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Hier — 27 mai 2024Actualités numériques

☕️ Constellation Kuiper : désorbitage pour Protoflight, Amazon prépare la suite

27 mai 2024 à 10:05

Kuiper est le nom de la constellation de satellites d’Amazon, qui doit concurrencer Starlink de SpaceX. Après des déboires avec les lanceurs, les deux premiers prototypes – Kuipersat-1 et Kuipersat-2 – ont finalement décollé en octobre dernier, à bord d’une fusée Atlas V.

Un mois plus tard, l’entreprise affirmait que tous les systèmes fonctionnent normalement : « Amazon confirme un taux de réussite de 100 % pour la mission du projet Kuiper Protoflight », le nom de code pour la phase de test avec les deux prototypes.

« La dernière étape de notre mission Protoflight est la désorbitation de Kuipersat-1 et Kuipersat-2 », ajoute la société. Lors des prochains mois, Amazon utilisera les systèmes de propulsion des satellites afin d’exécuter une série de manœuvres.

« Combinées à la traînée naturelle de l’atmosphère terrestre, ces manœuvres abaisseront progressivement les satellites à une altitude d’environ 350 km ». Après quoi, ils se désintégreront lors de la rentrée atmosphérique.

Au sol, la suite des événements se prépare avec la fabrication de satellites et l’installation des segments au sol dans plusieurs pays à travers le monde.

Il y a deux ans, Amazon signait un contrat historique avec Arianespace pour lancer ses satellites, avec pas moins de 18 vols. La société prévoyait alors « jusqu’à 83 lancements de charges lourdes avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance, fournissant la capacité de déployer la majorité de notre constellation initiale de 3 236 satellites ».

☕️ Constellation Kuiper : désorbitage pour Protoflight, Amazon prépare la suite

27 mai 2024 à 10:05

Kuiper est le nom de la constellation de satellites d’Amazon, qui doit concurrencer Starlink de SpaceX. Après des déboires avec les lanceurs, les deux premiers prototypes – Kuipersat-1 et Kuipersat-2 – ont finalement décollé en octobre dernier, à bord d’une fusée Atlas V.

Un mois plus tard, l’entreprise affirmait que tous les systèmes fonctionnent normalement : « Amazon confirme un taux de réussite de 100 % pour la mission du projet Kuiper Protoflight », le nom de code pour la phase de test avec les deux prototypes.

« La dernière étape de notre mission Protoflight est la désorbitation de Kuipersat-1 et Kuipersat-2 », ajoute la société. Lors des prochains mois, Amazon utilisera les systèmes de propulsion des satellites afin d’exécuter une série de manœuvres.

« Combinées à la traînée naturelle de l’atmosphère terrestre, ces manœuvres abaisseront progressivement les satellites à une altitude d’environ 350 km ». Après quoi, ils se désintégreront lors de la rentrée atmosphérique.

Au sol, la suite des événements se prépare avec la fabrication de satellites et l’installation des segments au sol dans plusieurs pays à travers le monde.

Il y a deux ans, Amazon signait un contrat historique avec Arianespace pour lancer ses satellites, avec pas moins de 18 vols. La société prévoyait alors « jusqu’à 83 lancements de charges lourdes avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance, fournissant la capacité de déployer la majorité de notre constellation initiale de 3 236 satellites ».

☕️ ICQ fermera ses portes le 26 juin, « I’ll be back » annonce le compte X

27 mai 2024 à 06:08

C’est via un message placardé en gros sur son site que la messagerie annonce la fin à venir, le 26 juin. « Vous pouvez discuter avec des amis dans VK Messenger, et avec des collègues de VK WorkSpace », est-il indiqué.

ICQ a pour rappel été lancé en 1996 (deux ans avant la création de Google, huit ans avant Facebook) et veut dire « I Seek You » (je te cherche). La messagerie est tombée dans le giron d’AOL en 1998. Dans les années 2000, la concurrence est arrivée en force, avec Skype et Windows Live Messenger.

Pour certains, ICQ est encore synonyme d’UIN (User Identification Numbers) qui permet de s’identifier. En 2010, AOL revend ICQ à Digital Sky Technologies, devenue mail.ru.

Sur X, le compte officiel publie plusieurs GIF de Terminator avec le fameux message « I’ll be back » (« je reviendrai » dans la langue de Molière), sans plus de précision.

☕️ ICQ fermera ses portes le 26 juin, « I’ll be back » annonce le compte X

27 mai 2024 à 06:08

C’est via un message placardé en gros sur son site que la messagerie annonce la fin à venir, le 26 juin. « Vous pouvez discuter avec des amis dans VK Messenger, et avec des collègues de VK WorkSpace », est-il indiqué.

ICQ a pour rappel été lancé en 1996 (deux ans avant la création de Google, huit ans avant Facebook) et veut dire « I Seek You » (je te cherche). La messagerie est tombée dans le giron d’AOL en 1998. Dans les années 2000, la concurrence est arrivée en force, avec Skype et Windows Live Messenger.

Pour certains, ICQ est encore synonyme d’UIN (User Identification Numbers) qui permet de s’identifier. En 2010, AOL revend ICQ à Digital Sky Technologies, devenue mail.ru.

Sur X, le compte officiel publie plusieurs GIF de Terminator avec le fameux message « I’ll be back » (« je reviendrai » dans la langue de Molière), sans plus de précision.

À partir d’avant-hierActualités numériques

667e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche

25 mai 2024 à 22:00
Doge en deuil…
Un mélange entre une réunion d’Anonymous et de tête d’ampoules, pour le meilleur et le pire

Comme tous les dimanches (après une petite pause ces dernières semaines), voici notre sélection des liens les plus intéressants de ces derniers jours. Ils proviennent des commentaires les plus intéressants, utiles et/ou originaux de la semaine, mais aussi de nos recherches.

L’INA, la nouvelle star des réseaux sociaux

En naviguant sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être déjà croisé des vidéos de l’INA, directement sur son compte (466 000 abonnés sur TikTok, 346 000 sur YouTube, 275 000 sur X) ou bien partagé par d’autres. La Croix propose une enquête sur ce phénomène.

« En une dizaine d’années, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) s’est taillé une place de choix dans le téléphone des ados – mais pas seulement. En s’appropriant les codes des réseaux sociaux, l’établissement public valorise chaque jour les millions d’heures d’archives à sa disposition pour éclairer l’actualité ».

NoLimitSecu : le vote électronique


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☕️ Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

24 mai 2024 à 13:34
Espace et pollution : illustration parodiant une scène du film E.T avec un camion poubelle

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

☕️ Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

24 mai 2024 à 13:34
Espace et pollution : illustration parodiant une scène du film E.T avec un camion poubelle

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

[FAQ] Notre antisèche sur la guerre froide des semi-conducteurs (USA vs Asie vs Europe)

24 mai 2024 à 12:44
Un triptyque critique

Fabriquer un CPU ou un GPU moderne impose une collaboration mondiale, à différents niveaux. On vous explique la situation dans laquelle l’Asie, les États-Unis et l’Europe ont besoin les uns des autres. Cela n’empêche pas la situation de se dégrader au fil des restrictions et des intimidations. On vous résume dans les grandes lignes et aussi simplement que possible les enjeux géopolitiques.

Dans le petit monde des semi-conducteurs, quelques sociétés tirent fortement leur épingle du jeu. Le grand public connait très bien les entreprises « stars » des CPU et GPU, que sont AMD, Intel et NVIDIA. Deux d’entre elles ne disposent pas d’usine (on parle de « fabless »).

Amérique vs Asie : round 1


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☕️ Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

24 mai 2024 à 10:06

Voilà une brève qui ne devrait pas trop parler aux plus jeunes, et qui donnera un coup de vieux aux autres. Dans la fin des années 70 et les années 80, Atari et Mattel se livraient une guerre dans le domaine des consoles de jeux, souvent qualifiée de première guerre des consoles.

Atari venait de sortir sa console Atari 2600, Mattel répondait peu de temps après avec l’Intellivision, un mot valise pour Intelligent Television. « Unir Atari et Intellivision après 45 ans met fin à la plus longue guerre des consoles de l’histoire », explique Atari dans son communiqué.

L’accord porte sur « les droits de plus de 200 titres du portefeuille Intellivision et des marques commerciales Intellivision ». Phil Adam, CEO d’Intellivision Entertainment, affirme être convaincu qu’Atari sera « un gardien responsable de la marque Intellivision ».

« C’était une opportunité très rare de réunir d’anciens concurrents et de rassembler les fans d’Atari, d’Intellivision et de l’âge d’or du jeu vidéo », a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d’Atari.

Et pour sceller ce rachat, Atari annonce… de nouveaux t-shirts Intellivision (cachez votre joie). Vous en voulez plus ? D’autres « vêtements et objets de collection » vont arriver, sans plus de détails.

☕️ Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

24 mai 2024 à 10:06

Voilà une brève qui ne devrait pas trop parler aux plus jeunes, et qui donnera un coup de vieux aux autres. Dans la fin des années 70 et les années 80, Atari et Mattel se livraient une guerre dans le domaine des consoles de jeux, souvent qualifiée de première guerre des consoles.

Atari venait de sortir sa console Atari 2600, Mattel répondait peu de temps après avec l’Intellivision, un mot valise pour Intelligent Television. « Unir Atari et Intellivision après 45 ans met fin à la plus longue guerre des consoles de l’histoire », explique Atari dans son communiqué.

L’accord porte sur « les droits de plus de 200 titres du portefeuille Intellivision et des marques commerciales Intellivision ». Phil Adam, CEO d’Intellivision Entertainment, affirme être convaincu qu’Atari sera « un gardien responsable de la marque Intellivision ».

« C’était une opportunité très rare de réunir d’anciens concurrents et de rassembler les fans d’Atari, d’Intellivision et de l’âge d’or du jeu vidéo », a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d’Atari.

Et pour sceller ce rachat, Atari annonce… de nouveaux t-shirts Intellivision (cachez votre joie). Vous en voulez plus ? D’autres « vêtements et objets de collection » vont arriver, sans plus de détails.

☕️ Divorce entre Samsung et iFixit

24 mai 2024 à 06:40

En mars 2022, iFixit annonçait un partenariat avec Samsung pour fournir à ses clients un programme « d’auto-réparation » de leurs smartphones Galaxy. « Nous travaillons avec Samsung pour améliorer leur guide de réparation et leurs offres de pièces de rechange », expliquait alors le CEO d’iFixit.

iFixit : « Nous sommes déçus »

Deux ans plus tard, c’est la fin et Samsung en prend pour son grade : « malgré tous nos efforts, nous n’avons pas été en mesure de tenir cette promesse. En essayant de construire cet écosystème, nous avons constamment été confrontés à des obstacles qui nous ont fait douter de l’engagement de Samsung à rendre la réparation plus accessible ». « Nous sommes déçus, mais nous ne nous excuserons pas pour notre optimisme initial », ajoute l’entreprise.

En cause, des quantités de pièces insuffisantes et des tarifs trop élevés : « Le prix des pièces était si élevé que de nombreux consommateurs ont choisi de remplacer leurs appareils plutôt que de les réparer ». Résultat des courses : « À partir de juin 2024, iFixit ne sera plus le distributeur tiers désigné de pièces et d’outils de Samsung ».

iFixit ne supprimera aucun guide et continuera d’en proposer de nouveaux, comme il le fait avec n’importe quel autre fabricant. Le site continuera de vendre des pièces détachées, comme c’était déjà le cas avant le partenariat.

Les « drôles » de contrats entre Samsung et les réparateurs indépendants

Le même jour que l’annonce du divorce entre Samsung et iFixit, 404 Media revient sur la relation entre Samsung et les réparateurs indépendants. Dans un article intitulé « Samsung exige des ateliers de réparation indépendants qu’ils partagent les données des clients et dénoncent les personnes qui utilisent des pièces de rechange », nos confrères dépeignent un climat malsain.

En plus de transmettre des données personnelles des clients à Samsung, les réparateurs indépendants doivent « « démonter immédiatement » les appareils dont les pièces « n’ont pas été achetées à Samsung » », ajoutent nos confrères. C’est en tout cas ce qu’il en ressort d’un contrat entre Samsung et un réparateur indépendant.

Samsung et la réparation des smartphones, c’est une drôle d’histoire…

☕️ Divorce entre Samsung et iFixit

24 mai 2024 à 06:40

En mars 2022, iFixit annonçait un partenariat avec Samsung pour fournir à ses clients un programme « d’auto-réparation » de leurs smartphones Galaxy. « Nous travaillons avec Samsung pour améliorer leur guide de réparation et leurs offres de pièces de rechange », expliquait alors le CEO d’iFixit.

iFixit : « Nous sommes déçus »

Deux ans plus tard, c’est la fin et Samsung en prend pour son grade : « malgré tous nos efforts, nous n’avons pas été en mesure de tenir cette promesse. En essayant de construire cet écosystème, nous avons constamment été confrontés à des obstacles qui nous ont fait douter de l’engagement de Samsung à rendre la réparation plus accessible ». « Nous sommes déçus, mais nous ne nous excuserons pas pour notre optimisme initial », ajoute l’entreprise.

En cause, des quantités de pièces insuffisantes et des tarifs trop élevés : « Le prix des pièces était si élevé que de nombreux consommateurs ont choisi de remplacer leurs appareils plutôt que de les réparer ». Résultat des courses : « À partir de juin 2024, iFixit ne sera plus le distributeur tiers désigné de pièces et d’outils de Samsung ».

iFixit ne supprimera aucun guide et continuera d’en proposer de nouveaux, comme il le fait avec n’importe quel autre fabricant. Le site continuera de vendre des pièces détachées, comme c’était déjà le cas avant le partenariat.

Les « drôles » de contrats entre Samsung et les réparateurs indépendants

Le même jour que l’annonce du divorce entre Samsung et iFixit, 404 Media revient sur la relation entre Samsung et les réparateurs indépendants. Dans un article intitulé « Samsung exige des ateliers de réparation indépendants qu’ils partagent les données des clients et dénoncent les personnes qui utilisent des pièces de rechange », nos confrères dépeignent un climat malsain.

En plus de transmettre des données personnelles des clients à Samsung, les réparateurs indépendants doivent « « démonter immédiatement » les appareils dont les pièces « n’ont pas été achetées à Samsung » », ajoutent nos confrères. C’est en tout cas ce qu’il en ressort d’un contrat entre Samsung et un réparateur indépendant.

Samsung et la réparation des smartphones, c’est une drôle d’histoire…

Le Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie

23 mai 2024 à 17:29
Le blocage du blocage est resté bloqué
TikTok

La décision était attendue pour cette semaine, elle vient de tomber : le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Cela n’exclut pas un traitement de l’affaire sur le fonds (ce qui prendra certainement plusieurs mois) par la suite.

La décision du gouvernement de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie était attaquée en justice par des associations et des particuliers. La Quadrature du Net estimait en effet que c’est « un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d’expression en ligne, que ni le contexte local ni la toxicité de la plateforme ne peuvent justifier dans un État de droit ».

Pas de « conséquences immédiates et concrètes »

Dans son communiqué, le Conseil d’État rappelle que cette décision a été prise « en raison de l’utilisation de ce réseau social dans le cadre des violences en cours » avec de « très graves troubles à l’ordre public (attaques et destructions de bâtiments publics, d’infrastructures et de commerces, avec un bilan humain très lourd) », ayant entrainé la déclaration de l’état d’urgence.

Il ne détaille pas davantage les « utilisations » qui en sont faites (messagerie, propagande, désinformation… il y a plusieurs pistes). C’est pourtant une question importante, à laquelle le gouvernement n’a pas apporté de réponse.

« Je ne peux pas démontrer combien d’émeutes n’ont pas eu lieu en raison du blocage de TikTok, personne ne soutient que ça va suffire à mettre un terme aux violences, c’est un élément parmi d’autres du retour au calme », plaidait Aurélie Bretonneau, secrétaire générale adjointe du gouvernement.

Comme nous l’expliquions hier, Viginum a bien constaté des manœuvres de désinformation, mais sur deux autres réseaux sociaux, non bloqués : X et Facebook.

Quoi qu’il en soit, le juge des référés du Conseil d’État a décidé de ne pas suspendre « le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie ». Pour justifier sa décision, il explique que « les requérants n’apportent pas d’éléments pour démontrer que ce blocage a des conséquences immédiates et concrètes sur leur situation et leurs intérêts ». Or, c’est une « condition d’urgence » nécessaire pour que le juge des référés puisse intervenir.

Pas de jugement sur le fond

Le Conseil d’État balaye ainsi d’un revers de la main les arguments des plaignants, qui expliquaient « qu’on se trouverait dans une hypothèse où l’atteinte aux libertés est suffisamment grave pour que soit reconnue une présomption d’urgence, c’est-à-dire où l’urgence n’aurait pas besoin d’être démontrée ».

Comme l’explique Nicolas Hervieu sur X, cette décision « n’exclut pas qu’à l’occasion d’un recours au fond, le Conseil d’État annule la décision de blocage. Mais pas avant plusieurs mois… ».

Le @Conseil_Etat esquive tout débat sur la légalité car :
– Le blocage serait d'une ampleur limitée
– Le @gouvernementFR se serait engagé à y mettre fin "dans de très brefs délais".

Résultat : Aucun juge n'intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… pic.twitter.com/BWOfGIJnoa

— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) May 23, 2024

Le paradoxe TikTok, seul réseau social concerné

Pour justifier sa décision, le juge des référés ajoute que les autres réseaux sociaux et médias ne sont pas bloqués en Nouvelle-Calédonie. De plus, bloquer TikTok « vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel ». Le Conseil d’État ajoute que le gouvernement s’est « engagé à lever immédiatement ce blocage dès que les troubles auront cessé ».

« Aucun juge n’intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… », ajoute Nicolas Hervieu. « Sans se prononcer sur la légalité (pourtant très douteuse…), le juge estime qu’il n’y a pas urgence », résume-t-il.

Il s’étonne d’ailleurs d’un paradoxe : « Pour le gouvernement, Tiktok créait une menace si grave qu’il a dû agir en urgence & sans loi au nom des « circonstances exceptionnelles » », tandis que « pour le Conseil d’Etat, bloquer Tiktok serait si indolore qu’il n’y pas d’urgence pour un juge… »

Nouvelle-Calédonie vs Union européenne

Comme nous l’avons déjà expliqué, un tel blocage serait plus difficile à mettre en place en métropole, car l’Union européenne viendrait s’inviter de force.

En effet, la Nouvelle-Calédonie (comme la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy) sont des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). À ce titre, ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne » et ne tombent donc pas sous le coup du droit de l’Union.

Or l’Union avait déjà fait savoir que « des troubles à l’ordre public dans un seul État ne peuvent fonder de blocage VLOP » (pour Very Large Online Platform), et TikTok est justement une de ces « Très grandes plateformes en ligne ».

Le Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie

23 mai 2024 à 17:29
Le blocage du blocage est resté bloqué
TikTok

La décision était attendue pour cette semaine, elle vient de tomber : le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Cela n’exclut pas un traitement de l’affaire sur le fonds (ce qui prendra certainement plusieurs mois) par la suite.

La décision du gouvernement de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie était attaquée en justice par des associations et des particuliers. La Quadrature du Net estimait en effet que c’est « un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d’expression en ligne, que ni le contexte local ni la toxicité de la plateforme ne peuvent justifier dans un État de droit ».

Pas de « conséquences immédiates et concrètes »

Dans son communiqué, le Conseil d’État rappelle que cette décision a été prise « en raison de l’utilisation de ce réseau social dans le cadre des violences en cours » avec de « très graves troubles à l’ordre public (attaques et destructions de bâtiments publics, d’infrastructures et de commerces, avec un bilan humain très lourd) », ayant entrainé la déclaration de l’état d’urgence.

Il ne détaille pas davantage les « utilisations » qui en sont faites (messagerie, propagande, désinformation… il y a plusieurs pistes). C’est pourtant une question importante, à laquelle le gouvernement n’a pas apporté de réponse.

« Je ne peux pas démontrer combien d’émeutes n’ont pas eu lieu en raison du blocage de TikTok, personne ne soutient que ça va suffire à mettre un terme aux violences, c’est un élément parmi d’autres du retour au calme », plaidait Aurélie Bretonneau, secrétaire générale adjointe du gouvernement.

Comme nous l’expliquions hier, Viginum a bien constaté des manœuvres de désinformation, mais sur deux autres réseaux sociaux, non bloqués : X et Facebook.

Quoi qu’il en soit, le juge des référés du Conseil d’État a décidé de ne pas suspendre « le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie ». Pour justifier sa décision, il explique que « les requérants n’apportent pas d’éléments pour démontrer que ce blocage a des conséquences immédiates et concrètes sur leur situation et leurs intérêts ». Or, c’est une « condition d’urgence » nécessaire pour que le juge des référés puisse intervenir.

Pas de jugement sur le fond

Le Conseil d’État balaye ainsi d’un revers de la main les arguments des plaignants, qui expliquaient « qu’on se trouverait dans une hypothèse où l’atteinte aux libertés est suffisamment grave pour que soit reconnue une présomption d’urgence, c’est-à-dire où l’urgence n’aurait pas besoin d’être démontrée ».

Comme l’explique Nicolas Hervieu sur X, cette décision « n’exclut pas qu’à l’occasion d’un recours au fond, le Conseil d’État annule la décision de blocage. Mais pas avant plusieurs mois… ».

Le @Conseil_Etat esquive tout débat sur la légalité car :
– Le blocage serait d'une ampleur limitée
– Le @gouvernementFR se serait engagé à y mettre fin "dans de très brefs délais".

Résultat : Aucun juge n'intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… pic.twitter.com/BWOfGIJnoa

— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) May 23, 2024

Le paradoxe TikTok, seul réseau social concerné

Pour justifier sa décision, le juge des référés ajoute que les autres réseaux sociaux et médias ne sont pas bloqués en Nouvelle-Calédonie. De plus, bloquer TikTok « vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel ». Le Conseil d’État ajoute que le gouvernement s’est « engagé à lever immédiatement ce blocage dès que les troubles auront cessé ».

« Aucun juge n’intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… », ajoute Nicolas Hervieu. « Sans se prononcer sur la légalité (pourtant très douteuse…), le juge estime qu’il n’y a pas urgence », résume-t-il.

Il s’étonne d’ailleurs d’un paradoxe : « Pour le gouvernement, Tiktok créait une menace si grave qu’il a dû agir en urgence & sans loi au nom des « circonstances exceptionnelles » », tandis que « pour le Conseil d’Etat, bloquer Tiktok serait si indolore qu’il n’y pas d’urgence pour un juge… »

Nouvelle-Calédonie vs Union européenne

Comme nous l’avons déjà expliqué, un tel blocage serait plus difficile à mettre en place en métropole, car l’Union européenne viendrait s’inviter de force.

En effet, la Nouvelle-Calédonie (comme la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy) sont des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). À ce titre, ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne » et ne tombent donc pas sous le coup du droit de l’Union.

Or l’Union avait déjà fait savoir que « des troubles à l’ordre public dans un seul État ne peuvent fonder de blocage VLOP » (pour Very Large Online Platform), et TikTok est justement une de ces « Très grandes plateformes en ligne ».

☕️ Loi SREN : l’Arcep hérite de deux nouvelles missions

23 mai 2024 à 14:53

La loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique) a été adoptée en France en avril, mais le Conseil constitutionnel est passé par là. Il y a quelques jours, les sages ont censuré le délit d’outrage en ligne et quatre cavaliers législatifs.

La loi a ensuite été promulguée le 21 mai, avec l’ensemble des dispositions restantes, dont celle de l’Arcep. Le lendemain, l’Autorité a publié un communiqué pour revenir sur les deux missions dont elle hérite via cette loi :

« D’une part sur le marché de l’informatique en nuage (cloud), en anticipation du règlement européen sur les données (Data Act), et d’autre part sur les prestataires de services d’intermédiation de données, en application du règlement européen sur la gouvernance des données (« Data Governance Act »).
Dans ce cadre, l’Autorité ouvre ce jour un guichet permettant aux prestataires de services d’intermédiation de données de notifier leur activité et de demander l’attribution du label correspondant, reconnu dans l’ensemble de l’Union européenne. ».

L’Autorité publie deux fiches pratiques. La première sur comment se notifier comme prestataire de services d’intermédiation de données. La seconde sur comment demander une labellisation en tant que prestataire de services.

Vie Publique rappelle que « la loi comporte plusieurs mesures : encadrement des frais de transfert de données et de migration, plafonnement à un an des crédits cloud (avoirs commerciaux), obligation pour les services cloud d’être interopérables… ». Le site ajoute que l’adaptation du Data Governance Act (le second point) est traitée par l’Arcep et la CNIL.

« La loi instaure enfin un réseau national de coordination de la régulation des services numériques. Composé de l’ensemble des autorités administratives compétentes (Arcom, CNIL, Arcep …) et des principaux services de l’État (DGCCRF, Pharos…), il sera chargé de partager des informations et de collaborer dans le champ des régulations du numérique », précise enfin Vie Publique.

☕️ Loi SREN : l’Arcep hérite de deux nouvelles missions

23 mai 2024 à 14:53

La loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique) a été adoptée en France en avril, mais le Conseil constitutionnel est passé par là. Il y a quelques jours, les sages ont censuré le délit d’outrage en ligne et quatre cavaliers législatifs.

La loi a ensuite été promulguée le 21 mai, avec l’ensemble des dispositions restantes, dont celle de l’Arcep. Le lendemain, l’Autorité a publié un communiqué pour revenir sur les deux missions dont elle hérite via cette loi :

« D’une part sur le marché de l’informatique en nuage (cloud), en anticipation du règlement européen sur les données (Data Act), et d’autre part sur les prestataires de services d’intermédiation de données, en application du règlement européen sur la gouvernance des données (« Data Governance Act »).
Dans ce cadre, l’Autorité ouvre ce jour un guichet permettant aux prestataires de services d’intermédiation de données de notifier leur activité et de demander l’attribution du label correspondant, reconnu dans l’ensemble de l’Union européenne. ».

L’Autorité publie deux fiches pratiques. La première sur comment se notifier comme prestataire de services d’intermédiation de données. La seconde sur comment demander une labellisation en tant que prestataire de services.

Vie Publique rappelle que « la loi comporte plusieurs mesures : encadrement des frais de transfert de données et de migration, plafonnement à un an des crédits cloud (avoirs commerciaux), obligation pour les services cloud d’être interopérables… ». Le site ajoute que l’adaptation du Data Governance Act (le second point) est traitée par l’Arcep et la CNIL.

« La loi instaure enfin un réseau national de coordination de la régulation des services numériques. Composé de l’ensemble des autorités administratives compétentes (Arcom, CNIL, Arcep …) et des principaux services de l’État (DGCCRF, Pharos…), il sera chargé de partager des informations et de collaborer dans le champ des régulations du numérique », précise enfin Vie Publique.

EPYC 4004 (AM5) : AMD adapte ses Ryzen 7000 pour les serveurs

23 mai 2024 à 06:08
C’est vrai que le choix était limité…

AMD vient de lancer une nouvelle série de processeurs EPYC, basés sur l’architecture Zen 4 : les EPYC 4004, sur un socket AM5. C’est la troisième famille de CPU EPYC de 4ᵉ génération, après les 9004 en Zen 4 et les 8004. Pour résumer, il s’agit de Ryzen 7000 avec des fonctions dédiées aux professionnels.

4004, 8004, 9004 : les grandes lignes

Les EPYC 9004 visent les performances, avec le support d’un ou deux sockets (1P/2P) suivant les cas. Avec les 8004, AMD cible les performances par watt, en permettant une plus grande densité de cœurs via un mélange de Zen 4 et Zen 4c, avec des performances moindres pour les seconds.

Les 4004 sont essentiellement des Ryzen 7000 (vous pouvez d’ailleurs voir de grandes similarités dans notre tableau récapitulatif en fin d’actualité), mais avec des fonctions dédiées au monde des serveurs.

On retrouve le BMC (Baseboard Management Controller), RAIDXpert2, le support officiel des systèmes d’exploitation pour serveur, le Secure Processor TSME (Transparent Secure Memory Encryption), etc. Les petites et moyennes entreprises sont la cible, selon AMD.

4 à 16 cœurs, AM5, DDR5, PCIe 5.0…

Il s’agit donc de l’entrée de gamme des EPYC de 4ᵉ génération, avec 4 à 16 cœurs Zen 4 au maximum (les Ryzen 7000 commencent à 6 cœurs). Deux références, avec un « X » à la fin, disposent de 128 Mo de cache L3 – via la technologie 3D V-Cache d’AMD –, soit le double de ce qu’on trouve normalement sur les processeurs.

Pour le reste, les EPYC 4004 prennent en charge jusqu’à 192 Go de DDR5 sur deux canaux (avec ECC) à 5200 MT/s. Ils proposent un maximum de 28 lignes PCIe 5.0 (le nombre utilisable n’est pas indiqué). et disposent d’une partie grapghique intégrée (RDNA2). Ils affichent un TDP allant de 65 à 170 watts et exploitent un socket AM5, comme les Ryzen 7000.

Attention, cela ne signifie pas que toutes les cartes mères AM5 sont compatibles avec les EPYC 4004, il faut vérifier ce qu’il en est sur le site du fabricant. AMD ne précise d’ailleurs pas la liste des chipsets compatibles avec sa nouvelle gamme de processeurs.

De 149 à 699 dollars

Côté tarif, l’EPYC 4124P (le seul modèle avec 4 cœurs) est à 149 dollars. Le prix grimpe à 699 dollars pour les EPYC 4564P et 4584PX (les plus chers). Attention, il s’agit du prix d’un processeur lorsqu’on en achète un millier, comme c’est généralement le cas pour les modèles destinés aux professionnels.

AMD compare son 4564P avec 16 cœurs au Xeon E-2488 d’Intel, qui n’a que 8 cœurs. Il est sans surprise plus performant que son concurrent, mais AMD vise une autre couronne que les performances brutes : « les performances par dollar sont 1,8 fois supérieures » par rapport à Intel. Le Xeon est en annoncé à 606 dollars (toujours pour 1 000 pièces commandées), soit quasiment le même prix que celui d’AMD, mais ce dernier à deux fois plus de cœurs, ce qui aide à afficher de meilleures performances.

Notre tableau récapitulatif Zen 4

Voici pour finir notre tableau récapitulatif des processeurs AMD avec des cœurs Zen 4, auquel nous y avons ajouté les EPYC 4004. Vous pouvez également le trouver par ici pour ceux qui voudraient s’amuser avec (ou le compléter).

EPYC 4004 (AM5) : AMD adapte ses Ryzen 7000 pour les serveurs

23 mai 2024 à 06:08
C’est vrai que le choix était limité…

AMD vient de lancer une nouvelle série de processeurs EPYC, basés sur l’architecture Zen 4 : les EPYC 4004, sur un socket AM5. C’est la troisième famille de CPU EPYC de 4ᵉ génération, après les 9004 en Zen 4 et les 8004. Pour résumer, il s’agit de Ryzen 7000 avec des fonctions dédiées aux professionnels.

4004, 8004, 9004 : les grandes lignes

Les EPYC 9004 visent les performances, avec le support d’un ou deux sockets (1P/2P) suivant les cas. Avec les 8004, AMD cible les performances par watt, en permettant une plus grande densité de cœurs via un mélange de Zen 4 et Zen 4c, avec des performances moindres pour les seconds.

Les 4004 sont essentiellement des Ryzen 7000 (vous pouvez d’ailleurs voir de grandes similarités dans notre tableau récapitulatif en fin d’actualité), mais avec des fonctions dédiées au monde des serveurs.

On retrouve le BMC (Baseboard Management Controller), RAIDXpert2, le support officiel des systèmes d’exploitation pour serveur, le Secure Processor TSME (Transparent Secure Memory Encryption), etc. Les petites et moyennes entreprises sont la cible, selon AMD.

4 à 16 cœurs, AM5, DDR5, PCIe 5.0…

Il s’agit donc de l’entrée de gamme des EPYC de 4ᵉ génération, avec 4 à 16 cœurs Zen 4 au maximum (les Ryzen 7000 commencent à 6 cœurs). Deux références, avec un « X » à la fin, disposent de 128 Mo de cache L3 – via la technologie 3D V-Cache d’AMD –, soit le double de ce qu’on trouve normalement sur les processeurs.

Pour le reste, les EPYC 4004 prennent en charge jusqu’à 192 Go de DDR5 sur deux canaux (avec ECC) à 5200 MT/s. Ils proposent un maximum de 28 lignes PCIe 5.0 (le nombre utilisable n’est pas indiqué). et disposent d’une partie grapghique intégrée (RDNA2). Ils affichent un TDP allant de 65 à 170 watts et exploitent un socket AM5, comme les Ryzen 7000.

Attention, cela ne signifie pas que toutes les cartes mères AM5 sont compatibles avec les EPYC 4004, il faut vérifier ce qu’il en est sur le site du fabricant. AMD ne précise d’ailleurs pas la liste des chipsets compatibles avec sa nouvelle gamme de processeurs.

De 149 à 699 dollars

Côté tarif, l’EPYC 4124P (le seul modèle avec 4 cœurs) est à 149 dollars. Le prix grimpe à 699 dollars pour les EPYC 4564P et 4584PX (les plus chers). Attention, il s’agit du prix d’un processeur lorsqu’on en achète un millier, comme c’est généralement le cas pour les modèles destinés aux professionnels.

AMD compare son 4564P avec 16 cœurs au Xeon E-2488 d’Intel, qui n’a que 8 cœurs. Il est sans surprise plus performant que son concurrent, mais AMD vise une autre couronne que les performances brutes : « les performances par dollar sont 1,8 fois supérieures » par rapport à Intel. Le Xeon est en annoncé à 606 dollars (toujours pour 1 000 pièces commandées), soit quasiment le même prix que celui d’AMD, mais ce dernier à deux fois plus de cœurs, ce qui aide à afficher de meilleures performances.

Notre tableau récapitulatif Zen 4

Voici pour finir notre tableau récapitulatif des processeurs AMD avec des cœurs Zen 4, auquel nous y avons ajouté les EPYC 4004. Vous pouvez également le trouver par ici pour ceux qui voudraient s’amuser avec (ou le compléter).

☕️ Une version dopée et payante d’Alexa en approche ?

23 mai 2024 à 05:59

En septembre dernier, Amazon tenait sa conférence annuelle sur le hardware, où il était évidemment question des enceintes connectées Echo, et donc de l’intelligence artificielle Alexa qui va avec.

L’entreprise annonçait qu’un nouveau grand modèle de langage (LLM), « personnalisé et spécialement optimisé pour les interactions vocales », était en préparation. IA générative et « sentiments » étaient au programme.

Au début de l’année, Business Insider expliquait qu’Amazon n’était visiblement pas satisfaite en interne des performances de sa nouvelle IA. Un coup dur, d’autant que le géant du Net avait l’intention de proposer son Alexa « Plus » contre un abonnement payant, toujours selon nos confrères.

C’est aujourd’hui au tour de CNBC de remettre une pièce dans le jukebox : « Amazon prévoit de dévoiler une version améliorée de son assistant vocal vieux de dix ans cette année et facturera des frais mensuels », expliquent nos confrères en se basant sur deux sources.

Ces dernières ajoutent que le tarif de l’abonnement ne serait pas encore fixé, mais qu’il ne serait dans tous les cas pas inclus dans le bouquet Prime. Pas surprenant quand on se souvient qu’Amazon cherche à diversifier ses revenus en ajoutant de la publicité dans son service SVOD Prime, sauf si vous payez 1,99 euro de plus par mois.

Toujours selon CNBC, Amazon cherche (depuis des mois) à « transformer Alexa en un appareil pertinent qui résiste à la nouvelle concurrence, et qui justifie les ressources et les effectifs qu’Amazon y a consacrés ». Cela passe par une grande réorganisation interne, pour passer à l’intelligence artificielle générale.

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