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La Chine inaugure la plus grande ferme solaire du monde

9 septembre 2024 à 14:25
ferme solaire

En repoussant les frontières de l'ingénierie, la Chine a récemment mis en service la plus grande ferme solaire du monde. Située dans l'immense étendue désertique du Xinjiang, cette installation est un véritable titan de l'énergie, avec des capacités qui rivalisent avec les besoins énergétiques de nations entières.

La Chine vient encore de repousser les limites dans le domaine des énergies renouvelables avec l'inauguration de ce qui est désormais la plus grande ferme solaire au monde. Étendue sur des centaines de kilomètres carrés dans la région désertique du Xinjiang, cette installation est non seulement un exploit technique mais aussi un projet clé pour l'indépendance énergétique du pays.

La Chine, le nouveau géant de l'énergie

Le 3 juin 2024, le complexe solaire du Xinjiang a été synchronisé avec le réseau électrique national chinois. Avec une capacité de production impressionnante, ce complexe solaire ne se contente pas de battre des records de superficie, il représente également une avancée de taille dans la stratégie énergétique globale de la Chine, consolidant sa position de leader incontesté dans la production d'énergie solaire à l'échelle mondiale.

Avec ses 800 kilomètres carrés de panneaux photovoltaïques, l'installation dépasse en superficie la ville de New York. Ce projet monumental permet à la Chine de conforter sa place de leader mondial de l'énergie solaire, avec une capacité de production de 5 gigawattheures, surpassant largement les performances des anciennes fermes solaires.

Diminuer l'empreinte carbone mondiale

Cette prouesse technologique n'est pas seulement un record en termes de taille. Elle illustre également l'engagement profond de la Chine envers les énergies renouvelables. Le président Xi Jinping a promis une réduction des émissions de CO2 du pays, avec un objectif de neutralité carbone d'ici 2060.

En générant plus de 6 milliards de kilowattheures par an, cette ferme solaire pourrait théoriquement couvrir les besoins électriques de petits pays tout en contribuant à la diminution de l'empreinte carbone globale. La progression rapide de la Chine dans ce domaine illustre un changement stratégique vers moins de dépendance aux énergies fossiles, tout en répondant à une demande électrique nationale qui ne cesse de croître.

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La plus grande éolienne offshore installée en Chine

5 septembre 2024 à 15:46
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En plein essor de l’énergie verte, la Chine franchit une étape majeure avec l’installation, le 28 août 2024, la plus grande éolienne offshore au monde à Hainan. Mingyang Smart Energy, une figure de proue dans le secteur, est à l’origine de cette avancée qui non seulement booste la capacité énergétique du pays, mais promet également une robustesse face aux défis climatiques les plus rigoureux.

Un colosse de l’énergie renouvelable

La récente installation de l’éolienne MySE 18.X-20 MW, avec sa capacité impressionnante de 20 mégawatts, constitue une avancée dans l’histoire des énergies renouvelables. Surpassant le modèle précédent de 18 MW, cette turbine nouvelle génération se distingue par sa conception légère et modulaire, capable d’alimenter environ 96 000 logements chaque année comme le rapporte le site Géo. L’ampleur de sa surface de balayage équivaut à plus de 12 terrains de football américain, permettant une production annuelle estimée à 80 millions de kWh.

Ce mastodonte technologique ne se contente pas de puissance, il est également bâti pour résister aux typhons de niveau 17, avec des vents atteignant près de 80 m/s. Son rotor colossal, mesurant entre 260 et 292 mètres, est un testament de l’engagement de la Chine vers des solutions énergétiques durables et résilientes.

Vers une augmentation de l’énergie propre

L’été 2023 a vu une série d’initiatives chinoises en matière d’éoliennes offshore de grande puissance. Outre Mingyang, d’autres acteurs clés tels que Dongfang Electric Corporation et CSSC Haizhuang ont également testé des turbines de capacités similaires. Ces projets illustrent l’ambition croissante de la Chine de dominer le secteur de l’énergie éolienne offshore, encore onéreuse comparée à d’autres formes d’énergie renouvelable comme le solaire ou l’hydroélectrique.

Selon un rapport récent de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’accélération de la transition vers des énergies renouvelables compétitives est essentielle pour contrecarrer les crises énergétiques et climatiques actuelles. La mise en place de tels géants éoliens n’est pas seulement un exploit technique, mais aussi un pas nécessaire vers un futur où l’énergie propre est à la portée de tous, marquant ainsi la voie vers un réchauffement planétaire limité à 1,5°C.

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Électricité en Australie : la part du charbon passe sous la barre des 50 %

5 septembre 2024 à 13:30
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Pour la première fois de son histoire, l’Australie a produit moins de 50 % de son électricité à partir du charbon. Soutenu par des conditions météorologiques favorables aux énergies renouvelables, cela marque un changement historique pour l’un des plus grands exportateurs de charbon au monde.

 

La part du charbon dans l’électricité en Australie

Pour la première fois, la part du charbon dans la production d’électricité est tombée en dessous de 50 % en Australie. Selon les données d’Open-NEM, le charbon n’a généré que 49,1 % de l’électricité, tandis que les énergies renouvelables, principalement l’éolien, ont atteint 48,7 %. Ce basculement est en partie dû à des tempêtes violentes, avec des vents dépassant les 150 km/h dans le sud-est du pays, qui ont presque doublé la production d’énergie éolienne.

Les conditions climatiques chaotiques, accompagnées de températures élevées alors que le pays entrait dans le printemps, ont réduit la demande d’électricité jusqu’à 20 %. Cette chute soudaine de la demande, couplée à une production renouvelable en plein essor, a permis à l’Australie d’atteindre ce seuil inédit. Tim Buckley, expert de la finance du climat, souligne à l’AFP que cette conjoncture météorologique est à l’origine de cette performance, tout en précisant qu’il s’agit d’un aperçu de ce vers quoi le pays tend : « dans quelques années, la part du charbon sera pratiquement nulle ».

Les énergies renouvelables en pleine expansion

Le gouvernement australien n’a pas attendu cette réduction pour investir massivement dans les énergies renouvelables. Canberra a annoncé six projets de stockage énergétique capables de gérer 1 000 mégawatts d’électricité d’ici à 2027. Un effort nécessaire, car bien que la transition soit en marche, elle reste en retard par rapport à d’autres pays. Tim Buckley note que la Chine, par exemple, investit chaque année 1 000 milliards de dollars australiens, soit 606 milliards d’euros, dans les énergies propres. L’Australie peine à suivre ce rythme. Le ministre de l’Énergie, Chris Bowen, insiste sur l’urgence d’agir, affirmant que « le climat l’exige, et la réalité économique » le confirme.

Malgré cette avancée, l’Australie reste l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz au monde, et près de 91 % de la consommation nationale d’énergie entre 2022 et 2023 repose encore sur les combustibles fossiles. La fermeture des 16 centrales à charbon, bien que planifiée, avance lentement. En mai 2024, le gouvernement a même prolongé la vie de la centrale d’Eraring, la plus grande du pays, jusqu’en 2027, arguant qu’elle est encore nécessaire avant que les renouvelables puissent combler totalement le vide.

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Relance du nucléaire Suisse : c’est un grand non pour les Verts européens

2 septembre 2024 à 13:00
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Après avoir annoncé son intention d’annuler l’interdiction de construire des centrales nucléaires le 28 août 2024, le Conseil fédéral suisse fait face à une opposition de grande envergure de la part des Verts de son propre pays, mais aussi d’autres membres de gouvernements de pays européens, parmi lesquels l’Allemagne et l’Autriche.

Les Verts contre la levée de l’interdiction sur le nucléaire en Suisse

En Suisse, la décision du Conseil fédéral de lever l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires a déclenché une vague de critiques, notamment de la part des écologistes et des Verts suisses. Liza Mazzone, figure clé du mouvement, selon les informations du média SonntagsBlick, relayées par 20 Minutes  : « Le conseiller fédéral Rösti se comporte de manière malhonnête envers les électeurs. Il y a deux mois, nous avons voté sur la loi sur l’électricité. Et maintenant, il arrive avec une technologie obsolète, extrêmement chère et dangereuse. »

La critique est également vive du côté de l’Autriche et de l’Allemagne. Leonore Gewessler, ministre autrichienne de la Protection du climat, est allée jusqu’à affirmer que « l’énergie nucléaire n’a pas d’avenir ». À Berlin, c’est le ministère de la Protection du climat, par la voie de son ministre Robert Habeck qui a émis des réserves déclarant que « L’énergie nucléaire n’est ni nécessaire à la sécurité de l’approvisionnement, ni à la réalisation des objectifs climatiques ».

 

Anticiper plus que relancer

Comme le relaie 20 Minutes, Albert Rösti, conseiller fédéral en charge de l’Énergie, défend la relance du nucléaire en Suisse en mettant en avant la nécessité de diversifier les sources d’énergie du pays tout en lui permettant d’atteindre la neutralité carbone. Pour lui, face aux incertitudes géopolitiques et à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, le nucléaire offre une solution stable et fiable. Il tient également compte d’un autre paramètre : la croissance démographique du pays, qui engendrera de fait une demande croissante en électricité. Il considère par ailleurs, en se basant sur les conditions météorologiques incertaines, que les énergies renouvelables ne suffiront pas à répondre aux besoins futurs, et que le nucléaire pourrait combler cette lacune de manière efficace. « On ne dit pas qu’il y aura une nouvelle centrale dans dix ans, » mais il est nécessaire de laisser « la porte ouverte à toutes les technologies possibles. » Si ce processus n’est pas lancé aujourd’hui, il sera « peut-être trop tard dans vingt ans, » avait-il ajouté lors de la présentation du projet de relance de la filière nucléaire suisse.

Le conseiller fédéral de l’Énergie ne manque pas de rappeler que la relance du nucléaire nécessiterait des investissements importants et qu’elle représente des défis techniques non anodins. Mais il estime que ces obstacles peuvent être surmontés avec une approche stratégique. « Ce sera le peuple qui décidera », conclut-il, laissant entendre que cette décision pourrait finalement être soumise à un référendum populaire.

 

 

 

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Énergie renouvelable : l’Australie valide les plans de sa gigantesque centrale solaire

21 août 2024 à 07:49
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L’Australie vient de franchir une étape majeure dans sa transition énergétique en validant les plans d’une centrale solaire de taille inédite. Baptisé Sun Cable, ce projet monumental, qui s’étendra sur 12 000 hectares dans le Territoire du Nord, marque une avancée significative pour le pays, qui confirme son objectif de devenir le leader mondial des énergies renouvelables.

 

Une centrale solaire chiffrée à 21 milliards d’euros 

 

Le 21 août 2024, Tanya Plibersek, ministre de l’Environnement, a annoncé l’approbation officielle des plans de construction de ce qui deviendra la plus grande centrale solaire au monde. Située dans le Territoire du Nord, cette centrale produira 6 gigawatts d’électricité par heure, dont 4 gigawatts seront destinés à alimenter trois millions de foyers australiens. Les 2 gigawatts restants seront exportés vers Singapour grâce à un câble sous-marin de 4 500 kilomètres, créant ainsi le premier réseau électrique intercontinental.

 

L’investissement pour ce projet est évalué à 21 milliards d’euros, soutenu notamment par Mike Cannon-Brookes, un milliardaire australien connu pour son engagement en faveur des énergies renouvelables. « Cette centrale fera de l’Australie le leader mondial de l’énergie verte » s’est ainsi réjoui la ministre de l’Environnement, Tanya Plibersek.

Réduire sa dépendance aux énergies fossiles

 

L’Australie est l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL), et l’île est également l’un des territoires les plus touchés par le changement climatique. En 2022, les énergies renouvelables représentaient 32 % de la production totale d’électricité, contre 47 % pour le charbon. À noter par ailleurs que l’Australie exporte 75 % de son électricité produite par le charbon et 90 % de son gaz liquéfié (GNL). Le projet Sun Cable s’inscrit dans la stratégie nationale qui vise à inverser cette tendance. L’Australie, en effet, s’est donnée pour objectif de réduire de 43 % ses émissions de carbone d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

Pour ce faire, en mai 2024, le gouvernement australien avait déjà annoncé un plan d’investissement de 13,9 milliards de dollars d’ici à 2025 pour renforcer sa capacité en énergies renouvelables. « Cette centrale solaire est une étape clé pour faire de l’Australie une puissance énergétique propre », s’est ainsi félicitée Amanda McKenzie, directrice générale de l’ONG Climate Council.

 

Bien que les plans de construction aient été validés, le projet Sun Cable doit encore obtenir les approbations nécessaires de la part des autorités singapouriennes, indonésiennes et des communautés autochtones australiennes avant que le feu vert pour la construction de la centrale solaire soit donné. Si tout se passe comme prévu, les travaux débuteront en 2027.

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Technologie solaire : SolarinBlue inaugure un parc offshore d’un nouveau genre

19 août 2024 à 12:55
Technologie solaire : SolarinBlue inaugure un parc offshore d'un nouveau genre

SolarinBlue : une nouvelle ère pour l’énergie solaire en mer Méditerranée

SolarinBlue, entreprise pionnière dans le domaine des technologies photovoltaïques marines, franchit une étape décisive avec le lancement de son parc solaire offshore à Sète. Ce projet, situé à deux kilomètres des côtes méditerranéennes, symbolise l’ambition de l’entreprise de redéfinir les standards de l’énergie renouvelable en France. Baptisé Méga Sète, ce parc s’inscrit dans une dynamique d’innovation technologique visant à répondre aux enjeux énergétiques de demain. 

Le projet Méga Sète a bénéficié d’un financement de 6 millions d’euros dans le cadre du plan France 2030, dédié au développement de technologies énergétiques innovantes. Ce parc, qui couvrira une superficie d’environ un hectare, sera composé de 35 structures flottantes, capables de résister à des vagues de plus de 10 mètres. Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre plusieurs partenaires de renom, dont Technip Energies, l’Université de Montpellier, et la Sorbonne Université – Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer. Ensemble, ces entités visent une mise en service du parc d’ici la fin de l’année 2025, avec une production annuelle estimée à 1 300 MWh, destinée à alimenter le port de Frontignan-Sète. Ce financement permet de concrétiser un projet ambitieux, qui devrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires en France et à l’étranger.

Une avancée technologique pour l’énergie solaire offshore

Avec Méga Sète, SolarinBlue dépasse le cadre expérimental de son précédent projet, Sun’Sète, pour entrer dans une phase pré-commerciale. Le nouveau parc sera dix fois plus grand que son prédécesseur, témoignant de l’évolution rapide des capacités technologiques de l’entreprise. Conçue pour minimiser l’impact environnemental, cette installation repose sur des structures flottantes légères et résistantes, capables de soutenir des panneaux photovoltaïques dans des conditions maritimes extrêmes.

L’entreprise envisage également d’étendre ce modèle à d’autres régions, notamment dans les ports, sur des îles, et même en intégrant ces structures dans des parcs éoliens offshore existants. Cette approche hybride permettrait non seulement d’optimiser l’utilisation de l’espace maritime, mais aussi de créer des synergies énergétiques bénéfiques pour les opérateurs et les consommateurs.

SolarinBlue vise à démontrer la rentabilité économique de ces installations avec un objectif de coût de production de 200 €/MWh, un tarif compétitif face aux autres sources d’énergie renouvelable.

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Mix énergétique : l’hydroélectricité est la première source d’énergie renouvelable en France

16 août 2024 à 09:18
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Comme l’indique le bilan du gestionnaire du réseau électrique français RTE, le premier semestre de 2024 a marqué un tournant décisif dans le paysage énergétique français. La production d’électricité a atteint 272 TWh, un niveau inégalé depuis les crises de 2019 et 2022. Cette performance exceptionnelle est principalement attribuable à l’hydroélectricité, qui est devenue la principale source d’énergie renouvelable en France. Toutefois, cet essor met en lumière l’urgence de moderniser le réseau électrique français, un défi majeur pour les années à venir.

 

 

L’hydroélectricité atteint une production record

Grâce aux fortes précipitations de ces derniers mois, les barrages hydrauliques ont été remplis à 89 % de leur capacité fin juillet 2024, ce qui a permis une augmentation de 37 % de la production d’électricité d’origine hydraulique par rapport à 2023. L’hydroélectricité a ainsi dépassé les autres sources d’énergie renouvelable, notamment l’éolien (25,5 TWh) et le solaire (11,4 TWh), pour devenir la pierre angulaire du mix énergétique français.

Selon Xavier Casiot, président de France Hydro Électricité, interrogé par Europe 1 :  « l’hydroélectricité coche toutes les cases, à la fois pour une production de base et pour répondre aux pics de demande ». Cette flexibilité unique qui en fait un atout majeur pour le réseau électrique. Toutefois, comme tient à le souligner auprès du Figaro Alexandre Cosquer « il est encore trop tôt pour dire si 2024 sera un bon cru pour l’hydroélectricité. Les neiges ayant fondu, la suite dépend des précipitations à venir. »

 

Le défi de la modernisation du réseau

Si l’augmentation de la production d’électricité renouvelable est une avancée positive, elle met en lumière un problème majeur : la vétusté et l’insuffisance des infrastructures actuelles. Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), en avril 2024, avait estimé que plus de 100 milliards d’euros seront nécessaires d’ici 2040 pour moderniser le réseau électrique français, un montant bien supérieur aux 33 milliards d’euros qui étaient initialement prévus en 2019 pour l’échéance de 2035. Comme l’indique en effet le gestionnaire du réseau français, l’âge moyen des liaisons aériennes est de 55 ans, et parmi elles, environ 20 % dépassent les 70 ans.

Le réseau doit non seulement être rénové pour remplacer les équipements vieillissants, mais aussi être adapté pour intégrer les énergies renouvelables, dont la production est généralement décentralisée. Il est donc impératif et urgent que le réseau électrique français se modernise et que de nouvelles lignes de transmission soient créées. En effet, le gestionnaire du réseau français RTE estime que la consommation d’électricité en France passera de 430 TWh en 2021 à plus de 530 TWh en 2050, ce qui équivaut à la production de 15 réacteurs nucléaires.

 

 

Vers une hausse du TURPE

Les investissements nécessaires pour moderniser le réseau auront un impact direct sur la facture des consommateurs français.

RTE prévoit de financer ces travaux par le biais du Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE), une taxe qui représente 30 % de la facture des Français et 90 % des revenus d’Enedis, l’organisme en charge de la modernisation du réseau électrique français. RTE estime ainsi que les recettes du TURPE devront être triplées d’ici 2028 pour atteindre 6 milliards d’euros par an. Bruno Le Maire avait pourtant promis que le prix de l’électricité serait réduit de 10 à 15 % d’ici à février 2025, une promesse qui, rappelons-le, avait été faite en juin 2024, soit en pleine période des élections législatives…

 

 

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Énergie renouvelable : EDF inaugure le plus grand parc éolien d’Amérique du Sud

19 juillet 2024 à 14:00
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Le groupe EDF, à travers sa filiale EDF Renouvelables, vient de mettre en service le plus grand parc éolien d’Amérique du Sud. Situé dans l’État de Paraíba, au Nord-Est du Brésil, le parc de Serra do Seridó est un jalon majeur pour la transition énergétique de la région, avec une capacité installée de 480 MWc.

 

Un projet ambitieux pour EDF

Avec 85 éoliennes et une capacité de 480 MWc, le parc éolien de Serra do Seridó produira assez d’électricité pour alimenter environ 1,5 million de foyers brésiliens chaque année. Ce projet, initié en 2021, a été réalisé en deux phases et a mobilisé près de 2 000 personnes, dont plus de 30 % d’emplois locaux. EDF Renouvelables a également mis en place diverses initiatives de développement socio-économique, notamment des formations pour les agriculteurs locaux sur la restauration des zones rurales dégradées.

La mise en service de Serra do Seridó s’inscrit dans l’engagement à long terme d’EDF au Brésil. Le groupe y est présent depuis près de 30 ans. EDF y développe une large gamme de projets énergétiques, dont plus de 1,8 GW de projets solaires et éoliens. Le parc de Serra do Seridó se distingue par son modèle économique mixte, combinant un tarif régulé obtenu lors d’une enchère fédérale et des contrats d’achat d’électricité pluriannuels (cPPA). Selon Béatrice Buffon, Directrice Exécutive Groupe en charge de la Direction Internationale et Présidente-Directrice Générale d’EDF Renouvelables, “L’inauguration du parc éolien de Serra do Seridó est une étape importante qui démontre notre engagement continu pour un avenir neutre en carbone.”

Un impact socio-économique et environnemental important

Outre la production d’énergie renouvelable, le parc éolien de Serra do Seridó a un impact significatif sur les communautés locales. Les initiatives de développement menées par EDF Renouvelables, comme les formations agricoles, favorisent le progrès socio-économique et soutiennent la transition énergétique locale. L’engagement d’EDF dans la région contribue non seulement à la lutte contre le changement climatique, mais aussi à la création d’emplois et au développement des infrastructures locales.

Le succès du parc éolien de Serra do Seridó marque une avancée importante dans la stratégie d’EDF pour promouvoir les énergies renouvelables en Amérique du Sud. Grâce à des projets innovants et inclusifs, EDF continue de démontrer son leadership dans le secteur de l’énergie propre. En fournissant de l’énergie renouvelable à grande échelle, le groupe joue un rôle important dans la transition énergétique mondiale et dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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