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Hardware & Co - Actualités
- Comprendre les limites de la rastérisation, et pourquoi le ray tracing hybride a tout pour s'imposer, voilà un programme plus qu'intéressant
Comprendre les limites de la rastérisation, et pourquoi le ray tracing hybride a tout pour s'imposer, voilà un programme plus qu'intéressant
Depuis des décennies, l'industrie du jeu vidéo a vu la rastérisation s'imposer comme mode de rendu des jeux pour plein de raisons plus que valables. Mais la rastérisation en soi est une approximation des effets et des éclairages, les développeurs intuitent les rendus et les résultats avec diverses t...
KDE Plasma 6.5 Brings Rounded Bottom Corners For Windows By Default
Quelles vidéos cette semaine sur Cowcot TV ?

Une petite semaine pour les vidéos. Ca arrive, et il y en aura d'autres cet été. Deux vidéos donc, mais avec des produits très différents puisque nous avons un portable pour jouer et un ensemble sim racing. Peut-on fixer le moteur du volant sur le portable ? A tester... […]
Lire la suiteLe prix des cartes graphiques AMD, Intel et NVIDIA, semaine 29-2025

Que de variations cette semaine ! Vers le bas pour notre plus grand plaisir, mais aussi vers le haut. A peu près toutes les cartes sont impactées, sauf celles des Bleus. Le point Intel sera donc rapide : circulez, il n'y a rien à voir ! Chez AMD ? Belle baisse pour la RX 7700 XT qui passe de 399.99 U+20AC à 359.99 U+20AC. Mais ensuite... On notera surtout des hausses, et pas des moindres puisque la RX RX 9070 XT qui passe de 689.99 U+20AC à 729.99 U+20AC, ou encore la petite RX 7600 XT qui grimpe doucement de 316.99 U+20AC à 334.99 U+20AC. Ce n'est pas tout, mais nous terminerons sur une note plus joyeuse : la RX 9070 descend de quelques euros et arrive à 649.99 U+20AC, soit son presque meilleur prix. […]
Lire la suiteUn récap' de la semaine très varié, c'est juste parfait !

Une semaine plutôt courte, surtout si on passe son temps devant la TV à regarder des gens faire du vélo, mais une semaine chargée quand même ! Le net francophone n'est pas resté sage sur les articles, et il y a de tout à lire ! Du refroidissement, du périphérique, du portable, etc. Faisons un petit point. […]
Lire la suiteArch Linux AUR Packages For Firefox & Other Browsers Removed For Containing Malware
Intel Announces It's Shutting Down Clear Linux
Bcachefs Lands More Fixes Ahead Of Linux 6.16-rc7
Ubuntu 25.10 Raspberry Pi Images Will Be Much Leaner
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Hardware & Co - Actualités
- Essayez de ne pas rire : Raptor Lake ridiculisé par un développeur de Firefox
Essayez de ne pas rire : Raptor Lake ridiculisé par un développeur de Firefox
Si vous suivez régulièrement l'actualité hardware, vous n'avez sans doute pas manqué le "Raptor Lake Gate" d'Intel. Après près d'un an de polémiques en tous genres et qu'Intel ait fini par admettre que le problème venait bien de lui, la firme avait tenté de calmer la grogne avec différents correctif...
AMD Announces ROCm-LS, hipCIM As Port Of NVIDIA's cuCIM
Avec 5% de parts de marché PC aux US, Linux est en grande forme
Et mon billet de l’époque mettait en parallèle le fait qu’au bout de 30 ans d’existence, seulement 3% des PC connectés à internet apparaissaient sous Linux. Ce qui rend cette évolution de deux points en deux ans bien plus spectaculaire.
Ce chiffre concerne les US, mais la France n’est pas en reste avec une progression de 3 à 4.28% en France et une accélération sur la dernière année. En face, chez Microsoft, il aura fallu une deadline très nette et très claire pour que les utilisateurs de Windows 11 dépassent enfin ceux sous Windows 10. Dire que tout le monde a eu le couteau sous la gorge serait exagéré mais l’épée de Damoclès de la fin des mises à jour a tout de même eu un effet très similaire à une menace.
En France, pays bien connu de gaulois réfractaires, on traine encore largement des pieds avec un Windows 10 toujours devant. Toujours presque 55% des PC connectés. Windows 11 est à 41% et les autres Windows plus anciens restent toujours présents avec un peu moins de 4% du parc.
Difficile d’expliquer ce sursaut de Windows très clairement mais on peut distinguer plusieurs tendances fortes. D’abord Linux n’a plus la mauvaise presse qu’il avait il y a encore quelques années. Les clichés d’un système compliqué plein de « lignes de commandes » et de phase de compilation ont encore la vie dure chez les plus obtus mais ont clairement disparu dans la vie réelle. Mettez aujourd’hui quelqu’un sans expérience informatique préalable devant un ordinateur sous Linux, il pourra faire aussi bien que sous Windows.
L’arrivée de Proton a également fait sauter une barrière chez beaucoup d’utilisateurs. Proton, moteur logiciel permettant de jouer à des titres Windows sous Linux et particulièrement mis en avant par Valve et Steam, a libéré des machines. Je n’ai pas assez de billes statistiques pour m’avancer sur la présence de la goutte d’eau Steam Deck dans l’océan des machines PC connectées. Certains utilisateurs n’avaient clairement que cette problématique du jeu sous Linux pour ne pas basculer.
L’érosion de Windows est visible même si elle ne rejoint pas les prévisions catastrophiques de certains analystes. Ceux qui avaient prédit l’abandon de la plateforme à cause de passage forcé à Windows 11 n’avaient probablement pas imaginé que les utilisateurs allaient simplement rester sous Windows 10. Reste que l’image de Microsoft n’en sort pas grandie. Le sentiment d’hériter d’un matériel de seconde zone du jour au lendemain suite aux exigences matérielles de Microsoft. Les changements d’interface du système qui brisent les habitudes des utilisateurs. Les grognements réguliers des experts concernant l’injonction de publicité, le profilage intensif des utilisateurs et les fols errements technologiques proposés par des outils comme Recall, ont finalement fait mauvaise presse au système.
Ajoutez à cela une communication absolument centrée sur l’IA depuis des mois et des mois sans que l’utilisateur lambda n’y voie le moindre avantage réel par rapport à ce que proposait son PC auparavant. Et vous avez un cocktail parfumé au désamour de Windows 11. La fin du support de Windows 10 prévue pour la mi-octobre ne fera que pimenter un peu plus la recette.
Lenovo, entre autres, propose désormais des stations de travail sous Linux
Pendant ce temps, les développeurs des différentes distributions Linux ont affûté leur communication. Toute brebis abandonnée par le Berger Microsoftien devait rejoindre les alpages herbeux et libres. Des communications ont été lancées, des versions vraiment Windowsiennes des systèmes ont été proposées, des outils et des guides de transition publiés. De quoi donner envie aux utilisateurs de tester ce qui a été si longtemps présenté comme un repoussoir absolu. Les jugements décrivant un Linux trop complexe étant passés en quelques années d’un avis commun partagé sur les forums à un avis mal renseigné et lancé sans compétence par des gens juste assez habiles pour répéter un lieu commun.
Ce qui a le plus changé en deux ans ce n’est pas forcément la statistique, mais c’est l’image que véhicule Linux. De système compliqué pour experts, Linux est devenu une solution beaucoup plus grand public, ludique et facilement accessible. Et cela change beaucoup de choses.
Avec 5% de parts de marché PC aux US, Linux est en grande forme © MiniMachines.net. 2025
Les Ryzen 9000F arrivent, et c'est MSI qui le dit !
MSI a mis à jour ses BIOS récemment à destination des cartes mères AM5 équipées en chipset X870 et X870E. Aucune trace en revanche de nouveauté sur les cartes B800, et série 600. Nous nous en sommes également rendus compte puisque nous allons vous proposer très vite l'analyse de la MSi MAG X870 Toma...
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- La Russie interdit la recherche de certains contenus sur Internet et la promotion des VPN
La Russie interdit la recherche de certains contenus sur Internet et la promotion des VPN
Pravdaternet

Via un cavalier législatif, la Douma vient de mettre en place une loi qui impose des amendes pour la recherche sur internet de termes listés comme « extrémistes » par le pouvoir. La promotion d’outils de contournement de la censure comme les VPN sera aussi interdite sous peine d’amende.
La Russie a voté ce jeudi une loi qui devrait drastiquement élever les possibilités de sanctionner les internautes vivant dans son pays. Alors que le pays connaissait déjà une censure de la publication sur internet, le pouvoir vient d’interdire la recherche de certains contenus qu’il qualifie d’ « extrémistes », explique le Washington Post.
L’organisation Net Freedoms Projetm qui a alerté sur Telegram juste avant le vote, affirme que la loi prévoit des amendes pour avoir « recherché sciemment du matériel extrémiste et y avoir accédé, y compris en utilisant des logiciels et du matériel permettant d’accéder à des ressources d’information dont l’accès est restreint ». Elle devrait entrer en application dès le 1er septembre.
Selon le Washington Post, le pays définit comme « matériel extrémiste » une liste régulièrement mise à jour de 5 500 termes qui cible des mots employés autant par la communauté LGBT que par Al-Qaïda, ou encore ce qui est défini par le pouvoir russe comme de l’idéologie nazie ou incitant à des actions extrémistes. Ce durcissement légal suivrait des remarques d’officiels militaires justifiant la censure en temps de guerre.
De petites amendes qui peuvent tourner en prétexte pour arrestation, de plus grosses amendes pour la promotion des VPN
L’amende pour une telle recherche serait d’un maximum de 3 000 roubles (55 euros). Citée par le journal étasunien, l’activiste Sarkis Darbinyan expliquait juste avant le vote sur Telegram que « les amendes imposées pour la recherche de matériel extrémiste dans cette version peuvent être mineures, mais elles peuvent constituer un motif de détention, de pression, un prétexte pour être escorté au poste de police ».
Le Washington Post explique qu’une amende plus élevée, d’environ 2 150 euros pour les individus et 11 000 euros pour les entreprises, serait prévue pour la promotion d’outils informatiques qui permettent d’éviter la surveillance comme les VPN.
Un cavalier législatif pour passer discrètement des mesures répressives
Net Freedoms dénonce aussi la façon dont la loi a été votée : ces nouvelles décisions auraient été ajoutées via un cavalier législatif dans une loi sur la réglementation des entreprises de transport de marchandises. « Les législateurs ont eu recours à plusieurs reprises à cette tactique « astucieuse » consistant à insérer discrètement des mesures répressives dans des projets de loi dormants et déjà présentés », s’insurge l’organisation.
L’un des auteurs du projet de loi, le sénateur russe Artem Sheikin, a voulu rassurer en affirmant qu’aller sur Facebook ou scoller sur Instagram « ne constitue pas une infraction administrative », alors que l’utilisation des VPN pour consulter les réseaux sociaux est une pratique courante dans le pays. « L’accent est mis sur la réglementation des fournisseurs. Il n’est pas prévu de punir massivement les utilisateurs », a-t-il ajouté.
Comment les utilisateurs sauront qu’un terme est dans la liste à ne pas rechercher n’est pas clairement expliqué.
La Russie interdit la recherche de certains contenus sur Internet et la promotion des VPN
Pravdaternet

Via un cavalier législatif, la Douma vient de mettre en place une loi qui impose des amendes pour la recherche sur internet de termes listés comme « extrémistes » par le pouvoir. La promotion d’outils de contournement de la censure comme les VPN sera aussi interdite sous peine d’amende.
La Russie a voté ce jeudi une loi qui devrait drastiquement élever les possibilités de sanctionner les internautes vivant dans son pays. Alors que le pays connaissait déjà une censure de la publication sur internet, le pouvoir vient d’interdire la recherche de certains contenus qu’il qualifie d’ « extrémistes », explique le Washington Post.
L’organisation Net Freedoms Projetm qui a alerté sur Telegram juste avant le vote, affirme que la loi prévoit des amendes pour avoir « recherché sciemment du matériel extrémiste et y avoir accédé, y compris en utilisant des logiciels et du matériel permettant d’accéder à des ressources d’information dont l’accès est restreint ». Elle devrait entrer en application dès le 1er septembre.
Selon le Washington Post, le pays définit comme « matériel extrémiste » une liste régulièrement mise à jour de 5 500 termes qui cible des mots employés autant par la communauté LGBT que par Al-Qaïda, ou encore ce qui est défini par le pouvoir russe comme de l’idéologie nazie ou incitant à des actions extrémistes. Ce durcissement légal suivrait des remarques d’officiels militaires justifiant la censure en temps de guerre.
De petites amendes qui peuvent tourner en prétexte pour arrestation, de plus grosses amendes pour la promotion des VPN
L’amende pour une telle recherche serait d’un maximum de 3 000 roubles (55 euros). Citée par le journal étasunien, l’activiste Sarkis Darbinyan expliquait juste avant le vote sur Telegram que « les amendes imposées pour la recherche de matériel extrémiste dans cette version peuvent être mineures, mais elles peuvent constituer un motif de détention, de pression, un prétexte pour être escorté au poste de police ».
Le Washington Post explique qu’une amende plus élevée, d’environ 2 150 euros pour les individus et 11 000 euros pour les entreprises, serait prévue pour la promotion d’outils informatiques qui permettent d’éviter la surveillance comme les VPN.
Un cavalier législatif pour passer discrètement des mesures répressives
Net Freedoms dénonce aussi la façon dont la loi a été votée : ces nouvelles décisions auraient été ajoutées via un cavalier législatif dans une loi sur la réglementation des entreprises de transport de marchandises. « Les législateurs ont eu recours à plusieurs reprises à cette tactique « astucieuse » consistant à insérer discrètement des mesures répressives dans des projets de loi dormants et déjà présentés », s’insurge l’organisation.
L’un des auteurs du projet de loi, le sénateur russe Artem Sheikin, a voulu rassurer en affirmant qu’aller sur Facebook ou scoller sur Instagram « ne constitue pas une infraction administrative », alors que l’utilisation des VPN pour consulter les réseaux sociaux est une pratique courante dans le pays. « L’accent est mis sur la réglementation des fournisseurs. Il n’est pas prévu de punir massivement les utilisateurs », a-t-il ajouté.
Comment les utilisateurs sauront qu’un terme est dans la liste à ne pas rechercher n’est pas clairement expliqué.
Intel Compute Runtime 25.27.34303.5 Brings Support For Wildcat Lake & BMG G31
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- Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg met fin à un procès à 8 milliards de dollars
Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg met fin à un procès à 8 milliards de dollars
Responsables, mais pas coupables

Mark Zuckerberg et dix autres responsables de Facebook étaient accusés par des actionnaires d’avoir failli à leur devoir en laissant Cambridge Analytica exploiter, à leur insu, les données de dizaines de millions d’utilisateurs du réseau social. Au deuxième jour du procès, un avocat des plaignants, qui réclamaient initialement 8 milliards de dollars de dédommagement, a révélé qu’un accord venait d’être conclu pour mettre un terme au procès, mais sans en révéler le montant. Zuckerberg devait être entendu dans trois jours.
Le deuxième jour du procès qui visait onze actuels et anciens responsables de Facebook s’est conclu par un coup de théâtre. Un avocat des plaignants a en effet expliqué à la juge qu’un accord avait été conclu pour mettre un terme au procès, rapporte l’agence Reuters.
Les détails de l’accord n’ont pas été rendus publics. L’avocat des plaignants, Sam Closic, a juste déclaré que l’accord avait été conclu rapidement. La juge Kathaleen McCormick, de la cour de la chancellerie du Delaware, a donc ajourné le procès et félicité les parties.
Ce coup de théâtre intervient alors que Mark Zuckerberg devrait comparaître lundi, et que le procès, qui avait débuté ce mercredi 16 juillet, était prévu pour durer jusqu’au 25 juillet. « En réglant l’affaire à l’amiable, Zuckerberg et les autres défendeurs évitent d’avoir à répondre à des questions sous serment », souligne Reuters.
Les plaignants, des actionnaires de Meta parmi lesquels figurent des fonds de pension, lui réclamaient, ainsi qu’à dix autres dirigeants et membres du conseil d’administration actuels et passés de Facebook, plus de 8 milliards de dollars en remboursement des amendes infligées à Facebook, ainsi que les frais de justice associés, dans le cadre du scandale Cambridge Analytica.
Les plaignants les accusaient en effet d’avoir violé un accord conclu avec la Federal Trade Commission (FTC) en 2012, censé encadrer la protection des données personnelles des utilisateurs de Facebook, afin de les exploiter, sans leur consentement, résume l’agence Reuters.
Pour rappel, l’entreprise Cambridge Analytica avait exploité les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook à partir de 2014 afin d’influencer leurs intentions de vote dans le cadre des primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016, puis en faveur de Donald Trump, et du Brexit au Royaume-Uni.
Étaient également visés par la class action Sheryl Sandberg, l’ex-n°2 de Facebook, le capital-risqueur Marc Andreessen, le co-fondateur de Paypal et de Palantir Peter Thiel, ainsi que Reed Hastings, co-fondateur de Netfix, en tant que membres du conseil d’administration de Facebook, pour avoir manqué à leur devoir de surveillance.
Les amendes les plus importantes jamais infligées en la matière aux USA
Facebook avait en effet accepté de payer en 2019 une amende record de 5 milliards infligée par la Federal Trade Commission. La FTC précisait alors que cette amende était « près de vingt fois supérieur à la plus importante amende jamais imposée dans le monde en matière de confidentialité ou de sécurité des données ».
Meta avait également accepté, en 2022, de payer 725 millions de dollars à la justice états-unienne pour mettre fin à un procès collectif réclamant des dommages et intérêts pour avoir laissé des tiers, à l’instar de la société Cambridge Analytica, avoir accès aux données privées des utilisateurs.
Il s’agissait là encore du « montant le plus élevé jamais atteint dans un procès en nom collectif sur les données privées et jamais payé par Facebook pour mettre fin » à ce type de poursuite, avaient alors affirmé les avocats de la défense, soulignait La Tribune.
Facebook avait aussi dû payer 100 millions de dollars après que la Securities and Exchange Commission (SEC) l’eut accusé d’avoir fourni des informations trompeuses concernant le risque d’utilisation abusive des données des utilisateurs de Facebook.
Il fallait sauver le soldat Mark, « force motrice » de Facebook
Pour leur défense, les mis en cause rétorquaient que Meta disposait bien d’une équipe chargée de la conformité, qu’elle avait également fait appel à un cabinet indépendant pour encadrer la protection des données, mais qu’ils avaient été victimes d’une « tromperie méthodique » de la part de Cambridge Analytica.
Les plaignants avançaient en outre que Mark Zuckerberg aurait vendu pour 1 milliard de dollars d’actions Facebook, anticipant une chute de son cours en bourse suite au scandale. Ses défenseurs rétorquaient que ces ventes avaient été effectuées conformément à la réglementation sur les délits d’initiés, afin de financer des activités caritatives.
Toujours d’après Reuters, qui a assisté à l’ouverture du procès ce mercredi, un ancien conseiller de Barack Obama et Joe Biden a affirmé que le conseil d’administration de Facebook n’avait pas cherché à protéger Mark Zuckerberg lorsqu’il avait accepté de payer l’amende de la FTC, mais à soutenir la croissance de l’entreprise.
Jeffrey Zients, qui fut chef de cabinet de la Maison Blanche sous la présidence de Joe Biden après avoir occupé plusieurs postes à responsabilité du temps de Barack Obama, avait été nommé au conseil d’administration de Facebook en 2018, suite au scandale Cambridge Analytica, afin d’en diriger son comité d’audit et de supervision des risques, avant de le quitter en 2020.
M. Zients a précisé que la FTC avait initialement demandé « des dizaines de milliards de dollars », mais aussi qu’elle était prête à accepter 5 milliards de dollars, et que Facebook estimait alors qu’il était important de parvenir à un accord qui ne mentionnerait pas Zuckerberg en tant que défendeur.
« Rien n’indiquait qu’il ait fait quelque chose de mal », a soutenu M. Zients au tribunal, ajoutant que Zuckerberg était la « force motrice » de Facebook, et qu’ « il était important qu’il continue dans ce rôle ».
Des notes prises par M. Zients lorsqu’il siégeait au conseil d’administration semblaient par ailleurs montrer qu’il incitait le conseil d’administration à faire de la protection de la vie privée des utilisateurs une priorité absolue, ce qui affaiblirait les allégations des plaignants, relève Reuters.
Des « allégations d’actes répréhensibles à une échelle vraiment colossale »
Les avocats des plaignants affirmaient cela dit que Mme Sandberg et M. Zients avaient utilisé des comptes de messagerie personnels pour communiquer sur des questions essentielles liées au procès et qu’ils n’avaient pas désactivé la fonction de suppression automatique, bien qu’il leur ait été demandé de préserver leurs archives.
Cela avait d’ailleurs valu à Sheryl Sandberg d’être sanctionnée, en janvier dernier, rapportait Reuters, pour avoir utilisé un compte personnel sous pseudonyme, et effacé des messages susceptibles d’être pertinents pour le procès intentés par les actionnaires.
« Étant donné que Mme Sandberg a supprimé de manière sélective des éléments de son compte Gmail, il est probable que les échanges les plus sensibles et les plus probants aient disparu », avait souligné le Vice-chancelier Travis Laster, de la Cour de la chancellerie du Delaware.
Les actionnaires avaient également demandé à Laster de sanctionner Jeffrey Zients, qui avait lui aussi utilisé et supprimé des courriels personnels lorsqu’il siégeait au conseil d’administration de Meta. Le juge avait cela dit estimé déclaré que ses messages étaient moins pertinents parce qu’il avait rejoint le conseil de Meta en 2018, après le scandale Cambridge Analytica, et qu’il n’était pas un dirigeant de l’entreprise.
En 2023, Laster avait par ailleurs refusé de rejeter l’action en justice intentée par les actionnaires, qu’il a qualifiée d’ « affaire impliquant des allégations d’actes répréhensibles à une échelle vraiment colossale ».
Une juge connue pour avoir fait plier Elon Musk
La juge Kathaleen McCormick, elle aussi de Cour de la chancellerie du Delaware, s’était fait connaître en contraignant Elon Musk à débourser 44 milliards de dollars pour finaliser l’acquisition de Twitter, puis en cherchant à annuler l’an passé sa rémunération de 56 milliards de dollars de la part de Tesla, ce qui avait incité l’entreprise à quitter le Delaware pour le Texas.
Les deux tiers des sociétés Fortune 500 y sont en effet domiciliées, ce qui en fait une plaque tournante des litiges relatifs à la gouvernance d’entreprise aux États-Unis, et l’un des principaux tribunaux de commerce du monde.
Meta, qui n’est pas directement mise en cause, a refusé de commenter le procès. Sur son site web, relève Reuters, l’entreprise explique avoir investi des milliards de dollars dans la protection de la vie privée des utilisateurs depuis 2019.
C’est la deuxième fois que Zuckerberg évite de témoigner devant le tribunal, souligne Reuters. En 2017, Facebook avait déjà abandonné un projet d’émission d’une nouvelle catégorie d’actions pour permettre à Zuckerberg d’étendre son contrôle sur l’entreprise tout en vendant ses actions. La décision était intervenue une semaine avant que Zuckerberg ne doive témoigner devant la Cour de chancellerie.
Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg met fin à un procès à 8 milliards de dollars
Responsables, mais pas coupables

Mark Zuckerberg et dix autres responsables de Facebook étaient accusés par des actionnaires d’avoir failli à leur devoir en laissant Cambridge Analytica exploiter, à leur insu, les données de dizaines de millions d’utilisateurs du réseau social. Au deuxième jour du procès, un avocat des plaignants, qui réclamaient initialement 8 milliards de dollars de dédommagement, a révélé qu’un accord venait d’être conclu pour mettre un terme au procès, mais sans en révéler le montant. Zuckerberg devait être entendu dans trois jours.
Le deuxième jour du procès qui visait onze actuels et anciens responsables de Facebook s’est conclu par un coup de théâtre. Un avocat des plaignants a en effet expliqué à la juge qu’un accord avait été conclu pour mettre un terme au procès, rapporte l’agence Reuters.
Les détails de l’accord n’ont pas été rendus publics. L’avocat des plaignants, Sam Closic, a juste déclaré que l’accord avait été conclu rapidement. La juge Kathaleen McCormick, de la cour de la chancellerie du Delaware, a donc ajourné le procès et félicité les parties.
Ce coup de théâtre intervient alors que Mark Zuckerberg devrait comparaître lundi, et que le procès, qui avait débuté ce mercredi 16 juillet, était prévu pour durer jusqu’au 25 juillet. « En réglant l’affaire à l’amiable, Zuckerberg et les autres défendeurs évitent d’avoir à répondre à des questions sous serment », souligne Reuters.
Les plaignants, des actionnaires de Meta parmi lesquels figurent des fonds de pension, lui réclamaient, ainsi qu’à dix autres dirigeants et membres du conseil d’administration actuels et passés de Facebook, plus de 8 milliards de dollars en remboursement des amendes infligées à Facebook, ainsi que les frais de justice associés, dans le cadre du scandale Cambridge Analytica.
Les plaignants les accusaient en effet d’avoir violé un accord conclu avec la Federal Trade Commission (FTC) en 2012, censé encadrer la protection des données personnelles des utilisateurs de Facebook, afin de les exploiter, sans leur consentement, résume l’agence Reuters.
Pour rappel, l’entreprise Cambridge Analytica avait exploité les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook à partir de 2014 afin d’influencer leurs intentions de vote dans le cadre des primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016, puis en faveur de Donald Trump, et du Brexit au Royaume-Uni.
Étaient également visés par la class action Sheryl Sandberg, l’ex-n°2 de Facebook, le capital-risqueur Marc Andreessen, le co-fondateur de Paypal et de Palantir Peter Thiel, ainsi que Reed Hastings, co-fondateur de Netfix, en tant que membres du conseil d’administration de Facebook, pour avoir manqué à leur devoir de surveillance.
Les amendes les plus importantes jamais infligées en la matière aux USA
Facebook avait en effet accepté de payer en 2019 une amende record de 5 milliards infligée par la Federal Trade Commission. La FTC précisait alors que cette amende était « près de vingt fois supérieur à la plus importante amende jamais imposée dans le monde en matière de confidentialité ou de sécurité des données ».
Meta avait également accepté, en 2022, de payer 725 millions de dollars à la justice états-unienne pour mettre fin à un procès collectif réclamant des dommages et intérêts pour avoir laissé des tiers, à l’instar de la société Cambridge Analytica, avoir accès aux données privées des utilisateurs.
Il s’agissait là encore du « montant le plus élevé jamais atteint dans un procès en nom collectif sur les données privées et jamais payé par Facebook pour mettre fin » à ce type de poursuite, avaient alors affirmé les avocats de la défense, soulignait La Tribune.
Facebook avait aussi dû payer 100 millions de dollars après que la Securities and Exchange Commission (SEC) l’eut accusé d’avoir fourni des informations trompeuses concernant le risque d’utilisation abusive des données des utilisateurs de Facebook.
Il fallait sauver le soldat Mark, « force motrice » de Facebook
Pour leur défense, les mis en cause rétorquaient que Meta disposait bien d’une équipe chargée de la conformité, qu’elle avait également fait appel à un cabinet indépendant pour encadrer la protection des données, mais qu’ils avaient été victimes d’une « tromperie méthodique » de la part de Cambridge Analytica.
Les plaignants avançaient en outre que Mark Zuckerberg aurait vendu pour 1 milliard de dollars d’actions Facebook, anticipant une chute de son cours en bourse suite au scandale. Ses défenseurs rétorquaient que ces ventes avaient été effectuées conformément à la réglementation sur les délits d’initiés, afin de financer des activités caritatives.
Toujours d’après Reuters, qui a assisté à l’ouverture du procès ce mercredi, un ancien conseiller de Barack Obama et Joe Biden a affirmé que le conseil d’administration de Facebook n’avait pas cherché à protéger Mark Zuckerberg lorsqu’il avait accepté de payer l’amende de la FTC, mais à soutenir la croissance de l’entreprise.
Jeffrey Zients, qui fut chef de cabinet de la Maison Blanche sous la présidence de Joe Biden après avoir occupé plusieurs postes à responsabilité du temps de Barack Obama, avait été nommé au conseil d’administration de Facebook en 2018, suite au scandale Cambridge Analytica, afin d’en diriger son comité d’audit et de supervision des risques, avant de le quitter en 2020.
M. Zients a précisé que la FTC avait initialement demandé « des dizaines de milliards de dollars », mais aussi qu’elle était prête à accepter 5 milliards de dollars, et que Facebook estimait alors qu’il était important de parvenir à un accord qui ne mentionnerait pas Zuckerberg en tant que défendeur.
« Rien n’indiquait qu’il ait fait quelque chose de mal », a soutenu M. Zients au tribunal, ajoutant que Zuckerberg était la « force motrice » de Facebook, et qu’ « il était important qu’il continue dans ce rôle ».
Des notes prises par M. Zients lorsqu’il siégeait au conseil d’administration semblaient par ailleurs montrer qu’il incitait le conseil d’administration à faire de la protection de la vie privée des utilisateurs une priorité absolue, ce qui affaiblirait les allégations des plaignants, relève Reuters.
Des « allégations d’actes répréhensibles à une échelle vraiment colossale »
Les avocats des plaignants affirmaient cela dit que Mme Sandberg et M. Zients avaient utilisé des comptes de messagerie personnels pour communiquer sur des questions essentielles liées au procès et qu’ils n’avaient pas désactivé la fonction de suppression automatique, bien qu’il leur ait été demandé de préserver leurs archives.
Cela avait d’ailleurs valu à Sheryl Sandberg d’être sanctionnée, en janvier dernier, rapportait Reuters, pour avoir utilisé un compte personnel sous pseudonyme, et effacé des messages susceptibles d’être pertinents pour le procès intentés par les actionnaires.
« Étant donné que Mme Sandberg a supprimé de manière sélective des éléments de son compte Gmail, il est probable que les échanges les plus sensibles et les plus probants aient disparu », avait souligné le Vice-chancelier Travis Laster, de la Cour de la chancellerie du Delaware.
Les actionnaires avaient également demandé à Laster de sanctionner Jeffrey Zients, qui avait lui aussi utilisé et supprimé des courriels personnels lorsqu’il siégeait au conseil d’administration de Meta. Le juge avait cela dit estimé déclaré que ses messages étaient moins pertinents parce qu’il avait rejoint le conseil de Meta en 2018, après le scandale Cambridge Analytica, et qu’il n’était pas un dirigeant de l’entreprise.
En 2023, Laster avait par ailleurs refusé de rejeter l’action en justice intentée par les actionnaires, qu’il a qualifiée d’ « affaire impliquant des allégations d’actes répréhensibles à une échelle vraiment colossale ».
Une juge connue pour avoir fait plier Elon Musk
La juge Kathaleen McCormick, elle aussi de Cour de la chancellerie du Delaware, s’était fait connaître en contraignant Elon Musk à débourser 44 milliards de dollars pour finaliser l’acquisition de Twitter, puis en cherchant à annuler l’an passé sa rémunération de 56 milliards de dollars de la part de Tesla, ce qui avait incité l’entreprise à quitter le Delaware pour le Texas.
Les deux tiers des sociétés Fortune 500 y sont en effet domiciliées, ce qui en fait une plaque tournante des litiges relatifs à la gouvernance d’entreprise aux États-Unis, et l’un des principaux tribunaux de commerce du monde.
Meta, qui n’est pas directement mise en cause, a refusé de commenter le procès. Sur son site web, relève Reuters, l’entreprise explique avoir investi des milliards de dollars dans la protection de la vie privée des utilisateurs depuis 2019.
C’est la deuxième fois que Zuckerberg évite de témoigner devant le tribunal, souligne Reuters. En 2017, Facebook avait déjà abandonné un projet d’émission d’une nouvelle catégorie d’actions pour permettre à Zuckerberg d’étendre son contrôle sur l’entreprise tout en vendant ses actions. La décision était intervenue une semaine avant que Zuckerberg ne doive témoigner devant la Cour de chancellerie.