Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Aujourd’hui — 27 juin 2024Actualités numériques

Usages numériques en France : moins d’équipements achetés, mais plus utilisés

27 juin 2024 à 08:31
Actualité en 480p

La quatrième édition du rapport du Pôle numérique Arcep-Arcom sur les usages du numérique en France a été publiée lundi. Il dresse un état des lieux des habitudes de consommation et des équipements utilisés, comme de leur consommation et de leur empreinte environnementale. La plupart des usages progressent légèrement, d’autres se stabilisent et on peut voir l’amorce d’une réflexion environnementale sur la consommation du numérique en France.

Une généralisation de la fibre et de la 5G

Sans surprise, les déploiements de la fibre et de la 5G avancent, développant progressivement les usages qui vont avec. Sur l’internet fixe notamment, la croissance de 2022 à 2023 a été portée exclusivement par la fibre. Celle-ci représente 66 % (en hausse de 9 points) des abonnements aux haut et très haut débits, soit 21,4 millions sur 32,3 millions. 76 % de ces abonnements (24,6 millions) sont couplés à un service audiovisuel.

Cette croissance de la fibre se retrouve dans la couverture des locaux. Le rapport mentionne ainsi un total de 44,1 millions de locaux en France, dont 90 % (39,8 millions) raccordables au très haut débit (au moins 30 Mb/s), soit une progression de 5 points sur un an. 38 millions de ces locaux sont raccordables au FttH, soit 86 %, en augmentation de 7 points sur un an.

Cette part croissante du FttH se fait au détriment de toutes les autres technologies : câble, VDSL2 et 4G fixe.

Sur la 5G, le nombre de sites augmente rapidement, mais la route est plus longue que pour la fibre. En France métropolitaine, on comptait ainsi 49 600 sites au 31 décembre 2023, contre 330 seulement en outre-mer. L’Arcep a curieusement donné des chiffres plus récents la semaine dernière, puisque issus du premier trimestre 2024. Le nombre de sites 5G y était de 52 194, avec des évolutions notables depuis fin 2023, avec 818 sites ouverts par Bouygues Telecom, même si Free reste loin devant ses concurrents pour l’instant.

Un nombre toujours plus important d’équipements à la maison

Le téléviseur et le smartphone sont très largement en tête des équipements dans les foyers. Le premier atteint les 90 % de pénétration, mais c’est une part stable, évoluant très peu depuis des années (une très légère tendance à la baisse). Constat identique pour l’ordinateur, avec 86,9 %, très stable.

Le smartphone, lui aussi, constitue désormais un marché mature. 89,1 % des foyers en possèdent au moins un, contre 89 % l’année précédente et 84,9 % fin 2021. Signe d’ailleurs de ce marché mature et que l’Arcep et l’Arcom avaient déjà noté en mars, les ventes de smartphones neufs ont baissé en 2023.

Le nouveau rapport tient cependant compte d’un plus grand nombre d’appareils, dont les casques de réalité virtuelle. 7% des individus d’au moins 12 ans en possèdent un actuellement et 21 % disent en avoir déjà utilisé. Pour cette même population, 37 % possèdent au moins un objet connecté, 23 % un équipement relatif à la santé (une montre connectée le plus souvent) et 29 % une enceinte connectée.

En termes d’utilisation, le smartphone reste bien sûr très largement en tête. Pour 76 % de la population âgée d’au moins 12 ans, il est l’équipement privilégié pour accéder à internet, en augmentation d’un point sur un an. L’usage de l’ordinateur continue de chuter avec 58 %, en baisse de 4 points sur un an. Le rapport signale cependant que ce niveau reste supérieur à celui d’avant la crise sanitaire.

Un nombre d’internautes stable, mais un e-commerce en recul

En France, 91 % des personnes âgées d’au moins 12 ans sont des internautes. C’est la troisième année que ce chiffre se maintient. Sur cette proportion, 82 % ont un usage quotidien d’internet, là encore un chiffre stable.

Les usages s’intensifient en revanche. Ainsi, le trafic entrant à l’interconnexion vers les principaux fournisseurs d’accès a atteint 43,2 Tb/s fin 2022, en augmentation de 21 % sur un an. Chiffres que l’on connaissait déjà depuis un an. 54 % de ce trafic provenaient de cinq acteurs majeurs : Netflix, Google, Akamai, Meta et Amazon. Apple et Microsoft, les deux autres GAFAM, ne représentaient respectivement que 1,3 et 1 % du trafic.

Dans le domaine du e-commerce en revanche, la tendance est à la baisse. La proportion d’achats en ligne s’établissait ainsi à 80 % fin 2023, contre 84 % l’année précédente. Une chute importante, mais un niveau restant largement supérieur à celui d’avant la crise. Entre 2019 et 2020, la part avait bondi en effet de 71 à 82 %.

Sur smartphone, tous les usages progressent

Le smartphone étant devenu depuis longtemps le compagnon numérique du quotidien, c’est sans surprise que l’Arcep et l’Arcom constatent une augmentation de presque tous les usages sur ce type d’appareil. 85 % des personnes en ayant un s’en servent ainsi pour consulter internet (+3 points), 80 % pour envoyer des messages via des applications (+1 point) et 73 % pour téléphoner via des applications (+4 points).

En matière de temps passé sur des applications, Google, les réseaux sociaux et les messageries règnent en maîtres. Toutes les applications concernées ont vu leur utilisation grimper. Au point qu’en 2023, les Français ont passé 2h24 par jour en moyenne sur des sites et applications connectées. Une évolution de 6 minutes sur un an et de 50 minutes sur 5 ans.

Les réseaux sociaux figurent en bonne place de ces usages. 47 % de la population les consultent quotidiennement. 34 % des personnes interrogées indiquent y obtenir des informations qu’elles ne trouvent pas ailleurs, 25 % disent préférer les formats proposés, 24 % sont sûres d’y trouver des informations intéressantes et 23 % louent la liberté d’expression des réseaux.

Evolution de la fréquentation, en visiteurs uniques par mois

La presse numérique gagne des lecteurs réguliers

Les réseaux sociaux ne sont pas la seule source d’information. 60 % des personnes interrogées disent ainsi lire régulièrement la presse en ligne, une évolution de 4 points sur 3 ans.

Plus précisément, entre 2020 et 2023, la part des individus consultant des sources purement en ligne (pure players, dont fait partie Next.ink) est passée de 13 à 23 %. La part du papier, comprenant les journaux exclusivement papier et les médias étant sur les deux créneaux, a fondu pour passer de 63 à 52 %. Pour ceux exclusivement papier, la part a chuté de 20 à 15 %.

Le prix, l’accès aux contenus écrits, l’instantanéité de l’information, le confort de lecture et l’accès aux contenus additionnels sont cités parmi les principaux facteurs de motivation.

Télévision en direct ou vidéo à la demande ?

Au risque de surprendre, l’accès à la télévision en direct reste le premier usage de 61 % des personnes possédant un téléviseur connecté. En revanche, la durée d’écoute individuelle (DEI) quotidienne baisse pour toutes les tranches d’âge, bien que plus rapidement chez les adolescents et jeunes adultes.

De son côté, la pénétration des services de la vidéo à la demande se stabilise après plusieurs années de forte progression. Entre 2019 et 2022, elle était ainsi passée de 36 à 55 %. En 2023, elle avait à peine bougé : 56 %. Le nombre moyen d’utilisateurs quotidien enregistre cependant une petite baisse, à 16,5 %, contre 17,5 % un an plus tôt. 87 % des personnes entre 18 et 24 ans possèdent au moins un abonnement.

Indicateur intéressant, le pourcentage des foyers disposant d’au moins un abonnement évolue fortement en fonction du nombre de personnes qui le composent. Ainsi de 34 % pour ceux d’une seule personne, on grimpe à 70 % pour des foyers de trois personnes et même 74 % pour ceux de quatre personnes. On redescend ensuite à 71 % pour les foyers de cinq personnes et plus.

Netflix reste en tête dans ce domaine, mais son monopole est remis en question. Sa part est ainsi passée de 54 à 52 % en un. Le rapport pointe un important recul de 10 points chez les moins de 50 ans, au profit surtout de Disney+ et Prime Video.

Croissance des usages, croissance des émissions de gaz à effet de serre

C’est sans surprise que le nouveau rapport établit une corrélation directe entre l’intensification des usages numériques et leur empreinte environnementale.  Les émissions de gaz à effet de serre des opérateurs télécoms se sont établies à 382 000 téqCO2 (tonnes équivalent CO2) en 2022, soit une augmentation de 2 %, comme l’année précédente, après deux ans de baisse.

Il s’agit là encore des mêmes chiffres que ceux donnés dans le troisième rapport pour le numérique soutenable. Un constat qui s’étend aux fabricants de terminaux, prenant en compte leurs émissions directes et indirectes. Ce rapport, que nous vous invitons à lire, pointait également la consommation importante des box internet et décodeurs TV. On pouvait notamment y voir un lien entre l’année de construction des appareils et leur consommation, y compris en veille : en moyenne, plus ils sont récents, moins ils consomment. Sans compter l’apparition de modes de fonctionnement comme la veille profonde.

Plus d’équipements dans les foyers, mais pas toujours utilisés

Le rapport note une baisse des ventes pour de nombreux appareils numériques. Des chutes de quelques pourcents peuvent être observées pour les smartphones, les écrans d’ordinateurs ou encore les téléviseurs, mais elles sont plus importantes pour les tablettes (-13 %) et surtout les ordinateurs portables (-22 %) en 2022.

Cependant, ce qui devrait entrainer une baisse concordante de l’empreinte du numérique est compensé par une augmentation de la taille des écrans. En outre, le rapport indique que plus de 20 % des équipements numériques des foyers français sont inutilisés. Ils pourraient alimenter les filières de reconditionnement et de recyclage.

Des actions en faveur de l’environnement, mais pas de reconditionné

Le rapport note une évolution des mentalités face à la consommation générale du numérique. Huit internautes sur dix accompliraient ainsi au moins une action qu’ils jugent utile pour réduire leur empreinte. La limitation des équipements, de leur consommation et l’augmentation de la durée de vie des équipements sont les principaux objectifs.

Face aux smartphones reconditionnés en revanche, l’engouement peine à décoller. Seuls 13 % des personnes interrogées trouveraient ce type d’achat, mais 28 % auraient déclaré le faire.

Si le rapport ne l’aborde pas, l’impact positif sur le porte-monnaie est probablement l’un des effets recherchés de ces actions personnelles. La prolongation de la durée de vie – par exemple en ne laissant pas les équipements numériques en charge – limite d’autant le rachat de nouveaux appareils. Même chose pour la veille profonde, qui réduit la consommation d’énergie, donc la facture.

Plus généralement, les actions citées vont dans le sens d’une réflexion sur les usages numériques et leur impact.

Hier — 26 juin 2024Actualités numériques

☕️ AirPods : Apple déploie de nouveaux firmwares pour colmater une importante faille

26 juin 2024 à 09:29

Le plus souvent, Apple ne donne aucun détail sur le contenu des firmwares (micrologiciels) déployés pour ses écouteurs. Cette fois, une fiche technique nous apprend qu’une faille de sécurité est colmatée, a signalé hier soir MacRumors.

Selon Apple, l’exploitation de cette faille permettrait à un individu malintentionné de prendre le contrôle du périphérique. La vulnérabilité réside dans la manière dont ce dernier cherche des appareils auxquels il s’est déjà connecté.

Les AirPods de 2ᵉ et 3ᵉ générations, Pro et Max sont concernés. La dernière révision du micrologiciel pour chacun est la suivante :

  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (USB-C) : 6F8
  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (Lightning) : 6F8
  • AirPods Pro (1re génération) : 6A326
  • AirPods (3e génération) : 6A326
  • AirPods (2e génération) : 6A326
  • AirPods Max : 6A326

Les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro sont également mis à jour.

Pour rappel, on peut consulter la révision du micrologiciel en se rendant dans Réglages > Bluetooth, puis en appuyant sur le « i » à droite du périphérique dans la liste.

Il n’y a rien à faire de spécial pour déclencher la mise à jour. Apple indique simplement que les écouteurs doivent être en charge et liés en Bluetooth à un iPhone, iPad ou Mac connecté en Wi-Fi.

☕️ AirPods : Apple déploie de nouveaux firmwares pour colmater une importante faille

26 juin 2024 à 09:29

Le plus souvent, Apple ne donne aucun détail sur le contenu des firmwares (micrologiciels) déployés pour ses écouteurs. Cette fois, une fiche technique nous apprend qu’une faille de sécurité est colmatée, a signalé hier soir MacRumors.

Selon Apple, l’exploitation de cette faille permettrait à un individu malintentionné de prendre le contrôle du périphérique. La vulnérabilité réside dans la manière dont ce dernier cherche des appareils auxquels il s’est déjà connecté.

Les AirPods de 2ᵉ et 3ᵉ générations, Pro et Max sont concernés. La dernière révision du micrologiciel pour chacun est la suivante :

  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (USB-C) : 6F8
  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (Lightning) : 6F8
  • AirPods Pro (1re génération) : 6A326
  • AirPods (3e génération) : 6A326
  • AirPods (2e génération) : 6A326
  • AirPods Max : 6A326

Les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro sont également mis à jour.

Pour rappel, on peut consulter la révision du micrologiciel en se rendant dans Réglages > Bluetooth, puis en appuyant sur le « i » à droite du périphérique dans la liste.

Il n’y a rien à faire de spécial pour déclencher la mise à jour. Apple indique simplement que les écouteurs doivent être en charge et liés en Bluetooth à un iPhone, iPad ou Mac connecté en Wi-Fi.

☕️ Retard d’Apple Intelligence en Europe : une victoire, selon la Commission

26 juin 2024 à 08:40

Apple a prévenu que plusieurs fonctions ne seraient pas disponibles tout de suite en Europe, dont Apple Intelligence. Deux autres nouveautés étaient concernées : Recopie de l’iPhone et le partage d’écran SharePlay, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Ce n’était pas une surprise pour Apple Intelligence. On savait déjà que le bouquet de fonctions IA n’arriverait qu’aux États-Unis dans un premier temps, en anglais seulement et pour un périmètre restreint d’appareils, probablement à cause des exigences en mémoire vive.

Apple n’a pas réellement expliqué ces retards. L’entreprise s’est contentée de reprendre sa litanie contre le DMA, qu’elle accuse de tous les maux. On se souvient notamment qu’elle a affirmé que les iPhone européens seraient moins bien protégés que les autres, même s’ils restaient les plus sécurisés des smartphones.

« La décision d’Apple de suspendre le déploiement des fonctionnalités d’IA pour les iPhone dans l’Union par crainte de contrevenir à la loi est un signe d’inquiétude pour le reste du monde », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. Une décision fêtée comme une victoire, en somme.

La Commission européenne, interrogée par Numerama, va dans le même sens. « Pour l’Union européenne, c’est un message positif. Les très grandes plateformes n’ont jamais été régulées auparavant, elles mettaient ce qu’elles voulaient en place. Aujourd’hui, ça montre à quel point que les plus grandes plateformes du monde sont concernées par les législations », a déclaré le porte-parole Thomas Regnier.

« Apple a décidé de manière unilatérale de ne pas lancer des fonctions dans l’Union européenne », ajoute le porte-parole, qui nie toute implication de l’Europe dans ce choix.

☕️ Retard d’Apple Intelligence en Europe : une victoire, selon la Commission

26 juin 2024 à 08:40

Apple a prévenu que plusieurs fonctions ne seraient pas disponibles tout de suite en Europe, dont Apple Intelligence. Deux autres nouveautés étaient concernées : Recopie de l’iPhone et le partage d’écran SharePlay, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Ce n’était pas une surprise pour Apple Intelligence. On savait déjà que le bouquet de fonctions IA n’arriverait qu’aux États-Unis dans un premier temps, en anglais seulement et pour un périmètre restreint d’appareils, probablement à cause des exigences en mémoire vive.

Apple n’a pas réellement expliqué ces retards. L’entreprise s’est contentée de reprendre sa litanie contre le DMA, qu’elle accuse de tous les maux. On se souvient notamment qu’elle a affirmé que les iPhone européens seraient moins bien protégés que les autres, même s’ils restaient les plus sécurisés des smartphones.

« La décision d’Apple de suspendre le déploiement des fonctionnalités d’IA pour les iPhone dans l’Union par crainte de contrevenir à la loi est un signe d’inquiétude pour le reste du monde », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. Une décision fêtée comme une victoire, en somme.

La Commission européenne, interrogée par Numerama, va dans le même sens. « Pour l’Union européenne, c’est un message positif. Les très grandes plateformes n’ont jamais été régulées auparavant, elles mettaient ce qu’elles voulaient en place. Aujourd’hui, ça montre à quel point que les plus grandes plateformes du monde sont concernées par les législations », a déclaré le porte-parole Thomas Regnier.

« Apple a décidé de manière unilatérale de ne pas lancer des fonctions dans l’Union européenne », ajoute le porte-parole, qui nie toute implication de l’Europe dans ce choix.

☕️ Google tiendra son évènement Pixel le 13 août

26 juin 2024 à 06:30

En 2024, Google organise son évènement Pixel beaucoup plus tôt que d’habitude. L’entreprise donne généralement rendez-vous à la rentrée ou au début de l’automne, peu de temps après l’évènement d’Apple.

9to5Google dit ainsi avoir reçu son invitation pour l’évènement Made by Google. Le texte est court, renvoyant simplement à la démonstration de ses dernières nouveautés en matière d’IA, d’Android et d’appareils Pixel.

Google présentera son Pixel 9, dont la déclinaison Pro pourrait cette année être disponible en deux tailles, dont une XL. Peut-être en écho à la gamme Pro Max des iPhone, les plus grandes tailles se vendant davantage. Une page officielle pour le téléphone avec un petit teaser vient d’ailleurs d’être mise en ligne.

Selon nos confrères, une variante Fold (pliable) du smartphone est attendue, de même qu’une montre Pixel Watch 3 et des écouteurs Pixel Buds Pro 2.

☕️ Google tiendra son évènement Pixel le 13 août

26 juin 2024 à 06:30

En 2024, Google organise son évènement Pixel beaucoup plus tôt que d’habitude. L’entreprise donne généralement rendez-vous à la rentrée ou au début de l’automne, peu de temps après l’évènement d’Apple.

9to5Google dit ainsi avoir reçu son invitation pour l’évènement Made by Google. Le texte est court, renvoyant simplement à la démonstration de ses dernières nouveautés en matière d’IA, d’Android et d’appareils Pixel.

Google présentera son Pixel 9, dont la déclinaison Pro pourrait cette année être disponible en deux tailles, dont une XL. Peut-être en écho à la gamme Pro Max des iPhone, les plus grandes tailles se vendant davantage. Une page officielle pour le téléphone avec un petit teaser vient d’ailleurs d’être mise en ligne.

Selon nos confrères, une variante Fold (pliable) du smartphone est attendue, de même qu’une montre Pixel Watch 3 et des écouteurs Pixel Buds Pro 2.

À partir d’avant-hierActualités numériques

Au Royaume-Uni, Microsoft reconnait l’absence de souveraineté pour les données policières

25 juin 2024 à 15:21
Oups

Microsoft a reconnu, auprès de l’autorité de la police écossaise, qu’elle ne pouvait pas garantir la souveraineté des données hébergées dans son infrastructure Azure. L’information fait écho aux inquiétudes en France sur la Plateforme des données de santé (HDH). Pour le député Philippe Latombe, c’est la preuve que les données sensibles ne peuvent pas être confiées à Microsoft.

Avec le cloud, on le sait, les données voyagent. Les règles souples qui gouvernent la plupart des « hyperscalers » raisonnent en termes d’efficacité et de rapidité de traitement, avant toute autre considération. Quand la sensibilité et la souveraineté des données deviennent des paramètres prépondérants, les ennuis commencent.

Au Royaume-Uni, la partie 3 de la Data Protection Act (DPA) de 2018 pose que pour les entreprises traitant des données très sensibles et pour les administrations, les informations ne doivent pas sortir des frontières du pays. Si elles sont placées sur des serveurs, ces derniers doivent se trouver sur le sol britannique. C’est notamment le cas pour la police.

Or, selon des documents partiellement révélés, Microsoft ne peut garantir la souveraineté des données de police stockées dans Azure. Explications.

Les données ne tiennent pas en place


Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

☕️ iOS 18, macOS Sequoia : les Beta 2 sont là, RCS et Recopie de l’iPhone « disponibles »

25 juin 2024 à 06:37

Apple a publié hier soir la Beta 2 de toutes les nouvelles plateformes présentées lors de la WWDC, il y a deux semaines. Ces nouvelles préversions corrigent bon nombre de bugs constatés sur les premières.

On y trouve également plusieurs apports mis en avant par Apple durant la conférence et qui n’étaient pas encore présents. C’est le cas notamment du support de RCS dans iOS 18, promis par Apple. Si l’on en croit 9to5Mac, un réglage correspondant est apparu. Il n’est cependant présent que chez les testeurs dont l’opérateur de téléphonie a préparé le terrain pour l’iPhone, affirment nos confrères. AT&T et T-Mobile sont par exemple compatibles aux États-Unis.

Sur macOS Sequoia, on note l’arrivée de Recopie de l’iPhone. La fonction permet pour rappel d’accéder à son iPhone via une fenêtre dédiée, avec une intégration profonde et la visibilité des notifications. Bien que la fonction soit présente, elle est par défaut bloquée en Europe, Apple avait prévenu. Nos confrères d’iGeneration ont cependant publié une méthode pour contourner le problème.

Rappelons qu’il s’agit de préversions des systèmes à destination des développeurs. Les bêtas publiques arriveront début juillet et devraient contenir moins de bugs. Il est cependant conseillé de faire très attention à l’installation si vous n’avez qu’un seul appareil, car des bugs peuvent casser la compatibilité avec des applications existantes.

☕️ iOS 18, macOS Sequoia : les Beta 2 sont là, RCS et Recopie de l’iPhone « disponibles »

25 juin 2024 à 06:37

Apple a publié hier soir la Beta 2 de toutes les nouvelles plateformes présentées lors de la WWDC, il y a deux semaines. Ces nouvelles préversions corrigent bon nombre de bugs constatés sur les premières.

On y trouve également plusieurs apports mis en avant par Apple durant la conférence et qui n’étaient pas encore présents. C’est le cas notamment du support de RCS dans iOS 18, promis par Apple. Si l’on en croit 9to5Mac, un réglage correspondant est apparu. Il n’est cependant présent que chez les testeurs dont l’opérateur de téléphonie a préparé le terrain pour l’iPhone, affirment nos confrères. AT&T et T-Mobile sont par exemple compatibles aux États-Unis.

Sur macOS Sequoia, on note l’arrivée de Recopie de l’iPhone. La fonction permet pour rappel d’accéder à son iPhone via une fenêtre dédiée, avec une intégration profonde et la visibilité des notifications. Bien que la fonction soit présente, elle est par défaut bloquée en Europe, Apple avait prévenu. Nos confrères d’iGeneration ont cependant publié une méthode pour contourner le problème.

Rappelons qu’il s’agit de préversions des systèmes à destination des développeurs. Les bêtas publiques arriveront début juillet et devraient contenir moins de bugs. Il est cependant conseillé de faire très attention à l’installation si vous n’avez qu’un seul appareil, car des bugs peuvent casser la compatibilité avec des applications existantes.

Apple Intelligence : la mémoire vive comme facteur limitant ?

24 juin 2024 à 09:19
L'ombre d'un soupçon de précipitation
Apple intelligence par Flock

La courte liste d’appareils compatibles avec Apple Intelligence a surpris. S’agissait-il vraiment d’un manque de puissance ou d’un stratagème de l’entreprise pour créer une grande vague de renouvellement ? Apple l’affirme, ce n’était qu’une question de puissance. La mémoire vive, cependant, semble avoir été le vrai facteur limitant.

La conférence d’ouverture de la WWDC d’Apple a fait la part belle à l’IA. Sous l’appellation « Apple Intelligence », l’entreprise veut proposer une longue liste de fonctions pour simplifier le quotidien, dont un nouveau Siri nettement plus dynamique que l’actuel.

Mais avant que tout soit disponible, il reste deux grandes barrières. D’une part, les premières fonctions n’arriveront qu’à l’automne, en anglais et aux États-Unis uniquement. Les autres marchés ne commenceront à en voir la couleur que l’année prochaine. On ne sait quels pays auront la priorité, ni quand. En revanche, on sait que l’Europe n’est pas prioritaire, la faute au DMA selon Apple, qui continue de rouspéter contre le nouveau cadre réglementaire.

L’autre gros problème est la compatibilité matérielle. Si les Mac et iPad s’en sortent relativement bien en réclamant au minimum un M1, la liste des iPhone se résume à un seul appareil : le 15 Pro (et sa déclinaison Max). Un seul appareil : Apple cherche-t-elle à rendre brutalement tous ses appareils ringards et à créer une frénésie de renouvellements ?

Ce n’est « pas un stratagème  », assure Apple

C’est la question posée à l’entreprise par John Gruber (Daring Fireball) dans un entretien avec John Giannandrea, responsable de l’IA et de l’apprentissage automatique chez Apple, Greg Joswiak, responsable du marketing, et Craig Federighi, responsable de l’ingénierie logicielle. En résumé, la réponse des responsables est sans surprise : « bien sûr que non ».

Giannandrea commence par expliquer que « l’inférence des grands modèles de langage est incroyablement couteuse en termes de calcul ». « La combinaison de la bande passante de l’appareil, de la taille de l’Apple Neural Engine et de la puissance de l’appareil permet d’exécuter ces modèles suffisamment rapidement pour qu’ils soient utiles. En théorie, vous pourriez exécuter ces modèles sur un très vieil appareil, mais ils seraient tellement lents qu’ils ne seraient pas utiles », ajoute-t-il.

 « Ce n’est donc pas un stratagème pour vendre de nouveaux iPhone ? », a demandé John Gruber pour confirmation ». « Non, pas du tout », a répondu Greg Joswiak. Et d’ajouter que si la volonté avait été effectivement de vendre un maximum de produits récents, la compatibilité des iPad et Mac ne serait pas remontée jusqu’à la puce M1.

Une simple question de NPU ?


Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

☕️ DMA : Apple Intelligence et d’autres nouveautés n’arriveront pas en Europe cette année

24 juin 2024 à 08:05

Apple a déclaré que plusieurs nouveautés annoncées à la WWDC n’arriveront pas cette année en Europe. Selon Cupertino, c’est la faute du DMA.

« En raison des incertitudes réglementaires engendrées par la loi sur les marchés numériques (DMA), nous ne pensons pas pouvoir proposer trois de ces fonctionnalités – iPhone Mirroring, améliorations du partage d’écran SharePlay et Apple Intelligence – à nos utilisateurs de l’Union européenne cette année », a indiqué Fred Sainz, porte-parole de l’entreprise, à The Verge.

« Nous craignons en particulier que les exigences d’interopérabilité de la DMA ne nous obligent à compromettre l’intégrité de nos produits, au risque de porter atteinte à la vie privée des utilisateurs et à la sécurité des données. Nous nous engageons à collaborer avec la Commission européenne pour tenter de trouver une solution qui nous permettrait de fournir ces fonctionnalités à nos clients de l’UE sans compromettre leur sécurité », a ajouté l’entreprise.

Rappelons qu’Apple Intelligence désigne l’ensemble des fonctions liées à l’IA présentées il y a deux semaines. iPhone Mirroring désigne de son côté la fonction de macOS Sequoia permettant d’avoir une recopie complète de son iPhone sur un Mac, avec intégration poussée et gestion des notifications. Quant au partage d’écran SharePlay, il permet de montrer son écran à une autre personne.

On constate qu’Apple n’a pas modifié son narratif dans sa confrontation avec l’Europe. L’entreprise n’aime pas le DMA et l’a largement fait savoir. Elle s’est plainte notamment que le nouveau cadre réglementaire allait entrainer une baisse de sécurité sur les appareils au sein de l’Union.

Cette dernière ne cache plus, de son côté, ses doutes sur le train de mesures présentées par Apple en adaptation au DMA, dont les modifications portées à iOS 17.4. Elle a déjà infligé une amende de 1,8 milliard d’euros à Apple pour ses pratiques dans le monde du streaming musical, amende dont l’entreprise a fait appel. La Commission européenne a également accusé Apple d’abus de position dominante dans le domaine du paiement sans contact.

☕️ DMA : Apple Intelligence et d’autres nouveautés n’arriveront pas en Europe cette année

24 juin 2024 à 08:05

Apple a déclaré que plusieurs nouveautés annoncées à la WWDC n’arriveront pas cette année en Europe. Selon Cupertino, c’est la faute du DMA.

« En raison des incertitudes réglementaires engendrées par la loi sur les marchés numériques (DMA), nous ne pensons pas pouvoir proposer trois de ces fonctionnalités – iPhone Mirroring, améliorations du partage d’écran SharePlay et Apple Intelligence – à nos utilisateurs de l’Union européenne cette année », a indiqué Fred Sainz, porte-parole de l’entreprise, à The Verge.

« Nous craignons en particulier que les exigences d’interopérabilité de la DMA ne nous obligent à compromettre l’intégrité de nos produits, au risque de porter atteinte à la vie privée des utilisateurs et à la sécurité des données. Nous nous engageons à collaborer avec la Commission européenne pour tenter de trouver une solution qui nous permettrait de fournir ces fonctionnalités à nos clients de l’UE sans compromettre leur sécurité », a ajouté l’entreprise.

Rappelons qu’Apple Intelligence désigne l’ensemble des fonctions liées à l’IA présentées il y a deux semaines. iPhone Mirroring désigne de son côté la fonction de macOS Sequoia permettant d’avoir une recopie complète de son iPhone sur un Mac, avec intégration poussée et gestion des notifications. Quant au partage d’écran SharePlay, il permet de montrer son écran à une autre personne.

On constate qu’Apple n’a pas modifié son narratif dans sa confrontation avec l’Europe. L’entreprise n’aime pas le DMA et l’a largement fait savoir. Elle s’est plainte notamment que le nouveau cadre réglementaire allait entrainer une baisse de sécurité sur les appareils au sein de l’Union.

Cette dernière ne cache plus, de son côté, ses doutes sur le train de mesures présentées par Apple en adaptation au DMA, dont les modifications portées à iOS 17.4. Elle a déjà infligé une amende de 1,8 milliard d’euros à Apple pour ses pratiques dans le monde du streaming musical, amende dont l’entreprise a fait appel. La Commission européenne a également accusé Apple d’abus de position dominante dans le domaine du paiement sans contact.

☕️ TypeScript 5.5 disponible avec une longue liste de nouveautés

24 juin 2024 à 06:55

Nouvelle mouture pour le langage de script. Il s’agit pour rappel d’un sur-ensemble syntaxique de JavaScript créé par Microsoft il y a 12 ans. Libre et open source (licence Apache 2.0), il apporte plusieurs éléments importants, comme le typage fort et la création de classes et interfaces.

La mouture 5.5 ajoute bon nombre de nouveautés. C’est le cas des prédicats de type déduits, avec une analyse du flux de contrôle pour suivre l’évolution du type des variables au fur et à mesure qu’elles se déplacent dans le code. Puisque l’on parle de flux de contrôle, TypeScript 5.5 peut réduire les expressions de forme obj[key] quand obj et key sont constants.

Signalons aussi la reprise de la balise de commentaire @import (même syntaxe que pour les importations ECMAScript), l’inclusion d’un contrôle syntaxique de base pour les expressions régulières, la prise en charge des nouvelles méthodes Set d’ECMAScript, les déclarations isolées, une meilleure fiabilité de l’éditeur, l’ajout de l’API transpileDeclaration ou encore des améliorations de performances.

TypeScript peut être essayé au sein du navigateur ou récupéré via npm, un paquet NuGet ou sous forme d’extension Visual Studio.

☕️ TypeScript 5.5 disponible avec une longue liste de nouveautés

24 juin 2024 à 06:55

Nouvelle mouture pour le langage de script. Il s’agit pour rappel d’un sur-ensemble syntaxique de JavaScript créé par Microsoft il y a 12 ans. Libre et open source (licence Apache 2.0), il apporte plusieurs éléments importants, comme le typage fort et la création de classes et interfaces.

La mouture 5.5 ajoute bon nombre de nouveautés. C’est le cas des prédicats de type déduits, avec une analyse du flux de contrôle pour suivre l’évolution du type des variables au fur et à mesure qu’elles se déplacent dans le code. Puisque l’on parle de flux de contrôle, TypeScript 5.5 peut réduire les expressions de forme obj[key] quand obj et key sont constants.

Signalons aussi la reprise de la balise de commentaire @import (même syntaxe que pour les importations ECMAScript), l’inclusion d’un contrôle syntaxique de base pour les expressions régulières, la prise en charge des nouvelles méthodes Set d’ECMAScript, les déclarations isolées, une meilleure fiabilité de l’éditeur, l’ajout de l’API transpileDeclaration ou encore des améliorations de performances.

TypeScript peut être essayé au sein du navigateur ou récupéré via npm, un paquet NuGet ou sous forme d’extension Visual Studio.

☕️ Tor Browser 13.5 améliore son letterboxing et sa gestion des passerelles

21 juin 2024 à 09:11
Logo de Tor

Cela faisait un petit moment que Tor Browser n’avait pas reçu de mise à jour significative. Huit mois après Tor Browser 13, la mouture 13.5 est disponible, aussi bien sur ordinateur que pour les smartphones Android.

Le plus gros changement intervient sur le letterboxing. Il s’agit d’une technique visant à appliquer une marge autour du site web que l’on visite lors du redimensionnement de la fenêtre. La taille de cette dernière peut servir en effet pour établir l’empreinte de l’internaute (fingerprinting).

Comme l’indique l’équipe de développement, le fonctionnement donne satisfaction, mais pas sa perception. Les utilisateurs ont souvent l’impression d’être confrontés à un problème d’affichage. En outre, le letterboxing ne disposant d’aucune option liée, il n’est pas possible d’établir un lien entre ce que l’on voit et un fonctionnement « normal » du navigateur.

Plusieurs changements sont donc introduits. D’une part, de petites améliorations visuelles pour rendre l’ensemble moins abrupt. D’autre part, des options dédiées dans la section Général des paramètres du navigateur. Enfin, l’ajout d’une action – double-clic dans la zone grise – pour redimensionner la fenêtre à la taille du site affiché.

Tor Browser 13.5 améliore également les paramètres de connexion, dans l’optique de faciliter l’établissement de ponts dans les pays où Internet est censuré. Les cartes de connexion sont ainsi concentrées dans une seule, plus compacte. Les cartes des passerelles sont en outre étiquetées avec leur source (quelle que soit leur provenance). Le partage des cartes est simplifié : à partir de trois, on peut les partager d’une traite. Enfin, une section « Trouver plus de passerelles » fait son apparition.

Les messages d’erreurs sur les sites .onion ont aussi été modifiés. L’équipe dit avoir reçu des retours signalant une « certaine confusion » dans leur affichage. Les nouveaux messages sont plus cohérents avec le type d’informations renvoyé habituellement par Firefox (qui sert de fondation à Tor Browser, pour rappel).

À noter enfin que Tor Browser est la dernière version pour Windows 8.1 et les moutures antérieures du système. Même chose pour macOS 10.14 (Mojave) et versions précédentes.

☕️ Tor Browser 13.5 améliore son letterboxing et sa gestion des passerelles

21 juin 2024 à 09:11
Logo de Tor

Cela faisait un petit moment que Tor Browser n’avait pas reçu de mise à jour significative. Huit mois après Tor Browser 13, la mouture 13.5 est disponible, aussi bien sur ordinateur que pour les smartphones Android.

Le plus gros changement intervient sur le letterboxing. Il s’agit d’une technique visant à appliquer une marge autour du site web que l’on visite lors du redimensionnement de la fenêtre. La taille de cette dernière peut servir en effet pour établir l’empreinte de l’internaute (fingerprinting).

Comme l’indique l’équipe de développement, le fonctionnement donne satisfaction, mais pas sa perception. Les utilisateurs ont souvent l’impression d’être confrontés à un problème d’affichage. En outre, le letterboxing ne disposant d’aucune option liée, il n’est pas possible d’établir un lien entre ce que l’on voit et un fonctionnement « normal » du navigateur.

Plusieurs changements sont donc introduits. D’une part, de petites améliorations visuelles pour rendre l’ensemble moins abrupt. D’autre part, des options dédiées dans la section Général des paramètres du navigateur. Enfin, l’ajout d’une action – double-clic dans la zone grise – pour redimensionner la fenêtre à la taille du site affiché.

Tor Browser 13.5 améliore également les paramètres de connexion, dans l’optique de faciliter l’établissement de ponts dans les pays où Internet est censuré. Les cartes de connexion sont ainsi concentrées dans une seule, plus compacte. Les cartes des passerelles sont en outre étiquetées avec leur source (quelle que soit leur provenance). Le partage des cartes est simplifié : à partir de trois, on peut les partager d’une traite. Enfin, une section « Trouver plus de passerelles » fait son apparition.

Les messages d’erreurs sur les sites .onion ont aussi été modifiés. L’équipe dit avoir reçu des retours signalant une « certaine confusion » dans leur affichage. Les nouveaux messages sont plus cohérents avec le type d’informations renvoyé habituellement par Firefox (qui sert de fondation à Tor Browser, pour rappel).

À noter enfin que Tor Browser est la dernière version pour Windows 8.1 et les moutures antérieures du système. Même chose pour macOS 10.14 (Mojave) et versions précédentes.

Vivaldi 6.8 intègre Courrier 2.0 et affiche la consommation mémoire en temps réel

21 juin 2024 à 07:38
Ça vaut un petit coup d’œil
Vivaldi

Nouvelle mouture importante pour le navigateur, qui s’est fait une spécialité des « power users ». La plus grosse nouveauté de cette version 6.8 est la présence de Courrier 2.0, avec une solide liste d’apports pour le client email intégré.

Tout d’abord, Courrier réalise un préchargement des courriels sur les 30 derniers jours. Cette durée peut être modifiée : un jour, une semaine, un mois, un an ou sans limite. Pour les durées plus importantes bien sûr, l’utilisation du disque grimpe en conséquence, prévient Vivaldi. Les messages préchargés peuvent être consultés hors connexion.

Le préchargement permet l’indexation des contenus et une recherche plus rapide. Autre apport, lié, l’affichage des deux ou trois premières lignes du message dans la colonne des emails. Ces informations ne sont présentes que si la disposition verticale est active. Elle peut également être désactivée dans les options, si les utilisateurs préfèrent l’ancien affichage.

Réponse rapide et annulation des actions

Courrier 2.0 présente d’autres améliorations. On trouve par exemple un nouveau champ de réponse rapide. Il permet une interface simplifiée pour répondre au dernier courrier d’une discussion : un cadre, un bouton Envoyer et une case cochée pour l’inclusion du texte précédent. L’ensemble se gère à la manière d’une messagerie instantanée. Jusqu’ici, il fallait obligatoirement passer par la nouvelle fenêtre de composition.

Enfin, Courrier retient maintenant jusqu’à 200 actions et permet de les annuler. Les actions concernées sont toutes celles en lien avec le traitement des messages : classement, déplacement, marquage, etc.

Consommation en temps réel des onglets et autres

En plus de Courrier 2.0, Vivaldi 6.8 présente plusieurs ajouts intéressants. Il affiche par exemple la consommation en temps réel de chaque onglet. Pour savoir combien un site consomme, il suffit de laisser un instant le curseur de la souris sur son onglet. L’information sera indiquée en bas du petit encadré qui apparait alors. Attention, il faut que l’aperçu des onglets soit activé dans les options. Maj + Esc permet toujours d’afficher le gestionnaire des tâches, avec des informations plus complètes.

Le navigateur améliore également son mode Pause. Ce dernier permet pour rappel de masquer tout le contenu des onglets et des panneaux, et d’en couper tous les sons. Vivaldi 6.8 modifie le bouton de reprise pour lui ajouter un mouvement de respiration : le bouton grandit et rapetisse.

Le navigateur ajoute aussi une commande rapide pour créer un espace de travail. Depuis une sélection de plusieurs onglets (Ctrl + clic), on peut maintenant appuyer sur Ctrl + E (ou Command + E sur Mac) pour appeler les commandes et saisir « Créer un nouvel espace ». Il faudra ensuite lui donner un nom.

Enfin, deux petites améliorations sympathiques. La première concerne le champ d’adresses : lors de la saisie d’une adresse, si le site correspondant est déjà ouvert dans un onglet, Vivaldi propose de s’y rendre avec un bouton apparaissant à droite du résultat. On note d’ailleurs que l’affichage des résultats a été inversé : le nom d’abord, l’adresse exacte ensuite.

La seconde se trouve dans le module d’importation des données depuis d’autres navigateurs. Il prend désormais en charge les extensions de tous les navigateurs basés sur Chromium. Après l’importation, les extensions sont dans un état désactivé. On est automatiquement redirigé vers leur page de gestion pour les activer manuellement. L’étape permet de vérifier que toutes les extensions sont bel et bien souhaitées.

Vivaldi 6.8 intègre Courrier 2.0 et affiche la consommation mémoire en temps réel

21 juin 2024 à 07:38
Ça vaut un petit coup d’œil
Vivaldi

Nouvelle mouture importante pour le navigateur, qui s’est fait une spécialité des « power users ». La plus grosse nouveauté de cette version 6.8 est la présence de Courrier 2.0, avec une solide liste d’apports pour le client email intégré.

Tout d’abord, Courrier réalise un préchargement des courriels sur les 30 derniers jours. Cette durée peut être modifiée : un jour, une semaine, un mois, un an ou sans limite. Pour les durées plus importantes bien sûr, l’utilisation du disque grimpe en conséquence, prévient Vivaldi. Les messages préchargés peuvent être consultés hors connexion.

Le préchargement permet l’indexation des contenus et une recherche plus rapide. Autre apport, lié, l’affichage des deux ou trois premières lignes du message dans la colonne des emails. Ces informations ne sont présentes que si la disposition verticale est active. Elle peut également être désactivée dans les options, si les utilisateurs préfèrent l’ancien affichage.

Réponse rapide et annulation des actions

Courrier 2.0 présente d’autres améliorations. On trouve par exemple un nouveau champ de réponse rapide. Il permet une interface simplifiée pour répondre au dernier courrier d’une discussion : un cadre, un bouton Envoyer et une case cochée pour l’inclusion du texte précédent. L’ensemble se gère à la manière d’une messagerie instantanée. Jusqu’ici, il fallait obligatoirement passer par la nouvelle fenêtre de composition.

Enfin, Courrier retient maintenant jusqu’à 200 actions et permet de les annuler. Les actions concernées sont toutes celles en lien avec le traitement des messages : classement, déplacement, marquage, etc.

Consommation en temps réel des onglets et autres

En plus de Courrier 2.0, Vivaldi 6.8 présente plusieurs ajouts intéressants. Il affiche par exemple la consommation en temps réel de chaque onglet. Pour savoir combien un site consomme, il suffit de laisser un instant le curseur de la souris sur son onglet. L’information sera indiquée en bas du petit encadré qui apparait alors. Attention, il faut que l’aperçu des onglets soit activé dans les options. Maj + Esc permet toujours d’afficher le gestionnaire des tâches, avec des informations plus complètes.

Le navigateur améliore également son mode Pause. Ce dernier permet pour rappel de masquer tout le contenu des onglets et des panneaux, et d’en couper tous les sons. Vivaldi 6.8 modifie le bouton de reprise pour lui ajouter un mouvement de respiration : le bouton grandit et rapetisse.

Le navigateur ajoute aussi une commande rapide pour créer un espace de travail. Depuis une sélection de plusieurs onglets (Ctrl + clic), on peut maintenant appuyer sur Ctrl + E (ou Command + E sur Mac) pour appeler les commandes et saisir « Créer un nouvel espace ». Il faudra ensuite lui donner un nom.

Enfin, deux petites améliorations sympathiques. La première concerne le champ d’adresses : lors de la saisie d’une adresse, si le site correspondant est déjà ouvert dans un onglet, Vivaldi propose de s’y rendre avec un bouton apparaissant à droite du résultat. On note d’ailleurs que l’affichage des résultats a été inversé : le nom d’abord, l’adresse exacte ensuite.

La seconde se trouve dans le module d’importation des données depuis d’autres navigateurs. Il prend désormais en charge les extensions de tous les navigateurs basés sur Chromium. Après l’importation, les extensions sont dans un état désactivé. On est automatiquement redirigé vers leur page de gestion pour les activer manuellement. L’étape permet de vérifier que toutes les extensions sont bel et bien souhaitées.

❌
❌