Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Aujourd’hui — 30 avril 2024Actualités numériques

☕️ Publicités trompeuses, désinformation : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Meta

30 avril 2024 à 12:28
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

Dans un communiqué, la Commission explique que « les infractions présumées couvrent les politiques et pratiques de Meta en matière de publicité trompeuse et de contenu politique sur ses services ». Pour la Commission, la prolifération des publicités trompeuses et de la désinformation « peut représenter un risque pour le discours civique, les processus électoraux et les droits fondamentaux, ainsi que pour la protection des consommateurs ».

Ce n’est pas tout. Les griefs concernent l’absence « d’un outil efficace de suivi des élections par un tiers avant les élections au Parlement européen ». La Commission européenne va également se pencher sur « le mécanisme de signalement des contenus illicites ».

Cette procédure fait suite à la demande d’information de la Commission sur les contenus illicites, la désinformation, l’accès aux données, l’abonnement, l’IA générative, etc. Avec cette étape, l’institution peut « prendre de nouvelles mesures d’exécution, telles que des mesures provisoires, et des décisions de non-conformité ». Il n’y a pas de délai pour mettre fin à une procédure formelle.

De son côté, un porte-parole de Meta ressort un discours bien rôdé en pareille situation : « Nous avons un processus bien établi pour identifier les risques sur nos plates-formes et minimiser leurs effets. Nous avons hâte de continuer notre coopération avec la Commission européenne et de lui fournir encore plus de précisions sur nos actions », comme le rapporte Le Monde.

Depuis l’entrée en vigueur des DSA et DMA, les enquêtes, sanctions et prises de position de la Commission européenne se multiplient, en faisant bouger les lignes du côté des géants du Net.

☕️ Publicités trompeuses, désinformation : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Meta

30 avril 2024 à 12:28
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

Dans un communiqué, la Commission explique que « les infractions présumées couvrent les politiques et pratiques de Meta en matière de publicité trompeuse et de contenu politique sur ses services ». Pour la Commission, la prolifération des publicités trompeuses et de la désinformation « peut représenter un risque pour le discours civique, les processus électoraux et les droits fondamentaux, ainsi que pour la protection des consommateurs ».

Ce n’est pas tout. Les griefs concernent l’absence « d’un outil efficace de suivi des élections par un tiers avant les élections au Parlement européen ». La Commission européenne va également se pencher sur « le mécanisme de signalement des contenus illicites ».

Cette procédure fait suite à la demande d’information de la Commission sur les contenus illicites, la désinformation, l’accès aux données, l’abonnement, l’IA générative, etc. Avec cette étape, l’institution peut « prendre de nouvelles mesures d’exécution, telles que des mesures provisoires, et des décisions de non-conformité ». Il n’y a pas de délai pour mettre fin à une procédure formelle.

De son côté, un porte-parole de Meta ressort un discours bien rôdé en pareille situation : « Nous avons un processus bien établi pour identifier les risques sur nos plates-formes et minimiser leurs effets. Nous avons hâte de continuer notre coopération avec la Commission européenne et de lui fournir encore plus de précisions sur nos actions », comme le rapporte Le Monde.

Depuis l’entrée en vigueur des DSA et DMA, les enquêtes, sanctions et prises de position de la Commission européenne se multiplient, en faisant bouger les lignes du côté des géants du Net.

☕️ SEA-ME-WE-6 : le câble sous-marin « atterrit » à Marseille

30 avril 2024 à 09:15

Ce câble mesurera pas moins de 21 700 km de longueur. Il reliera directement la France à Singapour et proposera une capacité de plus de 130 Tb/s. SEA-ME-WE-6 signifie Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6

« La pose de la première partie du système, longue de 3000 km, vers l’Egypte démarrera dans la foulée de cette opération à Marseille », explique Orange. Les travaux sont loin d’être terminés puisque la mise en service est prévue pour 2025.

L’opérateur explique qu’il est responsable de la « landing party », qui porte bien son nom. Il s’agit du point d’arrivée sur le territoire français (à Marseille). Il se trouve, selon Orange, « dans ses infrastructures sécurisées, donnant accès, de manière neutre, à l’ensemble des centres de données de la ville phocéenne grâce à un anneau urbain de fibre optique dernière génération ».

Submarinecable permet de suivre son tracé et les différents points d’aterrissages prévus :

Orange rappelle au passage qu’il est présent dans plus de 40 câbles sous-marins à travers le monde, notamment sur la route Europe-Asie avec les consortiums SEA-ME-WE3, SEA-ME-WE4, SEA-ME-WE5 et IMEWE.

Les câbles sous-marins sont pour rappel des artères très importantes d’Internet car ils permettent de faire transiter de grosses quantités de données à travers le monde, notamment entre les continents. Il y a quelques semaines, des pannes en séries ont provoqué des perturbations en Afrique.

Lancement de Galileo : pour l’Europe, SpaceX est-il le nouveau Voldemort ?

30 avril 2024 à 10:36
Celui dont il ne faut pas prononcer le nom !
Galileo

Comme prévu, l’Europe est passée par SpaceX pour mettre en orbite deux satellites de son système de positionnement par satellite souverain : Galileo. Un lancement qui arrive juste après la mise en place du Service Public Réglementé. Un « détail » fait beaucoup parler : les instances européennes n’ont pas mentionné SpaceX dans leur communiqué, provoquant un bel effet Streisand.

C’est une des conséquences du retard d’Ariane 6 (le vol inaugural est prévu entre le 15 juin et le 31 juillet), du dernier échec de Vega-C et de l’invasion de la Russie en Ukraine (avec un embargo sur les lanceurs Soyouz) : l’Europe ne dispose plus de lanceurs souverains en capacité de voler. Pourtant, les missions scientifiques et souveraines doivent continuer.

Galileo : un contrat de 180 millions de dollars avec SpaceX


Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

☕️ SEA-ME-WE-6 : le câble sous-marin « atterrit » à Marseille

30 avril 2024 à 09:15

Ce câble mesurera pas moins de 21 700 km de longueur. Il reliera directement la France à Singapour et proposera une capacité de plus de 130 Tb/s. SEA-ME-WE-6 signifie Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6

« La pose de la première partie du système, longue de 3000 km, vers l’Egypte démarrera dans la foulée de cette opération à Marseille », explique Orange. Les travaux sont loin d’être terminés puisque la mise en service est prévue pour 2025.

L’opérateur explique qu’il est responsable de la « landing party », qui porte bien son nom. Il s’agit du point d’arrivée sur le territoire français (à Marseille). Il se trouve, selon Orange, « dans ses infrastructures sécurisées, donnant accès, de manière neutre, à l’ensemble des centres de données de la ville phocéenne grâce à un anneau urbain de fibre optique dernière génération ».

Submarinecable permet de suivre son tracé et les différents points d’aterrissages prévus :

Orange rappelle au passage qu’il est présent dans plus de 40 câbles sous-marins à travers le monde, notamment sur la route Europe-Asie avec les consortiums SEA-ME-WE3, SEA-ME-WE4, SEA-ME-WE5 et IMEWE.

Les câbles sous-marins sont pour rappel des artères très importantes d’Internet car ils permettent de faire transiter de grosses quantités de données à travers le monde, notamment entre les continents. Il y a quelques semaines, des pannes en séries ont provoqué des perturbations en Afrique.

☕️ DSA : Shein est une très grande plateforme pour la Commission européenne

30 avril 2024 à 09:04

Un an quasiment jour pour jour arpès avoir dévoilé la première liste des VLOP (Very Large Online Platform ou très grande plateforme en ligne), la Commission européenne ajoute Shein. Le DSA est en vigueur depuis février de cette année pour rappel.

Il s’agit d’un « détaillant de mode en ligne qui compte en moyenne plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne », ce qui est supérieur au seuil fixé par le DSA.

Comme les autres VLOP, la boutique en ligne devra se conformer aux règles dans les quatre mois suivant sa notification (c’est-à-dire d’ici la fin du mois d’août 2024). Il est notamment question de « l’obligation d’adopter des mesures spécifiques pour responsabiliser et protéger les utilisateurs en ligne, y compris les mineurs, et d’évaluer et d’atténuer dûment tout risque systémique découlant de leurs services ».

Shein doit aussi mettre en place « une surveillance plus diligente des produits illégaux », des « mesures de protection renforcées des consommateurs » et « plus de transparence et de responsabilité ».

La liste des 23 VLOP est disponible par ici.

☕️ DSA : Shein est une très grande plateforme pour la Commission européenne

30 avril 2024 à 09:04

Un an quasiment jour pour jour arpès avoir dévoilé la première liste des VLOP (Very Large Online Platform ou très grande plateforme en ligne), la Commission européenne ajoute Shein. Le DSA est en vigueur depuis février de cette année pour rappel.

Il s’agit d’un « détaillant de mode en ligne qui compte en moyenne plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne », ce qui est supérieur au seuil fixé par le DSA.

Comme les autres VLOP, la boutique en ligne devra se conformer aux règles dans les quatre mois suivant sa notification (c’est-à-dire d’ici la fin du mois d’août 2024). Il est notamment question de « l’obligation d’adopter des mesures spécifiques pour responsabiliser et protéger les utilisateurs en ligne, y compris les mineurs, et d’évaluer et d’atténuer dûment tout risque systémique découlant de leurs services ».

Shein doit aussi mettre en place « une surveillance plus diligente des produits illégaux », des « mesures de protection renforcées des consommateurs » et « plus de transparence et de responsabilité ».

La liste des 23 VLOP est disponible par ici.

QTS 5.2 bêta de QNAP : performances SMB améliorées, protection contre les rançongiciels…

30 avril 2024 à 08:31
QTS
QTS 5.2 bêta

QTS est pour rappel le système d’exploitation des NAS QNAP. Cette mouture 5.2 vient d’arriver en bêta avec plusieurs nouveautés, dont une protection contre les menaces de rançongiciels et une amélioration des performances SMB. QNAP en profite pour remettre en avant son application NetBak PC.

Rançongiciels : le Security Center scrute vos fichiers

Le fonctionnement du Security Center est assez basique : « Si des activités de fichiers inhabituelles sont détectées sur le NAS, le système prend immédiatement des mesures de protection (protéger/sauvegarder/bloquer) afin de réduire les risques et les dommages de perte de données causés par les menaces de rançongiciels, les attaques ou les facteurs humains ». Par exemple, la modification d’un grand nombre de fichiers, signe qu’un rançongiciel est peut-être à la manœuvre.


Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

☕️ L’État manifeste son intérêt pour « acquérir toutes les activités souveraines d’Atos »

30 avril 2024 à 05:10

Atos est en difficulté depuis des mois. L’action de l’entreprise a ainsi perdue plus de 84 % de sa valeur depuis un peu moins d’un an. Airbus était en piste pour racheter les activités de cybersécurité, mais le projet a finalement été abandoné.

Dimanche, Bruno LeMaire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) expliquait sur LCI avoir manifesté son intérêt « pour acquérir toutes les activités souveraines d’Atos. L’objectif c’est que les activités stratégiques restent sous le contrôle exclusif de la France ».

« Les activités concernées par la lettre d’intention recouvrent en particulier ces supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a-t-on appris auprès du cabinet du ministre », ajoute l’AFP.

Cette lettre d’intention, n’est pas une action engageante, expliquent nos confrères. Le ministre espère « que l’État ne soit pas seul » et invite donc d’autres acteurs à mettre la main au portefeuille. Selon son cabinet, des discussions sont en cours « depuis plusieurs semaines » avec des industriels.

☕️ L’État manifeste son intérêt pour « acquérir toutes les activités souveraines d’Atos »

30 avril 2024 à 05:10

Atos est en difficulté depuis des mois. L’action de l’entreprise a ainsi perdue plus de 84 % de sa valeur depuis un peu moins d’un an. Airbus était en piste pour racheter les activités de cybersécurité, mais le projet a finalement été abandoné.

Dimanche, Bruno LeMaire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) expliquait sur LCI avoir manifesté son intérêt « pour acquérir toutes les activités souveraines d’Atos. L’objectif c’est que les activités stratégiques restent sous le contrôle exclusif de la France ».

« Les activités concernées par la lettre d’intention recouvrent en particulier ces supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a-t-on appris auprès du cabinet du ministre », ajoute l’AFP.

Cette lettre d’intention, n’est pas une action engageante, expliquent nos confrères. Le ministre espère « que l’État ne soit pas seul » et invite donc d’autres acteurs à mettre la main au portefeuille. Selon son cabinet, des discussions sont en cours « depuis plusieurs semaines » avec des industriels.

Hier — 29 avril 2024Actualités numériques

☕️ La CNIL clôt une procédure après la mise en conformité d’une entreprise qui violait le RGPD et le Code du travail

29 avril 2024 à 10:07
Logo CNIL

Une entreprise exigeait des candidats à l’embauche des informations qu’elle n’avait aucunement le droit de leur demander, en violation du Code du travail et du RGPD. La société « s’étant conformée » à la mise en demeure que la CNIL lui avait adressé, sa présidente a « clôturé la procédure », et n’a donc pas révélé son identité.

La CNIL explique avoir été saisie d’une plainte à l’encontre d’une société qui collectait de nombreuses données personnelles de candidats à l’embauche.

L’entreprise réclamait en effet aux candidats de « fournir obligatoirement » leur lieu de naissance, nationalité, situation de famille (et s’ils étaient en couple, les nom et prénom de leur conjoint, leur date et lieu de naissance, profession, le nombre d’enfants et leur âge) ainsi que « l’ensemble des salaires perçus dans les entreprises précédentes (salaire brut annuel global dont variable) ».

La présidente de la CNIL a rappelé dans ce contexte à la société que, dans le cadre d’un recrutement, n’est pas justifiée la collecte auprès d’un candidat à un emploi :

  • des informations relatives aux membres de sa famille ;
  • du lieu de naissance du candidat ;
  • d’informations relatives à la nationalité d’un candidat pour évaluer sa capacité à occuper l’emploi proposé. Or, précise la CNIL, un niveau de détail agrégé (par exemple sous forme de trois options : « Français », « ressortissant de l’Union européenne » ou « hors UE ») devrait suffire, notamment pour les emplois dits « de souveraineté ». A contrario, souligne la CNIL, et dans le cas des candidats de nationalité étrangère, les informations relatives à la possession d’un titre les autorisant à travailler en France font partie des données « susceptibles d’être collectées » dans le cadre du recrutement ;
  • du montant des salaires perçus par le passé d’un candidat, à l’initiative d’un recruteur. Or, explique la CNIL, cette collecte est contraire au principe de minimisation qui impose au responsable de traitement de traiter des informations limitées à ce qui est nécessaire à la réalisation des objectifs poursuivis.

La CNIL rappelle que dans le cadre d’un recrutement, le principe de minimisation (qui « prévoit que les données à caractère personnel doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées ») doit conduire le recruteur à ne collecter que les données présentant « un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles » selon le Code du travail.

De plus, ce n’est qu’au stade de l’embauche, c’est-à-dire une fois la candidature définitivement retenue, que l’employeur pourra alors collecter des données supplémentaires (état civil complet, comprenant notamment la date et le lieu de naissance, l’adresse postale, le numéro de Sécurité sociale, les copies des justificatifs, etc.).

En effet, seules les données des candidats retenus « sont nécessaires pour l’accomplissement des formalités obligatoires de l’employeur (déclaration préalable à l’embauche, déclaration sociale nominative, etc.) ».

Pour aider les employeurs, la CNIL a d’ailleurs publié en janvier 2023 un guide dédié au recrutement.

☕️ La CNIL clôt une procédure après la mise en conformité d’une entreprise qui violait le RGPD et le Code du travail

29 avril 2024 à 10:07
Logo CNIL

Une entreprise exigeait des candidats à l’embauche des informations qu’elle n’avait aucunement le droit de leur demander, en violation du Code du travail et du RGPD. La société « s’étant conformée » à la mise en demeure que la CNIL lui avait adressé, sa présidente a « clôturé la procédure », et n’a donc pas révélé son identité.

La CNIL explique avoir été saisie d’une plainte à l’encontre d’une société qui collectait de nombreuses données personnelles de candidats à l’embauche.

L’entreprise réclamait en effet aux candidats de « fournir obligatoirement » leur lieu de naissance, nationalité, situation de famille (et s’ils étaient en couple, les nom et prénom de leur conjoint, leur date et lieu de naissance, profession, le nombre d’enfants et leur âge) ainsi que « l’ensemble des salaires perçus dans les entreprises précédentes (salaire brut annuel global dont variable) ».

La présidente de la CNIL a rappelé dans ce contexte à la société que, dans le cadre d’un recrutement, n’est pas justifiée la collecte auprès d’un candidat à un emploi :

  • des informations relatives aux membres de sa famille ;
  • du lieu de naissance du candidat ;
  • d’informations relatives à la nationalité d’un candidat pour évaluer sa capacité à occuper l’emploi proposé. Or, précise la CNIL, un niveau de détail agrégé (par exemple sous forme de trois options : « Français », « ressortissant de l’Union européenne » ou « hors UE ») devrait suffire, notamment pour les emplois dits « de souveraineté ». A contrario, souligne la CNIL, et dans le cas des candidats de nationalité étrangère, les informations relatives à la possession d’un titre les autorisant à travailler en France font partie des données « susceptibles d’être collectées » dans le cadre du recrutement ;
  • du montant des salaires perçus par le passé d’un candidat, à l’initiative d’un recruteur. Or, explique la CNIL, cette collecte est contraire au principe de minimisation qui impose au responsable de traitement de traiter des informations limitées à ce qui est nécessaire à la réalisation des objectifs poursuivis.

La CNIL rappelle que dans le cadre d’un recrutement, le principe de minimisation (qui « prévoit que les données à caractère personnel doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées ») doit conduire le recruteur à ne collecter que les données présentant « un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles » selon le Code du travail.

De plus, ce n’est qu’au stade de l’embauche, c’est-à-dire une fois la candidature définitivement retenue, que l’employeur pourra alors collecter des données supplémentaires (état civil complet, comprenant notamment la date et le lieu de naissance, l’adresse postale, le numéro de Sécurité sociale, les copies des justificatifs, etc.).

En effet, seules les données des candidats retenus « sont nécessaires pour l’accomplissement des formalités obligatoires de l’employeur (déclaration préalable à l’embauche, déclaration sociale nominative, etc.) ».

Pour aider les employeurs, la CNIL a d’ailleurs publié en janvier 2023 un guide dédié au recrutement.

☕️ Chiffrement : WhatsApp menace de quitter l’Inde

29 avril 2024 à 09:04
WhatsApp

WhatsApp refuse actuellement de se soumettre à une partie du cadre juridique indien sur les messageries.

Et pour cause, ce dernier impose aux intermédiaires une traçabilité des messages et la possibilité d’identifier leurs auteurs à tout moment. Ces mesures ont été adoptées en 2021 pour des raisons de sécurité, notamment la lutte contre les fakenews.

Pour assurer de telles obligations, WhatsApp serait forcée de casser son chiffrement de bout en bout. Or, la filiale de Meta ne le veut pas :

« En tant que plateforme, nous disons que si l’on nous demande de casser le cryptage, alors WhatsApp disparaît. Une telle règle n’existe nulle part ailleurs dans le monde, pas même au Brésil. Nous devrons conserver une chaîne complète et nous ne savons pas quels messages devront être déchiffrés. Cela signifie que des millions et des millions de messages devront être stockés pendant plusieurs années »

La référence au Brésil n’est pas anodine. WhatsApp était en guerre avec la justice brésilienne il y a quelques années et avait d’ailleurs été condamnée. À cause d’enquêtes bloquées, les forces de l’ordre exigeaient de l’entreprise qu’elle perce ses propres défenses. À l’instar de ce que réclamait le FBI d’Apple après le massacre de San Bernardino.

Il n’existe aucun moyen pour que WhatsApp applique de telles mesures pour la seule Inde. Le pays a beau être au premier rang des utilisateurs du service (400 millions de personnes), l’entreprise menace de le quitter s’il ne revoit pas sa position. Elle a d’ailleurs mis en ligne une note technique sur la notion de traçabilité des messages et pourquoi elle s’y oppose. L’Inde n’est pas nommée, mais le message semble clair.

☕️ La Paris Games Week reviendra du 23 au 27 octobre 2024

29 avril 2024 à 06:04

Les organisateurs donnent rendez-vous aux « constructeurs de consoles et PC Gaming, éditeurs et studios, grandes compétitions esport », mais aussi au « meilleur de la “culture jeu vidéo” », aux acteurs du « lifestyle et de l’Entertainment* ».

Le programme de cette 13ᵉ édition est d’« offrir la meilleure expérience réunissant gaming, cosplay, pop culture, et esport, et même en 2024, cinéma, musique et sport. Une expérience Entertainment à 360°, à vivre manettes aux mains, baskets aux pieds ! ».

Si IT Partners change de lieux et quitte Disneyland Paris, ce n’est pas le cas de la Paris Games Week qui se déroulera donc du 23 au 27 octobre 2024 à la Porte de Versailles (Paris Expo). L’année dernière, la PGW 2023 avait attiré « un peu plus de 180 000 viteurs » avec 142 exposants.

Les organisateurs indiquent que la billetterie sera avancée et qu’elle ouvrira « bientôt ». De plus, « il ne sera plus nécessaire de choisir son jour de venue au moment de l’achat du billet ».

☕️ La Paris Games Week reviendra du 23 au 27 octobre 2024

29 avril 2024 à 06:04

Les organisateurs donnent rendez-vous aux « constructeurs de consoles et PC Gaming, éditeurs et studios, grandes compétitions esport », mais aussi au « meilleur de la “culture jeu vidéo” », aux acteurs du « lifestyle et de l’Entertainment* ».

Le programme de cette 13ᵉ édition est d’« offrir la meilleure expérience réunissant gaming, cosplay, pop culture, et esport, et même en 2024, cinéma, musique et sport. Une expérience Entertainment à 360°, à vivre manettes aux mains, baskets aux pieds ! ».

Si IT Partners change de lieux et quitte Disneyland Paris, ce n’est pas le cas de la Paris Games Week qui se déroulera donc du 23 au 27 octobre 2024 à la Porte de Versailles (Paris Expo). L’année dernière, la PGW 2023 avait attiré « un peu plus de 180 000 viteurs » avec 142 exposants.

Les organisateurs indiquent que la billetterie sera avancée et qu’elle ouvrira « bientôt ». De plus, « il ne sera plus nécessaire de choisir son jour de venue au moment de l’achat du billet ».

☕️ Apple bloque une mise à jour de Spotify sur iOS, nouvelles bisbilles

29 avril 2024 à 04:59
Apple vs EU : le bras de fer

Spotify a publié le 24 avril un tweet dans lequel elle dénonce l’attitude d’Apple. La firme de Cupertino bloquerait une mise à jour de l’application dans laquelle Spotify donne des explications textuelles sur les tarifs et la manière d’aller souscrire un abonnement sur son site officiel, sans lien direct.

Spotify fait l’impasse pour l’instant sur les nouvelles règles européennes, ne souhaitant pas s’acquitter de la Core Technology Fee mise en place par Apple. Et pour cause : dans le cas d’une application à succès et générant des gains, la facture peut s’avérer très salée.

Or, Apple ne laisserait pas passer cette mise à jour. AppleInsider, qui a eu accès au courrier de refus, montre qu’Apple considèrerait le texte explicatif de Spotify comme une incitation. En d’autres termes, la firme considèrerait qu’il n’y a pas de différence entre un tel texte et un bouton vers une autre manière de payer. Précisons qu’il n’y a pas vraiment « d’autre manière » de payer, puisqu’il n’est plus possible depuis l’année dernière de s’abonner depuis l’application iOS de Spotify.

Selon Spotify, l’ajout de ces explications se fait dans le sillage des changements opérés par Apple pour se mettre au diapason du DMA et de l’amende de 1,8 milliard d’euros infligée par l’Europe. Dans le courrier d’Apple, on lit cependant que Spotify devrait d’abord accepter l’European Economic Area Music Streaming Services Entitlement.

Or, l’un des points stipule qu’en cas d’achat sur un autre site depuis un lien dans une application, Apple a droit à 27 % de commission, si l’achat est réalisé dans les sept jours suivant l’appui sur « Continuer », quand l’App Store informe que le lien renvoie vers un site extérieur. Et puisque Apple considère que l’incitation vaut un lien direct, elle veut sa part du gâteau.

Spotify n’a pour l’instant pas accepté l’habilitation et en appelle à l’Europe pour faire cesser ces pratiques. Apple, elle, répète ce qu’elle clame depuis le début : elle est dans son bon droit et le succès de Spotify s’appuie sur celui de sa plateforme et de ses outils.

☕️ Apple bloque une mise à jour de Spotify sur iOS, nouvelles bisbilles

29 avril 2024 à 04:59
Apple vs EU : le bras de fer

Spotify a publié le 24 avril un tweet dans lequel elle dénonce l’attitude d’Apple. La firme de Cupertino bloquerait une mise à jour de l’application dans laquelle Spotify donne des explications textuelles sur les tarifs et la manière d’aller souscrire un abonnement sur son site officiel, sans lien direct.

Spotify fait l’impasse pour l’instant sur les nouvelles règles européennes, ne souhaitant pas s’acquitter de la Core Technology Fee mise en place par Apple. Et pour cause : dans le cas d’une application à succès et générant des gains, la facture peut s’avérer très salée.

Or, Apple ne laisserait pas passer cette mise à jour. AppleInsider, qui a eu accès au courrier de refus, montre qu’Apple considèrerait le texte explicatif de Spotify comme une incitation. En d’autres termes, la firme considèrerait qu’il n’y a pas de différence entre un tel texte et un bouton vers une autre manière de payer. Précisons qu’il n’y a pas vraiment « d’autre manière » de payer, puisqu’il n’est plus possible depuis l’année dernière de s’abonner depuis l’application iOS de Spotify.

Selon Spotify, l’ajout de ces explications se fait dans le sillage des changements opérés par Apple pour se mettre au diapason du DMA et de l’amende de 1,8 milliard d’euros infligée par l’Europe. Dans le courrier d’Apple, on lit cependant que Spotify devrait d’abord accepter l’European Economic Area Music Streaming Services Entitlement.

Or, l’un des points stipule qu’en cas d’achat sur un autre site depuis un lien dans une application, Apple a droit à 27 % de commission, si l’achat est réalisé dans les sept jours suivant l’appui sur « Continuer », quand l’App Store informe que le lien renvoie vers un site extérieur. Et puisque Apple considère que l’incitation vaut un lien direct, elle veut sa part du gâteau.

Spotify n’a pour l’instant pas accepté l’habilitation et en appelle à l’Europe pour faire cesser ces pratiques. Apple, elle, répète ce qu’elle clame depuis le début : elle est dans son bon droit et le succès de Spotify s’appuie sur celui de sa plateforme et de ses outils.

À partir d’avant-hierActualités numériques

☕️ Snapdragon X : Qualcomm tricherait dans ses benchmarks

26 avril 2024 à 09:30
Puce Snapdragon X Plus

Alors même que le fabricant vient de présenter son Snapdragon X Plus et trois variantes du modèle Elite, une polémique éclate : Qualcomm tricherait dans les résultats présentés.

C’est ce qu’affirme Charlie Demerjian sur SemiAccurate. Présenter des résultats optimums, dans des conditions indéfinies, et vanter les performances de ses produits est une pratique habituelle. Mais Qualcomm mentirait éhontément sur les chiffres.

Mais on serait loin d’une simple situation idéalisée. Selon plusieurs sources, notamment de plusieurs constructeurs et même d’un ingénieur de chez Qualcomm, la réalité serait beaucoup moins reluisante, personne ne réussissant à s’approcher des résultats de Qualcomm. La différence serait parfois de 50 %, des sources parlant même de « Celeron ». La situation sur l’émulation x86 serait particulièrement prégnante.

Il faudra de toute façon attendre les premiers modèles commerciaux pour juger des performances en conditions réelles. Mais il est clair que Qualcomm verrait son image sérieusement écornée si les rumeurs étaient exactes.

☕️ Snapdragon X : Qualcomm tricherait dans ses benchmarks

26 avril 2024 à 09:30
Puce Snapdragon X Plus

Alors même que le fabricant vient de présenter son Snapdragon X Plus et trois variantes du modèle Elite, une polémique éclate : Qualcomm tricherait dans les résultats présentés.

C’est ce qu’affirme Charlie Demerjian sur SemiAccurate. Présenter des résultats optimums, dans des conditions indéfinies, et vanter les performances de ses produits est une pratique habituelle. Mais Qualcomm mentirait éhontément sur les chiffres.

Mais on serait loin d’une simple situation idéalisée. Selon plusieurs sources, notamment de plusieurs constructeurs et même d’un ingénieur de chez Qualcomm, la réalité serait beaucoup moins reluisante, personne ne réussissant à s’approcher des résultats de Qualcomm. La différence serait parfois de 50 %, des sources parlant même de « Celeron ». La situation sur l’émulation x86 serait particulièrement prégnante.

Il faudra de toute façon attendre les premiers modèles commerciaux pour juger des performances en conditions réelles. Mais il est clair que Qualcomm verrait son image sérieusement écornée si les rumeurs étaient exactes.

❌
❌