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- Entre coût de la dette et amortissements abusifs, l’IA va-t-elle au devant de son The Big Short ?
Entre coût de la dette et amortissements abusifs, l’IA va-t-elle au devant de son The Big Short ?
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Plusieurs indices concordants alimentent l’hypothèse, désormais ouvertement débattue, selon laquelle l’économie de la tech pourrait bientôt affronter une bulle de l’IA similaire en intensité à ce qu’ont connu les marchés financiers au tournant des années 2000.
Au sein des forums spécialisés, on aime bien ironiser sur la personnalité de Michael Burry. S’il a réussi le coup du siècle en pariant sur l’imminence de la crise des subprimes aux États-Unis en 2008 (immortalisé dans le film The Big Short d’Adam McKay), ce docteur en médecine reconverti en gestionnaire de fonds s’est depuis magistralement planté à plusieurs reprises. Il n’empêche, les positions de sa société de gestion sont toujours surveillées de loin par les observateurs.
Leur attention s’est nettement réveillée début novembre, quand sa déclaration trimestrielle au gendarme de la bourse américain (le formulaire 13-F) a révélé que la société de gestion qu’il dirige, Scion Asset Management, venait de placer plus d’un milliard de dollars d’options misant sur le gadin en bourse de deux sociétés parmi les plus emblématiques de la scène IA, Palantir et NVIDIA.
Vingt ans après avoir commencé sa carrière d’investisseur, Michael Burry se prépare donc à « shorter » le marché de l’IA, et semble décidé à miser gros, puisque cette vente à découvert représente des frais de l’ordre de plusieurs millions de dollars par jour. La simple divulgation de ce pari à la baisse a temporairement fait tanguer les deux actions concernées, et Burry a donc sans doute déjà soldé les positions en question, empochant au passage un petit pactole, mais l’homme d’affaires semble décidé à ne pas en rester là.
Soupçons d’amortissements abusifs
Depuis, il a en effet repris du service sur Twitter après deux ans de silence. Il y enchaîne depuis quelques jours les mèmes issus du film illustrant ses exploits de 2008, et les extraits de graphiques censés illustrer les dérives financières du secteur de l’IA.
Lundi 10 novembre, il s’est d’un seul coup montré plus précis, avec un message accusatoire pointant du doigt l’un des phénomènes qui, selon lui, alimenterait la bulle en permettant aux géants de l’IA de doper artificiellement leurs résultats financiers.
« Sous-estimer l’amortissement en prolongeant artificiellement la durée de vie utile des actifs gonfle les bénéfices – une des fraudes les plus courantes de notre époque, attaque Michael Burry, avant de détailler : L’augmentation massive des dépenses d’investissement par l’achat de puces/serveurs Nvidia sur un cycle de produit de 2 à 3 ans ne devrait pas entraîner l’allongement de la durée de vie utile des équipements informatiques. Or, c’est précisément ce qu’ont fait tous les géants du cloud. Selon mes estimations, ils sous-estimeront l’amortissement de 176 milliards de dollars entre 2026 et 2028. D’ici 2028, Oracle surestimera ses bénéfices de 26,9 %, Meta de 20,8 %, etc. »
Understating depreciation by extending useful life of assets artificially boosts earnings -one of the more common frauds of the modern era.
— Cassandra Unchained (@michaeljburry) November 10, 2025
Massively ramping capex through purchase of Nvidia chips/servers on a 2 - 3 yr product cycle should not result in the extension of useful… pic.twitter.com/h0QkktMeUB
Une petite explication de texte s’impose. Lorsqu’une entreprise déclenche des investissements significatifs (au hasard, une commande de GPU pour équiper un datacenter dédié à l’IA), elle étale le coût de cette acquisition sur le nombre d’années pendant lesquelles l’équipement en question doit être utilisé, selon le principe de l’amortissement comptable.
Ce que Burry dénonce ici, et résume dans son tableau, c’est la durée de vie programmée qu’attribueraient les grands acteurs de l’IA à leurs puces informatiques dédiées. Google, par exemple, serait passé d’un amortissement sur trois ans en 2020 à une durée de vie programmée de six ans à partir de 2023.
Or étaler l’amortissement sur une durée de vie plus longue permet de réduire la part annuelle de chiffre d’affaires nécessaire à sa compensation. Ce faisant, l’entreprise se met donc en position d’augmenter artificiellement sa rentabilité… du moins à court terme, puisqu’il y a toujours un moment où le budget prévisionnel est censé rattraper la réalité, c’est-à-dire la valeur résiduelle réelle des puces informatiques concernées.
Mais que vaudront les puces actuellement déployées dans les datacenters IA des GAFAM après trois, quatre ou cinq ans, compte tenu du cycle de développement rapide du leader, NVIDIA, et de la multiplication des projets d’infrastructures impliquant des puces de dernière génération ?
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Emmanuel Macron « n’exclut pas de sortir » de X
Majorité numérique
Invité par La Dépêche du Midi à débattre de « la démocratie face aux réseaux sociaux » avec des Français, Emmanuel Macron a avant tout cité son souhait de créer une majorité numérique à 15 ans. Il a esquissé la possibilité de quitter certaines plateformes sociales comme X.
Interrogé sur le rôle des réseaux sociaux, et notamment de X, dans la diffusion de la désinformation, Emmanuel Macron a déclaré « réfléchir » à sortir de ce type de plateforme.
Invité par La Dépêche du Midi à échanger pendant deux heures face à 300 lectrices et lecteurs du journal, le président s’est exprimé sur une variété de sujets liés au numérique, de l’exposition des plus jeunes aux écrans jusqu’au besoin d’imposer la transparence aux principales plateformes numériques. Et de souligner que dans le contexte actuel de désagrégation de l’espace informationnel, « les fondements de notre république et de notre démocratie » sont aujourd’hui menacés.
Minimiser le temps d’écran, majorité numérique à 15 ans
« Toutes nos études montrent que nos enfants, ados, sont de plus en plus perturbés par ces réseaux sociaux ». C’est sur le temps d’exposition aux écrans et l’impact des réseaux sociaux sur les plus jeunes que le président de la République a entamé ses deux heures d’échanges. Alors que le « durcissement de la menace informationnelle » était cité il y a moins d’une semaine dans les murs du Sénat, Emmanuel Macron échangeait sur le thème de « la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux ».
À cette occasion, le président a rappelé la volonté d’interdire les écrans aux enfants de moins de trois ans, et de minimiser l’exposition avant six ans – des décisions préconisées par le rapport dédié qui lui a été remis en 2024, et reprises en juin par la ministre de la Santé et des Solidarités. Sur la question des réseaux sociaux, il est revenu sur les débats menés à l’échelle européenne sur la manière de les réguler. Et a plaidé, comme à son habitude, pour une majorité numérique assortie d’une vérification de l’âge des internautes à 15 ans.
Éviter que « les réseaux sociaux » ne « gagnent la présidentielle »
Interrogé sur la place accordée au docteur Raoult pendant la crise du Covid, Emmanuel Macron pointe le rôle des médias « qui ont relayé ses paroles » et « assume de ne pas avoir eu une décision politique pour l’empêcher », dans la mesure où il revenait à la communauté scientifique d’établir l’invalidité de ses traitements. Rappelons qu’Emmanuel Macron a mis en avant le chercheur en organisant notamment une visite médiatisée de son laboratoire en avril 2020.
Plus largement, le président souligne le « sujet géopolitique » que constitue désormais la désinformation, alimentée comme elle l’est par la Russie, la Chine et diverses autres puissances étrangères. « On doit tout faire pour que ce ne soit pas les réseaux sociaux », ou quelques acteurs « qui ont l’usage le mieux organisé », qui parviennent à « gagner la présidentielle ». Et le président de déclarer « réfléchir » à quitter certains réseaux, à commencer par X.
En termes de régulation, Emmanuel Macron estime que l’objectif est de créer « une économie pour qu’il y ait de la transparence ». Autrement dit : ne pas interdire, mais obliger les plateformes à partager leurs données et leurs algorithmes, comme le règlement européen sur les services numériques s’y emploie, pour permettre aux chercheurs et auditeurs agréés d’aider le public à mieux comprendre le fonctionnement de ces outils.
Interrogé sur la concentration des médias traditionnels dans les mains d’une poignée de milliardaires, il souligne aussi que « c’est un problème », conséquence « d’un modèle économique en crise ». En conclusion, interrogé avant tout sur les mesures à prendre pour protéger la jeunesse, Emmanuel Macron réitère son souhait de voir advenir une majorité numérique à 15 ans et sur la nécessité de former de manière « renforcée à l’esprit critique » — formation qui intégrerait, selon ses dires, divers enjeux de cultures numériques, allant de la compréhension du fonctionnement d’Internet à celui de l’intelligence artificielle.
Emmanuel Macron « n’exclut pas de sortir » de X
Majorité numérique
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Interrogé sur le rôle des réseaux sociaux, et notamment de X, dans la diffusion de la désinformation, Emmanuel Macron a déclaré « réfléchir » à sortir de ce type de plateforme.
Invité par La Dépêche du Midi à échanger pendant deux heures face à 300 lectrices et lecteurs du journal, le président s’est exprimé sur une variété de sujets liés au numérique, de l’exposition des plus jeunes aux écrans jusqu’au besoin d’imposer la transparence aux principales plateformes numériques. Et de souligner que dans le contexte actuel de désagrégation de l’espace informationnel, « les fondements de notre république et de notre démocratie » sont aujourd’hui menacés.
Minimiser le temps d’écran, majorité numérique à 15 ans
« Toutes nos études montrent que nos enfants, ados, sont de plus en plus perturbés par ces réseaux sociaux ». C’est sur le temps d’exposition aux écrans et l’impact des réseaux sociaux sur les plus jeunes que le président de la République a entamé ses deux heures d’échanges. Alors que le « durcissement de la menace informationnelle » était cité il y a moins d’une semaine dans les murs du Sénat, Emmanuel Macron échangeait sur le thème de « la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux ».
À cette occasion, le président a rappelé la volonté d’interdire les écrans aux enfants de moins de trois ans, et de minimiser l’exposition avant six ans – des décisions préconisées par le rapport dédié qui lui a été remis en 2024, et reprises en juin par la ministre de la Santé et des Solidarités. Sur la question des réseaux sociaux, il est revenu sur les débats menés à l’échelle européenne sur la manière de les réguler. Et a plaidé, comme à son habitude, pour une majorité numérique assortie d’une vérification de l’âge des internautes à 15 ans.
Éviter que « les réseaux sociaux » ne « gagnent la présidentielle »
Interrogé sur la place accordée au docteur Raoult pendant la crise du Covid, Emmanuel Macron pointe le rôle des médias « qui ont relayé ses paroles » et « assume de ne pas avoir eu une décision politique pour l’empêcher », dans la mesure où il revenait à la communauté scientifique d’établir l’invalidité de ses traitements. Rappelons qu’Emmanuel Macron a mis en avant le chercheur en organisant notamment une visite médiatisée de son laboratoire en avril 2020.
Plus largement, le président souligne le « sujet géopolitique » que constitue désormais la désinformation, alimentée comme elle l’est par la Russie, la Chine et diverses autres puissances étrangères. « On doit tout faire pour que ce ne soit pas les réseaux sociaux », ou quelques acteurs « qui ont l’usage le mieux organisé », qui parviennent à « gagner la présidentielle ». Et le président de déclarer « réfléchir » à quitter certains réseaux, à commencer par X.
En termes de régulation, Emmanuel Macron estime que l’objectif est de créer « une économie pour qu’il y ait de la transparence ». Autrement dit : ne pas interdire, mais obliger les plateformes à partager leurs données et leurs algorithmes, comme le règlement européen sur les services numériques s’y emploie, pour permettre aux chercheurs et auditeurs agréés d’aider le public à mieux comprendre le fonctionnement de ces outils.
Interrogé sur la concentration des médias traditionnels dans les mains d’une poignée de milliardaires, il souligne aussi que « c’est un problème », conséquence « d’un modèle économique en crise ». En conclusion, interrogé avant tout sur les mesures à prendre pour protéger la jeunesse, Emmanuel Macron réitère son souhait de voir advenir une majorité numérique à 15 ans et sur la nécessité de former de manière « renforcée à l’esprit critique » — formation qui intégrerait, selon ses dires, divers enjeux de cultures numériques, allant de la compréhension du fonctionnement d’Internet à celui de l’intelligence artificielle.
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- ☕️ Avec son Private AI Compute, Google copie le cloud privé d’Apple pour l’IA
☕️ Avec son Private AI Compute, Google copie le cloud privé d’Apple pour l’IA
En 2024, Apple présentait son Private Cloud Compute. L’idée était de ne déporter dans le cloud que les requêtes LLM les plus complexes (les autres fonctionnant en local) pour les exécuter dans un environnement dédié, fonctionnant sur des puces maison et bardé de protections pour que les échanges soient privés. Apple avait décrit les grandes lignes de sa sécurité.
Ce 11 novembre, Google a annoncé un programme similaire, nommé Private AI Compute. Un nom calqué sur celui d’Apple qui renvoie à des caractéristiques pratiquement identiques (pdf) : utilisation des puces TPU maison, enclave sécurisée équivalente à celle des téléphones (Titanium Intelligence Enclaves), préservation de la confidentialité des échanges, utilisation des mêmes modèles (Gemini), etc.
Le discours est lui aussi le même : aujourd’hui, de nombreuses opérations sont réalisées localement, mais la puissance manque rapidement quand la requête devient plus complexe. Puisqu’une exécution entièrement locale n’est pas possible, autant envoyer les requêtes dans un « espace sécurisé et fortifié », « tout en veillant à ce que vos données personnelles restent privées et ne soient accessibles à personne d’autre, pas même à Google », promet l’entreprise.

Le fait de lancer une telle initiative va cependant plus loin que de reprendre l’idée d’Apple : en l’adoptant, Google valide la démarche de l’entreprise de Cupertino, alors même que celle-ci semble pour l’instant très en retard. Certaines rumeurs récentes ont évoqué des réunions entre Apple et Google, afin que la première utilise les LLM de la seconde. Le résultat serait alors équivalent côté utilisateur : des modèles Gemini et une architecture très similaire, avec chiffrement et couches multiples de protection.
Le Private AI Compute de Google est déjà actif. Magic Cue, responsable des suggestions contextuelles sur la gamme Pixel 10, l’utilise par exemple. Même chose pour Recorder, dont le résumé des transcriptions peut être appliqué à un plus grand nombre de langues. Gemini Nano reste utilisé pour les opérations locales, mais à la manière d’Apple l’année dernière, Google ne dit pas précisément comment la bascule s’opère.
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En 2024, Apple présentait son Private Cloud Compute. L’idée était de ne déporter dans le cloud que les requêtes LLM les plus complexes (les autres fonctionnant en local) pour les exécuter dans un environnement dédié, fonctionnant sur des puces maison et bardé de protections pour que les échanges soient privés. Apple avait décrit les grandes lignes de sa sécurité.
Ce 11 novembre, Google a annoncé un programme similaire, nommé Private AI Compute. Un nom calqué sur celui d’Apple qui renvoie à des caractéristiques pratiquement identiques (pdf) : utilisation des puces TPU maison, enclave sécurisée équivalente à celle des téléphones (Titanium Intelligence Enclaves), préservation de la confidentialité des échanges, utilisation des mêmes modèles (Gemini), etc.
Le discours est lui aussi le même : aujourd’hui, de nombreuses opérations sont réalisées localement, mais la puissance manque rapidement quand la requête devient plus complexe. Puisqu’une exécution entièrement locale n’est pas possible, autant envoyer les requêtes dans un « espace sécurisé et fortifié », « tout en veillant à ce que vos données personnelles restent privées et ne soient accessibles à personne d’autre, pas même à Google », promet l’entreprise.

Le fait de lancer une telle initiative va cependant plus loin que de reprendre l’idée d’Apple : en l’adoptant, Google valide la démarche de l’entreprise de Cupertino, alors même que celle-ci semble pour l’instant très en retard. Certaines rumeurs récentes ont évoqué des réunions entre Apple et Google, afin que la première utilise les LLM de la seconde. Le résultat serait alors équivalent côté utilisateur : des modèles Gemini et une architecture très similaire, avec chiffrement et couches multiples de protection.
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