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Aujourd’hui — 28 mars 2024MiniMachines.net

8Bitdo annonce un clavier méca en hommage au Commodore 64

28 mars 2024 à 16:48

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le 8BitDo Commodore 64 Edition est un hommage à cette machine emblématique des années 80. Ce clavier fait suite à de nombreuses autres sorties précédentes ayant le même design général mais des décors différents.

D’un point de vue forme, ce nouveau clavier 8Bitdo et totalement identique au modèle NES Edition déjà en vente chez nous. C’est bien dans l’apparence que se fait la différence. On retrouve le plastique beige foncé, les touches plus sombres et le petit liseré arc-en-ciel en haut du clavier. Les touche sont très lisibles, en QWERTY, et la frappe est bien entendu mécanique. 

Des mécanismes Kailh Box White V2 sont montés en standard mais vous pourrez les échanger par d’autres mécanismes de votre choix sur le même standard. Les Kaith de ce type sont généralement considérés comme assez bruyants et il sera peut être nécessaires de les remplacer par un autre modèle plus compatibles avec un voisinage de bureau. Le clavier peut se connecter au choix en USBn eb Bluetooth ou en 2.4 GHz grâce à un petit selecteur présent en haut à gauche au dessus des touches. Une autre molette propose de modifier le volume facilement. Trois boutons supplémentaires sont programmables.

8Bitdo ajoute au clavier deux gros boutons issus de son offre NES ainsi qu’un “Super Stick”, un joystick à l’ancienne qui s’utilisera en se connectant directement sur le clavier grâce à un câble jack propriétaire.

Le résultat est sympathique et devrait plaire aux anciens utilisateurs de ces machines. Le prix annoncé est de 109.99$ HT pour l’ensemble. Chez nous la version NES du clavier est proposée à 97.40€ en ce moment sur Amazon avec le double bouton de jeu.

8Bitdo annonce un clavier méca en hommage au Commodore 64 © MiniMachines.net. 2024.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX

28 mars 2024 à 15:29

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Michel m’envoie cette vidéo d’un montage de rack DIY 3U destiné a recevoir un stockage sur 8 disques mécaniques 3.5″. Réalisée sans fraise CNC, sans imprimante 3D, sans outils extraordinaires mais juste avec des plaques d’aluminium, des vis, des rivets et de la patience.

Les 113 abonnés à la chaine au nom particulièrement bien choisi « Made In Czech Republic » ont donc eu la chance de découvrir ce montage très intéressant d’une carte mère Mini-ITX intégrée à ce qui devient rapidement un rack DIY 3U au format 19″ classique avec des supports de disques dur 3.5″ SATA de chez HP. 

Tout est riveté, vissé, assemblé avec soin. L’outil le plus complexe utilisé est un fer à souder pour déporter les boutons et LEDs de la carte mère vers le  panneau avant. Comme le dit Michel dans son email, la vidéo prouve que la motivation a réaliser quelques chose est finalement plus importante que les outils dont on dispose.

Car au final avec de la patience, un investissement financier minimal et quelques bonnes heures devant lui, le vidéaste parvient a construire un NAS 8 disques en deux grappes RAID-5 complet et programmable. Un outil parfaitement exploitable avec le système d’exploitation de son choix piloté par un Core i3-9300 sur une carte mère Mini-ITX. Il emploie une carte fille PCI-Express qui lui offre 6 canaux SATA3 supplémentaires. Et avec un SSD NVMe de 500 Go et un peu de mémoire vive DDR4, l’auteur aura une solution très complète pour son usage. On peut bien entendu imaginer des solutions encore plus complètes pour faire de ce genre de montage de véritables serveurs. Pour un budget minimal – on trouve ce type de baie HP facilement pour rien du tout sur le marché de l’occasion – on a ici l’équivalent d’une lame serveur coûtant souvent une véritable petite fortune.

Bien entendu je ne juge pas les utilisateurs qui vont parfaire la chose en réalisant des améliorations avec une imprimante 3D pour mieux supporter les baies SATA ou porter la carte mère. Ceux qui vont réaliser une découpe CNC pour des supports moins artisanaux. Mais je suis toujours ravi de voir que ce genre de réalisation très basique est bien entendu possible.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX © MiniMachines.net. 2024.

Canva rachète Affinity et promet de « ne rien changer© »

28 mars 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Je vous expliquais à la sortie de la V2 des licences Affinity que j’étais passé sous leur pavillon depuis quelques temps. En désaccord avec la politique de licences Adobe, j’ai alors plus ou moins abandonné leurs produits1.


Je n’ai toujours aucun regret a avoir fait cette transition, outre les économies réalisées, j’ai un ensemble de produits parfaitement calibrés pour mon usage que ce soit en retouche d’images, en illustration vectorisée ou en mise en page. Leur licence m’a demandé un investissement ponctuel et j’ai droit à des mises à jour régulières depuis. Comme c’était le cas pour les produits Adobe auparavant.

Il y a quelques temps Adobe a tenté de racheter Figma, un outil de design graphique très utilisé sur le marché. Les deux sociétés ont du abandonner leur approche commune faute d’avoir réussi a convaincre les régulateurs de la concurrence. Canva, un service concurrent à Figma sur certains aspects vient de faire un mouvement similaire en annonçant le rachat d’Affinity. Les deux approches sont au final les mêmes, l’idée étant de fournir des outils d’édition graphique plus complets aux utilisateurs. Non seulement un service de maquette de projet mais également les outils pour les réaliser. Si Canva a réussi là ou Adobe a  échoué c’est parce que les deux entités n’ont tout simplement pas le même poids sur le marché.

Ma première crainte vient du fair que Affinity et Canva ont annoncé que rien n’allait changer. Ce qui est en général le signe systématique fait par les entreprises qui finissent par tout changer. Canva fonctionne en effet sur un système de licence annuelle alors que Affinity exploite un concept de licence à vie pour chaque version. Vous achetez Affinity Photo 2 une fois pour toute et vous pourrez toujours l’utiliser dans 30 ans si il vous convient encore. Si il semble logique que ce rachat ne fasse pour le moment pas de vagues en terme de développement et de modèle c’est d’abord parce que les équipes vont travailler à des mises à jour de rapprochement.

Je suis néanmoins plus circonspect sur l’avenir des modèles économiques. Le temps nous dira si un jour l’offre d’une licence fixe disparait au profit d’un abonnement. Je suppose que les premiers efforts des différentes équipes de développement seront de mieux intégrer les outils ensemble. Pour que l’on puisse modifier une image dans Photo ou retravailler un élément graphique issus des produits Affinity et qu’ils soient mis à jour  d’emblée sous Canva par exemple.

On peut également espérer que ce rachat permette à ces excellents outils d’être mieux connus. L’avantage de leur licence unique et de leurs tarifs abordables est malheureusement fort peu connu du grand public comme des pros. Avec des promotions régulières comme en ce moment, Affinity permet d’obtenir des licences multipostes complètes, efficaces et accessibles.

Mais je crains le jour où les équipes marketing de Canva se pencheront sur le système de licences d’Affinity pour y faire des dégâts. Je comprend l’approche de licence de Canva qui propose un outil lié à un gros travail d’équipe. Mais j’aurais du mal a accepter de l’éditeur un service de paiement mensuel pour des produits totalement exploitables en solo et hors ligne comme ceux d’Affinity.

Seul point positif de cette histoire pour le moment, l’éditeur annonce la gratuité de leurs licences pour les écoles et les organisation à but non lucratif.

Canva rachète Affinity et promet de « ne rien changer© » © MiniMachines.net. 2024.

Intel définit en détail ce qu’est un « AI PC » (pour eux)

28 mars 2024 à 07:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La première phase du plan d’Intel pour les AI PC a été lancée en octobre auprès des développeurs puis présentée au grand public en décembre avec le lancement des puces Meteor Lake d’un côté et les  ambitions du fondeur de l’autre. De son côté Microsoft a dès le mois de janvier établi les éléments de son développement de l’Intelligence Artificielle au sein de Windows avec Copilot.

Mais tout cela reste assez flou, assez vague dans son approche comme de ses définitions. Savoir que son processeur est capable de piloter une IA c’est une chose, mais connaitre quel usage aura cette IA et donc quel curseur on aura besoin de surveiller pour savoir le niveau de performances correspondant à ses besoins en est une autre. Aujourd’hui, on sait à peu prêt de combien de mémoire vive ou de stockage on a besoin selon que l’ont veuille faire du traitement de texte ou de la conception 3D. Mais de combien de TOPS – l’unité de capacité de calcul en IA – aura t-on véritablement besoin dans quelques années pour faire tourner des IA sur son PC ? Qui le sait vraiment ? Qui sait même à quoi tout cela pourra t-il lui servir ?

Intel a donc annoncé le lancement d’un nouveau programme de développement pour attirer de nouveaux acteurs dans la course à l’IA. Des petites structures comme des indépendants tentés par l’exploitation de ces nouveautés pour élaborer de nouveaux logiciels. Le fondeur annonce en parallèle un programme pensé pour les fabricants de matériel souhaitant tirer, eux aussi, parti de ces fonctionnalités avec leurs produits.

Pour définir une base de travail afin d’estimer les compétences réelles des machines, un élément sur lequel bâtir une IA locale, il faut un étalon. Les AI PC sont là pour proposer cette unité de mesure chez Intel. Si un développeur veut se pencher sur une IA spécifique il peut prendre comme échelle les machines estampillées AI PC afin de déterminer la capacité de calcul qui lui sera nécessaire pour faire fonctionner ces algorithmes. Il ne sert à rien de proposer un outil local inexploitable, qui exigerait un matériel hors de prix, cela ne génèrerait aucune vente1

De la même manière si vous voulez proposer des outils matériels s’appuyant sur des IA, il faut pouvoir contrôler la demande en ressources disponibles. Une webcam qui rajoute des effets en temps réel ou fait de la reconnaissance d’objets. Un micro qui profite du NPU pour assourdir votre environnement sonore. Un dispositif USB capable de reconnaitre des odeurs ou autres. Tout cela a besoin d’une échelle pour se lancer sur un marché large non réservé à des machines spécialisées. Il  ne sert à rien de lancer un outil génial qui vous place automatiquement dans les meilleures conditions possibles pour télétravailler en vidéo si la machine nécessaire pour son usage n’existe pas sur le marché.

Le hard examinant le soft ou… l’inverse.

Ce que propose Intel avec ces AI PC c’est donc de définir cette mesure en se basant sur… ses propres puces. Il s’agit bien entendu d’une proposition commerciale qui, en tant que poule, tente d’inventer l’œuf dont elle à besoin. Les produits sont là, sur les étagères d’Intel avec les puces Meteor Lake et leur NPU intégré. Ce qu’il manque ce sont les outils logiciels et matériels capables d’en tirer parti. Cela ne veut pas dire qu’un engin sous processeur AMD ne pourra pas faire aussi bien pour autant. Ce que tente de faire Intel c’est de proposer une norme comme avec Centrino, Thunderbolt ou Ultrabook. Quelque chose d’assez puissant pour que les industriels et développeurs réagissent en sortant des produits dépendants des processeurs Core.

Intel prévoit de livrer environ 100 millions de PC avec un NPU d’ici la fin de 2025. Rien d’extraordinaire devant ce chiffre, cela correspond à peu près aux expéditions globales de machines avec des puces de dernières générations chez Intel sur 2 ans. Pour cela, le fondeur peut compter sur ses nombreux partenaires et sur un panel d’environ 300 applications prenant en charge les IA anticipé d’ici la fin de l’année 2024. Un bouillon de culture sur lequel il compte donc beaucoup.

La marque qui s’identifiera comme celle la plus capable de répondre à la problématique IA sera la grande gagnante de des années a venir.

Peu importe que vous ayez besoin ou non d’un NPU, que vous comptiez utiliser l’IA ou non, l’étau marketing pour mettre en avant le principe de son usage se resserre de jour en jour. Les particuliers sont confrontés à l’apparition de nouveaux termes. Les PME sont interrogées sur leur rapport à ces nouvelles technologies et l’ensemble du marché n’a plus que ce mot clé à la bouche. Il est urgent pour chaque constructeur de créer un signe fort autour d’un concept d’Intelligence Artificielle pour attirer les regards. Pour Intel, qui dispose d’une force médiatique conséquente, cela passe par la définition de ces « AI PC ».

Il n’ y a aucune raison qu’une machine Intel soit plus dédiée à l’IA qu’une machine exploitant un processeur AMD, Apple, ou même une puce Qualcomm. Toutes ces entreprises ont ou préparent une solution en ce sens. Mais là où Intel mène la danse c’est en inventant un terme générique et en le présentant au monde. Pour cela, le fondeur s’appuie sur son partenaire de toujours qu’est Microsoft. Le fameux couple « Wintel » qui a déjà remporté tant de batailles aussi bien marketing que technologiques.

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Dans sa logique, Intel indique qu’un AI PC est une machine sous Windows, qu’elle doit proposer un processeur, un circuit graphique et bien entendu un NPU dédié aux calculs d’IA. Cet ensemble doit prendre en charge Copilot, l’IA connectée de Microsoft. Ce tapis rouge déployé sous les pieds de l’éditeur de Windows oblige ce dernier à un retour diplomatique. Pour obtenir l’agrément Copilot de Microsoft et la touche dédiée sur les claviers des machines certifiées, on pourra évidemment employer toute la gamme de puces Meteor Lake d’Intel. 

Cette alliance a du bon pour les marques. Le grand jeu de toutes ces normes « AI PC » et Copilot » étant de flécher un parcours lisible pour le grand public. L’idée est de voir des logiciels estampillés « AI PC » ou des applications « Copilot compatibles » et de pouvoir retrouver ces logos sur des machines en rayon de supermarché ou sur des listings en ligne. L’acheteur lambda verra que la mise à jour de son logiciel de montage vidéo ou de son jeu préféré héritera d’une compatibilité de ce type et cherchera le jour de son nouvel achat un engin avec ces références. Ce fléchage assurera à Intel et Microsoft des ventes de machines plus aisées.

Imaginez un logiciel de retouche photo capable de répondre à vos questions comme « Comment améliorer les contrastes ? » avec une interface Copilot intégrée qui pourrait non seulement vous expliquer la procédure à suivre mais également vous proposer des exemples ou modifier votre image à votre place. C’est en quelque sorte le pari d’un support des IA en local que de fournir de plus en plus d’applications entrainées et adaptées à leur usage.  Si le Copilot de Windows est un système de Chat toujours dépendant d’une connexion au réseau internet, rien n’empêche un éditeur de logiciel de proposer une IA locale déjà entrainée pour répondre à ses sujets via son interface. Mâcher consciencieusement et précisément le travail que représente la fameuse lecture du manuel en le traduisant dans une interface plus digeste.

Cette définition d’un AI PC se fait donc de manière assez simple. Ces machines disposent de trois solutions de calcul (processeur, circuit graphique et NPU) proposant chacune une accélération des IA  sur un champ spécifique. Pour Intel, la capacité de jongler entre ces diverses unités pour maximiser la performance est un point important. Le NPU excellera dans son approche basse consommation pour des usages très courants comme les travaux de gestion d’image, de son ou de vidéo. Sans besoin d’être connectée en permanence au réseau, une puce de ce type pourra reconnaitre, par exemple, toutes les photos contenant tel ou tel  type d’objet et vous les présenter. Cela évitera de décharger la batterie en se connectant à un serveur dans le cloud pour effectuer la même opération après y avoir chargé vos précieux clichés…

Cette fonction de base assurée par le NPU permettra également au processeur et au circuit graphique de ne pas prendre en charge ce type de calcul sur lequel il sont moins pertinents. Les tâches les plus gourmandes en IA pourront s’appuyer sur ces derniers éléments à plein régime. Et, au besoin, le NPU et le GPU pourront travailler de concert pour accélérer certains calculs.

Autre point clé pour l’attribution d’un petit label « AI PC », la disponibilité minimum de 16 Go de mémoire vive. Une porte déjà largement ouverte par le marché mais, on l’a vu récemment, celle des engins en 8 Go par défaut n’est pas encore tout à fait refermée. Dernier coupable en date ? Bizarrement il s’agit de Microsoft qui a présenté des produits Surface qui débutaient avec 8 Go de RAM seulement. Il faut dire que de son côté Microsoft n’a pas encore défini ce poste précis. Le risque étant d’impacter le prix des machines de manière trop importante. Imposer un minimum de 16 Go pour être Copilot compatible aurait un impact probablement trop important. Notamment pour le monde des entreprises, premiers acteurs visés par ces campagnes. Mais, si le manque de mémoire se révèle être un véritable handicap pour l’exploitation de son IA sous Windows, il est possible que Microsoft se décide de véritablement tirer enfin un trait sur les engins avec 8 Go de mémoire vive seulement.

Cette dissension d’avis entre Intel et Microsoft sur les minimums requis pour être une vrai PC compatible Intelligence Artificielle n’est pas la seule étrangeté de cette annonce. Copilot est déjà distribué sur les dernières mises à jour  de Windows 11 et cela même sur des machines n’ayant aucun NPU à bord. Des engins équipés de puces Intel ou AMD, de « vieilles » machines qui ont téléchargé le fameux Chatbot de Microsoft sont donc des PC Copilot mais pas forcément des AI PC selon les critères d’Intel. Et on comprend bien qu’il s’agit avant tout d’un souci de calendrier et que le discours devrait rejoindre les faits… dans le futur.

Il reste énormément à faire pour que la sauce à l’IA prenne.

Si les AI PC sont une évidence pour Microsoft et Intel, ainsi que pour d’autres acteurs de ce marché, le chemin sera encore très long pour que ces usages entrent dans les mœurs. Le problème vient bien des usages puisque pour le moment, mis à part tailler le bout de gras avec Copilot via un serveur dans les nuages, l’usage sous Windows n’est pas  évident. Tout le monde n’a pas les capacités techniques nécessaires pour installer une IA générative d’images. Les outils restent encore mystérieux et flous dans leur intérêt et surtout le marché n’a pas développé des programmes aussi pratiques que ce que proposent les services en ligne. Autant donc passer par un ChatGPT ou un Midjourney pour ce type d’exploitation.

Si les premières réponses seront probablement des solutions textuelles pour aider l’utilisateur à rédiger des documents ou à mâcher le travail de réponse à un email. Le grand public comme les professionnels balbutient encore beaucoup quand on leur demande leur avis sur leurs éventuels usages. On sait que le monde du jeu va s’emparer des IA pour générer des dialogues plus touffus et des personnalités plus consistantes. Nvidia a présenté des solutions dans ce sens et on peut imaginer des jeux s’appuyant sur des modèles de langages pilotés par NPU avec de la synthèse vocale assez facilement. D’autres éléments comme de l’aide à la programmation, de la correction syntaxique en plus des habituelles surveillances orthographiques et grammaticales sont également évidents.

Mais d’autres fonctions pourront débarquer avec des conséquences plus directes sur les performances des machines : une gestion de la spatialisation du son, une amélioration des rendus de vidéo conférence, la  gestion plus fine des relevés biométriques pour des raisons de sécurité. La détection de la lecture de vos documents par un tiers au dessus de votre épaule ou une demande d’identification supplémentaire si le système ne reconnait pas vos comportements habituels. Des éléments encore plus techniques comme l’adaptation de l’affichage en gérant très finement les rafraichissements d’écran en temps réel pour améliorer l’autonomie. En équilibrant ces types de calculs et surtout en les déportant vers le NPU – comme la gestion de la vidéo conférence par exemple – la consommation pourrait largement baisser nous dit Intel. La prise de notes avec reconnaissance vocale comme la transcription automatique d’enregistrements,  la reconnaissance d’écriture ou l’OCR vont bénéficier de ces évolutions tout en ne consommant plus que quelques watts en sourdine, sous les radars, via une exploitation des fonctions du NPU. Mais pour que le public s’intéresse vraiment à ces nouveaux usages il faut qu’il soit possible de les essayer, de les tester et de les… trouver.

C’est là que le rapprochement « Wintel » prend tout son sens. Microsoft va servir de passerelle diplomatique entre l’utilisateur, les outils et le matériel. Les éditeurs vont s’appuyer sur ce que propose l’éditeur avec Windows pour dialoguer avec les différents éléments technioques. Cela va faciliter leur travail et, peut être, apporter rapidement des outils aux utilisateurs.

C’est la dernière facette de ce rapprochement hard et soft. Intel va proposer aux éditeurs de logiciels intéressés par son programme des Kits de développement matériel et logiciel. Il s’agit au passage d’une suite logique dans l’approche du fondeur puisque les machines proposées avec ce kits ne seront rien d’autres que des MiniPC NUC. Cet AI PC Development Kit sera constitué d’un ASUS NUC 14 Pro sous Core Ultra sous Windows et blindé des applications nécessaires à la programmation des différents éléments de l’équation Intel : CPU, GPU et NPU. Avec ces engins qui délivreront au total jusqu’à 65 TOPs de puissance de calcul, dont 11 rien que pour le NPU, les éditeurs pourront développer leurs outils et tester des scénarios d’usages cohérents avec ce qui sera présent dans les futures machines de 2024 et 2025.

Une norme AI PC en évolution

Comme pour la norme Ultrabook par le passé, poussée par Intel, celle-ci n’est pas figée. Et si pour le moment le fondeur estime que son NPU intégré dans les puces Meteor Lake est suffisant pour satisfaire la norme, celui-ci devra évoluer dans le futur. La « Next-Gen » de ces machines devra ainsi être capable de développer 40 TOPS uniquement grâce au NPU. Vous aurez immédiatement compris l’astuce présentée ici. Ce chiffre doit correspondre exactement à ce que proposeront les futurs processeurs d’Intel. La marque s’assurant ainsi de faire correspondre les « besoins » du marché à son offre en définissant aussi bien l’un que l’autre.

 

AiPC : le futur du monde PC passera par l’Intelligence Artificielle

Intel définit en détail ce qu’est un « AI PC » (pour eux) © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 27 mars 2024MiniMachines.net

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ?

27 mars 2024 à 13:11

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Aoostar GEM12 est une version plus sage du GEM12 Pro annoncé au début du mois de mars. Le constructeur avait pris le taureau par de mauvaises cornes en présentant ce premier modèle avec un écran secondaire intégré. Une solution aux usages assez douteux.

Le Aoostar GEM12 « tout court » renverse la vapeur et  se présente donc de manière plus sobre, sans cet écran placé sur le châssis ni le lecteur d’empreintes digitales intégré. Une manière de baisser le tarif et de se concentrer sur l’essentiel : proposer de bonnes performances et de l’évolutivité dans un espace compact agrémenté d’une connectique avancée et sans faire un bruit trop gênant en permanence. Et, d’une certaine manière, ce MiniPC semble y parvenir.

Avec 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, ce n’est pas la machine la plus compacte du marché mais elle propose des compétences assez rares pour un tarif entrée de gamme très raisonnable. Pour commencer, il s’agit d’un engin livré en trois versions de processeurs. L’entrée de gamme est un AMD Ryzen 9 6900HX mais des variantes en Ryzen 7 7840HS et Ryzen 7 8848HS sont également annoncées. Si la première puce est une solution en 8 cœurs Zen 3+ et Radeon 680M 12 RDNA3, c’est déjà une solution très performante pour de nombreux usages. Les modèles suivants proposeront 8 cœurs Zen 4 et Radeon 780M plus rapide avec une nuance de NPU pour les deux processeurs (de 10 TOPS à 16 TOPS en passant d’un 7840HS à un 8845HS). Le modèle GEM12 7840HS semble être le « sweet spot » pour la majorité des utilisateurs.

Aoostar annonce un BIOS réglable sur trois profils de consommation d’énergie. Le mode silencieux avec un TDP de 45 à 54 Watts, une solution équilibrée entre 54 et 65 watts et enfin un mode performance situé sur la fourchette haute de 65 à 75 watts. La marque indique qu’il ne sera pas possible de passer d’un mode à l’autre au travers du système mais que le choix sera à définir  au démarrage de l’engin. Ce qui, il faut l’avouer, n’est pas très pratique puisqu’il faudra passer par la case BIOS pour configurer sa session. Peut être qu’une application pourra voir le jour chez les utilisateurs à terme.

Ces consommations, et notamment celle en mode performance, supposent un refroidissement important. Le GEM12 proposera un systeme de « vapor chamber » qui coiffera le processeur et assurera le transport de la chaleur vers des ailettes refroidies par un ventilateur. La partie inférieure de con côté proposera une ventilation supplémentaire pour que la mémoire vive et le stockage n’étouffent pas.

Avec deux slots de mémoire vive en DDR5 pour chaque engin, tous ces MiniPC auront droit à un maximum de 64 Go de RAM. La version 6900HX se contentera de DDR5-4800 max quand les deux autres pourront embarquer de la 5600. Le stockage est toujours confié à un double port M.2 PCIe 4.0 x4 pour embarquer deux SSD rapides. Malgré sa hauteur importante, le GEM12 ne proposera pas de baie 2.5″.

La connectique est très intéressante sur ce modèle, on retrouve tout d’abord en façade un port OCuLink pour connecter une carte graphique externe au besoin. Un usage spécialisé mais qui peut avoir du sens pour certains utilisateurs. A ses côtés, on aperçoit un port USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

A l’arrière, on note un USB Type-C avec données et DisplayPort qui assurera l’alimentation de la machine,  deux Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226-V), deux USB 2.0, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera également monté à bord. Le GEM12 sera livré avec une alimentation externe, un support VESA, un câble HDMI et des radiateurs pour les SSD. 

D’un point de vue disponibilité et tarifs, les GEM12 sont prévus suivant les modèles dés maintenant et jusqu’à la fin du mois d’avril en barebones, c’est à dire sans mémoire vive ni stockage ou en version 16/512 Go et 32 Go/1 To. Les versions complètes devraient proposer des licences Windows 11 sous la forme de clés systèmes tatouées en usine.

  Barebone 16/512 Go 32 Go / 1 To
Aoostar GEM12  Ryzen 9 6900HX (20 avril) 339$ HT 419$ HT 499$ HT
Aoostar GEM12  Ryzen 7 7840HS (Dispo) 429$ HT 519$ HT 599$ HT
Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS (Dispo) 469$ HT 539$ HT 619$ HT

 

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ? © MiniMachines.net. 2024.

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter

27 mars 2024 à 09:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ugreen NASync, une nouvelle marque de stockage réseau par un constructeur que l’on connait surtout pour ses accessoires PC variés. Des objets qui vont du Hub USB au câbles en passant par les chargeurs. Ugreen semble vouloir se développer autour de nouveaux produits plus ambitieux avec pas moins de six machines toutes équipées d’un processeur Intel.

Comme beaucoup d’autres avant lui, Ugreen semble vouloir limiter les risques de ce changement stratégique avec un passage par la case Kickstarter. La marque propose des petits prix pour les clients qui tenteront l’aventure de ses NASync et cela pourrait tout à fait fonctionner. Si je suis généralement assez retord à l’idée de laisser des marques établies passer par des solutions de financement participatif, cette aventure a au moins le mérite d’être une vraie prise de risque.

Passer de l’accessoire au système de sauvegarde n’est pas une mince affaire et je doute que Ugreen tente « un coup » au hasard. Le constructeur a du sécuriser une offre intéressante pour s’y jeter de cette manière. Proposer six engins sous puces Intel, développer une gamme aussi large et un système logiciel complet, ce n’est pas forcément de tout repos. Le constructeur a finalement plus à y perdre qu’à y gagner si la qualité n’est pas au rendez-vous. Le marché des NAS n’est pas aussi important que celui d’autres produits du monde PC. Mais les marques établies sont fortes, elles ont leurs aficionados qui vont les défendre et que ce soit Synology, Qnap ou Asustor pour n’en citer que quelques unes, toutes sont déjà bien implantées sur le marché. 

Si Ugreen se plante en proposant un produit médiocre ou non abouti, le travail pour remonter la pente sera quasiment impossible à exécuter. Ce qui signerait l’arrêt de mort de ses prétentions en terme de sauvegarde réseau. Une trop mauvaise réputation sur ce segment très sensible serait un couperet fatal à ses ambitions. Si les produits sont bons au contraire, le marché en prendra acte et Ugreen pourra déployer des gammes à moyen et long terme.

Le lancement de la campagne a pour le moment admirablement débuté avec déjà plus de 2.6 millions de dollars récoltés sur Kickstarter auprès de plus de 5800 personnes. Un joli score à moins de 48 heures du début du financement. Il faut dire que l’offre est large et alléchante. Les tarifs débutent à partir de 221€ pour aller jusqu’à 830€. La marque sabre ses tarifs d’origine qui s’étaleront en boutique beaucoup plus haut. Le point qui a sans doute fait mouche pour de nombreux internautes vient de l’approche très « PC » des NASync. Chacun d’eux propose non seulement une puce Intel Alder Lake mais également 8 Go de mémoire vive DDR5-4800 minimum. De la RAM accessible et que l’on pourra faire évoluer vers 16* à 64 Go suivant les modèles. Le stockage lui même à droit aux mêmes attentions avec toujours au moins deux SSD M.2 2280 embarqués. Autrement dit, chacun de ces NAS Ugreen pourra être transformé en plus ou moins gros serveur. La connectique réseau est également rapide.

Si je devais résumer le tour de force de cette offre, je dirais que Ugreen compte séduire en étant moins pingre que ses concurrents sur ces premiers modèles. Pas mal de marques se contentent de distiller des mises à jour parcimonieuses de nouveautés. En saupoudrant d’un port réseau supplémentaire ou d’une fonction à peine plus évoluée que le précédent modèle tout  en appuyant sur le bouton reset du tarif. On ajoute un port Ethernet 2.5 Gigabit à une machine auparavant vendue en Gigabit et voilà que le prix qui avait dévissé repart au tarif de base alors que l’impact du changement de solution réseau est minime. Ici, le constructeur part d’une base vierge et redéfinit donc son offre avec une idée simple : ça passe ou ça casse. Et si ça passe, cela va redéfinir de nouvelles bases.

Vous l’aurez également sans doute compris, Ugreen compte séduire les utilisateurs les plus avancés, ceux qui vont monter un système de toutes pièces, en tester la robustesse et les capacités. Ceux qui vont s’atteler à piloter d’autres distributions sur l’engin comme une solution OpenMediaVault ou TrueNAS. Ceux qui vont allégrement intégrer des fonctionnalités de vidéosurveillance, ceux qui vont piloter des containers ou monter des solutions serveur maison. Bref, autant d’apôtres qui ne manqueront pas d’aller répandre la bonne parole d’une souplesse d’usage et d’énormes capacités et d’adaptabilité. Plus ces utilisateurs avancés seront enchantés de leur nouveau joujou, plus Ugreen aura réussi son pari. Quitte à ne pas vraiment gagner d’argent avec cette première salve, la marque peut faire en sorte que la campagne ne soit pas là pour faire des bénéfices mais l’intronise sur le marché à peu de frais. Et c’est tout ce que je lui souhaite.

Pour en revenir aux machines, elles sont diablement intéressantes, avec des partis pris originaux

Le listing ci-dessous détaille les engins et montre les éléments les plus marquants pour chacun d’eux. Processeurs évolués, capacités de stockage et de mémoire assez large. Evolutivité et compétences variées. Grosses possibilités réseau, les NASync jouent ici leur va-tout.

  DXP480T Plus DXP2800 DXP4800 DXP4800 Plus DXP6800 Pro DXP8800 Plus
  UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync
Baies 3.5″ SATA 3.0 0 2 4 6 8
Ports M.2 NVMe 4 2
Stockage maximum 4 ports M.2 2 baies 3.5″
2 ports M.2
4 baies 3.5″
2 ports M.2

6 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

8 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

Processeur
Intel Core i5-1235U Intel N100 Intel Pentium Gold 8505 Intel Core i5-1235U
Mémoire vive 2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max 
1 slot SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 16 Go Max*
2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max
Stockage de base SSD NVMe 128 Go eMMC 32 Go SSD NVMe 128 Go
Capacités Réseau 1 Ethernet 10 Gigabit
+ Wi-Fi
1 Ethernet 2.5 Gigabit 2 Ethernet 2.5 Gigabit 1 Ethernet 10 Gigabit
1 Ethernet 2.5 Gigabit
2 Ethernet 10 Gigabit
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2
1 x HDMI 2.0
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.0
2 x Thunderbolt 4
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.1
Lecteur de cartes N/A MicroSDXC 3.0 MicroSDXC 4.0
Tarifs Kickstarter (Super Early Bird – Early Bird – Special)** 479$ – 519$ – 559$ 239$ – 259$ – 279$ 359$ – 389$ – 419$ 419$ – 454$ – 484$ 599$ – 649$ – 699$ 899$ – 974$ – 1049$
Prix public** 780$ 400$ 560$ 700$ 1000$ 1500$

*16 Go officiellement chez Intel mais compatible officieusement avec 32 Go.

**J’ai eu la flemme de faire les conversions en euros.

Tous ces modèles Ugreen NASync embarquent le système maison UGOS Pro comme gestionnaire NAS. Les machines sont censées être livrées à partir du mois de juin. La production a déjà démarré et Ugreen devrait proposer ses NASync d’ici peu à la vente. Connaissant la marque et ses habitudes, il y a des chances que l’ont puisse obtenir ces engins avec des prix promotionnels intéressants dès cette année sur Amazon lors de promos ponctuelles. L’objectif est donc de surveiller comment les machines fonctionnent et de se faire un avis sur cette nouvelle option qui nous est proposée. 

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot

26 mars 2024 à 17:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel n’a certes pas réussi à faire de l’ombre aux deux géants des circuits graphiques que sont Nvidia et AMD avec ses puces ARC mais la marque a démontré un savoir faire et des qualités. Mieux, elle s’est intéressée à des formats qui ont été boudés par d’autres acteurs. Les Sparkle Arc A380 et Sparkle Arc A310 en sont de bons exemples.

Prises en main par le vidéaste ETA Prime, les petite cartes graphiques sont à la fois sobres et compactes. Elles se déploient dans un format Low-Profile qui occupe un seul slot pour la A310 et deux pour la A380. De telle sorte qu’il est possible de les intégrer dans des châssis des plus compacts du marché. Le constructeur trouve ici une niche très intéressante avec très peu de concurrence et un public attentif.

Attention, si c’est bien la Sparkle Arc A380 qui est présente dans ce Minisforum MS-01, c’est grâce à un tour de passe passe.. 

Sparkle Arc A310

Sparkle Arc A380

La Sparkle Arc A380 est pour le moment disponible aux US au prix public de 130$. Le modèle A310 est à 100$. Le constructeur propose ses produits sur Amazon France mais ces nouveaux modèles ne sont pas encore listés pour le moment.

L’idée de ETA Prime est donc de modifier les deux cartes pour intégrer le dissipateur et ventilateur du modèle A310 sur le modèle A380. Au final, c’est bien la version Sparkle Arc 310 qui est ici intégrée directement dans la machine pourtant très compacte de Minisforum avec 4.8 cm de hauteur seulement

Elle est développée sur la puce ACM-G11 d’Intel qui comporte 8 cœurs Xe et 6 Go de mémoire vive GDDR6 dédiée, assez de muscles pour fournir un niveau de jeu honnête en 1080P. On est loin des dernières puces des cartes Nvidia et AMD mais ce n’est ni le même budget ni la même consommation. Les capacités de jeu en 3D de la Sparkle sont un atout et ses fonctionnalités de décodage et encodage vidéo en seront un autre. La puce Arc étant capable de prendre en charge le CODEC AV1 en temps réel.

A noter que si la Sparkle Arc A380 est ici mise en avant de manière particulière, la version A310 classique est également au rendez-vous. Moins puissante mais moins chère, elle pourra également séduire certains  utilisateurs.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4

26 mars 2024 à 17:27

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Mise à jour du 26/03/2024 : Les Minisforum MS-01 sont désormais en vente et en promotion. La boutique européenne de la marque liste les trois modèles en barebones ou machines complètes avec des réductions variées pour une livraison qui débutera vers la mi-mai, dans un mois et demi donc.

  • Le modèle Core i5-12600H en barebone est à 539€ soit 50€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i5-12600H en 32 Go / 1 To est à 749€ soit 70€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en barebone est à 619€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en 32 Go / 1 To est à 799€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en barebone est à 779€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en 32 Go / 1 To est à 979€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.

Voir les offres sur Minisforum Europe

Billet original du 28/12/2023 : Tous azimuts, la marque Minisforum continue de proposer des nouveautés dans des designs intéressants. Son Minisforum MS-01 est sa première incursion vraiment sérieuse dans le monde des « Workstations » avec un modèle assez ambitieux.

Le Minisforum MS-01 se décline pour le moment en deux versions de processeurs Core i9 étalés sur deux générations. Un Core i9-12900H pour la première et un Core i9-13900H pour la seconde. Des puces performantes qui seront suivies par un modèle Core i5-12450H dans les mois qui viennent. Toutes ces solutions proposent leur propre circuit graphique Intel mais la Station propose également un slot PCIe 4.0 X8 pour ajouter un circuit graphique secondaire jusqu’en X16.

La carte qu’on pourra embarquer dans ce boitier de 19.6 cm de large pour 18.9 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur sera évidemment limitée. On ne pourra loger dans l’emplacement prévu qu’une carte « Low-Profile » n’occupant qu’un seul slot d’épaisseur.

Cela limite grandement les choix possibles mais la destination de cet engin n’est pas de devenir une solution « gaming ». Le reste de son équipement étant un peu trop spécialisé pour que cela ait du sens.

On retrouve en effet sur ce Minisforum MS-01 un ensemble de fonctions assez spécifiques. Comme la possibilité de se connecter à un réseau Ethernet spécialisé. Outre les deux ports 2.5 Gigabit la machine propose également deux ports 10 Gigabit SFP+.

Autre particularité de ce modèle, la présence d’un triple port M.2 2280/22110 permettant d’additionner trois stockages NVMe classiques. Mais le premier au format PCIe 4.0 X4.0 aura également la possibilité d’embarquer des SSD au format U.2 NVMe pour des usages entreprise nécessitant une robustesse plus poussée. Le second port sera en PCIe 3.0 X4 et le troisième en PCIe 3.0 X2. La mémoire vive sera plus classique avec deux slots SODIMM DDR5 pour un maximum de 64 Go.

La connectique proposée est assez riche au delà des ports Ethernet. En face avant, on note deux ports USB 2.0 et un port USB 3.1 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage avec une LED témoin.

A l’arrière, on note deux ports USB4, une sortie HDMI 2.0 et deux ports USB 3.1 Gen2 supplémentaires. L’alimentation en 19 V se fait via un port jack et un bloc secteur dédié.

Le Minisforum MS-01 pourra donc piloter trois écrans en parallèle en natif ou plus si on prend en compte la connectique de la carte fille optionnelle.

D’un point de vue tarif, comptez sur une base de 749€ en version barebone Core i9-13900H. Et 949€ en version 32 Go / 1 To. Le modèle Core i9-12900H est proposé aux tarifs respectifs de 619€ et 799€ depuis la boutique Européenne de la marque. Les expéditions auront lieu à partir de la fin janvier avec un passage en deux temps depuis les entrepôts Européens de la marque avant que les commandes soient éclatées entre les différentes adresses en Europe. Cela permet à la marque d’effectuer le dédouanement et d’éviter de risquer des « frais de dossier » sur chaque commande dans un second temps.

 

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4 © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC

26 mars 2024 à 15:30

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Si l’homme est attiré par le format des consoles PC, il est assez honnête pour savoir que l’interface Windows n’est pas sa tasse de thé sur ces machines. Et toute personne ayant fait l’expérience d’une Console de jeu aux entrailles de PC pilotée par un Windows saura très exactement ce qu’il veut dire.

Pensée pour être exploitée avant tout avec un clavier et une souris, à la rigueur en tactile mais pas à la manette, l’interface de Windows n’est pas l’outil idéal pour une console PC de type Asus ROG Ally ou Lenovo Legion Go. Valve a pu modeler SteamOS en pensant son interface de A à Z en se basant sur son expérience accumulée de Big Picture. Le résultat est un outil efficace complété par des pavés tactiles secondaires qui permettent un pilotage fin de l’interface. Tout a été échafaudé de concert, pour que la jouabilité soit simple et immédiate, que l’utilisateur n’ai pas a gérer un bureau, des icônes et des raccourcis. Les jeux s’affichent dans une vue simple, très lisible et efficace. 

Un inconfortable Windows

Phil Spencer l’évoque sans ambages, un démarrage d’une interface plein écran qui ressemblerait à celui d’une XBox de salon serait bien plus séduisant. L’idée serait évidemment  de pouvoir naviguer avec un joystick et deux boutons et non pas de jongler entre l’écran tactile et les joysticks. Résister à l’envie de coller une souris par dessus l’ensemble. Outre le côté peu pratique de Windows dans ce type d’usage, il y a son rôle de système en tant que tel qui est en jeu. Avec des marques qui naviguent à vue et qui proposent chacune leur propre interface de gestion, il n’y a aucun moyen de les diriger vers une solution commune stable sans passer par Microsoft. L’éditeur pourrait jouer ici son rôle de diplomate entre matériel et logiciel et proposer une interface adaptée directement dans son système. Les constructeurs pourraient s’appuyer dessus et les développeurs faire en sorte que leurs jeux s’y déploient facilement avec une bonne qualité d’affichage et de jouabilité. Cela d’autant plus facilement qu’il ne suffirait pas de grand chose pour Microsoft pour adapter son GamePass sur le format et de définir ensuite des préréglages techniques suivant le matériel embarqué. Ce que proposent déjà des marques comme Nvidia, Intel ou AMD.

Vite remplacé par Steam

Au passage, Spencer indique que les designers de XBox se seraient penchés sur des développements matériels de type console mobile. Ce qui ne signifie évidemment pas que Microsoft serait forcément sur les rangs pour sortir un produit de ce type. Mais peut être développer un ensemble de postes, voir un prototype, sur lequel pourraient s’appuyer les autres constructeurs pour créer leurs produits. MSI, Lenovo et Asus pourraient ainsi suivre des directives précises pour assurer une compatibilité avec la partie logicielle proposée. Tout comme un travail fructueux entre les équipes de Microsoft et celles des constructeurs pourraient aboutir à des mises à jour techniques pour les modèles déjà sortis. En espérant également un élagage technique des éléments les plus lourds du système qui ne sont pas forcément indispensables sur ce type d’appareil.

Source Polygon

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Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment

26 mars 2024 à 12:28

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Après un premier coup de semonce il y a quelques jours avec une apparition à 2500€ pièce en Europe, les Asus ROG NUC reviennent officiellement aux US avec des tarifs en dollars équivalents. 

L’ambition du constructeur est donc très clairement de proposer des engins situés à un niveau de prix très élevé, comparable à ce que proposent les portables gaming les plus musclés. Deux modèles sont annoncés. Le RNUC14SRKU7168A0I qui emploie un Core Ultra 7 155H avec un circuit graphique Intel Arc intégré et une puce GeForce RTX 4060 mobile. Et le RNUC14SRKU9189A0I qui, sous ce nom très poétique, cache un Core Ultra 9 185H et un chipset GeForce RTX 4070 mobile.

Je ne vous refais pas le détail de leurs entrailles mais juste un petit focus sur leurs prix officiels aux US. Le modèle entrée de gamme dans sa configuration la plus légère est annoncé à 1629$ HT. Soit 1500€ HT et 1800€ TTC. Il est donc probable qu’on le découvre à 1799€ en vente chez nous. Le modèle plus haut de gamme est, quant à lui, présenté à 2199$ HT soit 2025€ HT et 2430€ TTC.

Des tarifs élevés et qui seront difficiles à faire passer pour les raisons évoquées précédemment lorsque nous découvrions le second modèle en 32 Go / 1 To à 2499€ chez un revendeur Allemand. A ces prix, l’acheteur aura vraiment besoin d’être tenu de se contenter d’un engin vraiment compact pour sauter le pas. Si ce n’est pas le cas, il aura plutôt intérêt à se pencher sur les offres Mini-ITX pour l’évolution ou portable pour la facilité d’usage. Pour 1799€ aujourd’hui, on peut trouver des solutions certes pas aussi compactes mais très intéressantes en terme de performances. Que ce soit dans le monde du portable que dans les machines de jeu compactes en ITX.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

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Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico

26 mars 2024 à 10:28

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Un certain Wim Dewijngaert est passionné par ce jeu particulier qui a peu a peu disparu de l’espace public. Son flipper numérique est une création originale très impressionnante qu’il a menée d’une main de maitre en souvenir d’une précédente machine, plus traditionnelle, fabriquée avec son père. 

Wim avait alors, 10 ans plus tôt, construit un engin plus classique. Un meuble avec 4 grands écrans qui plaisait à tout le monde mais qui posait un soucis d’espace au quotidien. Nostalgique autant que soucieux de préserver ses mètres carrés, il s’est posé la question de construire un flipper numérique plus petit. Un engin que l’on pourrait déplacer à bout de bras, le poser sur une table pour jouer une partie rapide. Le tout en proposant le maximum de ressemblance avec un vrai.

L’idée de construire un flipper numérique est née : ajouter la possibilité de le bousculer, sentir un retour physique lors des chocs, avoir un écran titre et plein de LEDs  qui clignotent de partout. Une occasion de se remettre au travail avec son père autour d’un nouveau projet commun. 

L’idée de base est donc de monter un PC Mini-ITX dans un châssis en medium qui supportera un écran de base en hauteur pour afficher la table du flipper. Le choix est porté sur une carte mère ASRock avec avec un Ryzen 5 4600G d’AMD. 16 Go de mémoire vive et un SSD. L’ensemble peut faire tourner Visual Pinball sur de multiples écrans en FullHD. Le jeu est lancé en 75 Hz sur un moniteur 24 pouces Samsung orienté en portrait pendant que l’écran d’information sur le jeu, celui qui compte les points et affiche le décor, est un 22 pouces signé IIyama. Un choix fait parce que ce type d’écran permet de ne pas avoir de logo de démarrage et donc directement l’image du jeu. Des ports USB sont déplacés sur le côté du châssis de manière à pouvoir connecter un clavier et une souris facilement pour la « maintenance » de l’ensemble.

Ces deux écrans sont pris en charge par les deux sorties HDMI de la carte mère mais Wim veut un flipper numérique aussi complet que possible, ce qui sous entend la présence d’infos supplémentaires. Trois autres moniteurs sont donc alimentés en image par un adaptateur USB : un 7.9 pouces IPS 1280 x 400 pixels pour le DMD1, un 8 pouces en 1024 x 768 tout en haut du flipper pour afficher le nom du plateau. Et un troisième petit écran 800 x 480 en 3.5 pouces pour les instructions de jeu en bas du plateau. Le tout fonctionne sous Windows 10 « Entreprise » dans l’optique encore une fois d’avoir un démarrage du système absolument neutre de manière à ne voir que l’interface du jeu et aucun logo Microsoft ou autre au démarrage. Pour parfaire cela, Wim utilise Instant Shelter. Et pour parfaire l’ambiance un peu « fête foraine » de ce genre de jeu, des bandes de LEDs ont été rajoutées un peu partout, pilotées par un microcontrôleur Teensy 4.0. 

La partie audio est très travaillée sur l’ensemble, si vous avez déjà passionnément joué avec un vrai flipper, le bruit de la bille d’acier et des différents mécanismes fait vraiment partie intégrante du jeu en plus des effets sonores de la machine. Pas moins de six haut-parleurs sont donc intégrés. Deux en frontal, deux sur l’arrière et deux derrière l’écran pour diffuser les sons du jeu lui même. 

Les contrôles sont également très poussés avec six boutons sur la partie avant. Deux servent à piloter les parties en ajoutant des pièces « virtuelles » dans la machine. Un bouton « Fire » pour certaines tables qui le nécessitent, un bouton chromé pour lancer la bille et, bien entendu, deux boutons sur les côtés pour piloter le flipper numérique. Cet ensemble de boutons est connecté à un microcontrôleur Arduino Nano RP2040 Connect qui transformera leur ordres en un signal de manette USB sous Windows. Des LEDs RGB pilotées par le jeu embarqué s’adapteront aux différentes tables, changeant de couleur ou baissant leur luminosité, en fonction. Grâce à l’accéléromètre et au gyroscope directement intégrés dans cette carte, il  a été possible d’émuler le fameux coup de hanche qui permet de déplacer la bille d’acier des vrais flippers. Un petit script prend en charge l’évènement et le retranscrit dans Visual Pinball.

D’un point de vue investissement, l’ensemble de ce flipper numérique revient à environ 1100€ en matériel électronique, électrique et informatique varié d’après leurs créateurs. La partie bois, peinture, bandes de LEDs et autres n’est pas prise en compte. Outre la superbe de la réalisation, la complicité d’un fils avec son papa de 78 ans, la jouabilité de l’ensemble, je salue les efforts menés pour arriver à un tel niveau d’immersion de l’ensemble. Mon seul regret, mais il est minime, ne pas retrouver le fameux lance bille que l’on tire en arrière et qui pousse la bille avec un ressort. Je suis sûr que cela peut se fabriquer avec une tige et un contacteur. En tout cas, chapeau à Wim et son père, leur machine est absolument somptueuse.

Source: Reddit et TomsHardware

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico © MiniMachines.net. 2024.

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″

26 mars 2024 à 07:18

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Les extensions pour Raspberry Pi 5 ont fait la part belle aux SSD M.2 ces derniers mois mais le Radxa Penta SATA HAT se différencie avec une solution orientée SATA à destination de stockages 2.5 et 3.5″.

La carte est percée pour améliorer la circulation d’air entre les unités de stockage

Avec la possibilité de monter jusqu’à 5 unités SATA 3, la petite carte permet de transformer un Pi 5 ou une carte Radxa Rock en un véritable petit NAS, un serveur ou un PC classique avec une énorme capacité. Vendue 42.95€ pièce, la carte peut déjà être importée depuis le site Arace.tech.

L’extension condamne les GPIO de la Pi 5

Développée au départ uniquement pour les cartes de la marque, l’extension est désormais compatible avec les Raspberry Pi 5 grâce à leur port PCIe accessible avec un câble FPC adapté à cette nouvelle carte. Veillez donc à bien choisir la bonne extension adaptée à votre materiel si le produit vous intéresse.

Une fois connectée l’extension offre pas moins de 4 ports  SATA3 directement sur son PCB et ajoute en prime un connecteur eSATA. Les stockages sont posés en parallèle les uns à la suite des autres et on pourra monter aussi bien des solutions 3.5″ que 2.5″. Ces dernières sont probablement à conseiller si on ne veut pas avoir à ventiler l’ensemble.

Une extension permet de piloter un petit écran OLED qui indiquera l’état de l’ensemble et un ventilateur piloté par la chaleur des stockages. Les disques 3.5″ seront en effet très rapprochés les uns des autres dans cette configuration. Le recours à des solutions 2.5″ offrant également la possibilité de monter des SSD plus rapides.

L’ensemble nécessite une alimentation supplémentaire. La carte employée ne pouvant pas fournir les 12 volts nécessaires à l’alimentation des disques. Un jack 12 volts est donc présent ainsi qu’un connecteur Molex 12V pour un recyclage d’alimentation de PC classique.

Livrée avec les entretoises nécessaires pour s’arrimer à sa carte mère, l’extension Radxa Penta SATA bénéficiera d’une suite logicielle permettant la prise en charge d’un stockage aux formats RAID 0, RAID 1 et RAID 5 en plus d’une visibilité classique des unités indépendante si on préfère un usage très classique.

Source : CNX Software

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″ © MiniMachines.net. 2024.

Orange Pi Neo : la console Ryzen 7 7840U annoncée à 499$

25 mars 2024 à 19:30

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On a croisé un prototype de la Orange Pi Neo au début du mois de février et nous étions sans nouvelles depuis. Les choses semblent se préciser avec un tarif et une date estimée de commercialisation.

La ConsolePC équipée d’un écran 7 pouces sera déployée en Ryzen 7 7840U et Ryzen 7 8840U fera tourner une distribution Linux Manjaro adaptée à son usage. Orange Pi l’a annoncée comme étant disponible bientôt et avant la fin de cette première moitié de 2024. Son tarif de base devrait débuter à 499$ pour la version 7840U. Le prix de la version 8840U étant quant à elle à 100$ de plus pour un intérêt difficile à appréhender tant les puces sont proches. La version 8840U étant légèrement optimisée et proposant un NPU qui ne sera pas forcément très utile sur ce type de machine de jeu. La mémoire vive sera de 16 à 32 Go, soudée à la carte mère, en LPDDR5-6400. La partie stockage sera confiée à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 de 512 Go à 2 To. Le prix de 499$ (HT soit 550€ TTC à la louche.) concernera donc une version Ryzen 7 7840U 16/512 Go dont seule la partie stockage sera évolutive. On ne connait pas le tarif des versions supérieures pour le moment.

Pour rappel la console proposera un écran de 7 pouces de diagonale qui affichera en 1920 x 1200 pixels avec une luminosité annoncée de 500 nits et un rafraichissement de 120 Hz. La connectique comportera deux ports USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC pour épauler le stockage de base. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 permettra un accès simple et rapide au réseau. 

Le design sera des plus classiques avec des contrôleurs de jeu, boutons, gâchettes et joysticks, de chaque côté de sa dalle. Un double gyroscope 6 axes sera également présent mais aussi et surtout une paire de pavés tactiles à la manière d’un SteamDeck permettront de piloter des interfaces fines avec un curseur. 

Une paire d’enceintes stéréo 1 watt sera intégrée dans un châssis en alliage Magnésium-Aluminium et plastique et enfermera une batterie de 50 Wh alimentée par un chargeur GaN 65W en USB type-C. L’autonomie n’est pas précisée. L’ensemble mesurera 25.9 cm de large pour 10.7 cm de profondeur et 1.99 cm d’épaisseur. On ne sait pas dans quelle mesure la Orange Pi Neo sera compatible avec d’autres systèmes que Manjaro mais il n’y a pas de raisons qu’elle soit allergique à Windows, Debian, Ubuntu ou une solution orientée jeu comme ChimeraOS qui reprend le développement de SteamOS en OpenSource.

Minimachines-03-2024

Orange Pi se lance dans la console avec AMD et Rockchip

Orange Pi Neo : la console Ryzen 7 7840U annoncée à 499$ © MiniMachines.net. 2024.

SZBOX S69 : un MiniPC original sous AMD Ryzen 9 6900HX

25 mars 2024 à 10:01

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On retrouve avec ce SZBOX S69 une marque qui n’est pas connue pour ses productions maison. Elle picore dans les divers catalogues des fabricants locaux pour fabriquer le sien et propose donc des machines que l’on retrouve ensuite régulièrement chez d’autres. Celle-ci est pourtant originale, je ne crois pas l’avoir déjà croisée auparavant.

Avec une coque en plastique coloré, agrémentée de quelques LEDs, le SZBOX S69 ressemble à un gros bonbon pastel. Est-ce que c’est la meilleure idée pour un MiniPC ? Je  ne sais pas mais à défaut de pouvoir le cacher facilement, cela offre au moins la possibilité de décorer son bureau.

Disponible en six coloris (Noir, gris, champagne, rose, turquoise et orange) le châssis mesure 14.7 cm de large pour 11.7 cm de profondeur et 5.3 cm d’épaisseur. C’est un peu plus large et haut que la moyenne mais sans tomber pour autant dans l’excès.

A l’intérieur on retrouve donc un Ryzen 9 6900HX, une puce qui embarque 8 cœurs Zen3+ et un Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA 2. Une puce solide aux excellentes performances globales qui est poussée ici à un TDP de 45 watts. Ce qui sous entend une dissipation active et assez poussée dans ce type de châssis.

Un système de caloduc et d’ailettes classiques, coiffé par un ventilateur de portable, permet de refroidir l’ensemble.

Une paire de slots SODIMM proposera jusqu’à 64 Go de DDR5-4800 et deux emplacements M.2 2280 pour des solutions NVMe PCIe Gen 4 question stockage. La connectique est très complète avec en façade une paire d’USB 3.2 Type-A, un USB Type-C et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage.

A l’arrière, on note la présence d’un USB4 40 Gbps avec Power Delivery et DisplayPort 1.4, deux USB 2.0, une sortie DisplayPort, un HDMI et une paire de ports Ethernet 2.5 Gigabit. Le tout est alimenté par un chargeur externe en 19V. Une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est intégrée à l’ensemble.

Vendu avec divers équipements, le SZBOX S69 est proposé à partir de 571€ en Barebone sur AliExpress et s’envole bien plus haut suivant les configurations. 667€ en 16/512 Go, 775€en 32Go/1To et jusqu’à 1096€ en version 64 Go / 4To. Comme d’habitude, je vous encourage à patienter avant de craquer devant ce genre de nouveauté. On ne connait pas les performances de l’engin, sa résistance à la puce embarquée, le bruit qu’il génère et les éventuels problèmes qu’il peut rencontrer. De plus, étant donné le profil de la marque, il est plus que probable que des « clones » débarquent sous d’autres enseignes et que la concurrence rogne les tarifs globaux de ces engins.

Source : AndroiPC.es

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Xikii FF04 : un boitier Mini-ITX ouvert sur sa carte graphique

22 mars 2024 à 12:51

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C’est Erwan qui m’envoie ce lien vers la fiche produit du Xikii FF04, issu d’un article du Comptoir. Il s’agit d’un boitier assez particulier qui s’appuie sur les cartes graphiques de la marque Asus et de la Série ProART. Avec 9.8 litres d’encombrement, ce châssis de 37 cm de haut pour 18.3 cm de large et 14.5 cm de profondeur est donc une petite tour très compacte qui peut abriter un PC complet et performant.

Là où le boitier se distingue vraiment des autres, c’est dans l’emploi d’une gamme de cartes graphiques particulières pour le fermer. C’est la carte graphique qui tient le rôle de châssis pour une part de l’ensemble. Cette structure originale est évidemment amusante. Elle propose une vision différente des habitudes en terme de design mais elle n’a pas que des avantages.

Si d’un point de vue esthétique c’est assez réussi avec un rendu final qui emploie les choix fait par les cartes graphiques d’Asus de sa gamme ProART en RTX 40×0  comme base de travail, cela oblige évidemment a piocher dans un choix restreint de solutions d’affichage. On ne pourra pas choisir une autre marque ni forcément faire évoluer sa carte vers une solution différente à l’avenir. Cela enlève donc une certaine modularité à l’ensemble.

Pas un énorme problème mais pour un boitier vendu 460€ HT on peut espérer avoir une grande liberté d’évolution dans la durée. Le fait que la carte s’expose sur l’extérieur pose donc un soucis assez clair à ce point de vue et si toutes les cartes ProART RTX 40 d’Asus en format 300 x 120 x 50 mm sont compatibles, on ne sait absolument pas si ce sera le cas des futures solutions de cette gamme.

Second soucis technique, le boitier ne protège absolument plus la carte graphique en tant que telle. C’est un soucis parce que les ventilateurs sont apparents et qu’on peut les bloquer en y glissant les doigts (aïe) ou par inadvertance (ouch). Dans le premier cas on ne risque pas grand chose mais dans le second, avec un objet qui vient arrêter la ventilation, cela peut poser un soucis grave de refroidissement. Le boitier ne protège plus du tout la carte en filtrant l’air en amont. Le côté aspirateur du dispositif sera donc très présent avec une aspiration massive des trois ventilateurs et un encrassement rapide des pâles et des ailettes de refroidissement. Enfin, la carte est directement en contact avec les aléas de la vie. Du chat qui viendra s’y frotter en passant par le bambin trop curieux ou du verre renversé au dessus du bureau. 

Bref, c’est très esthétique avec un côté industriel qui peut avoir son charme, mais ce n’est pas une très bonne idée dans la durée. Pour un stand de salon afin d’attirer le regard des visiteurs qui ne manqueront pas de vous demander des explications sur le PC et pas sur ce que vous proposez, peut être. Mais au quotidien, pas vraiment la meilleure idée qui soit à mon avis.

En bonus, une petite vidéo en Chinois de la machine

Xikii FF04 : un boitier Mini-ITX ouvert sur sa carte graphique © MiniMachines.net. 2024.

La tablette Xiaomi Pad 6 en 11 pouces et 6/128Go à 221€

22 mars 2024 à 11:48

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Mise à jour : La Xiaomi Mi Pad 6 en version Snapdragon 870 6/128Go est en vente en importation dans sa version Globale à 221.58€ avec le code ANFR20 sur AliExpress. 

Billet d’origine du 19 Avril 2023 : La nouvelle gamme de tablettes Xiaomi Pad 6 pourrait bien faire mouche, avec un bon compromis entre prix et performances, ces modèles de 11 pouces ne sont certainement pas les plus rapides du marché mais proposent une solution efficace et homogène à un tarif abordable. Une recette assez intéressante a suivre.

Les nouvelles Xiaomi Pad 6 et Xiaomi Pad 6 Pro viennent tout juste d’être officialisées. Déjà en précommande en Chine, elles sont annoncées aux prix respectifs de 1899 Yuans (300€ TTC environ) et 2399 Yuans (380€ TTC environ). Pour ce tarif, on a d’excellents modèles de tablettes Android.

Leur écran offre une même diagonale de 11 pouces en 2880 x 1800 pixels 100% DCI-P3 et lumineuse à 550 nits annoncés. Des affichages proposant un rafraichissement pouvant monter à 144 Hz pour un excellent confort de lecture. Cette dalle, compatible avec les stylets actifs de la marque, sera protégée par un verre Gorilla Glass 3. La tablette pourra être associée à une couverture et un clavier détachable avec quatre niveaux de rétro éclairage et proposant un pavé tactile.

Point intéressant de cette offre, il sera possible de profiter de la tablette comme d’une tablette graphique en la connectant à un PC. Le stylet est malheureusement proposé en option, à 449 Yuans, soit 70€. Il peut être « accroché » magnétiquement sur la tablette.

La tablette proposera pas moins de quatre haut-parleurs pour diffuser un son spatialisé certifié Dolby Audio, ce qui en fera une solution vidéo mobile tout à fait intéressante au vu de ses capacités d’affichage. A l’intérieur, on retrouve en effet un Snapdragon qui pourra décompresser des contenus UltraHD à la volée sans aucun soucis. Livrées sous Android 13 avec la surcouche MIUI 14 du constructeur, les Xiaomi Pad 6 proposent de la mémoire LPDDR5, un stockage à la norme UFS 3.1 et un connecteur USB 3.2 Gen1 Type-C pour la recharger et transférer des données. Un capteur photo proposera une solution 13 MP à l’arrière en plus d’une LED flash et d’un second capteur grand angle. Un capteur 8 MP et une série de micros permettront également la vidéo conférence. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 permet d’assurer la liaison aux réseaux.

La version Xiaomi Pad 6 est équipée d’un Qualcomm SnapDragon 870 qui sera épaulée par deux options de mémoire et stockage. Le modèle de base à 300€ proposera 6 Go de LPDDR5 et 128 Go pour accueillir le  système et enregistrer vos données. Une seconde version en 8/256 Go sera également disponible. Les versions Xiaomi Pad 6 Pro proposeront des Snapdragon 8+ Gen1 en 8/128 Go ou 12/512 Go. 

Autre nuance, liée à la puce Qualcomm embarquée, des capacités de charge différentes. La Xiaomi Pad 6 proposera une batterie 8840 mAh et une charge 33 Watts. De quoi regonfler la tablette à 100% en 99 minutes seulement. La 6 « Pro » embarquera une batterie 8600 mAh et pourra la regonfler en 67 Watts. Les deux tablettes mesurent 253.95 par 165.18 mm pour 6.5 mm d’épaisseur. Elles pèsent 490 à 500 grammes.

Disponible dans les tous prochains jours dans les boutiques physique et chez les partenaires de la marque en Chine, la petite tablette sera alors uniquement disponible en Chinois et en Anglais. Il est possible – fort probable – que les Xiaomi Pad 6 soient ensuite proposées à l’international et en Europe avec une régionalisation des langues et différentes adaptations techniques aux divers magasins d’applications et services de streaming.

Voir l’offre sur AliExpress

code : ANFR20

La tablette Xiaomi Pad 6 en 11 pouces et 6/128Go à 221€ © MiniMachines.net. 2024.

Schneider ProSeries NUC : un MiniPC classique sous Alder Lake

21 mars 2024 à 10:06

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Les nouveaux ProSeries NUC de Schneider reprennent une recette que l’on connait déjà assez bien mais ils la proposent avec une garantie plus haut de gamme que d’habitude. La marque française, qui appartient à BleuJour1, a en effet décidé de garantir ses MiniPC pour 2 à 3 années minimum et jusqu’à 5 ans en option.

L’équipement n’est pas spécialement nouveau et on a déjà vu ce châssis ailleurs. Ici, les composants choisis tournent autour de plusieurs solutions Intel : un Alder Lake N95 comme machine de base, un Deck 15U sous Core i3-1215U et un Deck 35U sous Core i5-1235U pour les versions les plus avancées. Ces engins sont accompagnés de un à deux slots de mémoire vive SODIMM DDR4-3200 qui pourront embarquer de 16 et jusqu’à 64 Go de mémoire vive suivant les modèles. Le stockage sera monté sur un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen 3 ou Gen 4. Une combinaison qui devrait donner des performances très convaincantes pour les usages génériques d’un MiniPC : bureautique, surf, lecture vidéo jusqu’en UltraHD, retouche photo légère et autres usages très habituels de ce genre de machine. Ici, les ProSeries NUC couvrent des besoins basiques d’entreprise ou de machine familiale.

Le boitier mesure 12 cm de large comme de profondeur et 3.95 cm d’épaisseur. C’est un vétéran du marché des MiniPC puisqu’on retrouve des traces de ce châssis depuis plusieurs générations de puce Intel. Ici, Schneider reprend donc une production qui doit être faite en Asie de manière classique et l’assemble en fonction des besoins de ses clients européens en ajoutant mémoire vive, stockage et système au travers d’un configurateur. Ci-dessus, une vidéo qui date d’un an d’un modèle JWIPC NewCube N104 sous Intel Core de 12e Gen. On trouve cette machine sous puces Intel chez JWIPC à la pièce avec de 2 à 3 ans de garantie sur Alibaba. Le modèle N104 sous Intel N95 est ainsi proposé entre 120 et 150$ HT et hors livraison.

Ces machines proposent une connectique classique avec un Ethernet Gigabit (Realtek RTL8111H-CG) et un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 (Intel AX201). La façade affiche un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB Type-C avec DisplayPort 1.4a et PowerDelivery 65 Watts et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière, deux USB 2.0 Type-A, un autre USB Type-C avec les mêmes capacités, deux ports HDMI 2.0b et un jack d’alimentation en 19 Volts et 65 Watts. Chaque machine est livrée avec un adaptateur secteur classique et un module VESA. Schneider promet que son ProSeries NUC N95 pourra assumer un fonctionnement 24H/24 et 7J/7 pendant ses 3 ans de garantie. Les modèles « Core » Deck 15U et Deck 35U sont, quant à eux, garantis de manière classique pendant 2 ans avec une option pour une année supplémentaire. 

Les prix annoncés varient suivant les équipements.

Schneider ProSeries NUC Deck 95  Intel N95 : 299€ en Barebone / 331.90€ en 16/500 Go. 356.90€ en 16Go / 1 To
Schneider ProSeries NUC Deck 15U i3-1215U : 499€ en Barebone / 556.90€ en 16 Go / 1 To. 602.90€ en 32Go / 1 To
Schneider ProSeries NUC Deck 35U i5-1235U : 599€ en Barebone / 656.90€ en 16 Go / 1 To. 702.90€ en 32Go / 1 To 

Schneider ProSeries NUC : un MiniPC classique sous Alder Lake © MiniMachines.net. 2024.

GEEKOM XT12 Pro : un MiniPC Core i9-12900H déjà vu

20 mars 2024 à 11:57

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Le GEEKOM XT12 Pro est un MiniPC assez classique avec un équipement plutôt intéressant. Il est construit autour d’une puce Intel Alder Lake Core i9-12900H aux excellentes performances  notamment grâce à l’emploi d’un circuit graphique Iris Xe avec 96 EU. 

Ici annoncé pour une commercialisation en avril, il sera décliné dans plusieurs formules et pourra aller jusqu’à 64 Go de mémoire vive grâce à deux slots SODIMM et 2 To de stockage M.2 2280 PCIe Gen 4×4. Un port M.2 2242 au format SATA3 permettra en plus d’ajouter un stockage supplémentaire au besoin. Cet ensemble d’un processeur qui propose 14 cœurs (6P + 8E) et 24 Mo de cache dans un boitier aussi compact devrait donner un excellent MiniPC. Le GEEKOM XT12 Pro mesurera 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur. Il proposera une compatibilité VESA qui autorisera sa suspension derrière un écran.

Sa connectique est assez large avec en face avant deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et son bouton de démarrage. Et sur les côtés des ouïes d’aérations aux formes hexagonales assez originales. Sur la partie arrière on retrouve deux USB4, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit et le jack d’alimentation pour un boitier secteur 19V / 6.32A. Un port Antivol type Kensington Lock est également disponible sur le côté du châssis.

Pas de tarif pour le moment, le MiniPC sera lancé en avril.

Le NUC13VYKI7

Si vous êtes des lecteurs attentifs au marché du MiniPC, ce GEEKOM XT12 Pro devrait vous gratouiller le cervelet. Un fort air de « déjà-vu » plane sur cette minimachine. Le format global, les ouïes en forme d’hexagone, l’accroche de la partie haute du boitier dans le châssis en aluminium, la position du port Kensignton, la face avant et la connectique arrière, tout fait penser à un PC annoncé en juin 2023. Il s’agit en effet d’un recyclage pur et simple du boitier de l’Intel NUC « Vivid Canyon » NUC13VYKI7 également appelé NUC 13 Pro édition.

Le NUC13VYKI7

Ce n’est pas la première fois qu’une marque tierce recycle du matériel d’Intel pour en refaire une machine. On a par exemple vu le Minisforum NUCX15 employer les entrailles d’un portable Intel pour le transformer en PC de bureau. Ici, Geekom a probablement mis la main sur des châssis du NUC13 difficiles à vendre désormais et fabriqués en surplus. Ou la marque a trouvé l’ancien fabricant de cet élément pour Intel. Et a donc décidé de reprendre le flambeau en dessinant une nouvelle carte mère pour l’adapter au boitier. 

Un nouveau design pour l’Intel NUC 13 Pro Desk Edition

GEEKOM XT12 Pro : un MiniPC Core i9-12900H déjà vu © MiniMachines.net. 2024.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu

20 mars 2024 à 06:16

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La vidéo ci-dessus montre la Lenovo Legion Go sous PlaytronOS

Playtron est le nom d’une startup qui ambitionne de développer PlaytronOS, un système Linux totalement axé autour du jeu vidéo. L’objectif affiché est d’être léger, disponible pour chacun et largement compatible. 

Un mockup de console Playtron et un engin parmi les plus laid et peu pratique que j’ai pu admirer.

Playtron vise tous les formats de machines. Les PC classiques, les portables mais également le format ConsolePC ou officie Valve avec SteamOS aujourd’hui. L’idée est d’offrir à ces plateformes la possibilité de jouer à des jeux sous Linux. Si aucune information n’est donnée sur le moyen de parvenir à cette compatibilité, je ne serai pas surpris que le système utilise la solution de Valve à savoir Proton. L’idée cependant est de rester détaché de Steam et donc du magasin d’application afférent. PlaytronOS pourrait tout à fait lancer des jeux de chez Epic, GoG ou n’importe où ailleurs. 

Cette solution serait en outre totalement transparente pour l’utilisateur qui n’aurait pas a changer de mode pour effectuer ces actions. Le système étant totalement tourné autour  du jeu, il n’offrirait aucune fonctionnalité secondaire et n’aurait pas de possibilité de gestion des tâches habituelles d’un PC. Un engin sous PlaytronOS ne proposerait par exemple aucun « bureau » et probablement aucun des logiciels classiques du monde PC.

Une idée qui permettrait donc de transformer n’importe quelle machine en solution de jeu mais uniquement en solution de jeu. Il ne sera probablement pas possible de lancer autre chose en même temps, cela aurait des avantages pour certains usages mais condamnerait un éventuel portable a n’offrir qu’une petite part de son potentiel. L’idée de transformer un PC en une console pure et dure est probablement séduisante pour un engin placé sous un téléviseur ou une ConsolePC mais c’est tout de même un détail qu’il faudra prendre en compte pour un MiniPC, une tour ou un portable classique.

Playtron OS ne sera pas gratuit, la startup qui lance le produit compte demander 10$ par installation. Ce qui est bien moins cher qu’un Windows mais offre évidemment bien moins d’usages. Tout en étant bien plus cher qu’un Linux gratuit comme HoloISO, Bazzite ou ChimeraOS qui offriront le même usage. On peut se demander quel particulier pourrait véritablement être intéressé par ce type de proposition mais je suppose que l’objectif de Playtron est de viser les assembleurs qui proposent aujourd’hui des machines comme les ConsolesPC sous Windows. Pour des marques comme GPD, OneNetbook, AYANEO, Asus, MSI, ou Lenovo qui proposent des consoles sous Windows 10 ou 11, cette idée peut avoir du sens. Ne serait-ce que parce que ces constructeurs pourraient bénéficier d’un développement sur mesures. Quitte a promettre un engin fonctionnel sous Playtron et a laisser l’utilisateur s’en dépatouiller ensuite.

Pour un particulier le recours autonome à ChimeraOS, une version libre de SteamOS, semble avoir plus de sens. Elle bénéficie des évolutions du code du travail de Valve en terme de compatibilité de jeu, est totalement gratuite et propose une interface parfaite pour être pilotée à la manette.

La startup a déjà reçu environ 10 millions de dollars d’investissements et dit avoir embauché des développeurs ayant travaillé sur différents projets comme Box86, Heroic Game Launcher et même le fameux ChimeraOS. Des outils permettant de piloter des jeux Windows sous différentes plateformes Linux. Et notamment de lancer des jeux de diverses plateformes sur le Steam Deck pour Heroic Game Launcher. L’idée est probablement de livrer un système permettant de faire des choses déjà fonctionnelles de manière éparpillées avec une approche très grand public qui ne nécessitera pas de connaissance particulières.

AYANEO semble être sur les rangs avec un engin sous PlaytronOS prévu pour la fin de l’année. Le patron enthousiaste de cette marque n’en est pas à sa première déclaration du genre. En janvier dernier il annonçait avoir l’intention de sortir la première console « non Valve » sous SteamOS avant de se rétracter juste après en annonçant employer la solution Linux alternative HoloISO. Puis, quelques semaines plus tard, de finir par choisir un bon vieux Windows… On sait donc qu’il ne faut pas prendre les annonces enthousiastes trop au sérieux. Le développeur vise plutôt 2025 comme calendrier de déploiement avec des machines sortant nativement sous ce système.

Si les étoiles semblent bien alignées pour ce projet avec des financements conséquents, des partenaires et un segment en pleine croissance, il est probable que cela ne soit pas une partie de plaisir pour autant. Plusieurs acteurs sont dans la course a commencer par Microsoft qui ne verra sans doute pas d’un très bon oeil le catalogue de jeux Windows lui glisser aussi facilement et aussi vite entre les doigts. On s’en est rendu compte assez vite avec les concurrents de Valve. Les pourparlers entre les fabricants et Microsoft ont eu bon train. Je ne serais pas étonnée que le gros dragon qu’est Microsoft regarde d’un oeil torve les quelques piécettes s’échapper de son trésor. Mais si le  filet de tintements de l’or se mettait a devenir trop turbulent, je ne doute pas une seule seconde qu’une version de Windows adaptée à ces nouveaux usages voit le jour. Officieusement ou officiellement, une version de Windows allégée des fonctions inutiles et orientée vers le jeu pourrait probablement être proposée pour les fabricants de ConsolesPC. Pour le moment le marché de ces engins doit paraitre aussi insignifiant que le dard d’un moustique sur l’écaille d’un dragon.

Autre acteur majeur qui ne voudra surement pas travailler pour des services concurrents ? Valve bien sûr. L’éditeur peut tout a fait ouvrir son SteamOS à des fabricants tiers. Si les ventes de SteamDeck sont excellentes, elles ne sont pas le métier de base de l’éditeur pour qui la  distribution de jeux est le véritable trésor. Si pour faire briller ce diamant elle doit sacrifier son OS, on peut supposer qu’il le fera. Après tout c’était exactement l’objectif des SteamBox : fournir un OS Linux pour lancer des jeux Steam Windows pour tous les fabricants de PC.

Kirt McMaster en 20161

Enfin petit détail qui dressera quelques poils sur quelques nuques. Le Patron de Playtron, est un dénommé Kirt McMaster. Quelqu’un d’assez connu dans le monde Android pour avoir transformé la suite d’outils gratuite CyanogenMod en un système comemrcial CyanogenOS. Une saga qui s’est terminée en un fiasco légendaire pour la marque mais aussi surtout pour les différents utilisateurs de ces outils. Les développeurs d’origine ayant démissionné tout en indiquant publiquement leur dégout pour la gestion de l’entreprise et le reste des employés se retrouvant rapidement éjectés de la boite pour pointer au chômage. Un scénario qui semble se reproduire ici avec l’embauche de divers développeurs issus de différents systèmes concurrents… Et surtout une approche sans complexe de McMaster qui en nie pas la ressemblance de méthode mais précise à The Verge la différence de calendrier. Pour lui, l’aventure Cyanogen a été un échec car le système était gratuit sur Android depuis longtemps. Avec PlaytronOS, tout sera commercial dès le début. Ce qui devrait changer le regard des utilisateurs. Pas sur que cela soit aussi limpide pour les utilisateurs de ChimeraOS, Box86 ou Heroic Game Launcher si les développeurs les plus talentueux se font embaucher ailleurs.

Derniers points qui électrisent mes sens d’araignée, McMaster a indiqué que le logiciel serait OpenSource mais n’a pas décidé sous quel format d’OpenSource cela serait distribué… Enfin, l’ajout d’une exploitation d’une IA pour aider les utilisateurs a finir les jeux les plus difficiles. Eviter qu’un joueur face à un problème trop dur n’abandonne tout le jeu. Une idée brillante qui risque de transformer l’expérience du joueur en séance vidéo plus qu’autre chose. Pour couronner le tout, le partenaire en charge de la gestion de cette IA serait… Perplexity. Le système choisi par les Rabbit R1 pour fonctionner. Vous vous souvenez du Rabbit R1 ?

Enfin, le papier de TheVerge me rappelle les pratiques classiques de ceux qui veulent impressionner la galerie. Le boss de Playtron aurait présenté à TheVerge la vidéo ci-dessus comme le travail de ses équipes. Il s’agit d’une émulation qui fait tourner le jeu The Witcher 3 Windows classique sur une plateforme ARM. Contacté par la rédaction du site web, le McMaster a finalement bien décrit la vidéo comme n’étant pas le fruit de son travail. Il s’agissait d’une « incompréhension » entre lui même et le journaliste Sean Hollister, un vétéran du monde PC. 

La promesse d’un fort retour sur investissement grâce aux nombres de joueurs potentiels

Si comme moi vous avez l’impression que ce premier tour de table de 10 millions de dollars sonne comme une réponse classique à un emballement de gens chez qui les mots IA, Steam, Gaming et nouveaux marchés résonnent plus que de raison, vous saurez ne pas vous enflammer à cette annonce. Attendons et observons, comme disent les américains.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu © MiniMachines.net. 2024.

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