Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierNext INpact

#Flock se redresse

Par : Flock,
6 mars 2021 à 12:37

Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq à sept dessins en rebond sur nos articles.

La semaine n'était pas à la fête chez FAI entre SFR qui va (encore) perdre des employés et Orange qui lâche sa banque (ou pas). Ailleurs, ce n'était pas forcément mieux, entre SN10 qui explose, le constat d'un manque de compréhension et de diversité en science, Google qui fait évoque la fin du pistage (ou pas). Même les partisans de la redevance copie privée avaient de quoi être effrayés : un mathématicien s'intéresse à eux.

Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.

  • Nouveau plan de départs volontaires chez Altice France-SFR, qui promet de recruter des jeunes
  • CNRS : « Nos sociétés ont besoin de citoyens comprenant les méthodes de la science »
  • Starship : le prototype SN10 se pose en « douceur »… mais explose quelques minutes plus tard
  • Pour Stéphane Richard, Orange Bank reste un projet stratégique
  • Dans l’écologie, « la littérature scientifique est dominée par les hommes et une poignée de pays »
  • Avec FLoC, Google propose la fin du pistage individuel, mais pas du ciblage
  • Paula Forteza, Cédric Villani et Émilie Cariou ne veulent pas de redevance Copie privée sur les smartphones reconditionnés

Le récap' des bons plans du moment, semaine 9

5 mars 2021 à 16:07

Encore une semaine bien chargée avec un comparatif de trois NAS Synology Pentium D, Ryzen V et Xeon D et le test du mini PC ASUS PN50 avec Ryzen 7 4800U. Nous vous avons également parlé de cybersécurité et d’intégrité scientifique. La Team Bons Plans, de son côté, continue de parcours les sites des revendeurs.

Plusieurs offres intéressantes sont disponibles du côté des objets connectés, notamment des enceintes Echo et des prises Wi-Fi. Si vous cherchez à renforcer votre réseau, qu’il soit filaire ou non, vous trouverez plusieurs promotions par ici.

Comme toujours, les opérateurs et FAI multiplient les offres pour attirer de nouveaux clients, souvent avec une limite de six à douze mois. Même dans ce cas, ce n’est pas une fatalité et il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence une fois la période promotionnelle terminée.

Comme toujours, vous pouvez également vous inscrire à nos newsletters. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter. Pensez également à nous notifier de vos trouvailles via ce formulaire dédié en bas de cette page pour en faire profiter le reste de la communauté.

Recevoir nos bons plans par email

Comme d'habitude, voici l'ensemble des offres disponibles, triées par catégorie :

Fibre optique : InfraNum propose de nouvelles règles pour mettre fin à la jungle des raccordements

5 mars 2021 à 13:49

Pour remettre de l’ordre dans les armoires de raccordement à la fibre optique, InfraNum détaille son plan d’action sur les contrats entre les opérateurs d’infrastructures, les FAI et les sous-traitants. Le but est d’améliorer la qualité des interventions – il y a urgence dans certains cas – et rééquilibrer les coûts de maintenance.

Cela fait maintenant des mois – pour ne pas dire des années – que des armoires de mutualisation pour la fibre optique sont « ravagées » avec des raccords parfois réalisés en dépit du bon sens. Le mode STOC (Sous-Traitance Opérateur Commercial) est pointé du doigt par les acteurs.

Il s’agit d’un « modèle ou contrat dans lequel l’opérateur d’immeuble (OI) [celui qui construit le réseau, ndlr] sous-traite à l’opérateur commercial (OC) [le FAI, ndlr] le raccordement du client final. Dans ce modèle, l’OI ne réalise pas le raccordement lui-même mais délègue le raccordement chez le client à l’OC via un contrat de sous-traitance ».

L’opérateur commercial peut alors faire intervenir un sous-traitant, soit un sous-traitant de sous-traitant… On vous laisse imaginer le résultat. L’Arcep précise en outre qu’il « apparait que le mode STOC est de loin la principale modalité de production des raccordements finals en zones d’initiative privée ».

Comme souvent, ce sont les clients qui trinquent, avec des coupures, des débranchements sauvages, etc. Un point que nous avions soulevé dans notre analyse des défis à venir pour la nouvelle présidente de l’Arcep. InfraNum propose une solution avec de nouvelles obligations dans les contrats et la possibilité d’exclure un sous-traitant en cas de manquements.

Face aux problèmes récurrents, des actions locales

L’Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel) a déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises : « Serrures des armoires forcées au pied de biche, au tournevis, avec des pierres, des tampons en fonte, quand elles ne sont pas simplement découpées à la meuleuse ou que les portes n'ont pas été arrachées. Ce qu'il reste des portes de ces armoires servant souvent à dissimuler les "plats de nouilles" que font les câbles, les cassettes décrochées et les déchets d'intervention au sol ». Vous pouvez en voir des vertes et des pas mûres sur ce compte TikTok.

@SFR_FTTH @Arcep @lauredlr @SFR J’ai un jeu pour vous.
Qu’est ce que c’est ? ⤵️
Réponse A = Un plat de nouilles
Réponse B = Une représentation artistique du Labyrinthe de la Villa Pisani
Réponse C = Le pire point de mutualisation de Zone (PMZ) que vous ayez jamais vu..
Réagissez! pic.twitter.com/hk27JlLmMC

— Mickaël Littiere (@MickaelLittiere) February 6, 2021

Localtis – un média de la Banque des territoires – vient d’en remettre une couche et revient sur deux cas récents : « En Seine-et-Marne et dans le Doubs, les désordres créés par la sous-traitance du raccordement provoquent pétition et opération "dé-stoc-age" ». 

La ville de Trilport (Seine-et-Marne) a lancé une pétition où elle explique que des armoires de raccordement FTTH sont « ouvertes aux quatre vents sur l'espace public du fait de l’absence totale de mesures prudentielles basiques, d'actes de vandalisme et du manque de professionnalisme de certains sous-traitants des opérateurs ». « Il est urgent que l'Arcep intervienne pour mettre fin à ces désordres récurrents et inadmissibles en 2021 », ajoute-t-elle.

Opération « Dé-Stoc-age » dans le Doubs

Dans le Doubs, une solution radicale est proposée par le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit (SMIX) en charge du réseau départemental en fibre optique : « l’opération "Dé-Stoc-age" […] le syndicat voudrait "interdire" l’intervention de sous-traitants dans son département », explique la Banque des territoires. 

L’opérateur d’infrastructure « a ainsi procédé lui-même au raccordement de la mairie de la Tour de Sçay en se substituant à l’opérateur commercial ». Denis Leroux, président du SMIX, se justifie : « les sous-traitants sont mal formés, mal payés, mal équipés, résultat : ils n'installent pas correctement la fibre et abîment notre réseau pourtant tout neuf ». Bonne ambiance… C’est dans ce climat tendu qu’InfraNum propose de nouvelles règles.

InfraNum veut calmer le jeu et propose de nouvelles règles

La Fédération des Entreprises Partenaires des Territoires Connectés est sur la même longueur d’onde et ajoute que ce mode de fonctionnement contre-balance fortement avec les bons chiffres du déploiement de la fibre. Elle pointe aussi du doigt « de nombreux problèmes de qualité liés aux raccordements d’abonnés constatés sur le terrain, corollaires des modalités d’échange et d’intervention inadaptées entre opérateurs d’infrastructures (OI) et opérateurs commerciaux (OC) ».

Afin de trouver une solution, la fédération a regroupé « l’ensemble des opérateurs d’infrastructures afin d’identifier des propositions d’amélioration du mode STOC. Leurs préconisations ont servi de base à la feuille de route définie par l’Arcep début 2020 ». Le but étant d’« aboutir à une résolution collective opérationnelle efficace et équilibrée pour améliorer la qualité et la sécurité des interventions ». InfraNum souhaite éviter « d’imposer une décision réglementaire ».

La fédération voit le bout du tunnel avec la mise en place d’un nouveau cadre contractuel, qui est « en passe d’être décliné dans les contrats en cours de signature chez les principaux opérateurs d’infrastructure et les opérateurs commerciaux ». Les opérateurs d’infrastructure (ceux qui déploient le réseau) Axione et Altitude Infra indiquent « déjà l’avoir entériné avec la majorité des opérateurs commerciaux [les FAI, ndlr] », tandis que TDF est « en bonne voie » pour faire de même. 

Des mesures et des sanctions, jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant

Trois principaux axes sont mis en avant : 

  • « Améliorer la sécurité et la qualité des interventions. Accompagnement systématique (par l’OI) de tout nouvel intervenant sur le réseau, renforcement des procédures contractuelles de reprise des malfaçons, réalisation d’audits communs et l’introduction de sanctions, pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant, en cas de manquement contractuel.
  • Renforcer la transparence. Processus de raccordement entre OI et OC : traitement photographique des interventions des OC (comptes-rendus avec photos horodatées, montage « avant-après », etc.). L’OI pourra, via un contrôle par un système d’intelligence artificielle, identifier rapidement toute malfaçon ou dégradation liée à une intervention et y remédier.
  • Rééquilibrer les coûts de maintenance : entre les OI et les OC, une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l’Arcep ».

Il faut maintenant que l’ensemble des acteurs (OC et OI) adhérent à ses mesures, puis vérifier qu'elles permettront d’arrêter le massacre dans les armoires et revenir à une situation saine et pérenne.

La Banque des territoires demande « à voir »

La Banque des territoires affiche un optimisme mesuré face à cette annonce : « Les industriels, par la voix d’Infranum, affirment que le nouveau contrat fraichement mis au point, comprenant des possibilités d’exclusion de sous-traitants et des modalités financières de prise en charge, va résoudre le problème. À voir ».

« Cet accord suffira-t-il à calmer les élus ? Pas certain. En affirmant qu’il "évite d'imposer une décision réglementaire", la fédération s’avance sans doute un peu trop », ajoute la Banque des territoires. Lors de son audition au Sénat, Laure de la Raudière (désormais présidente de l’Arcep) s’était d’ailleurs montrée préoccupée par ce sujet et promettait d’agir.

Laure de La Raudière en embuscade

« Je vais vous dire, si vous me validez à l’Arcep, c'est un sujet que je dois prendre dès le mois de février bien évidemment », affirmait-elle. Elle souhaitait commencer par étudier ce qui se passe sur le terrain avec la procédure actuelle avant de prendre des décisions : « il faut aller voir vraiment ce qui se passe […] et comment on peut trouver une autre solution que ce qui est mis en place parce que si ça ne marche pas, il faut changer ».

Depuis son arrivée à la présidence de l’Arcep, Laure de La Raudière n’a pas fait de nouvelles annonces sur le mode STOC, mais elle suit certainement de près l’annonce d’InfraNum.

Au-delà des paroles, on attend maintenant de pouvoir vérifier sur le terrain l'efficacité de ces mesures.

Comment Jezby Ventures (Octave Klaba) veut reprendre Shadow pour son offre de services européens

5 mars 2021 à 11:00

Hier, Blade s'exprimait pour la première fois sur son redressement judiciaire. Assurant de la continuité de son activité, et que le service perdurerait, avec bon espoir qu'un repreneur vienne financer son développement. Il semblait déjà identifié, annoncé comme solide. Il s'agit d'Octave Klaba, via Jezby Ventures.

Les difficultés de Blade ne sont pas nouvelles. La levée de fonds ratée fin 2020 a mis la société dans une position difficile, et malgré les efforts de l'équipe pour améliorer la situation financière, il lui fallait trouver une solution.

Opérer un tel service avec 100 000 clients, nécessite en effet plusieurs millions d'euros par mois, et en l'état actuel des choses, la startup n'est pas rentable. En passer par le Tribunal de Commerce devenait donc inéluctable. C'est ce qui a été fait ce mardi 2 mars, annoncé dans la foulée aux employés puis aux clients.

Pour les investisseurs ayant suivi l'entreprise jusque-là, petits et gros, le coup est dur puisqu'ils perdront leur mise. 2CRSi, chahutée en bourse, a d'ailleurs déjà clarifié ses intentions. Hier soir, on comprenait des déclarations de Stéphane Héliot qu'un investisseur « solide » s'était déjà fait connaître, avec comme perspective de faire perdurer Shadow et de préserver les équipes. Ce matin, nous avons eu confirmation qu'il s'agit d'Octave Klaba.

Un nouveau départ, pour une offre européenne globale

Commençons d'abord par quelques fondamentaux sur la situation de Shadow. En effet, l'offre de reprise est désormais publiée, avec une Date Limite de Dépôts des Offres (DLDO) fixée au 19 mars prochain. Elle nous permet d'apprendre que l'entreprise compte 138 salariés en France, 25 à l'étranger.

À la fin de l'année dernière, elle comptait 97 000 clients, avec un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros, en baisse par rapport à 2019 (20 millions d'euros). L'écart reste néanmoins mesuré lorsque l'on sait que l'offre Boost de Shadow a vu son tarif divisé par deux sur la période, pour une bonne partie des abonnés.

Les besoins de financement identifiés sont entre 30 et 35 millions d'euros, qu'Octave Klaba semble bien décidé à apporter. La procédure actuellement en cours lui permet de reprendre l'entreprise en étant seul aux commandes à travers son fonds d'investissement Jezby Ventures, débarrassée de ses dettes.

Selon nos informations, cela fait deux mois qu'il est sur ce dossier, sans doute depuis qu'il était clair que la levée de fonds de Shadow attendue fin 2020 n'aurait pas lieu. 12 personnes travailleraient à temps plein sur ce projet de reprise depuis, notamment pour définir un nouveau modèle d'affaires, lié à ses autres activités.

Car à travers Jezby, l'ambition de Klaba est de réussir à proposer une alternative européenne à de nombreux services. Comme nous l'avions évoqué cet été, il compte en effet faire revivre la marque HubiC basée sur OpenIO et NextCloud. Récemment, on apprenait que le duo lui servirait de base pour un « Office 365/Gsuite » maison.

Blade/Shadow : un projet qu'Octave Klaba connaît bien

Ainsi, Shadow viendrait compléter l'ensemble en donnant accès à distance à une machine pouvant directement exploiter ces services. Klaba connait d'autant bien le dossier qu'il a déjà travaillé dessus à travers le projet « Dark », lorsqu'il était question de faire reposer Shadow sur les infrastructures d'OVHcloud plutôt que 2CRSi/Equinix.

Ce choix, qui avait la préférence d'Emmanuel Freund, avait été repoussé par le conseil d'administration de Blade. Il avait alors privilégié son actionnaire historique et une baisse des prix, là où Klaba-OVHcloud poussaient plutôt à une hausse pour améliorer la rentabilité de l'entreprise... avec le succès que l'on connaît.

Le point de vue de l'hébergeur était en effet que, sans cette hausse, le risque de défaut était important, porté par OVHcloud qui exigeait donc un premier paiement significatif. Pour réduire cette barrière à l'entrée dans le cadre du contrat de 4 ans qui était alors négocié, les prix devaient augmenter.

Seul (ou presque) aux commandes à travers Jezby (et non plus OVHcloud), Octave Klaba devrait sans doute pousser la même idée. Mais en l'ajoutant à d'autres outils, il devrait rendre l'offre globale d'autant plus alléchante. Il faut aussi avoir en tête que Jezby a investi dans le projet PowerZ d'Emmanuel Freund, qui ne sera donc pas très loin. 

Rien n'est encore fait

Il faut maintenant attendre la décision de l'administrateur judiciaire. Il reste deux semaines pour le dépôt d'offres par d'éventuels repreneurs, la décision sera ensuite prise selon les projets et engagements de chacun, en termes de préservation de l'emploi et concernant le service. Nous n'avons pas encore de données chiffrées sur celle de Jezby.

Mais dans l'entourage d'Octave Klaba, on espère que la décision sera en sa faveur, avec un plan de cession rapide, qui pourrait être bouclé d'ici la fin avril. Viendra alors le temps de la transition, qui sera délicate. Interrogé sur la question des serveurs actuellement fournis par 2CRSi, qui a déjà indiqué qu'il comptait bien les récupérer au terme du plan de redressement actuellement en cours, nous n'avons eu droit qu'à un simple... « no comment ».

Fuite de données médicales : l'ordonnance de blocage obtenue par la CNIL

Par : Marc Rees,
5 mars 2021 à 10:09

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a obtenu en justice le blocage du site diffusant le fichier des patients. Next INpact diffuse l’ordonnance de référé rendue le 4 mars 2021, par le premier vice-président au tribunal judiciaire de Paris.

La fuite du fichier contenant les informations de 500 000 patients a déjà des répercussions judiciaires. Dans un communiqué, la CNIL indique avoir saisi la justice aux fins d’obtenir le blocage de l’un des sites hébergeant le fameux fichier.

« Cette décision fait suite aux investigations immédiatement lancées par la CNIL après la révélation dans la presse de cette violation de données » prévient encore l’autorité qui révèle avoir mené jusqu’alors trois opérations de contrôle.

Elle indique aussi avoir « pris les mesures nécessaires auprès des organismes concernés afin que les personnes dont les données ont été diffusées soient informées de cette violation par les laboratoires dans les meilleurs délais ».

Que prévoit exactement cette fameuse ordonnance de blocage ?

Un éditeur inconnu, des demandes restées sans réponse

Déjà, on découvre l’historique des démarches entreprises par la commission. Le 24 février 2021, ses services ont procédé à une opération de contrôle en ligne, pour constater qu’un lien partagé sur un forum de discussion pointait vers le fameux fichier hébergé sur un serveur tiers. 

La CNIL a analysé ce fichier aux 491 840 lignes. Selon le résumé dressé par l’ordonnance :

« Chaque ligne se rapporte à une personne physique identifiée par son nom d’usage (éventuellement accompagné de son nom patronymique), son prénom, sa date de naissance, son numéro de téléphone fixe et/ou portable, son numéro de sécurité sociale (NIR), son adresse postale et son adresse électronique. Ces informations sont complétées par d’ autres données, comme le nom et les coordonnées du médecin traitant, la date de la dernière visite médicale, le nom de l’assuré social dont le patient est ayant-droit ».

« Des données médicales sont également renseignées, comme le groupe sanguin, le facteur rhésus et l’existence ou non d’une affection de longue durée (ALD). Un champ nommé « commentaires » contient des indications libres qui peuvent renvoyer, à nouveau, à d’autres données à caractère personnel (numéro de mutuelle, par exemple). Plusieurs de ces champs contiennent des indications relatives à l’état de santé des intéressées ».

Constatant l'ampleur de la fuite, elle a tenté d’obtenir le retrait de ce fichier auprès de l'éditeur de ce site « .gg » (pour les îles de Guernesey). Vainement puisque l’adresse de son contact a renvoyé un message d’erreur. Quant à CloudFlare, l'intermédiaire utilisé par ce site n’a même pas daigné répondre. 

Faute de mieux, le 1er mars 2021, une assignation en référé d’heure à heure a été délivrée à la requête de la CNIL.

Un blocage de 18 mois aux frais des FAI

Elle a enjoint Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom de « mettre en œuvre ou de faire mettre en œuvre, sans délai et de manière définitive et illimitée, toutes mesures les plus adaptées et les plus efficaces de surveillance ciblées de nature à assurer le blocage effectif du fichier "full *****.7z" ». À défaut, elle a réclamé le blocage du site « *****.gg) ou à défaut d’une adresse URL pointant vers le fameux fichier.

En face, les FAI lui ont expliqué qu’ils ne pouvaient ni bloquer ni procéder à la suppression d'un seul fichier ou d'un contenu qui se trouverait sur un site.

Dans son ordonnance, le juge a relevé sans mal que « la mise en ligne de ce fichier, contenant de très nombreuses données relatives à l’identité et à la santé de près de 500 000 personnes, constitue une atteinte grave et immédiate aux droits des personnes concernées, notamment le droit au respect de la vie privée ».

Et pour faire cesser cette atteinte, il n’y a plus mille solutions au regard du contexte : le blocage.

Si la CNIL défendait une mesure illimitée dans le temps, le juge a opté pour une solution présentée comme plus appropriée et proportionnée : « délivrer injonction aux fournisseurs d’accès à internet de mettre en oeuvre ou de faire mettre en oeuvre, sans délai et pour une période de 18 mois à compter de la présente décision toutes mesures les plus adaptées et les plus efficaces de surveillance ciblées de nature à assurer le blocage effectif du service de communication au public en ligne "*****.gg" sur leurs réseaux ».

Relevons enfin que le juge judiciaire n’a pas voulu condamner la CNIL, autorité administrative indépendante, « à prendre en charge le coût des mesures effectivement prises par les fournisseurs d'accès internet au vu de la séparation des autorités administratives et judiciaires ».

Un fichier simplement planqué sous le tapis

« Cette décision montre qu’un référé heure à heure peut fonctionner. Assignation le 1er, audience le 3 et décision le 4 mars », commente Me Alexandre Archambault.

L’avocat spécialisé dans le numérique relève toutefois que si la solution va réduire l’exposition du fichier, « celui-ci reste accessible à des fins malveillantes » (d’où la sécurisation des URL citées dans le PDF, réalisée par nos soins).

« La CNIL a fait au plus pressé tout en faisant bien les choses : un référé heure à heure et une procédure contradictoire ». Seule solution pour gagner davantage en efficacité : passer par le guichet des autorités américaines ou saisir un juge californien pour demander l’intervention de CloudFare. Un traitement qui s'inscrit néanmoins dans un calendrier plus long. 

Free aussi s’attaque �� la conservation généralisée des données de connexion

5 mars 2021 à 08:56

Il n’y a pas que les associations de défense des « libertés numériques » qui s’attaquent au régime actuel de conservation des données de connexion. 

Selon nos informations, Free et Free Mobile ont aussi demandé au Conseil d’État l’annulation de l’article R 10-13 du Code des postes et des télécommunications.

Cette disposition contraint les opérateurs de communications électroniques (OCE) à conserver « pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales », toute une série de données, de manière indiscriminée. A savoir :  

  • Les informations permettant d'identifier l'utilisateur
  • Les données relatives aux équipements terminaux de communication utilisés
  • Les caractéristiques techniques ainsi que la date, l'horaire et la durée de chaque communication
  • Les données relatives aux services complémentaires demandés ou utilisés et leurs fournisseurs
  • Les données permettant d'identifier le ou les destinataires de la communication

Et pour les activités de téléphonie, les opérateurs doivent conserver les données de trafic et celles permettant d'identifier l'origine et la localisation de la communication. 

Problème, la jurisprudence européenne a remis en cause le régime de cette collecte indiscriminée, dans une série d’arrêts. Décisions que le gouvernement français tente de contourner, en demandant au Conseil d’État de ne pas les appliquer

Du changement à la tête de Gaia-X, avec de nouveaux CEO et CTO

5 mars 2021 à 08:56

Francesco Bonfiglio prendra la suite de Hubert Tardieu le 8 mars et deviendra alors le nouveau CEO (chief executive officer). Il a « plus de 30 ans d'expérience dans le secteur informatique, y compris des postes à responsabilité dans de grandes multinationales telles Engineering, Hewlett Packard, Avanade, Unisys et Rational Software », explique le communiqué.

De son côté, Pierre Gronlier prend le rôle de chief technical officer (CTO), et remplace Boris Otto. Il était auparavant chez OVHcloud où il est resté quatre ans, après être passé par Microsoft et Skype.

Hubert Tardieu et Boris Otto ne quittent pas Gaia-X pour autant puisqu’ils deviennent respectivement président et vice-président du conseil d’administrationpar intérim. Les autres membres sont Servane Augier (3DS Outscale), Jean-François Cases (Amadeus), Martine Gouriet (EDF), Thomas Hahn (Siemens), Lars Nagel (International Data Spaces Association), Alban Schmutz (OVHcloud), Olivier Senot (Docaposte), Harald Summa (DE-CIX) et Sebastian Schlosser (BMW Group). 

Le 7 juin une assemblée générale est prévue, durant laquelle le nouveau Conseil d'administration sera élu. 

Notre dossier sur Gaia-X : 

Square met 297 millions de dollars sur la table pour racheter Tidal (plateforme de Jay-Z)

5 mars 2021 à 08:56

Le rappeur américain l’avait rachetée en 2015 pour 56 millions de dollars. Elle devrait changer de main rapidement pour passer chez Square, la plateforme de paiement en ligne de Jack Dorsey (Twitter). 

Un accord définitif a été signé pour la vente d’une partie majoritaire, sans plus de précision sur le pourcentage exact. « Les parties prévoient conclure la transaction au deuxième trimestre de 2020 », indique le communiqué

La société explique que « cette acquisition renforce l’objectif de Square de proposer une émancipation économique à une nouvelle verticale : les musiciens ». Jack Dorsey confirme : « Il s’agit d’une idée simple : trouver de nouvelles façons de soutenir le travail des artistes ».

Edge 89 fait le plein : démarrage plus rapide, onglets verticaux et veille des onglets inutilisés

5 mars 2021 à 08:56

La nouvelle mouture stable du navigateur est disponible au téléchargement et en mise à jour, depuis l’À propos. Elle apporte des améliorations notables dans plusieurs domaines.

Le démarrage peut ainsi être accéléré de 29 à 41 %, selon l’éditeur. Mais il n’y a pas de magie : Edge ne pouvant pas augmenter les performances de l’unité de stockage, il laisse plusieurs composants clés en mémoire quand il est fermé ou quand la session est ouverte sur l’ordinateur. 

La nouvelle fonction n’est pas disponible chez tout le monde pour l’instant. Microsoft précise que le déploiement se fera progressivement dans le courant du mois. Notez également que cette nouveauté pourra être coupée dans les options.

On reste dans les performances avec la mise en veille automatique des onglets quand ils sont inutilisés depuis un certain temps, par défaut 2 heures. Avec ce réglage, Edge enregistre à la fin de la journée une réduction de 26 % de sa charge processeur et de 16 % de sa consommation mémoire.

Ces gains peuvent augmenter avec un réglage plus agressif, par exemple 30, 15 voire 5 min, le plus petit choix possible. La fonction, bâtie sur le « gel » des onglets de Chromium, libère les ressources chaque fois qu’un onglet est plongé dans le sommeil. 

Mais un réglage plus court signifie également que ces onglets, s’ils doivent être rouverts, marqueront un temps d’attente avant de réafficher leur contenu. C’est donc aux utilisateurs de trouver un bon équilibre entre libération des ressources et fréquence de consultation des sites. Notez que les onglets endormis sont signalés par des titres et favicons grisés.

Une fois Edge 89 installé, les utilisateurs pourront voir également un nouveau bouton à gauche des onglets (il faudra l’activer dans les options dans le cas contraire). Une fois cliqué, il bascule les onglets à gauche, dans une colonne. Elle est suffisamment large par défaut pour afficher les principaux titres des onglets, mais on peut en réduire la taille pour ne laisser que les favicons. Un court passage de la souris sur les icônes rouvrira la colonne pour montrer les titres.

La fonction est clairement dédiée aux personnes gérant un grand nombre d’onglets, car la disposition verticale permet d’en afficher un plus grand nombre.

On fera remarquer bien sûr que la mise en veille des onglets ou encore leur affichage vertical n'ont rien de particulièrement neuf. Firefox endort ses onglets depuis longtemps, et des navigateurs spécialisés comme Vivaldi permettent de manipuler les onglets depuis plusieurs années. Microsoft reconnaît cependant ne pas être le premier dans ces domaines.

Plusieurs nouveautés sont également en approche pour Bing, avec notamment des vues remaniées pour les résultats, un nouvel affichage pour les recettes et globalement une approche visuelle plus « moderne et engageante ». Mais ces améliorations ne seront pour la plupart pas disponibles avant plusieurs mois.

Piano rachète 100 % des parts d’AT Internet

5 mars 2021 à 08:56

Piano est une plateforme d’optimisation de l’expérience client, qui croque donc le français AT Internet, présenté comme le « leader européen du Digital Analytics et des données contextuelles ».

« Ce rapprochement représente une étape importante pour le secteur. Pour la première fois, une solution de Digital Analytics de classe mondiale est combinée à une offre de produits spécialisée dans l’orchestration et la personnalisation de parcours clients, dans le but d’optimiser l’expérience utilisateur et de stimuler la rétention », indique le communiqué.

« La transaction comprend un échange d’espèces et d’actions, avec un financement d’Updata Partners, Rittenhouse Ventures et Sixth Street Partners, et se traduit par l’acquisition par Piano de 100 % des parts d’AT Internet », mais le montant n’est pas précisé.

Start-ups : Cédric O annonce le lancement de l’initiative européenne Scale-up Europe

5 mars 2021 à 08:56

Ce projet, qui « rassemble plus de 150 fondateurs de scale-up, investisseurs, chercheurs, dirigeants d’entreprise et institutionnels, a pour objectif d’élaborer une série de recommandations pour accélérer l’émergence de champions technologiques européens, notamment dans le domaine du numérique ».

Quatre thématiques sont mises en avant : 

Une synthèse des recommandations sera présentée « au président de la République en juin prochain afin de pouvoir être portée au niveau européen, notamment dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne en 2022 ».

Un replay de « l’événement d’inauguration » est disponible par ici (il dure un peu moins de 2h).

Le client desktop de WhatsApp gère les appels audio et vidéo

5 mars 2021 à 08:56

WhatsApp continue de faire évoluer ses fonctions à un rythme d’escargot avec l’arrivée des appels audio et vidéo sur desktop

Deux limitations toutefois : la fonction est réservée à l’application et n’est donc pas présente dans la mouture web, et ne prend pour l’instant en charge que les appels en tête à tête. « Dans le futur », les appels de groupe seront de la partie.

Les appels gèrent les modes portrait et paysage, la fenêtre de vidéo restant toujours au-dessus des autres. Comme dans l'application mobile, ils sont en outre chiffrés de bout en bout, avec le même protocole Signal.

Rappelons effectivement que Facebook n'est – en théorie – pas en mesure d'accéder aux contenus des messages et appels, qu'ils soient audio ou vidéo. Les métadonnées lui sont par contre accessibles, notamment qui a appelé qui, quand, combien de temps et ainsi de suite.

5G : 21 714 sites 5G autorisés par l'ANFR, dont 10 693 sont « techniquement opérationnels »

5 mars 2021 à 08:56

Sur le déploiement de la 5G, l’Agence nationale des fréquences et le régulateur des Télécoms (Arcep) continuent de diviser l’information en deux. Le premier donne les chiffres des sites autorisés et techniquement opérationnels, tandis que le second s’occupe de ceux commercialement ouverts.

L’ANFR explique que « La quasi-totalité de ces implantations 5G ont été autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G.  Seuls 2 sites n’hébergent que de la 5G ».

Voici la répartition des sites par bandes de fréquences : 

  • 15 734 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 7 054 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • 6 090 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange et SFR), dont 3 261 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • 5 631 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR), dont 1 995 sont déclarés techniquement opérationnels.

L’Agence fait aussi le point sur la 4G : «  52 819 sites 4G sont autorisés en métropole au 1er mars, dont 48 053 sont en service ». Tous les détails sont disponibles par ici, tandis que l’observatoire complet se trouve par là.

Google aussi répercute la taxe sur les services numériques français

5 mars 2021 à 08:56

Dans un courrier adressé à ses clients le 2 mars, Google annonce qu’il facturera des frais supplémentaires pour les annonces publicitaires placées avec Google Ads. Une majoration de 2 %, mise en place à partir du 1er mai 2021.

La justification de cette ponction est simple : compenser presque intégralement la taxe sur les services numériques en vigueur en France (et dans d’autres pays comme l’Espagne). Cette taxe de 3 % avait suscité une levée de boucliers aux États-Unis.

Amazon avait en tout cas déjà ouvert le bal fin 2019, lorsqu’elle avait alerté les acteurs de sa Marketplace d’une hausse de 3 % des frais de ventes.

Le géant s’en était expliqué dans nos colonnes : « Étant donné que nous opérons dans le secteur très concurrentiel et à faible marge du commerce de détail et que nous investissons massivement dans la création d’outils et de services destinés à nos clients et à nos vendeurs partenaires, nous ne sommes pas en mesure d’absorber une taxe supplémentaire assise sur le chiffre d’affaires et non sur les bénéfices ».

En septembre 2018, la députée Bénédicte Peyrol (LREM) anticipait déjà ces conséquences : « il n’est pas impossible (et cela risque même d’être probable) que les entreprises acquittant la TSN [taxe sur les services numériques, ndlr] répercutent son coût sur les clients, faisant finalement peser sur eux la charge nouvelle » .

L'Union européenne devrait-elle mettre à jour le RGPD ?

5 mars 2021 à 08:56

Le RGPD est dépassé et devrait être fortement révisé pour prendre en compte le contexte post-pandémique, a déclaré l'eurodéputé Axel Voss au Financial Times, qui le qualifie, à tort, de « l'un des pères du RGPD », alors qu'il fut précisément celui qui déposa le plus d'amendements « négatifs » en matière de protection des données.

Il s'agirait, à l'en croire, de prendre en compte non seulement le passage généralisé au travail à domicile, mais aussi l'émergence d'une multitude de nouvelles technologies.

« Nous devons être conscients que le RGPD n'est pas fait pour la blockchain, la reconnaissance faciale ou vocale, l'exploration de texte et de données [...] l'intelligence artificielle », a déclaré l'eurodéputé allemand.

Son opinion, selon laquelle les règles devraient être révisées « de manière très détaillée », serait partagée par son groupe politique au parlement, le Parti populaire européen (PPE), une coalition qui comprend la chancelière allemande Angela Merkel dans ses rangs.

Sophie in't Veld, eurodéputée néerlandaise qui a participé à la rédaction du RGPD, estime pour sa part que la loi reste adaptée à son objectif : « Nous avons travaillé sur ce projet de loi pendant cinq ans et nous l'avons préparé mieux que toute autre législation. L'idée que nous ayons oublié quelque chose n'est pas plausible. Le RGPD est également une législation très générale qui laisse une grande flexibilité de mise en œuvre. » 

Chrome passe à un rythme de développement de quatre semaines

5 mars 2021 à 08:56

Google modifie pour la première fois le cycle de développement de son navigateur, passant des fameuses six semaines à un rythme plus court de quatre semaines. Les utilisateurs recevront donc une nouvelle version de Chrome tous les mois.

Selon l’éditeur, ses processus de tests et de publication ont suffisamment progressé ces dernières années pour permettre cette accélération. De nouvelles fonctions arriveront ainsi plus vite entre les mains des utilisateurs (et des développeurs), même si la quantité d’apports par version sera peut-être revue à la baisse.

Google reconnaît toutefois que ce rythme ne plaira pas à tout le monde, notamment en entreprise. Une option Extended Stable, disponible pour les administrateurs et intégrateurs Chromium (Brave, Microsoft, Opera…), permettra de n’installer qu’une version sur deux, bloquant le socle fonctionnel pendant huit semaines à chaque fois.

Point important, le rythme des mises à jour de sécurité ne change pas : toutes les semaines, aussi bien pour la version classique que l’Extended Stable.

Le nouveau cycle de quatre semaines entrera en vigueur durant le troisième trimestre avec Chrome 94. On attend maintenant la réaction des éditeurs réutilisant Chromium.

Transparence des rémunérations : l’Europe veut « garantir l'égalité de rémunération pour un même travail »

5 mars 2021 à 08:56

La Commission européenne vient de présenter une proposition « sur la transparence des rémunérations afin de faire en sorte que les femmes et les hommes reçoivent une rémunération égale pour un même travail ».

Elle repose sur deux axes : « des mesures visant à garantir la transparence en matière de rémunération pour les travailleurs et les employeurs, ainsi qu'un meilleur accès à la justice pour les victimes de discriminations en matière de rémunération ».

Cette proposition est désormais soumise à l'approbation du Parlement européen et du Conseil. Si elle est adoptée, les États membres auront deux ans pour la transposer. De son côté, la Commission procédera à une évaluation de cette directive après huit ans.

Safran : la BEI prête 500 millions d’euros pour « les systèmes de propulsion des futurs avions »

5 mars 2021 à 08:56

« Le projet est mené par Safran principalement en France. Au cœur de son ambition environnementale, il vise notamment une réduction drastique de la consommation de carburant pour la prochaine génération d’avions moyen-courrier et représente une avancée décisive dans l’objectif ambitieux de la neutralité carbone des vols à l’horizon 2050 », explique la  Banque européenne d’investissement (BEI).

Ce prêt sera mis à disposition de Safran d’ici à septembre 2022, avec une maturité pouvant atteindre 10 ans. La BEI rappelle qu’elle avait déjà accordé un financement de 300 millions d’euros en 2009 à Safran, pour le développement du moteur LEAP.

❌
❌