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Aujourd’hui — 27 septembre 2024Actualités numériques

RTX 5090 : la carte graphique de la démesure ?

Vous faites peut-être partie de ces joueurs fortunés et exigeants (ou de ces professionnels) qui estiment que la GeForce RTX 4090 a fait son temps et que le moment est venu de passer à un GPU un peu moins fluet. Le cas échéant, vous devriez être comblés par la GeForce RTX 5090 à venir... [Tout lire]

Rapport de transparence : X livre ses chiffres de modération

27 septembre 2024 à 10:35
Un rapport en verre dépoli
Rapport de transparence : X livre ses chiffres de modération

Pour la première fois depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, X vient de publier son Transparency report, le document bisannuel qui résume et quantifie les principales actions du service en matière de modération. Dans quelle mesure ces chiffres, qui couvrent le premier semestre 2024, témoignent-ils d’une inflexion dans la façon dont X gère ces sujets ? Tour d’horizon.

Comme 18 autres grands acteurs du Web, X est tenu de publier tous les six mois un rapport de transparence qui liste ses actions relatives au respect du DSA européen, et le réseau social se plie à cette contrainte. X n’avait cependant pas publié de Transparency Report global depuis le rachat de Twitter par Elon Musk. Une lacune corrigée cette semaine, avec la mise en ligne d’un document de quinze pages (.pdf). Il commence par rappeler la doctrine de X en matière de liberté d’expression, mais son intérêt principal n’est pas là : le rapport classe les différentes catégories de signalements reçus par X, et les quantifie, en précisant le volume d’actions entreprises.

Le harcèlement représente 36 % des signalements

Hors spam (qui fait l’objet d’un décompte spécifique), X révèle ainsi avoir reçu 224 millions de signalements par des utilisateurs sur les six premiers mois de l’année. Dans le lot, près de 82 millions de signalements concernent des cas d’abus ou de harcèlements, soit environ 36 % du volume total. Les autres motifs de signalement les plus fréquents sont les contenus à caractère haineux (30 %) et les contenus violents (18 %).

Dans le même temps, X indique avoir procédé à 5,3 millions de suspensions de compte et à la suppression ou à la labellisation de 10,7 millions de messages. Sur les six mois couverts par le rapport, le réseau social estime ainsi que le taux de messages qui enfreignent sa politique de modération est de l’ordre de 0,0123 %.

Le détail des actions entreprises, reproduit ci-dessous, montre que la modération s’exerce différemment selon la nature de l’infraction supposée. Dans les cas d’un comportement haineux, elle privilégie par exemple largement la suppression ou la labellisation de post (près de 5 millions d’occurrences) à la suspension de compte (seulement 2 400 cas).

Le spam, et l’ensemble des techniques de « manipulation de la plateforme » passant par exemple par l’utilisation de bots (comptes automatisés), représente quant à lui près de 464 millions de suspensions de compte et 188 millions de messages épinglés sur les six mois couverts par le rapport.

La part de la modération humaine reste significative

X détaille ensuite ses actions de modération – suspensions de compte et suppressions de contenus – avec une ventilation par typologie d’infraction, et en précisant, à chaque fois, la part d’interventions humaines ou automatisées. Si les suppressions de posts sont le plus souvent automatisées, les actions sur les comptes utilisateur relèvent quant à elle le plus souvent d’une modération manuelle. En dépit des déclarations d’Elon Musk en 2022 et de la promesse d’un processus automatisé, cette dernière occupe toujours une place prépondérante dans les activités de X.

Le rapport de transparence ne précise toutefois pas les effectifs alloués à cette mission. Pour obtenir un ordre de grandeur, il faut se tourner vers le rapport édité par X dans le cadre des obligations liées au DSA. Dans sa dernière itération, datée d’avril 2024, on apprend ainsi que le réseau social dispose d’environ 1 700 modérateurs capables d’intervenir en anglais, en arabe, en hébreu en espagnol, en portugais et dans les principales autres langues européennes.

X donne suite aux demandes d’information dans 53 % des cas

Le rapport de transparence livre par ailleurs une indication intéressante quant à la façon dont X gère les demandes d’information adressées par les autorités gouvernementales, pays par pays. Sur les six premiers mois de l’année, X déclare avoir reçu 18 737 requêtes, urgentes ou non urgentes, dont 53 % ont entrainé une transmission d’information. Le taux d’acceptation se révèle particulièrement élevé aux États-Unis, où X a donné suite à 76 % des demandes.

« Liberté d’expression, et non liberté de diffusion »

Reste une question de taille : la modération de X a-t-elle significativement évolué depuis son passage aux mains d’Elon Musk, qui multiplie depuis des mois les sorties sur la liberté d’expression ?

« Nos politiques et principes d’application se fondent sur les droits humains, et nous avons adopté une approche globale de la liberté d’expression en investissant dans le développement d’une gamme plus large de mesures correctives, avec un accent particulier mis sur l’éducation, la réadaptation et la dissuasion », affirme le réseau social en préambule de son rapport. Avant de résumer sa doctrine : « Ces convictions sont le fondement de notre philosophie « Liberté d’expression, et non liberté de diffusion », ce qui signifie que nous limitons la portée des publications, uniquement quand c’est approprié, de façon à les rendre moins faciles à découvrir, en alternative à la suppression ».

La comparaison avec les rapports de l’ère pré-Musk est difficile, dans la mesure où Twitter et X n’utilisent pas précisément les mêmes indicateurs. Les rapports de 2021, aujourd’hui archivés sous forme de PDF, étaient par ailleurs initialement publiés dans une version interactive, permettant d’améliorer la granularité de certaines données.

Le volume d’actions de modération semble tout de même avoir significativement augmenté. Dans son rapport du premier semestre 2021, Twitter indiquait avoir pris des actions à l’encontre de 4,8 millions de comptes, dont 1,2 million de comptes suspendus, et 5,9 millions de contenus supprimés. Le spam représentait quant à lui sur la même période 5,1 millions de signalements et 130,3 millions de détections automatiques. À l’époque, Twitter indiquait avoir reçu 12 400 demandes d’information de la part d’autorités, et avoir accédé à 36 % d’entre elles, un ratio et un volume inférieurs à ceux constatés début 2024.

Asynchronous Device Shutdown Doesn't Make It For Linux 6.12

27 septembre 2024 à 10:52
Patches for wiring up async device shutdown within the Linux kernel were queued via the driver core branch for the in-development Linux 6.12 kernel. However, at the last minute these asynchronous device shutdown patches were reverted so that they can be reworked and hopefully land for the Linux v6.13 kernel in the new year...

Last Call For The 2024 Phoronix Premium Oktoberfest Promotion

27 septembre 2024 à 10:41
If you wanted to get in on the last Phoronix Premium promotion before the end-of-year holidays, this is your last chance to do so with the "Oktoberfest" sale ending this weekend for helping to support the site while enjoying ad-free browsing, native dark mode, multi-page articles on a single page, and other benefits...

Votre clé d'activation Windows 10 à 13 euros ou Windows 11 à 19 euros !!!

27 septembre 2024 à 10:09

Avec nos PC, il est clairement obligatoire d'acheter une licence Windows ou une licence Office, ou tout au moins un clé d'activation Windows ou Office pour pouvoir les utiliser sans aucune limitation et profiter de toutes les mises à jour. Le problème est que ces licences peuvent coûter plusieurs centaines d'euros. Heureusement, avec notre partenaire GVGMALL, terminé les licences à xxx euros et la petite note en bas à droite de votre écran indiquant que Windows n'est pas activé... En effet, GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques pour Windows 10 à partir de 12 euros, Windows 11 Pro à partir de 19 euros et des licences Office à partir de 24 euros. Des clés Windows 11 accessibles, pour acheter votre licence, de plus, avec le code promo CCVIP, vous aurez le droit à 30 % de réduction sur vos achats, alors pourquoi se priver ??? N'oublions pas non plus qu'en passant à Windows 10, donc à partir de 12 euros, vous pourrez faire l'upgrade gratuitement vers Windows 11, ce qui vous permettra donc de profiter du dernier OS de Microsoft à moindre coût.     Vous pourrez aussi acheter les clés d'activation suivantes à des tarifs très avantageux chez GVGMALL avec notre code promo CCVIP : - Windows 11 Pro OEM Lifetime à 19.96 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Pro OEM Lifetime à 13.86 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 11 Home OEM Lifetime à 18.41 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Home OEM Lifetime à 12.63 U+20AC après application du code promo CCVip. - Microsoft Office 2016 Lifetime à 24.11 U+20AC après application du code promo CCVip. - Microsoft Office 2019 Lifetime à 42.25 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 à 34.14 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 à 51.92 U+20AC après application du code promo CCVip. […]

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NVIDIA GeForce RTX 5090 : PCB 14 couches, un seul 12V-2X6, PCIe Gen 5.0 et DP 2.1a

27 septembre 2024 à 09:18

On a déjà parlé de la GeForce RTX 5090 ce matin, mais voilà de nouvelles informations viennent de tomber sur cette dernière. Nous savions déjà que nous aurons GPU Blackwell GB202-300-A1, qui exploitera 170 SM pour un total de 21760 Cuda Cores. Du côté de la mémoire, les verts seraient sur une base de 32 Go de GDDR7 en 512 bits, pour une bande passante théorique de 1568 Go/s si la mémoire est en 28 Gbps. Les informations seront communiquées à la carte mère via un bus PCI Express 16x qui sera en Gen 5.0. […]

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Drop Duchy, le mélange réussi entre Tetris et Kingdomino ?

27 septembre 2024 à 09:03

Mélanger les genres, c'est de plus en plus fréquent, avec des résultats qui sont parfois très surprenants, dans les bons comme mauvais côtés. Aujourd'hui, voici un nouveau mix avec Drop Duchy, un jeu développé par Sleepy Mill Studio et édité par The Arcade Crew. Le principe ? Un comme Tetris, des blocs vont tomber et il faudra enchainer les combinaisons pour gagner des points et améliorations, en sachant que certains blocs proviennent de cartes gagnées sur des parties précédentes. On retrouve donc également une partie deckbuilding qu'il faudra prendre avec la plus grande attention possible pour avancer. Et ça semble plutôt bien pensé ! Le jeu est attendu sur Steam pour 2025. […]

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Cartes mères ASRock X870 et X870E : des tarifs allant de 199 à 449 dollars

27 septembre 2024 à 09:03

Nous connaissions déjà tous les modèles de la marque à venir grâce à la Gamescom et nous allons d'ailleurs reprendre notre news. ASRock proposera donc 7 déclinaisons X870 et X870E dans ses gammes TAICHI, TAICHI Lite, NOVA, RIPTIDE, STEEL LEGEND et PRO RS. Chez ASRock aussi, nous avons la part belle aux fonctionnalités aidant au montage, l'USB4 est de la partie, tout comme le Wifi 7 sur presque tous les modèles. Ce jour, nous avons les tarifs des différents modèles qui sont maintenant listés chez NewEgg. […]

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Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

27 septembre 2024 à 09:46
Kumbayah, Kum ba yah
Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

La Commission européenne a annoncé plus d’une centaine d’entreprises signataires pour son pacte sur l’IA. Toutes s’engagent à respecter les grands principes du règlement sur l’IA (AI Act) avant son application. Si certaines vont encore plus loin, on note l’absence de certaines grandes entreprises, dont Apple et Meta.

Le « pacte de l’UE sur l’intelligence artificielle », créé par Thierry Breton, comporte une série d’engagements volontaires pour les entreprises signataires. Le règlement sur l’IA, même s’il est entré en vigueur le 1er août, ne verra ses principales mesures entrer en application que dans deux ans environ. Le calendrier est cependant étalé : « les interdictions prendront effet au bout de six mois, les règles de gouvernance et les obligations relatives aux modèles d’IA à usage général deviendront applicables après 12 mois et les règles relatives aux systèmes d’IA intégrés dans des produits réglementés s’appliqueront après 36 mois », rappelle la Commission. 

Celle-ci a donc proposé, via un pacte, que les entreprises intéressées s’engagent sur ses principes fondateurs sans attendre. Pour montrer l’exemple et favoriser les échanges.

En quoi consiste le pacte ?

Le cœur de l’engagement porte sur trois actions, présentées comme « essentielles » :

  • Une stratégie de gouvernance de l’IA
  • Un inventaire des systèmes d’IA à haut risque
  • La promotion de la sensibilisation du personnel à l’IA

Ces trois mesures phares doivent couvrir le plus important, selon la Commission. La première doit ainsi favoriser à la fois l’adoption de l’IA dans l’entreprise et celle du règlement. La deuxième, cruciale, vise le recensement des systèmes soumis à des obligations spécifiques, décrites dans le règlement. La dernière doit bien sûr permettre un « développement éthique et responsable de l’IA ».

En plus de ces engagements « fondamentaux », la Commission précise que plus de la moitié des entreprises signataires ont pris des engagements supplémentaires. Ceux-ci concernent notamment le contrôle humain, l’atténuation des risques et l’étiquetage transparent de certains contenus générés par IA (les trucages vidéo ultra-réalistes sont cités).

Les objectifs de la Commission

Avec le pacte, la Commission vise plusieurs missions. La préparation à l’AI Act est bien sûr la principale. Dans une ambiance tendue par des entreprises comme Meta (nous y reviendrons), la Commission prend les devants et veut habituer les entreprises aux impératifs du règlement.

Le pacte repose toutefois sur deux piliers. Si la préparation au nouveau cadre juridique en est un, l’autre est centré sur l’échange d’informations. Il « encourage l’échange de bonnes pratiques et fournit des informations pratiques sur le processus de mise en œuvre de la législation ». Par cet échange, la Commission espère une certaine « évangélisation » auprès des autres entreprises. Car tout le monde est loin d’avoir signé.

De nombreux signataires, mais des absents notables

La liste des signataires, consultable sur le site de la Commission, comprend à ce jour 126 entreprises. On y trouve beaucoup de grands noms comme Accenture, Adecco, Adobe, Airbus, Aleph Alpha, Amazon, Atlassian, Autodesk, Booking.com, Cisco, Criteo, Dassault Systèmes, Deutsche Telekom, Docaposte, Godot, Google, HP, IBM, Lenovo, Logitech, Mastercard, Microsoft, OpenAI, Orange, OVHcloud, Palantir, Qualcomm, Sage, Salesforce, Samsung, SAP, Snap ou encore Vodafone.

On remarque rapidement que sur les cinq GAFAM, trois sont présentes dans la liste : Amazon, Google et Microsoft. La présence d’OpenAI est également significative, mais pas étonnante, dans la mesure où l’entreprise, comme d’autres, travaille exclusivement sur l’intelligence artificielle, avec le soutien financier très actif de Microsoft. Deux autres multinationales sont en revanche absentes : Apple et Meta.

Là non plus, il n’y a guère de surprise. Des GAFAM, Apple et Meta se sont montrées les plus bruyantes sur leur désamour de la réglementation européenne. Apple a fustigé le DMA à plusieurs reprises, jusqu’à s’en plaindre au cours d’un étonnant exercice de communication. Elle y affirmait que les iPhone européens seraient moins sécurisés que les autres, à cause de l’ouverture forcée entrainée par la loi sur les marchés numériques.

Plus récemment, Meta s’est fait la championne des entreprises frustrées par le « cadre réglementaire fragmenté » de l’Union européenne. Dans une lettre ouverte, signée par de nombreuses entreprises (dont certaines ont également signé le pacte), elle jouait la carte du pathos et de la peur, face à l’imposante manne financière que représentent les investissements dans l’IA. L’Europe, déjà à la traine, risquait d’être définitivement distancée par les États-Unis, la Chine et l’Inde.

Hors des grandes multinationales américaines, d’autres entreprises brillent par leur absence. Mistral n’a par exemple par signé le pacte, pas plus qu’Anthropic, autre grande spécialiste de l’IA avec ses modèles Claude. TikTok n’est pas là non plus, ni Spotify.

Un succès ?

Difficile de savoir si le pacte va fonctionner comme prévu. Selon Politico, il était déjà en perte de vitesse avant le départ de Thierry Breton, qui a démissionné de son poste de commissaire sous pression d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. D’autres attendent plus simplement de voir comment la situation va évoluer et pourraient rejoindre le pacte plus tard.

Meta serait de celles-là. « Nous nous félicitons de l’harmonisation des règles de l’UE et nous nous concentrons actuellement sur notre travail de mise en conformité avec la loi sur l’IA, mais nous n’excluons pas de rejoindre le pacte sur l’IA à un stade ultérieur » a affirmé l’entreprise à nos confrères. « Nous ne devons pas non plus perdre de vue l’énorme potentiel de l’IA pour stimuler l’innovation européenne et favoriser la concurrence, faute de quoi l’UE passera à côté de cette opportunité qui ne se présente qu’une fois par génération ». Une piqure de rappel tout droit sortie de sa lettre ouverte.

☕️ Starlink revendique 4 millions d’utilisateurs

27 septembre 2024 à 08:19

Starlink, la filiale dédiée à l’accès à Internet par satellite de SpaceX, a annoncé sur X avoir franchi cette semaine le cap des quatre millions d’utilisateurs, quatre ans après le lancement de ses premières offres commerciales.

L’opérateur, qui revendique une présence dans plus de 100 pays, aurait ainsi engrangé un million de nouveaux utilisateurs depuis le 20 mai dernier, date à laquelle il célébrait le franchissement de la barre des 3 millions.

Starlink a pour mémoire débuté ses activités, en bêta, en octobre 2020. Le seuil du premier million d’utilisateurs a été annoncé en décembre 2022, tandis que les deux millions ont officiellement été franchis en septembre 2023.

S’il est prompt à souligner l’accélération de la croissance de son parc d’utilisateurs, Starlink ne précise pas la ventilation entre clients individuels, particuliers ou entreprises, et marchés indirects, à l’image des accords que passe l’opérateur avec les compagnies aériennes.

La filiale de SpaceX vient ainsi d’annoncer coup sur coup deux contrats de premier plan, avec United Airlines, puis avec Air France, qui prévoit d’exploiter la constellation Starlink pour déployer, dès 2025 et sur l’ensemble de sa flotte, un WiFi rapide et gratuit.

Starlink opère aujourd’hui une constellation de plus de 6 000 satellites, dont la fabrication, le déploiement et la gestion occuperaient quelque 3 000 personnes parmi les 13 000 employés de SpaceX. Mais quel est le poids économique réel de cette activité de fourniture d’accès à Internet, considérée par les analyses comme l’un des carburants financiers de SpaceX ? L’entreprise n’étant pas tenue de publier ses comptes, les commentateurs en sont réduits aux conjectures.

En mai dernier, le cabinet Quilty Space, spécialisé dans les études de marché relatives au spatial, estimait que Starlink pourrait engranger jusqu’à 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024. L’opérateur, détenu par Elon Musk, dépasserait ainsi l’ensemble qui doit découler de la fusion engagée entre SES et Intelsat, dont le chiffre d’affaires combiné serait, selon les prévisions de Quilty Space, de l’ordre de 4,1 milliards de dollars sur l’année.

Starlink s’appuie sur un réseau de stations terrestres, dont l’une est située près de Bordeaux – crédit Next

☕️ Raycast, lanceur bien connu pour macOS, va se doter d’une version Windows

27 septembre 2024 à 07:59

Raycast est un lanceur s’étant fait une jolie réputation sur macOS. Fonctionnant à la manière d’un Spotlight, il consiste en une fenêtre appelée par un raccourci clavier et dans laquelle on écrit ce que l’on souhaite.

L’application prend tout son sens grâce à son système d’extensions. On peut dès lors l’appeler pour tout et n’importe quoi : contrôler une application, générer des mots de passe, tuer un processus, chercher dans les onglets d’un navigateur, piloter Spotify, gérer les extensions de Visual Studio Code, trouver des informations dans Slack, lancer une traduction dans Google Translate…

Raycast dispose d’une offre Pro disponible à 8 dollars par mois et incluant tout ce qui touche à l’IA. On peut ainsi interroger ChatGPT, mais également créer des flux d’automatisation. L’abonnement déverrouille d’autres fonctions, comme la synchronisation entre les machines et les thèmes personnalisés.

Or, l’éditeur vient d’annoncer deux nouvelles significatives. D’une part, une levée de fonds de 30 millions de dollars (série B). D’autre part, l’arrivée de Raycast sur deux nouvelles plateformes : iOS et surtout Windows. Cette dernière devrait avoir les mêmes capacités que sur macOS. La version mobile pour iOS pose davantage question, au point d’ailleurs que l’éditeur cherche des retours sur ce qu’une telle version devrait signifier pour ses utilisateurs.

Dans l’annonce, on peut s’inscrire sur liste d’attente pour chacune de ces versions. Elles sont prévues pour 2025, sans plus de détails pour l’instant.

☕️ Explosion de bipeurs au Liban : la Norvège a lancé un avis de recherche international

27 septembre 2024 à 06:57

Le média public norvégien NRK explique que la police criminelle norvégienne (Kripos) a lancé un avis de recherche international à propos d’une personne qui serait impliquée dans l’explosion des bipeurs au Liban. Celle-ci a causé au moins douze morts et près de 2 800 blessés et a été attribuée à Israël, qui ne l’a pas revendiquée.

Selon Reuters, la personne en question serait Rinson Jose, une personne de nationalité norvégienne. Il aurait disparu lors d’un voyage aux États-Unis la semaine dernière.

L’agence de presse explique qu’en 2022, il aurait ouvert une entreprise en Bulgarie qui serait impliquée dans la chaine d’approvisionnement des bipeurs. Les autorités bulgares ont enquêté, mais n’ont pas trouvé de preuve que les bipeurs en question ont été fabriqués ou exportés depuis leur pays.

Samedi dernier, le média indien The Hindu évoquait déjà une enquête de la police indienne sur Rinson Jose, originaire du pays, mais l’ayant quitté il y a une dizaine d’années.

Comme elles ne le considèrent plus comme Indien, les autorités du pays n’ont pas lancé d’action en justice ou d’enquête officielle contre lui.

☕️ Partage de compte : Disney+ applique la recette de Netflix

27 septembre 2024 à 06:36

Disney part en guerre contre le partage des comptes et le manque à gagner qu’il génère. Le géant du loisir n’est pas allé chercher loin sa source d’inspiration : Netflix. Elle a simplement attendu que les plâtres soient essuyés. Et le résultat est à la hauteur, puisque non seulement le nombre d’abonnés n’a pas baissé, mais les finances de Netflix s’en portent mieux.

La chasse au partage va fonctionner de la même manière sur Disney+. Ce dernier considère ainsi qu’il y a le foyer familial, au sein duquel fonctionne l’abonnement, et c’est tout. Les membres d’une même famille doivent utiliser le service dans ce lieu.

Et si un membre vit ailleurs ? Il faut payer un Extra, soit 4,99 euros par mois supplémentaires pour un compte Disney+ Standard avec publicité ou 5,99 euros pour un compte Standard ou Premium. Mais il n’y a de la place que pour un seul membre Extra par compte, et c’est la personne titulaire du compte Disney+ qui règle la facture. L’Extra pourra décider plus tard de détacher son compte pour le basculer dans une formule classique et indépendante, aux tarifs habituels.

Ce changement n’est pas reflété encore sur la page française des tarifs au moment où nous écrivons ces lignes. On peut le voir en revanche sur d’autres pages de pays de l’Europe, comme en Allemagne ou en Espagne. Les États-Unis, le Canada sont également concernés, entre autres.

Promises of 'Passive Income' On Amazon Led To Death Threats For Negative Online Review, FTC Says

Par : BeauHD
27 septembre 2024 à 10:00
"The Federal Trade Commission is cracking down on 'automation' companies that launch and manage online businesses on behalf of customers in exchange for an upfront investment," reports CNBC's Annie Palmer. "The latest case targets Ascend Ecom, which ran an e-commerce money-making scheme, primarily on Amazon." The FTC accuses the e-commerce company of defrauding consumers of at least $25 million through false claims, deceptive marketing practices, and attempts to suppress negative reviews. From the report: Jamaal Sanford received a disturbing email in May of last year. The message, whose sender claimed to be part of a "Russian shadow team," contained Sanford's home address, social security number and his daughter's college. It came with a very specific threat. The sender said Sanford, who lives in Springfield, Missouri, would only only be safe if he removed a negative online review. "Do not play tough guy," the email said. "You have nothing to gain by keeping the reviews and EVERYTHING to lose by not cooperating." Months earlier, Sanford had left a scathing review for an e-commerce "automation" company called Ascend Ecom on the rating site Trustpilot. Ascend's purported business was the launching and managing of Amazon storefronts on behalf of clients, who would pay money for the service and the promise of earning thousands of dollars in "passive income." Sanford had invested $35,000 in such a scheme. He never recouped the money and is now in debt, according to a Federal Trade Commission lawsuit unsealed on Friday. His experience is a key piece of the FTC's suit, which accuses Ascend of breaking federal laws by making false claims related to earnings and business performance, and threatening or penalizing customers for posting honest reviews, among other violations. The FTC is seeking monetary relief for Ascend customers and to prevent Ascend from doing business permanently.

Read more of this story at Slashdot.

Gros coup de frein sur l'expansion aussi chez Samsung Foundry ?

Ce n’est pas la première fois que de mauvaises nouvelles - généralement officieuses, certes - circulent au sujet des travaux d’expansions et des investissements de Samsung Foundry. En février, par exemple, il était déjà question d’un site de construction à Pyeongtaek presque complètement à l’arrêt....

Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

27 septembre 2024 à 09:46
Kumbayah, Kum ba yah
Le pacte européen sur l’IA signé par 126 entreprises, mais des absences notables

La Commission européenne a annoncé plus d’une centaine d’entreprises signataires pour son pacte sur l’IA. Toutes s’engagent à respecter les grands principes du règlement sur l’IA (AI Act) avant son application. Si certaines vont encore plus loin, on note l’absence de certaines grandes entreprises, dont Apple et Meta.

Le « pacte de l’UE sur l’intelligence artificielle », créé par Thierry Breton, comporte une série d’engagements volontaires pour les entreprises signataires. Le règlement sur l’IA, même s’il est entré en vigueur le 1er août, ne verra ses principales mesures entrer en application que dans deux ans environ. Le calendrier est cependant étalé : « les interdictions prendront effet au bout de six mois, les règles de gouvernance et les obligations relatives aux modèles d’IA à usage général deviendront applicables après 12 mois et les règles relatives aux systèmes d’IA intégrés dans des produits réglementés s’appliqueront après 36 mois », rappelle la Commission. 

Celle-ci a donc proposé, via un pacte, que les entreprises intéressées s’engagent sur ses principes fondateurs sans attendre. Pour montrer l’exemple et favoriser les échanges.

En quoi consiste le pacte ?

Le cœur de l’engagement porte sur trois actions, présentées comme « essentielles » :

  • Une stratégie de gouvernance de l’IA
  • Un inventaire des systèmes d’IA à haut risque
  • La promotion de la sensibilisation du personnel à l’IA

Ces trois mesures phares doivent couvrir le plus important, selon la Commission. La première doit ainsi favoriser à la fois l’adoption de l’IA dans l’entreprise et celle du règlement. La deuxième, cruciale, vise le recensement des systèmes soumis à des obligations spécifiques, décrites dans le règlement. La dernière doit bien sûr permettre un « développement éthique et responsable de l’IA ».

En plus de ces engagements « fondamentaux », la Commission précise que plus de la moitié des entreprises signataires ont pris des engagements supplémentaires. Ceux-ci concernent notamment le contrôle humain, l’atténuation des risques et l’étiquetage transparent de certains contenus générés par IA (les trucages vidéo ultra-réalistes sont cités).

Les objectifs de la Commission

Avec le pacte, la Commission vise plusieurs missions. La préparation à l’AI Act est bien sûr la principale. Dans une ambiance tendue par des entreprises comme Meta (nous y reviendrons), la Commission prend les devants et veut habituer les entreprises aux impératifs du règlement.

Le pacte repose toutefois sur deux piliers. Si la préparation au nouveau cadre juridique en est un, l’autre est centré sur l’échange d’informations. Il « encourage l’échange de bonnes pratiques et fournit des informations pratiques sur le processus de mise en œuvre de la législation ». Par cet échange, la Commission espère une certaine « évangélisation » auprès des autres entreprises. Car tout le monde est loin d’avoir signé.

De nombreux signataires, mais des absents notables

La liste des signataires, consultable sur le site de la Commission, comprend à ce jour 126 entreprises. On y trouve beaucoup de grands noms comme Accenture, Adecco, Adobe, Airbus, Aleph Alpha, Amazon, Atlassian, Autodesk, Booking.com, Cisco, Criteo, Dassault Systèmes, Deutsche Telekom, Docaposte, Godot, Google, HP, IBM, Lenovo, Logitech, Mastercard, Microsoft, OpenAI, Orange, OVHcloud, Palantir, Qualcomm, Sage, Salesforce, Samsung, SAP, Snap ou encore Vodafone.

On remarque rapidement que sur les cinq GAFAM, trois sont présentes dans la liste : Amazon, Google et Microsoft. La présence d’OpenAI est également significative, mais pas étonnante, dans la mesure où l’entreprise, comme d’autres, travaille exclusivement sur l’intelligence artificielle, avec le soutien financier très actif de Microsoft. Deux autres multinationales sont en revanche absentes : Apple et Meta.

Là non plus, il n’y a guère de surprise. Des GAFAM, Apple et Meta se sont montrées les plus bruyantes sur leur désamour de la réglementation européenne. Apple a fustigé le DMA à plusieurs reprises, jusqu’à s’en plaindre au cours d’un étonnant exercice de communication. Elle y affirmait que les iPhone européens seraient moins sécurisés que les autres, à cause de l’ouverture forcée entrainée par la loi sur les marchés numériques.

Plus récemment, Meta s’est fait la championne des entreprises frustrées par le « cadre réglementaire fragmenté » de l’Union européenne. Dans une lettre ouverte, signée par de nombreuses entreprises (dont certaines ont également signé le pacte), elle jouait la carte du pathos et de la peur, face à l’imposante manne financière que représentent les investissements dans l’IA. L’Europe, déjà à la traine, risquait d’être définitivement distancée par les États-Unis, la Chine et l’Inde.

Hors des grandes multinationales américaines, d’autres entreprises brillent par leur absence. Mistral n’a par exemple par signé le pacte, pas plus qu’Anthropic, autre grande spécialiste de l’IA avec ses modèles Claude. TikTok n’est pas là non plus, ni Spotify.

Un succès ?

Difficile de savoir si le pacte va fonctionner comme prévu. Selon Politico, il était déjà en perte de vitesse avant le départ de Thierry Breton, qui a démissionné de son poste de commissaire sous pression d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. D’autres attendent plus simplement de voir comment la situation va évoluer et pourraient rejoindre le pacte plus tard.

Meta serait de celles-là. « Nous nous félicitons de l’harmonisation des règles de l’UE et nous nous concentrons actuellement sur notre travail de mise en conformité avec la loi sur l’IA, mais nous n’excluons pas de rejoindre le pacte sur l’IA à un stade ultérieur » a affirmé l’entreprise à nos confrères. « Nous ne devons pas non plus perdre de vue l’énorme potentiel de l’IA pour stimuler l’innovation européenne et favoriser la concurrence, faute de quoi l’UE passera à côté de cette opportunité qui ne se présente qu’une fois par génération ». Une piqure de rappel tout droit sortie de sa lettre ouverte.

Blumenkrantz Seeks Clear Policy How Wayland Protocol Changes Can Be Rejected

27 septembre 2024 à 09:53
As part of his new hope for helping to accelerate Wayland protocol development, Mike Blumenkrantz with Valve proposed an "experimental" protocol development area within Wayland-Protocols. He's also laid out a proposal for seeking to solidify the means by which suggested protocol changes can be rejected...

☕️ Starlink revendique 4 millions d’utilisateurs

27 septembre 2024 à 08:19

Starlink, la filiale dédiée à l’accès à Internet par satellite de SpaceX, a annoncé sur X avoir franchi cette semaine le cap des quatre millions d’utilisateurs, quatre ans après le lancement de ses premières offres commerciales.

L’opérateur, qui revendique une présence dans plus de 100 pays, aurait ainsi engrangé un million de nouveaux utilisateurs depuis le 20 mai dernier, date à laquelle il célébrait le franchissement de la barre des 3 millions.

Starlink a pour mémoire débuté ses activités, en bêta, en octobre 2020. Le seuil du premier million d’utilisateurs a été annoncé en décembre 2022, tandis que les deux millions ont officiellement été franchis en septembre 2023.

S’il est prompt à souligner l’accélération de la croissance de son parc d’utilisateurs, Starlink ne précise pas la ventilation entre clients individuels, particuliers ou entreprises, et marchés indirects, à l’image des accords que passe l’opérateur avec les compagnies aériennes.

La filiale de SpaceX vient ainsi d’annoncer coup sur coup deux contrats de premier plan, avec United Airlines, puis avec Air France, qui prévoit d’exploiter la constellation Starlink pour déployer, dès 2025 et sur l’ensemble de sa flotte, un WiFi rapide et gratuit.

Starlink opère aujourd’hui une constellation de plus de 6 000 satellites, dont la fabrication, le déploiement et la gestion occuperaient quelque 3 000 personnes parmi les 13 000 employés de SpaceX. Mais quel est le poids économique réel de cette activité de fourniture d’accès à Internet, considérée par les analyses comme l’un des carburants financiers de SpaceX ? L’entreprise n’étant pas tenue de publier ses comptes, les commentateurs en sont réduits aux conjectures.

En mai dernier, le cabinet Quilty Space, spécialisé dans les études de marché relatives au spatial, estimait que Starlink pourrait engranger jusqu’à 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024. L’opérateur, détenu par Elon Musk, dépasserait ainsi l’ensemble qui doit découler de la fusion engagée entre SES et Intelsat, dont le chiffre d’affaires combiné serait, selon les prévisions de Quilty Space, de l’ordre de 4,1 milliards de dollars sur l’année.

Starlink s’appuie sur un réseau de stations terrestres, dont l’une est située près de Bordeaux – crédit Next

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