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Hier — 30 avril 2024Actualités numériques

☕️ Au travers d’une enquête, l’ANFR rappelle les règles des bandes de fréquences « libres »

30 avril 2024 à 13:13

L’Agence nationale des fréquences publie régulièrement des enquêtes maison, c’est-à-dire le travail de ses agents sur le terrain pour trouver les sources du brouillage et mettre fin aux perturbations. Pour fêter ses 25 ans, elle avait publié un long recueil sous la forme d’un florilège des brouillages d’ondes.

L’enquête du jour est intitulée « Il y a du gaz dans l’eau ». En décembre dernier, l’Agence était saisie par une entreprise spécialisée dans la distribution d’eau. Elle expliquait subir des « perturbations importantes et permanentes des fréquences comprises entre 169,400 MHz et 169,475 MHz utilisées pour la transmission de données de compteurs d’eau ».

Ces fréquences se trouvent dans une bande libre, pouvant « être exploitée sans autorisation administrative », ni redevance ou déclaration préalable. C’est par exemple le cas du Wi-Fi (2,4, 5 et 6 GHz), du Bluetooth (2,4 GHz), du RFID (13,5 MHz), etc.

L’Arcep propose un petit tableau des principaux usages :

Mais attention, libre ne veut pas dire « far west » sans règles : « Plusieurs utilisateurs peuvent donc “cohabiter” ; mais encore faut-il que chacun suive la réglementation en vigueur ». L’une d’entre elles est que le taux d’occupation d’un seul émetteur « doit rester en moyenne au-dessous de 10 % du temps ».

Dans le cas de cette enquête, un poste de supervision d’un pipeline pétrolier était à plus de 30 % d’occupation des fréquences. Cela « ne laisse plus assez de temps libre pour que la compagnie de distribution d’eau effectue sans incident la télérelève de la consommation de ses abonnés ».

La société a changé son fusil d’épaule pour passer « sous régime de licence individuelle », lui garantissant ainsi un usage exclusif des fréquences. Cela permet aussi d’avoir une transmission « protégée, et donc mieux adaptée à une application dédiée à la sécurité du transport des hydrocarbures ».

L’ANFR précise un point important : si une bande libre est saturée car il y a trop d’utilisateurs, mais que chacun émet conformément aux conditions d’utilisation, « rien ne peut être entrepris au plan légal ». Ce serait donc une saturation « autorisée ». « C’est la rançon de l’utilisation de fréquences qui ne donnent pas droit au paiement d’une redevance ».

T-Mobile, AT&T et Verizon condamnés par la FCC pour avoir partagé des données de localisation

30 avril 2024 à 14:03
Bonnes intentions
Mappemonde centrée sur les États-Unis

La Federal Communications Commission (FCC) vient de condamner trois opérateurs américains à une amende cumulée de 196,5 millions de dollars. Les entreprises sont accusées d’avoir partagé les données de géolocalisation de clients sans avoir explicitement demandé leur autorisation.

La FCC vient de donner un grand coup de pied dans la fourmilière des données de localisation. T-Mobile, AT&T et Verizon sont condamnées à une amende globale de 196,5 millions de dollars. La somme est répartie comme suit : 80,1 millions de dollars pour T-Mobile, 57,3 millions de dollars pour AT&T et 46,9 millions de dollars pour Verizon. Manquent 12,2 millions de dollars, qui sont en fait infligés à Sprint, rachetée par T-Mobile en 2018 pour 26,5 milliards de dollars.

« Les enquêtes menées par le Bureau d’application de la FCC auprès des quatre opérateurs ont révélé que chacun d’entre eux vendait l’accès aux informations de localisation de ses clients à des “agrégateurs”, qui revendaient ensuite l’accès à ces informations à des fournisseurs tiers de services de géolocalisation. Ce faisant, chaque opérateur a tenté de se décharger de son obligation d’obtenir le consentement du client sur les destinataires en aval des informations de localisation, ce qui, dans de nombreux cas, signifiait qu’aucun consentement valable du client n’avait été obtenu », a déclaré la FCC dans un communiqué.

Toujours selon la Commission, « cet échec initial a été aggravé lorsque, après avoir pris conscience de l’inefficacité de leurs mesures de protection, les opérateurs ont continué à vendre l’accès aux informations de localisation sans prendre de mesures raisonnables pour les protéger de tout accès non autorisé ».

Des rapports qui remontent à 2018


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☕️ Au travers d’une enquête, l’ANFR rappelle les règles des bandes de fréquences « libres »

30 avril 2024 à 13:13

L’Agence nationale des fréquences publie régulièrement des enquêtes maison, c’est-à-dire le travail de ses agents sur le terrain pour trouver les sources du brouillage et mettre fin aux perturbations. Pour fêter ses 25 ans, elle avait publié un long recueil sous la forme d’un florilège des brouillages d’ondes.

L’enquête du jour est intitulée « Il y a du gaz dans l’eau ». En décembre dernier, l’Agence était saisie par une entreprise spécialisée dans la distribution d’eau. Elle expliquait subir des « perturbations importantes et permanentes des fréquences comprises entre 169,400 MHz et 169,475 MHz utilisées pour la transmission de données de compteurs d’eau ».

Ces fréquences se trouvent dans une bande libre, pouvant « être exploitée sans autorisation administrative », ni redevance ou déclaration préalable. C’est par exemple le cas du Wi-Fi (2,4, 5 et 6 GHz), du Bluetooth (2,4 GHz), du RFID (13,5 MHz), etc.

L’Arcep propose un petit tableau des principaux usages :

Mais attention, libre ne veut pas dire « far west » sans règles : « Plusieurs utilisateurs peuvent donc “cohabiter” ; mais encore faut-il que chacun suive la réglementation en vigueur ». L’une d’entre elles est que le taux d’occupation d’un seul émetteur « doit rester en moyenne au-dessous de 10 % du temps ».

Dans le cas de cette enquête, un poste de supervision d’un pipeline pétrolier était à plus de 30 % d’occupation des fréquences. Cela « ne laisse plus assez de temps libre pour que la compagnie de distribution d’eau effectue sans incident la télérelève de la consommation de ses abonnés ».

La société a changé son fusil d’épaule pour passer « sous régime de licence individuelle », lui garantissant ainsi un usage exclusif des fréquences. Cela permet aussi d’avoir une transmission « protégée, et donc mieux adaptée à une application dédiée à la sécurité du transport des hydrocarbures ».

L’ANFR précise un point important : si une bande libre est saturée car il y a trop d’utilisateurs, mais que chacun émet conformément aux conditions d’utilisation, « rien ne peut être entrepris au plan légal ». Ce serait donc une saturation « autorisée ». « C’est la rançon de l’utilisation de fréquences qui ne donnent pas droit au paiement d’une redevance ».

☕️ Vivaldi 6.7 sait enfin endormir automatiquement les onglets inactifs

30 avril 2024 à 07:30
Vivaldi

La version 6.7 de Vivaldi était un peu passée sous nos radars. Elle embarque pourtant des améliorations bienvenues, dont l’hibernation des onglets inactifs, permettant d’en décharger les ressources. Cette fonction est active pour tous les types d’onglets, qu’ils soient seuls, en groupes ou en espaces de travail.

Le fonctionnement de ce Memory Saver est à peu près le même que sur les autres navigateurs. Les onglets en hibernation sont grisés et cliquer dessus relance le chargement des ressources. Il s’agit cependant d’une option, désactivée par défaut. On la trouve dans les réglages du navigateur, section Onglets. Elle laisse le choix entre Automatique et le choix d’une durée entre une, deux, trois et six heures d’inactivité.

Vivaldi indique que ce fonctionnement aura un impact positif sur l’utilisation mobile d’un ordinateur portable.

Parmi les autres nouveautés, signalons un agrégateur de flux plus efficace dans la détection des flux lors de la navigation (particulièrement sur Reddit, GitHub et YouTube), la possibilité d’envoyer une sélection d’onglets dans un nouvel espace de travail, des capacités d’export supplémentaires pour les mots de passe et flux, ainsi que le support de la juxtaposition native des fenêtres dans macOS.

☕️ Vivaldi 6.7 sait enfin endormir automatiquement les onglets inactifs

30 avril 2024 à 07:30
Vivaldi

La version 6.7 de Vivaldi était un peu passée sous nos radars. Elle embarque pourtant des améliorations bienvenues, dont l’hibernation des onglets inactifs, permettant d’en décharger les ressources. Cette fonction est active pour tous les types d’onglets, qu’ils soient seuls, en groupes ou en espaces de travail.

Le fonctionnement de ce Memory Saver est à peu près le même que sur les autres navigateurs. Les onglets en hibernation sont grisés et cliquer dessus relance le chargement des ressources. Il s’agit cependant d’une option, désactivée par défaut. On la trouve dans les réglages du navigateur, section Onglets. Elle laisse le choix entre Automatique et le choix d’une durée entre une, deux, trois et six heures d’inactivité.

Vivaldi indique que ce fonctionnement aura un impact positif sur l’utilisation mobile d’un ordinateur portable.

Parmi les autres nouveautés, signalons un agrégateur de flux plus efficace dans la détection des flux lors de la navigation (particulièrement sur Reddit, GitHub et YouTube), la possibilité d’envoyer une sélection d’onglets dans un nouvel espace de travail, des capacités d’export supplémentaires pour les mots de passe et flux, ainsi que le support de la juxtaposition native des fenêtres dans macOS.

À partir d’avant-hierActualités numériques

☕️ Microsoft ouvre les sources de… MS-DOS 4.0

29 avril 2024 à 08:02

Vous vous souvenez peut-être, Microsoft avait ouvert les sources de MS-DOS 1.25 et 2.0, il y a dix ans, pour les confier au Computer History Museum. Le code avait été publié dans un dépôt GitHub quatre ans plus tard. Ce dernier contient désormais le code de MS-DOS 4.0, toujours sous licence MIT.

L’histoire de cette version du système est intéressante. En effet, la mouture commercialisée n’est pas celle initialement développée. La version d’origine disposait d’un multitâche préemptif. Ce dernier permettait à un programme, avec un développement idoine, de fonctionner en tâche de fond.

Lorsque le projet a été présenté en 1986, il n’a cependant pas créé l’enthousiasme. À sa sortie commerciale en 1988, le système sera nettement plus classique dans son approche.

Le code publié sur le dépôt GitHub contient bien ce multitâche préemptif qui avait été abandonné. Le travail de récupération et de publication a été réalisé conjointement avec IBM. Microsoft donne des détails intéressants dans son annonce.

☕️ Aux États-Unis, Threads sur le point de dépasser X (Twitter)

26 avril 2024 à 12:00
threads instagram facebook

Selon les données d’Apptopia, Threads compte désormais plus d’utilisateurs quotidiens que X.

En hausse de 55 % par rapport à décembre, 28 millions d’utilisateurs actifs lancent ainsi l’application de Meta quotidiennement, contre 22 millions en moyenne pour X (17 millions en décembre).

La hausse constatée du côté de X reste à relativiser dans la mesure où d’autres relevés, comme ceux de Sensor Tower, enregistrent une baisse de 19 % de l’usage quotidien entre octobre 2022 et le premier trimestre 2024.

Threads devient par ailleurs la troisième plus téléchargée de l’App Store d’Apple, note Business Insider, quand X tombe en 41e place.

☕️ Aux États-Unis, Threads sur le point de dépasser X (Twitter)

26 avril 2024 à 12:00
threads instagram facebook

Selon les données d’Apptopia, Threads compte désormais plus d’utilisateurs quotidiens que X.

En hausse de 55 % par rapport à décembre, 28 millions d’utilisateurs actifs lancent ainsi l’application de Meta quotidiennement, contre 22 millions en moyenne pour X (17 millions en décembre).

La hausse constatée du côté de X reste à relativiser dans la mesure où d’autres relevés, comme ceux de Sensor Tower, enregistrent une baisse de 19 % de l’usage quotidien entre octobre 2022 et le premier trimestre 2024.

Threads devient par ailleurs la troisième plus téléchargée de l’App Store d’Apple, note Business Insider, quand X tombe en 41e place.

Windows 11 ajoute des publicités dans le menu Démarrer, comment les supprimer

26 avril 2024 à 09:18
Rogntudjuuu !

Microsoft déploie actuellement des « suggestions » dans le menu Démarrer de Windows 11. Ces suggestions sont en fait des publicités pour des applications à récupérer dans le Store. Elles sont faciles à désactiver, mais reflètent un problème croissant.

Depuis le 23 avril, Microsoft déploie la mise à jour KB5036980, portant la version de Windows 11 au numéro de build 22621.3527 ou 22631.3527. Elle n’est pas encore déployée automatiquement : seules les personnes allant cliquer manuellement sur le bouton « Rechercher » dans Windows Update pourront la trouver, si elles ont activé l’option « Recevez les dernières mises à jour dès qu’elles sont disponibles », juste en dessous.

Comme indiqué par Microsoft dans le bulletin lié, on y trouve plusieurs nouveautés, comme l’apparition automatique des applications les plus utilisées dans la zone « Nos recommandations » du menu Démarrer, si elles n’y sont pas déjà épinglées. On trouve également plusieurs améliorations pour les widgets, avec une icône plus nette et un fonctionnement plus fiable sur écran verrouillé.

Mais « l’apport » qui nous intéresse, c’est l’arrivée d’applications « recommandées » dans le menu Démarrer.

Des publications faciles à supprimer


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☕️ La FCC rétablit la réglementation sur la neutralité du net aux États-Unis

26 avril 2024 à 06:04
structure de fils métalliques interconnectée

Le régulateur des télécoms américain, la Federal Communications Commission (FCC), a voté mercredi 25 avril le rétablissement des réglementations empêchant les fournisseurs d’accès internet (FAI) des États-Unis de fournir un service de qualité différente selon la nature des informations (messagerie vs streaming, par exemple) ou le fournisseur de contenus, explique le New York Times.

Ce principe de « neutralité du net », défendu depuis la mise en place du réseau, avait été établi dans une réglementation il y a près de 10 ans par le gouvernement d’Obama. Mais Donald Trump l’avait fait abroger.

La FCC l’a donc remise en place lors d’un vote de trois voix contre deux. Ce vote rétablit aussi un plus grand contrôle de la FCC sur les FAI, notamment sur les pannes et sur les questions de sécurité.

☕️ La FCC rétablit la réglementation sur la neutralité du net aux États-Unis

26 avril 2024 à 06:04
structure de fils métalliques interconnectée

Le régulateur des télécoms américain, la Federal Communications Commission (FCC), a voté mercredi 25 avril le rétablissement des réglementations empêchant les fournisseurs d’accès internet (FAI) des États-Unis de fournir un service de qualité différente selon la nature des informations (messagerie vs streaming, par exemple) ou le fournisseur de contenus, explique le New York Times.

Ce principe de « neutralité du net », défendu depuis la mise en place du réseau, avait été établi dans une réglementation il y a près de 10 ans par le gouvernement d’Obama. Mais Donald Trump l’avait fait abroger.

La FCC l’a donc remise en place lors d’un vote de trois voix contre deux. Ce vote rétablit aussi un plus grand contrôle de la FCC sur les FAI, notamment sur les pannes et sur les questions de sécurité.

☕️ OVHcloud dévisse de près de 30 % en bourse après l’annonce de ses résultats

26 avril 2024 à 05:45
Mur d’OVHcloud à Roubaix, avec le logo OVHcloud

Mardi, l’hébergeur roubaisien publiait son bilan financier pour le premier semestre 2024. La société parlait en titre d’un « contexte économique difficile », notamment en Europe « où les clients optimisent leurs ressources cloud ».

Le chiffre d’affaires est de 486 millions d’euros, « en croissance de 10,8 % en données comparables et de 10,6 % en données publiées ». Le cloud privé représente toujours la plus grosse part avec 302,5 millions d’euros. Le cloud public et le webcloud (et autres) se partagent le reste du gâteau avec respectivement 88,4 millions et 95,1 millions d’euros.

Sur la répartition géographique, la France est toujours en tête des revenus avec 237,5 millions d’euros. L’Europe compte pour 141,2 millions d’euros et le reste du monde pour 107,3 millions d’euros. Sur le Vieux-continent, « le Groupe a notamment intégré avec succès gridscale en Allemagne et a commencé à déployer sa technologie », avec des « Locales Zones » à Madrid et Bruxelles.

Des chiffres en hausse par rapport à 2023, mais les prévisions d’OVHcloud sont revues à la baisse pour l’année 2024 : « OVHcloud ajuste son objectif de croissance organique du chiffre d’affaires à une fourchette comprise entre 9 % et 10 % (entre 11 % et 13 % initialement) ».

Alors que l’action était à un peu plus de 9,3 euros dans la journée de lundi, elle est passée sous les 8 euros mardi matin pour arriver à moins de 7 euros jeudi à la fermeture de la bourse. En quelques jours, l’action a donc perdu plus de 28 %.

OVHcvloud avait pour rappel été introduit en bourse à 18,50 euros en octobre 2021 puis était rapidement passé au-dessus des 20 euros. Elle est repassée sous les 20 euros en mai 2022 et sous les 10 euros un an plus tard.

Qualcomm dévoile son Snapdragon X Plus et trois variantes du modèle Elite

25 avril 2024 à 10:29
Plus moins bien
Puce Snapdragon X Plus

Qualcomm a levé le voile sur son Snapdragon X Plus, une version moins puissante que l’Elite, mais également moins onéreuse. Alors que cette ligne de puces doit permettre enfin l’avènement des machines Windows sur puces Arm, faisons un rappel sur les enjeux.

C’est peu dire que des puces Arm performantes sont attendues dans le monde Windows. Difficile d’oublier les tentatives sur Windows RT et Windows 10. Depuis, des machines existent bien – notamment une déclinaison de la tablette Surface – mais le problème est à chaque fois le même : les performances.

On le sait, quand une application arrive sur Windows on Arm dans une version compilée spécifiquement pour cette architecture, les performances font un énorme bond. Google l’a rappelé récemment pour son navigateur Chrome, qu’il a pris le temps (c’est un euphémisme) de peaufiner. La firme de Mountain View s’est probablement dit qu’il n’était pas question de rater le coche sur la prochaine génération d’ordinateurs portables et tablettes devant embarquer les Snapdragon X.

Dans le cas d’une application non compilée pour Arm, c’est l’émulation x86 qui prend le relai. Et là, le résultat est très différent, particulièrement dans les applications lourdes. La couche d’émulation fournie par Microsoft n’est pas aussi efficace que Rosetta chez Apple. Bien que l’arrivée des puces de Qualcomm soit très attendue, elles ne règleront pas ce point d’un coup de baguette magique.

Et voilà le Snapdragon X Plus


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Corrigée depuis deux ans, une faille Windows activement exploitée par des pirates russes

25 avril 2024 à 07:00
Faille 1460-days
Un ordinateur avec un drapeau pirate sur fond rouge

Le groupe de pirates APT28, aussi connu sous les noms de Fancy Bear et Forest Blizzard, exploite une vulnérabilité connue dans le spouleur d’impression de Windows. Cette faille, exploitée depuis quatre ans environ, est corrigée depuis deux ans. Suite à l’apparition d’un nouveau malware, elle revient sur le devant de la scène.

Le spouleur d’impression de Windows aura été une source régulière de vulnérabilités, toutes versions du système confondues. En 2021, on se rappelle notamment PrintNightmare, de son vrai nom CVE-2021-34527. Exploitée, elle permettait l’exécution d’un code arbitraire avec des privilèges système, le tout à distance. On pouvait difficilement faire pire. La suite n’avait pas été glorieuse, puisque le correctif initial s’était révélé incomplet. Microsoft avait même publié un patch pour Windows 7, alors que le système n’avait déjà plus de support technique.

En 2022, une autre faille apparaît. Estampillée CVE-2022-38028, elle est corrigée en octobre de la même année, suite à un signalement de la NSA. Exploitée, elle pouvait permettre une élévation des privilèges et aboutir, sur un système ayant déjà été compromis, à l’exécution d’un code arbitraire avec des droits système.

La faille, moins sévère que celle de 2021, restait dangereuse. Et son histoire n’est pas terminée : elle est toujours exploitée, signe que des structures n’ont toujours pas appliqué le correctif correspondant. D’autant que derrière l’exploitation, on trouve APT28, un groupe rattaché au renseignement militaire russe et spécialisé dans la collecte de renseignements.

APT28, un vieux de la vieille


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☕️ Batterie de nouveautés pour Dropbox, dont le chiffrement de bout en bout pour les équipes

25 avril 2024 à 05:19
Logo de Dropbox

Dans un billet de blog, l’entreprise a présenté toute une série de nouveautés, dont plusieurs liées à la sécurité. On trouve ainsi un chiffrement de bout en bout intégré pour les dossiers d’équipe et la possibilité d’ajouter une clé unique provenant d’un service compatible FIPS 140-2 de niveau 3.

Dropbox renforce également certains outils d’administration. Le tableau de bord central permet ainsi de gérer les membres de l’équipe et les invitations. Le centre de confiance rassemble tout ce qui touche aux audits, à la sécurité, la fiabilité, la conformité et la confidentialité. Tous les ajouts mentionnés sont disponibles pour les clients Advanced, Business Plus et Enterprise.

Le service se dote surtout de plusieurs capacités très attendues, comme la coréalisation en temps réel sur les fichiers Office (Word, Excel et PowerPoint). La capacité fait son apparition en bêta, à laquelle tout le monde peut s’inscrire. Dropbox ajoute aussi la compatibilité OneDrive pour sa fonction Replay.

Enfin, la version web se dote de plusieurs nouvelles fonctions. On peut ainsi prévisualiser un fichier ou un dossier en le survolant à la souris, épingler des éléments en accès rapide dans la barre latérale, organiser le contenu via des filtres dynamiques, ou encore afficher des fichiers similaires grâce à des « suggestions intelligentes » tenant compte du contexte.

☕️ Batterie de nouveautés pour Dropbox, dont le chiffrement de bout en bout pour les équipes

25 avril 2024 à 05:19
Logo de Dropbox

Dans un billet de blog, l’entreprise a présenté toute une série de nouveautés, dont plusieurs liées à la sécurité. On trouve ainsi un chiffrement de bout en bout intégré pour les dossiers d’équipe et la possibilité d’ajouter une clé unique provenant d’un service compatible FIPS 140-2 de niveau 3.

Dropbox renforce également certains outils d’administration. Le tableau de bord central permet ainsi de gérer les membres de l’équipe et les invitations. Le centre de confiance rassemble tout ce qui touche aux audits, à la sécurité, la fiabilité, la conformité et la confidentialité. Tous les ajouts mentionnés sont disponibles pour les clients Advanced, Business Plus et Enterprise.

Le service se dote surtout de plusieurs capacités très attendues, comme la coréalisation en temps réel sur les fichiers Office (Word, Excel et PowerPoint). La capacité fait son apparition en bêta, à laquelle tout le monde peut s’inscrire. Dropbox ajoute aussi la compatibilité OneDrive pour sa fonction Replay.

Enfin, la version web se dote de plusieurs nouvelles fonctions. On peut ainsi prévisualiser un fichier ou un dossier en le survolant à la souris, épingler des éléments en accès rapide dans la barre latérale, organiser le contenu via des filtres dynamiques, ou encore afficher des fichiers similaires grâce à des « suggestions intelligentes » tenant compte du contexte.

☕️ Ariane 6 : le corps central se tient debout sur la rampe de lancement

25 avril 2024 à 04:45
ESA Ariane 6

Dans un communiqué, l’Agence spatiale européenne explique que, depuis le 24 avril 2024, « le corps central de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, qui s’envolera pour la première fois vers l’espace, a été déplacé à la verticale sur la rampe de lancement ». Une étape qui, pour une fois, s’est faite dans les délais, du moins ceux annoncés en mars.

Le premier booster de la fusée Ariane 6 du vol inaugural est prêt depuis le mois de mars, tandis que le second est censé être terminé depuis début avril. La suite est déjà connue : « Les passagers de la première Ariane 6 doivent arriver en mai, prêts à être intégrés ». Ensuite, les différents partenaires d’Ariane 6 (ESA, CNES et ArianeGroup) visent une date de lancement comprise entre le 15 juin et le 31 juillet 2024.

L’ESA rappelle que ce nouveau lanceur lourd, attendu depuis des années, doit redonner à l’Europe « une grande puissance et une grande flexibilité, avec un coût inférieur à celui de ses prédécesseurs. La configuration du lanceur – avec un étage principal amélioré, deux ou quatre boosters puissants et un nouvel étage supérieur redémarrable – offrira à l’Europe une plus grande efficacité et davantage de possibilités, car elle pourra lancer plusieurs missions sur différentes orbites en un seul vol. Son étage supérieur se désorbitera à la fin de la mission ».

☕️ Ariane 6 : le corps central se tient debout sur la rampe de lancement

25 avril 2024 à 04:45
ESA Ariane 6

Dans un communiqué, l’Agence spatiale européenne explique que, depuis le 24 avril 2024, « le corps central de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, qui s’envolera pour la première fois vers l’espace, a été déplacé à la verticale sur la rampe de lancement ». Une étape qui, pour une fois, s’est faite dans les délais, du moins ceux annoncés en mars.

Le premier booster de la fusée Ariane 6 du vol inaugural est prêt depuis le mois de mars, tandis que le second est censé être terminé depuis début avril. La suite est déjà connue : « Les passagers de la première Ariane 6 doivent arriver en mai, prêts à être intégrés ». Ensuite, les différents partenaires d’Ariane 6 (ESA, CNES et ArianeGroup) visent une date de lancement comprise entre le 15 juin et le 31 juillet 2024.

L’ESA rappelle que ce nouveau lanceur lourd, attendu depuis des années, doit redonner à l’Europe « une grande puissance et une grande flexibilité, avec un coût inférieur à celui de ses prédécesseurs. La configuration du lanceur – avec un étage principal amélioré, deux ou quatre boosters puissants et un nouvel étage supérieur redémarrable – offrira à l’Europe une plus grande efficacité et davantage de possibilités, car elle pourra lancer plusieurs missions sur différentes orbites en un seul vol. Son étage supérieur se désorbitera à la fin de la mission ».

☕️ Xavier Niel cède ses parts dans le groupe le Monde à un fonds de dotation

24 avril 2024 à 07:44
des journaux

Mardi 23 avril, le Monde a annoncé que Xavier Niel avait cédé sa société holding NJJ Presse, qui détient la majorité du capital du groupe Le Monde au Fonds pour l’indépendance de la presse.

Cette acquisition s’est effectuée pour la somme de 1 euro symbolique pour l’intégralité moins une action du capital de NJJ Presse, explique le journal Les Echos. Le média précise que cette action conservée permet à Xavier Niel de pouvoir réinvestir dans le groupe de presse si nécessaire.

Le Fonds pour l’indépendance de la presse devient le premier actionnaire du groupe devant le Pôle d’indépendance du Groupe Le Monde (qui regroupe les sociétés de journalistes, personnels et lecteurs du Monde, de Télérama, de Courrier international et de La Vie), qui possède lui 25 % du capital et un représentant au conseil d’administration du Fonds.

Cité par Le Monde, Xavier Niel explique que « ce fonds aura vocation à protéger le capital du Groupe Le Monde. Il sera désormais impossible de le céder ».

Ce genre de modèle commence à fleurir dans la presse avec les exemples déjà établis du Guardian, de Médiapart et de Libération.

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