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Aujourd’hui — 13 juin 2024L'EnerGeek

Transition énergétique : Toyota mise sur ses nouveaux moteurs… thermiques !

13 juin 2024 à 18:33
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En vue d’atteindre la neutralité carbone, le constructeur automobile japonais Toyota ne mise pas sur le 100 % électrique ! Celui-ci prépare de nouveaux moteurs thermiques, se mettant ainsi à contre-courant de la plupart des fabricants de l’industrie automobile. 

 

Des moteurs innovants au service de l’environnement

 

Toyota annonce une nouvelle génération de moteurs thermiques multicarburants. Ces moteurs, en versions 1,5 litre et 2 litres, sont capables de fonctionner avec de l’essence, des biocarburants, de l’hydrogène et des carburants synthétiques.

 

Cette flexibilité énergétique permet à Toyota de répondre aux exigences environnementales croissantes, notamment avec l’arrivée de la norme Euro 7 en 2030. Ces nouveaux moteurs seraient également de 10 à 20 % plus petits que ceux que le constructeur japonais fabrique actuellement, comme l’indiquent nos confrères de Cnews.

 

L’avenir de Toyota sera plutôt hybride qu’électrique

 

Toyota ne mise pas son futur sur le 100 % électrique, bien au contraire. Ses nouveaux moteurs seront en effet intégrés sur les modèles hybrides, de quoi offrir une alternative écologique aux moteurs thermiques traditionnels tout en garantissant aux automobilistes les mêmes performances que ces derniers. Outre le fait que les véhicules hybrides soient en progression, tandis que celui de l’électrique est en recul, Toyota, craignant une pénurie en métaux critiques, tels que le lithium pour les batteries, cherche à s’assurer un avenir en dehors de toutes contraintes d’approvisionnement.

 

En faisant le pari de l’hybride, Toyota s’est engagé à réduire de 90 % les émissions de CO2 de sa flotte d’ici 2050. Les nouveaux moteurs multicarburants sont donc au cœur de sa stratégie. Par cette approche, Toyota démontre qu’elle privilégie une transition progressive et flexible, alliant innovation technologique et respect de l’environnement. Les premiers véhicules équipés de ces moteurs devraient arriver sur le marché d’ici 2027.

 

 

 

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Nucléaire : Atos va vendre ses systèmes de contrôle pour des millions d’euros !

13 juin 2024 à 12:00
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Atos, le géant de l’informatique, a trouvé un repreneur pour ses systèmes de contrôle des centrales nucléaires : Alten.

Atos n’a pas misé sur EDF

Atos, dans le cadre de sa restructuration financière, a décidé de céder Worldgrid, sa filiale spécialisée dans les systèmes de contrôle-commande des centrales nucléaires. Cette vente s’inscrit dans un plan plus large de désendettement du groupe. Worldgrid, avec ses 1 100 employés, génère un chiffre d’affaires annuel de 170 millions d’euros et conçoit des systèmes pour 70 réacteurs nucléaires à travers le monde. Ce transfert à Alten, un leader de l’ingénierie avec 57 000 collaborateurs, valorise Worldgrid à 270 millions d’euros.

Le choix d’Alten comme repreneur a surpris de nombreux observateurs. Alten, bien que moins connu dans le secteur nucléaire que des acteurs comme Assystem ou EDF, s’impose par son expertise en ingénierie. Le groupe, fondé par Simon Azoulay, valorise cette acquisition à 1,6 fois le chiffre d’affaires de Worldgrid, témoignant de son ambition de renforcer sa présence dans le secteur énergétique. Alten et Atos sont actuellement en discussions exclusives, soulignant la volonté d’Atos de trouver un partenaire solide pour assurer la continuité et la qualité des services de Worldgrid.

Une vente qui pourrait arranger les deux parties

Alten devra maintenant démontrer sa capacité à intégrer Worldgrid sans perturber les opérations. Les systèmes de Worldgrid couvrent 15 % du parc nucléaire mondial, y compris les EPR 2 de Penly, un projet emblématique de l’avenir énergétique de la France.

Cette transaction pourrait redéfinir les dynamiques du secteur nucléaire. Alten, avec son acquisition, se positionne comme un acteur clé de la modernisation des infrastructures nucléaires. Pour Atos, la vente représente une opportunité de se recentrer sur ses activités principales tout en allégeant sa dette.

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Carburants : le prix à la pompe va baisser… pendant 5 ans !

13 juin 2024 à 10:00
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L’Agence internationale de l’énergie vient de dévoiler ses prévisions sur la production de pétrole dans le monde jusqu’en 2030. Elle alerte sur une surproduction mondiale. De fait, les prix des carburants à la pompe pourraient baisser et rester bas plus longtemps que prévu.

Une surproduction du pétrole à l’horizon 2030

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier son dernier rapport concernant ses prévisions pour les années prochaines. Il en ressort plusieurs points. Premier enseignement, le monde pourrait être confronté à un excédent massif de pétrole d’ici 2030. En effet, contrairement aux prévisions de l’OPEP+, l’AIE anticipe une production bien supérieure à la demande. Les États-Unis, en particulier, augmentent leur production de manière significative.

Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, explique que la production de pétrole en Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Guyana) dépasse les besoins mondiaux. Ainsi, cette surproduction, combinée à l’essor des énergies renouvelables et des véhicules électriques, entraîne un ralentissement de la demande mondiale de pétrole. En conséquence, les prix à la pompe pourraient baisser de manière notable au cours des prochaines années.

Une baisse durable du prix des carburants ?

L’excédent de pétrole prévu par l’AIE pourrait avoir des conséquences directes sur les prix du carburant. En effet, avec une offre excédentaire, les prix à la pompe sont susceptibles de baisser, offrant un répit aux automobilistes. Par ailleurs, cette baisse des prix pourrait être particulièrement bénéfique dans un contexte économique où les coûts de l’énergie jouent un rôle crucial dans les dépenses hebdomadaires des ménages.

En parallèle, la transition vers des énergies plus propres et l’efficacité énergétique continuent de progresser. Par exemple, l’AIE prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum d’ici 2030, avant de commencer à décliner. Ce changement structurel dans la demande énergétique mondiale pourrait donc également stabiliser les prix à long terme.

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Pourquoi la promesse de TVA à 5,5 % sur l’énergie pourrait ne jamais se réaliser

13 juin 2024 à 10:00
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La Commission de régulation de l’énergie a annoncé une augmentation de 11,7 % du prix du gaz en juillet, en raison de la revalorisation du coût d’acheminement du gaz par GRDF. Pour les particuliers, cela se traduit par une facture annuelle moyenne de gaz passant de 1 060 euros en juin à 1 184 euros en juillet, soit une augmentation de 124 euros.

Propositions du Rassemblement national (RN)

Le RN propose de stopper la hausse du prix du gaz et de réduire la TVA sur l’énergie à 5,5 %, au lieu de 20 %. Cependant, cette mesure aurait un coût estimé à 10 milliards d’euros par an, selon l’Institut Montaigne. Cette baisse de TVA concerne actuellement l’abonnement à l’électricité et au gaz, mais l’extension de cette réduction à tous les produits énergétiques pourrait entraîner une baisse significative des recettes fiscales.

Réactions et analyse

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a exprimé des doutes sur la faisabilité des propositions du RN, notamment en ce qui concerne l’entretien du réseau de gaz sans les hausses de tarifs prévues. Antoine Autier, responsable des études à l’UFC-Que Choisir, soutient la réduction de la TVA sur l’électricité en tant qu’énergie décarbonée, mais critique l’idée de l’appliquer au gaz, une énergie fortement carbonée.

Promesse de baisse des prix de l’électricité

Bruno Le Maire a annoncé une baisse de 10 à 15 % des prix de l’électricité pour février 2025, en raison de la relance du nucléaire et des investissements dans les énergies renouvelables. Cependant, cette promesse est en partie liée à une formule de calcul prenant en compte les prix de marché, qui ont baissé en 2023 et 2024. Selon Antoine Autier, cette promesse comporte une part d’aléatoire, car les prix de marché pourraient encore fluctuer d’ici là.

La baisse de 10 % des prix de l’électricité et la TVA à 5,5 % sur l’énergie sont des promesses attrayantes, mais elles doivent être évaluées avec prudence. Les fluctuations des prix de marché et les implications fiscales des réductions de TVA posent des défis significatifs. Les consommateurs doivent rester vigilants et informés sur l’évolution de ces mesures et leur impact réel sur les factures d’énergie.

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Pourquoi les émissions de protoxyde d’azote explosent (et comment cela vous affecte vraiment)

13 juin 2024 à 09:30
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Du fait du recours aux engrais chimiques, les émissions de protoxyde d’azote ont augmenté de 40 % en 40 ans à travers le monde. Bien que moins connu que le dioxyde de carbone, ce gaz entraîne un potentiel de réchauffement de la planète près de 300 fois supérieur et peut rester un siècle dans l’atmosphère. Cette situation est préoccupante car elle menace directement les objectifs climatiques mondiaux visant à limiter le réchauffement planétaire. Les chercheurs du Boston College ont mis en évidence que le protoxyde d’azote s’est répandu à un rythme plus rapide qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.

L’agriculture, principale responsable

La principale source de ce gaz est le secteur agricole. En effet, 74 % des émissions de protoxyde d’azote proviennent de l’utilisation d’engrais chimiques et du fumier d’origine animale. Entre 1980 et 2020, les émissions de ce gaz dues aux activités agricoles ont augmenté de 67 %. Cette augmentation est principalement due à l’intensification de l’agriculture pour répondre à la demande alimentaire mondiale croissante. Le protoxyde d’azote, également connu sous le nom de « gaz hilarant » en raison de ses effets psychoactifs, est donc loin de faire sourire la planète.

Les dix principaux pays producteurs de protoxyde d’azote sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil, la Russie, le Pakistan, l’Australie, l’Indonésie, la Turquie et le Canada. Ces pays contribuent de manière significative aux émissions mondiales de ce gaz, rendant la situation encore plus alarmante. Aucune solution n’ayant été trouvée pour éliminer ce gaz efficacement, la réduction des émissions demeure la seule option viable selon les scientifiques.

Les défis pour réduire les émissions

La lutte contre les émissions de protoxyde d’azote est complexe. Les efforts pour réduire ces émissions sont encore infimes, bien que certains progrès aient été réalisés dans des pays comme la Corée, le Japon et plusieurs nations européennes. Ces pays ont réussi à diminuer leurs émissions grâce à des politiques agricoles plus durables et à l’adoption de technologies moins polluantes.

Cependant, ces efforts ne suffisent pas à compenser l’augmentation des émissions dans d’autres régions du monde. Il est crucial que les gouvernements et les industries agricoles collaborent pour trouver des solutions innovantes et durables. Des alternatives aux engrais chimiques, comme les engrais organiques ou les techniques de culture moins intensives, doivent être explorées et adoptées à plus grande échelle.

Les émissions de protoxyde d’azote représentent une menace sérieuse pour les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Ce gaz, bien que moins connu que le dioxyde de carbone, possède un potentiel de réchauffement global extrêmement élevé et une durée de vie dans l’atmosphère pouvant atteindre un siècle. L’agriculture est la principale source de ces émissions, en particulier à travers l’utilisation d’engrais chimiques et de fumier animal.

Pour relever ce défi, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles plus durables et de mettre en place des politiques efficaces pour réduire les émissions de protoxyde d’azote. La coopération internationale sera essentielle pour atteindre ces objectifs et protéger notre planète des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Les solutions existent, mais elles nécessitent une volonté politique forte et une action concertée à l’échelle mondiale.

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Découvrez comment transformer votre maison en batterie géante en utilisant du ciment et du carbone !

13 juin 2024 à 09:13
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Des chercheurs du MIT ont mis au point un supercondensateur innovant en utilisant des matériaux simples et couramment disponibles : du ciment, de l’eau, et du noir de carbone. Ce dispositif pourrait transformer les fondations des bâtiments et les routes en sources de stockage d’énergie, apportant des solutions écologiques et économiques pour l’avenir.

La magie du ciment et du carbone

Le supercondensateur fonctionne en utilisant des réactions électrostatiques plutôt que chimiques. Deux électrodes en ciment mélangé avec du noir de carbone sont séparées par une membrane isolante et immergées dans une solution d’électrolytes. Le noir de carbone, en formant des structures filaires à travers le ciment, augmente la surface disponible pour le stockage d’énergie, améliorant ainsi la capacité du supercondensate

Des routes et des maisons transformées en batteries géantes

Cette technologie présente des applications variées et prometteuses :

  • Routes en béton rechargeables : Les routes pourraient stocker l’énergie produite par des panneaux solaires et recharger les véhicules électriques par induction.
  • Bâtiments autosuffisants : Les fondations des maisons pourraient stocker de l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, rendant les bâtiments moins dépendants du réseau électrique.
  • Stabilisation des énergies renouvelables : En stabilisant les fluctuations de production des énergies renouvelables, ce dispositif pourrait rendre leur utilisation plus fiable et efficace.

Un défi entre robustesse et efficacité énergétique

L’utilisation de matériaux courants comme le ciment et le noir de carbone rend cette technologie potentiellement très économique et facile à déployer. Cependant, un compromis doit être trouvé entre la capacité de stockage et la résistance structurelle du ciment. Une trop grande quantité de noir de carbone pourrait fragiliser les structures, ce qui n’est pas idéal pour des applications nécessitant une grande résistance, comme les routes ou les fondations de bâtiments.

Un avenir durable grâce au ciment

Le développement de supercondensateurs à base de ciment représente une avancée majeure vers des solutions énergétiques durables et abordables. Cette innovation pourrait non seulement améliorer l’efficacité des systèmes de stockage d’énergie, mais aussi contribuer à réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Les chercheurs continuent de peaufiner cette technologie pour maximiser son potentiel et envisager de nouvelles applications pratiques dans notre transition vers les énergies renouvelables.

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Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

13 juin 2024 à 09:01
Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Les climatiseurs, bien qu’essentiels pour contrer les effets du réchauffement climatique, posent un problème environnemental majeur. Rémi Pérony, ingénieur en génie énergétique, a ressenti cette contradiction lors de son séjour en Inde entre 2014 et 2017. Malgré la nécessité de se rafraîchir, il savait que son climatiseur contribuait à aggraver le problème climatique.

Fonctionnement traditionnel des climatiseurs

Un climatiseur fonctionne de manière similaire à un réfrigérateur. Il utilise des fluides frigorigènes qu’il compresse et décompresse pour produire du froid d’un côté et du chaud de l’autre. Ce processus, bien qu’efficace pour refroidir les intérieurs, rejette de la chaleur à l’extérieur, augmentant la température urbaine. En 2012, une étude du CNRS et de Météo France a révélé que les rejets de chaleur des climatiseurs augmentaient de 0,5°C la température des rues de Paris. Si leur usage venait à doubler, cette augmentation pourrait atteindre 2°C.

Augmentation de l’utilisation des climatiseurs en France

En France, l’usage des climatiseurs reste moins fréquent qu’aux États-Unis, où 90% des logements en sont équipés. Cependant, leur utilisation croît rapidement. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 2020, 25% des ménages français possédaient un climatiseur, contre 16% en 2016.

Innovation de Caeli Energie

Face à ces défis, l’entreprise française Caeli Energie a développé un système de climatisation innovant et écologique. Ce système n’utilise pas de gaz frigorigène et consomme moins d’énergie, représentant une avancée significative pour réduire l’empreinte environnementale des climatiseurs.

Les climatiseurs traditionnels, malgré leur utilité, aggravent le réchauffement climatique. Les innovations comme celle de Caeli Energie offrent une solution prometteuse pour rafraîchir nos intérieurs sans réchauffer la planète.

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Hier — 12 juin 2024L'EnerGeek

Nucléaire : 8 nouveaux EPR2 vont voir le jour, annonce Emmanuel Macron

12 juin 2024 à 13:00
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À l’occasion de sa conférence de presse suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron fait des annonces sur le nucléaire. Ainsi, 8 nouveaux réacteurs EPR vont bientôt voir le jour en France.

De nouveaux réacteurs nucléaires

Emmanuel Macron réaffirme son engagement envers l’énergie nucléaire. Lors de sa conférence de presse sur la feuille de route législative, le président annonce la construction de huit nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2. Attention, ces réacteurs sont encore à l’étude jusqu’à présent. Cependant, ils sont jugés essentiels pour la transition écologique de la France. De fait, ils doivent compléter les trois paires de réacteurs déjà prévues et en cours de développement.

Cette initiative vise à réindustrialiser le pays tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Emmanuel Macron insiste sur une « écologie à la Française » qui génère des richesses et soutient les plus vulnérables. Ainsi, ces nouveaux réacteurs doivent également renforcer la sécurité énergétique de la France. Mais surtout, limiter la dépendance aux énergies fossiles importées.

Une vision politique sur le nucléaire

Le président Macron ne manque pas de critiquer les contradictions des oppositions politiques sur la question énergétique. En effet, il pointe du doigt l’extrême droite qui oppose écologie et économie, qualifiant cela de renoncement au projet écologique. De l’autre côté du spectre politique, les avis sont partagés. Les communistes soutiennent l’énergie nucléaire, mais les insoumis et les écologistes s’y opposent fermement.

Cette division politique met en lumière les défis à surmonter pour parvenir à un consensus national sur la transition énergétique. Pourtant, Emmanuel Macron reste ferme sur sa vision d’un mix énergétique incluant fortement le nucléaire, soulignant son importance pour une transition écologique réussie en France. Un vrai choix politique pour le président de la République.

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À partir d’avant-hierL'EnerGeek

L’hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

11 juin 2024 à 15:00
L'hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

Une étude récente de l’institut de recherche néerlandais TNO a mis en lumière des résultats inattendus concernant le coût de production de l’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas. Selon cette étude, le prix de production de l’hydrogène vert dépassera les 13 €/kg, alors que les estimations précédentes situaient ce coût entre 6 et 12 €/kg. Cette augmentation significative est attribuée à des coûts de construction et d’exploitation plus élevés que prévu, ainsi qu’à des mesures d’accompagnement jugées insuffisantes.

Problèmes de coûts et mesures d’accompagnement

L’étude de TNO révèle que les coûts liés à la construction et à l’exploitation des unités de production d’hydrogène sont plus élevés que ceux anticipés. De plus, les mesures d’accompagnement, qui devaient faciliter la transition vers une production d’hydrogène renouvelable plus rentable, se sont avérées insuffisantes. Cette situation soulève des préoccupations non seulement aux Pays-Bas, mais également dans d’autres pays européens où des projets similaires sont en cours.

Implications pour la filière hydrogène

La production d’hydrogène vert est en plein développement, tant en termes d’outils de production que de marché. Cependant, cette filière n’est pas encore mature et doit faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’anticipation du prix du produit fini à moyen et long terme, afin de dimensionner correctement les investissements. Les résultats de l’étude de TNO montrent qu’il est crucial de réévaluer les prévisions de coûts et d’adapter les stratégies en conséquence.

Réflexions pour l’avenir

Les conclusions de cette étude mettent en lumière la nécessité d’un soutien accru et de mesures plus efficaces pour soutenir la transition vers une production d’hydrogène renouvelable. Les acteurs de la filière, y compris les grands pétroliers comme TotalEnergies, Shell, et BP, doivent collaborer pour surmonter ces défis et garantir la viabilité économique de l’hydrogène vert.

En conclusion, l’étude de TNO jette un pavé dans la mare et appelle à une réflexion approfondie sur les coûts et les stratégies de développement de l’hydrogène renouvelable. Les décideurs et les industriels doivent prendre en compte ces nouvelles données pour ajuster leurs plans et garantir une transition énergétique durable et économique.

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Une campagne hilarante pour bien ‘poser sa pêche’ en randonnée et changer vos habitudes en pleine nature

11 juin 2024 à 14:00
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Une nouvelle campagne humoristique incite les randonneurs à ne pas polluer la nature lorsqu’une envie pressante se fait sentir. Lancée début juin par le Club Alpin Suisse (CAS) et Suisse Rando, cette initiative vise à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement en utilisant un ton léger et drôle.

Objectif de la campagne

Les vidéos humoristiques de la campagne encouragent les randonneurs à “poser leur pêche au bon endroit”. L’objectif est de sensibiliser les promeneurs à l’importance de ne pas polluer les espaces naturels en se soulageant de manière inappropriée. En effet, les excréments contiennent des substances toxiques et des résidus de médicaments qui peuvent polluer les lacs et les ruisseaux, nuisant ainsi à la faune et à la flore.

Bonnes pratiques à adopter

Utilisation des cabanes et restaurants

Lors des randonnées, il est recommandé de profiter des cabanes et restaurants présents sur le chemin pour aller aux toilettes, même si l’envie n’est pas pressante. Cette pratique permet de minimiser l’impact environnemental et de soutenir les commerces locaux en achetant quelque chose en retour.

Enterrement et emport des déchets

Lorsque les toilettes ne sont pas disponibles, il est conseillé de s’écarter des sentiers balisés et de creuser un petit trou pour enterrer les excréments. Les mouchoirs en papier utilisés doivent être placés dans un sac plastique pour être jetés correctement une fois de retour. Cette méthode permet de limiter la pollution et de préserver la beauté des paysages naturels.

Partage des bonnes pratiques

La campagne encourage également les randonneurs à partager leurs bonnes pratiques sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #posetapeche. Ce partage vise à créer une communauté de randonneurs responsables et à sensibiliser davantage de personnes aux enjeux de la protection de l’environnement.

En conclusion, cette campagne humoristique et éducative représente une démarche positive pour inciter les randonneurs à adopter des comportements respectueux de la nature. En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à préserver les espaces naturels pour les générations futures.

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Gaz : pourquoi votre facture va flamber au 1er juillet 2024 ?

11 juin 2024 à 13:10
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Malgré une baisse générale du prix du gaz depuis 2021, la Commission de régulation de l’énergie vient d’annoncer une nouvelle hausse de son prix repère. On vous explique les raisons de cette nouvelle augmentation.

 

Une hausse principalement due à la revalorisation du prix d’acheminement

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que le prix repère de vente de gaz naturel (PRVG) pour juillet 2024 augmentera de +11,7 %, atteignant 129,2 €/MWh TTC. Cette hausse se traduit par une augmentation de la facture annuelle moyenne des consommateurs, qui passera de +1 060 euros en juin à +1 184 euros en juillet, soit une hausse de +124 euros par an. Cette nouvelle n’est pas une surprise, mais elle touche durement les ménages français, déjà confrontés à des coûts énergétiques élevés.

La hausse des tarifs de gaz naturel est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la revalorisation du tarif d’acheminement, aussi appelé ATRD 7, qui augmente de +27,5 % et sera en vigueur du 1er juillet 2024 au 1er juillet 2027. La CRE explique que cette augmentation est nécessaire pour moderniser le réseau de distribution de gaz. Bien que la consommation de gaz ait baissé de 20 % entre 2021 et 2023, les coûts fixes d’entretien des infrastructures ont augmenté, entraînant une hausse des coûts par kilowattheure pour les consommateurs. Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, a également souligné que cette revalorisation vise à intégrer progressivement le biogaz dans le réseau de distribution. Enfin, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ont aussi contribué à la hausse de +6 %. Cela ajoute des coûts supplémentaires pour les fournisseurs, qui les répercutent inévitablement sur les factures des consommateurs.

 

Le marché du gaz reste très volatil

Outre les coûts d’acheminement, ce sont aussi ceux du marché qui ont augmenté. Après 30 ans d’augmentation continue, le mois de juillet sera le quatrième mois de cette année à afficher une hausse des prix de gros du gaz naturel. Comme le précise la CRE, les cours ont rebondi à partir du mois de mai 2024 en raison des tensions géopolitiques et de la demande accrue de gaz naturel liquéfié (GNL) en Asie.

Jusqu’en juillet 2023, le gaz était en quelque sorte protégé par le tarif réglementé du gaz. Mais depuis lors, celui-ci a été supprimé et remplacé par le prix repère qui est recalculé et publié par la Commission de régulation de l’énergie tous les mois. Autrement dit, le prix du gaz est très volatil. Et au vu du contexte international, il n’est pas improbable que cette nouvelle hausse soit la prémice d’une longue lignée.

 

 

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Vos factures d’électricité vont chuter de 15 % dès février 2025 : ce que ça signifit pour vous

11 juin 2024 à 13:00
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Le 11 juin, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé une nouvelle qui soulagera de nombreux foyers français : la facture d’électricité baissera de 10 à 15 % en février 2025. Cette baisse significative est principalement due à l’augmentation de la production nucléaire en France.

Raison de la baisse

En 2023, la France a produit un total de 330 térawattheures d’électricité nucléaire. Cette production accrue a permis de stabiliser les prix de l’électricité et de préparer une réduction des factures pour les consommateurs français. En plus de cela, le gouvernement a réalisé des investissements significatifs dans les énergies renouvelables, renforçant ainsi l’indépendance énergétique du pays.

Critique de la stratégie énergétique

Lors de cette annonce, Bruno Le Maire n’a pas manqué de critiquer la stratégie énergétique du Rassemblement national. Il a souligné que ce parti, par la voix de Marine Le Pen, ne soutient pas les énergies renouvelables. Selon lui, cela mettrait la France à la merci des producteurs de gaz et de pétrole, augmentant les risques de flambée des prix de l’énergie en cas de tensions géopolitiques.

Contexte des hausses précédentes

Le 1er février 2024, alors que les prix sur le marché de gros étaient en baisse, les factures d’électricité avaient augmenté de près de 10 %. Cette hausse était due à la fin progressive du bouclier tarifaire, une mesure gouvernementale coûteuse pour les finances publiques. Cette mesure visait à protéger les consommateurs des fluctuations importantes des prix de l’énergie.

Hausse des prix du gaz en juillet

En juillet 2024, la facture de gaz augmentera en moyenne de 11,7 %. Cette augmentation est principalement due à la hausse des cours du gaz et à la revalorisation des tarifs des réseaux de distribution. Selon Bruno Le Maire, cette revalorisation est nécessaire pour financer l’entretien des infrastructures de gaz.

En conclusion, la baisse des factures d’électricité prévue pour février 2025 marque une étape importante dans la politique énergétique française. Grâce à une production nucléaire robuste et des investissements dans les énergies renouvelables, la France vise à réduire la dépendance énergétique et à offrir des prix plus stables et plus bas à ses citoyens.

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Révolution dans le recyclage : la nouvelle règle sur les bouchons de bouteilles qui va tout changer dès juillet !

11 juin 2024 à 12:00
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À partir du 3 juillet 2024, une nouvelle réglementation européenne imposera que les bouchons restent attachés aux bouteilles en plastique. Cette initiative, mise en place par l’Union européenne, a pour objectif de lutter plus efficacement contre la pollution plastique.

Objectifs de la nouvelle réglementation

Les bouchons et capsules représentent environ 4 % des déchets plastiques retrouvés sur les plages d’Europe. En attachant les bouchons aux bouteilles, les autorités espèrent réduire la quantité de bouchons se retrouvant dans les décharges, océans et rivières. Cette mesure vise à assurer que les consommateurs revissent les bouchons sur les bouteilles avant de les jeter, intégrant ainsi ces derniers dans la chaîne de recyclage des plastiques.

Impact sur le recyclage

Chaque année, environ 359 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont 4,8 à 12,7 millions de tonnes finissent dans les océans. La nouvelle mesure vise à réduire ces chiffres alarmants. Lorsqu’ils sont jetés séparément des bouteilles, les bouchons ne sont pas recyclés. En revanche, lorsqu’ils sont attachés aux bouteilles, ils suivent le même processus de recyclage.

Dans les usines de recyclage, les bouteilles et leurs bouchons sont broyés ensemble. Ensuite, cette poudre est versée dans un bain où le plastique PET (utilisé pour les bouteilles) flotte, tandis que le plastique PEHD (utilisé pour les bouchons) coule, permettant ainsi la séparation des deux types de plastiques.

Inconfort et perspectives futures

Boire à partir d’une bouteille avec un bouchon attaché peut être inconfortable, car le bouchon peut gêner. Cependant, la Commission européenne a promis de recueillir les retours des consommateurs et des fabricants afin de réévaluer cette initiative le 3 juillet 2027.

Cette nouvelle mesure marque un pas important dans la lutte contre la pollution plastique. En assurant que les bouchons restent attachés aux bouteilles, l’Europe espère améliorer les taux de recyclage et réduire l’impact environnemental des déchets plastiques. Les consommateurs devront s’adapter à ce changement, mais les bénéfices environnementaux pourraient être significatifs.

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Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

11 juin 2024 à 11:23
Explosion des prix du gaz : votre facture va flamber de 11,7% le 1er juillet, les consommateurs sous le choc

Le 1ᵉʳ juillet, les consommateurs de gaz naturel en France verront leur facture augmenter de 11,7 %. Cette augmentation a été annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) le 10 juin, suscitant des préoccupations parmi les utilisateurs de gaz.

Augmentation des prix du gaz naturel

Le prix moyen de référence atteindra 129,2 € TTC par mégawattheure (MWh), ce qui correspondra à une facture annuelle de 1 184 euros pour un consommateur moyen. Cette hausse, bien que significative, laisse le prix de vente inférieur de 3,5 % par rapport au début de l’année. En janvier, la même offre aurait coûté 1 227 euros par an.

Facteurs de l’augmentation

Cette évolution des tarifs est principalement due à deux facteurs :

  1. Un nouveau tarif d’acheminement du gaz naturel.
  2. Une hausse des prix du gaz naturel sur les marchés de gros.

Les efforts de sobriété énergétique ayant réduit la consommation de gaz en France, les coûts fixes d’acheminement sont désormais répartis sur une consommation plus faible, ce qui a conduit à cette augmentation.

Répercussions sur les consommateurs

Les fournisseurs d’énergie, bien que libres de fixer les prix de leurs offres, répercuteront probablement cette hausse sur la plupart des contrats, en particulier ceux indexés sur le prix repère publié chaque mois par la CRE. En conséquence, les abonnés pourraient voir leurs factures augmenter automatiquement, sans notification préalable. En revanche, les offres à prix fixe ne devraient pas être affectées par cette augmentation.

Réactions et perspectives

Pour les consommateurs comme Yvonne Poidevin, retraitée, cette augmentation est difficile à accepter, surtout après une précédente hausse en début d’année. Elle souligne que cela va “peser très lourd dans les charges des particuliers”.

En conclusion, la hausse des tarifs du gaz au 1ᵉʳ juillet reflète les fluctuations des marchés de l’énergie et les ajustements tarifaires des réseaux de distribution. Les consommateurs doivent s’attendre à des factures plus élevées, bien que certaines offres puissent rester à l’abri de cette augmentation.

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Voiture électrique : sans bonus écologique, les Allemands la boudent

10 juin 2024 à 15:18
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Avec la fin du bonus écologique, les Allemands sont beaucoup moins enthousiastes à l’idée de passer à la voiture électrique. Une tendance qui préoccupe les constructeurs automobiles, qui ont maintes fois alerté sur une transition jugée trop rapide.

 

La voiture électrique perd de sa cote en Allemagne

En Allemagne, l’arrêt des subventions à l’achat de voitures électriques en 2023 a entraîné une chute spectaculaire des ventes. Selon l’étude de Chemnitz, les ventes ont diminué de 30,6% en mai 2024 par rapport à mai 2023, réduisant la part de marché des véhicules électriques à 12,6%, contre 18% en 2023. Conséquence directe de l’arrêt du bonus écologique chez nos voisins allemands : environ 100 000 voitures électriques invendues s’entassent dans des entrepôts. Une très mauvaise nouvelle pour les constructeurs automobiles qui se trouvent contraints de supporter des coûts imprévus, ce qui les oblige même, à l’image de Tesla, à faire des remises pour les écouler.

Malgré cette problématique, Olaf Scholz, le chancelier allemand, tient sa ligne. Ce dernier a réaffirmé à l’occasion d’un discours à Rüsselsheim le 10 juin 2024, l’objectif d’interdire les véhicules thermiques d’ici 2035, insistant sur l’importance de cette échéance pour maintenir la compétitivité industrielle de l’Allemagne. Le chef du gouvernement ne ménage aucunement ses ambitions. Celui-ci espère atteindre les 15 millions de voitures électriques sur le sol allemand d’ici à 2030.

 

De mauvais signaux dans toute l’Europe

Le marché allemand reflète les défis auxquels est confrontée la transition vers la voiture électrique. Les ventes de voitures électriques ont également diminué dans d’autres pays européens, plombées par la réduction des aides publiques. Chiffre à l’appui : en France où les aides publiques sont maintenues, le marché semble stabilisé, les voitures électriques détenant 17,7% de ce dernier. En avril 2024, les immatriculations de voitures électriques (VE) ont baissé de 12% en Europe par rapport à l’année précédente. Désormais, les VE ne représentent plus que 11% du marché européen, contre 14,6% en 2023.

Cela est bien dû aux voitures électriques elles-mêmes. En effet, le marché automobile européen, comme le soulignent nos confrères de la Tribune, a augmenté de 5,3% en Allemagne au mois de février, de 13% en France, de 11% en Italie et de près de 10% en Espagne, des chiffres qui témoignent de l’attrait plus favorable des consommateurs pour les moteurs thermiques plutôt qu’électriques.

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Quels sont les éléments indispensables dans une installation solaire photovoltaïque ?

10 juin 2024 à 08:28
Quels sont les éléments indispensables dans une installation solaire photovoltaïque ?

Il y a une chose qui se remarque généralement au niveau des installations solaires photovoltaïques, et qui capte l’attention. Il s’agit des modules photovoltaïques, encore appelés panneaux solaires. Bien évidemment, ils jouent le plus grand rôle : celui de recueillir les rayons solaires qui seront ensuite transformés en énergie électrique. Cependant, il y a plusieurs autres éléments qui interviennent afin de rendre l’installation performante. Découvrez-les à travers cet article.

L’onduleur solaire

Parmi les éléments indispensables pour une installation solaire, vous avez l’onduleur solaire. Son rôle est de transformer l’énergie qui provient des panneaux solaires, afin de les rendre utilisables par les appareils électriques. En effet, lorsque les panneaux captent l’énergie du soleil, celle-ci est récupérée sous forme de courant continu, ce qui n’est pas adapté pour les appareils domestiques. L’onduleur se charge donc de les transformer en courant alternatif, ce qui correspond à ces derniers. Il en existe de différents types. Vous avez l’onduleur hybride solaire, mais aussi celui :

  • De chaîne ;
  • Central ;
  • À batterie ;
  • String ;
  • Le micro-onduleur.

L’utilité de cet appareil ne se limite pas à la transformation du courant continu en alternatif. Il vous permet également de surveiller toutes les données liées à l’installation. Il s’agit entre autres de l’énergie produite à chaque moment, la consommation de réseau, l’état général de l’installation, etc.

Le régulateur de charge

Comme l’indique son nom, le régulateur de charge a pour rôle de réguler l’énergie des panneaux avant de l’injecter dans les batteries. Mais ce n’est pas tout. Il permet aussi de contrôler l’état et l’intensité de la charge, afin de prolonger la durée de vie des panneaux. Toutefois, il faut préciser qu’il n’est indispensable que lorsque l’installation photovoltaïque est équipée de batteries. En effet, ces dernières ne sont généralement utiles que si vous ne voulez pas dépendre d’un réseau électrique externe.

Les batteries

Comme mentionné ci-dessus, les batteries sont généralement utilisées lorsque vous voulez disposer d’une certaine autonomie en matière d’électricité. En effet, leur rôle est de stocker l’excédent d’énergie produite par les panneaux solaires, afin d’être utilisée ultérieurement. Ainsi, pendant les périodes de faible ensoleillement, vous pourrez quand même disposer d’électricité. Désormais, il existe même des batteries intelligentes. Ces dernières sont capables de prévoir le temps qu’il fera lors des prochains jours. Ainsi, elles se rechargent durant les heures creuses afin de vous approvisionner en énergie en cas d’imprévu.

Le tableau de protection

Ce dispositif est également très important lorsque vous décidez de mettre en place une installation solaire photovoltaïque. En effet, il permet de protéger cette dernière contre les courts-circuits et les surcharges. Il est aussi recommandé pour la protection des personnes contre les décharges électriques. Par ailleurs, le tableau de protection est doté d’un certain nombre d’éléments de protection face aux dangers atmosphériques comme les orages électriques.

En résumé, pour la mise en place d’une installation solaire photovoltaïque efficace, il n’y a pas que le panneau solaire qui intervient. Il existe plusieurs autres éléments indispensables qu’il faut se procurer. Il s’agit entre autres de l’onduleur solaire, du régulateur de charge, des batteries et des tableaux de protection.

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Prix de l’électricité : une association de consommateurs porte plainte contre Ohm

7 juin 2024 à 15:37
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Le fournisseur d’électricité Ohm Énergie se retrouve une nouvelle fois sous les projecteurs après que l’association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de Paris. La cause de cette action judiciaire est une augmentation drastique des tarifs d’électricité en août 2022, que la CLCV juge être une pratique commerciale trompeuse.

 

Ohm : une stratégie de prix plus que douteuse

Au printemps 2022, Ohm Énergie a lancé des offres d’électricité à des prix très attractifs, attirant ainsi une large base de clients. Cependant, en août de la même année, le fournisseur a annoncé une augmentation de 105 % de ses tarifs, effective dès septembre. Cette hausse a touché environ 160 000 consommateurs, provoquant une vague d’indignation.

Selon le communiqué de presse de l’association des consommateurs CLCV, « les éléments matériels à notre disposition nous amènent à estimer qu’une hausse fulgurante des tarifs était planifiée par Ohm Énergie dès la commercialisation de ses offres à bas prix ». La stratégie d’Ohm Énergie a semblé être délibérément conçue pour attirer des clients avec des tarifs bas, avant de les confronter à des hausses tarifaires importantes.

Une enquête de la CRE sur de potentiels abus des droits Arenh

L’une des accusations principales de la CLCV concerne l’utilisation potentiellement abusive des droits Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Cette pratique permet aux fournisseurs alternatifs d’obtenir de l’électricité nucléaire à prix réduit auprès d’EDF, pour ensuite la revendre à un prix beaucoup plus élevé sur le marché de gros. Selon la CLCV, Ohm Énergie aurait profité de cette règle ainsi que de la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine pour maximiser ses gains, au détriment de ses clients.

« Cet arbitrage consiste, pour un fournisseur alternatif, à obtenir plus de droits nucléaires d’EDF que son besoin réel puis de les revendre beaucoup plus cher sur le marché de gros », précise la CLCV. Depuis septembre 2022, Ohm Énergie est sous le coup d’une enquête de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) pour ces pratiques. La CRE avait déjà averti les fournisseurs qu’elle sanctionnerait les abus de ce type, et plusieurs procédures sont en cours, y compris contre Ohm Énergie.

Des profits astronomiques et une fuite de clients

Les résultats financiers d’Ohm Énergie pour 2022 sont parlants : l’entreprise a réalisé un bénéfice de 57 millions d’euros, contre seulement 48 000 euros l’année précédente. Cela représente une augmentation impressionnante de 118 650 %. Ce bénéfice exceptionnel est en grande partie attribué à la revente d’électricité sur le marché de gros, comme le montre le solde de 55 millions d’euros entre les ventes et les achats de marchandises. Le fournisseur d’électricité aurait ainsi réussi à dégager une marge brute de 44,3 millions d’euros sur une seule année.

Cette stratégie tarifaire ne s’est néanmoins pas faite sans conséquence. En termes de clientèle, Ohm Énergie a initialement attiré 160 000 abonnés avec ses offres à bas prix, mais ce nombre a chuté à un peu plus de 80 000 après l’augmentation des tarifs.

 

La CLCV lance un appel à la mobilisation

La CLCV appelle tous les consommateurs affectés par cette hausse tarifaire à se manifester et à fournir leurs témoignages pour aider à établir la vérité. « Leur témoignage aidera la juridiction à établir la vérité. Par ailleurs, notre association sera pleinement mobilisée pour faire valoir le préjudice moral et économique de ces personnes », indique l’association dans son communiqué de presse.

Les clients lésés peuvent envoyer leurs témoignages à l’adresse suivante : ohm@clcv.org. La CLCV veut recueillir suffisamment de preuves pour étayer sa plainte et défendre les droits des consommateurs contre ce qu’elle considère comme une manipulation tarifaire abusive

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Terres rares : la Norvège a découvert un gisement inestimable

7 juin 2024 à 13:00
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Le groupe minier Rare Earths Norway a annoncé la découverte d’un immense gisement de terres rares dans le sud-est de la Norvège. Avec 8,8 millions de tonnes de ces précieux métaux, ce site pourrait transformer la transition énergétique en Europe.

Une découverte majeure pour l’Europe

Rare Earths Norway a annoncé la découverte d’un gisement de terres rares dans la région de Fensfeltet, au sud-est de la Norvège. Selon les estimations, ce gisement contiendrait environ 8,8 millions de tonnes de ces métaux essentiels, bien plus que les réserves du gisement de Kiruna en Suède découvert en janvier 2023, qui sont évaluées entre 1 et 2 millions de tonnes. Cette trouvaille représente une avancée significative pour l’Europe, qui cherche à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, fournisseur quasi-exclusif de terres rares au continent.

Les terres rares, bien que peu connues du grand public, sont essentielles à de nombreuses technologies modernes. Elles sont utilisées dans la fabrication d’éoliennes, de voitures électriques, d’appareils électroniques et même de technologies militaires. Ces métaux incluent des éléments comme le scandium, l’yttrium et les lanthanides, qui possèdent des propriétés magnétiques et optiques uniques.

Terres rares : réduire la dépendance à la Chine

Pour exploiter ce gisement, Rare Earths Norway prévoit de lancer des opérations minières d’ici à 2030, nécessitant un investissement initial de 10 milliards de couronnes norvégiennes, soit environ 867 millions d’euros. Le directeur général de Rare Earths Norway, Alf Reistad, a déclaré que l’objectif est de créer une chaîne de valeur compacte, allant de l’extraction des métaux à leur transformation en aimants permanents, tout en réduisant l’impact climatique et environnemental.

Cette découverte intervient à un moment où l’Union européenne cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en métaux rares. Actuellement, 98% des terres rares utilisées en Europe sont importées de Chine. Avec ce nouveau gisement, la Norvège pourrait jouer un rôle clé dans la stratégie d’émancipation énergétique de l’UE, réduisant ainsi sa dépendance vis-à-vis de la Russie et de la Chine. La production locale de terres rares pourrait également contribuer à des industries plus durables et à la réduction des émissions de carbone.

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Eau : la ville de Toulouse fait exploser les prix l’été

7 juin 2024 à 08:30
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La gestion de l’eau est devenue un enjeu majeur, surtout pour les communes du sud de la France. À Toulouse, le prix de l’eau vient d’exploser. Objectif : inciter les habitants à faire des économies.

Le prix de l’eau va quasiment doubler à Toulouse

Depuis le 1er juin 2024, les habitants de Toulouse et de ses 37 communes voisines voient leur facture d’eau augmenter de 42%. Cette hausse vise à inciter à une consommation plus responsable durant la période estivale. En effet, il s’agit du moment de l’année où la ressource en eau est particulièrement faible. Par exemple, une facture mensuelle de 50 euros passe à 71 euros pendant cette période.

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, souligne l’importance de cette mesure. L’enjeu “créer de nouveaux réflexes” auprès des habitants explique l’édile de la commune. L’objectif est de sensibiliser les habitants à l’importance de l’économie d’eau, surtout pendant l’été, où la consommation augmente considérablement. Néanmoins, cette hausse sera compensée par une réduction de 30% des tarifs durant les mois de novembre à mai. Ainsi, les habitants ne verront pas leur facture flamber sur une année complète.

De nouvelles solutions

Cette décision ne fait pas l’unanimité. Les écologistes critiquent cette augmentation, la jugeant inéquitable. Ils appellent à des mesures plus justes comme la gratuité des premiers mètres cubes d’eau, essentiels à la vie quotidienne. Surtout, pour les ménages les plus modestes. En parallèle, Sophie Boubidi, élue écologiste de Toulouse Métropole, propose des “strates d’évolution tarifaire” pour ajuster les factures en fonction de la consommation réelle de chaque foyer. En clair, les plus gros consommateurs paient plus que les petits.

Face à cette situation, les habitants de Toulouse commencent à adopter diverses astuces pour réduire leur consommation. Par exemple, certains utilisent l’eau froide de la douche pour arroser le jardin.

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