Vue normale

Reçu aujourd’hui — 18 septembre 2025

L’animateur Jimmy Kimmel privé d’antenne aux Etats-Unis par ABC, après des propos sur l’assassinat de Charlie Kirk

L’humoriste a accusé lundi dans son émission la droite américaine d’exploiter politiquement l’assassinat de l’influenceur pro-Trump.

© CHRIS DELMAS / AFP

Le présentateur de télévision américain Jimmy Kimmel arrive à l’hôtel Roosevelt à Hollywood pour la soirée « An Evening With Jimmy Kimmel », le 7 août 2019.

PSG-Atalanta : en Ligue des Champions, Paris continue d’appliquer, avec succès, la recette Luis Enrique

Les champions d’Europe ont parfaitement démarré leur saison dans la compétition reine européenne en s’imposant facilement (4-0) face à l’Atalanta Bergame, mercredi, au Parc des Princes, lors de la première journée de phase de ligue.

© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP

Les joueurs parisient célèbrent, avec leurs supporteurs, leur victoire (4-0) contre l’Atalanta Bergame, en Ligue des champions, au Parc des Princes, le 17 septembre 2025.

Le pape Léon XIV exclut toute réforme doctrinale sur les femmes et les fidèles LGBT+

Dans sa première interview depuis son élection, publiée dans un livre qui paraît jeudi au Pérou, intitulé « Léon XIV, citoyen du monde, missionnaire du XXIe siècle », le souverain pontife affiche sa volonté de dialogue tout en réaffirmant la stabilité doctrinale face aux attentes de changement au sein de l’Eglise catholique.

© Andrew Medichini / AP

Le pape Léon XIV au balcon de la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 8 mai 2025.

Intel's Latest Open-Source Project To End & Layoff Developers... But A New Home At NumPy

18 septembre 2025 à 00:00
Beyond shutting down the Clear Linux project, various Linux driver maintainers let go that have even led to some Intel drivers being "orphaned" in the Linux kernel, there is another open-source project that has ended at Intel with the developers departing the company. Though at least this project has found a new open-source home under the NumPy umbrella...

After Child's Trauma, Chatbot Maker Allegedly Forced Mom To Arbitration For $100 Payout

Par :BeauHD
18 septembre 2025 à 00:45
At a Senate hearing, grieving parents testified that companion chatbots from major tech companies encouraged their children toward self-harm, suicide, and violence. One mom even claimed that Character.AI tried to "silence" her by forcing her into arbitration. Ars Technica reports: At the Senate Judiciary Committee's Subcommittee on Crime and Counterterrorism hearing, one mom, identified as "Jane Doe," shared her son's story for the first time publicly after suing Character.AI. She explained that she had four kids, including a son with autism who wasn't allowed on social media but found C.AI's app -- which was previously marketed to kids under 12 and let them talk to bots branded as celebrities, like Billie Eilish -- and quickly became unrecognizable. Within months, he "developed abuse-like behaviors and paranoia, daily panic attacks, isolation, self-harm, and homicidal thoughts," his mom testified. "He stopped eating and bathing," Doe said. "He lost 20 pounds. He withdrew from our family. He would yell and scream and swear at us, which he never did that before, and one day he cut his arm open with a knife in front of his siblings and me." It wasn't until her son attacked her for taking away his phone that Doe found her son's C.AI chat logs, which she said showed he'd been exposed to sexual exploitation (including interactions that "mimicked incest"), emotional abuse, and manipulation. Setting screen time limits didn't stop her son's spiral into violence and self-harm, Doe said. In fact, the chatbot urged her son that killing his parents "would be an understandable response" to them. "When I discovered the chatbot conversations on his phone, I felt like I had been punched in the throat and the wind had been knocked out of me," Doe said. "The chatbot -- or really in my mind the people programming it -- encouraged my son to mutilate himself, then blamed us, and convinced [him] not to seek help." All her children have been traumatized by the experience, Doe told Senators, and her son was diagnosed as at suicide risk and had to be moved to a residential treatment center, requiring "constant monitoring to keep him alive." Prioritizing her son's health, Doe did not immediately seek to fight C.AI to force changes, but another mom's story -- Megan Garcia, whose son Sewell died by suicide after C.AI bots repeatedly encouraged suicidal ideation -- gave Doe courage to seek accountability. However, Doe claimed that C.AI tried to "silence" her by forcing her into arbitration. C.AI argued that because her son signed up for the service at the age of 15, it bound her to the platform's terms. That move might have ensured the chatbot maker only faced a maximum liability of $100 for the alleged harms, Doe told senators, but "once they forced arbitration, they refused to participate," Doe said. Doe suspected that C.AI's alleged tactics to frustrate arbitration were designed to keep her son's story out of the public view. And after she refused to give up, she claimed that C.AI "re-traumatized" her son by compelling him to give a deposition "while he is in a mental health institution" and "against the advice of the mental health team." "This company had no concern for his well-being," Doe testified. "They have silenced us the way abusers silence victims." A Character.AI spokesperson told Ars that C.AI sends "our deepest sympathies" to concerned parents and their families but denies pushing for a maximum payout of $100 in Jane Doe's case. C.AI never "made an offer to Jane Doe of $100 or ever asserted that liability in Jane Doe's case is limited to $100," the spokesperson said. One of Doe's lawyers backed up her clients' testimony, citing C.AI terms that suggested C.AI's liability was limited to either $100 or the amount that Doe's son paid for the service, whichever was greater.

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Les « 211 milliards » : autopsie de la fabrique de l’opinion

17 septembre 2025 à 23:24

« 211 milliards d’euros : c’est le montant des aides publiques versées aux entreprises en 2023, selon une commission d’enquête du Sénat. C’est plus de 2 fois le budget de l’Éducation nationale ! » annonce Complément d’Enquête sur X à propos de son émission de ce jeudi soir. Un teasing qui en dit long sur la manière dont ce chiffre, pourtant à prendre avec des pincettes, a vampirisé le débat public. Jusqu’à masquer l’essentiel.

Placardé sur fond noir à la Une de L’Humanité, repris en chœur par la presse, martelé sur les plateaux télé, ce chiffre s’est imposé dans l’opinion. Peu importe qu’il agrège des réalités hétérogènes ou qu’il soit assorti de multiples précautions méthodologiques, il est devenu parole d’évangile médiatique. Alors, « versées », vraiment ces  211 milliards ?

Du rapport au slogan

À l’origine, il y a une commission d’enquête sénatoriale, créée en janvier 2025 à l’initiative du groupe communiste dans le cadre de son droit de tirage. Présidée par Olivier Rietmann (LR), avec Fabien Gay (Parti Communiste) pour rapporteur, elle s’ouvrait en promettant d’éclairer « le Sénat comme l’opinion publique sur un enjeu majeur : celui de l’efficacité de l’argent public ». Après 87 heures d’auditions, dont une bonne part consacrées à interroger 33 PDG et directeurs généraux de grandes entreprises — Michelin, Total, LVMH, Google France et bien d’autres — et plusieurs mois de travaux, la commission a abouti à deux chiffres : environ 108 milliards d’euros d’aides au sens strict et 211 milliards d’euros au sens large.

Au-delà des montants, le rapport a révélé un maquis administratif d’une complexité telle que même l’État n’en maîtrise pas les contours. Économistes et hauts fonctionnaires ont décrit un empilement de dispositifs hétérogènes, sans tableau de bord global. Un constat jugé « irréel » par le président de la commission, Olivier Rietmann : la créature a fini par échapper à son créateur.

À l’aide : perdu dans le maquis

J’approfondis

De ce brouillard a émergé le fameux « 211 milliards ». Sous l’impulsion de Fabien Gay qui le présente comme « le premier poste de dépenses de l’Ėtat », il a retenu l’attention des médias. « Les entreprises gavées aux aides publiques » (Médiapart). « Des sommes faramineuses versées sans contrepartie » (L’Humanité). « Les sénateurs lèvent le voile sur le pactole des aides aux entreprises » (Challenges). Le rapport, pourtant nuancé, est devenu un unique chiffre choc, parfait pour alimenter la fabrique de l’indignation. Et ceux qui tentent de le contester sont accusés de remettre en cause le travail du Sénat. Suprême habileté : l’onction de la Haute Assemblée confère au chiffre une légitimité médiatique renforcée.

Vraies et fausses aides

La distinction entre les deux périmètres est pourtant essentielle. Les 108 milliards d’euros du plus restreint correspondent à de véritables transferts financiers : subventions budgétaires, dispositifs sectoriels ou encore crédits d’impôt comme le CIR, qui représentait 7,4 milliards d’euros en 2022, répartis entre 25 000 entreprises (38 % pour les grandes, 27 % pour les ETI, 28 % pour les PME et 6 % pour les microentreprises). 

Les 211 milliards du plus large intègrent en revanche des mécanismes différents : 77 milliards d’exonérations de cotisations sociales en 2024, des régimes de TVA réduite ou d’amortissements accélérés, ainsi que des prêts et garanties qui ne coûtent à l’État qu’en cas de défaut. Une large part du total correspond donc à des allègements pérennes de cotisations sociales, conçus comme des mesures structurelles de compétitivité, et non à des aides versées.

Publié le 17 juillet 2025, soit deux semaines après le rapport sénatorial, le rapport du Haut-commissariat à la stratégie et au plan (HCSP) n’a pas eu le même écho. Il confirme pourtant l’existence de périmètres très différents : 45 milliards d’aides d’État au sens européen en 2022, 112 milliards en incluant subventions, dépenses fiscales et aides financières, et plus de 200 milliards si l’on ajoute exonérations sociales, aides locales, européennes et dispositifs fiscaux « déclassés ».

Les paradoxes du rapporteur

On l’a vu, ce chiffre devenu viral doit beaucoup à son porte-voix privilégié : Fabien Gay, rapporteur de la commission, mais aussi directeur de L’Humanité. Une sorte de juge et partie. Rapporteur d’un texte qui alimente ensuite les gros titres en une de son propre journal… Surtout que le rapport rappelle que les aides à la presse représentent environ 205 millions d’euros directement en 2023, auxquelles s’ajoutent d’autres dispositifs (par exemple le transport postal), portant le total à près de 300 millions. Pour L’Humanité seule, cela correspond à 6,6 millions d’euros, soit près de 36 % de son chiffre d’affaires et environ 0,70 € par exemplaire vendu. Ironie : l’un des secteurs les plus subventionnés en proportion de son activité a donc occupé une place centrale dans la dénonciation des « aides sans contrepartie  . Plus ironique encore : son rapporteur a réduit le travail nuancé et approfondi de toute une commission à un chiffre-épouvantail, taillé pour servir son seul agenda idéologique, médiatique et politique.

Tapis rouge

Le dernier acte de la pièce se joue à la télévision, et c’est l’inévitable Complément d’Enquête qui s’y colle ce soir. La bande-annonce donne le ton : musique sombre, tours de verre filmés à contre-jour, salariés en colère, caméra cachée, témoin anonyme, voix off martelant « 211 milliards, c’est plus que le déficit de l’État ». Tout l’arsenal anxiogène est mobilisé, frôlant la mise en scène complotiste. Le chiffre, arraché à son contexte, devient preuve à charge contre ces « Multinationales : les (vraies) assistées de la République ». Coupables, forcément coupables.

Un parallèle s’impose avec la communication autour de la taxe Zucman. Là encore, tout part d’un calcul à la méthodologie contestée, visant cette fois les « ultra-riches » accusés d’échapper à l’impôt. Comme pour les 211 milliards d’aides aux entreprises, un débat technique se transforme en évidence morale, sans passer par la case de la rigoureuse analyse politique. D’un côté « taxer les riches », de l’autre « couper les aides aux multinationales ». Dans les deux cas, le service public déroule le tapis rouge à ces thèses (3 passages de Gabriel Zucman à la radio et la télévision publique  — dont le 20 heures de France 2 — entre le 10 et le 15 septembre) et évacue la complexité économique au profit d’un récit binaire dénonçant les profiteurs contre la France qui souffre. Une grille de lecture simpliste qui alimente les populismes.

Complément d’influence

J’approfondis

Le chiffre qui n(p)ourrit le débat

Dans les deux cas, le barnum médiatique passe à côté de l’éléphant dans la pièce.

D’abord, les aides ne sont qu’une partie du système. En France, les prélèvements sur les entreprises — impôts, cotisations, charges — comptent parmi les plus élevés d’Europe. Même en tenant compte des aides directes, le solde net reste défavorable. Les entreprises françaises supportent un poids fiscal et social supérieur à la moyenne européenne. Autrement dit, l’État taxe d’une main et tente de corriger les effets de l’autre à travers ces fameuses aides. Dans ces conditions, multiplier les contreparties et les conditions d’attribution relève de la politique de Gribouille. Le débat sur les aides ne peut être dissocié de celui sur la fiscalité des entreprises et de la simplification de l’édifice.

Ensuite, reste la question de la contribution des plus riches à la justice fiscale, notamment sur les plus-values latentes. Mais elle mérite d’être posée clairement, sans martyriser les chiffres pour mobiliser l’opinion et dresser les uns contre les autres, au risque de décourager l’investissement et l’innovation, et d’aggraver le mal.

Dans tous les cas, comme l’a montré la polémique autour des ZFE et du chiffre des « 48 000 morts » — brandi jusqu’au président de la République pour justifier la création de ces zones, alors que la part des moteurs thermiques dans les émissions censées en être responsables n’est en réalité que de… 5 % — aucun débat serein et productif ne peut avoir lieu sur des bases biaisées. Et quand l’opinion, intoxiquée, finit par s’en rendre compte, le réveil peut être brutal.

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Le prix Albert Londres sera remis à Beyrouth le 25 octobre ; deux journalistes du « Monde » en lice

La capitale du Liban devait déjà accueillir les délibérations du prix l’an dernier, mais les bombardements israéliens avaient poussé le jury à rapatrier ses travaux à Paris. Eliott Brachet et Olivier Pérou, journalistes au « Monde », sont finalistes respectivement pour le prix de la presse écrite et du livre.

© JOEL SAGET/AFP

Le journaliste français Olivier Pérou, à Paris le 6 mai 2025.

En Libye, la Turquie exerce une influence croissante

Après avoir joué le protecteur de la Tripolitaine, Ankara s’ouvre vers l’autorité parallèle de la Cyrénaïque du maréchal Haftar dans l’espoir d’asseoir ses ambitions maritimes en Méditerranée orientale.

© HANDOUT / AFP

Le premier ministre du gouvernement d’union nationale (GNU) libyen basé à Tripoli, Abdulhamid Dbeibah (à gauche), en compagnie du président turc, Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul, le 1er août 2025.

L’Arabie saoudite et le Pakistan signent un accord de « défense mutuelle », une semaine après la frappe israélienne contre le Hamas au Qatar

L’accord entre Riyad et Islamabad stipule que « toute agression contre l’un des deux pays sera considérée comme une agression contre les deux ».

© Saudi Press Agency / via REUTERS

Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, et le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, s’étreignent le jour de la signature d’un accord de défense, à Riyad, en Arabie saoudite, le 17 septembre 2025.
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