eVroom

L’Europe vient de dévoiler les droits d’importation qu’elle appliquera aux fabricants chinois de voitures électriques. Ils varient entre 17,4 (BYD) et 38,1 % (MG) et pourraient entrer en vigueur dès le 4 juillet si « les discussions avec les autorités chinoises ne devaient pas aboutir à une solution efficace ».

La bataille entre la Chine et l’Europe sur les voitures électriques ne date pas d’hier. En septembre 2023, Ursula von der Leyen rappelait que « notre industrie solaire avait pâti des pratiques commerciales déloyales de la Chine » et que le marché des voitures électriques était en train de faire face aux mêmes travers.

Les griefs portaient sur des entreprises chinoises fortement subventionnées pour écraser la concurrence et rafler le marché. Une « enquête antisubventions sur les véhicules électriques en provenance de Chine » était annoncée. Elle a été ouverte peu de temps après, début octobre.

• État de l’Union : enquête sur les voitures électriques chinoises, matériaux critiques, supercalculateurs…
• Voitures électriques chinoises : les griefs de l’Europe, le risque d’un préjudice, les mesures antisubventions

Les griefs de l’Europe envers la Chine

L’Europe reprochait alors à la Chine l’octroi aux entreprises locales de prêts et crédits à des conditions préférentielles, des réductions, voire des exonérations d’impôts et de taxes. Les griefs portaient aussi sur la fourniture de biens « tels que des matières premières, des intrants, ainsi que des composants » à des tarifs jugés « plus que préférentiels ».

L’approvisionnement en matières premières est un enjeu géopolitique important dans de nombreux secteurs du numérique et de la transition écologique. L’Europe s’est d’ailleurs récemment alliée à l’Australie, une réserve importante de plusieurs matériaux critiques et rares. Idem avec le nickel en Nouvelle-Calédonie.

• [FAQ] Notre antisèche sur la guerre froide des semi-conducteurs (USA vs Asie vs Europe)

Ce déséquilibre commercial se combine et surtout accentue la pression des fabricants chinois sur leurs concurrents européens. La conséquence n’est pas à chercher bien loin : une augmentation significative des importations des voitures électriques chinoises, « tant en quantités absolues qu’en parts de marché ».

Pour l’Europe, il y a bien des « subventions déloyales »

Pour réparer son préjudice, l’Europe expliquait qu’une augmentation des droits de douane était prévue. La Commission vient de rendre son verdict et met en œuvre son plan d’action. Elle « conclut provisoirement que les chaînes de valeur des véhicules électriques en Chine bénéficient de subventions déloyales ».

Il s’agit pour le moment de montrer ses muscles, avant de (très) rapidement passer à l’action :

« La Commission a préalablement notifié le niveau des droits compensateurs provisoires qu’elle instituerait sur les importations de véhicules électriques à batterie en provenance de Chine.

Si les discussions avec les autorités chinoises ne devaient pas aboutir à une solution efficace, ces droits compensateurs provisoires seraient introduits à partir du 4 juillet par constitution d’une garantie (selon la forme qui sera décidée par les autorités douanières de chaque État membre). Ils ne seraient perçus que si des droits définitifs sont institués, et à ce moment-là uniquement ».

Jusqu’à 38,1 % pour SAIC (MG)

Pour trois fabricants de voitures chinois retenus dans l’échantillon analysé de près par la Commission, le taux diffère selon les marques. BYD écope du plus faible droit compensateur avec 17,4 %, suivi par Geely (Polestar et Volvo notamment) avec 20 % et enfin 38,1 % pour SAIC (MG entre autres).

Le détail du calcul est envoyé au gouvernement chinois et aux sociétés concernées, qui peuvent évidemment formuler des observations. Le délai est toutefois relativement court : « trois jours ouvrables pour exercer ce droit », peut-on lire dans la foire aux questions.

« Lorsque ces observations apportent suffisamment d’éléments de preuve contribuant à contrebalancer ses calculs, la Commission peut revoir ceux-ci dans le respect du droit de l’Union ».

21 % pour les fabricants qui ont collaboré

Pour les producteurs qui ont coopéré à l’enquête, mais qui ne sont pas retenus dans l’échantillon pour un calcul précis, le taux retenu est de 21 %.

Il s’agit de la moyenne pondérée des taux de l’échantillon. Dans la liste, on retrouve Aiways, Anhui Jianghuai, BMW Brillance, Chery , China FAW, Chongping Changan, Dongfeng Motor, Grat Wall Motor, Leapmotor, Nanjing Golden Dragon, NIO, Tesla et XPeng.

Selon la Commission, Tesla a demandé « un taux de droit calculé individuellement », qui devrait être dévoilé plus tard. Elle ajoute que « tout autre producteur de véhicules électriques à batterie en Chine non retenu dans l’échantillon final et souhaitant que sa situation particulière soit examinée peut demander un réexamen accéléré, conformément au règlement antisubventions de base, immédiatement après l’institution des mesures définitives ».

Par contre, les sociétés qui n’ont pas coopéré écopent du taux maximum mis en place (c’est-à-dire celui de SAIC), soit 38,1 %. Il concerne donc toutes les entreprises qui ne sont pas citées précédemment.

L’UE veut « une concurrence équitable »

La Commission précise enfin que ces droits compensateurs sont dans tous les cas à ajouter « aux droits d’importation ordinaires de 10 % prélevés sur les importations de véhicules électriques à batterie ». Ces derniers sont déjà en place. En octobre, Thierry Breton rappelait que les droits de douane étaient de 27,5 % aux États-Unis pour ces mêmes voitures.

Dans sa foire aux questions, la Commission affirme que « l’objectif n’est pas de fermer le marché de l’UE à de telles importations », mais de « garantir que les industries européennes et chinoises se livrent une concurrence équitable ».

Rendez-vous le 4 juillet 2024… puis en novembre

Désormais, la Commission européenne doit publier au Journal officiel, au plus tard le 4 juillet 2024, « un règlement expliquant en détail les conclusions provisoires ayant conduit à ce niveau de droits. Les droits entreraient en vigueur le lendemain de la publication ». Il s’agit alors de droits provisoires.

Il sera alors temps de voir si une rétroactivité sera aussi mise en place. Ensuite, « l’institution de mesures définitives doit avoir lieu au plus tard 4 mois après celle des droits provisoires », ce qui nous emmène à début novembre.

Sans surprise, Pékin dénonce « un comportement purement protectionniste » et avertit que le pays « prendra toutes les mesures pour défendre fermement ses droits légitimes », comme le rapporte Le Monde.

Pour rappel, en France, les conditions d’obtention du bonus écologique ont évolué depuis le début de l’année, avec une liste très réduite de modèles (pas forcément toutes les références, se référer à l’arrêté) pouvant en profiter : Fiat 500, Renault 5 et Kangoo, Tesla Model Y, Volkswagen ID. 7, Volvo EC40 et EX40. Dacia avec sa Spring et MG avec sa MG4 n’ont même pas déposé de dossier par exemple. La Tesla Model Y dans la liste est celle produite en Allemagne, alors que la Model 3 vient de Chine.

eVroom

L’Europe vient de dévoiler les droits d’importation qu’elle appliquera aux fabricants chinois de voitures électriques. Ils varient entre 17,4 (BYD) et 38,1 % (MG) et pourraient entrer en vigueur dès le 4 juillet si « les discussions avec les autorités chinoises ne devaient pas aboutir à une solution efficace ».

La bataille entre la Chine et l’Europe sur les voitures électriques ne date pas d’hier. En septembre 2023, Ursula von der Leyen rappelait que « notre industrie solaire avait pâti des pratiques commerciales déloyales de la Chine » et que le marché des voitures électriques était en train de faire face aux mêmes travers.

Les griefs portaient sur des entreprises chinoises fortement subventionnées pour écraser la concurrence et rafler le marché. Une « enquête antisubventions sur les véhicules électriques en provenance de Chine » était annoncée. Elle a été ouverte peu de temps après, début octobre.

• État de l’Union : enquête sur les voitures électriques chinoises, matériaux critiques, supercalculateurs…
• Voitures électriques chinoises : les griefs de l’Europe, le risque d’un préjudice, les mesures antisubventions

Les griefs de l’Europe envers la Chine

L’Europe reprochait alors à la Chine l’octroi aux entreprises locales de prêts et crédits à des conditions préférentielles, des réductions, voire des exonérations d’impôts et de taxes. Les griefs portaient aussi sur la fourniture de biens « tels que des matières premières, des intrants, ainsi que des composants » à des tarifs jugés « plus que préférentiels ».

L’approvisionnement en matières premières est un enjeu géopolitique important dans de nombreux secteurs du numérique et de la transition écologique. L’Europe s’est d’ailleurs récemment alliée à l’Australie, une réserve importante de plusieurs matériaux critiques et rares. Idem avec le nickel en Nouvelle-Calédonie.

• [FAQ] Notre antisèche sur la guerre froide des semi-conducteurs (USA vs Asie vs Europe)

Ce déséquilibre commercial se combine et surtout accentue la pression des fabricants chinois sur leurs concurrents européens. La conséquence n’est pas à chercher bien loin : une augmentation significative des importations des voitures électriques chinoises, « tant en quantités absolues qu’en parts de marché ».

Pour l’Europe, il y a bien des « subventions déloyales »

Pour réparer son préjudice, l’Europe expliquait qu’une augmentation des droits de douane était prévue. La Commission vient de rendre son verdict et met en œuvre son plan d’action. Elle « conclut provisoirement que les chaînes de valeur des véhicules électriques en Chine bénéficient de subventions déloyales ».

Il s’agit pour le moment de montrer ses muscles, avant de (très) rapidement passer à l’action :

« La Commission a préalablement notifié le niveau des droits compensateurs provisoires qu’elle instituerait sur les importations de véhicules électriques à batterie en provenance de Chine.

Si les discussions avec les autorités chinoises ne devaient pas aboutir à une solution efficace, ces droits compensateurs provisoires seraient introduits à partir du 4 juillet par constitution d’une garantie (selon la forme qui sera décidée par les autorités douanières de chaque État membre). Ils ne seraient perçus que si des droits définitifs sont institués, et à ce moment-là uniquement ».

Jusqu’à 38,1 % pour SAIC (MG)

Pour trois fabricants de voitures chinois retenus dans l’échantillon analysé de près par la Commission, le taux diffère selon les marques. BYD écope du plus faible droit compensateur avec 17,4 %, suivi par Geely (Polestar et Volvo notamment) avec 20 % et enfin 38,1 % pour SAIC (MG entre autres).

Le détail du calcul est envoyé au gouvernement chinois et aux sociétés concernées, qui peuvent évidemment formuler des observations. Le délai est toutefois relativement court : « trois jours ouvrables pour exercer ce droit », peut-on lire dans la foire aux questions.

« Lorsque ces observations apportent suffisamment d’éléments de preuve contribuant à contrebalancer ses calculs, la Commission peut revoir ceux-ci dans le respect du droit de l’Union ».

21 % pour les fabricants qui ont collaboré

Pour les producteurs qui ont coopéré à l’enquête, mais qui ne sont pas retenus dans l’échantillon pour un calcul précis, le taux retenu est de 21 %.

Il s’agit de la moyenne pondérée des taux de l’échantillon. Dans la liste, on retrouve Aiways, Anhui Jianghuai, BMW Brillance, Chery , China FAW, Chongping Changan, Dongfeng Motor, Grat Wall Motor, Leapmotor, Nanjing Golden Dragon, NIO, Tesla et XPeng.

Selon la Commission, Tesla a demandé « un taux de droit calculé individuellement », qui devrait être dévoilé plus tard. Elle ajoute que « tout autre producteur de véhicules électriques à batterie en Chine non retenu dans l’échantillon final et souhaitant que sa situation particulière soit examinée peut demander un réexamen accéléré, conformément au règlement antisubventions de base, immédiatement après l’institution des mesures définitives ».

Par contre, les sociétés qui n’ont pas coopéré écopent du taux maximum mis en place (c’est-à-dire celui de SAIC), soit 38,1 %. Il concerne donc toutes les entreprises qui ne sont pas citées précédemment.

L’UE veut « une concurrence équitable »

La Commission précise enfin que ces droits compensateurs sont dans tous les cas à ajouter « aux droits d’importation ordinaires de 10 % prélevés sur les importations de véhicules électriques à batterie ». Ces derniers sont déjà en place. En octobre, Thierry Breton rappelait que les droits de douane étaient de 27,5 % aux États-Unis pour ces mêmes voitures.

Dans sa foire aux questions, la Commission affirme que « l’objectif n’est pas de fermer le marché de l’UE à de telles importations », mais de « garantir que les industries européennes et chinoises se livrent une concurrence équitable ».

Rendez-vous le 4 juillet 2024… puis en novembre

Désormais, la Commission européenne doit publier au Journal officiel, au plus tard le 4 juillet 2024, « un règlement expliquant en détail les conclusions provisoires ayant conduit à ce niveau de droits. Les droits entreraient en vigueur le lendemain de la publication ». Il s’agit alors de droits provisoires.

Il sera alors temps de voir si une rétroactivité sera aussi mise en place. Ensuite, « l’institution de mesures définitives doit avoir lieu au plus tard 4 mois après celle des droits provisoires », ce qui nous emmène à début novembre.

Sans surprise, Pékin dénonce « un comportement purement protectionniste » et avertit que le pays « prendra toutes les mesures pour défendre fermement ses droits légitimes », comme le rapporte Le Monde.

Pour rappel, en France, les conditions d’obtention du bonus écologique ont évolué depuis le début de l’année, avec une liste très réduite de modèles (pas forcément toutes les références, se référer à l’arrêté) pouvant en profiter : Fiat 500, Renault 5 et Kangoo, Tesla Model Y, Volkswagen ID. 7, Volvo EC40 et EX40. Dacia avec sa Spring et MG avec sa MG4 n’ont même pas déposé de dossier par exemple. La Tesla Model Y dans la liste est celle produite en Allemagne, alors que la Model 3 vient de Chine.

Une Mise à jour Bbox Must modem routeur juin 2024 est en cours de déploiement. Les modèles de Bbox concernés par cette mise à jour sont indiqués ci-dessous. Plusieurs améliorations et corrections sont embarquées et communiquées par l’opérateur. Les équipes des produits fixe de l’opérateur procèdent au déploiement d’une nouvelle mise à jour Bbox Modem […]

L'article Mise à jour Bbox Must modem routeur juin 2024 a été publié en premier sur Bbox-Mag

Roku TV owners are complaining that motion smoothing is "suddenly enabled on their TVs with no way to turn it off," reports The Verge. From the report: Contributors on Reddit and in Roku's community forum reported seeing the change on TCL TVs running on Roku OS 13, as did a few staffers on The Verge. However, for others who have access to "Expert" picture settings, the same update is in place without a change, and the settings to control it are still available. For some people experiencing the problem, they said this is the first time their TV offered Roku's motion smoothing feature at all and that there's nowhere in any menu (either the standard settings or the picture settings available while watching TV) to turn it off. The update notes for Roku OS 13 mention a new "Roku Smart Picture" feature that will optimize based on the content being watched, so there may be a bug there. However, people in older threads have reported similar issues with some Roku devices before. A Roku community moderator responded on the forum that the team is looking into the incident. Roku also offered its typical instructions for disabling the settings, which involves clicking the Star button on the remote during playback and heading to the Action Smoothing submenu under Advanced Picture Settings. [...] Naturally, a lot of people who work in film and television aren't a fan. Star Wars: The Last Jedi director Rian Johnson once went so far as to say it makes "movies look like liquid diarrhea."

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Microsoft's in-house Linux distribution, Azure Linux (nee CBL-Mariner), is out with a new update. In the first new stable release for Azure Linux 2.0 since late April, the Azure Linux 2.0.20240609 update ships with dozens of security fixes to address a wide range of CVEs as well as bringing various bug fixes and other updates...

FEX is one of the open-source projects working on user-mode x86/x86_64 binary emulation atop ARM64/AArch64 Linux. FEX 2406 is out today as the project's newest monthly feature release...

Alors que le lancement des Copilot+ PC approche à grands pas (le 18 juin pour rappel), MediaTek fait parler de lui. Le constructeur « développe une puce d’ordinateur personnel basée sur Arm qui exécutera le système d’exploitation Windows », expliquent trois sources à Reuters.

• Voilà les Copilot+ : des PC avec Windows 11 Arm, IA et Snapdragon X

Les portables de la semaine prochaine seront équipés d’une puce Qualcomm Snapdragon X ou Elite, toutes basées sur le jeu d’instruction Arm. Elles intègrent également un NPU pour le traitement des opérations liées à l’intelligence artificielle.

La puce de MediaTek devrait arriver d’ici à la fin de l’année prochaine et, selon Reuters, serait basée sur « les conceptions prêtes à l’emploi d’Arm ». Elle devrait donc reprendre les cœurs CPU et GPU proposé par Arm et pas des versions maison comme Qualcomm. Il n’est pas précisé si un NPU sera intégré, mais on peut supposer que oui vue la place occupée par l’IA, d’autant qu’Arm propose aussi des licences pour des NPU.

• Copilot+ PC : Qualcomm maitre à bord pour le moment, AMD et Intel sur le banc de touche

MediaTek n’est pas un inconnu dans le monde des SoC Arm : l’entreprise taïwanaise développe depuis maintenant des années des SoC pour les smartphones. Rappelons qu’Apple aussi s’est lancé dans les SoC Arm depuis quelque temps aussi, avec succès.

• Mac à base d’Apple Silicon : la fin d’une ère, AMD et Intel réagissent

Comme souvent en pareille situation, MediaTek et Microsoft ont refusé de répondre aux questions de nos confrères.

Alors que le lancement des Copilot+ PC approche à grands pas (le 18 juin pour rappel), MediaTek fait parler de lui. Le constructeur « développe une puce d’ordinateur personnel basée sur Arm qui exécutera le système d’exploitation Windows », expliquent trois sources à Reuters.

• Voilà les Copilot+ : des PC avec Windows 11 Arm, IA et Snapdragon X

Les portables de la semaine prochaine seront équipés d’une puce Qualcomm Snapdragon X ou Elite, toutes basées sur le jeu d’instruction Arm. Elles intègrent également un NPU pour le traitement des opérations liées à l’intelligence artificielle.

La puce de MediaTek devrait arriver d’ici à la fin de l’année prochaine et, selon Reuters, serait basée sur « les conceptions prêtes à l’emploi d’Arm ». Elle devrait donc reprendre les cœurs CPU et GPU proposé par Arm et pas des versions maison comme Qualcomm. Il n’est pas précisé si un NPU sera intégré, mais on peut supposer que oui vue la place occupée par l’IA, d’autant qu’Arm propose aussi des licences pour des NPU.

• Copilot+ PC : Qualcomm maitre à bord pour le moment, AMD et Intel sur le banc de touche

MediaTek n’est pas un inconnu dans le monde des SoC Arm : l’entreprise taïwanaise développe depuis maintenant des années des SoC pour les smartphones. Rappelons qu’Apple aussi s’est lancé dans les SoC Arm depuis quelque temps aussi, avec succès.

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Comme souvent en pareille situation, MediaTek et Microsoft ont refusé de répondre aux questions de nos confrères.

Starliner n’en finit visiblement pas d’avoir des fuites. L’une d’entre elles était déjà repérée avant le décollage, deux autres sont arrivées pendant le vol, une quatrième juste après l’amarrage à la Station spatiale internationale et enfin une cinquième vient d’être annoncée. Le porte-parole de la NASA, Josh Finch, explique que cette cinquième fuite avait été détectée au moment du briefing post-amarrage, comme le rapporte SpaceNews.

• Starliner a (enfin) décollé, mais déjà trois fuites détectées sur la capsule
• Starliner s’est bien arrimée à l’ISS… malgré de nouveaux problèmes

« Les ingénieurs ont évalué les réserves en hélium en fonction des taux de fuite actuels et ont déterminé que Starliner avait suffisamment de marge pour supporter le voyage de retour depuis la station » vers la Terre, explique la NASA.

Le voyage ne demande que 7h alors que la capsule dispose de 70h d’autonomie avec les fuites actuelles. Tout le temps où Starliner est accroché à la Station spatiale internationale, les collecteurs sont fermés et il n’y a donc pas de fuite d’hélium.

« Les ingénieurs évaluent également une vanne d’isolement d’oxydant RCS [Reaction Control System ou système de pilotage par jets de gaz, ndlr] dans le module de service qui n’est pas correctement fermée », ajoute l’Agence spatiale américaine.

Le retour de la mission est programmé au plus tôt le mardi 18 juin, « en fonction de la météo et de l’état de préparation du vaisseau spatial ». En attendant, « Starliner est autorisé à effectuer des scénarios de retour d’urgence de l’équipage de la station spatiale, si nécessaire, conformément aux règles de vol ».

Comme un Mammouth sans aile

D’après des chercheurs de l’université de Pennsylvanie, la migration de Twitter vers Mastodon tant attendue par les thuriféraires du pachyderme n’a pas vraiment eu lieu dans le milieu de la recherche scientifique. Au contraire, les deux tiers des chercheurs étudiés ayant eu la curiosité d’y mettre les pieds ont vite abandonné le réseau décentralisé.

Il y a un peu plus d’un an, certains chercheurs excédés par le rachat de Twitter par Elon Musk, par ses positions politiques et ses décisions erratiques sur le fonctionnement de son nouveau réseau social espéraient pousser leurs collègues vers le réseau social décentralisé Mastodon (basé sur le Fediverse).

« L’échec de la migration du Twitter académique »

Certains y ont pointé leur nez dès ce rachat, mais ont-ils persévéré en troquant les « tweets » du désormais X d’Elon Musk contre les « pouets » de Mastodon ? « Dans quelle mesure les universitaires ont-ils participé à la migration de Twitter vers Mastodon, et comment peut-on évaluer le succès ou l’échec de cette migration ? » se sont demandé Xinyu Wang, Sai Koneru et Sarah Rajtmajer, chercheurs à l’Université de Pennsylvanie dans un article mis en ligne sur la plateforme de prépublications scientifiques arXiv sous le titre explicite : « L’échec de la migration du Twitter académique ».

• Mastodon refuge pour communiquer librement sur la recherche ?

Cet article n’étudie pas la qualité des échanges entre chercheurs ainsi qu’avec le grand public sur les deux réseaux. Mais dans leurs conclusions, ils expliquent qu’ « alors que la plateforme décentralisée offrait une alternative prometteuse, les communautés établies et l’engagement clair du public sur Twitter se sont avérés trop importants pour être surmontés ».

Deux tiers sont inactifs

Starliner n’en finit visiblement pas d’avoir des fuites. L’une d’entre elles était déjà repérée avant le décollage, deux autres sont arrivées pendant le vol, une quatrième juste après l’amarrage à la Station spatiale internationale et enfin une cinquième vient d’être annoncée. Le porte-parole de la NASA, Josh Finch, explique que cette cinquième fuite avait été détectée au moment du briefing post-amarrage, comme le rapporte SpaceNews.

• Starliner a (enfin) décollé, mais déjà trois fuites détectées sur la capsule
• Starliner s’est bien arrimée à l’ISS… malgré de nouveaux problèmes

« Les ingénieurs ont évalué les réserves en hélium en fonction des taux de fuite actuels et ont déterminé que Starliner avait suffisamment de marge pour supporter le voyage de retour depuis la station » vers la Terre, explique la NASA.

Le voyage ne demande que 7h alors que la capsule dispose de 70h d’autonomie avec les fuites actuelles. Tout le temps où Starliner est accroché à la Station spatiale internationale, les collecteurs sont fermés et il n’y a donc pas de fuite d’hélium.

« Les ingénieurs évaluent également une vanne d’isolement d’oxydant RCS [Reaction Control System ou système de pilotage par jets de gaz, ndlr] dans le module de service qui n’est pas correctement fermée », ajoute l’Agence spatiale américaine.

Le retour de la mission est programmé au plus tôt le mardi 18 juin, « en fonction de la météo et de l’état de préparation du vaisseau spatial ». En attendant, « Starliner est autorisé à effectuer des scénarios de retour d’urgence de l’équipage de la station spatiale, si nécessaire, conformément aux règles de vol ».

Kent, Wash.-based Stoke Space successfully completed the first hot-fire test of its reusable Nova launch vehicle's first-stage engine, which reached 350,000 hp in under a second during a two-second test on June 5. GeekWire reports: During the two-second test, the engine ramped up to its target starting power level, producing the equivalent of 350,000 hp in less than a second, and held that power level until shutdown. At full power, the full-flow staged combustion engine is designed to produce over 100,000 pounds of thrust. The rocket engine was designed and manufactured in just 18 months. The medium-lift Nova rocket's first-stage booster will be powered by seven of the engines. Stoke successfully conducted a vertical-takeoff-and-landing test flight of its reusable second stage last September. Since then, the company has been focusing on first-stage development. For the rest of this year, Stoke expects to continue maturing its engine and vehicle design while scaling operations for orbital launch. Stoke Space said last year that it was targeting 2025 for its first orbital test flight -- but that timetable depends on progress in the development program.

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Mark Gurman, reporting for Bloomberg: When Apple Chief Executive Officer Tim Cook and his top deputies this week unveiled a landmark arrangement with OpenAI to integrate ChatGPT into the iPhone, iPad and Mac, they were mum on the financial terms. Left unanswered on Monday: which company is paying the other as part of a tight collaboration that has potentially lasting monetary benefits for both. But, according to people briefed on the matter, the partnership isn't expected to generate meaningful revenue for either party -- at least at the outset. The arrangement includes weaving ChatGPT, a digital assistant that responds in plain terms to information requests, into Apple's Siri and new writing tools. Apple isn't paying OpenAI as part of the partnership, said the people, who asked not to be identified because the deal terms are private. Instead, Apple believes pushing OpenAI's brand and technology to hundreds of millions of its devices is of equal or greater value than monetary payments, these people said.

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An anonymous reader quotes a report from the New York Times: Chemical and manufacturing groups sued the federal government late Monday (Warning: source paywalled; alternative source) over a landmark drinking-water standard that would require cleanup of so-called forever chemicals linked to cancer and other health risks. The industry groups said that the government was exceeding its authority under the Safe Drinking Water Act by requiring that municipal water systems all but remove six synthetic chemicals, known by the acronym PFAS, that are present in the tap water of hundreds of millions of Americans. The Environmental Protection Agency has said that the new standard, put in place in April, will prevent thousands of deaths and reduce tens of thousands of serious illnesses. The E.P.A.'s cleanup standard was also expected to prompt a wave of litigation against chemical manufacturers by water utilities nationwide trying to recoup their cleanup costs. Utilities have also challenged the stringent new standard, questioning the underlying science and citing the cost of filtering the toxic chemicals out of drinking water. In a joint filing late Monday, the American Chemistry Council and National Association of Manufacturers said the E.P.A. rule was "arbitrary, capricious and an abuse of discretion." The petition was filed in the Court of Appeals for the District of Columbia. In a separate petition, the American Water Works Association and the Association of Metropolitan Water Agencies said the E.P.A. had "significantly underestimated the costs" of the rule. Taxpayers could ultimately foot the bill in the form of increased water rates, they said. PFAS, a vast class of chemicals also called per- and polyfluoroalkyl substances, are widespread in the environment. They are commonly found in people's blood, and a 2023 government study of private wells and public water systems detected PFAS chemicals in nearly half the tap water in the country. Exposure to PFAS has been associated with developmental delays in children, decreased fertility in women and increased risk of some cancers, according to the E.P.A. [...] The E.P.A. estimates that it would cost water utilities about $1.5 billion annually to comply with the rule, though utilities have said the costs could be twice that amount. Further reading: Lawyers To Plastic Makers: Prepare For 'Astronomical' PFAS Lawsuits

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Rare Earths Norway has discovered Europe's largest proven deposit of rare earth elements in the Fen Carbonatite Complex, positioning Norway as a key player in Europe's effort to reduce reliance on China's rare earths supply. CNBC reports: Rare Earths Norway said in a June 6 statement that its Fen Carbonatite Complex in the southeast of the country boasts 8.8 million metric tons of total rare earth oxides (TREOs) with a reasonable prospect for economic extraction. Within the TREOs, which are considered vital to the global shift away from fossil fuels, the company says there is an estimated 1.5 million metric tons of magnet-related rare earths which can be used in electric vehicles and wind turbines. The discovery eclipses a massive rare earths deposit found last year in neighboring Sweden. One of the aims of the Critical Raw Materials Act is to extract at least 10% of the European Union's annual demand for rare earths by 2030 and Rare Earths Norway says it hopes to contribute to that goal. Rare Earths Norway said the rare earths deposit in Telemark, roughly 210 kilometers (130 miles) southwest of Oslo, is likely to underscore Norway's position as an integral part of Europe's rare earth and critical raw material value chain.

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Following in the European Union's footsteps, Japan's parliament has enacted a law on Wednesday that will prohibit big tech from blocking third-party app stores. AppleInsider reports: The intention of the bill is that it will facilitate competition and reduce app prices. Japan's government reportedly believes that Apple and Google are a duopoly, and that they charge developers high fees that are then passed on to users. Big tech companies with App Stores will also prohibit companies from prioritizing their own services. Google is likely to be hit hardest by this. Violators will initially be fined up to 20% of the domestic revenue of the specific service that broke the law. The fee can increase to 30%, if the behavior continues. The Japanese government's Fair Trade Commission (FTC) will choose which firms to apply it to. Companies that will be regulated will be required to submit compliance reports annually. While it hasn't been explicitly said that Apple and Google must comply, It seems certain that the announcement that they'll be held to the provisions is imminent. The Japan FTC isn't expected to add any Japanese firms to the list. The law likely won't take effect until the end of 2025.

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Intel has begun ferrying around 20 "super loads" across Ohio for the construction of its new $28 billion Ohio One Campus. The extensive planning and coordination required for these shipments are expected to cause road closures and delays during the nine days of transport. Tom's Hardware reports: Intel's new campus coming to New Albany, OH, is in heavy construction, and around 20 super loads are being ferried across Ohio's roads by the Ohio Department of Transportation after arriving at a port of the Ohio River via barge. Four of these loads, including the one hitting the road now, weigh around 900,000 pounds -- that's 400 metric tons, or 76 elephants. The super loads were first planned for February but were delayed due to the immense planning workload. Large crowds are estimated to accumulate on the route, potentially slowing it even further. Intel's 916,000-pound shipment is a "cold box," a self-standing air-processor structure that facilitates the cryogenic technology needed to fabricate semiconductors. The box is 23 feet tall, 20 feet wide, and 280 feet long, nearly the length of a football field. The immense scale of the cold box necessitates a transit process that moves at a "parade pace" of 5-10 miles per hour. Intel is taking over southern Ohio's roads for the next several weeks and months as it builds its new Ohio One Campus, a $28 billion project to create a 1,000-acre campus with two chip factories and room for more. Calling it the new "Silicon Heartland," the project will be the first leading-edge semiconductor fab in the American Midwest, and once operational, will get to work on the "Angstrom era" of Intel processes, 20A and beyond. The Ohio Department of Transportation has shared a timetable for how long this process will take.

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An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: On Wednesday, Stability AI released weights for Stable Diffusion 3 Medium, an AI image-synthesis model that turns text prompts into AI-generated images. Its arrival has been ridiculed online, however, because it generate images of humans in a way that seems like a step backward from other state-of-the-art image-synthesis models like Midjourney or DALL-E 3. As a result, it can churn out wild anatomically incorrect visual abominations with ease. A thread on Reddit, titled, "Is this release supposed to be a joke? [SD3-2B]" details the spectacular failures of SD3 Medium at rendering humans, especially human limbs like hands and feet. Another thread titled, "Why is SD3 so bad at generating girls lying on the grass?" shows similar issues, but for entire human bodies. AI image fans are so far blaming the Stable Diffusion 3's anatomy fails on Stability's insistence on filtering out adult content (often called "NSFW" content) from the SD3 training data that teaches the model how to generate images. "Believe it or not, heavily censoring a model also gets rid of human anatomy, so... that's what happened," wrote one Reddit user in the thread. The release of Stable Diffusion 2.0 in 2023 suffered from similar problems in depicting humans accurately, and AI researchers soon discovered that censoring adult content that contains nudity also severely hampers an AI model's ability to generate accurate human anatomy. At the time, Stability AI reversed course with SD 2.1 and SD XL, regaining some abilities lost by excluding NSFW content. "It works fine as long as there are no humans in the picture, I think their improved nsfw filter for filtering training data decided anything humanoid is nsfw," wrote another Redditor. Basically, any time a prompt hones in on a concept that isn't represented well in its training dataset, the image model will confabulate its best interpretation of what the user is asking for. And sometimes that can be completely terrifying. Using a free online demo of SD3 on Hugging Face, we ran prompts and saw similar results to those being reported by others. For example, the prompt "a man showing his hands" returned an image of a man holding up two giant-sized backward hands, although each hand at least had five fingers.

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In a new blog post, Adobe said it has updated its terms of service to clarify that it won't train AI on customers' work. The move comes after a week of backlash from users who feared that an update to Adobe's ToS would permit such actions. The clause was included in ToS sent to Creative Cloud Suite users, which claimed that Adobe "may access, view, or listen to your Content through both automated and manual methods -- using techniques such as machine learning in order to improve our Services and Software and the user experience." The Verge reports: The new terms of service are expected to roll out on June 18th and aim to better clarify what Adobe is permitted to do with its customers' work, according to Adobe's president of digital media, David Wadhwani. "We have never trained generative AI on our customer's content, we have never taken ownership of a customer's work, and we have never allowed access to customer content beyond what's legally required," Wadhwani said to The Verge. [...] Adobe's chief product officer, Scott Belsky, acknowledged that the wording was "unclear" and that "trust and transparency couldn't be more crucial these days." Wadhwani says that the language used within Adobe's TOS was never intended to permit AI training on customers' work. "In retrospect, we should have modernized and clarified the terms of service sooner," Wadhwani says. "And we should have more proactively narrowed the terms to match what we actually do, and better explained what our legal requirements are." "We feel very, very good about the process," Wadhwani said in regards to content moderation surrounding Adobe stock and Firefly training data but acknowledged it's "never going to be perfect." Wadhwani says that Adobe can remove content that violates its policies from Firefly's training data and that customers can opt out of automated systems designed to improve the company's service. Adobe said in its blog post that it recognizes "trust must be earned" and is taking on feedback to discuss the new changes. Greater transparency is a welcome change, but it's likely going to take some time to convince scorned creatives that it doesn't hold any ill intent. "We are determined to be a trusted partner for creators in the era ahead. We will work tirelessly to make it so."

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