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Aujourd’hui — 27 septembre 2024Actualités numériques

Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

27 septembre 2024 à 09:46
Kumbayah, Kum ba yah
Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

La Commission européenne a annoncé plus d’une centaine d’entreprises signataires pour son pacte sur l’IA. Toutes s’engagent à respecter les grands principes du règlement sur l’IA (AI Act) avant son application. Si certaines vont encore plus loin, on note l’absence de certaines grandes entreprises, dont Apple et Meta.

Le « pacte de l’UE sur l’intelligence artificielle », créé par Thierry Breton, comporte une série d’engagements volontaires pour les entreprises signataires. Le règlement sur l’IA, même s’il est entré en vigueur le 1er août, ne verra ses principales mesures entrer en application que dans deux ans environ. Le calendrier est cependant étalé : « les interdictions prendront effet au bout de six mois, les règles de gouvernance et les obligations relatives aux modèles d’IA à usage général deviendront applicables après 12 mois et les règles relatives aux systèmes d’IA intégrés dans des produits réglementés s’appliqueront après 36 mois », rappelle la Commission. 

Celle-ci a donc proposé, via un pacte, que les entreprises intéressées s’engagent sur ses principes fondateurs sans attendre. Pour montrer l’exemple et favoriser les échanges.

En quoi consiste le pacte ?

Le cœur de l’engagement porte sur trois actions, présentées comme « essentielles » :

  • Une stratégie de gouvernance de l’IA
  • Un inventaire des systèmes d’IA à haut risque
  • La promotion de la sensibilisation du personnel à l’IA

Ces trois mesures phares doivent couvrir le plus important, selon la Commission. La première doit ainsi favoriser à la fois l’adoption de l’IA dans l’entreprise et celle du règlement. La deuxième, cruciale, vise le recensement des systèmes soumis à des obligations spécifiques, décrites dans le règlement. La dernière doit bien sûr permettre un « développement éthique et responsable de l’IA ».

En plus de ces engagements « fondamentaux », la Commission précise que plus de la moitié des entreprises signataires ont pris des engagements supplémentaires. Ceux-ci concernent notamment le contrôle humain, l’atténuation des risques et l’étiquetage transparent de certains contenus générés par IA (les trucages vidéo ultra-réalistes sont cités).

Les objectifs de la Commission

Avec le pacte, la Commission vise plusieurs missions. La préparation à l’AI Act est bien sûr la principale. Dans une ambiance tendue par des entreprises comme Meta (nous y reviendrons), la Commission prend les devants et veut habituer les entreprises aux impératifs du règlement.

Le pacte repose toutefois sur deux piliers. Si la préparation au nouveau cadre juridique en est un, l’autre est centré sur l’échange d’informations. Il « encourage l’échange de bonnes pratiques et fournit des informations pratiques sur le processus de mise en œuvre de la législation ». Par cet échange, la Commission espère une certaine « évangélisation » auprès des autres entreprises. Car tout le monde est loin d’avoir signé.

De nombreux signataires, mais des absents notables

La liste des signataires, consultable sur le site de la Commission, comprend à ce jour 126 entreprises. On y trouve beaucoup de grands noms comme Accenture, Adecco, Adobe, Airbus, Aleph Alpha, Amazon, Atlassian, Autodesk, Booking.com, Cisco, Criteo, Dassault Systèmes, Deutsche Telekom, Docaposte, Godot, Google, HP, IBM, Lenovo, Logitech, Mastercard, Microsoft, OpenAI, Orange, OVHcloud, Palantir, Qualcomm, Sage, Salesforce, Samsung, SAP, Snap ou encore Vodafone.

On remarque rapidement que sur les cinq GAFAM, trois sont présentes dans la liste : Amazon, Google et Microsoft. La présence d’OpenAI est également significative, mais pas étonnante, dans la mesure où l’entreprise, comme d’autres, travaille exclusivement sur l’intelligence artificielle, avec le soutien financier très actif de Microsoft. Deux autres multinationales sont en revanche absentes : Apple et Meta.

Là non plus, il n’y a guère de surprise. Des GAFAM, Apple et Meta se sont montrées les plus bruyantes sur leur désamour de la réglementation européenne. Apple a fustigé le DMA à plusieurs reprises, jusqu’à s’en plaindre au cours d’un étonnant exercice de communication. Elle y affirmait que les iPhone européens seraient moins sécurisés que les autres, à cause de l’ouverture forcée entrainée par la loi sur les marchés numériques.

Plus récemment, Meta s’est fait la championne des entreprises frustrées par le « cadre réglementaire fragmenté » de l’Union européenne. Dans une lettre ouverte, signée par de nombreuses entreprises (dont certaines ont également signé le pacte), elle jouait la carte du pathos et de la peur, face à l’imposante manne financière que représentent les investissements dans l’IA. L’Europe, déjà à la traine, risquait d’être définitivement distancée par les États-Unis, la Chine et l’Inde.

Hors des grandes multinationales américaines, d’autres entreprises brillent par leur absence. Mistral n’a par exemple par signé le pacte, pas plus qu’Anthropic, autre grande spécialiste de l’IA avec ses modèles Claude. TikTok n’est pas là non plus, ni Spotify.

Un succès ?

Difficile de savoir si le pacte va fonctionner comme prévu. Selon Politico, il était déjà en perte de vitesse avant le départ de Thierry Breton, qui a démissionné de son poste de commissaire sous pression d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. D’autres attendent plus simplement de voir comment la situation va évoluer et pourraient rejoindre le pacte plus tard.

Meta serait de celles-là. « Nous nous félicitons de l’harmonisation des règles de l’UE et nous nous concentrons actuellement sur notre travail de mise en conformité avec la loi sur l’IA, mais nous n’excluons pas de rejoindre le pacte sur l’IA à un stade ultérieur » a affirmé l’entreprise à nos confrères. « Nous ne devons pas non plus perdre de vue l’énorme potentiel de l’IA pour stimuler l’innovation européenne et favoriser la concurrence, faute de quoi l’UE passera à côté de cette opportunité qui ne se présente qu’une fois par génération ». Une piqure de rappel tout droit sortie de sa lettre ouverte.

☕️ Starlink revendique 4 millions d’utilisateurs

27 septembre 2024 à 08:19

Starlink, la filiale dédiée à l’accès à Internet par satellite de SpaceX, a annoncé sur X avoir franchi cette semaine le cap des quatre millions d’utilisateurs, quatre ans après le lancement de ses premières offres commerciales.

L’opérateur, qui revendique une présence dans plus de 100 pays, aurait ainsi engrangé un million de nouveaux utilisateurs depuis le 20 mai dernier, date à laquelle il célébrait le franchissement de la barre des 3 millions.

Starlink a pour mémoire débuté ses activités, en bêta, en octobre 2020. Le seuil du premier million d’utilisateurs a été annoncé en décembre 2022, tandis que les deux millions ont officiellement été franchis en septembre 2023.

S’il est prompt à souligner l’accélération de la croissance de son parc d’utilisateurs, Starlink ne précise pas la ventilation entre clients individuels, particuliers ou entreprises, et marchés indirects, à l’image des accords que passe l’opérateur avec les compagnies aériennes.

La filiale de SpaceX vient ainsi d’annoncer coup sur coup deux contrats de premier plan, avec United Airlines, puis avec Air France, qui prévoit d’exploiter la constellation Starlink pour déployer, dès 2025 et sur l’ensemble de sa flotte, un WiFi rapide et gratuit.

Starlink opère aujourd’hui une constellation de plus de 6 000 satellites, dont la fabrication, le déploiement et la gestion occuperaient quelque 3 000 personnes parmi les 13 000 employés de SpaceX. Mais quel est le poids économique réel de cette activité de fourniture d’accès à Internet, considérée par les analyses comme l’un des carburants financiers de SpaceX ? L’entreprise n’étant pas tenue de publier ses comptes, les commentateurs en sont réduits aux conjectures.

En mai dernier, le cabinet Quilty Space, spécialisé dans les études de marché relatives au spatial, estimait que Starlink pourrait engranger jusqu’à 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024. L’opérateur, détenu par Elon Musk, dépasserait ainsi l’ensemble qui doit découler de la fusion engagée entre SES et Intelsat, dont le chiffre d’affaires combiné serait, selon les prévisions de Quilty Space, de l’ordre de 4,1 milliards de dollars sur l’année.

Starlink s’appuie sur un réseau de stations terrestres, dont l’une est située près de Bordeaux – crédit Next

☕️ Raycast, lanceur bien connu pour macOS, va se doter d’une version Windows

27 septembre 2024 à 07:59

Raycast est un lanceur s’étant fait une jolie réputation sur macOS. Fonctionnant à la manière d’un Spotlight, il consiste en une fenêtre appelée par un raccourci clavier et dans laquelle on écrit ce que l’on souhaite.

L’application prend tout son sens grâce à son système d’extensions. On peut dès lors l’appeler pour tout et n’importe quoi : contrôler une application, générer des mots de passe, tuer un processus, chercher dans les onglets d’un navigateur, piloter Spotify, gérer les extensions de Visual Studio Code, trouver des informations dans Slack, lancer une traduction dans Google Translate…

Raycast dispose d’une offre Pro disponible à 8 dollars par mois et incluant tout ce qui touche à l’IA. On peut ainsi interroger ChatGPT, mais également créer des flux d’automatisation. L’abonnement déverrouille d’autres fonctions, comme la synchronisation entre les machines et les thèmes personnalisés.

Or, l’éditeur vient d’annoncer deux nouvelles significatives. D’une part, une levée de fonds de 30 millions de dollars (série B). D’autre part, l’arrivée de Raycast sur deux nouvelles plateformes : iOS et surtout Windows. Cette dernière devrait avoir les mêmes capacités que sur macOS. La version mobile pour iOS pose davantage question, au point d’ailleurs que l’éditeur cherche des retours sur ce qu’une telle version devrait signifier pour ses utilisateurs.

Dans l’annonce, on peut s’inscrire sur liste d’attente pour chacune de ces versions. Elles sont prévues pour 2025, sans plus de détails pour l’instant.

☕️ Explosion de bipeurs au Liban : la Norvège a lancé un avis de recherche international

27 septembre 2024 à 06:57

Le média public norvégien NRK explique que la police criminelle norvégienne (Kripos) a lancé un avis de recherche international à propos d’une personne qui serait impliquée dans l’explosion des bipeurs au Liban. Celle-ci a causé au moins douze morts et près de 2 800 blessés et a été attribuée à Israël, qui ne l’a pas revendiquée.

Selon Reuters, la personne en question serait Rinson Jose, une personne de nationalité norvégienne. Il aurait disparu lors d’un voyage aux États-Unis la semaine dernière.

L’agence de presse explique qu’en 2022, il aurait ouvert une entreprise en Bulgarie qui serait impliquée dans la chaine d’approvisionnement des bipeurs. Les autorités bulgares ont enquêté, mais n’ont pas trouvé de preuve que les bipeurs en question ont été fabriqués ou exportés depuis leur pays.

Samedi dernier, le média indien The Hindu évoquait déjà une enquête de la police indienne sur Rinson Jose, originaire du pays, mais l’ayant quitté il y a une dizaine d’années.

Comme elles ne le considèrent plus comme Indien, les autorités du pays n’ont pas lancé d’action en justice ou d’enquête officielle contre lui.

☕️ Partage de compte : Disney+ applique la recette de Netflix

27 septembre 2024 à 06:36

Disney part en guerre contre le partage des comptes et le manque à gagner qu’il génère. Le géant du loisir n’est pas allé chercher loin sa source d’inspiration : Netflix. Elle a simplement attendu que les plâtres soient essuyés. Et le résultat est à la hauteur, puisque non seulement le nombre d’abonnés n’a pas baissé, mais les finances de Netflix s’en portent mieux.

La chasse au partage va fonctionner de la même manière sur Disney+. Ce dernier considère ainsi qu’il y a le foyer familial, au sein duquel fonctionne l’abonnement, et c’est tout. Les membres d’une même famille doivent utiliser le service dans ce lieu.

Et si un membre vit ailleurs ? Il faut payer un Extra, soit 4,99 euros par mois supplémentaires pour un compte Disney+ Standard avec publicité ou 5,99 euros pour un compte Standard ou Premium. Mais il n’y a de la place que pour un seul membre Extra par compte, et c’est la personne titulaire du compte Disney+ qui règle la facture. L’Extra pourra décider plus tard de détacher son compte pour le basculer dans une formule classique et indépendante, aux tarifs habituels.

Ce changement n’est pas reflété encore sur la page française des tarifs au moment où nous écrivons ces lignes. On peut le voir en revanche sur d’autres pages de pays de l’Europe, comme en Allemagne ou en Espagne. Les États-Unis, le Canada sont également concernés, entre autres.

Promises of 'Passive Income' On Amazon Led To Death Threats For Negative Online Review, FTC Says

Par : BeauHD
27 septembre 2024 à 10:00
"The Federal Trade Commission is cracking down on 'automation' companies that launch and manage online businesses on behalf of customers in exchange for an upfront investment," reports CNBC's Annie Palmer. "The latest case targets Ascend Ecom, which ran an e-commerce money-making scheme, primarily on Amazon." The FTC accuses the e-commerce company of defrauding consumers of at least $25 million through false claims, deceptive marketing practices, and attempts to suppress negative reviews. From the report: Jamaal Sanford received a disturbing email in May of last year. The message, whose sender claimed to be part of a "Russian shadow team," contained Sanford's home address, social security number and his daughter's college. It came with a very specific threat. The sender said Sanford, who lives in Springfield, Missouri, would only only be safe if he removed a negative online review. "Do not play tough guy," the email said. "You have nothing to gain by keeping the reviews and EVERYTHING to lose by not cooperating." Months earlier, Sanford had left a scathing review for an e-commerce "automation" company called Ascend Ecom on the rating site Trustpilot. Ascend's purported business was the launching and managing of Amazon storefronts on behalf of clients, who would pay money for the service and the promise of earning thousands of dollars in "passive income." Sanford had invested $35,000 in such a scheme. He never recouped the money and is now in debt, according to a Federal Trade Commission lawsuit unsealed on Friday. His experience is a key piece of the FTC's suit, which accuses Ascend of breaking federal laws by making false claims related to earnings and business performance, and threatening or penalizing customers for posting honest reviews, among other violations. The FTC is seeking monetary relief for Ascend customers and to prevent Ascend from doing business permanently.

Read more of this story at Slashdot.

Gros coup de frein sur l'expansion aussi chez Samsung Foundry ?

Ce n’est pas la première fois que de mauvaises nouvelles - généralement officieuses, certes - circulent au sujet des travaux d’expansions et des investissements de Samsung Foundry. En février, par exemple, il était déjà question d’un site de construction à Pyeongtaek presque complètement à l’arrêt....

Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

27 septembre 2024 à 09:46
Kumbayah, Kum ba yah
Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

La Commission européenne a annoncé plus d’une centaine d’entreprises signataires pour son pacte sur l’IA. Toutes s’engagent à respecter les grands principes du règlement sur l’IA (AI Act) avant son application. Si certaines vont encore plus loin, on note l’absence de certaines grandes entreprises, dont Apple et Meta.

Le « pacte de l’UE sur l’intelligence artificielle », créé par Thierry Breton, comporte une série d’engagements volontaires pour les entreprises signataires. Le règlement sur l’IA, même s’il est entré en vigueur le 1er août, ne verra ses principales mesures entrer en application que dans deux ans environ. Le calendrier est cependant étalé : « les interdictions prendront effet au bout de six mois, les règles de gouvernance et les obligations relatives aux modèles d’IA à usage général deviendront applicables après 12 mois et les règles relatives aux systèmes d’IA intégrés dans des produits réglementés s’appliqueront après 36 mois », rappelle la Commission. 

Celle-ci a donc proposé, via un pacte, que les entreprises intéressées s’engagent sur ses principes fondateurs sans attendre. Pour montrer l’exemple et favoriser les échanges.

En quoi consiste le pacte ?

Le cœur de l’engagement porte sur trois actions, présentées comme « essentielles » :

  • Une stratégie de gouvernance de l’IA
  • Un inventaire des systèmes d’IA à haut risque
  • La promotion de la sensibilisation du personnel à l’IA

Ces trois mesures phares doivent couvrir le plus important, selon la Commission. La première doit ainsi favoriser à la fois l’adoption de l’IA dans l’entreprise et celle du règlement. La deuxième, cruciale, vise le recensement des systèmes soumis à des obligations spécifiques, décrites dans le règlement. La dernière doit bien sûr permettre un « développement éthique et responsable de l’IA ».

En plus de ces engagements « fondamentaux », la Commission précise que plus de la moitié des entreprises signataires ont pris des engagements supplémentaires. Ceux-ci concernent notamment le contrôle humain, l’atténuation des risques et l’étiquetage transparent de certains contenus générés par IA (les trucages vidéo ultra-réalistes sont cités).

Les objectifs de la Commission

Avec le pacte, la Commission vise plusieurs missions. La préparation à l’AI Act est bien sûr la principale. Dans une ambiance tendue par des entreprises comme Meta (nous y reviendrons), la Commission prend les devants et veut habituer les entreprises aux impératifs du règlement.

Le pacte repose toutefois sur deux piliers. Si la préparation au nouveau cadre juridique en est un, l’autre est centré sur l’échange d’informations. Il « encourage l’échange de bonnes pratiques et fournit des informations pratiques sur le processus de mise en œuvre de la législation ». Par cet échange, la Commission espère une certaine « évangélisation » auprès des autres entreprises. Car tout le monde est loin d’avoir signé.

De nombreux signataires, mais des absents notables

La liste des signataires, consultable sur le site de la Commission, comprend à ce jour 126 entreprises. On y trouve beaucoup de grands noms comme Accenture, Adecco, Adobe, Airbus, Aleph Alpha, Amazon, Atlassian, Autodesk, Booking.com, Cisco, Criteo, Dassault Systèmes, Deutsche Telekom, Docaposte, Godot, Google, HP, IBM, Lenovo, Logitech, Mastercard, Microsoft, OpenAI, Orange, OVHcloud, Palantir, Qualcomm, Sage, Salesforce, Samsung, SAP, Snap ou encore Vodafone.

On remarque rapidement que sur les cinq GAFAM, trois sont présentes dans la liste : Amazon, Google et Microsoft. La présence d’OpenAI est également significative, mais pas étonnante, dans la mesure où l’entreprise, comme d’autres, travaille exclusivement sur l’intelligence artificielle, avec le soutien financier très actif de Microsoft. Deux autres multinationales sont en revanche absentes : Apple et Meta.

Là non plus, il n’y a guère de surprise. Des GAFAM, Apple et Meta se sont montrées les plus bruyantes sur leur désamour de la réglementation européenne. Apple a fustigé le DMA à plusieurs reprises, jusqu’à s’en plaindre au cours d’un étonnant exercice de communication. Elle y affirmait que les iPhone européens seraient moins sécurisés que les autres, à cause de l’ouverture forcée entrainée par la loi sur les marchés numériques.

Plus récemment, Meta s’est fait la championne des entreprises frustrées par le « cadre réglementaire fragmenté » de l’Union européenne. Dans une lettre ouverte, signée par de nombreuses entreprises (dont certaines ont également signé le pacte), elle jouait la carte du pathos et de la peur, face à l’imposante manne financière que représentent les investissements dans l’IA. L’Europe, déjà à la traine, risquait d’être définitivement distancée par les États-Unis, la Chine et l’Inde.

Hors des grandes multinationales américaines, d’autres entreprises brillent par leur absence. Mistral n’a par exemple par signé le pacte, pas plus qu’Anthropic, autre grande spécialiste de l’IA avec ses modèles Claude. TikTok n’est pas là non plus, ni Spotify.

Un succès ?

Difficile de savoir si le pacte va fonctionner comme prévu. Selon Politico, il était déjà en perte de vitesse avant le départ de Thierry Breton, qui a démissionné de son poste de commissaire sous pression d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. D’autres attendent plus simplement de voir comment la situation va évoluer et pourraient rejoindre le pacte plus tard.

Meta serait de celles-là. « Nous nous félicitons de l’harmonisation des règles de l’UE et nous nous concentrons actuellement sur notre travail de mise en conformité avec la loi sur l’IA, mais nous n’excluons pas de rejoindre le pacte sur l’IA à un stade ultérieur » a affirmé l’entreprise à nos confrères. « Nous ne devons pas non plus perdre de vue l’énorme potentiel de l’IA pour stimuler l’innovation européenne et favoriser la concurrence, faute de quoi l’UE passera à côté de cette opportunité qui ne se présente qu’une fois par génération ». Une piqure de rappel tout droit sortie de sa lettre ouverte.

Blumenkrantz Seeks Clear Policy How Wayland Protocol Changes Can Be Rejected

27 septembre 2024 à 09:53
As part of his new hope for helping to accelerate Wayland protocol development, Mike Blumenkrantz with Valve proposed an "experimental" protocol development area within Wayland-Protocols. He's also laid out a proposal for seeking to solidify the means by which suggested protocol changes can be rejected...

☕️ Starlink revendique 4 millions d’utilisateurs

27 septembre 2024 à 08:19

Starlink, la filiale dédiée à l’accès à Internet par satellite de SpaceX, a annoncé sur X avoir franchi cette semaine le cap des quatre millions d’utilisateurs, quatre ans après le lancement de ses premières offres commerciales.

L’opérateur, qui revendique une présence dans plus de 100 pays, aurait ainsi engrangé un million de nouveaux utilisateurs depuis le 20 mai dernier, date à laquelle il célébrait le franchissement de la barre des 3 millions.

Starlink a pour mémoire débuté ses activités, en bêta, en octobre 2020. Le seuil du premier million d’utilisateurs a été annoncé en décembre 2022, tandis que les deux millions ont officiellement été franchis en septembre 2023.

S’il est prompt à souligner l’accélération de la croissance de son parc d’utilisateurs, Starlink ne précise pas la ventilation entre clients individuels, particuliers ou entreprises, et marchés indirects, à l’image des accords que passe l’opérateur avec les compagnies aériennes.

La filiale de SpaceX vient ainsi d’annoncer coup sur coup deux contrats de premier plan, avec United Airlines, puis avec Air France, qui prévoit d’exploiter la constellation Starlink pour déployer, dès 2025 et sur l’ensemble de sa flotte, un WiFi rapide et gratuit.

Starlink opère aujourd’hui une constellation de plus de 6 000 satellites, dont la fabrication, le déploiement et la gestion occuperaient quelque 3 000 personnes parmi les 13 000 employés de SpaceX. Mais quel est le poids économique réel de cette activité de fourniture d’accès à Internet, considérée par les analyses comme l’un des carburants financiers de SpaceX ? L’entreprise n’étant pas tenue de publier ses comptes, les commentateurs en sont réduits aux conjectures.

En mai dernier, le cabinet Quilty Space, spécialisé dans les études de marché relatives au spatial, estimait que Starlink pourrait engranger jusqu’à 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024. L’opérateur, détenu par Elon Musk, dépasserait ainsi l’ensemble qui doit découler de la fusion engagée entre SES et Intelsat, dont le chiffre d’affaires combiné serait, selon les prévisions de Quilty Space, de l’ordre de 4,1 milliards de dollars sur l’année.

Starlink s’appuie sur un réseau de stations terrestres, dont l’une est située près de Bordeaux – crédit Next

Vers deux nouveaux moniteurs intégrant le DisplayPort 2.1 avec les SONY Inzone M10S et M9 II

27 septembre 2024 à 08:44

SONY a récemment annoncé l'arrivée de deux moniteurs gaming issus de la série Inzone. On retrouve le M10S, un écran QHD (2560 x 1440) de 27 pouces capable de monter jusqu'à 480 Hz et un temps de réponse de 0,03 ms grâce à sa dalle OLED. En parallèle, le M9 II est un écran OLED de 27 pouces capable de monter jusqu'à 160 Hz sur une définition UHD (3840 x 2160). […]

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be quiet! présente ses ventilateurs Light Wings LX avec de nombreuses versions

27 septembre 2024 à 08:00

Introduits avec la série de watercooling AIO Light Loop, les ventilateurs Light Wings LX sont enfin officialisés seuls par be quiet!, même s'il faudra attendre encore un peu pour mettre la main dessus, la disponibilité étant attendue au 10 octobre prochain. Au menu, du RGB bien évidemment, mais aussi de très nombreuses versions puisqu'on retrouve du blanc et du noir, des formats 120 mm et 140 mm, plus des versions high-speed pour tous ceux qui veulent un maximum de performance. Ajoutons à cela la possibilité d'opter pour des packs de trois et on a un large choix, avec tout de même quelques restrictions puisque les blancs sont uniquement par trois […]

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be quiet! annonce sa nouvelle série de boitiers Light Base

27 septembre 2024 à 07:35

be quiet! annonce ce jour sa nouvelle série de boîtiers Light Base. Des boitiers qui sont de type panormique et qui comprennent différents modèles, à savoir les Light Base 900 FX, Light Base 900 DX, Light Base 600 LX et Light Base 600 DX. Tous les modèles sont dotés de panneaux avant et latéraux entièrement vitrés. Ils proposent aussi une fonctionnalité unique qui permet de passer d'une disposition ATX, HTPC ou Reverse ATX, en quelques secondes grâce à un système de pieds innovants. Le RGB est aussi de la partie, de façon massive, une première pour la marque. […]

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Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2

27 septembre 2024 à 08:13

Mise à jour du 27/09/2024 : Le ONEXGPU2 est désormais en financement participatif sur Indiegogo au prix de base de 753€ HT et hors frais de port et dédouanement. Il est également proposé avec une console X1 en 8840U dans différents parfums. Ce qui revient a jouer avec une console portable mais filaire. Les livraisons devraient débuter en novembre. 

Billet original du 07/08/2024 : One Netbook est le premier à annoncer une nouvelle version de son dock graphique. Le ONEXGPU2 suit une évolution logique avec à son bord un processeur graphique Radeon RX 7800M.

Minimachines-08-2024

Le ONEXGPU 2 reprendra probablement les mêmes codes que le premier modèle sous RX 7600M mais embarquera un RX 7800M. Une puce pas encore officiellement annoncée par AMD. On imagine une montée en puissance du circuit avec de meilleures capacités pour un modèle mobile assez classique. Il n’est pas impossible que l’architecture soit en réalité une optimisation des RDNA3 actuels. AMD aurait intégré plus de coeurs et boosté la bande passante globale pour améliorer les performances. Reste à savoir si cela se soldera par une évolution des performances et une amélioration de la consommation de l’ensemble.

Minimachines-08-2024

L’actuel ONEXGPU 

 

On me demande souvent pourquoi les docks graphiques n’embarquent pas de puces Nvidia et la principale raison est toujours la même. Leur disponibilité comme leurs tarifs rendent cette intégration beaucoup plus complexe dans ce type de dock. Les marques qui développent ce type d’accessoires se cantonnent donc à des puces AMD moins sollicitées et moins difficiles à obtenir. GPD, Minisforum, Boostr, AYANEO et d’autres ont donc toutes basculé vers les Radeon et il est probable qu’elles doublent la mise avec ce RX 7800M.

Il est probable que le nouveau ONEXGPU 2 propose le même design et les mêmes fonctionnalités que son prédécesseur. A savoir une connexion OCuLink et USB4, quatre sorties vidéo, un support pour un SSD M.2 NVMe PCIe et un support Ethernet Gigabit dans un format assez compact de 20 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur pour un poids de 870 grammes.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4 (MAJ)

Source : Liliputing

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2 © MiniMachines.net. 2024.

Les caractéristiques des GeForce RTX 5090 et RTX 5080 auraient-elles fuité ? La 5090 serait un monstre !

Le 11 juin 2024, @kopite7kimi affirmait connaître les configurations des différents GPU NVIDIA Blackwell. Cela donnait pour rappel ceci :Le leaker bien connu vient de récidiver et affirme à présent détenir les caractéristiques principales retenues par NVIDIA pour ses deux futurs fleurons destinés au...

☕️ Raycast, lanceur bien connu pour macOS, va se doter d’une version Windows

27 septembre 2024 à 07:59

Raycast est un lanceur s’étant fait une jolie réputation sur macOS. Fonctionnant à la manière d’un Spotlight, il consiste en une fenêtre appelée par un raccourci clavier et dans laquelle on écrit ce que l’on souhaite.

L’application prend tout son sens grâce à son système d’extensions. On peut dès lors l’appeler pour tout et n’importe quoi : contrôler une application, générer des mots de passe, tuer un processus, chercher dans les onglets d’un navigateur, piloter Spotify, gérer les extensions de Visual Studio Code, trouver des informations dans Slack, lancer une traduction dans Google Translate…

Raycast dispose d’une offre Pro disponible à 8 dollars par mois et incluant tout ce qui touche à l’IA. On peut ainsi interroger ChatGPT, mais également créer des flux d’automatisation. L’abonnement déverrouille d’autres fonctions, comme la synchronisation entre les machines et les thèmes personnalisés.

Or, l’éditeur vient d’annoncer deux nouvelles significatives. D’une part, une levée de fonds de 30 millions de dollars (série B). D’autre part, l’arrivée de Raycast sur deux nouvelles plateformes : iOS et surtout Windows. Cette dernière devrait avoir les mêmes capacités que sur macOS. La version mobile pour iOS pose davantage question, au point d’ailleurs que l’éditeur cherche des retours sur ce qu’une telle version devrait signifier pour ses utilisateurs.

Dans l’annonce, on peut s’inscrire sur liste d’attente pour chacune de ces versions. Elles sont prévues pour 2025, sans plus de détails pour l’instant.

Protection des données : de graves lacunes, un best of de ce qu’il ne faut pas faire

27 septembre 2024 à 07:38
Résumé (pas) foireux : facepalm
Protection des données : de graves lacunes, un best of de ce qu’il ne faut pas faire

Par le prisme des incidents ciblant des entités du secteur social, l’ANSSI dresse un bien triste et inquiétant état des lieux de la sécurité informatique. Si le rapport cible la profession, bien d’autres entités et sociétés devraient s’en inspirer pour vérifier si elles appliquent les bonnes règles.

Dans l’introduction de son rapport, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information rappelle à juste titre que « l’année 2023 et le début de l’année 2024 ont été marqués par de nombreux incidents ciblant des entités du secteur social gérant des données à caractère personnel ».

Des fuites massives sur des dizaines de millions de personnes

Nous en parlions d’ailleurs dans un édito au début de l’année. Les fuites ont même commencé en 2022 avec un demi-million de personnes à l’Assurance Maladie. C’est très peu comparé à la suite. En effet, ce sont 10 millions de personnes dont les données ont fuité chez Pôle emploi, 33 millions chez deux prestataires du tiers payant (Viamedis et Almerys) et enfin un « all-in » de France Travail avec 43 millions de personnes concernées.

On y retrouve des données personnelles comme les nom, prénom, numéro de Sécurité sociale, date de naissance ainsi que les adresses email et physique. Avec la taille gigantesque des bases de données, il faudrait avoir de la chance pour passer entre les gouttes. Une fois ces données dans la nature, il n’est plus possible de les changer pour une bonne partie d’entre elles.

L’ANSSI relève « des insuffisances de protection »


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Bon Plan : Ghost Soul offert aux membres (du service payant) Prime d'Amazon

27 septembre 2024 à 07:30

Il faut bien le reconnaitre, le service Prime Gaming est en pleine effervescence depuis un petit moment sur les jeux offerts. Tous les titres ne se valent pas forcément, mais ils sont nombreux et permettent de découvrir des jeux potentiellement passés sous le radar. Aujourd'hui, il y a notamment Ghost Song, qui est à récupérer sur la plateforme GOG. De l'aventure et du combat en 2D dans un environnement qui pourra donner la chair de poule. […]

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On connaitrait aussi les spécifications techniques de la GeForce RTX 5090 de NVIDIA !!!

27 septembre 2024 à 07:08

Bis presque répétita. Ce matin, des informations plus précises semblent avoir fuité vis-à-vis des futures cartes graphiques GeForce RTX 5000 de NVIDIA, et plus précisement sur les modèles RTX 5080 et RTX 5090. On s'intéresse maintenant à la RTX 5090. Nous serons sur un GPU Blackwell GB202-300-A1 qui aura le droit à 21760 Cuda Cores. Du côté de la mémoire, les verts seraient sur une base de 32 Go de GDDR7 en 512 bits, pour une bande passante théorique de 1568 Go/s si la mémoire est en 28 Gbps. […]

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On connaitrait les spécifications techniques de la GeForce RTX 5080 de NVIDIA

27 septembre 2024 à 07:01

Ce matin, des informations plus précises semblent avoir fuité vis-à-vis des futures cartes graphiques GeForce RTX 5000 de NVIDIA, et plus précisement sur les modèles RTX 5080 et RTX 5090. On s'intéresse d'abord à la RTX 5080. Nous serons sur un GPU Blackwell GB203-400-A1 qui aura le droit à 10752 Cuda Cores. Du côté de la mémoire, les verts seraient sur une base de 16 Go de GDDR7 en 256 bits, pour une bande passante théorique de 784 Go/s si la mémoire est en 28 Gbps. […]

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