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À partir d’avant-hierActualités libres

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Les locations longue durée, avec ou sans option d'achat, sont d'excellentes alternatives au crédit classique pour troquer sa vieille thermique contre une voiture électrique. Les constructeurs l'ont bien saisi et beaucoup intègrent des offres de leasing attractive pour leurs modèles 100 % électrique. Découvrez quelles sont les meilleures offres à saisir en ce début d'année 2024.

Double piège : 7 autres séries Harlan Coben sur Netflix

26 janvier 2024 à 13:45

En plus de Double piège avec Michelle Keegan, immense succès du top Netflix, la « collection Harlan Coben » s'étend à 7 autres séries TV adaptées des romans de l'écrivain américain Harlan Coben.

Année bissextile : en quoi cette bizarrerie du calendrier est-elle liée à la Terre ?

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29 février 2024 à 08:25

Une année est bissextile lorsque le mois de février possède un jour supplémentaire, le 29. C'est le cas en 2024. Cette étrangeté du calendrier est liée au mouvement de la Terre.

Le Cercle des Neiges : 3 autres biopics captivants à voir sur Netflix

24 janvier 2024 à 09:20

Le bouleversant Le Cercle des Neiges est nommé aux Oscars dans deux catégories (dont Meilleur film international). Voici 3 autres longs-métrages, en streaming sur Netflix, relatant de véritables récits : Vol 93, Dunkerque ou Perdus dans l’Arctique.

Comment mettre un accent à une lettre majuscule À, É, È, Ç, Î, Ô, Û… pour Windows

19 février 2024 à 11:01

clavier touche

Comment faire un à ou un é majuscule ? Des solutions existent, comme les raccourcis clavier pour ajouter des accents sur des lettres. Voici 5 astuces pour Windows pour mettre des accents sur une majuscule et ne plus peiner à écrire un « é maj ».

Comment supprimer un compte Instagram ?

Par : Aurore Gayte
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Instagram, c'est fini pour vous. La décision de quitter le réseau social est prise, mais vous ignorez comment supprimer un compte Instagram ? Numerama vous explique pas à pas comment retirer l'application de tous vos appareils : téléphones Android ou iOS et ordinateurs, sans oublier de télécharger vos photos et vos données.

Revue de presse de l’April pour la semaine 2 de l’année 2024

Par : echarp
15 janvier 2024 à 18:35

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[20minutes.fr] Avec l'IA et les deepfakes, «les criminels ont à leur disposition énormément de choses», reconnaît le Général Perrot

✍ Laure Beaudonnet, le dimanche 14 janvier 2024.

Le Général Patrick Perrot, coordinateur pour l’IA de la Gendarmerie nationale, décrit le nouveau visage de la criminalité à l’ère des intelligences artificielles dites génératives

[France Culture] Les "communs numériques", un monde de partage

Le vendredi 12 janvier 2024.

Les ‘communs numériques’ sont l’antithèse même des GAFAM. Ces ressources partagées — dont les éléments les plus visibles sont Linux, Wikipédia et les licences Creative Commons — sont toutes conçues avec la même philosophie: favoriser le partage culturel sans enrichissement individuel.

[LeMagIT] Comment établir les bases d’une politique de sécurité open source

✍ George Lawton, le mardi 9 janvier 2024.

L’utilisation de logiciels open source soulève des questions en matière de sécurité et de propriété intellectuelle. Voici comment prendre des décisions judicieuses et éviter des situations potentiellement regrettables.

[ZDNet France] Firefox n'est définitivement plus une menace pour Google Chrome

✍ Wuyong Kim, le lundi 8 janvier 2024.

Le navigateur de la fondation Mozilla ne cumule plus que 2,2 % de parts de marché. Retour sur la chute du célèbre navigateur open source.

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Degate : espionner un CPU depuis les waters

Degate est un logiciel libre pour faire de l'ingénierie inverse sur les processeurs.

Pour le présenter, Dorian Bachelot, mainteneur du projet, a accepté de répondre à nos questions.

Logo Degate

Sommaire

Présentation

Entretien avec Dorian Bachelot

Présentation

Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ?

C’est sûrement très « bateau », mais comme beaucoup je suis avant tout un passionné d’informatique et d’électronique. J’ai commencé à programmer dans mes années collège (début des années 2010) et suis rapidement arrivé à découvrir Linux ainsi que d’autres galaxies (C++, git, virtualisation, reverse engineering…). Par la suite j’ai eu la chance de réaliser un diplôme d’ingénieur à l’ESIEA (école d’ingénieur généraliste sur Laval) qui m’a permis de découvrir de nombreux domaines comme l’électronique embarquée, la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Comme beaucoup, j’ai un faible pour les domaines complexes et devoir me limiter à une seule spécialité pour mes études ne m’allait pas trop. C’est sur ce dernier point que démarre l’aventure Degate au côté du laboratoire de recherche en cybersécurité de mon école. Cette dernière proposait en effet un format « espoir recherche » permettant de creuser un sujet de recherche en plus des cours. Mon sujet a justement porté sur Degate, puisque comme nous allons le voir la rétro-ingénierie matérielle a l’avantage de toucher autant à l’électronique, qu’à la physique, la cybersécurité et l’intelligence artificielle !

Quant à aujourd’hui, après avoir travaillé sur le sujet de la rétro-ingénierie matérielle pendant presque 3 ans (en publiant 5 articles dans Hackable et en travaillant sur Degate) et avoir obtenu mon diplôme, je suis Tech Lead R&D Cyber/IA chez Neverhack (on vient de lever 100 millions d’euros). J’ai pu en effet garder une dualité de spécialité, à travers la cybersécurité et l’intelligence artificielle, principalement grâce à cette aventure d’espoir recherche (et donc en partie de Degate) 1.

Est-ce que vous êtes parent de Roselyne ?

Et non, du tout, mais bien vu ;)

Qu’est-ce que Degate ?

En une phrase : Degate est un logiciel open source (GPL-3.0) et multiplateforme aidant ses utilisateurs à effectuer de la rétro-ingénierie sur des puces de silicium 2.

Maintenant, pour donner un peu de contexte, le développement de Degate a commencé dès 2008 avec la thèse de master de Martin Schobert 3. Jusqu’à la fin de cette dernière en 2011, Martin a pu faire évoluer la solution et collaborer avec d’autres chercheurs pour l’utiliser sur des sujets de cybersécurité. Par exemple, Degate a pu être utilisé 4 pour aider à la rétro-ingénierie de la puce RFID MIFARE Classic de NXP (le développement de Degate a d’ailleurs pour source ce cas précis). Par la suite, les chercheurs Karsten Nohl et Starbug ont pu trouver une faille cryptographique dans la puce permettant d’outrepasser toutes les sécurités (on parle ici d’un impact économique énorme pour NXP) 5.

Degate est donc un logiciel avec une histoire riche de plus de 10 ans, qui a déjà permis d’avoir un impact dans l’industrie (et, suite au cas MIFARE Classic, dans la société). Il est aujourd’hui le seul bastion permettant à n’importe qui (ou presque) d’effectuer de la rétro-ingénierie matérielle sur des puces.

Pourquoi dis-tu que c’est le seul bastion ?

On peut voir ça sous différents angles, mais je parle d’unique bastion car Degate est le seul logiciel disponible à la fois gratuit, accessible (traduction de l’interface, documentation, etc.) et extensible (car open source). Or, les alternatives payantes sont généralement vendues sous conditions et donc difficilement accessibles. Seulement, comme je l’ai expliqué (modulo une déformation par mon parcours), la sécurité d’aujourd’hui passe, pour moi, forcément par une utilisation de la rétro-ingénierie matérielle beaucoup plus massive pour valider tout matériel critique. Et Degate n’est pas qu’un logiciel (surtout à sa création en 2008, c’était plus un outil ou un démonstrateur), c’est aussi une preuve d’importance (MIFARE Classic) et des ressources en ligne (wiki, articles, thèse, etc.). Il ne faut pas seulement voir le logiciel (avec ses défauts), mais plutôt l’approche : essayer de rendre plus accessible la rétro-ingénierie matérielle. Je ne clame pas que Degate réussit à remplir cette vision, mais je crois que nous sommes quasiment les seuls à essayer depuis maintenant plus de 10 ans (outre les projets visant à « rétro-ingénierier » certaines puces en particulier, sans prendre le prisme de la sécurité et de l’accessibilité).

Comment ça fonctionne ?

Avant tout il faut comprendre les contraintes et méthodes permettant d’effectuer de la rétro-ingénierie sur un objet aussi petit et complexe qu’une puce de silicium. Quand on parle d’une puce, on parle d’un agencement de milliards de transistors sur quelques millimètres et de leurs liens répartis sur plusieurs couches. La première étape est alors de définir un objectif, pouvant être la reconstruction d’un algorithme implémenté matériellement (et donc dans une zone réduite de la puce) ou encore la reconstitution complète du fonctionnement de la puce, par exemple pour construire un simulateur. Ensuite, il faut réussir à récupérer des images de la puce et de toutes ses couches (images en 2D ou 3D, un de mes articles dans Hackable aborde le sujet 6). Toutes les méthodes permettant d’obtenir ces images impliquent un processus destructeur pour la puce. Cela passe par exemple par un processus de polissage itératif et la prise de photographies (attention, on parle d’un exercice très complexe puisqu’une couche de silicium c’est extrêmement fin, et trop polir implique de devoir recommencer sur une nouvelle puce). On peut aussi prendre une approche chimique (utilisation d’acide pour attaquer couche par couche) ou laser. Sans développer beaucoup plus, ce processus est le plus important, car c’est avec ces photos très hautes résolutions que l’on va pouvoir débuter l’analyse de la puce.

C’est là que Degate rentre en jeu, son objectif est de permettre d’utiliser les images obtenues, de les importer dans le logiciel (on parle généralement d’images de plusieurs Giga, voire Tera, tellement la résolution et leur taille sont grandes) puis de commencer l’analyse. Ensuite, l’utilisateur peut analyser les parties de la puce en partant de la couche la plus basse, celle avec les transistors, et ainsi reconstruire les portes logiques (c’est ici que des connaissances en physique et en électronique sont importantes, il faut savoir lire à travers les transistors !). Comme vous vous en doutez, effectuer l’analyse de chaque transistor quand il peut y en avoir des milliards serait trop fastidieux, et Degate facilite le processus. Ce dernier propose en effet de construire une bibliothèque de portes logiques reconstituée depuis une zone de l’image de la puce, et puisque l’agencement des transistors ne change pas pour chaque porte logique, on peut alors automatiser la recherche et reconstitution de ces portes via des algorithmes de reconnaissance d’images. Il ne reste alors à l’utilisateur qu’à analyser les connexions entre les portes logiques toujours grâce aux images de la puce (couches supérieures, les liaisons entre couches sont appelées des « Via ») et ainsi reconstituer les algorithmes utilisés par la puce. Degate permet là encore d’automatiser une partie du processus en aidant à la reconnaissance des connexions et en proposant d’exporter toute l’analyse dans un langage type VHDL (permettant de simuler le fonctionnement de la puce, si l’analyse a été réussie).

Degate ne permet donc pas d’automatiser tout le processus de rétro-ingénierie, et une expertise humaine reste nécessaire (décapage de la puce, prise des photos, analyses des portes logiques puis des connexions), mais il permet de gagner un temps non négligeable sur l’analyse en automatisant plusieurs étapes. Pour cela, Degate implémente des algorithmes de reconnaissances d’images, supporte l’importation d’images extrêmement grandes (plusieurs millions de pixels de large), vous aide dans la navigation des images et couches, vous permet d’identifier les portes logiques formées par des transistors et bien plus.

Si le sujet vous intéresse, je peux vous donner les références suivantes : on peut citer Ken Shirriff qui est LA personne à suivre sur le sujet (auteur de beaucoup d’analyses sur des puces historiques 7, comme la Intel 8086 ou la fameuse Z80), ou encore la communauté Visual 6502 8 qui ont rétro-ingénierié plusieurs puces (en partant de simples images pour finir par la création de simulateurs complets) ! Vous pourrez également explorer le super site Silicon Pr0n 9. Enfin, pour trouver une liste plus complète n’hésitez pas à vous rendre directement sur le dépôt de Degate 10.

Il existe des protections contre ceci ? J’imagine que certaines entreprises n’aimeraient pas qu’on fasse de la retro-ingénierie sur leur puce, il me semble que certaines puces possèdent un genre de grillage.

En effet, il existe beaucoup de méthodes pour essayer de s’en protéger. On parle de deux grandes catégories : les protections passives et actives. Les protections passives peuvent par exemple prendre la forme de résine que l’on “coule” sur les puces pour complexifier leurs récupérations (et aussi empêcher la récupération des références), ou d’une couche directement dans le silicium pour bloquer l’analyse visuelle de surface. D’autres méthodes existent, mais généralement de l’huile de coude et du bon matériel permettent de passer outre. Les méthodes actives sont plus recherchées et protègent contre d’autres approches de la rétro-ingénierie matérielle. Comme cité dans la question, l’ajout d’un grillage actif est une solution assez répandue dans les puces de cartes bleues par exemple. L’idée est à la fois de bloquer une analyse visuelle de surface de la puce, mais aussi d’empêcher le “probing” (essayer d’utiliser une sonde directement sur un “circuit” de la puce) ou la modification de la puce (par exemple en connectant deux “circuits” de la puce). Cela passe par un maillage avec des formes complexes (on peut voir ça comme un labyrinthe) alimenté par un courant qui, en cas de modification du circuit, peut rendre la puce non fonctionnelle. Il est alors compliqué d’aller voir et manipuler les couches inférieures en laissant la puce fonctionnelle. 11

Est-ce que les différentes façons de gravure qui utilise différent MOSFET (CMOS, FinFET, MBCFET, FD-SOI etc) ne demandent pas des analyses différentes ? Est-ce que ça sera fiable avec les derniers types de gravure avec des transistors imbriqués 3D ?

À tout problème sa solution : les méthodes d’analyses 3D de puces de silicium se développent également 6. Si le matériel nécessaire pour créer les données 3D venait à être plus accessible, je prévois déjà l’ajout d’un mode d’analyse à Degate permettant de les exploiter. Je ne doute cependant pas que les méthodes d’analyses actuelles fonctionnent pour la majorité des cas, même si le problème est déjà suffisamment complexe pour ne pas rajouter ces spécificités. Je n’ai personnellement pas pu couvrir toutes les méthodes de gravures dans mes analyses ni les nouvelles approches en 3D. Seulement, ces méthodes s’appliquent pour l’instant majoritairement à la mémoire, ce qui n’est pas forcément la cible des analyses.

Qui se sert de Degate ? Est-ce une communauté de fans de consoles ou des professionnels confrontés à des puces qui ne sont plus documentées ou des gens du logiciel libre, etc. ?

Dès ses premiers jours, Degate a été pensé pour la cybersécurité. L’idée était de pouvoir faciliter l’analyse d’algorithmes implémentés directement dans les puces de silicium, à la fois pour essayer d’identifier des failles, mais aussi pour vérifier la présence de portes dérobées. En effet, d’un point de vue sécurité trop peu de personnes vont voir ces puces alors que tout dépend d’elles. Comment faire confiance à un système si l’on ne peut pas vérifier la sécurité de son composant le plus important et bas niveau ? Permettre à des chercheurs et passionnés d’attaquer le sujet est ma principale motivation quand je travaille sur Degate, le sujet est pour moi majeur. On a trop tendance à s’arrêter à la rétro-ingénierie logicielle, et c’est malheureusement un risque que l’on oublie trop.
Je sais aujourd’hui que Degate est utilisé (ou a été étudié) par des entreprises américaines dans le cadre de l’analyse de puces (je ne sais pas pour quel objectif), par la police allemande et par une université.

Malheureusement le domaine n’encourage pas beaucoup la communication et Degate pourrait être utilisé ailleurs. J’ai d’ailleurs de gros doutes sur son utilisation par une entreprise américaine sous forme de fork non-partagé (ne respectant alors pas la licence GPL qui est copyleft…). Mais ça, c’est un combat classique du monde libre (pour dire, on m’avait même proposé de me payer pour travailler dessus…).

Mais autrement, le logiciel peut être utilisé par d’autres communautés, comme pour les fans de vieux systèmes. Je sais que la communauté qui s’occupe de rétro-ingénierer la PlayStation s’est déjà intéressée à Degate 12.

Concernant la sécurité, quels types de puces sont concernées ? J’imagine qu’il ne s’agit pas d’analyser les processeurs généralistes de nos ordinateurs… Ce sont des puces qu’on trouve dans quels matériels ?

C’est très large, généralement on parle de puces avec des missions/parties critiques. Par exemple (comme pour le cas MIFARE Classic), des puces implémentant des algorithmes cryptographiques sont importantes à regarder : au niveau logiciel on recommande (et c’est un euphémisme) de ne jamais réimplémenter ses propres primitives cryptographiques, pourtant beaucoup de puces le font (méthode simple pour booster les performances, aujourd’hui tout utilise de la cryptographie). Maintenant, on parle généralement de certaines parties/fonctions d’une puce plus que des puces entières. On peut par exemple citer en plus de la cryptographie tout ce qui concerne le stockage de données critiques (comme les clés de chiffrement). Aujourd’hui, je pense que l’on retrouve ces fonctionnalités dans tout type de matériel.

Comment en êtes-vous devenu le mainteneur ?

Comme je l’ai expliqué précédemment, c’est via un programme proposé par mon école d’ingénieur que j’ai été amené à travailler sur le sujet de la rétro-ingénierie matérielle à partir de fin 2018. Et comme Degate était le seul programme gratuit et open source permettant d’automatiser une partie du processus (indispensable pour arriver à des résultats sans y passer 10 ans), j’ai rapidement eu l’occasion de pouvoir l’utiliser. Malheureusement l’auteur originel du logiciel ne contribuait plus au projet depuis quasiment 8 ans à l’époque, et j’ai rapidement rencontré des difficultés pour l’utiliser plus largement dans mes recherches.

Après quelques mois de travail et un refactor à 70 % du projet (j’ai par exemple refait toute la GUI en Qt5 + OpenGL moderne) pour repartir sur de bonnes bases, j’ai publié mon fork sur Github. Par la suite Martin (l’auteur originel de Degate) a préféré mettre le projet initial en archive sur Github, et faire une redirection vers cette nouvelle version (aujourd’hui refaite à quasiment 80 % par moi-même). L’idée était de garder le nom et la communauté même si la grande majorité du logiciel a été refait.

Maintenant, suite à la fin de mes études, je dispose de moins de temps qu’avant et je suis forcément moins actif. Mais j’essaie de traiter toutes les issues et pull request, tout en continuant à travailler sur de nouvelles fonctionnalités. Je cherche également à faire pérenniser le projet en proposant à des étudiants comme moi (à l’époque) un financement pour travailler sur le sujet (et surtout Degate). Reste maintenant à trouver des personnes motivées, car le sujet est vraiment complexe.

Tu n’utiliseras donc pas Degate dans le cadre de ton travail ?

Aujourd’hui non, mais je sais que la question se pose pour des collègues. Le test d’intrusion matériel se développe, et le sujet se pose de plus en plus. Maintenant les compétences nécessaires pour s’attaquer à la rétro-ingénierie de puces de silicium sont un frein pour descendre aussi bas, sans compter le problème du matériel (faut-il encore pouvoir décaper/déstratifier les puces avant de pouvoir commencer l’analyse). La solution actuelle est de pouvoir accéder au design des puces (test en white box), mais les limites sont déjà visibles (un matériel est généralement composé de nombreuses puces de constructeurs différents).

Quelle est ta motivation ? Qu’est ce qui t’anime avec Degate ? Puisque tu as commencé l’informatique assez jeune, tu jouais peut-être avec des consoles ; est-ce que Degate te permet aussi d’imaginer recréer les puces de ton enfance ?

Étant aujourd’hui un ingénieur chercheur porté sur la cybersécurité, cela me force à voir Degate et la rétro-ingénierie matérielle à travers ce prisme. Pouvoir permettre à des chercheurs d’analyser des puces utilisées dans des millions de matériels à travers la planète est ce qui m’anime, même si je ne doute pas que bien d’autres cas d’utilisations peuvent être tout aussi intéressants. Je suis par exemple aussi très porté sur l’histoire, et la rétro-ingénierie matérielle est aussi un moyen de ne pas perdre certaines pièces de notre histoire.

Est-ce que vous tirez un revenu de ce travail ? Est-ce une bonne wafer ?

Je suis actuellement financé 100$/mois par le mainteneur principal de Rizin/Cutter (logiciel de rétro-ingénierie software) et j’ai déjà eu plusieurs autres propositions de financement. Ayant également publié des articles sur le sujet, j’ai quand même pu être rémunéré pour ce travail, mais on est très loin de quelque chose me permettant de vivre (et ce n’est pas l’objectif).

Pour finir

Que dire sur vos autres projets ?

Au niveau personnel je travaille (quand j’ai le temps) sur une nouvelle approche IA au service de la cybersécurité défensive. Malheureusement mon temps est très limité, et j’évite de trop m’éparpiller. Au niveau professionnel je suis aujourd’hui Tech Lead et Team Leader sur un projet d’automatisation de cybersécurité offensive. L’idée étant de créer un outil entièrement automatisé par IA permettant de jouer des attaques avec le même niveau de sophistication que les vrais acteurs (généralement quand je parle du projet on me parle de Skynet, pour ceux ayant la référence). Un produit devrait sortir dans les deux ans, nous avons déjà fait de nombreuses avancées scientifiques mais la route est encore longue. C’est aujourd’hui ce qui occupe le plus clair de mon temps !

Que pensez-vous de la directive NIS 2 sur la cybersécurité ?

La France a été pionnière en matière de réglementation dans le domaine de la cybersécurité, et je pense que la directive NIS 2 se place dans le même esprit que ce que l’on fait déjà depuis plusieurs années (avec la LPM de 2013 par exemple). Je sais que ces réglementations peuvent aussi faire peur, et l’accompagnement sera une condition nécessaire pour réussir son application. Malheureusement je pense qu’il est nécessaire d’agir au plus vite, les récents évènements géopolitiques ainsi que les (très) nombreuses attaques observées chaque semaine imposent d’investir dans la sécurité de nos entreprises. Je pense également que comme la NIS 1, la NIS 2 n’est qu’une étape, et que des évolutions seront nécessaires dans la prochaine décennie pour étendre les attentes concernant la sécurité des entreprises européennes.

Au niveau personnel, quels logiciels libres utilisez-vous, sur quel OS ?

J’utilise depuis maintenant quatre ans Manjaro, venant de Debian/Ubuntu, et je suis très satisfait (le modèle rolling release me plaît beaucoup à l’usage).

Au niveau professionnel, quels logiciels libres utilisez-vous, sur quel OS ?

Au niveau professionnel je tourne sur du Ubuntu 22.04, et j’utilise principalement du VS Code.

Quelle est votre distribution GNU/Linux préférée et pourquoi, quels sont vos logiciels libres préférés ?

Manjaro et Ubuntu sont les distributions que j’utilise dans la vie de tous les jours. Concernant les logiciels, la question est difficile puisque j’en utilise tellement. En ce moment je ne pourrais plus me passer de Joplin ou Signal, mais je pourrais en citer beaucoup (Virtual box, Kali linux, VSCode, Zotero…).

Références

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? Revue de presse — janvier 2024

17 janvier 2024 à 16:17

La nouvelle année avec sa fournée de magazines touchant au libre et à l’open source. Voici donc un petit panorama subjectif et parti{e,a}l de la presse papier sortie en ce début janvier.

Image une de Journal

Les nouveautés de janvier 2024 :

  • GNU/Linux Magazine France no 267 crée de la Web App Progressive (PWA) ;
  • Linux Pratique no 141 construit des clusters basés sur les conteneurs LXD / LXC ;
  • MISC magazine no 131 se penche sur l’IA et l'analyse de filtrages réseaux par apprentissage automatique ;
  • MISC hors-série no 27 se penche sur le renseignement d’origine sources ouvertes;, aka OSINT en anglais. Sorti en décembre, il n’est disponible que quelques jours encore. Ne procrastinez pas s’il vous intéresse ;
  • Hackable no 52 se branche sur un compteur linky pour mieux maîtriser sa domotique.

Sinon, quelqu’un a-t-il des nouvelles de DP Presse, éditeur notamment de Planète Linux ? Ils n’ont pas publié de nouveau magazine depuis octobre dernier…

Les sommaires des numéros sortis depuis la précédente revue de presse

Mosaïque des couvertures GLMF 267 Mosaïque des couvertures LP141 Mosaïque des couvertures MISC HS27
Mosaïque des couvertures MISC131 Mosaïque des couvertures HK52

GNU/Linux Magazine numéro 267

Au sommaire de ce numéro de janvier – février 2024 :

  • Créer une PWA (Progressive Web App) ;
  • Les codes fantastiques : consommer local !
  • Crévindiou, c’est pas du bon C d’chez nous ça, cé du C deu’l ville !
  • Copie et concaténation de chaînes de caractères en langage C : 2/2 les fonctions strtnt ;
  • Échanges de données pour un traitement distribué : communication par réseau ou entre langages ;
  • Utilisation du protocole SSH avec Erlang/OTP.

Linux Pratique numéro 141

Au sommaire de ce numéro de janvier – février 2024 :

  • L’essor de nouveaux outils en ligne de commandes écrits en Rust ;
  • Sauvegardes d’une instance PostgreSQL ;
  • smolBSD : UNIX façon « Ikea » ;
  • Construire son cluster LXD ;
  • Automatiser le déchiffrement d’un système GNU/Linux chiffré avec LUKS ;
  • Les différents types de malwares ;
  • Documenter avec POD.

MISC Magazine numéro 131

Au sommaire de ce numéro de janvier – février 2024 :

  • XORtigate : exécution de code à distance pré-authentification sur le VPN Fortigate (CVE-2023-27997) ;
  • Compromission de la solution de 2FA SecurEnvoy ;
  • Les pièges et les contournements des expressions régulières ;
  • NYSM : un conteneur offensif basé sur eBPF ;
  • Évasion des analyses d’applications sur Android : comment déjouer les outils d’analyse conventionnels !
  • Analyse statistique de filtrages réseaux et apprentissage automatique ;
  • Abus des modes de chiffrement via des fichiers bizarres.

Hackable numéro 52

Au sommaire de ce numéro de janvier – février 2024 :

  • ESP32 : exploration, mise à jour, crypto et portage depuis RP2040 ;
  • Créez votre concentrateur RS-232C ;
  • Domotique avec du Wi-Fi et des SMS en utilisant un ESP32 ;
  • Linky + domotique = économies ;
  • Z80 sur platine à essais : le C, enfin !
  • Créons une application pour une carte à puce : Hello World ! Modélisez et simulez tous vos systèmes avec OpenModelica.

MISC hors‑série numéro 27

Au sommaire de ce numéro hors-série décembre 2023 — janvier 2024 :

  • Panorama du phishing en 2023 ;
  • Dossier : Spécial Open Source Intelligence :
    • Attrape-moi si tu peux ;
    • Découvrir sa surface d’attaque : un processus essentiel pour un inventaire cyber pertinent ;
    • IPFS : OSINT et exploration de données décentralisées ;
    • Méthodes d’OSINT sur le Ru.net au profit de la CTI stratégique ;
    • Cartographie et théorie des graphes dans le social engineering ;
    • GEOINT – Étudier l’intensité de la guerre par l’imagerie satellite ESA/Sentinel-2 : utilisations, enjeux et applications potentielles pour la détection automatisée d’objets ;
  • Sécuriser un formulaire web.

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Archiver ses vidéos : retour d’expérience

Préambule : ma vie (et peut-être aussi la vôtre)

Comme probablement beaucoup d’entre vous, j’ai des milliers de photos et vidéos accumulées au cours des 20 dernières années. C’est très pratique de pouvoir stocker cela sur un seul disque dur. Mais cela pose trois problèmes majeurs :

  1. la pérennité du support ;
  2. le classement des fichiers pour pouvoir en retrouver un en particulier dans… très longtemps.
  3. la possibilité de lire des fichiers dans plusieurs années (je pense à des fichiers Publisher 2.0 que je ne suis plus parvenu à lire par la suite – et non : les versions ultérieures à Publisher 2.0 ne lisent pas ces fichiers.

Ce texte s’adresse à toute personne qui se pose trois questions :

  1. Pourrai-je visionner mes fichiers vidéos dans 30 ans pour les montrer à mes petits-enfants ?
  2. Comment organiser/classer mes fichiers vidéos pour les retrouver rapidement ?
  3. Comment réencoder mes fichiers vidéos pour limiter la place occupée (ou, dit autrement : quel format utiliser) ?

Après avoir lu cette dépêche, je vous recommande très fortement de vous reporter aux commentaires qui suivent car vous y trouverez probablement des précisions, liens, corrections ou suggestions qui l’enrichissent.

  • Pour le point 1., aucun support n’étant inaltérable/incassable, la règle tient en une phrase : « sauvegarder sur plusieurs supports (pour parer une éventuelle défaillance), dans différents endroits (en cas d’incendie, de vol, d’inondation…) et si possible en chiffrant ses disques (pour protéger votre vie privée en cas de vol : c’est incroyablement simple sous linux)
  • Pour le point 2., j’avais rédigé un document il y a fort fort longtemps où j’expliquais que le seul classement pérenne était le classement chronologique (je vous laisse vous reporter au document pour comprendre pourquoi l’utilisation de logiciels propriétaires est à proscrire). Pour résumer, je crée un dossier par année (2023) dans lequel il y a douze sous-dossiers (2023_01, 2023_02 etc.) et dans chacun d’eux, je crée un dossier par jour avec la date et le lieu (par exemple, 2023_06_25_saint_denis_la_reunion indique immédiatement où et quand ont été prises les photos et les vidéos à l’intérieur de ce dossier). Les photos sont renommées (et retournées si nécessaire) automatiquement avec l’instruction jhead -autorot -nf%Y_%m_%d__%H_%M_%S_ *.jpg. Les vidéos sont renommées manuellement sous la forme 2023_06_25__video_02_christophe_et_philippe_en_velo.mov 1
  • Pour le point 3., le format JPG étant ouvert, la lisibilité des photos est garantie dans le temps. Pour les vidéos, c’est un peu plus compliqué puisqu’en général, trois formats interviennent :
    • le codec vidéo pour l’image (comme h264, h265, av1, mjpeg…) ;
    • le codec audio pour le son (comme mp3)
    • le format de conteneur (comme avi, mp4, mts…)

C’est là où on en revient à l’histoire de ma vie.


  1. note : je n’ai jamais trouvé comment récupérer les métadonnées des vidéos pour les utiliser dans le nom du fichier, comme je le fais avec jhead. 

    Sommaire

    I Il était une fois MA vie !

    Après plus de 20 ans de stockage, mon disque dur de 1 To frisait les 90 % de remplissage. Alors, oui, 1 To, c’est très commun aujourd’hui : il me suffisait d’acheter un disque de 4 To et le problème était réglé.

    Oui… mais non. Je n’aime pas occuper de la place. Je pense que c’est une mauvaise habitude que d’avoir des téraoctets disponibles ou des gigaoctets sur une carte SD pour son smartphone que l’on utilise sans se poser de questions en ayant l’impression d’un stockage illimité. Car un jour, cela nous revient dans les dents (carte SD/disque dur qui plante sans sauvegarde, réinstallation de tout le système, sauvegarde de ses milliers de photos que l’on se décide - un jour - de ranger dans un dossier A_RANGER1 puis A_RANGER2 puis A_RANGER3, etc. puis on abandonne).

    En ayant un espace de stockage limité, on doit apprendre à le gérer.

    Les plus anciens se souviennent peut-être des magnétoscopes : on achète des cassettes, on enregistre des films en se disant « je le regarderai un jour » et on se retrouve avec des centaines de cassettes qui prennent la poussière. Ben c’est pareil avec les disques durs : on a des téraoctets en pagaille et on se dit : « je garde, on ne sait jamais. Et un jour (qui n’arrivera jamais), je ferai le tri ! »
    J’en reviens donc à mon disque dur quasi plein. Je fais une recherche sur mes fichiers vidéos et regarde le débit binaire (bitrate par la suite) : 40 000 kb/s soit environ 5 Mo/s pour des vidéos FullHD et jusqu’à 100 Mb/s (12 Mo/s) pour des vidéos 4k (évidemment, cela dépend de l’appareil à l’origine de la vidéo). Voici les différents bitrate que j’ai pu rencontrer :
    • fichier mp4 4K drone : 100 Mb/s ;
    • fichier mp4 4K go pro : 60 Mb/s
    • fichier mov FullHD : environ 16Mb/s
    • ficher avi 640*480 : environ 15 MB/ (mjpeg et format son araw)
    • fichier avi 320*240 : entre 1 et 2,5 Mb/s

    Loin d’être un expert dans la compression vidéo, le poids des fichiers m’interpelle quand même. En effet, un site de téléchargement de films - que je n’ai jamais fréquenté car c’est illégal - a pour objectif d’optimiser le ratio qualité/poids et donc d’offrir une bonne qualité visuelle pour un poids réduit. Ainsi, un film en FullHD de 90 min a un poids de 1400 Mo soit un bitrate d’environ 2 Mb/s (250 ko/s avec le codec H264). Un film en 4K de 90 min a un poids de 4 Go soit un bitrate d’environ 4Mb (500 ko/s avec le codec H265). Et il paraît – je ne le sais pas directement car je n’ai jamais fréquenté ce site dont je ne connais même pas l’existence – que la qualité des films sur le site en question est bonne, visuellement parlant s’entend.

    Il était donc temps de se mettre au travail et de réencoder mes vidéos personnelles.

    L’objectif de ce document est donc triple (et permettra de répondre aux questions 1. et 3. que s’est posé le lecteur ou la lectrice dans le préambule :

    • ré encoder ses vidéos automatiquement via un script bash (en utilisant le logiciel libre ffmpeg ) sans perte de qualité visible  ;
    • réduire le poids des fichiers de façon notable (par notable, j’entends ici une réduction d’au moins 20 %, ce qui est totalement subjectif, mais j’assume) ;
    • s’assurer de la pérennité de ses vidéos (i.e. être capable de les visionner dans 20 ans) ;

    II Mon environnement

    • Le matériel : Lenovo V45 (payé 300 € environ avec un AMD A4-9125 radeon R3, 8Go de mémoire vive et un SSD Samsung de 1To, le tout sous kubuntu 22,04).
    • Les logiciels : ffmpeg version 4.4.2, vlc, krename (pour renommer ses fichiers par lot), kfind pour retrouver des fichiers avec des extensions précises (je ne maîtrise pas du tout l’outil en ligne de commande find), avidemux pour faire du montage vidéo basique (couper quelques minutes d’une vidéo par exemple), dolphin pour naviguer dans les fichiers et, surtout, indicator-cpufreq (qui permet de réduire la fréquence du processeur et éviter que le ventilateur ne tourne en permanence).

    III Les choix techniques

    Je ne devais utiliser que des logiciels libres et des formats ouverts. Pour les logiciels : mon choix s’est porté sur ffmpeg pour l’encodage car c’est LA référence pour la conversion de vidéos, même si l’usage de la ligne de commande peut rebuter cetains (mais vous verrez par la suite que les scripts simplifient grandement la vie). Pour les formats :

    • MP3 pour l’audio : il n’est plus protégé par un brevet depuis 2017 et me convenait parfaitement, en choisissant un débit de 250kb/s (ce qui est sûrement excessif mais la place occupée par le son dans une vidéo est faible par rapport à la vidéo). Je sais qu’il y a vorbis mais le mp3 me semble plus « universel », notamment si l’on regarde la vidéo sur un téléviseur
    • MKV pour le conteneur : c’est un format ouvert et qui est lu sur tous les téléviseurs sur lesquels j’ai pu le tester.
    • H265 pour le format vidéo : c’est un format sorti en 2013 soumis à brevet mais il est possible d’utiliser une bibliothèque libre (x265) pour effectuer l’encodage (c’est cette bibliothèque qu’utilise ffmpeg). Là encore, lorsque j’ai testé des vidéos encodées en h265 sur différents téléviseurs pas trop vieux, je n’ai jamais eu de problème. Sachez qu’il existe le format AV1, plus récent, plus efficace en termes de compression, libre et qui répond à mes besoins. Mais deux éléments m’ont fait renoncer à l’utiliser :
      • l’encodage (avec ma machine) est extrêmement lent (j’ai abandonné l’encodage de 30 secondes de vidéo quand, après une heure, il en était toujours à la première seconde !) ;
      • il n’est pas encore généralisé : peu de téléviseurs peuvent lire ce format (si vous en connaissez, je suis preneur). Il est fort probable que dans une dizaine d’années, je réencoderai mes vidéos en AV1, mais laissons cela pour plus tard.

    J’ai également choisi d’encoder mes vidéos en deux passes car cela me permet de décider du débit binaire (et donc de la taille du fichier finale) tout en ayant une meilleure qualité qu’en une passe.
    J’ai utilisé le programme indicator-cpufreq qui me permet de réduire au minimum la fréquence de mon processeur (ici 1,2 Gh) afin d’éviter que le ventilateur ne tourne sans arrêt (à noter qu’une mise en veille repasse la fréquence au maximum et il n’est plus possible de la réduire, sauf à redémarrer l’ordinateur). Avec une fréquence réduite au minimum, le ventilateur ne se déclenche que quelques secondes toutes les minutes et le processeur ne dépasse pas les 50°C (c’est hardinfo qui me le dit).

    IV Les problèmes rencontrés et les contraintes (spoiler : il faut du temps !)

    • L’encodage en deux passes permet d’obtenir une meilleure qualité visuelle (de ce que j’ai compris) mais au prix d’un temps de calcul doublé. Ainsi, une vidéo d’une minute (en FullHD) a nécessité environ 100 minutes d’encodage pour obtenir le fichier final. Autant vous dire que mon ordinateur a tourné pendant environ 5 mois près de 20 heures par jour en moyenne. En revanche, j’ai découvert comment arrêter un processus (kill - STOP numero_pid_util) lorsque j’avais besoin de retrouver toute la puissance du processeur et comment le reprendre plus tard (kill - CONT numero_pid_util). Par ailleurs, je n’ai pas trouvé comment utiliser la carte graphique pour le réencodage, car il paraît que c’est plus rapide
    • Je ne connais pas l’instruction ou l’option (si elle existe) de ffmpeg qui permet de conserver les métadonnées des vidéos. Ainsi, la conversion effectuée avec les scripts ci-dessous supprime toutes les métadonnées (pourtant, cela semble possible)
    • Je n’ai pas trouvé, malgré mes recherches, comment reprendre la première passe d’un encodage après une coupure ou un bug (ffmpeg génère un fichier log durant la première passe, fichier qu’il devrait être possible de réutiliser afin de reprendre là où il s’est arrêté). Il m’a donc fallu, parfois, reprendre l’encodage d’une vidéo à zéro.
    • La procédure avant encodage demande de l’organisation :
      • Rechercher toutes ses vidéos est relativement aisé et rapide : kfind permet d’effectuer une recherche sur de multiples formats. Ensuite, un copier-coller sur un autre disque dur permet de les isoler.
      • Il est nécessaire de connaître le bitrate de chacune d’elle. Une recherche Internet et hop, le script qui va bien (voir la partie sur les scripts) génère un fichier CSV pour nous faciliter le travail.
      • Il faut ensuite regrouper les vidéos par débit et définition : ainsi, une vidéo 640*480 de 10 Mb/s ne pouvait pas être dans le même répertoire qu’une vidéo en 320*240 de 5 Mb/s également puisque le bitrate final n’était pas le même. Là, pas de secret, il faut le faire manuellement. Mais rassurez-vous, bien souvent, les vidéos d’une même période ont toute le même bitrate.
      • L’étape suivante a consisté à choisir le débit final des vidéos suivant leur définition de façon à ce que la vidéo finale subisse une compression pas ou peu visible à l’œil par rapport à l’original (ce qui est très subjectif). J’ai donc choisi (en partant des débits de YiFY et un peu au doigt mouillé) :
        • 10 Mb/s pour de la 4K (porté très rarement à 12 Mb/s si la vidéo comportait beaucoup de mouvements) ;
        • 4 Mb/s pour de la FullHD ;
        • environ 2 Mb/s pour de la 640*480
        • 1 Mb/s pour de la 320*240
    • Un bug est apparu lors de la conversion des fichiers MJPEG directement en H265 : les couleurs finales étaient complètement différentes des originales. Je ne suis pas le seul à avoir subi ce qui semble être un bug. Au final, j’ai contourné ce désagrément en convertissant d’abord ces fichiers en xvid avec un gros bitrate pour limiter la perte de qualité (opération très rapide) puis les xvid en H265, ce qui a réglé le problème.
    • J’imagine que, comme beaucoup d’entre nous, je souhaite limiter mon impact environnemental. N’ayant pas de panneaux photovoltaïques, mon empreinte carbone est probablement élevée car j’ai été contraint de laisser tourner mon ordinateur jour et nuit en consommant de l’électricité pas toujours verte. En contrepartie, j’économise l’achat d’un nouveau disque dur. Cela me permet de me donner bonne conscience.

    V Les scripts utilisés

    Ces scripts (qui fonctionnent sous Linux. Pour Windows, il faudra adapter…) ont été écrits à partir de ce que j’ai trouvé sur Internet car ma maîtrise de ce genre d’outils est très fragile voire inexistante (j’ai donc pas mal bidouillé et ils peuvent sûrement être optimisés). Je vous dirais volontiers qu’ils sont sous licence libre ou dans le domaine public mais n’ayant pas noté mes sources, je les livre ci-dessous sans aucune garantie de quoi que ce soit (la seule chose que je peux garantir, c’est que j’ai fait pas mal de modifications par rapport aux scripts originaux).
    Je vous rappelle que pour utiliser ces scripts, vous devez faire un copier-coller du script dans un fichier texte (en utilisant kate par exemple), l’enregistrer puis le rendre exécutable. Ensuite, vous placez ce script dans le répertoire de vos vidéos, et, dans une console, vous tapez ./nom_du_script
    Je pense avoir mis suffisamment de commentaires pour comprendre ce que fait chaque script. Si cela n’était pas le cas, signalez les erreurs ou les suggestions dans les commentaires.
    Voici un résumé pour chacun d’eux :

    1. convertion_par_lot_videos_en_265 : c’est le script que j’ai le plus utilisé pour convertir des vidéos en H265 en choisissant une ou deux passes et le bitrate.
    2. convertion_par_lot_videos_en_265_une_passe_crf : convertir en une seule passe en choisissant la qualité voulue
    3. convertion_par_lot_videos_en_xvid : convertir des vidéos au format XVID, lorsque la conversion des MJPEG vers H265 pose problème
    4. convertion_vers_mkv_par_lot : convertir tous les formats de conteneur en MKV (j’ai eu parfois des problèmes avec certaines extensions, le passage en MKV réglait le problème) ;
    5. convertion_videos_en_son_par_lot : ne garder que le son (pour des vidéos youtube que l’on souhaite uniquement écouter par exemple) ;
    6. convertir_son_en_mp3_garder_video : réeconde uniquement le son en MP3, ne touche pas la vidéo
    7. extraire_image_precise_d_une_video : permet d’extraire une image précise (par exemple la 123) d’une ou plusieurs vidéos. Ce script m’a permis de comparer l’image d’origine et l’image réencodée. J’utilisais ensuite Gimp pour visualiser les différences entre les deux images.
    8. recuperer_bitrate_video_par_lot : récupère tous les bitrates des vidéos d’un même répertoire et l’exporte dans un fichier CSV (données séparées par une espace) ;
    9. recuperer_toutes_infos_video_par_lot : exporte dans un fichier csv les dimensions de l’image, le fps etc. mais pas le bitrate (je n’ai pas trouvé comment fusionner ce script avec le précédent)
    10. stabiliser_video_par_lot_en_testant_les_10_qualites : script pour stabiliser une vidéo avec une image « secouée » en testant les 10 qualités possibles automatiquement. Vous pouvez faire des tests, chez moi, ce n’était pas probant. Le script est à revoir probablement.
    11. stabiliser_video_par_lot_version : idem que ci-dessus mais vous choisissez le paramètre de la stabilisation.
    12. creer_video_cote_a_cote_par_lot : pour comparer deux vidéos en en créant une nouvelle avec les deux côte à côte (je l’utilise pour comparer la vidéo d’origine et la vidéo stabilisée).
    13. supprimer_bande_son_video : ne conserve que la vidéo, supprime le son (pour des vidéos où le son ne présente aucun intérêt). Et c’est parti !

    convertion_par_lot_videos_en_265

    #/bin/bash
    # conversion par lot de fichier video au format H265 avec audio en mp3 qualité 256k
    # nice -19 signifie que le programme aura la priorité la plus faible, ce qui ne devrait pas beaucoup ralentir l'exécution des autres programmes (en théorie tout au moins...)
    # si vous souhaitez interrompre le programme pour avoir accès à tout le processeur, tapez l'instruction top puis identifiez le PID UTIL des processeurs ffmpeg concernés puis tapez kill - STOP numero_pid_util. Pour relancer le processus, tapez kill - CONT numero_pid_util
    echo "Ce script va réencoder vos vidéos (MKV MP4 MTS AVI MOV WEBM FLV MPG MPEG WMV 3GP RM ASX VOB F4V MKS M4V OGV M2V MPV TS M2TS AVC HEVC M1V M2V MPV) en H265, le son en MP3 256k et au format de conteneur MKV en 1 ou 2 passes. Vous allez pouvoir choisir le bitrate d'encodage pour la vidéo, le codec et le nombre de passe. Les extensions des vidéos peuvent être en minuscules ou majuscules mais pas un mélange des deux. Les fichiers originaux seront déplacés dans le dossier originaux et les fichiers convertis dans le dossier convertis_x265"
    echo -n "Entrez le bitrate -sans espace - que vous souhaitez utiliser : (4000 recommandé pour de la video FullHD, 10000 pour de la 4K) "
    read bitrate
    # les lignes (rm x265_2pass.log / rm x265_2pass.log.cutree / rm x265_2pass.log.cutree.temp / rm x265_2pass.log.temp) suppriment les fichiers générés lors des deux passes
    # pour conserver l'audio, remplacer -c:a libmp3lame -b:a 256k par -c:a copy
    # pour réduire la qualité audio, remplacer le 256k dans "-c:a libmp3lame -b:a 256k" par un nombre plus petit (par exemple 128k ou 92k)
    echo -n "Souhaitez-vous une passe ou deux passes ? Taper 1 pour une passe (plus rapide mais de moins bonne qualité) ou 2 pour deux passes (plus lent mais la vidéo finale est de meilleure qualité) :  "
    read passe
    if [ "$passe" = "1" ] ; then
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir convertis_x265
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
        for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -c:v "libx265" -b:v "${bitrate}k" -"x265"-params pass=1 -c:a libmp3lame -b:a 256k "$i.mkv"
        mv "$i.mkv" ./convertis_x265
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
        done
    elif [ "$passe" = "2" ]; then
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir convertis_x265
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
        for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
        nice -19 ffmpeg -y -i "$i" -c:v "libx265" -b:v "${bitrate}k" -"x265"-params pass=1 -an -f null /dev/null && \
        #première passe
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -c:v "libx265" -b:v "${bitrate}k" -"x265"-params pass=2 -c:a libmp3lame -b:a 256k "$i.mkv"
        mv "$i.mkv" ./convertis_x265
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    #les lignes suivantes suivantes suppriment les fichiers temporaires de la première passe en cas d'interruption.
        rm x265_2pass.log
        rm x265_2pass.log.cutree
        rm x265_2pass.log.cutree.temp
        rm x265_2pass.log.temp
        rm x264_2pass.log
        rm x264_2pass.log.cutree
        rm x264_2pass.log.cutree.temp
        rm x264_2pass.log.temp
        done
    else
        echo "Il faut taper 1 ou 2, rien d'autre. Relancez le script !"
    fi
        rm x265_2pass.log
        rm x265_2pass.log.cutree
        rm x265_2pass.log.cutree.temp
        rm x265_2pass.log.temp
        rm x264_2pass.log
        rm x264_2pass.log.cutree
        rm x264_2pass.log.cutree.temp
        rm x264_2pass.log.temp

    convertion_par_lot_videos_en_265_une_passe_crf

    #!/bin/bash
    # conversion par lot de fichier video au format H265 avec audio en mp3 qualité 320k
    # nice -19 signifie que le programme aura la priorité la plus faible, ce qui ne devrait pas beaucoup ralentir l'exécution des autres programmes.
    # si vous souhaitez interrompre le programme pour avoir accès à tout le processeur, tapez l'instruction top puis identifiez le PID UTIL des processeurs ffmpeg concernés puis tapez kill - STOP numero_pid_util. Pour relancer le processus, tapez kill - CONT numero_pid_util
    
    echo "Ce script va réencoder vos vidéos (MKV, MP4, MTS, AVI, MOV, WEBM FLV) en H265, le son en MP3 256k et au format de conteneur MKV en 1 passe. Vous allez pouvoir choisir CRF (constant rate factor) pour la vidéo. Les extensions des vidéos peuvent être en minuscules ou majuscules mais pas un mélange des deux."
    echo -n "Entrez le CRF que vous souhaitez utiliser : (entre 1 et 51 - 1 pour la meilleure qualité, 51 pour la plus mauvaise) - 28 est recommandé : "
    read crf
    
    echo -n "Entrez la vitesse que vous souhaitez utiliser : (ultrafast, superfast, veryfast, faster, fast, medium, slow, slower, veryslow) - votre choix joue sur la vitesse de traitement et la qualité. Superfast sera très rapide mais de moins bonne qualité. medium est le choix recommandé. Votre choix : "
    read speed
    
    # on peut modifier le fichier de sortie en ajoutant un répertoire : "$i.mkv" devient "/home/perso/mon_repertoire/$i.mkv"
    # les lignes (rm x265_2pass.log / rm x265_2pass.log.cutree / rm x265_2pass.log.cutree.temp / rm x265_2pass.log.temp) suppriment les fichiers générés lors des deux passes
    # pour conserver l'audio, remplacer -c:a libmp3lame -b:a 256k par -c:a copy
    # pour réduire la qualité audio, remplacer le 256k dans "-c:a libmp3lame -b:a 256k" par un nombre plus petit (par exemple 128k ou 92k)
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir convertis_x265
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
        for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ;
        do
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -c:v libx265 -crf "$crf" -preset "$speed" -c:a libmp3lame -b:a 256k "$i.mkv"
    
        mv "$i.mkv" ./convertis_x265
        #déplace les fichiers convertis
    
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
        done
    
    #les lignes suivantes suivantes suppriment les fichiers temporaires de la première passe en cas d'interruption.
        rm x265_2pass.log
        rm x265_2pass.log.cutree
        rm x265_2pass.log.cutree.temp
        rm x265_2pass.log.temp
        rm x264_2pass.log
        rm x264_2pass.log.cutree
        rm x264_2pass.log.cutree.temp
        rm x264_2pass.log.temp

    convertion_par_lot_videos_en_xvid

    #!/bin/bash
    # ce script balaie tous les fichiers d'un même répertoire et va convertir les AVI en XVID et conserver le son d'origine
    # nice -19 signifie que le programme aura la priorité la plus faible, ce qui ne devrait pas beaucoup ralentir l'exécution des autres programmes.
    # si vous souhaitez interrompre le programme pour avoir accès à tout le processeur, tapez l'instruction top puis identifiez le PID UTIL des processeurs ffmpeg concernés puis tapez kill - STOP numero_pid_util. Pour relancer le processus, tapez kill - CONT numero_pid_util
    
    echo "Ce script va réencoder vos vidéos AVI en XVID, conserver le son d'origine et au format de conteneur MKV en 2 passes. Les extensions des vidéos (AVI ou avi) peuvent être en minuscules ou majuscules mais pas un mélange des deux. La convertion directe de MJPEG vers 265 pose des problèmes de couleurs. Il faut donc passer par XVID d'abord (voir https://stackoverflow.com/questions/71397605/ffmpeg-mjpeg-h-265-smeared-color-on-output-video-file )"
    # on peut modifier le fichier de sortie en ajoutant un répertoire : "$i.mkv" devient "/home/perso/mon_repertoire/$i.mkv"
    # pour conserver l'audio, remplacer -c:a libmp3lame -b:a 256k par -c:a copy
    # pour réduire la qualité audio, remplacer le 256k dans "-c:a libmp3lame -b:a 256k" par un nombre plus petit (par exemple 128k ou 92k)
    
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    
    mkdir convertis_xvid
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
        for i in *.avi *.AVI ; do
        nice -19 ffmpeg -y -i "$i" -c:v mpeg4 -vtag xvid -b:v 16000k -pass 1 -an -f avi /dev/null
        ffmpeg -i "$i" -c:v mpeg4 -vtag xvid -b:v 16000k -pass 2 -c:a copy "$i.mkv"
    
        mv "$i.mkv" ./convertis_xvid
        #déplace les fichiers convertis
    
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    
        done

    convertion_vers_mkv_par_lot

    #!/bin/bash
    # conversion par lot de fichiers vers mkv - mofifier l'extension si nécessaire - supprimer les extensions d'origine avec krename ensuite. Attention, s'il y a déjà des fichiers MKV, ils seront reconvertis en MKV
    
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir convertis_mkv
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
        for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
    
    
    #    autre chose trouvé sur internet avec bug : ffmpeg -flags +genpts -i "$i" -c copy -sn "$i.mkv"
    
    nice -19 ffmpeg -y -i "$i" -c:v copy -c:a copy "$i.mkv"
      mv "$i.mkv" ./convertis_mkv
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    
    done

    convertion_videos_en_son_par_lot

    #!/bin/bash
    # conversion par lot de fichiers vers mkv - mofifier l'extension si nécessaire - supprimer les extensions d'origine avec krename ensuite. Attention, s'il y a déjà des fichiers MKV, ils seront reconvertis en MKV
    
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir convertis_mkv
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
        for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
    
    
    #    autre chose trouvé sur internet avec bug : ffmpeg -flags +genpts -i "$i" -c copy -sn "$i.mkv"
    
    nice -19 ffmpeg -y -i "$i" -c:v copy -c:a copy "$i.mkv"
      mv "$i.mkv" ./convertis_mkv
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    
    done

    convertir_son_en_mp3_garder_video

    #!/bin/bash
    echo -n "Ce script va convertir le son des videos en mp3 sans toucher la video et ajouter l'extension .MKV à la fin du fichier. Choisissez la qualité mp3 (256 recommandé) : "
    read bitratemp3
    
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir convertis_mp3
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
    
    for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
    
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -c:v copy -c:a libmp3lame -b:a "${bitratemp3}k" "$i.mkv"
    
        mv "$i.mkv" ./convertis_mp3
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    done

    extraire_image_precise_d_une_video

    #!/bin/bash
    
    
    echo -n "Entrez le numéro de l'image que vous souhaitez extraire (attention, la numérotation commence à 0 donc si vous souhaitez la frame 536, il faut saisir 535) "
    read num_frame
    
    
    for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
    
    
    
    nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf "select=eq(n\,$num_frame)" -vframes 1 screenshot_frame_"$num_frame"_"$i".png
    
    done

    recuperer_bitrate_video_par_lot

    #!/bin/bash
    
    #recherche le bitrate des videos de façon récursive
    find . \( -iname "*.mkv" -or -iname "*.mov" -or -iname "*.mts" -or -iname "*.mp4" -or -iname "*.mpg" -or -iname "*.mpeg" -or -iname "*.flv" -or -iname "*.avi" -or -iname "*.webm" -or -iname "*.wmv" -or -iname "*.3gp" -or -iname "*.rm" -or -iname "*.asx" -or -iname "*.vob" -or -iname "*.f4v" -or -iname "*.mks" -or -iname "*.m4v" -or -iname "*.ogv" -or -iname "*.m2v"  -or -iname "*.mpv" -or -iname "*.ts" -or -iname "*.m2ts" -or -iname "*.avc" -or -iname "*.hevc" -or -iname "*.m1v" -or -iname "*.m2v" -or -iname "*.mpv" \) -print0 | xargs -0 -i{} sh -c " echo -n '{} ' && ffmpeg -i '{}' 2>&1 | sed -n -e 's/^.*bitrate: //p' " > result_bitrate.csv
    #ecrit le bitrate de toutes les videos d'un dossier dans le fichier result_mts.csv.
    # Ouvrir avec tableur et choisir séparateur ESPACE pour mieux visualiser les bitrate

    recuperer_toutes_infos_video_par_lot

    #!/bin/bash
    
    #recherche les informations des videos
    find . \( -iname "*.mkv" -or -iname "*.mov" -or -iname "*.mts" -or -iname "*.mp4" -or -iname "*.mpg" -or -iname "*.mpeg" -or -iname "*.flv" -or -iname "*.avi" -or -iname "*.webm" -or -iname "*.wmv" -or -iname "*.3gp" -or -iname "*.rm" -or -iname "*.asx" -or -iname "*.vob" -or -iname "*.f4v" -or -iname "*.mks" -or -iname "*.m4v" -or -iname "*.ogv" -or -iname "*.m2v"  -or -iname "*.mpv" -or -iname "*.ts" -or -iname "*.m2ts" -or -iname "*.avc" -or -iname "*.hevc" -or -iname "*.m1v" -or -iname "*.m2v" -or -iname "*.mpv" \) -print0 | xargs -0 -i{} sh -c " echo -n '{} ' && ffmpeg -i '{}' 2>&1 | sed -n -e 's/^.*Video: //p' " > result_toutes_les_infos.csv
    
    
    #ecrit les informations toutes les videos d'un dossier dans le fichier result_toutes_les_infos.csv.
    #Ouvrir avec tableur et choisir séparateur ESPACE pour mieux visualiser les bitrate

    stabiliser_video_par_lot_version

    #!/bin/bash
    # stabiliser des videos par lot
    
    echo -n "Sélectionnez la stabilité de la vidéo que vous souhaitez : 1 (très stable) jusqu'à 10 (très instable)  "
    read stabilite
    
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir stabilisee
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
    for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
    
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf vidstabdetect=shakiness=$stabilite:accuracy=15 -f null - && \
    
    #shakiness=10 peut etre modifié en mettant shakiness = nombre_entre_1_et_10 : 1 video stable, 10 video très instable
    
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf vidstabdetect=shakiness=$stabilite:accuracy=15 -f null -&& nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf vidstabtransform=smoothing=30:input="transforms.trf" "stabilisee_$i"
    
    rm transforms.trf
    
    mv "stabilisee_$i" ./stabilisee
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    done

    creer_video_cote_a_cote_par_lot

    #!/bin/bash
    #ce script va créer une vidéo à partir de deux vidéos, l'une que l'on peut nommer ma_video.mkv et l'autre qui doit alors se nommer stabilisee_ma_video.mkv
    #les deux vidéos seront côte à côte, ce qui permet de les comparer
    for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB ; do
    
    
    # la video d'origine correspond à $i et l'autre video doit commencer par "stabilisee" mais il suffit de changer le prefixe si necessaire
    
        ffmpeg -i "$i" -i "stabilisee_$i" -filter_complex "[0:v]setpts=PTS-STARTPTS, pad=iw*2:ih[bg]; [1:v]setpts=PTS-STARTPTS[fg]; [bg][fg]overlay=w" "cote_a_cote_$i"
    
    
    done

    supprimer_bande_son_video

    #!/bin/bash
    #supprimer la bande son de toutes les videos (au format voir ci-dessous) d'un même répertoire et crée un fichier MKV sans bande son. Ne réencode pas la vidéo.
    
    mkdir originaux
    # crée un répertoire où seront déplacés les fichiers originaux après conversion
    mkdir sans_son
    #crée un répertoire où seront déplacés les fichiers convertis
    
    
        for i in *.mkv *.MKV *.mp4 *.MP4 *.mts *.MTS *.avi *.AVI *.mov *.MOV *.webm *.WEBM *.flv *.FLV *.mpg *.MPG *.mpeg *.MPEG *.wmv *.WMV *.3gp *.3GP *.rm *.RM *.asx *.ASX *.vob *.VOB *.f4v *.F4V *.mks *.MKS *.m4v *.M4V *.ogv *.OGV *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV *.ts *.TS *.m2ts *.M2TS *.avc *.AVC *.hevc *.HEVC *.m1v *.M1V *.m2v *.M2V *.mpv *.MPV ; do
        nice -19 ffmpeg -i "$i" -c copy -an "$i.mkv"
    
        mv "$i.mkv" ./sans_son
        #déplace les fichiers convertis
        mv "$i" ./originaux
        #déplace les fichiers originaux
    
    
        done

    stabiliser_video_par_lot_en_testant_les_10_qualites

    #!/bin/bash
    # test toutes les qualités de stabilisation pour un même fichier
    
    # test les 10 qualités de stabilité
    
            for qualite in 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 ; do
                for i in *.mkv ; do
    
                # nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf vidstabdetect=shakiness=$qualite:accuracy=15 -f null - && \
    
                #shakiness=10 peut etre modifié en mettant shakiness = nombre_entre_1_et_10 : 1 video stable, 10 video très instable
    
                nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf vidstabdetect=shakiness=$qualite:accuracy=15 -f null -&& nice -19 ffmpeg -i "$i" -vf vidstabtransform=smoothing=30:input="transforms.trf" "stabilisee_$i_$qualite.mp4"
    
                rm transforms.trf
    
                done
    
    
            done

    En conclusion

    Il faut du temps et de l’envie pour se lancer dans cette aventure, même si le CPU fait 80 % du travail. Mais les 20 % restant ne sont pas à négliger. Entre les copier-coller qu’il ne faut pas rater, le classement des vidéos par bitrate ou dimension, les vidéos réencondées qu’il faut visionner (en accéléré) pour s’assurer qu’elles sont correctes, etc. il faut vraiment rester concentré pour éviter d’oublier une vidéo ou, pire, de l’effacer alors qu’elle n’a pas été réencondée.

    Les avantages

    Mais je ne regrette pas tout ce temps, surtout pour avoir revisionné quasiment toutes mes vidéos, celle de mes enfants bébé (le coup de vieux en pleine figure), les moments en famille, les grands-parents disparus… Cela a été des moments vraiment agréables.

    Cela m’a également permis de ranger des vidéos qui n’étaient pas dans le bon répertoire ou de renommer celles qui comportaient une erreur dans leur nom.

    J’ai maintenant toutes mes vidéos avec le même format de conteneur (MKV), et les mêmes codec vidéo et audio, ce qui facilitera grandement un réencodage ultérieur.

    Et puis – c’était l’un des objectifs – le gain de place est très important puisque mon disque dur est passé de 90 % à 48 % d’occupation (j’ai fait aussi un peu de ménage donc ce gain ne provient pas que du réencodage des vidéos).

    Les inconvénients

    Est-ce une bonne idée de mettre tous ses œufs dans le même panier (un seul format de conteneur, un seul codec video, un seul codec audio) , même si ces formats sont libres et, pour H265, lisible avec des logiciels libres, ce qui est tout de même une bonne assurance pour l’avenir ?

    Du temps, du temps, et encore du temps : il faut en avoir pour ce projet (mais j’espère que les scripts vous permettront d’en gagner)

    Cela consomme de l’énergie et, si beaucoup de gens veulent réencoder leurs vidéos, l’impact environnemental ne sera pas négligeable.

    L’opération monopolise un ordinateur (nice -19 ne m’a pas paru très efficace quand je lançais trois encodages simultanément!). Mais cela peut être l’occasion d’en utiliser un qui dort dans un placard et qui pourrait ainsi resservir.

    Si c’était à refaire…

    • Je le referai, sans aucun doute !
    • J’essaierai de conserver les métadonnées (date, heure, coordonnées GPS) de mes vidéos (même si les informations les plus importantes sont dans leur nom) ;
    • Je tenterai d’utiliser le GPU pour le réencodage, ce qui réduirait le temps de calcul.

    Note pour le prochain confinement :

    [1] : je n'ai pas réussi à trouver l'équivalent de la commande jhead -autorot -nf%Y_%m_%d_%H%M_%S_ *.jpg pour les videos

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    Projets libres ! Episode 14 : histoire et perspective de l'ERP Tryton

    Quatorzième épisode de Projets Libres ! Cette semaine nous parlons d'ERP, et nous partons à la découverte de Tryton.

    Logo Projets Libres

    Un épisode qui apporte un éclairage sur le cheminement des leaders d'un projet libre afin de garantir la pérennité du projet dans sa forme actuelle.

    Avec Cédric Krier et Nicolas Evrard, deux des leaders du projet, nous abordons les thèmes suivants :

    • 👉 leur parcours
    • 👉 la naissance de Tryton, le fork de TinyERP (ex OpenERP, actuellement Odoo)
    • 👉 les fonctionnalités de Tryton
    • 👉 la gouvernance du projet (licence, fondation Tryton de droit belge, ouverture du code, rapport aux CLAs, etc)
    • 👉 la communauté et les outils pour collaborer
    • 👉 les défis à venir

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    Appel à participation au village du libre JRES2024 pour des associations du libre

    JRES2024

    JRES est, depuis 1995, une conférence biennale réunissant les membres de la communauté des technicien·nes et ingénieur·es en informatique pour l’enseignement supérieur et la recherche français. Elle est un forum d'échange et de transfert de compétences. La prochaine édition se déroulera du 10 au 13 décembre 2024 au Couvent des Jacobins, à Rennes.

    Le logiciel libre est au cœur du métier de nombreux participant·es de la conférence, comme en témoignent le nombre important d’articles des éditions précédentes s’appuyant sur des solutions libres (https://archives.jres.org/). Pour cette raison, nous avons associé à l’événement, depuis plusieurs éditions, les associations promouvant le libre et son usage. Des stands et des entrées sont offerts gracieusement aux associations de promotion du logiciel libre qui acceptent de participer à l’événement.

    La place du logiciel libre sera d’autant plus importante pour cette édition 2024 dont le slogan sera « Souveraineté et Sobriété ».
    Vous êtes les bienvenu·es dans le « village du libre » de la conférence : un espace dédié au logiciel libre, bien identifié, convivial avec la possibilité d’y faire facilement des animations qui valoriseront votre association.

    Rejoignez-nous !

    Vous pouvez envoyer à Contact village du libre votre envie de participation avant mai 2024 en présentant votre association.

    Pour le Comité de Programme JRES2024

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Agenda du Libre pour la semaine 4 de l'année 2024

    21 janvier 2024 à 08:33

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 25 événements (France: 23, Suisse: 1, internet: 1) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [FR] [EN LIGNE] Atelier de cartographie participative - Le lundi 22 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire ? [CartONG*]29121_1 vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne !*

    Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

    Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte !

    Pour qui ?

    Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde !

    Quand ?

    Tous les 2ᵉ et 4ᵉ lundis du mois pour les débutant·e·s, de 18h à 20h (Central European Time - CET)

    Où?

    100% en ligne !

    Vous pouvez remplir dès à présent le formulaire d’inscription via le lien framaform ci-dessous.

    Comment ?

    Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le « Wikipédia des cartes ») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet ! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

    Grâce à la couverture globale d’images satellites disponibles aujourd’hui, il est possible de tracer facilement routes, bâtiments ou cours d’eau, autant d’informations très utiles pour les organisations humanitaires et de développement sur le terrain.

    Le programme des mapathons

    18h00: Tour de table de présentation et présentation de la cartographie collaborative et solidaire.

    18h20: Présentation du projet du jour et démo OSM pour les nouveaux·elles.

    18h50: On cartographie tous ensemble sur le projet du jour.

    20h00: Fin du mapathon, conclusion sur les contributions de la soirée

    Nous vous enverrons un mail avec tous les détails (lien de l’appel, etc.) suite à votre inscription.

    Vous pouvez aussi nous contacter directement à l’adresse suivante: missingmaps@cartong.org

    Quelques exemples d’utilisation de la donnée cartographique produite lors des mapathons:

    Mapathons réalisés en soutien des équipes du Haut-Commissariat pour les Réfugiés œuvrant en Ethiopie en amont d’une mission terrain de CartONG.

    Mapathons réalisés en amont d’une mission terrain de CartONG et dans le cadre d’un projet en Guyane visant à consulter les populations marginalisées des quartiers spontanés de Saint Laurent du Maroni.

    Mapathons réalisés en amont d’une mission terrain de CartONG et en appui d’un projet en Haiti, visant à identifier et cartographier les lieux non sécuritaires pour les femmes ou à haut risques de violence basée sur le genre dans 7 quartiers de la ville de Jérémie.

    Mapathons visant à cartographier des camps de réfugiés au Liban en soutien de projets de plusieurs associations locales accompagnant les populations réfugiées.

    Mapathons visant à cartographier des zones naturelles protégées qui sont gérées par le Rombo Wildlife Conservancy au Kenya, ce qui a permis de réaliser 2 cartes qui seront utilisées par leurs équipes sur le terrain.

    [FR Grenoble] L’Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 22 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

    • trouver et installer un logiciel
    • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
    • réinstaller ou installer un système d’exploitation
    • monter un ordinateur
    • réparer un ordinateur
    • créer et/ou mettre à jour un site oueb
    • … ou d’autres choses sur un ordinateur

    L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la “bidouille” et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).

    Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

    Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.

    [internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 23 janvier 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.

    Depuis mai 2018, l’April anime une émission d’explications et d’échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.

    Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l’April, et sur les actions qu’elle mène.

    Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.

    Libre à vous ! c’est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tel est l’objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

    L’émission dispose:

    [FR Lyon] Soirée Pizza - Le mardi 23 janvier 2024 de 18h00 à 22h00.

    Venez discuter avec nous d’informatique, d’écologie, de solidarité ou de logiciels libre, autour d’un verre ou d’une part de Pizza.

    Ambiance sympathique et détendue.

    Tous les mardis.

    [FR Vandoeuvre-lès-Nancy] Sciences participatives - Le mardi 23 janvier 2024 de 18h00 à 20h30.

    L’association Laboratoire Sauvage met en place de nouveaux ateliers sur le thème du numérique pour les sciences participatives.

    Nous faisons tous des expériences, des observations au quotidien, et l’étape manquante est souvent celle du partage de ces connaissances. Le numérique nous permet aujourd’hui un partage facilité et nous n’avons souvent pas conscience de la valeur de ces informations.

    Pour les novices, vous pourrez être accompagné pour découvrir divers projets où l’on peut contribuer dans des domaines très variés. Vous pouvez également venir avec vos photos nature qui recèlent souvent de précieuses informations. Nous vous présenterons des outils comme Pl@ntNet ou d’autres plateformes qui permettent d’identifier les espèces et de partager vos photos.

    Pour les contributeurs expérimentés, ces ateliers sont un moment dédiés pour se poser devant un ordi, documenter ce qu’on a fait, mettre en forme et envoyer les résultats que l’on a accumulés. Plutôt que d’avoir à faire ça tout seul chez soi, l’idée est de faire ensemble et partager la satisfaction de contribuer et d’aller jusqu’au bout d’une démarche. C’est aussi et surtout l’occasion d’avoir de l’aide si l’on bloque sur quelque chose.

    Pour nous trouver, ce sera chaque 2ᵉ et 4ᵉ mardi du mois, mêmes lieu et horaires.

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 24 janvier 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine (point) org 

    Planning des réservations consultable ici.

    [FR Rouen] Install partie Linux - Le mercredi 24 janvier 2024 de 14h00 à 17h00.

    Venez donner une nouvelle jeunesse à votre ordinateur

    En remplaçant votre système Windows® [ou Mac®] par un système plus simple, plus sûr, plus rapide, plus sobre et libre - GNU/Linux - vous pouvez donner à votre ordinateur toute son efficacité et vous serez à l’abri des virus !

    La durée de vie de votre ordinateur pourra en être multipliée au moins par deux, vous permettant ainsi de réaliser de très substantielles économies et de diminuer d’autant votre impact écologique.

    Lors de cette « Install partie » nous vous proposerons tout d’abord une démonstration de GNU/Linux.

    Si vous amenez votre ordinateur, nous pourrons effectuer des tests pour savoir s’il est parfaitement compatible avec Linux, et si c’est le cas nous vous proposerons de procéder à son installation.

    Vous pouvez aussi venir si vous avez déjà GNU/Linux et que vous avez besoin d’un complément de configuration ou des questions.

    L’installation est gratuite, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

    IMPORTANT: veuillez lire cette page afin de venir préparé: https://blog.liberetonordi.com/index.php?post/participer-installparty

    Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer vous-même votre sauvegarde, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

    Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau - uniquement l’unité centrale (la tour) - nous avons des écrans, claviers et souris à brancher dessus.

    VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionInstallPartieLinuxRouen


    Date suivante (à confirmer): mercredi 14 février, à la Cyber base.

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 24 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Vandoeuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap - Le mercredi 24 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

    Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

    Participation aux ateliers

    Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

    Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

    [FR Rouen] Permanence numérique libre - Le jeudi 25 janvier 2024 de 15h00 à 18h00.

    Vous pouvez venir pour:

    • découvrir ce que peut vous apporter le numérique libre, éthique et écoresponsable
    • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des systèmes d’exploitation libres (GNU/Linux pour ordinateur et /e/OS pour smartphones)
    • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des logiciels libres (ex: Firefox, Thunderbird, LibreOffice, VLC) et des services Internet éthiques (ex: mél et cloud, travail collaboratif en ligne).
    • vous faire aider à installer GNU/Linux sur votre ordinateur, si vous n’avez pas pu venir à notre Install Partie Linux.

    Nous vous recommandons d’effectuer une sauvegarde avant de venir, si vous n’êtes pas en mesure de le faire veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

    Nos services sont gratuits, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

    Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau - uniquement l’unité centrale (la tour) - nous pouvons avoir des écrans, claviers et souris à brancher dessus (INDIQUEZ-LE LORS DE VOTRE INSCRIPTION).

    VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionPermanenceNumeriqueLibreRouen


    Date suivante (à confirmer): 10 février, à la Maison St Sever

    [FR Bury] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le jeudi 25 janvier 2024 de 16h00 à 18h00.

    Tous les 4ᵉˢ vendredis après-midi du mois, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Lyon] Jeudi du graphisme - Le jeudi 25 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’EPN des Rancy et les étudiants de Colibre vous proposent des ateliers gratuits (inscription obligatoire) afin de découvrir des techniques de création visuelle utilisant un logiciel libre pratique et adapté.

    La thématique abordée ce jeudi sera: Des CV attractifs, élégants et créatifs (Inkscape et autres)

    N’hésitez pas à venir nombreux à cet atelier.

    [FR Lille] Permanence associative autour du Libre - Le jeudi 25 janvier 2024 de 20h00 à 22h00.

    Vous avez décidé de reprendre en main votre vie numérique ? Venez nous rencontrer ce jeudi 25 janvier à 20H00 au Café Citoyen à Lille !

    La permanence associative autour du Libre est une manifestation conviviale, ouverte à toutes et tous, organisée le dernier mardi (ou jeudi) de chaque mois par les associations Chtinux, Raoull & Deuxfleurs, avec l’amicale participation de Mycélium, CLX et Cliss XXI.

    Rejoignez-nous pour y discuter joyeusement de Logiciel Libre, de Culture Libre, de données ouvertes (open data), de bidouille sous Linux, ou proposer vos idées d’évènements.

    C’est aussi l’occasion d’obtenir un coup de main si vous rencontrez une difficulté sous Linux, ou si vous avez besoin de conseils pour migrer sur du Logiciel Libre.

    Si vous venez avec votre ordinateur pour obtenir de l’aide technique, pour permettre à l’équipe bénévole de s’organiser, prévenez-nous via un courrier électronique à l’adresse: bonjour CHEZ raoull POINT org et/ou coucou CHEZ deuxfleurs POINT fr.

    Le Café Citoyen est accessible en métro (station République - Beaux Arts). Une connexion Internet y est disponible, des prises électriques, de la place… Au bar, vous trouverez aussi de bonnes boissons avec et sans alcool, ainsi que de la petite restauration (notamment fromage ou tartines véganes).

    Pour soutenir le Café Citoyen, nous vous demandons d’y acheter au minimum une consommation. Après avoir pris votre boisson ou votre en-cas au bar, vous pouvez nous rejoindre directement au deuxième étage.

    Au plaisir de vous retrouver !

    [CH St-Cergue] Les 7ᵉ Rencontres Hivernales du Libre - Du vendredi 26 janvier 2024 à 16h00 au dimanche 28 janvier 2024 à 18h00.

    Les Rencontres Hivernales du Libre sont des événements qui ont pour but, annuellement, de rassembler les forces suisses du logiciel libre et des préoccupations connexes.

    Ces événements sont ponctués d’activités variées, allant des ateliers aux présentations en passant par des sorties plus physiques en extérieur. Les participantes et participants bénéficient d’un cadre et d’une ambiance favorisant les échanges ainsi que le bouillonnement intellectuel, autant individuel que collectif.

    Organisées par SwissLinux.org, une association à but non lucratif, qui aide et fédère les utilisateurs de logiciels libres depuis 2006.
    Quand ?
    Les Rencontres Hivernales du Libre 2024 auront lieu du 26 au 28 janvier 2024, à St-Cergue.

    Tu trouveras plein d’infos utiles sur le Lieu: le Centre du Vallon à St-Cergue.

    Tu peux bien sûr réserver ta place et dormir dans l’abri PC, mais si tu es un peu douillet·e ou as besoin de ton intimité, il existe d’autres possibilités d’hébergement, dans les environs immédiats.

    Enfin, de nombreuses activités extérieures sont aussi possibles à St-Cergue. N’hésite pas à les découvrir.
    Je peux venir ?

    Bienvenue!! Que tu sois de Suisse romande ou de plus loin, que tu sois libriste, hacker, artiste et hacktiviste, ou simple visiteur, on se réjouit de te recevoir !

    Au programme ? Des discussions captivantes sur le logiciel libre, des projets collaboratifs qui déchirent, des débats sur des questions citoyennes épineuses, et bien sûr, tout ce qui touche à la liberté, l’indépendance, la protection des données, et l’autonomie informatique.

    Mais ce n’est pas tout ! Ces rencontres sont bien plus que des discussions sérieuses. C’est une occasion en or de réunir des tribus diverses, de jeter des ponts entre les spécialités et les compétences, tout ça dans une atmosphère aussi collaborative qu’amicale.
    Je veux participer !
    ⛺ Réserve ta place à l’événement !

    Le formulaire de réservation t’attend. Tu pourras réserver ta place, tes repas, et tout ce qui va avec ça.
    🎤 Propose tes propres activités !

    Quoi que tu aies dans les cartons n’hésite pas à proposer une conférence ou un atelier. Mais fais vite, car la date limite d’inscription se rapproche.
    😭 Je ne pourrai pas être là !

    Les conférences et ateliers sont diffusés en 🔴 Live et seront aussi disponibles après l’événement!!

    Nous nous réjouissons de ta participation!
    Génial, je veux vous aider !!

    Pour organiser tout ça, on a besoin de ton soutien !
    💸 Dons et Sponsors

    Tu peux devenir sponsor ou nous faire un don

    Infos ici: Dons & Sponsors

    Devenir sponsor des RHL et lutter contre le réchauffement en devenant: Flocon, 100CHF et avoir son logo sur le site web, Neige, 500CHF logo et promotion entre les conférences et sur les vidéos, Glacier, 1000CHF logo, promotion en grande taille et table pour expo et goodies

    👋 Bénévoles

    Tu peux être bénévole, avant ou pendant l’événement.

    Contacte-nous et n’oublie pas de t’inscrire ici: Réservation
    📣 Parle de nous autour de toi

    Le bouche-à-oreille est le plus ancien réseau social, utilise-le !!

    Autrement tu peux aussi nous suivre sur Mastodon !!
    L’équipe d’organisation

    Ceux qui peuvent te contacter:

    Réservation: Sébastien Piguet sebseb01[@]swisslinux.org

    Conférences/ateliers: Florian Siegenthaler florian[@]siegenthaler.mx

    Communication/sponsors: Emmanuelle Germond emmanuelle[@]egermond.ch

    Et tout·e·x ceux qui travaillent dans l’ombre!!!

    Rejoins-nous sur: https://wiki.swisslinux.org/groupes\_de\_travail/rencontres-hivernales-du-libre/

    [FR Segré-en-Anjou-Bleu] Spirit Winter Tiflette 2024 - Du vendredi 26 janvier 2024 à 18h00 au dimanche 28 janvier 2024 à 16h00.

    Spirit Winter Tiflette 2024

    L’association Spirit-lan vous propose un événement convivial avec du jeu vidéo dans une ambiance détendue.     L’objectif de l’événement n’est pas d’offrir de la compétition, mais se veut clairement fun, dans une ambiance Tartiflette/apéro détendue. Lan party fun sur le thème de la bonne ambiance et la rigolade.

    L’association Spirit-Lan est une association à but non lucratif visant à sensibiliser un large public aux usages des jeux vidéo à travers des débats, des animations, des LAN et bien plus encore.

    Jeu(x) concerné(s) par l’événement:

    La liste n’est pas exhaustive et n’est surtout pas figée, il y aura probablement des tournois organisés sur demande selon les envies de chacun à DOTA2, PUBG, APEX, Alien Swarm, L4D2, TF2, Quake3, LOL, CS, etc.

    L’entrée est gratuite, le repas est payant mais facultatif.

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciel Libre - Le vendredi 26 janvier 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L Logiciel Libre à Annecy votre association se réunit tous les vendredis à 20h00.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

    Digression possible, voire probable.

    Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
    De la bonne humeur et un brin de Liberté.

    Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

    Besoin d’une installation Linux?

    Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

    [FR Éguilles] Troisième Atelier de réparation - Le samedi 27 janvier 2024 de 09h00 à 12h00.

    Nous tenons à vous informer que, malheureusement, le répare café que nous avions initialement prévu doit être ajourné en raison de circonstances imprévues. En effet, la salle qui devait accueillir l’évènement a besoin de travaux urgents.
    Cette décision a été prise avec le plus grand soin afin de garantir la sécurité et le bien-être de toutes les personnes participantes.

    Nous vous tiendrons informés de la nouvelle date dès qu’elle sera confirmée. En attendant, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions à eet@ik.me

    Répareusement,
    Le groupe Répare Café D’Éguilles en Transition

    3ᵉ répare café d’Éguilles en Transition !

    Vous avez un ou des appareils à réparer ?

    Et/ou

    Vous êtes une personne bricoleuse (amatrice, professionnelle, néophyte) ou tout simplement curieuse.

    Alors, rendez-vous au 20, rue des Jasses à Éguilles. La salle est facilement accessible à pied ou à vélo du centre du village, mais aussi en voiture avec le parking gratuit des Jasses à proximité, si ce parking est plein il y a des emplacements en zone bleue autour, sinon privilégiez le parking Duby.

    Le dépôt d’objets par véhicule en mode « Drive in » est possible, cependant il faut faire attention à ne pas gêner la circulation.

    Venez avec ou sans vos outils :p

    3 Ateliers prévus:

    Réparation de matériel informatique (physique et logiciel) et conseils anti-obsolescence ¹

    Petit-électroménager

    Vélo²

    Ceci dans l’entraide et le partage, autour d’un café ou d’autres boissons:)

    L’atelier est gratuit, mais une contribution consciente est bienvenue pour Éguilles Foyer rural (pour couvrir ses frais de fonctionnement).

    Pensez à vous inscrire, si possible, via le lien mobilizon. Cela nous permettra d’organiser la logistique.

    Si vous pouviez aussi nous indiquer dans les commentaires  de la page mobilizon les appareils que vous amènerez et leurs éventuelles pannes.

    L’atelier étant bénévole, aucune réparation ne peut être garantie. On fait au mieux, mais collectivement, il y a parfois des petits miracles:)

    Conseils pour lutter contre l’obsolescence programmée grâce aux logiciels libres, que ce soit sur vos ordinateurs, vos tablettes ou vos téléphones dispensés par l’AXUL et/ou le collectif Garlatek.

    https://www.axul.org/ (Association du pays d’Aix des utilisateurs de Linux et des logiciels libres)

    https://www.garlatek.org/ (Garlatek c’est le collectif sur Aubagne pour une culture numérique plus vertueuse !)

    ²Atelier vélo avec l’ADAVA (Association pour le Développement des Alternatives à la Voiture à Aix (et Pays d’Aix))

    https://adava.fr/wp/

    [FR Beauvais] L’intelligence artificielle - Le samedi 27 janvier 2024 de 09h30 à 12h00.

    [FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux - Le samedi 27 janvier 2024 de 13h00 à 19h00.

    Rencontre du Club Linux de la MJC du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n’est demandée.

    Pendant ces rencontres, informelles,

    • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
    • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
    • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

    Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, Wikipedia, OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

    (*): mais on vous expliquera

    [FR Marseille] Install Party GNU/Linux - Le samedi 27 janvier 2024 de 14h00 à 19h00.

    L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 27 janvier 2024 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

    Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

    Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

    Au programme:

    DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

    INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

    Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuits pour une utilisation quotidienne.

    Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

    Une participation de 2 euros est demandée.

    L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

    Plan d’accès

    [FR Ramonville Saint-Agne] Les ateliers du CULTe - Le samedi 27 janvier 2024 de 14h00 à 18h00.

    Le CULTe est le « Club des utilisateurs de logiciels libres et de gnu/linux de Toulouse et des environs ».

    Le samedi après-midi tous les quinze jours, le CULTe organise un atelier d’informatique “libre”, de 14h à 18h.

    La séance est consacrée à l’information du public, à l’entraide entre membres et/ou visiteurs pour notamment installer et configurer des logiciels libres, système d’exploitation (“Linux”) ou “applications” (programmes informatiques).

    L’entraide peut également concerner le matériel afin d’aider le membre ou le visiteur à faire évoluer son ordinateur (ajout de mémoire, changement de disque dur…), étant précisé que si des avis peuvent être bien entendu émis pour de tels achats, le CULTe quant à lui n’a aucune activité commerciale, directe ou indirecte.

    Chacun peut amener son ordinateur pour la séance. S’il s’agit d’une « Unité Centrale » (Ordinateur de bureau) il est inutile d’amener également écran clavier et souris, qui peuvent être prêtés sur place. Au besoin nous pourrons aussi vous prêter une machine pour la séance.

    Afin de préparer votre venue, nous vous recommandons vivement de nous prévenir par courrier électronique en expliquant succinctement votre projet ou votre besoin à l’adresse suivante:

    president.culte31@free.fr

    L’adhésion au CULTe n’est en aucun cas obligatoire pour participer à nos activités.

    NB: Les personnes qui souhaitent adhérer ou faire un don peuvent bénéficier d’un reçu fiscal en vue d’une réduction d’impôt (66% en 2022) notre association étant reconnue « Organisme d’Intérêt Général » éligible au mécénat. (Rescrit fiscal 2021/228)

    PS: Notre club met à la disposition de tous une liste de discussion dédiée à l’informatique “libre”: « linux31@culte.org ». Vous pouvez sans attendre demander à y être inscrit pour, le cas échéant, y exposer une difficulté et bénéficier de l’aide et de conseils d’une centaine de participants. Il vous suffit de vous rendre à cette adresse et d’y formuler votre demande d’inscription:

    https://sympa.culte.org/sympa/subscribe/linux-31?previous_action=info

    [FR Le Blanc] Install Partie GNU/Linux - Le samedi 27 janvier 2024 de 14h00 à 18h00.

    Prolongez la vie de votre ordinateur en passant à Linux !

    Plusieurs "Linuxiens" expérimentés seront là pour vous accompagner dans le changement de votre système d’exploitation.

    Merci de vous inscrire à l’avance en adressant un message avec vos Prénom + NOM à 82un0@lavieaublanc.fr

    [FR Saint-Cyr-l’École] Permanence logiciels libres avec Root66 - Le samedi 27 janvier 2024 de 14h00 à 17h00.

    Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

    Dans cette permanence, nous discuterons des logiciels libres, et nous vous proposerons un accompagnement technique aux systèmes d’exploitation libres GNU/Linux, dans le but de vous aider à vous familiariser avec ceux-ci.

    Le contenu s’adapte aux problèmes des personnes présentes et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences à votre propre rythme.

    Programme:

    Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes:

    • Discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général
    • Premières explorations du système
    • Installations et configurations complémentaires
    • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels
    • Prise en main, découverte et approfondissement du système

    Entrée libre et gratuite

    Sur place, l’adhésion à l’association est possible mais non obligatoire

    Si vous venez en voiture (voire à pied):
    Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

    [FR Liévin] Foire aux install' - Le samedi 27 janvier 2024 de 14h00 à 17h30.

    La foire aux install’, c’est une bonne occasion pour libérer et se réapproprier son ordinateur, en installant par exemple Debian (une distribution GNU/Linux). Le principe est maintenant bien rodé: vous venez avec votre tour ou votre ordinateur portable, et nous vous aidons durant toutes les phases de l’installation puis de configuration.

    C’est aussi l’occasion de venir découvrir les logiciels libres, GNU/Linux, Debian… Que ce soit pour trouver une réponse à vos questions qui ne vous ont pas encore fait franchir le pas, par curiosité, ou encore pour discuter, n’hésitez pas à franchir la porte.

    Au-delà du logiciel, ce temps est également propice pour discuter de nos usages de l’outil informatique, d’Internet et de tous les services qu’on peut trouver sur le Web.

    [FR Quimper] Rencontres Linuxiennes - Le samedi 27 janvier 2024 de 16h00 à 18h00.

    Se faire aider ou aider à installer, paramétrer, réparer un ordi sous Linux, pour tout le monde mais en particulier aux bénéficiaires de la redistribution gratuite d’ordinateurs sous Linux faite par le Centre des Abeilles.

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    Appel à communications - Rencontres Scenari 2024

    Titre de l'image

    Comme tu le sais, les Rencontres Scenari 2024 se dérouleront à l'Université Toulouse Capitole du 3 au 7 juin 2024, et nous y fêterons les 10 ans de l'association Scenari.

    Tu utilises Scenari pour faire de la pédagogie, de la documentation, du multimédia, de la qualité, de la science, de l'administratif, du ludique, … ou toute autre chose ?
    Quelle que soit ta structure (secteur public, secteur privé, association, individuel, …), viens parler de ton expérience aux Rencontres.

    Afin de construire le programme de ces Rencontres, tu as jusqu'au 14 mars 2024 pour nous envoyer ta proposition de retour d'expérience ou d'atelier à l'adresse rencontres@scenari.org en indiquant :

    • nom / prénom de le⋅a ou les intervenant⋅e⋅s
    • structure (ton université/entreprise/association…)
    • titre provisoire
    • descriptif provisoire
    • éventuelles indisponibilités inéluctables

    Partager tes usages de Scenari c'est une occasion pour apporter à la communauté et pour que la communauté t'apporte aussi, alors n'hésite pas à faire une proposition !

    Merci de relayer cet appel dans tes réseaux !

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    Association LinuxFr et site LinuxFr.org en 2022/2023

    21 janvier 2024 à 13:03

    Le 12 janvier 2024 a eu lieu l’assemblée générale de l’association LinuxFr (couvrant statutairement la période du 1ᵉʳ octobre 2022 au 30 septembre 2023). C’était aussi l’occasion de discuter des activités ne relevant pas directement de l’association, mais de la vie du site LinuxFr.org : c’est‑à‑dire y compris de bénévoles ou contributeurs non membres de l’association, sur une période comprise entre la période couverte lors de l’assemblée précédente et le jour de l’assemblée.

    Les membres de l’association étaient statutairement convoqués, et les membres de l’équipe de modération, d’animation de l’espace de rédaction et de maintenance, ainsi que la présidente de l'April.

    Le compte‑rendu complet est fourni en lien. Voici un résumé des thèmes abordés :

    • dans la partie bilan moral de l’association LinuxFr pour la période du 1ᵉʳ octobre 2022 au 30 septembre 2023 : assemblée générale, convention d'hébergement, prix mensuels, relations avec les autres associations, communication interne et externe, risques juridiques, nouveaux membres, potentiels risques juridiques pour l’association, remerciements ;
    • dans la partie activités autour du site LinuxFr.org entre le 16 février 2023 et le 31 décembre 2023 : administration système, développement, administration du site, modération du site, animation de la rédaction du site, contenus réguliers ou particulièrement notables, rencontres physiques, évolutions de l’équipe, visibilité externe (positive ou non), informations régulières des membres, diversité.
    • et enfin des discussions diverses sur les thèmes proposés par les personnes présentes.

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    Scribouilli v1.0 : un outil simple pour des petits sites et des blogs

    Il y a 10 mois, je vous annonçais dans une dépêche la naissance de la version Beta de Scribouilli. Scribouilli a pour but d’être une solution simple pour réaliser un blog ou un petit site internet de quelques pages utilisable avec des personnes sans grande connaissance informatique.

    Depuis lors, on a pu voir sur les réseaux l’annonce d’une version 1.0 pleine d’améliorations par rapport à ce que je vous avais présenté. Pour faire court, toutes les limitations de la version Beta que j’avais pointées dans la dépêche précédente ont été levées.

    Sommaire

    Hébergement

    Dans sa première version, Scribouilli nécessitait d’avoir un compte GitHub et cela n’est pas du genre à plaire à tout le monde. Désormais, lorsque vous vous lancez avec Scribouilli, vous tombez rapidement sur cet écran :

    Choix hébergement

    Il s’agissait d’une évolution qui était envisagée depuis le départ ou quasiment. L’arrivée relativement rapide de cette évolution a clairement été aidée par le fait que Framasoft a choisi d’utiliser Scribouilli pour les mini-sites dans le cadre de la refonte de framalibre.org. L’usage de GitHub par Scribouilli n’était pas trop au goût de Framasoft. Si vous l’ignorez, Microsoft a racheté GitHub en 2018 et même si GitHub est devenu une référence pour trouver les projets open source, GitHub.com lui-même n’est pas open source.

    Le caractère non-opensource de GitHub est une des raisons de ne pas être fan d’un outil qui passe par GitHub mais GitHub est aussi un monde intimidant pour une personne lambda sans background spécifique en informatique. Dans la première version de Scribouilli, il fallait aller sauvegarder les images du site dans GitHub et puis revenir à Scribouilli pour insérer l’image avec le code markdown adéquat. Désormais, un lien permet d’uploader les images à partir de Scribouilli qui par ailleurs génère le code markdown qui va bien. Il reste donc à copier ce code et le coller à l’endroit adéquat de la page ou article en rédaction. Il n’est donc plus nécessaire de quitter l’interface de Scribouilli.

    L’évolution de l’interface de Scribouilli apporte deux autres améliorations en lien plus ou moins direct avec l’hébergement. Premièrement, dans ses premières versions, le parcours supposait systématiquement que l’on voulait créer un nouveau site. Pour modifier un site, il fallait faire comme si on allait créer un nouveau site et puis cela se passait bien. Désormais, on a explicitement le choix entre créer un nouveau site ou en modifier un existant. La seconde évolution est que pour un même compte GitLab, GitHub ou ScribouGit, il est maintenant possible d’avoir plusieurs sites internet.

    Dernier point en lien avec l’hébergement, l’URL qui était générée dans la version Beta était assez particulière et surtout peu parlante. Désormais, lors de la création d’un nouveau mini-site ou blog, on choisit le nom de celui-ci et l’URL prend la forme : adresse du dépôt / nom du site. Si l’on souhaite un nom de site encore plus sur mesure, il y a moyen avec quelques incantations plus ou moins magiques de lier un nom de domaine personnel à son site.

    Blog

    Dans la dépêche précédente, j’écrivais

    Autant Scribouilli me paraît parfaitement utilisable en l’état pour un site simple de quelques pages, autant son utilisation pour un blog me paraît moins évidente. En effet, le menu deviendra vite illisible si l’on crée une page pour chaque nouveau billet.

    En parlant du menu, remarquons qu’il n’y a pas vraiment moyen de choisir l’ordre dans lequel les pages apparaissent dans le menu. Il me semble que les pages sont classées par ordre alphabétique avec une exception pour la page accueil qui, indépendamment de son nom, apparaît de manière assez logique en première.

    L’absence de création d’un flux RSS est aussi une caractéristique peu gênante pour un site de quelques pages mais qui peut être plus ennuyante dans le cadre d’un blog.

    Et bien aujourd’hui, Scribouilli ne possède plus ces limitations. Dans les paramètres, on peut demander l’ajout d’une page Articles.

    Ajouter une page Articles

    Comme vous pourrez le voir un peu plus bas dans cette dépêche, la page Article sert comme page menu de tous vos posts de blog qui apparaissent dans l’ordre chronologique de création.

    Pour ce qui est du menu général du site qui apparaît à droite dans le bandeau du haut, il y a désormais moyen de modifier l’ordre d’apparition des différentes pages. Une petite exception concerne la page Articles qui apparaît toujours en première dans le menu.

    Finalement, associé à la page Articles, un flux RSS est également généré.

    Ergonomie

    Deux autres évolutions positives que je classifie dans ergonomie concernent la prévisualisation des articles et la possibilité de consulter le code markdown des pages sans devoir relancer tout le cycle de la publication.

    Dans la version Beta, même si on n’avait rien changé à une page dont on venait de vérifier le code, il fallait lancer un cycle complet de publication du site. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

    La prévisualisation est déroutante pour une personne habituée à écrire pour Linuxfr.org vu que la prévisualisation se déroule en temps réel, il n’est nul besoin de demander une prévisualisation en actionnant un quelconque bouton. La prévisualisation est toujours disponible et visible quand on tape le markdown.

    Modifier l’apparence du site

    Dans la dépêche précédente, je notais que le look était à prendre ou à laisser. La vitesse de développement de Scribouilli m’amenait à me contredire rapidement dans les commentaires. En effet, une possibilité de modifier le code CSS avait été ajoutée à Scribouilli.

    Modifier le code CSS

    Je terminais mon commentaire en indiquant que je n’avais plus qu’à apprendre le CSS. LinuxFR n’étant pas à une sournoiserie près, j’étais désigné dans les primés de mars 2023 des meilleures contributions. Je me suis senti obligé de prendre un livre qui se révélera excellent sur le CSS. LinuxFR récidivant quelques mois plus tard, je me sentais de nouveau obligé de choisir un livre en lien avec les sites internet et le CSS (qui s’avérera tout aussi intéressant). Première morale à cette histoire, contribuez à LinuxFR, vous n’êtes jamais à l’abri de recevoir l’opportunité de compléter votre bibliothèque.

    Seconde morale à mon histoire, je me sens invité à vous partager quelques adaptations que j’ai faites à mon blog à l’aide du CSS. Vous ne perdrez pas de vue que ma connaissance du CSS reste très récente et relativement limitée. Par ailleurs, étant de base plutôt satisfait du look de Scribouilli, ne vous attendez pas à des modifications radicales. Ces exemples permettront de donner une idée du genre de chose possible à réaliser ainsi que d’illustrer certaines limites de la démarche.

    Page d’accueil

    Commençons par la page d’accueil. L’image ci-dessous présente à gauche mon blog avec mes adaptations et à droite son look avant transformation.

    Page d’accueil

    En haut à gauche, on remarque que j’ai ajouté une sorte de logo à mon blog. Les quelques lignes de CSS qui permettent cela :

    header div.container {
      background-image: url(https://github.com/t-isaac/test-website-repo-3796/raw/main/images/logo.avif);
      background-repeat: no-repeat;
      background-position: left center;
      background-size: contain;
    }
    

    Lignes que j’ai dû compléter afin de gérer plus ou moins correctement l’affichage sur des petits écrans (tablettes, ordiphone,…) par une série d’instructions du type:

    @media only screen and (max-width:430px) {
      header div.container{
          background-size: 40%; }
    }
    

    Les personnes les plus attentives auront remarqué que contrairement à ce que j’ai écrit plus haut dans cet article, j’ai réussi à modifier l’ordre d’apparition dans le menu en haut à droite de la page Articles. C’est une petite astuce permise avec le CSS, il suffit de demander d’afficher ce menu dans le sens inverse (de gauche à droite plutôt que de droite à gauche). J’en profite aussi pour légèrement réduire l’écartement entre les deux éléments du menu.

    header ul {
      flex-direction: row-reverse;
      gap: 0.45rem;
    }
    

    Ce petit truc a ses limites. Par exemple, il ne fonctionnera pas si vous souhaitez avoir une section contact et que les pages apparaissent dans l’ordre suivant : Accueil – Articles – Contact. Systématiquement, la page Articles devra apparaître soit en premier, soit en dernier.

    Jusqu’à présent, nous avons parlé du bandeau supérieur qui en fait n’est pas spécifique à la page d’accueil et que l’on retrouvera également sur toutes les autres pages. Le bateau est par contre un élément spécifique de la page d’accueil. Il s’agit d’une image svg. Au niveau du CSS, il faut gérer deux éléments : la couleur pour que le bateau soit toujours de la même couleur que le reste du site et l’alignement de l’image qui par défaut apparaîtrait au-dessus du texte de la page d’accueil.

    svg {
       fill: var(--couleur-primaire);
       stroke: var(--couleur-primaire);
    }
    
    #Voilier {
       float: left;
       margin-left: 0rem;
    }    
    

    Vous pouvez aller vérifier, depuis les captures d'écran, j’ai changé la couleur de mon site et le voilier a suivi le mouvement.

    La page Articles

    Continuons par la page Articles. De nouveau, l’image ci-dessous présente à gauche mon blog avec mes adaptations et à droite son look avant transformation.

    Menu Articles

    L’apparition du flux RSS n’a rien à voir avec mes transformations mais est liée au fait que l’image de droite a été prise avant l’introduction de cet élément dans Scribouilli.

    Je ne suis pas trop fan de la présentation par défaut de Scribouilli. J’ai donc fait pas mal de modifications ici. D’autant plus que j’y ai ajouté quelques modifications pour le fun d’essayer certaines des fonctionnalités du CSS. Reconnaissons que le point négatif de mes modifications est sans doute une moindre lisibilité.

    La première chose que j’ai faite, c’est de supprimer les Lire l’article et les lignes de séparation:

    hr, article.blog-item > a {
      display: none;
    }
    

    Ensuite, je diminue la taille des titres, je les souligne et je prévois une transition pour quand on les survole:

    .blog-item h2 a {
      font-size: 1.25rem;
      text-decoration: underline;
      transition: 0.1s;
    }
    

    Je réduis drastiquement l’espace entre les différents titres de post:

    .blog-item, .blog-item h2 {
      margin-top: 0rem;
      margin-bottom: 0rem;
    }
    

    Ce n’est pas hyper utile et cela donne des trucs bizarres avec les écrans tactiles, mais j’agrandis les titres quand on les survole avec la souris:

    .blog-item h2 a:hover {
      font-size: 1.5rem;
    }
    

    Je termine mes modifications en prévoyant un changement de couleur quand le lien a été visité:

    .blog-item h2 a:visited {
      color: silver;
    }
    

    Alignement des images

    Le dernier type de modification que j’ai apporté concerne l’alignement des images. Ci-dessous, de nouveau à gauche le blog après mes modifications et à droite, le même blog mais sans modification du code CSS de Scribouilli. Par défaut, les images sont alignées sur la gauche et il n’y a aucun texte autour de l’image.

    Alignement des images

    En quelque sorte, j’ai dû tricher. En effet, en se limitant juste au CSS, il n’est pas vraiment possible d’obtenir des alignements différents pour les différentes images. Pour y arriver, je dois introduire mes images non pas avec du markdown mais avec du code HTML. Je définis différentes classes qui sont gérées par du code spécifique dans mon CSS. Par exemple, j’utilise une classe GF pour laquelle j’écris le code CSS suivant qui aligne l’image sur la gauche et prévoit une légère marge pour le texte qui viendra se placer à côté de l’image:

    .GF {
       float: left;
       margin-right: 3rem;
    }
    

    D’autres exemples

    On peut retrouver ici une liste de sites utilisant Scribouilli. Parmi ceux-ci, certains ont également effectué des modifications à l’aide de CSS. Ci-dessous, deux exemples. À gauche, le site de La Frontale qui obtient une impression très différente avec très peu de modification au niveau du CSS. À droite, le site de lahminewski qui est un exemple de modifications plus visibles mais qui restent très simples. On retrouve ici le code CSS qui y est utilisé.

    Autres exemples de site Scribouilli

    Réflexions concernant le CSS

    Les quelques exemples présentés ci-dessus démontrent qu’il n’y a pas besoin de beaucoup de code CSS pour obtenir des effets forts différents les uns des autres. Tout n’est cependant pas possible, Scribouilli apporte une structure de base qui impose parfois quelques contraintes (par exemple concernant la place de la page Articles dans le bandeau supérieur). Si l’on est prêt à utiliser du code HTML dans ses pages, les possibilités de personnalisation augmentent. Comme pour l’alignement des images, le HTML est un passage parfois obligé si l’on a un but précis.

    Même si le CSS (ainsi que le HTML) n’est pas très compliqué, on s’éloigne de l’objectif d’avoir un outil simple et facile pour des personnes non versées en informatiques. Rappelons d’abord qu’il n’y a aucune obligation d’ainsi adapter son propre site Scribouilli. Par ailleurs, rien qu’en jouant avec la couleur du site et avec des images, on peut déjà imprimer une personnalité propre à son site. Finalement, si vous accompagnez une personne sans connaissance informatique mais que vous, vous possédez la compétence pour coder le CSS, il est très simple d’écrire quelques règles CSS qui apporte une identité propre au site et puis de laisser la personne se débrouiller par elle-même pour la gestion du contenu proprement dit du blog ou du site.

    Il est appréciable que Scribouilli soit à la base utilisable de manière très simple mais que cela n’empêche pas des personnalisations assez importantes pour les personnes qui maîtrisent le CSS et le HTML.

    Aider

    Scribouilli reste un outil jeune même s’il a quitté son statut de version Beta. La première chose que vous pouvez faire est de tester l’outil et de faire des retours à l’équipe derrière ce sympathique outil. À en croire le site officiel, l’équipe est toujours preneuse de ces retours.

    J’imagine que si vous êtes sympathiques et un poil compétents, il y a sans doute moyen de collaborer avec les créateurs de Scribouilli. Contactez-les le cas échéant.

    Pour le moment, Scribouilli est développé de manière bénévole. Ce n’est pas prévu pour le moment mais si vous avez très envie de les soutenir financièrement, je suis convaincu que si vous les contactez, il y aura moyen de trouver une possibilité de le faire de manière utile (mais bon, là, je m’avance peut-être un peu).

    Conclusion

    Désormais, Scribouilli est un outil fonctionnel pour réaliser un site de quelques pages ou pour bloguer. Sans rien y connaître, il est simple de mettre en place son blog ou son site. En s’y connaissant un peu, Scribouilli offre pas mal de possibilités de personnalisation rien qu’avec le CSS. Travailler avec le HTML permet d’aller par ailleurs encore plus loin dans la personnalisation de son site ou blog.

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