Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Aujourd’hui — 13 juin 2024Technique

Nucléaire : Atos va vendre ses systèmes de contrôle pour des millions d’euros !

13 juin 2024 à 12:00
altos-nucleaire-systeme-controle-vente

Atos, le géant de l’informatique, a trouvé un repreneur pour ses systèmes de contrôle des centrales nucléaires : Alten.

Atos n’a pas misé sur EDF

Atos, dans le cadre de sa restructuration financière, a décidé de céder Worldgrid, sa filiale spécialisée dans les systèmes de contrôle-commande des centrales nucléaires. Cette vente s’inscrit dans un plan plus large de désendettement du groupe. Worldgrid, avec ses 1 100 employés, génère un chiffre d’affaires annuel de 170 millions d’euros et conçoit des systèmes pour 70 réacteurs nucléaires à travers le monde. Ce transfert à Alten, un leader de l’ingénierie avec 57 000 collaborateurs, valorise Worldgrid à 270 millions d’euros.

Le choix d’Alten comme repreneur a surpris de nombreux observateurs. Alten, bien que moins connu dans le secteur nucléaire que des acteurs comme Assystem ou EDF, s’impose par son expertise en ingénierie. Le groupe, fondé par Simon Azoulay, valorise cette acquisition à 1,6 fois le chiffre d’affaires de Worldgrid, témoignant de son ambition de renforcer sa présence dans le secteur énergétique. Alten et Atos sont actuellement en discussions exclusives, soulignant la volonté d’Atos de trouver un partenaire solide pour assurer la continuité et la qualité des services de Worldgrid.

Une vente qui pourrait arranger les deux parties

Alten devra maintenant démontrer sa capacité à intégrer Worldgrid sans perturber les opérations. Les systèmes de Worldgrid couvrent 15 % du parc nucléaire mondial, y compris les EPR 2 de Penly, un projet emblématique de l’avenir énergétique de la France.

Cette transaction pourrait redéfinir les dynamiques du secteur nucléaire. Alten, avec son acquisition, se positionne comme un acteur clé de la modernisation des infrastructures nucléaires. Pour Atos, la vente représente une opportunité de se recentrer sur ses activités principales tout en allégeant sa dette.

L’article Nucléaire : Atos va vendre ses systèmes de contrôle pour des millions d’euros ! est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Carburants : le prix à la pompe va baisser… pendant 5 ans !

13 juin 2024 à 10:00
Carburants-prix-baisse-pompe-aie

L’Agence internationale de l’énergie vient de dévoiler ses prévisions sur la production de pétrole dans le monde jusqu’en 2030. Elle alerte sur une surproduction mondiale. De fait, les prix des carburants à la pompe pourraient baisser et rester bas plus longtemps que prévu.

Une surproduction du pétrole à l’horizon 2030

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier son dernier rapport concernant ses prévisions pour les années prochaines. Il en ressort plusieurs points. Premier enseignement, le monde pourrait être confronté à un excédent massif de pétrole d’ici 2030. En effet, contrairement aux prévisions de l’OPEP+, l’AIE anticipe une production bien supérieure à la demande. Les États-Unis, en particulier, augmentent leur production de manière significative.

Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, explique que la production de pétrole en Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Guyana) dépasse les besoins mondiaux. Ainsi, cette surproduction, combinée à l’essor des énergies renouvelables et des véhicules électriques, entraîne un ralentissement de la demande mondiale de pétrole. En conséquence, les prix à la pompe pourraient baisser de manière notable au cours des prochaines années.

Une baisse durable du prix des carburants ?

L’excédent de pétrole prévu par l’AIE pourrait avoir des conséquences directes sur les prix du carburant. En effet, avec une offre excédentaire, les prix à la pompe sont susceptibles de baisser, offrant un répit aux automobilistes. Par ailleurs, cette baisse des prix pourrait être particulièrement bénéfique dans un contexte économique où les coûts de l’énergie jouent un rôle crucial dans les dépenses hebdomadaires des ménages.

En parallèle, la transition vers des énergies plus propres et l’efficacité énergétique continuent de progresser. Par exemple, l’AIE prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum d’ici 2030, avant de commencer à décliner. Ce changement structurel dans la demande énergétique mondiale pourrait donc également stabiliser les prix à long terme.

L’article Carburants : le prix à la pompe va baisser… pendant 5 ans ! est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Pourquoi la promesse de TVA à 5,5 % sur l’énergie pourrait ne jamais se réaliser

13 juin 2024 à 10:00
pourquoi-la-promesse-de-tva-a-55-sur-lenergie-pourrait-ne-jamais-se-realiser

La Commission de régulation de l’énergie a annoncé une augmentation de 11,7 % du prix du gaz en juillet, en raison de la revalorisation du coût d’acheminement du gaz par GRDF. Pour les particuliers, cela se traduit par une facture annuelle moyenne de gaz passant de 1 060 euros en juin à 1 184 euros en juillet, soit une augmentation de 124 euros.

Propositions du Rassemblement national (RN)

Le RN propose de stopper la hausse du prix du gaz et de réduire la TVA sur l’énergie à 5,5 %, au lieu de 20 %. Cependant, cette mesure aurait un coût estimé à 10 milliards d’euros par an, selon l’Institut Montaigne. Cette baisse de TVA concerne actuellement l’abonnement à l’électricité et au gaz, mais l’extension de cette réduction à tous les produits énergétiques pourrait entraîner une baisse significative des recettes fiscales.

Réactions et analyse

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a exprimé des doutes sur la faisabilité des propositions du RN, notamment en ce qui concerne l’entretien du réseau de gaz sans les hausses de tarifs prévues. Antoine Autier, responsable des études à l’UFC-Que Choisir, soutient la réduction de la TVA sur l’électricité en tant qu’énergie décarbonée, mais critique l’idée de l’appliquer au gaz, une énergie fortement carbonée.

Promesse de baisse des prix de l’électricité

Bruno Le Maire a annoncé une baisse de 10 à 15 % des prix de l’électricité pour février 2025, en raison de la relance du nucléaire et des investissements dans les énergies renouvelables. Cependant, cette promesse est en partie liée à une formule de calcul prenant en compte les prix de marché, qui ont baissé en 2023 et 2024. Selon Antoine Autier, cette promesse comporte une part d’aléatoire, car les prix de marché pourraient encore fluctuer d’ici là.

La baisse de 10 % des prix de l’électricité et la TVA à 5,5 % sur l’énergie sont des promesses attrayantes, mais elles doivent être évaluées avec prudence. Les fluctuations des prix de marché et les implications fiscales des réductions de TVA posent des défis significatifs. Les consommateurs doivent rester vigilants et informés sur l’évolution de ces mesures et leur impact réel sur les factures d’énergie.

L’article Pourquoi la promesse de TVA à 5,5 % sur l’énergie pourrait ne jamais se réaliser est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Pourquoi les émissions de protoxyde d’azote explosent (et comment cela vous affecte vraiment)

13 juin 2024 à 09:30
pourquoi-les-emissions-de-protoxyde-dazote-explosent-et-comment-cela-vous-affecte-vraiment

Du fait du recours aux engrais chimiques, les émissions de protoxyde d’azote ont augmenté de 40 % en 40 ans à travers le monde. Bien que moins connu que le dioxyde de carbone, ce gaz entraîne un potentiel de réchauffement de la planète près de 300 fois supérieur et peut rester un siècle dans l’atmosphère. Cette situation est préoccupante car elle menace directement les objectifs climatiques mondiaux visant à limiter le réchauffement planétaire. Les chercheurs du Boston College ont mis en évidence que le protoxyde d’azote s’est répandu à un rythme plus rapide qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.

L’agriculture, principale responsable

La principale source de ce gaz est le secteur agricole. En effet, 74 % des émissions de protoxyde d’azote proviennent de l’utilisation d’engrais chimiques et du fumier d’origine animale. Entre 1980 et 2020, les émissions de ce gaz dues aux activités agricoles ont augmenté de 67 %. Cette augmentation est principalement due à l’intensification de l’agriculture pour répondre à la demande alimentaire mondiale croissante. Le protoxyde d’azote, également connu sous le nom de « gaz hilarant » en raison de ses effets psychoactifs, est donc loin de faire sourire la planète.

Les dix principaux pays producteurs de protoxyde d’azote sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil, la Russie, le Pakistan, l’Australie, l’Indonésie, la Turquie et le Canada. Ces pays contribuent de manière significative aux émissions mondiales de ce gaz, rendant la situation encore plus alarmante. Aucune solution n’ayant été trouvée pour éliminer ce gaz efficacement, la réduction des émissions demeure la seule option viable selon les scientifiques.

Les défis pour réduire les émissions

La lutte contre les émissions de protoxyde d’azote est complexe. Les efforts pour réduire ces émissions sont encore infimes, bien que certains progrès aient été réalisés dans des pays comme la Corée, le Japon et plusieurs nations européennes. Ces pays ont réussi à diminuer leurs émissions grâce à des politiques agricoles plus durables et à l’adoption de technologies moins polluantes.

Cependant, ces efforts ne suffisent pas à compenser l’augmentation des émissions dans d’autres régions du monde. Il est crucial que les gouvernements et les industries agricoles collaborent pour trouver des solutions innovantes et durables. Des alternatives aux engrais chimiques, comme les engrais organiques ou les techniques de culture moins intensives, doivent être explorées et adoptées à plus grande échelle.

Les émissions de protoxyde d’azote représentent une menace sérieuse pour les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Ce gaz, bien que moins connu que le dioxyde de carbone, possède un potentiel de réchauffement global extrêmement élevé et une durée de vie dans l’atmosphère pouvant atteindre un siècle. L’agriculture est la principale source de ces émissions, en particulier à travers l’utilisation d’engrais chimiques et de fumier animal.

Pour relever ce défi, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles plus durables et de mettre en place des politiques efficaces pour réduire les émissions de protoxyde d’azote. La coopération internationale sera essentielle pour atteindre ces objectifs et protéger notre planète des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Les solutions existent, mais elles nécessitent une volonté politique forte et une action concertée à l’échelle mondiale.

L’article Pourquoi les émissions de protoxyde d’azote explosent (et comment cela vous affecte vraiment) est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Découvrez comment transformer votre maison en batterie géante en utilisant du ciment et du carbone !

13 juin 2024 à 09:13
decouvrez-comment-transformer-votre-maison-en-batterie-geante-en-utilisant-du-ciment-et-du-carbone

Des chercheurs du MIT ont mis au point un supercondensateur innovant en utilisant des matériaux simples et couramment disponibles : du ciment, de l’eau, et du noir de carbone. Ce dispositif pourrait transformer les fondations des bâtiments et les routes en sources de stockage d’énergie, apportant des solutions écologiques et économiques pour l’avenir.

La magie du ciment et du carbone

Le supercondensateur fonctionne en utilisant des réactions électrostatiques plutôt que chimiques. Deux électrodes en ciment mélangé avec du noir de carbone sont séparées par une membrane isolante et immergées dans une solution d’électrolytes. Le noir de carbone, en formant des structures filaires à travers le ciment, augmente la surface disponible pour le stockage d’énergie, améliorant ainsi la capacité du supercondensate

Des routes et des maisons transformées en batteries géantes

Cette technologie présente des applications variées et prometteuses :

  • Routes en béton rechargeables : Les routes pourraient stocker l’énergie produite par des panneaux solaires et recharger les véhicules électriques par induction.
  • Bâtiments autosuffisants : Les fondations des maisons pourraient stocker de l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, rendant les bâtiments moins dépendants du réseau électrique.
  • Stabilisation des énergies renouvelables : En stabilisant les fluctuations de production des énergies renouvelables, ce dispositif pourrait rendre leur utilisation plus fiable et efficace.

Un défi entre robustesse et efficacité énergétique

L’utilisation de matériaux courants comme le ciment et le noir de carbone rend cette technologie potentiellement très économique et facile à déployer. Cependant, un compromis doit être trouvé entre la capacité de stockage et la résistance structurelle du ciment. Une trop grande quantité de noir de carbone pourrait fragiliser les structures, ce qui n’est pas idéal pour des applications nécessitant une grande résistance, comme les routes ou les fondations de bâtiments.

Un avenir durable grâce au ciment

Le développement de supercondensateurs à base de ciment représente une avancée majeure vers des solutions énergétiques durables et abordables. Cette innovation pourrait non seulement améliorer l’efficacité des systèmes de stockage d’énergie, mais aussi contribuer à réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Les chercheurs continuent de peaufiner cette technologie pour maximiser son potentiel et envisager de nouvelles applications pratiques dans notre transition vers les énergies renouvelables.

L’article Découvrez comment transformer votre maison en batterie géante en utilisant du ciment et du carbone ! est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

13 juin 2024 à 09:01
Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Les climatiseurs, bien qu’essentiels pour contrer les effets du réchauffement climatique, posent un problème environnemental majeur. Rémi Pérony, ingénieur en génie énergétique, a ressenti cette contradiction lors de son séjour en Inde entre 2014 et 2017. Malgré la nécessité de se rafraîchir, il savait que son climatiseur contribuait à aggraver le problème climatique.

Fonctionnement traditionnel des climatiseurs

Un climatiseur fonctionne de manière similaire à un réfrigérateur. Il utilise des fluides frigorigènes qu’il compresse et décompresse pour produire du froid d’un côté et du chaud de l’autre. Ce processus, bien qu’efficace pour refroidir les intérieurs, rejette de la chaleur à l’extérieur, augmentant la température urbaine. En 2012, une étude du CNRS et de Météo France a révélé que les rejets de chaleur des climatiseurs augmentaient de 0,5°C la température des rues de Paris. Si leur usage venait à doubler, cette augmentation pourrait atteindre 2°C.

Augmentation de l’utilisation des climatiseurs en France

En France, l’usage des climatiseurs reste moins fréquent qu’aux États-Unis, où 90% des logements en sont équipés. Cependant, leur utilisation croît rapidement. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 2020, 25% des ménages français possédaient un climatiseur, contre 16% en 2016.

Innovation de Caeli Energie

Face à ces défis, l’entreprise française Caeli Energie a développé un système de climatisation innovant et écologique. Ce système n’utilise pas de gaz frigorigène et consomme moins d’énergie, représentant une avancée significative pour réduire l’empreinte environnementale des climatiseurs.

Les climatiseurs traditionnels, malgré leur utilité, aggravent le réchauffement climatique. Les innovations comme celle de Caeli Energie offrent une solution prometteuse pour rafraîchir nos intérieurs sans réchauffer la planète.

L’article Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Les hydroliennes sont-elles intermittentes ?

13 juin 2024 à 07:55

Les énergies renouvelables sont régulièrement critiquées pour leur intermittence, ce qui représenterait un risque de déséquilibre du réseau électrique. Qu’en est-il précisément s’agissant des hydroliennes ? Leur production est en réalité plus prévisible qu’il n’y paraît.

La production d’électricité en France est principalement décarbonée. Après le nucléaire qui en assure la majeure partie avec près de 65 % de la production (chiffre RTE 2023), vient l’hydraulique avec environ 12 % et l’éolien pour plus de 10 %. Le solaire atteint 4,4 % du mix électrique. Hormis le nucléaire qui est une source de production décarbonée, mais pilotable, les autres relèvent de la catégorie des énergies renouvelables. Leur particularité est de fonctionner grâce à des éléments naturels : l’eau, le soleil et le vent.

À lire aussi Quels pays ont un mix électrique 100 % renouvelable ?

Qu’est-ce que l’intermittence des énergies renouvelables ?

Or, ces ressources naturelles ne sont pas constantes dans le temps. Le soleil brille de façon variable et uniquement en journée, le vent n’a pas la même force partout et tout le temps et l’eau peut subir des sècheresses à certaines périodes. On entend souvent à ce titre que les énergies renouvelables sont intermittentes. En réalité, le terme est mal choisi puisqu’il laisse supposer que la production renouvelable s’arrête subitement puis redémarre sans prévenir. En fait, les météorologues peuvent prévoir la force des vents et la météo qu’il fera plusieurs jours à l’avance. Mais il est clair qu’on ne peut pas anticiper précisément la production renouvelable puisque dans une journée, il peut y avoir par exemple plus ou moins de nuages qui vont avoir un impact sur la production des centrales photovoltaïques ou des rafales de vent plus ou moins fortes qui vont avoir un effet sur les parcs éoliens.

C’est la raison pour laquelle il est indispensable que le mix électrique composé d’énergies renouvelables contienne également des moyens de production pilotables. C’est le cas du nucléaire par exemple ou des centrales au gaz, au charbon ou celles qui fonctionnent grâce à la biomasse. Ces sources de production pilotables permettent d’ajuster l’offre à la demande et de maintenir l’équilibre du réseau. Elles sont donc complémentaires aux sources de production issues des énergies renouvelables.

À lire aussi Voici la vertigineuse intermittence du parc éolien en mer de Saint-Nazaire

L’hydrolien : une intermittence relative

Une des énergies renouvelables dont on entend peu parler est l’hydrolien. Il s’agit d’une technologie qui utilise les courants marins ou fluviaux pour produire de l’électricité. Des turbines installées sous l’eau sont mises en mouvement grâce aux courants aquatiques, ce qui permet de produire de l’énergie. Contrairement à l’éolien en mer, l’hydrolien présente l’avantage d’être invisible depuis le littoral puisque les turbines sont immergées. Il n’y a donc pas d’impact visuel sur le paysage, contrairement aux autres énergies renouvelables qui sont souvent critiquées à ce niveau. En outre, l’hydrolien présente un fort potentiel de production, dès lors qu’elle est placée dans les courants marins réputés les plus forts, comme en France, au niveau du raz Blanchard, dans une zone située au sud-ouest du Cotentin.

Mais peut-on considérer que l’hydrolien est intermittent ? Les hydroliennes dépendent des marées pour produire de l’électricité, on pourrait donc en déduire qu’elles sont intermittentes. Toutefois, on a vu précédemment que le terme n’était pas le plus adapté aux énergies renouvelables et il en va de même pour l’hydrolien. En effet, la production hydrolienne est beaucoup plus prévisible et stable que l’éolien ou le solaire par exemple puisque les marées sont un phénomène stable qui intervient deux fois par jour de façon immuable même si la force des courants n’est pas toujours la même. L’hydrolien est finalement une source de production qui est beaucoup plus prévisible que d’autres énergies renouvelables.

Enfin, si la filière de l’hydrolien n’est pas très développée dans le monde, c’est parce qu’elle fait face à des défis techniques et économiques. Toutefois, la situation pourrait évoluer et des projets sont en cours, notamment en France, avec le projet Flowatt qui sera installé au large de la Normandie. Le chantier de construction, soutenu par l’État, devrait débuter l’an prochain et le site devrait atteindre une puissance de 17,5 mégawatts (MW).

L’article Les hydroliennes sont-elles intermittentes ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Hier — 12 juin 2024Technique

Avec ses 18 MW de puissance, la nouvelle éolienne la plus puissante du monde est entrée en service

Investissant massivement dans les énergies renouvelables, la Chine est de loin le leader mondial en matière d’éoliennes en mer. Elle détient, à elle seule, plus de 58 % de la puissance nouvellement installée dans le monde en 2023. Déjà détenteur du record de la plus puissante éolienne en mer, le pays a récemment mis en service une installation encore plus colossale, battant ainsi son propre record.

Alors que l’exploitation de l’éolien terrestre est limitée en termes d’espace, les opérateurs de projets se tournent de plus en plus vers un gisement d’énergie qui commence à peine à être exploité : l’éolien en mer. Pour capter efficacement l’énergie des vents océaniques, les entreprises intensifient leurs efforts en recherche et développement en visant à créer des technologies toujours plus performantes. En Chine, la stratégie semble privilégier l’augmentation de la taille des appareils pour multiplier leur puissance. Par ailleurs, le pays a récemment mis en service une gigantesque éolienne de 18 MW, devenue la plus puissante du monde en service à ce jour.

À lire aussi 0,09 €/kWh : voici le prix incroyablement bas du futur parc éolien flottant de Bretagne

Une puissance suffisante pour alimenter 36 000 foyers

Ces dernières années, une véritable course au gigantisme des éoliennes en mer s’est enchaînée en Chine. En 2023, plusieurs entreprises ont annoncé des projets pour construire pour la première fois des turbines de 18 MW ou plus. Parmi elles, la société Dongfang Electric Corporation a été la première à mettre en service un modèle de cette puissance. Ce dernier est déjà en phase de test dans la base d’essai côtière de Shantou, dans la province de Guangdong.

Connectée au réseau le 5 juin, cette éolienne est désormais la plus puissante du monde. Elle surpasse ainsi le précédent record de 16 MW détenu par le modèle « MySE 16-260 » de l’entreprise Mingyang Smart Energy, qui était entré en service l’été dernier. Elle est munie d’un rotor de 260 mètres de diamètre, dont les pales balayent une surface équivalente à 7,4 terrains de football. En termes de capacité, l’appareil devrait fournir en moyenne 72 GWh par an, assurant ainsi le besoin de 36 000 foyers et permettant une économie annuelle de 22 000 tonnes en charbon.

À lire aussi La Chine a commandé pour plus de 100 GW d’éoliennes en 2023

Un titre de courte durée ?

Le titre de l’éolienne la plus puissante du monde détenu par ce modèle de Dongfang Electric pourrait être de courte durée, compte tenu de l’intense compétition dans le secteur en Chine. Par exemple, la société chinoise Haizhuang Wind Power prévoit aussi de développer une turbine de 18 MW avec un rotor de 260 mètres (bien qu’aucune date de lancement du projet n’ait été publiée).

De son côté, l’entreprise Mingyang Smart Energy compte également développer un modèle doté d’une puissance de 18 à 20 MW en fonction du besoin, avec un rotor allant jusqu’à 292 mètres, couvrant l’équivalent de 9 terrains de football. La construction de la nacelle a déjà commencé dans le sud-est de la Chine. De plus, d’ici à 2025, Mingyang envisage également de produire une éolienne encore plus puissante, équipée d’un rotor de 310 mètres pour une puissance de 22 MW.

L’article Avec ses 18 MW de puissance, la nouvelle éolienne la plus puissante du monde est entrée en service est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Nucléaire : 8 nouveaux EPR2 vont voir le jour, annonce Emmanuel Macron

12 juin 2024 à 13:00
nucleaire-macron-EPR2-annonce

À l’occasion de sa conférence de presse suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron fait des annonces sur le nucléaire. Ainsi, 8 nouveaux réacteurs EPR vont bientôt voir le jour en France.

De nouveaux réacteurs nucléaires

Emmanuel Macron réaffirme son engagement envers l’énergie nucléaire. Lors de sa conférence de presse sur la feuille de route législative, le président annonce la construction de huit nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2. Attention, ces réacteurs sont encore à l’étude jusqu’à présent. Cependant, ils sont jugés essentiels pour la transition écologique de la France. De fait, ils doivent compléter les trois paires de réacteurs déjà prévues et en cours de développement.

Cette initiative vise à réindustrialiser le pays tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Emmanuel Macron insiste sur une « écologie à la Française » qui génère des richesses et soutient les plus vulnérables. Ainsi, ces nouveaux réacteurs doivent également renforcer la sécurité énergétique de la France. Mais surtout, limiter la dépendance aux énergies fossiles importées.

Une vision politique sur le nucléaire

Le président Macron ne manque pas de critiquer les contradictions des oppositions politiques sur la question énergétique. En effet, il pointe du doigt l’extrême droite qui oppose écologie et économie, qualifiant cela de renoncement au projet écologique. De l’autre côté du spectre politique, les avis sont partagés. Les communistes soutiennent l’énergie nucléaire, mais les insoumis et les écologistes s’y opposent fermement.

Cette division politique met en lumière les défis à surmonter pour parvenir à un consensus national sur la transition énergétique. Pourtant, Emmanuel Macron reste ferme sur sa vision d’un mix énergétique incluant fortement le nucléaire, soulignant son importance pour une transition écologique réussie en France. Un vrai choix politique pour le président de la République.

L’article Nucléaire : 8 nouveaux EPR2 vont voir le jour, annonce Emmanuel Macron est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Le fournisseur d’électricité Octopus se lance dans l’installation de panneaux solaires

12 juin 2024 à 06:52

Pour répondre à la demande croissante en matière d’autoconsommation solaire, le fournisseur d’électricité verte Octopus propose une offre portant sur l’installation de centrales solaires chez les particuliers.

Depuis quelques années, les fournisseurs d’électricité se diversifient pour faire face à l’évolution du marché de l’énergie. Les clients sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’autoconsommation solaire et souhaitent investir dans des panneaux photovoltaïques. Mais l’offre est foisonnante et le marché subit son lot d’arnaques, si bien qu’il peut paraître intéressant de se faire accompagner par son fournisseur d’électricité pour mener à bien son projet solaire.

À lire aussi Comment la crise sanitaire a fait exploser l’autoconsommation solaire ?

Une offre solaire avec un accompagnement de A à Z du client

Après EDF, Eni ou encore Ekwateur, c’est au tour d’Octopus Energy de se lancer dans l’installation de panneaux solaires. Fournisseur d’électricité britannique fondé en 2015, Octopus Energy propose une offre d’électricité verte à prix fixe. Pour compléter son catalogue, l’opérateur vient d’annoncer le lancement d’une offre solaire. Concrètement, le client est accompagné de A à Z dans son projet solaire, du dimensionnement du parc à l’installation des panneaux. L’offre est évidemment ouverte à tous les consommateurs, qu’ils soient clients ou non d’Octopus pour la fourniture d’électricité. Toutefois, seuls ceux qui ont signé un contrat de fourniture pourront bénéficier d’un accompagnement personnalisé après la fin du chantier pour maximiser leur autoconsommation.

Octopus se distingue ici de la plupart de ses concurrents par le fait qu’il a internalisé cette nouvelle prestation, c’est-à-dire que l’opération est réalisée par ses équipes et non par un prestataire externe, comme c’est souvent le cas. Ce choix a pour but de maîtriser l’activité et de raccourcir les délais d’installation, qui ont tendance à rallonger ces dernières années en raison du manque de personnel qualifié dans le secteur pour répondre à la demande croissante. Octopus Energy vise l’installation de 2 000 panneaux par mois d’ici la fin 2024 et plus de 70 000 panneaux solaires d’ici fin 2026.

Pour développer cette nouvelle filière, le fournisseur va ouvrir un premier entrepôt qui sera également un centre de formation à Amiens. À la clef, ce sont 70 professionnels qui seront recrutés en 2024 par l’entreprise et jusqu’à 125 personnes en 2025 pour faire fonctionner cette nouvelle branche d’activité. Et les clients qui passeront par cette offre pourront prétendre aux aides de l’État puisque l’entreprise a reçu la qualification RGE (reconnu garant de l’environnement).

L’article Le fournisseur d’électricité Octopus se lance dans l’installation de panneaux solaires est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

À partir d’avant-hierTechnique

Hausse des prix du gaz : est-il temps de passer au 100% électrique ?

11 juin 2024 à 15:15

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient d’annoncer que la facture de gaz va augmenter à partir du 1ᵉʳ juillet prochain pour les ménages. Cette hausse est-elle le signe d’un nécessaire passage au tout électrique dans nos foyers ?

La guerre en Ukraine et les sanctions européennes à l’égard de la Russie ont tendu l’approvisionnement en gaz naturel au sein de l’Union européenne ces deux dernières années. Pour protéger le consommateur français d’une hausse spectaculaire du prix du gaz, un bouclier tarifaire a été mis en place afin de geler les prix. Puis, face à la chute du prix du gaz sur le marché de gros, le bouclier tarifaire a été levé en juillet 2023. Cette décision a été concomitante à la fin des tarifs réglementés (TRV) du gaz à partir du 30 juin 2023, pour les particuliers et les copropriétés, contraints de choisir une offre de marché entre les différents fournisseurs existants.

Une hausse de la facture de gaz de 11,7 % dès juillet 2024

Depuis cette date, la CRE publie chaque mois un prix repère qui permet au consommateur de s’orienter plus facilement sur le marché du gaz et de mieux comparer les offres des fournisseurs. Il s’agit d’un tarif indicatif qui se reflète selon la commission « une estimation moyenne des coûts supportés par les fournisseurs au titre de la fourniture de gaz naturel pour un client résidentiel. [Il] intègre à la fois les coûts d’approvisionnement (coût de l’énergie sur le marché de gros) et les coûts “hors approvisionnement” tels que les coûts commerciaux, les coûts d’acheminement ou de stockage et la rémunération du fournisseur ».

Justement, la CRE vient de publier son prix repère pour le mois de juillet 2024. Il sera en hausse de +11,7 % par rapport à celui de juin 2024 pour s’établir à 129,2 euros/MWh. Il est à noter toutefois que ce nouveau prix est en baisse de -3,5 % par rapport au prix repère du 1ᵉʳ janvier 2024. Pour comprendre la raison de cette augmentation, il faut revenir sur les composantes d’une facture de gaz naturel :

  • La moitié porte sur la fourniture d’énergie proprement dite. C’est un prix au m3 qui varie selon les fournisseurs ;
  • Un quart environ porte sur le coût d’acheminement de l’énergie par les réseaux. Ce tarif est le même pour tous les fournisseurs et il est fixé par les pouvoirs publics. Son montant est reversé aux gestionnaires de réseaux pour entretenir les réseaux de transport et de distribution ;
  • Un quart environ concerne les taxes et les contributions : la contribution tarifaire d’acheminement (CTA), la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) et la TVA. Elles sont identiques pour tous les fournisseurs.
À lire aussi Les factures d’électricité sont-elles illégales, comme l’affirment certains complotistes ?

Coût d’entretien des réseaux et hausse du prix sur les marchés de gros justifient l’augmentation des tarifs du gaz

Cela étant précisé, revenons à la hausse des prix annoncée pour le 1er juillet 2024. La CRE justifie cette réévaluation par une augmentation du coût d’acheminement qui représente plus de la moitié de la hausse annoncée (55 %). L’augmentation des prix du gaz naturel sur les marchés de gros affecte aussi le nouveau prix puisqu’elle représente 37 % de l’évolution du tarif. Ainsi, la CRE explique que pour une offre qui serait conforme au prix repère en juillet prochain, la facture annuelle d’un ménage s’établirait à 1 184 euros TTC, contre 1 227 euros TTC en janvier 2024.

Évidemment, s’agissant d’un prix repère, les fournisseurs sont libres de proposer des offres différentes. En début d’année, la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, expliquait sur France Info que la hausse des coûts d’acheminement était nécessaire pour entretenir les tuyaux dans lesquels circule le gaz. Il s’avère que ce tarif est resté stable ces quatre dernières années et qu’il n’a pas permis de couvrir les coûts supportés par GRDF. En plus, l’augmentation du coût d’acheminement pour les prochaines années servira aussi à payer la transition énergétique en permettant par exemple de raccorder au réseau de nouvelles installations de méthanisation. Enfin, il faut noter que les consommations de gaz ont tendance à diminuer ces dernières années alors que les frais d’entretien du réseau sont les mêmes, peu importe le nombre de consommateurs et le niveau de consommation. Même s’ils sont moins nombreux et consomment moins, les consommateurs de gaz vont devoir s’acquitter de ces frais d’entretien du réseau.

Faut-il préférer l’électricité au gaz naturel dans nos foyers ?

Alors, est-il temps d’en finir avec le gaz dans nos foyers et de lui préférer l’électricité ? Rappelons tout de même que comme le gaz, l’électricité n’est pas épargnée par la hausse des prix. La dernière en date remonte à février 2024 avec une réévaluation de 8,6 % en moyenne. Nous pourrions nous dire que l’électricité ou le gaz, c’est un peu le même combat au niveau des prix. En réalité, c’est moins évident qu’il n’y parait. En effet, la législation se durcit à l’égard des chaudières au gaz. La nouvelle réglementation applicable aux bâtiments neufs, la RE2020 interdit l’installation d’une chaudière au gaz naturel dans les bâtiments neufs individuels depuis janvier 2022. Il reste néanmoins toujours autorisé de conserver sa chaudière au gaz existante.

À l’inverse, le développement du chauffage électrique est soutenu par l’État. On ne parle pas ici de vieux radiateurs électriques, mais d’un modèle de chauffage économique et écologique, la pompe à chaleur (PAC). Fonctionnant à l’électricité, la pompe à chaleur utilise les calories présentes dans l’air extérieur ou celui du sous-sol (dans le cas de modèles géothermiques) pour réchauffer l’intérieur du logement. Parfois réversibles, les pompes à chaleur peuvent alors refroidir le domicile en été. La pompe à chaleur présente l’avantage d’être économique puisqu’elle produit davantage d’énergie thermique qu’elle ne consomme d’électricité. C’est donc intéressant au vu de l’augmentation des prix que l’électricité subie également.

À lire aussi Panneaux solaires : l’autoconsommation va-t-elle tuer le réseau électrique national ?

Des aides de l’État pour préférer l’électricité au gaz naturel

Pour les pouvoirs publics, il faut donc encourager les ménages à s’équiper de pompes à chaleur. C’est la raison pour laquelle plusieurs aides existent : MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro ou encore le Coup de pouce chauffage. Ce dernier permet de remplacer une chaudière au charbon, au fioul ou au gaz par une pompe à chaleur. Tous les ménages sont éligibles, sans condition de ressources.

Mais le gaz dit « naturel » n’est pas utilisé simplement pour le chauffage. L’eau chaude peut aussi être assurée par cette énergie. Si l’installation d’un simple ballon d’eau chaude électrique ne donne pas droit à des aides, il n’en va pas de même pour les modèles thermodynamiques. Onéreux à l’achat, mais économiques à l’usage, les ballons thermodynamiques permettent de bénéficier notamment de MaPrimeRénov’ et de l’éco-prêt à taux zéro.

Pour conclure, compte tenu de la flambée des prix du gaz et des nouveaux appareils économiques de chauffage et de production d’eau chaude fonctionnant à l’électricité et soutenus par l’État, il peut être intéressant pour les ménages de privilégier l’électrique au gaz naturel.

L’article Hausse des prix du gaz : est-il temps de passer au 100% électrique ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

L’hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

11 juin 2024 à 15:00
L'hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

Une étude récente de l’institut de recherche néerlandais TNO a mis en lumière des résultats inattendus concernant le coût de production de l’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas. Selon cette étude, le prix de production de l’hydrogène vert dépassera les 13 €/kg, alors que les estimations précédentes situaient ce coût entre 6 et 12 €/kg. Cette augmentation significative est attribuée à des coûts de construction et d’exploitation plus élevés que prévu, ainsi qu’à des mesures d’accompagnement jugées insuffisantes.

Problèmes de coûts et mesures d’accompagnement

L’étude de TNO révèle que les coûts liés à la construction et à l’exploitation des unités de production d’hydrogène sont plus élevés que ceux anticipés. De plus, les mesures d’accompagnement, qui devaient faciliter la transition vers une production d’hydrogène renouvelable plus rentable, se sont avérées insuffisantes. Cette situation soulève des préoccupations non seulement aux Pays-Bas, mais également dans d’autres pays européens où des projets similaires sont en cours.

Implications pour la filière hydrogène

La production d’hydrogène vert est en plein développement, tant en termes d’outils de production que de marché. Cependant, cette filière n’est pas encore mature et doit faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’anticipation du prix du produit fini à moyen et long terme, afin de dimensionner correctement les investissements. Les résultats de l’étude de TNO montrent qu’il est crucial de réévaluer les prévisions de coûts et d’adapter les stratégies en conséquence.

Réflexions pour l’avenir

Les conclusions de cette étude mettent en lumière la nécessité d’un soutien accru et de mesures plus efficaces pour soutenir la transition vers une production d’hydrogène renouvelable. Les acteurs de la filière, y compris les grands pétroliers comme TotalEnergies, Shell, et BP, doivent collaborer pour surmonter ces défis et garantir la viabilité économique de l’hydrogène vert.

En conclusion, l’étude de TNO jette un pavé dans la mare et appelle à une réflexion approfondie sur les coûts et les stratégies de développement de l’hydrogène renouvelable. Les décideurs et les industriels doivent prendre en compte ces nouvelles données pour ajuster leurs plans et garantir une transition énergétique durable et économique.

L’article L’hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Une campagne hilarante pour bien ‘poser sa pêche’ en randonnée et changer vos habitudes en pleine nature

11 juin 2024 à 14:00
une-campagne-hilarante-pour-bien-poser-sa-peche-en-randonnee-et-changer-vos-habitudes-en-pleine-nature

Une nouvelle campagne humoristique incite les randonneurs à ne pas polluer la nature lorsqu’une envie pressante se fait sentir. Lancée début juin par le Club Alpin Suisse (CAS) et Suisse Rando, cette initiative vise à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement en utilisant un ton léger et drôle.

Objectif de la campagne

Les vidéos humoristiques de la campagne encouragent les randonneurs à “poser leur pêche au bon endroit”. L’objectif est de sensibiliser les promeneurs à l’importance de ne pas polluer les espaces naturels en se soulageant de manière inappropriée. En effet, les excréments contiennent des substances toxiques et des résidus de médicaments qui peuvent polluer les lacs et les ruisseaux, nuisant ainsi à la faune et à la flore.

Bonnes pratiques à adopter

Utilisation des cabanes et restaurants

Lors des randonnées, il est recommandé de profiter des cabanes et restaurants présents sur le chemin pour aller aux toilettes, même si l’envie n’est pas pressante. Cette pratique permet de minimiser l’impact environnemental et de soutenir les commerces locaux en achetant quelque chose en retour.

Enterrement et emport des déchets

Lorsque les toilettes ne sont pas disponibles, il est conseillé de s’écarter des sentiers balisés et de creuser un petit trou pour enterrer les excréments. Les mouchoirs en papier utilisés doivent être placés dans un sac plastique pour être jetés correctement une fois de retour. Cette méthode permet de limiter la pollution et de préserver la beauté des paysages naturels.

Partage des bonnes pratiques

La campagne encourage également les randonneurs à partager leurs bonnes pratiques sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #posetapeche. Ce partage vise à créer une communauté de randonneurs responsables et à sensibiliser davantage de personnes aux enjeux de la protection de l’environnement.

En conclusion, cette campagne humoristique et éducative représente une démarche positive pour inciter les randonneurs à adopter des comportements respectueux de la nature. En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à préserver les espaces naturels pour les générations futures.

L’article Une campagne hilarante pour bien ‘poser sa pêche’ en randonnée et changer vos habitudes en pleine nature est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Gaz : pourquoi votre facture va flamber au 1er juillet 2024 ?

11 juin 2024 à 13:10
facture, prix du gaz, prix repère du gaz, COmmission de régulation de l'énergie, juillet 2024, hausse, marché de gros, Europe, coût, infrastructure, abonnement, consommateur, énergie, biogaz, CEE, fournisseur, réseau de distribution, coût d'entretien, gaz

Malgré une baisse générale du prix du gaz depuis 2021, la Commission de régulation de l’énergie vient d’annoncer une nouvelle hausse de son prix repère. On vous explique les raisons de cette nouvelle augmentation.

 

Une hausse principalement due à la revalorisation du prix d’acheminement

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que le prix repère de vente de gaz naturel (PRVG) pour juillet 2024 augmentera de +11,7 %, atteignant 129,2 €/MWh TTC. Cette hausse se traduit par une augmentation de la facture annuelle moyenne des consommateurs, qui passera de +1 060 euros en juin à +1 184 euros en juillet, soit une hausse de +124 euros par an. Cette nouvelle n’est pas une surprise, mais elle touche durement les ménages français, déjà confrontés à des coûts énergétiques élevés.

La hausse des tarifs de gaz naturel est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la revalorisation du tarif d’acheminement, aussi appelé ATRD 7, qui augmente de +27,5 % et sera en vigueur du 1er juillet 2024 au 1er juillet 2027. La CRE explique que cette augmentation est nécessaire pour moderniser le réseau de distribution de gaz. Bien que la consommation de gaz ait baissé de 20 % entre 2021 et 2023, les coûts fixes d’entretien des infrastructures ont augmenté, entraînant une hausse des coûts par kilowattheure pour les consommateurs. Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, a également souligné que cette revalorisation vise à intégrer progressivement le biogaz dans le réseau de distribution. Enfin, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ont aussi contribué à la hausse de +6 %. Cela ajoute des coûts supplémentaires pour les fournisseurs, qui les répercutent inévitablement sur les factures des consommateurs.

 

Le marché du gaz reste très volatil

Outre les coûts d’acheminement, ce sont aussi ceux du marché qui ont augmenté. Après 30 ans d’augmentation continue, le mois de juillet sera le quatrième mois de cette année à afficher une hausse des prix de gros du gaz naturel. Comme le précise la CRE, les cours ont rebondi à partir du mois de mai 2024 en raison des tensions géopolitiques et de la demande accrue de gaz naturel liquéfié (GNL) en Asie.

Jusqu’en juillet 2023, le gaz était en quelque sorte protégé par le tarif réglementé du gaz. Mais depuis lors, celui-ci a été supprimé et remplacé par le prix repère qui est recalculé et publié par la Commission de régulation de l’énergie tous les mois. Autrement dit, le prix du gaz est très volatil. Et au vu du contexte international, il n’est pas improbable que cette nouvelle hausse soit la prémice d’une longue lignée.

 

 

L’article Gaz : pourquoi votre facture va flamber au 1er juillet 2024 ? est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Vos factures d’électricité vont chuter de 15 % dès février 2025 : ce que ça signifit pour vous

11 juin 2024 à 13:00
vos-factures-delectricite-vont-chuter-de-15-des-fevrier-2025-ce-que-ca-signifit-pour-vous

Le 11 juin, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé une nouvelle qui soulagera de nombreux foyers français : la facture d’électricité baissera de 10 à 15 % en février 2025. Cette baisse significative est principalement due à l’augmentation de la production nucléaire en France.

Raison de la baisse

En 2023, la France a produit un total de 330 térawattheures d’électricité nucléaire. Cette production accrue a permis de stabiliser les prix de l’électricité et de préparer une réduction des factures pour les consommateurs français. En plus de cela, le gouvernement a réalisé des investissements significatifs dans les énergies renouvelables, renforçant ainsi l’indépendance énergétique du pays.

Critique de la stratégie énergétique

Lors de cette annonce, Bruno Le Maire n’a pas manqué de critiquer la stratégie énergétique du Rassemblement national. Il a souligné que ce parti, par la voix de Marine Le Pen, ne soutient pas les énergies renouvelables. Selon lui, cela mettrait la France à la merci des producteurs de gaz et de pétrole, augmentant les risques de flambée des prix de l’énergie en cas de tensions géopolitiques.

Contexte des hausses précédentes

Le 1er février 2024, alors que les prix sur le marché de gros étaient en baisse, les factures d’électricité avaient augmenté de près de 10 %. Cette hausse était due à la fin progressive du bouclier tarifaire, une mesure gouvernementale coûteuse pour les finances publiques. Cette mesure visait à protéger les consommateurs des fluctuations importantes des prix de l’énergie.

Hausse des prix du gaz en juillet

En juillet 2024, la facture de gaz augmentera en moyenne de 11,7 %. Cette augmentation est principalement due à la hausse des cours du gaz et à la revalorisation des tarifs des réseaux de distribution. Selon Bruno Le Maire, cette revalorisation est nécessaire pour financer l’entretien des infrastructures de gaz.

En conclusion, la baisse des factures d’électricité prévue pour février 2025 marque une étape importante dans la politique énergétique française. Grâce à une production nucléaire robuste et des investissements dans les énergies renouvelables, la France vise à réduire la dépendance énergétique et à offrir des prix plus stables et plus bas à ses citoyens.

L’article Vos factures d’électricité vont chuter de 15 % dès février 2025 : ce que ça signifit pour vous est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Révolution dans le recyclage : la nouvelle règle sur les bouchons de bouteilles qui va tout changer dès juillet !

11 juin 2024 à 12:00
revolution-dans-le-recyclage-la-nouvelle-regle-sur-les-bouchons-de-bouteilles-qui-va-tout-changer-des-juillet

À partir du 3 juillet 2024, une nouvelle réglementation européenne imposera que les bouchons restent attachés aux bouteilles en plastique. Cette initiative, mise en place par l’Union européenne, a pour objectif de lutter plus efficacement contre la pollution plastique.

Objectifs de la nouvelle réglementation

Les bouchons et capsules représentent environ 4 % des déchets plastiques retrouvés sur les plages d’Europe. En attachant les bouchons aux bouteilles, les autorités espèrent réduire la quantité de bouchons se retrouvant dans les décharges, océans et rivières. Cette mesure vise à assurer que les consommateurs revissent les bouchons sur les bouteilles avant de les jeter, intégrant ainsi ces derniers dans la chaîne de recyclage des plastiques.

Impact sur le recyclage

Chaque année, environ 359 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont 4,8 à 12,7 millions de tonnes finissent dans les océans. La nouvelle mesure vise à réduire ces chiffres alarmants. Lorsqu’ils sont jetés séparément des bouteilles, les bouchons ne sont pas recyclés. En revanche, lorsqu’ils sont attachés aux bouteilles, ils suivent le même processus de recyclage.

Dans les usines de recyclage, les bouteilles et leurs bouchons sont broyés ensemble. Ensuite, cette poudre est versée dans un bain où le plastique PET (utilisé pour les bouteilles) flotte, tandis que le plastique PEHD (utilisé pour les bouchons) coule, permettant ainsi la séparation des deux types de plastiques.

Inconfort et perspectives futures

Boire à partir d’une bouteille avec un bouchon attaché peut être inconfortable, car le bouchon peut gêner. Cependant, la Commission européenne a promis de recueillir les retours des consommateurs et des fabricants afin de réévaluer cette initiative le 3 juillet 2027.

Cette nouvelle mesure marque un pas important dans la lutte contre la pollution plastique. En assurant que les bouchons restent attachés aux bouteilles, l’Europe espère améliorer les taux de recyclage et réduire l’impact environnemental des déchets plastiques. Les consommateurs devront s’adapter à ce changement, mais les bénéfices environnementaux pourraient être significatifs.

L’article Révolution dans le recyclage : la nouvelle règle sur les bouchons de bouteilles qui va tout changer dès juillet ! est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

11 juin 2024 à 11:23
Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

Le 1ᵉʳ juillet, les consommateurs de gaz naturel en France verront leur facture augmenter de 11,7 %. Cette augmentation a été annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) le 10 juin, suscitant des préoccupations parmi les utilisateurs de gaz.

Augmentation des prix du gaz naturel

Le prix moyen de référence atteindra 129,2 € TTC par mégawattheure (MWh), ce qui correspondra à une facture annuelle de 1 184 euros pour un consommateur moyen. Cette hausse, bien que significative, laisse le prix de vente inférieur de 3,5 % par rapport au début de l’année. En janvier, la même offre aurait coûté 1 227 euros par an.

Facteurs de l’augmentation

Cette évolution des tarifs est principalement due à deux facteurs :

  1. Un nouveau tarif d’acheminement du gaz naturel.
  2. Une hausse des prix du gaz naturel sur les marchés de gros.

Les efforts de sobriété énergétique ayant réduit la consommation de gaz en France, les coûts fixes d’acheminement sont désormais répartis sur une consommation plus faible, ce qui a conduit à cette augmentation.

Répercussions sur les consommateurs

Les fournisseurs d’énergie, bien que libres de fixer les prix de leurs offres, répercuteront probablement cette hausse sur la plupart des contrats, en particulier ceux indexés sur le prix repère publié chaque mois par la CRE. En conséquence, les abonnés pourraient voir leurs factures augmenter automatiquement, sans notification préalable. En revanche, les offres à prix fixe ne devraient pas être affectées par cette augmentation.

Réactions et perspectives

Pour les consommateurs comme Yvonne Poidevin, retraitée, cette augmentation est difficile à accepter, surtout après une précédente hausse en début d’année. Elle souligne que cela va “peser très lourd dans les charges des particuliers”.

En conclusion, la hausse des tarifs du gaz au 1ᵉʳ juillet reflète les fluctuations des marchés de l’énergie et les ajustements tarifaires des réseaux de distribution. Les consommateurs doivent s’attendre à des factures plus élevées, bien que certaines offres puissent rester à l’abri de cette augmentation.

L’article Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Le coût des futurs réacteurs nucléaires EPR2 en France va t-il vraiment exploser ?

11 juin 2024 à 08:37

La rumeur circule déjà depuis quelques mois : le prix des six nouveaux EPR2 va augmenter. Désormais, c’est le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui confirme les faits. Une mauvaise nouvelle pour la filière du nucléaire français, scrutée pour son respect des coûts et des délais.

Concernant les nouveaux chantiers de construction des EPR2, les antinucléaires attendent EDF au tournant sur deux points : le coût des travaux et le respect des délais. Le secteur du nucléaire pâtit en effet de la piètre expérience du chantier de construction de l’EPR de Flamanville, qui accuse un retard de 12 ans et l’explosion de son budget passé de 3,3 à 19,1 milliards.

Ainsi, l’annonce par le président de la République lors de son discours de Belfort en 2022 de la construction de six nouveaux EPR2 et l’étude qui suivra pour envisager huit EPR2 supplémentaires a ravivé les critiques. Et on peut dire que ça commence mal pour l’énergéticien national. Il y a quelques mois, une information du journal Les Échos affirmait que le montant initial des travaux des six nouveaux EPR2 allait être réévalué à la hausse.

Une rumeur de réévaluation du coût du chantier des EPR2 confirmée par le ministre de l’Économie

À l’occasion d’une audition parlementaire qui s’est déroulée le 5 juin 2024, Bruno Le Maire a confirmé que le coût du chantier était effectivement en cours de réévaluation. Le ministre de l’Économie ne s’est toutefois pas risqué à donner un chiffre. Selon le journal les Échos, il est question d’une augmentation de 51,7 à 67,4 milliards, étant précisé que la première estimation date de 2022.

Il faut donc s’attendre à une augmentation des coûts. Concernant le financement de ses nouveaux chantiers, EDF doit prendre une décision d’ici la fin de l’année 2024. Et pour la suite, Bruno Le Maire s’est montré très prudent quant à la possibilité d’envisager la construction de huit nouveaux réacteurs, après les six premiers déjà actés. Il a précisé qu’EDF devait déjà montrer sa capacité à construire ces six premiers EPR2 « dans de bonnes conditions, dans le respect des délais et du budget ». Autant dire que pour le budget, c’est mal parti.

Où en sont actuellement les chantiers ? Les sites ont déjà été définis puisque les nouvelles paires d’EPR2 seront implantées au sein des centrales nucléaires existantes : Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord) et Bugey (Ain). La première paire de réacteurs à entrer en service sera celle de Penly, pour laquelle le gouvernement vient de délivrer une autorisation environnementale qui va permettre à EDF de lancer les travaux.

L’article Le coût des futurs réacteurs nucléaires EPR2 en France va t-il vraiment exploser ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Voiture électrique : sans bonus écologique, les Allemands la boudent

10 juin 2024 à 15:18
voiture électrique, Chemniz, marché, Allemagne,invendus, stocks, baisse, vente, Europe

Avec la fin du bonus écologique, les Allemands sont beaucoup moins enthousiastes à l’idée de passer à la voiture électrique. Une tendance qui préoccupe les constructeurs automobiles, qui ont maintes fois alerté sur une transition jugée trop rapide.

 

La voiture électrique perd de sa cote en Allemagne

En Allemagne, l’arrêt des subventions à l’achat de voitures électriques en 2023 a entraîné une chute spectaculaire des ventes. Selon l’étude de Chemnitz, les ventes ont diminué de 30,6% en mai 2024 par rapport à mai 2023, réduisant la part de marché des véhicules électriques à 12,6%, contre 18% en 2023. Conséquence directe de l’arrêt du bonus écologique chez nos voisins allemands : environ 100 000 voitures électriques invendues s’entassent dans des entrepôts. Une très mauvaise nouvelle pour les constructeurs automobiles qui se trouvent contraints de supporter des coûts imprévus, ce qui les oblige même, à l’image de Tesla, à faire des remises pour les écouler.

Malgré cette problématique, Olaf Scholz, le chancelier allemand, tient sa ligne. Ce dernier a réaffirmé à l’occasion d’un discours à Rüsselsheim le 10 juin 2024, l’objectif d’interdire les véhicules thermiques d’ici 2035, insistant sur l’importance de cette échéance pour maintenir la compétitivité industrielle de l’Allemagne. Le chef du gouvernement ne ménage aucunement ses ambitions. Celui-ci espère atteindre les 15 millions de voitures électriques sur le sol allemand d’ici à 2030.

 

De mauvais signaux dans toute l’Europe

Le marché allemand reflète les défis auxquels est confrontée la transition vers la voiture électrique. Les ventes de voitures électriques ont également diminué dans d’autres pays européens, plombées par la réduction des aides publiques. Chiffre à l’appui : en France où les aides publiques sont maintenues, le marché semble stabilisé, les voitures électriques détenant 17,7% de ce dernier. En avril 2024, les immatriculations de voitures électriques (VE) ont baissé de 12% en Europe par rapport à l’année précédente. Désormais, les VE ne représentent plus que 11% du marché européen, contre 14,6% en 2023.

Cela est bien dû aux voitures électriques elles-mêmes. En effet, le marché automobile européen, comme le soulignent nos confrères de la Tribune, a augmenté de 5,3% en Allemagne au mois de février, de 13% en France, de 11% en Italie et de près de 10% en Espagne, des chiffres qui témoignent de l’attrait plus favorable des consommateurs pour les moteurs thermiques plutôt qu’électriques.

L’article Voiture électrique : sans bonus écologique, les Allemands la boudent est apparu en premier sur L'EnerGeek.

❌
❌