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Bluetti lance la B300K, une redoutable extension de batterie

27 septembre 2024 à 13:45

ⓘ  Communication commerciale pour Bluetti

Bluetti démarre l’année sur les chapeaux de roue en lançant la B300K, une extension de batterie qui brille par sa grande compatibilité ainsi que son format ultra-compact. Son architecture novatrice lui permet d’assurer un niveau de sécurité toujours plus élevé, et une capacité de stockage redoutable.

Bluetti n’en finit plus de proposer des produits complémentaires qui permettent d’obtenir une installation quasiment sur-mesure. Cette fois, la marque lance, le 25 septembre, la B300K : une extension de batterie de grosse capacité qui se veut compatible avec les toutes les générations de batteries Bluetti, y compris des modèles futurs. Surtout, elle permet d’augmenter la capacité de stockage de son installation à un prix raisonnable.

Avoir de l’électricité partout, tout le temps

Bluetti, pionnier de l’énergie propre, utilise tout son savoir-faire pour proposer des solutions portables de stockage de l’énergie. Destinés à de multiples usages, les produits conçus et fabriqués par l’entreprise ont en commun une grande durabilité associée à des performances haut-de-gamme. Cette nouvelle extension de batterie B300K en est le parfait exemple. Elle convient aussi bien pour assurer l’alimentation d’urgence d’un logement, que pour alimenter une caravane en électricité, ou pour avoir de l’électricité dans un logement situé hors réseau. Sa grande flexibilité lui assure un fonctionnement optimal pour les 10 prochaines années, peu importe l’appareil auquel elle est associée.

Voir la batterie B300K sur le site de Bluetti ↗️

Puissance, compacité, modularité

Avec la B300K, on retrouve tout ce qui fait le succès de la marque : un design soigné, une puissance élevée et une compacité à toute épreuve. Pour cette nouvelle extension de batterie, Bluetti en a profité pour inaugurer une nouvelle structure interne qui permet de minimiser les risques de défaillance tout en optimisant la compacité, la stabilité et la résistance aux chocs de la batterie. Comme à son habitude, Bluetit a opté pour une technologie LiFePO4 avec cellules prismatiques, ce qui permet d’obtenir une durée de vie supérieure à 10 ans avec plus de 4 000 cycles à plus de 80 % de la capacité d’origine.

Question capacité, Bluetti a fait fort avec 2 764 Wh !

Enfin, le fabricant prouve encore une fois son souci du détail en proposant notamment un port de recharge USB pour les situations d’urgence, et même des emplacements de fixation pour faciliter son installation sur un mur ou dans un camping-car.

B300K : le partenaire idéal des batteries Bluetti

Cette extension de batterie se montre idéale pour tous les possesseurs d’une batterie Bluetti qui veulent en augmenter la capacité, le tout pour un budget raisonnable. Affichée à 1 499 €, elle est, par exemple, compatible avec des modèles tels que les B210, B230, B300 ou encore B300S. Une combinaison de cette B300K avec l’AC200L permet d’alimenter un frigo de 140W pendant plus de 24 heures ! Cela permet de plus que doubler la capacité d’origine de l’AC200L.

Les membres inscrits sur le site pourront profiter de l’offre spéciale Super Early Bird :

B300K, d’une capacité de 2 764 Wh : 1 099 € (économisez 700 €)

Le kit AC200L + B300K, d’une capacité totale de 4 812 Wh / 2 400 W, est vendu à 2 499 € (économisez 1 099 €)

Le kit AC300 + B300K, d’une capacité totale de 2 764 Wh / 3 000 W, est vendu à 1 898 € (économisez 700 €)

Voir la batterie B300K sur le site de Bluetti ↗️

Sur le site officiel Bluetti, il est même possible d’obtenir 300 € de remise sur le tarif de l’extension de batterie seule, moyennant un compte client sur le site. Elle est alors disponible au prix de 1 199 € seulement.

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Royaume-Uni : la fin du charbon, une première pour le G7

18 septembre 2024 à 14:11
charbon

Après plus de 140 ans d'histoire énergétique dominée par le charbon, le Royaume-Uni s'apprête à fermer sa dernière centrale à charbon à Ratcliffe-on-Soar, annonçant une ère nouvelle pour les énergies propres. Cette transition vers un pôle technologique sans carbone marque une étape importante pour le pays et un signal fort pour le monde entier.

Un adieu historique au charbon

La dernière centrale à charbon de Ratcliffe-on-Soar, située entre Derby et Nottingham, fermera définitivement ses portes le 30 septembre. Ce geste symbolise la fin d'une époque pour le Royaume-Uni, qui a joué un rôle clé dans l'essor industriel grâce à ce combustible. La clôture des activités à Ratcliffe-on-Soar marque un moment symbolique dans les efforts de Londres pour éliminer complètement le carbone de sa production électrique d'ici 2030 avec des objectifs pour cette année là « très ambitieux » comme le note Jess Ralston de l'Energy and Climate Intelligence Unit dans des propos recueillis par La Tribune.

La centrale de Ratcliffe-on-Soar ne sera pas simplement démantelée, elle se transformera en un hub dédié aux technologies vertes, notamment l'hydrogène vert. Ce projet reflète la volonté du Royaume-Uni de mener par l'exemple dans la lutte contre le changement climatique, visant la neutralité carbone d'ici 2050.

Vers un mix énergétique diversifié

Le Royaume-Uni a réduit sa dépendance au charbon, qui ne représentait plus que 1% de son mix énergétique l'an passé, grâce à une augmentation importante de l'énergie éolienne et nucléaire. Cette transition a été soutenue par des réglementations strictes et un déclin de l'économie manufacturière, rendant le charbon moins attractif économiquement.

Malgré la réduction de l'utilisation du charbon, le gaz naturel joue toujours un rôle important, constituant un tiers de la production d'électricité du pays en 2023. Parallèlement, environ un quart de l'électricité provient désormais de l'énergie éolienne, une preuve de l'engagement britannique envers les énergies renouvelables. Le gouvernement travailliste a même annoncé récemment un plan pour booster l'investissement dans les technologies vertes, telles que les éoliennes flottantes et l'énergie marémotrice.

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Pollution : les GAFAM étaient le 33e plus gros émetteur d’émissions de CO2 au monde en 2022

17 septembre 2024 à 07:30
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The Guardian, dans une étude publiée le 15 septembre 2024 et menée sur la période 2020-2022, dévoile l'écart exorbitant entre les émissions de carbone annoncées par les GAFAM et la pollution réelle de leurs centres de données.

7,62 fois plus d'émissions de CO2 qu'annoncé par les GAFAM

L'étude publiée dans The Guardian, dévoile que les centres de données des GAFAM (Google, Amazon, Meta, Apple, Microsoft) émettent 7,62 fois plus de CO2 que les chiffres officiels avancés par ces entreprises. En effet, une analyse menée entre 2020 et 2022 montre que ces géants de la tech sous-estiment de 662 % leurs émissions réelles. Pour donner une échelle, The Guardian souligne que si les GAFAM étaient un pays, ils se classeraient au 33e rang mondial des plus gros pollueurs, juste après les Philippines.

Selon les chiffres de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), les centres de données consommeront à eux seuls 2,5 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2030, soit 4 fois plus que ce qu'a émis la France en 2022 (623 millions de tonnes de CO2). Cette hausse est principalement due à l'explosion de la demande en calcul informatique, notamment avec le développement des IA.

 

Le rôle des entreprises pour la neutralité carbone

Les GAFAM se targuent d’une transition énergétique en faveur du renouvelable, mais les faits montrent une réalité bien différente. Comme le démontre l'étude de The Guardian, ces entreprises n'hésitent pas à faire usage des certificats d'énergie renouvelable (CER). Ceux-ci permettent de compenser leurs émissions sans changer fondamentalement leur approvisionnement en énergie. Autrement dit,  de déclarer des énergies vertes, sans les utiliser pour autant. Par conséquent, même si elles affichent des objectifs ambitieux, la réalité est que la majorité de leurs centres de données continue de fonctionner avec des énergies fossiles.

On entend d'ailleurs déjà parler de datacenters, notamment en Irlande, qui consomment plus d'énergie que les habitants autour d'eux. Au vu de l'essor de l'intelligence artificielle, qui, rappelons-le, a des besoins énergétiques dix fois supérieurs à ceux des applications plus traditionnelles, cette problématique n'en est encore qu'à son état embryonnaire. La neutralité carbone se fera ou ne se fera pas ; ce qui est sûr, c'est qu'elle ne pourra en aucune façon être atteinte sans le concours des entreprises.

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Voiture électrique : Enedis alerte sur les risque de saturation du réseau national

16 septembre 2024 à 13:00
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Dans la 5e édition de son enquête comportementale auprès des utilisateurs de véhicules électriques ou hybrides de Enedis, publiée en ce mois de septembre 2024, le gestionnaire du réseau électrique français, s'inquiète de la non-utilisation du mode pilotage de la recharge. Celui-ci pourrait amener à une saturation du réseau et provoquer des coupures.

Enedis avertit sur la menace de la recharge non pilotée sur le réseau électrique

Enedis alerte sur un risque majeur pour le réseau électrique national. Seuls 32 % des propriétaires de véhicules électriques pilotent la recharge de leur voiture, selon l’enquête de septembre 2024. Pourtant, cette pratique est essentielle pour éviter des pics de consommation aux heures de pointe. Actuellement, 86 % des utilisateurs rechargent leur véhicule à domicile, généralement entre 18h et 20h, soit au moment où la demande en électricité est la plus élevée sur le réseau national. Cette simultanéité entre les usages domestiques et la recharge des véhicules pourrait entraîner des surcharges sur le réseau.

Enedis prévient que sans une adoption massive du pilotage, des investissements coûteux dans des infrastructures de production seront nécessaires. L'étude explique en effet que « le pilotage de la recharge sera à moyen terme nécessaire pour éviter des investissements dans des moyens de production d’électricité ». Sans son adoption à grande échelle, ces investissements finiraient par peser sur la facture d’électricité de tous les Français.

 

Une programmation pourtant à portée de main

Selon l’étude d'Enedis, 65 % des propriétaires de véhicules électriques ne pilotent pas leur recharge, et deux propriétaires sur dix ont été correctement informés par l’électricien ayant installé leur infrastructure de recharge à leur domicile. Comme le souligne Enedis, le pilotage de la recharge est pourtant accessible via des applications ou directement sur le véhicule.

Le manque d’information est par conséquent le principal frein à cette pratique. « Seulement 20 % des conducteurs savent comment piloter la recharge de leur véhicule, et 6 % ignorent même que cette option existe », souligne l’étude d’Enedis. Pourtant, recharger pendant les heures creuses permettrait aux utilisateurs de faire des économies importantes. L'association des consommateurs UFC-Que Choisir souligne que le prix du kilowattheure peut descendre à 20,68 centimes d’euros la nuit, contre 25,16 centimes d’euros en journée.

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Énergies renouvelables : l’UE tape du poing sur la table (la France dans son viseur)

12 septembre 2024 à 15:22
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La Commission européenne ne ménage pas ses critiques à l'égard de ses États membres concernant leur retard dans le développement des énergies renouvelables, en particulier pour la France. Cette dernière leur a une nouvelle fois lancé un appel, mercredi 11 septembre 2024, leur demandant de « combler leur retard ».

 

Le mauvais élève France de nouveau dans le viseur de l'UE

La Commission européenne, dans son rapport du 11 septembre 2024, met une nouvelle fois la France face à ses responsabilités. Malgré une production d'électricité largement dominée par le nucléaire, l'Hexagone est à la traîne en ce qui concerne les énergies renouvelables. Alors que l'Union européenne s'est fixé l'objectif ambitieux de 42,5 % de renouvelables dans son mix énergétique d'ici 2030, la France, elle, peine à atteindre les 23 % de part d'énergies renouvelables dans son mix énergétique, objectif qu'elle s'était fixé en 2009.

Bien loin de cet objectif, les énergies renouvelables représentent à 14 % du mix énergétique français - le pétrole 28%, le gaz 16%, et le charbon 2% -  tandis que le nucléaire en représente 40 % (et plus de 70% de sa production d'électricité). C'est d'ailleurs derrière le nucléaire que la France, sous la houlette d'Emmanuel Macron - après avoir mis à l'arrêt la filière nucléaire pendant cinq ans (2017-2022) - se défend aujourd'hui devant la Commission européenne, arguant que celle-ci est décarbonée. Et c'est sous ce même argument que la France a remis son plan énergie-climat au cours du mois d'août 2024, avec un objectif de 33 % d'énergies renouvelables pour 2030, contre les 44 %  prévus par la directive européenne de 2018. Rien n’y fait pour l'Union européenne qui persiste et signe dans son refus de considérer le nucléaire comme une source de production propre.

 

Des grandes disparités entre les pays membres

La France n'est en réalité pas le plus mauvais élève de l'Union européenne. D’autres pays peinent à intégrer une part suffisante d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique. C'est notamment le cas de la Belgique (13 %), de l'Irlande (12 %), du Luxembourg et de Malte (< 11 %). Mais la France, étant la deuxième économie de la zone euro, la Commission européenne considère que cette position l'oblige à montrer l'exemple.

L’UE a par ailleurs tenu à souligner les efforts de la Suède (66 % d'énergies renouvelables dans son mix énergétique) ou la Finlande (47,9 %). Bruxelles insiste sur l’urgence de la situation. Kadri Simson, commissaire à l’Énergie, a déclaré que « l’Europe a besoin d’une nouvelle impulsion » et que des efforts massifs doivent être déployés pour combler le déficit en énergies renouvelables.

 

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Fioul : dépêchez-vous de remplir votre cuve dès maintenant !

12 septembre 2024 à 08:30
fioul-baisse-prix-remplir-cuve

Le prix du fioul domestique est très bas en ce début du mois de septembre. C’est le moment de remplir votre cuve pour passer l’hiver au chaud, mais surtout pour faire une belle économie !

Le prix du fioul est très bas en ce moment

En ce mois de septembre 2024, le prix du fioul domestique atteint des niveaux historiquement bas. En effet, selon les données récentes, le prix du litre de fioul est passé de 1,37 € en septembre 2023 à 1,14 € en septembre 2024. Ainsi, cette situation inédite offre aux consommateurs une opportunité idéale pour remplir leur cuve en prévision de l'hiver. La principale raison de cette baisse significative du prix du fioul réside dans une faible demande sur le marché mondial. Conséquence : les entreprises de livraison sont débordées par une demande en forte hausse. De fait, cette dynamique engendre une augmentation significative des commandes.

Les tensions géopolitiques et économiques internationales, ainsi que les fluctuations saisonnières de la demande énergétique, influencent également ces prix. En général, les prix de l’énergie baissent pendant les mois plus chauds, avant de remonter à l'approche de l'hiver, lorsque la demande de chauffage augmente. De ce fait, il est recommandé de profiter de cette période de faiblesse des prix pour se prémunir contre une éventuelle hausse dans les semaines à venir.

Les avantages de remplir sa cuve maintenant

L’avantage principal de remplir sa cuve de fioul en septembre réside dans les économies réalisées sur la facture énergétique. En effet, vous pourriez économiser plusieurs centaines d’euros en remplissant votre cuve dès à présent. Cela constitue une opportunité financière non négligeable, surtout pour les ménages à faibles revenus ou pour ceux cherchant à optimiser leurs dépenses énergétiques.

De plus, cette baisse des prix n’est probablement que temporaire. La demande mondiale d’énergie pourrait repartir à la hausse dans les prochaines semaines, ce qui entraînerait une remontée des prix. En anticipant ce moment, les consommateurs peuvent se prémunir contre une hausse soudaine du coût du fioul, en assurant leur approvisionnement à des tarifs avantageux.

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Réchauffement climatique : le méthane menace le monde

11 septembre 2024 à 10:00
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Le méthane, puissant gaz à effet de serre, connaît une hausse inquiétante dans l'atmosphère. Plus rapide que jamais, cette progression compromet les efforts pour limiter le réchauffement climatique.

 

Méthane : un rythme de croissance dans l'atmosphère inquiétant 

Depuis cinq ans, les concentrations de méthane augmentent à un rythme jamais vu, dépassant celui de tous les autres gaz à effet de serre. D'après le Global Carbon Project, une équipe internationale de climatologues, ce gaz est aujourd'hui 2,6 fois plus présent dans l'atmosphère qu'à l'époque préindustrielle. Cette accélération est due à plusieurs facteurs : une agriculture intensive, la gestion des déchets et l'utilisation croissante des énergies fossiles. Les émissions naturelles de méthane, provenant principalement des zones humides, sont aussi en hausse en raison du réchauffement climatique. Rob Jackson, chercheur à Stanford, souligne : « nous avons davantage perturbé le cycle naturel du méthane : plus de vaches, plus de sources fossiles, plus d’eaux usées et, dernièrement, plus d’émissions provenant des zones humides tropicales en raison du réchauffement des températures. »

Le méthane est bien plus nocif pour le climat que le dioxyde de carbone (CO2). Bien qu'il disparaisse plus rapidement de l'atmosphère, son effet de réchauffement est 80 fois plus puissant au cours des 20 premières années suivant sa libération. Cela en fait un acteur clé du réchauffement climatique. D'après les climatologues, il est responsable d'une augmentation de 0,5 °C des températures globales dans les années 2010 par rapport à la fin des années 1800. La montée rapide des températures en 2023 est en grande partie due à la hausse du méthane, un signal d'alerte clair selon Marielle Saunois, chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement : «  On le sait grâce à l’analyse des bulles d’air présentes dans les carottes de glace prélevées en Antarctique, et en comparant les mesures faites dans l’atmosphère depuis quarante ans ».

Les activités humaines sont les principales responsables

Aujourd'hui, environ 60 % des émissions de méthane proviennent des activités humaines. L'agriculture, et en particulier l'élevage de ruminants comme les vaches, représente 40 % des émissions totales. La production et l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont également des gros contributeurs. Le secteur des déchets, notamment les décharges à ciel ouvert, est une autre source importante. Le potentiel de réduction des émissions dans ces secteurs est énorme, mais les mesures concrètes tardent à être mises en place.

Face à cette situation, des engagements ont été pris. Lors de la COP26 en 2021, un objectif de réduction de 30 % des émissions de méthane d'ici à 2030 a été fixé par plus de 150 pays. Cependant, des pays comme la Chine, l'Inde et la Russie ne participent pas à cet effort, peut-être aussi pour des raisons géopolitiques. Malgré ces promesses, les scientifiques constatent que les émissions continuent d'augmenter depuis trois ans. Rob Jackson prévient : « Je suis optimiste quant à notre capacité à le faire, mais découragé par le fait que nous ne le faisons pas, du moins pour le moment » Si les efforts pour réduire les émissions de méthane ne s'intensifient pas rapidement, les conséquences pour le climat seront dramatiques.

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Pétrole : la demande va ralentir, selon l’OPEP, dès 2024

11 septembre 2024 à 07:38
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L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continue de jouer un rôle central dans l'équilibre du marché mondial de l'énergie. Pour les années 2024 et 2025, l’OPEP projette une augmentation continue de la demande mondiale, bien que celle-ci soit revue à la baisse par rapport aux estimations initiales.

Prévisions de consommation du pétrole : une croissance tirée par les économies émergentes

Selon les dernières prévisions de l’OPEP publiées le 10 septembre 2024, la consommation mondiale de pétrole devrait atteindre 104,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2024 et augmenter à 105,9 mb/j en 2025. Ces chiffres marquent une augmentation par rapport aux 102,2 mb/j enregistrés en 2023, mais cette croissance reste inférieure aux prévisions initiales de l’organisation. En effet, la transition énergétique dans les pays développés, conjuguée à un ralentissement économique global, freine la demande dans plusieurs secteurs, notamment le transport et l’industrie.

De plus, cette augmentation est principalement tirée par la demande des pays non-membres de l'OCDE, en particulier la Chine et l'Inde, deux des plus grands consommateurs d'énergie fossile dans le monde. La croissance économique rapide et les besoins énergétiques croissants dans ces régions entraînent une demande soutenue en pétrole. En Chine, la consommation de pétrole est soutenue par l’industrie manufacturière et le transport, tandis que l’Inde voit sa demande croître avec l’expansion des infrastructures et l’urbanisation massive.

La stratégie de production de l’OPEP : maintenir l’équilibre sur le marché du pétrole

L’OPEP adopte une stratégie prudente pour ajuster sa production afin de répondre aux fluctuations de la demande et éviter des déséquilibres importants. Depuis plusieurs années, le cartel opte pour des réductions ou des augmentations progressives de la production pour réguler les prix sur les marchés mondiaux.

En 2023, l’OPEP avait déjà mis en place une réduction de sa production à hauteur de 1,16 mb/j, en réponse aux incertitudes liées à la pandémie et aux tensions internationales. Cette politique a permis de maintenir le prix du baril dans une fourchette relativement stable, oscillant entre 75 et 90 dollars, malgré la volatilité.

Mais, désormais, cette réduction ne suffit plus. La Bourse a encore fait chuter les prix du pétrole, qui sont tombés sous la barre symbolique des 70 dollars le baril le 10 septembre 2024, que ce soit pour le Brent ou le WTI.

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Voiture électrique : un nouveau constructeur de batteries européen dans la tourmente

10 septembre 2024 à 12:00
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Northvolt, acteur majeur européen des batteries pour voitures électriques, traverse une période difficile. Face à une concurrence chinoise féroce et à une baisse de la demande de véhicules électriques en Europe, l'entreprise suédoise, en surproduction, a décidé de réduire ses activités et de procéder à des licenciements.

 

Le fabricant de batteries suédois Northvolt contraint de se restructurer

Northvolt, l'un des fleurons européens dans la fabrication de batteries pour voiture électrique, traverse une phase de réorganisation importante. Dans un communiqué relayé par la presse suédoise, le groupe, après avoir reconnu avoir été « un peu trop agressif » dans son développement, fait marche arrière en réduisant ses ambitions, notamment en Europe. Northvolt concentre désormais ses efforts sur la production de cellules de batteries dans son usine phare de Skellefteå, en Suède. Elle mettre ainsi en sommeil certaines de ses activités liées aux matériaux cathodiques. Un recentrage stratégique qui vise à alléger la pression financière et à rationaliser les coûts de l'entreprise. 

Cette restructuration s'accompagne de licenciements et d'une baisse de ses investissements. En cause, une demande en baisse pour les véhicules électriques et une concurrence asiatique toujours plus forte. Aucun chiffre concernant cette restructuration de ses effectifs n'a pour le moment été communiqué, mais au vu des annonces du groupe, et de la situation du marché européen (-10,8% de ventes de voitures électriques en un an), il est probable qu'une large part de ses 6 000 employés soit concernée.

Coup de frein pour ses projets internationaux

L'impact de cette restructuration se fait également sentir à l'international. En Allemagne, l'usine géante prévue à Heide subit des retards conséquents. Le projet de giga usine de Northvolt au Canada, et plus spécifiquement au Québec, connaît également des difficultés. Initialement soutenu par les gouvernements canadien et québécois, ce projet pourrait voir ses délais prolongés de 12 à 18 mois selon La Presse. Les premières opérations, qui devaient démarrer en 2026, seront donc retardées, précisent nos confrères.

C'est donc une véritable dégringolade pour la filière électrique, qui met un coup d'arrêt à l'ambition de l'Europe de réduire sa dépendance aux batteries asiatiques, un secteur qui reste en effet largement dominé par des géants comme CATL ou BYD. Northvolt était pourtant perçu comme un pilier de la reconquête industrielle européenne dans le domaine des batteries. L'idylle annoncée de la voiture électrique semble chaque jour un peu plus virer au cauchemar pour l'industrie automobile européenne...

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Nucléaire : ce pays du golfe Persique inaugure sa première centrale

9 septembre 2024 à 15:30
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Fierté pour le monde arabe : comme l'a annoncé la Emirates Nuclear Energy Corporation dans un communiqué, les Émirats arabes unis ont inauguré, le 5 septembre 2024, la mise en service de leur première centrale nucléaire, Barakah.

Les Émirats arabes unis ont mis en service leur première centrale nucléaire

Les Émirats arabes unis ont mis en service la première centrale nucléaire du golfe du persique, et plus généralement, du monde arabe. La centrale de Barakah, située à l'ouest d'Abou Dhabi, est désormais pleinement opérationnelle depuis le 5 septembre 2024, et pourrait produire jusqu'à un quart de la consommation énergétique du pays annuelle (40 TWh) selon le communiqué l'Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC . Le projet a démarré en 2020 et a coûté pas moins de 24,4 milliards de dollars. Selon l'Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC). 

Les Émirats arabes unis, bien qu'ils disposent de ressources gigantesques en pétrole, souhaitent diversifier leurs sources de production afin de garantir leur souveraineté énergétique tout en réduisant leur dépendance aux énergies fossiles. Le pays souhaite ainsi se positionner comme porte-drapeau de la transition énergétique dans le monde arabe. La centrale alimente des entreprises stratégiques comme Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC), Emirates Steel et Emirates Global Aluminium, en plus de contribuer à la décarbonation du pays.

 

Vers une course à la décarbonation dans le monde arabe ?

Les Émirats sont ainsi le deuxième pays de la région, après l’Iran, à développer l’énergie nucléaire. L'Arabie saoudite a d’ailleurs annoncé vouloir suivre la même voie que les Émirats arabes unis. Ce projet est une avancée majeure pour la région qui reste très dépendante des hydrocarbures.

Avec le lancement de sa centrale nucléaire, les Émirats démontrent leur volonté de diversifier leurs sources d'énergie et de réduire leur empreinte carbone, confirmant ainsi leurs engagements pris à l'occasion de la COP28, qu'ils ont accueillie en 2023. En plus du nucléaire, ils investissent aussi dans les énergies renouvelables pour atteindre leur objectif, qui est de réduire de 55 % leurs émissions de CO2 d'ici à 2030, et atteindre la neutralité carbone en 2050.

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Voiture solaire : l’autonomie illimitée enfin possible ?

9 septembre 2024 à 12:00
voiture-solaire-electrique-autonomie-illimitee

Un YouTubeur américain a relevé un défi de taille : concevoir une voiture électrique fonctionnant exclusivement à l'énergie solaire. Peut-on vraiment imaginer un futur où nos voitures électriques ne dépendent plus de bornes de recharge ?

 

Voiture électrique fonctionnant exclusivement à l'énergie solaire : un projet unique 

Drew Builds Stuff, un créateur de contenu sur YouTube, a su attirer l'attention avec un concept révolutionnaire : une voiture électrique équipée de panneaux solaires pour une autonomie théoriquement illimitée. Pour cela, il a utilisé de simples composants accessibles, comme des vélos électriques, des batteries LiFePO4 et trois panneaux solaires photovoltaïques de 175 W. La clé de son idée réside dans la capacité de son véhicule à se recharger tout en roulant. Avec un ciel dégagé et un ensoleillement constant, la batterie ne s’est pas déchargée, offrant une performance impressionnante avec un trajet de près de 250 kilomètres.

Si l’idée d’une autonomie infinie est séduisante, elle reste avant tout théorique. En effet, plusieurs facteurs limitent la performance d’un véhicule alimenté par l’énergie solaire. Les conditions météorologiques : en cas de nuages ou de baisse de luminosité, l’efficacité des panneaux chute drastiquement. De plus, la taille du véhicule et son poids doivent être optimisés pour garantir une consommation d’énergie raisonnable. Drew lui-même admet que son prototype est loin de pouvoir rivaliser avec les voitures actuelles en matière de confort ou de sécurité, notamment à cause de l'absence d’équipements essentiels comme la climatisation.

Une autonomie décuplée grâce à une configuration ingénieuse

Pour pallier les limites de la surface disponible sur le véhicule, Drew a imaginé une remorque de plus de 4 mètres de long équipée de panneaux supplémentaires. Cette configuration unique a permis de quadrupler l’autonomie du véhicule, la faisant passer de 70 à 250 kilomètres en une journée ensoleillée. Mais l’expérience révèle aussi les contraintes liées à une telle technologie : sans soleil, la voiture devient un véhicule électrique classique avec une autonomie limitée à quelques dizaines de kilomètres.

Même si ce projet reste avant tout expérimental, il montre le potentiel des énergies renouvelables dans le secteur automobile. Les constructeurs ne se sont pas encore pleinement engagés sur cette voie, mais les essais comme celui de Drew Builds Stuff pourraient inspirer des solutions viables pour l’avenir. En attendant, l’autonomie infinie demeure un rêve conditionné par la météo, et le défi de l’efficacité énergétique reste entier.

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PowerHat : qu’est-ce que ce chapeau solaire ?

9 septembre 2024 à 07:30
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EcoFlow frappe fort avec le PowerHat, un chapeau solaire conçu pour recharger vos appareils électroniques en plein air. Destiné aux amateurs de randonnée, de camping et de plage, ce produit combine simplicité d’utilisation et performance énergétique, le tout grâce à l’énergie solaire. Ce chapeau innovant pourrait bien devenir le prochain incontournable des baroudeurs qui cherchent à rester connectés en pleine nature sans craindre de tomber à court de batterie.

 

PowerHat : un chapeau léger high-tech

Le PowerHat de la marque chinoise EcoFlow intègre des panneaux solaires en silicium monocristallin, capables de fournir une puissance de 12 watts en plein soleil. Ces panneaux, habilement placés sur la bordure du chapeau, permettent de recharger deux appareils simultanément grâce à ses ports USB-A et USB-C. La capacité de charge est idéale pour un usage nomade, offrant la possibilité de recharger un smartphone en 3 à 4 heures selon l’ensoleillement.

Avec sa batterie interne de 4 000 mAh, le PowerHat vous assure de recharger votre téléphone et autres appareils électroniques tels qu'un GPS ou une lampe torche, même lorsque le soleil n'est plus au rendez-vous. Côté design, le chapeau affiche une robustesse pratique : il est en effet résistant à la poussière et à l’eau grâce à sa certification IP65. Autre atout du PowerHat : celui-ci ne pèse que 370 g.

 

EcoFlow : des innovations solaires à la chaîne

Le PowerHat n'est qu'une des nombreuses innovations qu'EcoFlow propose dans le domaine des solutions solaires. En plus de ce chapeau révolutionnaire, l’entreprise développe des produits de plus en plus sophistiqués, à l’image de la batterie Powerstream, un kit solaire pour balcon, qui permet aux citadins de générer leur propre électricité à partir de panneaux photovoltaïques. EcoFlow a également lancé le GLACIER, un compresseur portable capable de refroidir de 30°C à 0°C en seulement 15 à 20 minutes, parfait pour les baroudeurs qui souhaitent garder leurs aliments frais sans être dépendants d’une source d’électricité continue.

Autre innovation majeure, la PowerOcean, une batterie de 45 kWh, qui permet aux foyers de stocker leur propre énergie solaire, ou encore la batterie DELTA Pro Ultra, un générateur hybride intelligent conçu pour la maison, combinant énergie solaire et alimentation sur secteur pour une autonomie totale.

Vous l'aurez compris, la marque chinoise EcoFlow ne cesse d'innover et de réinventer l’usage de l’énergie solaire, en proposant des solutions pratiques et accessibles pour le quotidien. Qu’il s’agisse de recharger son téléphone en pleine randonnée ou d’alimenter sa maison en énergie renouvelable, la marque s’impose comme un acteur clé de la transition énergétique. Reste à voir si ces produits, en dehors de leurs promesses, sont durables dans le temps.

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EPR de Flamanville : encore un couac, le réacteur s’arrête automatiquement

5 septembre 2024 à 08:00
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Après des années de retard et un surcoût énorme, le lancement de l’EPR de Flamanville a enfin été acté en début de semaine. Mais voilà, le réacteur vient de s’arrêter automatiquement. Pour l’instant, la raison n’est pas connue ; des contrôles sont en cours.

L’EPR de Flamanville s’arrête tout seul

Le réacteur de l’EPR de Flamanville vient de s’arrêter automatiquement. Pourtant, ce dernier venait de démarrer sa première réaction nucléaire. Marquant ainsi la fin d’un chantier colossal plombé par les retards et les surcoûts. Toutefois, dès le lendemain matin, le réacteur s’est arrêté de manière automatique, conformément aux systèmes de sécurité mis en place dans ce type d’installation. Depuis, EDF communique sur cet événement pour rassurer le grand public. En effet, l’entreprise précise que les équipes en charge procèdent à des contrôles techniques. De plus, elles suivent les procédures habituelles pour identifier la cause de cet arrêt et envisager une reprise en toute sécurité.

D’après les premiers éléments communiqués par la porte-parole d’EDF, cet arrêt serait dû à une mise en configuration inappropriée de l’installation. En clair, une étape dans la configuration du réacteur avant son démarrage aurait pu provoquer cet arrêt automatique. Néanmoins, cette situation, bien que maîtrisée, souligne la complexité des tests et des vérifications nécessaires pour la mise en service d’un réacteur de cette envergure. EDF réaffirme que l’arrêt automatique du réacteur est un dispositif prévu lors de la conception du réacteur, garantissant ainsi la sécurité du site et des installations.

Un processus long et complexe : les enjeux du démarrage

Le démarrage d’un réacteur nucléaire, en particulier de l’EPR de Flamanville, est un processus long et complexe. De fait, l’opération nécessite de multiples tests et essais. Selon EDF, des arrêts automatiques comme celui-là peuvent survenir. Néanmoins, ils ne mettent pas en péril le processus de démarrage de la fusion nucléaire.

Le groupe EDF précise que le réacteur de Flamanville doit toujours être raccordé au réseau électrique d’ici la fin de l’automne 2024. Cependant, cette étape ne surviendra que lorsque le réacteur atteindra 25 % de sa puissance nominale. Ce type d’arrêt n’est donc pas une surprise pour les équipes techniques. En effet, elles suivent un protocole rigoureux. Le but : minimiser les risques et assurer une montée en puissance progressive et sécurisée. Enfin, d’autres cas d’arrêt automatique, comme en Finlande, ont déjà été observés.

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Le gaz russe dépasse les importations américaines en Europe pour le deuxième trimestre 2024

4 septembre 2024 à 17:34
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Au cours du second trimestre 2024, l’Union européenne (UE) a enregistré une hausse surprenante des importations de gaz naturel en provenance de Russie, surpassant celles des États-Unis pour la première fois depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Avant cet événement, c’était la Norvège qui dominait le marché en tant que principal fournisseur, suivie par les États-Unis. Cependant, la tendance a récemment changé, souligne Ben McWilliams, chercheur au think tank Bruegel.

Une diminution des importations américaines

Selon McWilliams, cette bascule des importations vers la Russie est principalement due à une réduction des achats de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, avec des sites de stockage européens presque saturés à 92,4 % de leur capacité et une faible demande durant l’été. Les achats ‘au comptant’ ont nettement diminué, reflétant une adaptation des stratégies d’approvisionnement face à des réserves pleines.

L’UE se trouve également dans une situation complexe en raison des contrats à long terme avec la Russie, qui ne sont pas présents dans le cadre du GNL américain. Des pays comme l’Autriche, la Hongrie, et la Slovaquie restent donc liés à des engagements difficiles à rompre malgré les tensions politiques.

 

Vers une autonomie énergétique plus affirmée ?

L’augmentation des importations de gaz russe, malgré les implications géopolitiques, souligne les défis de l’UE dans sa tentative de diversifier ses sources d’énergie. Ville Niinistö, eurodéputé finlandais, critique vivement cette dépendance qui, selon lui, soutient indirectement l’économie russe et ses actions militaires contre l’Ukraine. « Importer du gaz russe équivaut à soutenir l’économie russe et la guerre contre l’Ukraine », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le site Euractiv.

Bien qu’une interdiction à l’échelle de l’UE soit politiquement difficile à envisager, des pays comme l’Autriche s’engagent individuellement à réduire leur dépendance au gaz russe, prévoyant une cessation totale des importations pour 2027. Cette initiative souligne une volonté de renforcer la sécurité énergétique nationale tout en respectant les nouvelles règles du marché du gaz de l’UE ajustées en 2023.

 

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Carburant : pourquoi les prix baissent en France ?

3 septembre 2024 à 07:27
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Les prix des carburants en France ont connu une forte baisse durant l’été 2024. Cette tendance baissière, observée depuis plusieurs semaines, s’inscrit dans un contexte global de ralentissement et même recul des prix de l’énergie.

La baisse des cours du pétrole fait chuter le prix des carburants

La baisse des prix des carburants en France est en grande partie due à la réduction des cours du pétrole brut sur les marchés mondiaux. Depuis le début de l’été 2024, le prix du baril de Brent, a chuté jusqu’à franchir à la baisse la barre des 78 dollars. Or, en avril 2024, le baril de Brent s’échangeait encore à plus de 90 dollars, soit 12 dollars de plus.

Un autre facteur déterminant est la politique de production adoptée par l’OPEP+ (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses alliés). En août 2024, des rumeurs ont circulé concernant une possible augmentation de la production à partir d’octobre 2024, ce qui a exercé une pression à la baisse sur les prix du pétrole. Les décisions de l’OPEP+ ont toujours un impact direct sur les marchés pétroliers, influençant ainsi les prix des carburants à la pompe.

L’appréciation de l’euro par rapport au dollar américain a également joué un rôle dans la baisse des prix du pétrole et donc des carburants. Le pétrole étant échangé en dollars sur les marchés internationaux, un euro plus fort réduit le coût des importations pour les pays de la zone euro, dont la France.

Des carburants à un prix inédit depuis 2022 ?

Au début de septembre 2024, le prix moyen du litre de gazole en France s’établissait à 1,60 euro, un niveau qui n’avait pas été observé depuis janvier 2022, soit avant le début de la guerre en Ukraine. Cette diminution est le résultat d’une baisse de 13 centimes par rapport à la mi-juillet 2024.

Le prix de l’essence sans plomb 95 E10 a également suivi une tendance à la baisse, bien que de manière moins prononcée que le gazole. Le prix moyen à la pompe pour ce carburant était de 1,7188 euro le litre au début de septembre 2024. Soit une diminution de 3,4 centimes par rapport à la semaine précédente.

En comparant les données actuelles avec celles de l’année 2023, on constate clairement que le prix du gazole a connu une baisse marquée, passant de 1,85 euro le litre en septembre 2023 à 1,60 euro en septembre 2024. Pour l’essence sans plomb 95, la baisse a été plus modeste.

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Électricité : faites des économies en réduisant la consommation de ces appareils

2 septembre 2024 à 16:00
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L’hiver n’est pas encore là, mais de nouvelles habitudes prises dès à présent peuvent vous permettre de réduire votre facture d’électricité. Voici les appareils les plus énergivores présents dans votre foyer selon l’ADEME, ainsi que quelques recommandations pour réduire votre consommation énergétique.

Le chauffage et le froid en tête des équipements les plus énergivores 

Le chauffage électrique est le premier poste de dépense énergétique dans un foyer, représentant environ un tiers de la consommation totale d’électricité, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Avec jusqu’à 4 312 kWh par an, c’est une véritable source de dépense. Réduire la température de consigne d’un degré peut déjà baisser votre consommation de 7 %, d’après les recommandations de l’ADEME. Les radiateurs à inertie ou à accumulation représentent une alternative aux chauffages électriques standards. Comme le souligne l’ADEME, ces derniers consomment généralement moins que leurs homologues et continuent à diffuser de la chaleur même après avoir été éteints.

Vient en second poste de dépense énergétique, les appareils de froid, tels que réfrigérateurs et congélateurs. Selon l’ADEME ceux-ci consomment à eux seuls environ 25 % de la consommation en électricité annuelle de votre maison. Pour les rendre moins gourmands, il est recommandé de régler le réfrigérateur entre 3 °C et 5 °C et le congélateur à -18 °C maximum, tout en les éloignant des sources de chaleur pour une meilleure performance. Les appareils ménagers tels que le lave-linge et le sèche-linge arrivent pour leur part en troisième position.

Débranchez ce qui peut l’être pour réduire votre consommation

Les appareils de divertissement, notamment les téléviseurs, consoles de jeux, et tout autre appareil qui a l’habitude de rester en veille, représentent quant à eux 11 % de la facture d’électricité annuelle d’un foyer.

Pour les rendre plus économes, l’ADEME conseille de les éteindre complètement plutôt que de les laisser en veille. De même, pour vos appareils de bureau, tels que les ordinateurs et imprimantes, la meilleure option est de les débrancher lorsque vous ne les utilisez pas, ou de les connecter à une multiprise à interrupteur pour vous éviter ces actions répétitives.

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Transition énergétique en Chine : 26 % de l’énergie désormais renouvelable

29 août 2024 à 12:27
Transition énergétique en Chine : 26 % de l'énergie désormais renouvelable

Ces dernières années, la Chine a amorcé une transition énergétique majeure, marquée par une augmentation significative de la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. En 2024, plus d’un quart de l’énergie consommée en Chine provient désormais de sources renouvelables, une évolution qui reflète les efforts du pays pour s’affranchir progressivement des énergies fossiles et s’orienter vers un avenir plus durable.

La montée en puissance du renouvelable en Chine

La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique chinoise a atteint 26,4 % en 2024, contre 15,5 % il y a dix ans. Cette progression s’inscrit dans une stratégie nationale visant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, tout en augmentant massivement les capacités de production d’énergie solaire et éolienne. Au cours de la dernière décennie, ces capacités ont été multipliées par dix, selon les données de Global Energy Monitor.

La Chine, forte de sa position de leader mondial dans la production d’énergies renouvelables, a également vu sa capacité de production d’énergie solaire croître de plus de 55 % en 2023. Ce développement rapide a été soutenu par des investissements massifs et une volonté politique de transformer l’infrastructure énergétique du pays.

Défis et perspectives

Malgré cette avancée notable, la transition énergétique de la Chine fait face à des défis majeurs. Le pays continue de dépendre du charbon pour répondre à une demande énergétique toujours croissante. De plus, l’acheminement de l’énergie produite dans les régions éloignées vers les centres économiques de l’est reste complexe et coûteux. Ce problème logistique pourrait ralentir le rythme de la transition énergétique, un point souligné par des experts tels que David Fishman du cabinet Lantau Group.

Par ailleurs, la croissance rapide de la production d’énergie solaire a mis en lumière des inefficacités dans le réseau de distribution, entraînant un gaspillage d’énergie significatif. Le taux de perte s’est élevé à 4 % au premier trimestre 2024, et pourrait encore augmenter si des améliorations ne sont pas apportées rapidement.

Une ambition : devenir le leader mondial

Malgré ces obstacles, la Chine poursuit son ambition de devenir un leader mondial des énergies renouvelables. Avec 180 gigawatts (GW) de nouvelles capacités solaires et 159 GW de capacités éoliennes en construction, le pays se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Ces chiffres représentent 64 % de l’énergie solaire et éolienne actuellement en construction dans le monde, ce qui démontre l’engagement de la Chine dans cette transition énergétique.

La motivation derrière cette transition n’est pas seulement environnementale, mais aussi stratégique. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, la Chine vise à renforcer sa sécurité énergétique et à atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris sur le climat, tout en consolidant son indépendance énergétique à long terme.

L’engagement de la Chine envers les énergies renouvelables marque un tournant décisif dans sa politique énergétique. Si le pays parvient à surmonter les défis logistiques et techniques auxquels il est confronté, il pourrait bien devenir un modèle pour d’autres nations en matière de transition énergétique durable.

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Nucléaire : lancement de l’EPR Flamanville (encore) reportée, jusqu’à quand ?

29 août 2024 à 10:00
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Le cauchemar du chantier de l’EPR de Flamanville n’en finit pas. Comme le rapportent Les Échos et Usine Nouvelle, EDF a de nouveau été contraint de reporter la divergence de son réacteur nucléaire, étape clé pour sa mise en route, en raison d’aléas techniques.

Pas de mise en route de l’EPR de Flamanville avant septembre 2024

Le réacteur EPR de Flamanville, symbole d’une nouvelle ère pour la filière nucléaire française, continue d’accumuler les retards. Lancé en 2007 avec un budget initial de 3,3 milliards d’euros et une mise en service prévue pour 2012, le projet a été maintes fois repoussé. Une fois encore, avec une facture qui s’élève à plus de 19 milliards d’euros selon les estimations de la Cour des comptes, la mise en service du réacteur a été reportée à septembre 2024, soit douze ans après la date initialement prévue.

Prévue en juillet 2024, la divergence, qui marque le début de la réaction nucléaire en chaîne, a été retardée en raison de problèmes techniques persistants, rapporte aux Echos une source proche des tests. EDF a identifié des défauts sur des capteurs et un « doigt de gant » du circuit primaire, éléments critiques pour le contrôle et la sécurité du réacteur. Pour remédier à ces problèmes, EDF a dû réaliser des opérations de maintenance supplémentaires, retardant encore la mise en service.

 

Des défis aussi bien techniques que financiers pour EDF

Malgré les difficultés, EDF continue d’afficher son ambition de faire de l’EPR de Flamanville un modèle de fiabilité et de sécurité. Cependant, les défis techniques rencontrés – notamment lors des tests à chaud et à froid – retardent encore la demande d’autorisation de divergence auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Sans cette autorisation, la mise en route du réacteur ne pourra pas avoir lieu.

En parallèle, EDF doit composer avec une situation financière complexe. Alors que les bénéfices nets pour le premier semestre 2024 ont augmenté de 21 %, atteignant 7 milliards d’euros, la dette de l’entreprise reste élevée, à 54,2 milliards d’euros. Dans ce contexte, Luc Rémont, PDG d’EDF, a présenté le plan « Ambition 2035 », qui vise à construire les futurs réacteurs EPR2 en moins de six ans, grâce notamment, à une simplification de leurs plans de construction, pour concurrencer les performances des constructeurs chinois. Ce pari reste ambitieux, surtout au vu de l’exemple de Flamanville…

 

Flamanville met l’industrie nucléaire française sous pression

L’avenir de la filière nucléaire française est en jeu avec le projet de Flamanville. Malgré cela, EDF reste confiante et espère obtenir l’autorisation de divergence avant la fin de l’été 2024, condition indispensable pour lancer la production d’électricité. Néanmoins, chaque report renforce les critiques et les doutes quant à la capacité de la France à mener à bien des projets de cette envergure sur la scène internationale, en particulier face à la Chine, qui fait pousser des réacteurs nucléaires comme des champignons.

Et l’on peut dire que la concurrence est rude : depuis 2022, l’empire du Milieu a lancé la construction de 30 réacteurs depuis 2022, pour un budget total de 28 milliards d’euros, avec une livraison en moins de 56 mois par réacteur, soit environ 4 ans et demi.

 

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Gaz russe : la fin du contrat avec l’Ukraine va-t-elle faire flamber les prix ?

29 août 2024 à 09:02
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Le 31 décembre 2024, l’Ukraine mettra fin à son contrat de transit de gaz avec Gazprom, un accord qui a longtemps permis d’acheminer une partie du gaz russe vers l’Europe. Cette décision, prise dans un contexte géopolitique tendu entre l’Ukraine et la Russie, pourrait bien avoir des répercussions sur l’approvisionnement en gaz en Europe et le marché énergétique.

Le transit de gaz : une infrastructure clé menacée

Depuis des décennies, l’infrastructure de transit de gaz traversant l’Ukraine a joué un rôle central dans l’approvisionnement en énergie de l’Europe. Ce réseau de gazoducs, hérité de l’époque soviétique, a permis d’acheminer des volumes considérables de cette énergie naturelle russe vers des pays européens, notamment en Europe centrale et orientale. En 2023, environ 15 % du gaz consommé en Europe transitaient encore par l’Ukraine, malgré les tensions croissantes entre Kiev et Moscou.

Cependant, la décision de l’Ukraine de ne pas renouveler le contrat de transit dès fin 2024, après des années de guerre, met en péril cette route stratégique qui restait d’actualité uniquement car le contrat actuel, signé en 2019 pour 5 ans, n’était pas encore arrivé à terme. Le réseau de transit ukrainien, bien qu’en déclin, reste une artère vitale pour plusieurs pays européens, particulièrement ceux qui n’ont pas accès direct aux sources alternatives de gaz, comme le GNL ou les approvisionnements par pipeline en provenance de la Norvège ou d’Algérie.

Les conséquences sur les prix

L’arrêt du transit via l’Ukraine aura un impact direct sur les prix du gaz en Europe. La réduction des volumes de gaz russe disponibles en Europe, due à l’arrêt du transit ukrainien, pourrait provoquer un déséquilibre entre l’offre et la demande. Même si des alternatives existent, telles que les importations de GNL, celles-ci ne suffiront pas à combler le déficit à court terme. Les capacités d’importation de GNL sont encore limitées, et les installations de regazéification dans certains pays européens sont proches de leur capacité maximale.

Le recours accru au GNL implique des coûts de production plus élevés et des coûts de transport et de regazéification plus importants. Contrairement au gaz transporté par pipeline, le GNL nécessite un processus de liquéfaction avant son expédition par bateau, puis une regazéification à l’arrivée. Ces étapes supplémentaires se traduisent par un coût énergétique plus élevé, qui se reflétera dans les prix du gaz sur le marché européen.

Les pipelines alternatifs, tels que le Nord Stream, TurkStream ou les interconnexions internes au sein de l’UE, devront supporter une pression accrue pour compenser la perte de l’itinéraire ukrainien. Cependant, ces infrastructures ont leurs propres limites de capacité et ne peuvent pas toujours répondre à une demande supplémentaire sans entraîner des coûts supplémentaires.

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Carburants : ça fait deux ans qu’on n’a pas vu un prix aussi bas

27 août 2024 à 16:00
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Les prix des carburants gazole et essence continuent de baisser, atteignant des niveaux historiquement bas. Mais qu’est-ce qui explique cette chute inattendue des prix ?

Des prix en chute libre : six semaines de baisse consécutives

Les automobilistes français assistent à une baisse notable des prix à la pompe depuis six semaines consécutives. Le gazole, en particulier, s’est installé à un prix moyen de 1,6345 €/L, un tarif jamais observé depuis janvier 2022. Quant à l’essence sans-plomb 95-E10, elle affiche un prix moyen de 1,7515 €/L. Cette baisse continue soulage les consommateurs, particulièrement ceux qui utilisent quotidiennement leur véhicule. Mais qu’est-ce qui alimente cette chute des prix ?

Plusieurs éléments expliquent cette dégringolade des prix. Le ralentissement de l’économie américaine et la baisse de la demande en Chine ont provoqué une diminution des cours du pétrole. Par ailleurs, les ventes de carburant à prix coûtant, pratiquées par des enseignes comme Leclerc et Système U, ont contribué à faire baisser les tarifs à la pompe. Ces stratégies commerciales, combinées à une situation géopolitique relativement stable, ont permis de maintenir les prix bas malgré les fluctuations habituelles des marchés pétroliers.

Un soulagement pour les consommateurs : des économies au quotidien

Cette baisse des prix est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Pour un plein de 50 litres, les économies peuvent dépasser les 8 euros pour le gazole et 7 euros pour l’essence par rapport à l’été dernier. C’est un soulagement pour de nombreux foyers qui ont été fortement impactés par les hausses successives des prix ces dernières années. Les consommateurs peuvent enfin profiter d’un peu de répit, même si cette tendance pourrait être de courte durée en fonction des évolutions géopolitiques.

Si cette baisse des prix est bienvenue, elle pourrait ne pas durer. La situation géopolitique mondiale reste instable, et une flambée des prix du baril de pétrole pourrait inverser la tendance en quelques jours. Les spécialistes avertissent que le marché pétrolier est imprévisible et que les tarifs à la pompe pourraient remonter à tout moment. Les automobilistes doivent donc rester vigilants et profiter de cette accalmie tant qu’elle dure.

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