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T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

22 mars 2024 à 13:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

Geekom A7 : le nouveau MiniPC sous Ryzen 7000 est disponible

23 janvier 2024 à 12:24

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Geekom A7 est désormais disponible à la vente en Europe. Cet engin sous Ryzen 7 7840HS en version 32 Go de mémoire vive DDR5 et 1 To de SSD NVMe PCIe Gen 4 x4 est disponible à 749€ – 20€ de remise avec le code A7GK20 soit 729€ au total. La version Ryzen 9 7940HS disponible en 32 Go de DDR5 et 2 To de SSD NVMe est, quant à elle, proposée à 899€ avec toujours 20€ de rabais soit 879€. 
Ce n’est pas donné ! 

Pour rappel, le Minisforum UM790 en version Ryzen 7 7940HS barebone est à 399€ depuis les entrepôts chinois de la marque. En ajoutant 32 Go de DDR5 Corsair à 125€ et un SSD NVMe de 1 To de 1 To Corsair à 71€ on arrive à un total de 595€. En 2 To avec un SSD à 127€ on est à 651€ au total. Soit une économie de 228€ entre les deux marques. Je vous encourage donc à relire le dernier paragraphe du billet ci-dessous.

Billet original du 29/11/2023 : Pas de date précise, pas de prix mais un nom pour ces deux MiniPC signés Geekom. Le constructeur emploiera ici des puces Ryzen 7000.

Deux Geekom A7 sont prévus, dans un format très classique et très compact. Si les châssis sont encore susceptibles de bouger dans leur aspect esthétique, leurs dimensions ne devraient pas trop varier. On retrouve ici ce qui ressemble à un boitier en aluminium sablé de 11.24 cm de large comme de profondeur pour une épaisseur de 3.7 cm.  Un format assez compact donc pour un MiniPC qui devrait pourtant accueillir des composants particulièrement performants.

Ryzen 9 7940HS 8C/16T 4.0/5.2 GHz 16Mo Cache L3 Radeon 780M 2.8 GHz 35-54W TDP
Ryzen 7 7840S 8C/16T 3.8/5.1 GHz 16Mo Cache L3 Radeon 780M 2.7 GHz 35-54W TDP

Les deux Ryzen 7000 sélectionnés sont le Ryzen 7 7840S et le Ryzen 9 940HS. Des puces musclées qui développent des TDP pouvant atteindre 54 Watts pour une température maximale de 100°C. Le châssis devra donc trouver des solutions de refroidissement assez poussées compte tenu de sa faible épaisseur.

La marque proposera une connectique assez complète avec en façade deux USB 3.2 Gen 2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière un USB4 et un USB 3.2 Gen2 Type-C proposant également du Power Delivery et du DisplayPort pour piloter jusqu’à 4 écrans. Un troisième port USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et deux sorties vidéo au format HDMI 2.0. Un lecteur de cartes est également présent sur le côté de la machine, là où on distingue une aération par la présence de dizaines de trous minuscules dans la coque.

La partie arrière montre une évacuation de l’air par des ailettes occupant toute la largeur disponible. Au vu de cette configuration, les processeurs Ryzen 7000 seront placés sur le dessus de la carte mère. L’accès aux composants se fera par le dessous. On pourra alors atteindre 2 barrettes de mémoire DDR5-5600 pour un total maximal de 64 Go ainsi qu’un SSD M.2 2280 NVMe PCIe FGen4 X4 ainsi qu’un M.2 2242 SATA3 supplémentaire.

L’engin proposera du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et devrait proposer des performances suffisantes pour piloter tout type d’usages. Des plus simples aux plus exigeants dans une vision non professionnelle toutefois. Impossible de monter un long métrage avec cette minimachine mais il semble tout à fait faisable de piloter des projets vidéo moins gourmands.

Prévus pour la fin de l’année 2023 pour le marché chinois, difficile de les positionner pour le moment d’un point de vue tarifaire. Seule chose certaine, les concurrents de Geekom ont eux aussi dégainé des MiniPC sous Ryzen 7000. Le Minisforum UM790 Pro sous Ryzen 9 7940HS par exemple. Ou un MiniPC Noname comme le Morefine M6 qui est proposé sous la même puce et toujours en version barebone. Difficile pour les Geekom A7 de s’éloigner trop loin de ces tarifs, on imagine que la marque va proposer un prix public beaucoup plus élevé et sabrer ce tarif directement en boutique dans des positionnements similaires.

Sources : ITHome via NotebookCheck

Geekom A7 : le nouveau MiniPC sous Ryzen 7000 est disponible © MiniMachines.net. 2024.

Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo)

22 janvier 2024 à 11:19

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Mise à jour : Les deux versions du MiniPC Fanless sous Intel N100 (8/256 Go à 249€ et 16/512 Go à 269€) sont à nouveau disponibles.

Le Minix Z100 est un MiniPC assez classique même si il propose des éléments originaux comme un fonctionnement totalement passif. A la différence de beaucoup de ses concurrents, Minix conçoit ses propres cartes mères et ses propres boitiers, une approche autonome qui lui permet de séduire une autre catégorie d’utilisateurs.

Quand de nombreuses marques de MiniPC sortent sur le marché en clonant encore et encore le même châssis ou en changeant juste sa forme mais  en se basant sur la même base de carte mère, ils ne font que coller leur logo sur un design conçu par une autre entreprise. Cela peut avoir du bon, et de nombreux MiniPC de ce type proposent un résultat convainquant. Mais cela peut également poser quelques soucis techniques, notamment pour des professionnels qui veulent pouvoir s’assurer du bon fonctionnement de leur matériel dans des conditions un peu plus exotiques. Cela ne veut pas dire que toutes les marques « noname » ont proposé des engins peu fiables depuis le début de l’année mais simplement qu’ils commercialisaient des machines adaptées à un usage plus familial. Sans égard pour des conditions d’exploitation particulières. Avec des BIOS parfois taillés à la machette ou pas adaptés du tout. Aucun problème pour un usage au quotidien mais pas assez sécurisé pour une machine qui doit se confronter à une utilisation dans un distributeur automatique par exemple.

Je constate également que de nombreux constructeurs sortent leurs MiniPC N100 originaux ces derniers jours : Asus avec son PN42 qui ne devrait plus tarder, MeLE qui lance le Quieter4C et désormais Minix avec ce modèle particulier.

La base technique du Minix Z100 est un processeur Alder Lake N Intel N100 qui est associé à un slot de mémoire vive en DDR4-3200. Ce slot SODIMM permettra de proposer de 8 à 32 Go de RAM à la machine même si par défaut le constructeur ne livre l’engin qu’en 8 Go de base pour le moment. Le stockage est confié à un slot M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4. C’est un nouveau constructeur qui confirme de manière à peine voilée que le N100 d’Intel peut gérer jusqu’à 32 Go de mémoire vive sans soucis malgré une fiche technique le limitant à 16 Go.

Autour de ces composants, on retrouve une connectique assez complète avec deux sorties vidéo HDMI 2.1, un USB 3.2 Gen2 Type-C sans prise en charge du DisplayPort, deux USB 3.2 identiques mais en Type-A, deux USB 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Le tout est alimenté par un Jack de 12 à 19 volts sur 3 Ampères. Particularité importante du dispositif, le Minix Z100 est totalement passif. Son boitier en métal composé d’acier et d’aluminium l’englobe totalement, ce qui oblige à déployer le signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 au travers d’antennes externes amovibles. Minix indique la présence de fonctions réseau intéressantes dans le BIOS comme le Wake On Lan, le redémarrage après coupure de courant ou la programmation d’auto allumage à heures fixes. L’engin est également livré avec une licence de Windows 11 Pro. 

Le tout entrant dans un châssis compact de 12.3 cm de large pour 12 cm de profondeur et 4.6 cm de hauteur. Le boitier pourra se fixer en VESA au dos d’un écran ou sur un support adapté ou se positionner sur un bureau. C’est typiquement le genre de machine qui pourra fonctionner 24H/24 sans pépins ou qui sera à même de gérer un service sans aucune maintenance en s’allumant automatiquement le matin puis en s’éteignant le soir pour éxecuter des tâches classiques allant de l’analyse de données au pilotage d’un distributeur ou à l’affichage de données sur un kiosque numérique.

Minix est un vieil habitué des colonnes de Minimachines, il était même présent sur Blogeee. La marque a un peu disparu des radars parce qu’elle s’est pendant longtemps focalisée sur des TV-Box orientées vers des services professionnels moins intéressants pour nous. Mais le constructeur est sérieux et ses machines ont toujours été solides. L’arrivée de ce Minix Z100 est donc une bonne nouvelle même si pour le moment, on n’est pas forcément sur le meilleur rapport performances prix du marché.

Le MiniPC est proposé sur Geekbuying à 229€ en précommande avec le code NNNMNZ10DB en version 8/256 Go.

La version 16/512 Go est maintenant disponible et avec le code NNNFRMZ100 elle passe à 269€ soit la même réduction de 20€ que le modèle 8/256 Go.

Voir l’offre sur Geekbuying.

Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo) © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

8 février 2024 à 10:51

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 08/02/2024 : Présentation des spécifications complètes de la tablette en bas de l’article et ouverture du site dédié chez le constructeur.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix)

1 mars 2024 à 09:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 1/03/2024 : Asus US a communiqué sur les tarifs de ses nouveaux NUC 14 Pro. Deux modèles ont été détaillés et donnent un avant goût du prix de ces nouvelle machines nées de la reprise de la marque NUC à Intel. 

En entrée de gamme, on retrouve le NUC 14 Pro Core 3 100U, une puce 15 watts avec 6 cœurs et 8 Threads sous architecture Raptor Lake. Le MiniPC embarquera 2 slots SoDIMM de DDR5-5600, un stockage NVMe PCIe Gen4, deux sorties Thunderbolt 4, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Ticket d’entrée pour ce modèle : 394$ HT. Soit 364€HT environ et 436€ avec 20% de TVA avec une configuration mémoire et stockage pour le moment inconnue. Ces modèles sont prévus pour monter beaucoup plus haut en capacités de calcul avec des puce Intel Core Ultra 7 165H mais dans une limite de 40W de TDP.

Le Asus NUC 14 Pro+ débuteront leur carrière bien plus haut avec un prix de base de 869$ HT avec une puce Meteor Lake. Un Core 5 Ultra 125H qui pourra évoluer vers des Core Ultra7 155H ou Core Ultra 9 185H jusqu’en 65W de TDP. Cela donne 800€ environ HT et 960€ au total. 

Ces chiffres sont « bruts » et sont donc à prendre avec des pincettes quant à leur estimation « Euros ». Aucune date de distribution n’a filtré pour le moment mais la communication d’Asus France ne devrait plus tarder désormais.

Billet original du 10/01/2024 : Ces nouveaux NUC 14 Pro et NUC 14 Pro+ sont attendus au tournant. De très nombreuses entreprise ne savent aujourd’hui si elles doivent faire confiance à Asus pour les alimenter en nouveaux produits alors qu’elles achètent des NUC à Intel depuis de nombreuses années. Si la qualité des produits suit la production traditionnelle d’Intel, Asus peut réussir ici un pari intéressant pour son futur.

Asus NUC 14 Pro

Les nouveaux NUC 14 Pro  embarqueront des puces Intel Meteor Lake jusqu’au Core Ultra 7 165H dans un TDP maximal de 40 watts. On retrouvera ainsi les processeurs Intel Core Ultra 7 165H, Ultra 7 155H, Ultra 5 135H, Ultra 5 125H et l’entrée de gamme en Core 3 100U.

Asus NUC 14 Pro+

Une seconde série plus musclée sous le nom de NUC 14 Pro+ se déploiera, quant à elle, jusqu’au Core Ultra 9 185H pour un TDP de 65 Watts. Ici Asus embarquera également les Core Ultra 7 155H et Ultra 5 125H.

Ces engins permettront la même évolutivité que d’habitude chez Intel avec deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go à bord. Leur stockage sera légèrement différent puisque les modèles Asus NUC Pro proposeront pour certains un emplacement SATA3 au format 2.5″ tandis que les Pro+ se contenteront du double stockage commun constitué d’un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et d’un second port M.2 2242 PCIe X4.

On distingue les deux loquets qu’il faudra dégager pour ouvrir et un verrou qu’on fera tourner avec tournevis

Tous les modèles sont pensés par Asus pour être accessibles et pouvoir être mis à jour physiquement sans recourir à un outil. Un large panneau inférieur permettra d’avoir sous les yeux les différents ports et slots facilement. Il pourra s’enlever en libérant des loquets qui le maintiendront en place. Cette approche « Toolless » est intéressante pour des particuliers mais elle l’est peut être moins pour des professionnels. Surtout pour les machines ayant pour vocation à être exposées au public. Si l’engin est sécurisé par un câble antivol, il faudra sans doute trouver une parade pour empêcher l’accès aux composants afin de ne pas les voir disparaitre.

Asus NUC 14 Pro avec et sans baie 2.5″

Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium assez sobre, Asus dit adieu au plastique des formules Intel pour sa coque supérieure. On retrouve un format classique des MiniPC NUC avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et de 3.7 cm d’épaisseur à 5.4 cm au total suivant les modèles de NUC 14 Pro. Ceux disposant de la baie 2.5″ étant comme d’habitude plus hauts que les autres. Les modèles Asus NUC 14 Pro+ seront un petit peu plus larges avec 14.4 cm pour la même profondeur et une épaisseur intermédiaire de 4.1 cm. Cela est du à la dissipation nécessaire pour encaisser ces processeurs plus puissants et plus gourmands.

Toute les machines proposeront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211, la connectique sera identique sur les différents modèles. En façade, on retrouve un USB 3.2 Gen 2×2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Sur le coté ou sur l’arrière un port Antivol type Kensington Lock pour sécuriser les MiniPC.

A l’arrière, on note la présence de deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226V) et un jack d’alimentation. Les blocs d’alim fournis s’adapteront suivant les modèles de puces de 90 Watts à 150 Watts.

NUC 14 Pro

Derniers détails, les NUC 14 Pro et Pro+ seront proposés nus, sans système, mémoire ni stockage mais également prêts à l’emploi et préinstallés sous Windows 11 Home et Pro. Asus proposera même des versions sans son logo dessus, probablement pour de grosses commandes, afin qu’une entreprise puisse poser le sien à la place.

L’ensemble parait cohérent et assez travaillé de la part d’Asus qui a su proposer sa patte dans un design très attendu pour cette passation de pouvoir. On retrouve le savoir faire de la marque sur les châssis et une bonne approche technique en interne. Il ne reste plus qu’à piloter de manière fluide la commercialisation de l’ensemble.

  NUC 14 Pro NUC 14 Pro+
Processeur Intel Core Ultra 7 165H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 135H
Intel Core Ultra 5 125H
Intel Core 3 100U (TDP jusqu’à 40W)
Intel Core Ultra 9 185H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 125H
(TDP jusqu’à 65W)
Mémoire vive 2 emplacements SODIMM
Jusqu’à 96 Go au total
DDR5-5600
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
1 x support SATA 2,5 pouces (sur certains modèles)
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
Sans fil

Intel AX211
WiFi 6E
BT 5.3

Connectique 1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x Antivol type Kensington Lock
Alimentation 120W (Core Ultra 5/7)
90W (Core 3)
150W (Core Ultra 9)
120W (Core Ultra 5/7)
Dimensions 117 x 112 x 54mm (avec 2.5″)
117 x 112 x 37mm
114 x 112 x 41mm
Poids 750 grammes (avec 2.5″)
600 grammes
800 grammes
Prix de départ 394 $ 869 $

 

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix) © MiniMachines.net. 2024.

Acer Swift X 14, un 14.5″ haut de gamme sous Meteor Lake

12 janvier 2024 à 12:49

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Vous l’aurez sans doute remarqué, cette année les constructeurs se sont largement emparés du format 14″. Chez quasiment tous les constructeurs, on peut retrouver une machine orientée jeu sous cette diagonale. Avec le Acer Swift X 14, il s’agit d’une orientation un peu différente. Si les composants sont quasiment les mêmes, l’engin n’a pas tout à fait la même cible.

Ce 14.5″ est un engin compact et assez léger. I l mesure 32.3 cm de large pour 22.8 cm de profondeur et 18 mm d’épaisseur. Son poids reste contenu avec 1.55 kg sur la balance et il pourra donc équiper des utilisateurs mobiles comme des usages plus sédentaires sans trop de soucis techniques. Ce 14.5″ de diagonale est un format intéressant aujourd’hui car beaucoup de constructeurs ont sauté le pas du 15.6″ vers le 16″ sur la diagonale la plus classique du marché. Ce choix explique probablement l’augmentation du nombre de références en 14″. C’est l’une des conséquences du double mouvement de la réduction des bordures d’écrans d’un côté et de la demande toujours plus importante d’écrans en très haute définition.

Le Acer Swift X 14 propose donc cette diagonale originale et se déploiera dans deux formats. Un IPS 120 Hz en 2560 x 1600 pixels pour l’entrée de gamme et un affichage OLED, toujours en 120 Hz mais cette fois-ci en 2880 x 1880 pixels pour la formule la plus évoluée. Les deux affichages profiteront d’une colorimétrie 100% DCI-P3.

Pour gérer ces affichages, le moteur embarqué sera confié à deux puces Intel Core Ultra 5 125H ou Ultra 7 155H accompagnées d’un assez large choix de processeurs graphiques secondaires de Nvidia. L’entrée de gamme sera un circuit mobile GeForce RTX 3050 puis des options de RTX 4050, 4060 et jusqu’au RTX 4070 seront proposées. La mémoire vive sera confiée à un module de LPDDR5x soudé pouvant aller à 32 Go et le stockage à une solution M.2 2280 NVMe PCIe Gen 4  allant jusqu’à 1 To. Ppur refroidir cet ensemble dans un engin de 18 mm d’épaisseur, Acer a intégré un système de double ventilation et de caloduc avec une prise d’air frais située au niveau du clavier.

L’équipement de la machine est classique. Pas de LEDs RGB, pas de finition « gaming » malgré les puces embarquées. On est plus sur un engin nomade exploitable sur tout type de tâches. On retrouve une webcam FullHD, un circuit Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel Killer 1675i et une connectique assez variée. Deux ports USB Type-C, deux USB Type-A1, un HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur  de cartes MicroSDXC. Le clavier sera rétro éclairé et on retrouvera un grand pavé tactile ainsi qu’un système audio certifié DTS situé immédiatement sous l’écran.

Bref, un Acer Swift Go 14 sympathique et assez compact qui devrait être disponible dans le courant du second trimestre avec un prix de base de 1099€.

Acer Swift X 14, un 14.5″ haut de gamme sous Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO AM02 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS au look de console

15 janvier 2024 à 10:17

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

près le MiniPC AM01 qui faisait penser au Macinstoch, le AYANEO AM02 prend donc la suite avec une claire inspiration des Nintendo Entertainment System. Une console rétro qui donne à l’objet un charme désuet assez sympathique.

Le AYANEO AM02 est donc très brut de décoffrage, avec des angles de plastique assez raides et des couleurs de châssis multiples. Un petit écran 4 pouces est visible sur le dessus de sa coque, il proposera des éléments d’affichage fixes comme l’heure et la date ou des logos que l’on pourra choisir facilement. En façade, on retrouvera un petit capot qui, une fois soulevé, révèlera une part de sa connectique avec un jack audio combo 3.5 mm, deux USB Type-A et un USB Type-C.

Ce positionnement laisse penser que l’on va pouvoir intégrer des cartouches de jeu dans l’engin. Cela laisse aussi un doute sur la pertinence de ce design car si vous voulez laisser une manette de jeu, un casque audio ou une clé USB, vous devez laisser le petit panneau relevé en permanence. Et si vous le laissez relevé alors vous cachez l’écran intégré…

Des écrans disponibles

Comme pour le AM01, cet AYANEO AM02 pose des soucis de design. L’objet peut être posé sur la façade pour pouvoir afficher son petit écran de manière lisible comme un radio réveil, mais dans ce cas là vous ne pouvez pas exploiter ses ports de devant et vous vous retrouvez avec la connectique arrière sur le dessus. Ce qui ne sera ni esthétique, ni pratique. Posé à plat, le MiniPC se comportera comme un autre MiniPC classique.

L’engin sera bientôt proposé sur Indiegogo en financement participatif. Il proposera  un Ryzen 7 7840HS et ses 8 cœurs Zen4 accompagnés par un circuit graphique AMD Radeon 780M et ses 12 cœurs RDNA3. Une solution qui développera assez de muscle pour effectivement jouer dans de bonnes conditions en définition correcte et qui sera parfait pour un nostalgique de jeux rétros comme pour un amateur de jeux récents plus tenté par une expérience 720p que par des définitions plus élevées.

On n’a pas encore le détail du reste de l’offre mais on peut supposer des développements classiques de mémoire vive DDR5 en 16 et 32 Go. Un stockage de base en M.2 2280 NVMe PCIe de 512 Go à 1 ou 2 To et toute la ribambelle de ports et connecteurs classiques avec du Wi-Fi. On sait que l’engin proposera un DisplayPort et un HDMI, deux ports USB Type-A supplémentaires, un double port Ethernet et une alimentation par USB Type-C ainsi qu’un Antivol type Kensington Lock. Mais on n’a aucun détail plus précis pour le moment.

Je ne sais toujours pas quoi penser de ces machines. Le AM01 comme le AM02 semblent correspondre aux attentes d’une partie du public mais j’avoue avoir du mal à comprendre pourquoi. Si je vois bien le design s’implanter chez un amoureux des consoles rétro, le côté peu pratique de l’objet me gâcherait tout de même un peu son usage au quotidien.

AYANEO AM02 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS au look de console © MiniMachines.net. 2024.

FiiO CP13 : un walkman totalement analogique au CES 2024

16 janvier 2024 à 09:43

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Le FiiO CP13 est un clin d’oeil dans le rétroviseur, un objet tout droit sorti du passé et pour qui j’ai du mal à voir réellement la cible. J’ai toujours détesté les cassettes audio. Peu pratiques, relativement fragiles et souvent d’une qualité peu agréable. Leur disparition ne m’avait pas ému et j’avoue avoir bien du mal à saisir l’objectif de cet objet.

Il est certes joli, assez bien dessiné mais il se contentera de jouer des cassettes à l’ancienne? Aussi bien, ou aussi mal,  que les lecteurs que vous pouvez parfois apercevoir en brocante ou qui trainent au fond d’un vieux carton dans un recoin. Il ne propose ni Bluetooth ni fonction particulière, il faudra lui brancher un caque 3.5 mm et se manipulera avec de grosses touches. Une molette de volume est visible ainsi qu’un capot pour faire glisser la cassette. L’objet ne propose pas de fonction d’enregistrement histoire d’être nostalgique jusqu’au bout.  Le constructeur l’indique lui même, tout le procédé de lecture est issu de fabrications tierces, il existe toujours un marché du lecteur de cassettes même si celui-ci n’est en général pas piloté par une marque connue.

Le FiiO CP13 côte à côte avec le Sony Walkman DD2, la Rolls du genre.

J’avoue avoir du mal à comprendre l’enjeu derrière ce produit. Est-ce une volonté de jouer sur une fibre nostalgique ? Est-ce qu’il s’adresse à un club caché d’adorateurs de la cassette ? Ou est-ce que le FiiO CP13 essaye de jouer sur l’engouement actuel du disque vinyle ? J’avoue que si je suis insensible aux charmes de la cassette, avec son format si peu pratique de bande sur lequel on ne peut pas avancer rapidement et sa pochette qui ne permet pas de proposer un véritable support pour des illustrations de qualité, je suis beaucoup plus attiré par le vinyle. 

Est-ce que Fiio tente l’aventure de la cassette avec l’espoir de cette même fibre nostalgique qui traverse le disque 33 tours ? Ou est-ce qu’ils ont identifié une cible particulière ? Pour un collectionneur de cassettes, le seul réel avantage de ce nouveau baladeur est dans sa nouveauté au sens strict. Le  fait qu’il n’ait pas des têtes de lecture avec des milliers de kilomètres de bandes au compteur. L’autre petit avantage, c’est l’utilisation de batteries au lieu d’un compartiment à piles. Cela permet 13 heures d’autonomie avec une seule recharge USB Type-C, l’emploi de batteries externes et un design un tout petit moins épais… que ce qu’aurait proposé le même engin avec des piles.

Source : TechRadar

FiiO CP13 : un walkman totalement analogique au CES 2024 © MiniMachines.net. 2024.

Intel Raptor Lake Refresh : 18 nouvelles puces entre 35 et 65 watts

16 janvier 2024 à 11:14

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Intel réduit la consommation de sa 14e génération de processeurs avec les nouveaux Raptor Lake Refresh qui passent de 125 watts à 65 watts maximum. 18 nouvelles puces ont ainsi été présentées pour le marché des machines de bureau.

Ces puces prévues pour les nouvelles gammes de cartes mères Intel 600 et Intel 700 pourront prendre en charge jusqu’à 192 Go de mémoire. Avec le support conjoint de la DDR4-3200 ou de la DDR5-5600. Elles proposent 20 lignes PCIe au total. Intel vise ici de plus petites – mais solides – stations de travail ou de jeu. La mayonnaise est toujours identique avec un mélange savamment dosé de cœurs Performance et de cœurs Efficients pour construire des puces aux comportements assez souples. Les puces sont toutes gravées en Intel 7, elles proposent le support du PCIe Gen 5.0 comme du PCIe Gen 4.0. Elles intègrent également de l’USB 3.2 Gen2 par défaut et peuvent prétendre aux circuits Wi-Fi7 d’Intel ainsi qu’au Thunderbolt 5.

On retrouve trois gammes principales avec, pour commencer, une série T qui se limite à une enveloppe de 35 watts de TDP. Ce sont souvent les processeurs les plus intéressants pour des solutions Mini-ITX très compactes et surtout pour des machines fanless. Les processeurs de cette gamme profitent d’un circuit graphique Intel UHD 700. Ce sont des formats particuliers qui n’englobent pas toutes les fonctions de la gamme et en particulier les éléments les plus gourmands en énergie comme le Thermal Velocity Boost. L’idée est ici de de contraindre la gamme dans une dépense énergétique plus sobre surtout en jouant sur les fréquences accessibles aux puces. Ces Séries T iront moins haut en fréquence que les autres modèles Raptor Lake Refresh.

La gamme principale de ces puces ira du Processeur 300 (qui est un peu à part et très entrée de gamme sur le segment.) au Core i9-14900. Un processeur 24 cœurs composé de 8 cœurs Performance et 16 coeurs Efficients pour 32 Threads au total. Il embarque 36 Mo de cache L3 et 32 Mo de cache L2 et fonctionne dans des fréquences adaptées à chaque cœur jusqu’à 5.8 GHz avec le Thermal Velocity Boost. Son circuit graphique est un Intel UHD 770 et son prix « catalogue » est de 549$…

La gamme « F » reprend les grandes lignes de la gamme de base mais fait l’impasse sur le circuit graphique embarqué sur la puce. On note une différence de prix assez faible et aucun gain particulier pour ces modèles. Ce sont des puces qui sont en général employées par des constructeurs pour proposer des machines de série même si elles circulent parfois en boutique.

Vous l’aurez remarqué, la gamme Raptor Lake Refresh utilise encore l’appellation Intel Core i3, i5, i7 et i9 et non pas la nouvelle norme Ultra des Meteor Lake

Intel Raptor Lake Refresh : 18 nouvelles puces entre 35 et 65 watts © MiniMachines.net. 2024.

Le Rabbit R1 est un presse papier en puissance

16 janvier 2024 à 15:04

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Décrire le Rabbit R1 n’est pas forcément chose facile, l’objet se positionne comme un appareil sortant des sentiers battus. Il s’agit d’un accessoire annoncé à 199$ HT aux US dont l’objectif est de se comporter comme un assistant personnel mobile. Il est, évidemment, piloté par une IA.

Le Rabbit R1 en détail

L’objet est assez joli, il est dessiné par la fameuse équipe de design de Teenage Engineering1. Le Rabbit R1 se présente comme un appareil totalement autonome. Il propose un écran de 2.88″ tactile accompagné d’une webcam rotative d’avant en arrière. Un dispositif qui permettra de se filmer ou de prendre des photos. Il propose également une molette de navigation, des microphones et un bouton qu’il suffira de presser pour parler à l’objet. Le Rabbit R1 fonctionne sur batterie et offrira une journée d’autonomie environ. Il se rechargera avec un port USB Type-C et proposera une connexion de base en Wi-Fi et Bluetooth. Egalement équipé d’un modem 4G et d’un lecteur de cartes SIM pour « naviguer » en ligne où que vous soyez, il dépendra exclusivement des serveurs de la marque. Son système d’exploitation, dérivé d’une solution Linux s’appelle Rabbit OS, et a été pensé pour faire le pont vers ces serveurs où seront pilotées les IA de l’ensemble. La start-up lance donc ici tout un écosystème : serveurs, modèle IA, système d’exploitation et l’appareil pour piloter le tout.

L’objet embarque un matériel assez basique. Un processeur Mediatek MT6765  avec 8 cœurs ont 4 sont cadencés à 2.3 GHz et sans NPU, c’est à dire sans puce capable d’accélérer localement le calcul d’une IA. Ce qui revient à dire que tous les calculs mais également toutes vos recherches seront effectuées sur un serveur externe, chez Rabbit. Cette puce a été choisie car elle propose un modem 4G plus que pour ses capacités de calcul ou graphiques. Elle est accompagnée par 4 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. L’ensemble est donc bien moins compétent qu’un smartphone moderne qui propose les mêmes fonctions avec de meilleurs processeurs, des écrans plus grands, des capteurs photos plus précis et la même capacité de connexion aux réseaux.

Rabbit OS, l’ingrédient secret de l’équation

Le principe de base de Rabbit OS, c’est d’utiliser une IA qui effectue toute seule les actions qu’un humain ferait en ligne. Cette IA fonctionne an tant que LAM pour « Large Action Models ». Un algorithme qui apprend à se comporter exactement comme un utilisateur classique en enchainant les actions sur des sites web. Rabbit OS sait reconnaitre les champs à compléter, cocher des éléments, ajouter des éléments dans un panier, valider des commandes et autres. Elle ne fait pas que lire les données, elle actionne les éléments qu’elle croise pour mener à bien des tâches.

Le Rabbit R1 qui l’abrite ressemble un petit peu à une enceinte connectée dans son fonctionnement mais se veut donc plus active que ces dernières. On parle à l’objet et il exécute des ordres de manière classique tout en ayant la capacité de prendre des « décisions » basiques. On peut lui demander une musique sur le service de streaming de son choix comme de lancer un minuteur ou de faire une recherche sur un service type ChatGPT. Mais on peut également lui ordonner de commander des produits en ligne ou de réserver des services. Le point qui différencie son système d’IA de celui d’un smartphone ou d’une enceinte connectée vient du fait que l’on n’a pas besoin de télécharger une application pour chaque usage. Il sera évidemment nécessaire d’identifier l’utilisateur abonné aux différentes fonctionnalités choisies, comme un service de streaming musical par exemple. Mais pour beaucoup de choses, l’assistant personnel vous proposera de prendre en charge tout seul les différentes options. Il naviguera de manière autonome.

Le Rabbit R1 fonctionne en effet en singeant l’usage que ferait un humain d’un service en ligne. Le modèle est censé être entrainé pour savoir comment se comporter devant ces éléments et donc de pouvoir être capable de le prendre en charge tout seul pour vous fournir un résultat. L’idée de Rabbit est de contourner une des problématiques majeures des systèmes d’exploitation. Au lieu de demander à des compagnies et des développeurs de construire un écosystème d’applications pour un nouveau produit, chose très difficile parce que coûteuse et pas forcément rentable pour ces développeurs, le LAM s’appuie sur des services existants déjà en apprenant à les manipuler. Pas besoin de télécharger l’application d’un loueur de voitures si vous pouvez utiliser son site directement via une IA. Après tout, de nombreuses applications ne sont que des interfaces qui manipulent des données en ligne.

La camera permet également d’interroger des moteurs de recherche par image. Si vous avez un réfrigérateur muni d’une lumière intégrale à l’arrière de celui-ci et que vous utilisez les 5 premiers centimètres de ses étages pour séparer bien régulièrement votre nourriture afin que le capteur photo puisse l’analyser, alors vous aurez une recette de cuisine suggérée par l’appareil. Plus simplement vous pouvez faire comme les smartphones depuis un paquet d’années. Prendre une photo d’un objet et laisser un moteur de recherche par image vous indiquer de quoi il s’agit.  On peut également demander à l’objet de poser des questions à une IA plus classique ou de traduire de textes en temps réel. Voir de générer du contenu à partir d’une autre IA via un ordre vocal, au cas où cela servirait à quelque chose.

Sur le papier c’est très joli mais dans la réalité…

Ce service de conciergerie dans la poche est un vieux fantasme humain. On retrouve ce genre d’idée dans beaucoup de thèmes de science fiction. Un appareil qu’on peut piloter à la voix et qu’on dégaine pour lui dicter des ordres. L’engin s’active alors « magiquement » pour répondre aux problèmes posés, identifier une espèce autochtone ou commander à un vaisseau de venir vous chercher. J’écris magiquement parce que jusqu’à il y a peu, ce genre de technologie n’existait pas et imaginer qu’un appareil puisse résoudre ce genre de problématique apparaissait comme totalement illusoire.

Rabbit OS a t-il vu que d’autres pizza étaient disponibles en promo ? Non.

Sur le Rabbit R1, on promet pourtant cet usage avec une grande autonomie. On lui dicte de commander un repas, de réserver un voyage ou un service et l’appareil va butiner les sites disponibles pour s’exécuter. Il ne vous reste donc plus qu’à valider le paiement pour votre pizza, votre voiture ou votre tour du monde. Le premier élément à mettre en perspective ici est évident mais il est bon de le rappeler. L’appareil n’offre aucun financement des services qu’il propose. Il ne fait que les « fluidifier ». Quelqu’un qui ne pourrait pas s’offrir ce tour du monde financièrement parlant ne pourra pas plus se l’offrir avec ce Rabbit R1. Autrement dit, si il fait miroiter des usages, il ne s’adresse qu’à une catégorie d’utilisateurs aisés.

Qui rêve de voir ses vacances planifiées par une IA ?

Et on pourrait même aller un peu plus loin, l’objet s’adresse à une catégorie d’utilisateurs assez riches pour ne pas prendre soin de son argent. Qui va demander ce type de service sur un coup de tête tellement instantané qu’il ne voudra pas prendre la peine de se servir d’un smartphone pour comparer plusieurs offres ? Voir de simplement profiter d’une promotion sur son service habituel ? Une chose qu’Internet a rendu possible facilement c’est la comparaison des tarifs et des services. Acheter un voyage ou un repas, totalement à l’aveugle, en utilisant l’IA de Rabbit OS à la place de son cerveau signifie n’avoir aucune prise sur les choix effectués. Aucun élément de comparaison sur les différentes options. S’en remettre totalement à un algorithme  qui ne précise jamais son mode de fonctionnement.

Si je réserve un aller retour de train pour partir en vacances en famille, je n’ai personnellement pas les moyens de ne pas vérifier les détails qui accompagnent ce voyage. Le prix des places à quelques heures d’intervalle, les villes de départ, les différentes options de bagage ou d’assurance. Et cela marche dans les deux sens. Parfois un voyage en seconde est 3 fois moins cher qu’un voyage en première. Ou alors une voiture légèrement surclassée sera proposée pour une dizaine d’euros de plus pour une location. Accepter qu’un algorithme fasse vos choix à votre place, c’est tout simplement accepter qu’on me serve la formule de base voulue par le voyagiste. Et donc pas forcément la plus avantageuse pour moi. Le service Rabbit R1 s’adresse aux plus riches. Et aux plus riches seulement.

L’IA de Rabbit promet de surfer et comprendre des millions de sites en se comportant comme un humain

Un algorithme vraiment autonome ?

ll faut ensuite essayer de comprendre comment sera formée et entrainée cette IA. Comment va t-elle se comporter sur des interfaces en constante évolution ? Suivre des schémas de navigation peut s’avérer plus ardu que prévu. Entre les pages qui se modifient en permanence, les popups vantant des fonctions supplémentaires qui peuvent gripper la navigation habituelle, des promotions temporaires qui viennent s’intercaler dans un tunnel d’achat classique ou des changements complets d’ergonomie qui adviennent du jour au lendemain, le travail de navigation ne sera pas de tout repos pour ces LAM. A moins de les former en continu pour chaque service. Un effort très couteux en temps et en ressources pour Rabbit. On imagine assez mal le système être totalement fonctionnel en permanence, il suffit qu’un service en ligne évolue pour que l’IA demande à être entrainée à nouveau afin de pouvoir le gérer correctement.

Pire, un site web pourrait tout à fait détecter que l’appareil qui navigue sur son site emploie une IA et décider en conséquence de lui barrer le chemin. Il pourrait également facilement prendre en compte l’utilisation de Rabbit OS et, par exemple, adapter son offre en conséquence. Ne pas faire apparaitre certains choix mais, sachant que la navigation n’est pas faite par un humain, ne proposer que les options les plus chères ou les plus rentables. Voir refuser totalement l’affichage des données pour les sites web vivant en partie de la publicité. A quoi bon servir un client si on ne peut pas gagner de l’argent en lui présentant des produits publicitaires ? Les annonceurs vont probablement refuser de compatibiliser ces IA qui absorberaient de la publicité inutile.

L’usage de Rabbit OS nécessitera l’enregistrement préalable de services tiers comme Spotify ou Youtube Music

Enfin l’avantage concurrentiel promis par Rabbit OS consiste à rendre autonomes certains éléments décisionnels importants. La sélection de produits et leur mise dans le panier, la réservation de services ou la validation de choix réalisés à la place de l’humain. Ces éléments demandent très souvent de valider des Conditions Générales d’Utilisation ou des Conditions Générales de Vente ainsi que de remplir des formulaires contenant des informations personnelles. Le fondateur de la société indique très clairement ne pas stocker de données personnelles sur ses appareils. Ce qui veut dire qu’à chaque changement de CGU, à chaque première connexion ou pour chaque nouvelle adresse à valider, il faudra remplir à nouveau des fiches d’identification ou cocher des cases de validation sur le petit écran de 2.88″ tactile. Ce qui pose un petit problème par rapport au scénario de fluidité proposé. Encore une fois, Rabbit OS est censé faire mieux qu’une application de smartphone mais il sera toujours plus efficace d’utiliser son smartphone et ses applications spécialisées ou une navigation Internet dès que votre scénario de commande va un tout petit peu se compliquer.

Ne comptez pas trop sur la bonne volonté des marques pour laisser Rabbit OS butiner leurs services à l’aveugle. Personne n’a envie de voir les clients partir vers un appareil qui ne leur livrerait pas les merveilles de promotions, de suggestions d’achats complémentaires et de tunnels de vente savamment travaillés leur échapper. Les applications dégagent des bénéfices en affichant des suggestions ciblées sur vos centres d’intérêt. Les faire disparaitre au profit d’une commande « robotisée » leur ferait perdre de l’argent. La réservation d’un service de transport cherchera à vous vendre une assurance ou à rajouter la location d’une voiture à l’arrivée parce que c’est rémunérateur. Rendre tout cela invisible sera contre productif pour eux. Il y a donc de grandes chances qu’ils barrent la route à Rabbit OS dès que possible. Plus ou moins subtilement. Soit en exigeant de passer par leur site ou leur application, soit en ne servant tout simplement pas leurs données au service.

Pendant la keynote le CEO de Rabbit jongle entre ordinateur et Rabbit R1 en permanence…

Un usage fixé sur l’homme du XXe siècle

Mais enfin et surtout, l’usage décrit fait totalement abstraction d’une évidence. L’utilisateur moyen susceptible d’acheter cet appareil aujourd’hui n’a pas les mains libres. Qui a encore les deux mains libres autour de vous ? Le greffon smartphone est quasiment partout. Tout le monde a déjà un téléphone en main. Je ne vois pas bien qui va ranger son smartphone dans sa poche pour sortir un second appareil afin de lui dicter de lancer un album sur Spotify ? Il a déjà de quoi passer cet ordre dans la main, il lui suffit de deux clics pour lancer un album… Pire encore, cela veut dire multiplier les abonnements mobiles par deux pour conserver son téléphone et ajouter cette fonction doublon.

Tout le blabla de la présentation sur le manque de praticité du smartphone est assez ridicule. Le reproche des centaines d’applications rendant leur usage peu pratique est servi avec beaucoup de mauvaise foi. La Keynote semble s’adresser à quelqu’un qui n’aurait pas vraiment vu comment fonctionne un smartphone depuis 10 ans. Si un utilisateur a 200 applications sur son appareil, cela ne veut pas dire qu’il a un annuaire d’applications dans la main, rangées par ordre alphabétique ou via un classement décroissant d’installation. Les propriétaires de smartphones ont un ensemble d’applis qu’ils utilisent au quotidien et qui sont évidemment placées par degré d’utilisation sur les premières pages de leurs appareils. Il est parfaitement ridicule de considérer que le nombre d’applications est un handicap sur un smartphone alors que l’on peut depuis des années déjà lancer n’importe quel jeu ou utilitaire en faisant exactement ce que propose le Rabbit R1. A savoir demander oralement à son smartphone de lancer ce que l’on veut. Cet argument ne tient qu’avec une bonne dose de mauvaise fois.

En parlant d’usage d’ailleurs, le côté « dictée » de l’appareil est encore un contrepoint. Personne n’a envie d’utiliser un engin qui va exiger de signaler aux autres ce que l’on veut ou ce que l’on cherche. Je n’ai pas envie que mon voisin de transport sache ce que j’écoute ni qu’il connaisse mes goûts en matière de Podcast. Je ne veut pas devoir commander un service à haute voix. Je n’ai aucune envie de devoir le crier ou m’y reprendre à plusieurs fois parce que je suis dans un environnement bruyant. Je vois autour de moi pas mal d’utilisateurs qui ont parfaitement désappris a téléphoner et n’utilisent leur smartphone qu’avec leur clavier. Pour eux, l’usage du micro est un problème et le recours à ce type de technologie est bien moins efficace que le clavier virtuel. Comment joindre une image à son message ? Comment suivre plusieurs conversations ? Il faut secouer le bidule pour faire apparaitre un petit clavier sur l’écran tactile mais alors on perd tout l’intérêt du dispositif en plus de passer pour un maniaque.

Le problème du multitâche est également évident. Les utilisateurs de smartphones jonglent désormais avec plusieurs outils en parallèle, tiennent une conversation, surfent et écoutent de la musique sans soucis. Le Rabbit R1 est un objet mono tâche. Il propose un fonctionnement en « question-réponse » qui ne permet pas de faire plusieurs recherches à la fois. Pire, il ne semble pas prendre en compte la gestion des hyperliens dans ses réponses. Mettons que sur un coup de tête j’ai envie de réserver une soirée au cinéma. Je peux demander au Rabbit,R1 de me présenter les films disponibles. Si je ne connais pas certains d’entre eux, je vais devoir poser la question à l’appareil pour chaque film qui m’est inconnu… Une opération qui durera de longues minutes. Une simple recherche sur ma salle habituelle depuis un site internet me donnera en un seul coup d’oeil l’ensemble des séances et un synopsis de chaque film proposé en un clic. Je n’aurais pas besoin d’enchainer 5 ou 6 questions les unes à la suite des autres pour arriver au même résultat. Le cours de l’action Coca cola prendra toutes les possibilités d’affichage de l’appareil sur R1 lorsqu’il pourrait apparaitre en bandeau en permanence sur un smartphone…

Et, plus trivialement, si je commande mon billet de cinéma sur le Rabbit R1. Est-ce que je ne serais pas tenté de vérifier que la réservation que j’ai fait est exacte ? Que j’ai le bon nombre de billets, à la bonne heure pour la version Originale ? Que tout cela est correctement enregistré. Dûment payé ? Qu’il s’agit du bon cinéma et pas de la salle d’à côté ? Et ainsi de suite ? Autrement dit, mis à part des personnes vraiment absolument confiantes dans leur achat « aveugle » effectué par le dispositif, qui ne sortira pas au final son smartphone pour voir si tout est correct ? Et si cela ne l’est pas, pour une raison ou une autre, si votre voyage n’est pas le bon ou si le Rabbit R1 ne vous a pas précisé un détail comme le départ depuis un aéroport un peu plus excentré que prévu. Est-ce que vous aurez un moyen d’annuler le tout parce que c’est une IA qui l’a réservé ? Ne va t-il pas être nécessaire de jongler en permanence entre le Rabbit R1 et son smartphone ? 

Jesse Lyu, le CEO de Rabbit

Quelle valeur ajoutée face à un smartphone et une application ?

C’est bien là le problème du Rabbit R1. Et c’est d’ailleurs la première question qui a été posée en masse suite à la présentation de l’objet et de ses usages. Pourquoi ne pas avoir fait une application plutôt qu’un appareil ? Après tout, Rabbit OS dépend d’un serveur en ligne et on pourrait l’interroger exactement de la même manière avec une application. La réponse est assez simple. Parce que Google et Apple, ainsi que probablement Amazon et Microsoft, sont déjà sur les rangs pour développer leurs propres applications de ce type. On se doute que les assistants déjà en place et liés à leurs appareils respectifs vont débarquer un jour ou l’autre sur ce segment du service. C’est probablement l’affaire de quelques trimestres tout au plus avant que l’on puisse demander à son PC ou son smartphone exactement ce que propose Rabbit OS.

Et le problème pour la startup Rabbit est alors assez simple, en tant qu’application, leur visibilité serait nulle. Apple, Google et compagnie n’auront aucun scrupule à faire disparaitre une Rabbit App dans les méandres de leurs catalogues si elle fait de l’ombre à leur propre offre. La seule manière d’exister pour Rabbit est donc de proposer un terrain de jeu qui ne soit pas sous le contrôle des autres. Un objet indépendant sur lequel les différents acteurs de ce marché n’auront pas de prise.

Cela ne me déplait pas d’imaginer un indépendant cherchant à se battre contre les GAFAM. Mais encore faut-il que cela ait du sens pour l’utilisateur. Si demain Spotify, Netflix, Shazam ou votre application favorite se faisait la même réflexion que Rabbit, vous auriez les poches pleines d’appareils indépendants pour pouvoir répondre à toutes ces problématiques. Le walkman Spotify, le lecteur vidéo Netflix, le micro Shazam et ainsi de suite…

Le patron de Rabbit, Jesse Lyu,  a répondu sur Twitter à la question du « pourquoi pas une app » et a donné de multiples pistes… Mais la majorité de celles-ci ne concernent pas l’utilisateur final. Plutôt le businessman qu’il est. Son premier point est que construire une application et la maintenir est quelque chose de très difficile pour respecter les standards imposés par Apple et Google. C’est peut être vrai mais en quoi c’est le problème de l’utilisateur final ? Il explique également qu’il est difficile de conserver la loyauté des utilisateurs. Une autre manière de dire qu’il craint la concurrence. Le grand public va aller là où ce sera le plus efficace et n’aura jamais de scrupule à basculer de Rabbit OS à Siri ou Google Assistant le jour où ceux-ci proposeront le même produit. La construction de l’appareil physique est donc ici une manière de prévenir de la disparition de la clientèle en empêchant la concurrence d’exister.

Son deuxième argument est plus audacieux, il explique que la startup est « largement devant » Google et Apple sur le segment de l’IA et que leur modèle les surpasse. Je n’ai pas les éléments pour savoir si cela est vrai, je sais juste qu’il s’agit d’une course que les GAFAM vont avoir bien du mal à perdre au vu des ressources disponibles. Cela prendra peut être quelques temps, peu à mon avis, mais cela arrivera tôt ou tard. La fenêtre de tir de Rabbit est forcément très courte et on imagine déjà que la marque n’aura plus de visibilité dans quelques trimestres ou années.  C’est peut être malheureux mais parfaitement réaliste. Jamais une entité aussi petite que Rabbit ne pourra faire le poids face aux mastodontes du marché.

Dernier argument de Jesse Lyu, son appareil fera les choses mieux et plus vite que la concurrence sur smartphone. Mieux que les applications donc. C’est un pari audacieux à mon avis. Car si cela fonctionne très bien pour le moment, c’est parce qu’il n’y a pas de demande. Quand quelques utilisateurs commandent des courses, se font livrer des repas ou jouent avec les API de test des agences de voyage. Tout se passe forcément très très bien. Mais quand la clientèle évolue et que l’utilisateur lambda commence à demander des choses un peu plus exotiques… c’est une autre paire de manches. Que va t-on pouvoir dire à un utilisateur qui voudra réserver un bateau de pèche depuis son lieu de vacances alors que le site qui est censé gérer la chose a été référencé avec les pieds dans les moteurs de recherche ? Au bout de combien d’essais de commande d’une pizza dans un petit restaurant Italien, l’utilisateur va en avoir marre de parler à son appareil et sortir son smartphone pour surfer directement sur le site ?

Un détail important souligné comme un avantage de la solution Rabbit OS c’est sa capacité d’apprentissage autonome. Mais je suppose que cette capacité va de pair avec un surf sur des sites codés en respectant l’état de l’art en matière de code et d’accessibilité. Une IA pourra sans doute identifier un bouton de commande qui aura la forme d’un panier ou lire le texte « ajouter au panier » associé au bouton. Mais que fera cette IA si le webmaster à eu la merveilleuse idée de remplacer le bouton par une petite image de pizza avec un gros « +1 »  dessus sans commenter celle-ci ? Elle sera sans doute perdue. Autrement dit, Rabbit OS saura parfaitement piloter de gros sites internationaux qui disposent d’applications et d’interfaces bien optimisées mais sera beaucoup moins à l’aise avec des sites plus exotiques.

Rabbit OS met également en avant son système d’apprentissage pour contourner ces limitations mais c’est ce qui me semble être une fausse bonne idée. C’est parfait pour des choses simples et répétitives comme demander à son système domotique d’effectuer des scénarios précis ou surfer sur un site peu connu mais que vous fréquentez assidument. Réserver des tickets pour une exposition dans un musée National ? Cela sera un jeu d’enfant de suivre le cheminement pensé par des professionnels de la programmation et sera probablement pris en charge par l’IA. Mais pour tout le reste ? Pour ce site local qui permet de louer une salle de jeu pour un gouter d’enfant ? Il faudrait apprendre à Rabbit OS comment se débrouiller sur un site presque « amateur » ? Dans quel but ? Pour que l’on puisse éventuellement effectuer l’opération une nouvelle fois dans un an ? Il est plus probable que tout le monde sorte son smartphone et utilise son propre cerveau pour faire cette réservation « à l’ancienne ». En quelques minutes seulement. Jamais Rabbit n’aura la taille nécessaire pour surfer sur le net et apprendre le fonctionnement des millions de sites différents. Même en imaginant que chaque utilisateur partage son expérience, le nombre de Rabbit R1 en circulation aura bien du mal fasse aux centaines de millions de sites existants et changeant en permanence.

L’argument de la vitesse de traitement est identique, tant qu’il n’y a personne sur leur réseau, tout va bien. Mais combien de temps avant que leur système demande plus de ressources. La marque annonce avoir reçu plus de 20 000 précommandes mais n’espérait livrer que 500 appareils au lancement. Cela fait déjà un gouffre technique incroyable a combler. Et les 199$ HT demandé par appareil ne doivent pas dégager une marge folle a investir dans des serveurs adaptés.

Et c’est le dernier point de ma problématique avec ce Rabbit R1, quel est son modèle économique ?

Le Rabbit R1 est annoncé à 199$ HT. L’objet en lui même ne doit pas couter une fortune mais il s’agit de relativement petites séries. On parle quelques dizaines de milliers d’appareils. Je ne sais pas combien va gagner l’entreprise sur chaque vente mais cela n’est pas vraiment une part importante de l’équation.

Le Nabaztag

Le Rabbit R1 me fait irrémédiablement penser à un autre lapin, le Nabaztag. Un objet qui permettait de lire des emails, des flux RSS et d’autres sites d’info. Il pouvait envoyer des signaux lumineux ou bouger ses oreilles… C’était un précurseur des objets connectés puisqu’il est sorti en 2006, à une époque ou ce type de produit n’existait tout simplement pas pour le grand public. L’objet fonctionnait en passant par un serveur hébergé par la société Violet qui distribuait ces lapins. Le Nabaztag et les autres produits qui ont dérivé de cette idée de base fonctionnaient sur un modèle économique identique à celui du Rabbit R1. Un prix à l’achat du produit mais pas de frais d’abonnement.

Vous voyez le problème ?

Lorsque l’on vend un produit, on dégage une marge. Mais cette marge sera irrémédiablement rattrapée par les coûts du service si il n’est pas proposé avec un abonnement. Cela peut prendre 1 an, 2 ans ou plus mais mécaniquement, les salaires du personnel et les frais de gestion des serveurs continueront de couter de l’argent alors que la marge liée à la vente de l’objet restera fixe. Alors on peut toujours continuer a faire rentrer de l’argent dans les caisses en vendant de nouveaux produits mais il arrive toujours un moment où, fatalement, le marché se sature. Des milliers d’appareils se connectent chaque heure aux serveurs mais il n’ y a plus ou pas assez de nouveaux client pour payer la note. C’est ce qui est arrivé au Nabaztag et c’est ce qui arrivera tôt ou tard au Rabbit R1.

En imaginant un produit au prix de revient de 1$ pour chaque Rabbit R1 vendu (Ce qui est évidemment extrêmement généreux), les 20 000 réservations génèrent alors 3 980 000 $ de marge. Une somme importante mais fixe. Une somme qui ne pourra pas permettre de payer les ingénieurs en charge du développement des IA indéfiniment dans la durée. Si on ajoute à cette équation les serveurs nécessaires au fonctionnement du dispositif on a une société qui va irrémédiablement dans le mur. Même en imaginant la marge la plus élevée possible pour son produit.

Sans abonnement mais avec des frais fixes, le service ne peut pas continuer a exister indéfiniment. Le système économique de Rabbit ne tient pas debout une seule seconde dans la durée et  j’ai même peur que la fenêtre de commercialisation et d’existence du produit soit bien plus courte que cela. Si demain Apple, Google, Amazon ou Microsoft proposent des services identiques au modèle de Rabbit OS, les ventes du produit s’arrêteront d’un seul coup. Et sans un apport constant de liquidités, la société fermera alors ses portes très rapidement. D’ailleurs la garantie du Rabbit R1 exclu expressément le logiciel et les fonctionnalités de l’appareil. Aucun recours ne pourra être envisagé lorsque le Rabbit R1 se transformera en presse papier, du moment que ce presse papier à un écran et une camera qui fonctionnent encore.

Il existerait bien une solution pour se sortir de cette ornière qui passerait par de la publicité par exemple, mais je ne suis pas sûr que le client final serait ravi d’avoir de la publicité ciblée sur son appareil. Ni que beaucoup de marques aient envie de cibler 20 000 personnes spécifiquement. L’autre solution serait de s’entendre avec des services pour que l’IA oriente ses recherches pour de l’affiliation. Passer par telle offre de location de voiture, telle agence de voyage ou tel marque de pizza… Une idée qui pourrait fonctionner économiquement mais qui enlèverait a peu prêt tout l’intérêt du dispositif. Payer 200$ un objet dont l’objectif serait de mal chercher à votre place et de vous faire payer un produit différent que si vous utilisiez votre smartphone ne me parait pas être une solution miracle pour le client final.

Pourquoi lancer le Rabbit R1 et Rabbit OS si la société va dans le mur ?

La réponse à cette question est très simple et se rapproche de ce que proposent aujourd’hui les plateformes de financement participatif. Pour la visibilité que l’objet propose.

Quelle possibilité a un acteur comme Rabbit sur le marché de l’IA face aux mastodontes de la tech ? Aucune. Annoncer son Intelligence Artificielle et son mode de fonctionnement spécifique dans un article scientifique attirerait certes une attention de la part des GAFAM mais guère plus. Aller sonner aux portes des différents acteurs pour présenter son savoir faire serait sans doute une autre méthode. Mais le mieux qui puisse arriver serait alors d’être embauché comme un développeur lambda sur un Campus de Google ou Apple.  Le pire étant que les développeurs de Rabbit OS soient gentiment raccompagnés à la porte pendant que leurs idées, précieusement notées, seraient peu à peu intégrées dans les futures IA des grands groupes.

Quelle alternative ? Indiegogo ? C’est bien pour aller plumer des pigeons et se faire connaitre mais cela ne résout pas le problème d’un modèle économique qui finirait par s’essouffler tôt ou tard. Par contre, lancer une campagne bien ficelée, pendant le salon High Tech grand public le plus suivi au monde qu’est le CES parait être une très bonne idée. Pas forcément pour les clients qui précommanderont un Rabbit R1 mais pour les équipes en charge du développement du produit. En réussissant le tour de force d’être présenté par toute la presse High Tech de la planète et en annonçant 20 000 précommandes, Rabbit prouve qu’elle vaut quelque chose. Que son idée fait sens. En d’autres terme, qu’elle est peut être « bankable » pour un GAFAM. Et là les choses prennent une autre tournure. Toute la première partie de la  conférence décrit le fonctionnement spécifique du système et s’adresse non pas au client final mais à des investisseurs. Est-ce qu’il vaut mieux reprendre les idées de Rabbit pour son compte et ainsi gagner du temps et de la visibilité ou tenter de les copier tout simplement en faisant semblant de ne pas les avoir vu avant ?

Qu’est-ce qui est le plus séduisant en matière de communication grand public aujourd’hui. « Nous intégrons à notre IA le savoir faire de Rabbit OS et ses modèles LAM » ou « Cette IA se comporte comme les LAM de Rabbit OS mais ce ne sont pas les même. » ? 

Pour le grand public cela ne fait pas de différence. Les Rabbit R1 sont condamnés a se transformer tôt ou tard en presse papier. Mais pour les ingénieurs de Rabbit cela change vraiment la donne. La conférence donnée au CES n’avait pas pour cible le grand public et ceux qui ont commandé l’objet l’on sans doute fait sur un coup de tête. Non Rabbit s’adressait directement aux GAFAM, les seuls a pouvoir leur assurer un véritable avenir. 

Le Rabbit R1 est un presse papier en puissance © MiniMachines.net. 2024.

Peladn HA-4 : 300$ pour un MiniPC Ryzen 7840HS ? vraiment ?

17 janvier 2024 à 11:57

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C’est un MiniPC qui aurait logiquement bien du mal à avoir une couverture internationale même de la presse spécialisée. Le HA-4 est un engin noname qui va être distribué par les marques habituelles comme SZBox ou Peladn et que l’on a découvert en novembre 2023. Lors de sa première présentation, il n’avait pas encore de tarif.

Le grand jeu de ces marques et de leurs boutiques sur AliExpress c’est de se payer une publicité à peu de frais. On envoie l’info de l’existence du produit à quelques sites et en parallèle on le rend disponible pour un petit prix. Le nombre d’exemplaires à ce tarif est limité et, au bout de quelques commandes, le prix revient à la « normale » dans le sens où il s’aligne avec la concurrence par rapport à l’équipement embarqué. Bilan de l’opération, une dizaine de machine vendues  à prix « sacrifié » : 300$ HT au lieu de 400$ HT soit 1000$ d’investissement publicitaire pour une campagne qui touchera une dizaine de sites web… Cela fait souvent un article complet par site touché parce qu’un MiniPC Ryzen 7 7840HS à 300$ HT c’est une bonne affaire même si cela ne dure pas vraiment et c’est donc une magnifique publicité pour vraiment pas cher.

Aujourd’hui, le MiniPC HA-4 est proposé à 480€/490€ TTC. Ce n’est plus la même histoire et, comme souvent, c’est un pic tarifaire. Dans quelques semaines le prix va dévisser et l’engin se retrouvera un peu partout, notamment sur des places de marché ou des exportateurs, pour bien moins cher. Bref. 

Deux modèles de puces sont disponibles pour le moment et cet engin qui emploie un format de châssis que l’on a déjà croisé. On retrouve ici le Ryzen  7 7735HS de génération Rembrandt-R ou le Ryzen 7 7840HS qui est un modèle « Phoenix ». Leur mémoire vive est confiée à un double SODIMM pour 64 Go au maximum en DDR5-4800 ou DDR5-5600 suivant les modèles.  La partie stockage comprend une baie 2.5″ SATA de 7 mm d’épaisseur et un slot M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Les machines peuvent être achetées en format barebone et jusqu’à 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage interne. Aucune mention d’un système d’exploitation n’est faite, ce qui laisse entendre que les engins seront livrés sans licence de Windows.

La connectique est sobre mais assez complète. On retrouve un USB Type-C non détaillé en façade accompagné par deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière deux ports HDMI  non détaillés non plus, deux USB 2.0 et un Ethernet 2.5 Gigabit. La partie sans fil est montée sur un port M.2 2230 et propose une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. Un format complet, donc, mais sans grande ambition. A noter que la présentation de Peladn de novembre détaillait mieux les connecteurs qu’aujourd’hui.

Le boitier mesure 13.6 cm de large pour 12.8 cm de profondeur et 5.2 cm d’épaisseur. Il propose des petites bandes RGB sur ses angles que l’on peut piloter avec un bête bouton à l’arrière de l’engin. On pourra les rendre fixes ou les faires varier de couleur avant de les éteindre complètement.

La proposition n’est pas super novatrice mais le produit pourrait être intéressant avec un prix plus abordable. A 490€ en version Barebone, ce produit n’a pas beaucoup intérêt. En version 16/512 Go sans Windows il est proposé à 578€, soit plus cher qu’un T-Bao MN78 16/512 Go avec Windows 11 Pro vendu à 529€… 

Peladn HA-4 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS au design très travaillé

Peladn HA-4 : 300$ pour un MiniPC Ryzen 7840HS ? vraiment ? © MiniMachines.net. 2024.

OneXplayer X1 : une tablette de jeu avec controleurs détachables

17 janvier 2024 à 13:34

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La OneXplayer X1 est un format tablette de 10.95″ qui affichera en 2560 x 1600 pixels. Son écran tactile proposera une luminosité maximale de 540 nits et il sera possible de l’utiliser avec un stylet actif 4096 niveaux de pression. Les contrôleurs disponibles sur les côtés se détacheront facilement à la manière d’une Nintendo Switch. Petite nuance toutefois, cette tablette sous Windows 11 emploiera un processeur Intel Meteor Lake et pourra se comporter comme une tablette des plus classiques. 

Ce n’est pas une formule des plus innovante et ce type de design de tablette et manettes de jeu existe depuis plus de 10 ans sous Windows. Mais il semble assez logique de voir un constructeur comme One Netbook se réintéresser à ce type de machine. Pour la simple et bonne raison que le monde des ConsolePC commence à devenir sérieusement concurrentiel avec l’arrivée des grandes marques sur le segment. Avec ce modèle de tablette la marque peut s’infiltrer dans un secteur assez mixte qui touchera aussi bien les joueurs que des utilisateurs plus classiques. Lancée en chine dès ce mois de janvier, la solution devrait apparaitre chez nous via une campagne de financement participatif sur Indiegogo à des tarifs… assez élevés.

On retrouve sur cette OneXplayer X1 des fonctionnalités assez intéressantes à commencer par son affichage assez impressionnant. Les presque 11″ de diagonale permettront de mieux apprécier certains jeux même si il se pose quelques questions à propos de ce choix. Comment sera pilotée une telle définition. Est-ce que les circuits graphiques Intel embarqués vont être capable de gérer cette diagonale en 2560 x 1600 ? Ou sera t-il plus logique de descendre l’affichage à des 1280 x 800 ou 1920 x 1080 pixels plus classiques ? Autre questionnement, quel impact sur l’autonomie de l’engin avec un tel écran ? Le constructeur indique la présence d’une batterie de 65 Wh mais sans aucun détail sur la véritable autonomie de la machine. Seule la mention d’un bloc secteur 100 Wh à charge rapide est faite. Est-ce qu’il sera toujours nécessaire de jouer pas loin d’une prise de courant ? Enfin, quel confort pour l’utilisateur au vu de ses 795 grammes et de la répartition de ce poids dans ce dispositif ?

L’engin sera distribué dans plusieurs configurations du Core Ultra 5 125H au Core Ultra 7 155H. Toutes profiteront d’une mémoire vive soudée en LPDDR5x-7467 et d’un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un élément qui est censé être modifiable mais qui ne sera pas forcément très accessible même si l’engin propose un châssis de 13 mm d’épaisseur en aluminium. Le premier processeur Ultra 5 125H sera disponible dans une version 16Go / 1 To pour 6599 Yuans HT soit environ 850€ HT. Les modèles suivants seront tous en Ultra 7 155H 32Go de ram avec de 1 à 4 To de stockage. Leur tarif évoluera de 7299 Yuans (32Go/1To – 941€ HT) à 9999 yuans (32Go/4To – 1290€HT) en passant par du 7799 Yuans (32Go/2To – 1006€ HT).

Des tarifs élevés donc, loin des propositions des marques internationales qui vendent des Consoles PC aujourd’hui. L’arrivée de celles-ci ayant rendu quasiment caduques les propositions des constructeurs plus indépendants qui ne peuvent pas lutter avec leurs toutes petites séries face à des mastodontes comme Asus ou Lenovo.

Cette proposition plus classique avec un clavier indépendant sur lequel on pourra exploiter la tablette semble donc avoir du sens. Le fait de pouvoir rassembler les deux contrôleurs en une manette de jeu également. Le format plus orienté tablette permet de se sortir de cette ornière de la console en offrant tout de même une bonne jouabilité tout  en se réservant des usages plus larges une fois la machine dockée. En proposant une connexion OCuLink 63 Gbs et un port USB4, la OneXplayer X1 pourra en effet profiter de fonctionnalités avancées : clavier, souris et second écran mais également circuit graphique secondaire performant. Cela tombe bien, One Netbook en propose un.

La tablette proposera des enceintes stéréo construites en partenariat avec Harman Kardon et embarquera des éléments variés comme une webcam avec infrarouge pour détection faciale, deux ports USB Type-C, un USB Type-A et un lecteur de cartes MicroSDXC. Un port jack audio combo 3.5 mm permettra de connecter un casque micro si on ne veut pas de la solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 intégrée pour ce poste.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4

OneXplayer X1 : une tablette de jeu avec controleurs détachables © MiniMachines.net. 2024.

ECS LIVA X3A : une station d’affichage fanless sous RK3588

18 janvier 2024 à 12:40

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La ECS LIVA X3A se présente comme une petite brique métallique de 10.9 cm de large pour 6.8 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. C’est beaucoup mais c’est logique puisque le boitier est surmonté d’ailettes et entouré de deux antennes Wi-Fi. Compacte, elle propose de piloter jusqu’à quatre affichages, deux réseaux Ethernet et même une IA grâce au NPU embarqué.

Le Rockchip RK3588 est un SoC 8 cœurs comptabilisant 4 cœurs Cortex-A76 et 4 autres en Cortex-A55. Il propose un circuit graphique Mali-G610 MC4 et un NPU développant 6 TOPS de puissance de calcul pour L’IA. C’est une solution « à tout faire » assez souple et performante enfermée ici sous un châssis en métal qui le dissipera passivement. La puce pilotera un Android 12 par défaut mais devrait être capable de piloter d’autres solutions Linux. Avec 8 Go de mémoire LPDDR5 soudée et 64 Go de stockage Flash en plus d’un lecteur de cartes MicroSDXC son objectif d’usage peut être très varié.

La connectique nous révèle l’idée de base de cette ECS LIVA X3A. La présence de 4 ports HDMI est assez claire, l’engin pourra piloter 4 affichages classiques en solutions connectées pour un kiosque ou un panneau d’information. Avec une prise en charge des fonctions CEC, la petite tour pourra allumer et éteindre directement les écrans lors de sa mise en route. Si on ajoute au dispositif une fonction Wake On Lan, on a un engin qui peut être définitivement caché en hauteur, en VESA derrière un écran et qu’on ne touchera plus avant un moment. 

Le module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 fonctionnera en plus des deux ports réseaux. L’ensemble pourra piloter des sources différentes comme une solution en ligne et un réseau plus local de manière à les étanchéifier. On pourra par exemple informer sur 4 écrans de la météo actuelle en temps  réel et récupérer des données issues d’un lieu touristique ou de production. On retrouve également 4 ports USB 3.2 Gen2 pour connecter tout type d’accessoire : clavier et souris mais aussi des stockages ou autres. 

 

Avec l’extension 4G

A noter enfin que le ECS LIVA X3A propose des extensions et notamment une alimentation PoE qui va dans le sens d’une utilisation kiosque ainsi qu’une possibilité de lui rajouter un modem 4G pour de l’affichage dynamique totalement isolé. L’alimentation de base sera sécurisée pour éviter tout accident de câble arraché. Un connecteur supplémentaire permettra de déporter des boutons de démarrage, de reset ou de réinitialisation ainsi que des ports COM RS232 vers un panneau éloigné de l’appareil.

Pas de prix, je suppose que ce genre d’appareil sera surtout distribué à de grands comptes pour des installations en masse par des pros. 

Source : ECS

ECS LIVA X3A : une station d’affichage fanless sous RK3588 © MiniMachines.net. 2024.

Frore veut refroidir plus d’appareils avec son AirJet Mini Slim

18 janvier 2024 à 14:25

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La technologie n’a pas changé, l’idée de base de cet AirJet Mini Slim est toujours la même. On active de toutes petites membranes métalliques via un courant électrique pour provoquer une circulation d’air qui va permettre de refroidir un appareil sans utiliser de solution mécanique.

Cette version Slim du dispositif ne change pas grand chose à la précédente. Elle mesure 4.15 cm de large pour 2.75 cm de profondeur et 2.5 mm d’épaisseur. Son poids global est de 8 grammes soit… 1 gramme de gagné et 0.3 mm d’épaisseur de moins que le modèle « Mini » présenté l’année dernière. Anecdotique ? Pas vraiment. Gagner 1 gramme sur un dispositif d’un kilo est effectivement assez facile à priori mais grignoter 1 gramme sur une solution qui n’en pèse que 9 est autrement plus délicat. Ici le AirJet Mini Slim a exactement les mêmes capacités de dissipation que le modèle original avec 5.25 watts dissipés par module.

Cette évolution apporte donc à Frore Systems la possibilité de s’intégrer plus facilement dans plus d’appareils. Des portables bien entendu mais également des tablettes et peut être même dans des smartphones. La marque viserait également à proposer son dispositif pour venir en aide à des solutions comme les SSD et autres composants qui affichent des températures de plus en plus importantes.

Mais cette évolution de taille n’est pas la seule nouveauté du système. Frore indique deux éléments techniques supplémentaires pour son dispositif. La première est un système d’auto nettoyage qui permet au AirJet Mini Slim d’inverser le flux d’air de manière à nettoyer les membranes de toute poussière. A noter que cette évolution sera rétroactive pour les modèles de AirJet précédents. 

Autre ajout intéressant, une solution de détection de température baptisée « Thermoception », qui ne sera pas rétroactive par contre, qui permettra au dispositif de s’adapter tout seul aux besoins de dissipation du produit à refroidir. Cela permettra à Frore Systems de viser des accessoires non munis de détection de température et donc d’intéresser plus de secteurs.

Reste à voir qui va investir dans ces dispositifs, pour le moment le marché semble assez frileux. Peut être que Frore devrait proposer ses propres solutions de refroidissement en direct au lieu de chercher à s’adresser avant tout aux fabricants. Une solution pour SSD NVMe, un module de dissipateur pour processeur à adapter facilement auraient sans doute du succès… Ou alors la marque est tenue au suivi d’un cahier des charges d’installation et de gestion des flux trop complexe pour que cela puisse arriver ?

Source : Frore

Frore veut refroidir plus d’appareils avec son AirJet Mini Slim © MiniMachines.net. 2024.

Ocreeb MK2 : Un macropad sous RP2040 a connexion magnétique

18 janvier 2024 à 15:16

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Si vous expliquez que vous fignolez un Ocreeb MK2, un macropad à connexion magnétique sous Raspberry Pi RP2040 en touillant votre boisson d’un air détaché, il y a de grandes chances pour qu’on vous laisse bien tranquille pendant un moment. Surtout si vous avez choisi la soupe à la tomate.

Le Ocreeb MK2 est un accessoire pour ordinateur qui permet d’exécuter des commandes préprogrammées. Des « macros » qui expliquent le nom du type de dispositif. On pourra appuyer sur une touche pour lancer un programme, pour écrire un mot ou une phrase préenregistrée mais également toutes sortes de choses comme, par exemple, la sauvegarde d’un fichier et son envoi vers une unité de sauvegarde externe pour plus de sécurité. Bien entendu, cela peut être programmé pour des choses plus basiques comme la gestion du volume de votre machine ou le navigation d’un fichier audio à un autre.

Ces appareils sont nombreux et pour beaucoup d’entre eux, il s’agit avant tout de reprendre le design d’un pavé numérique externe que l’on reprogramme alors avec les fonctions de son choix. C’est un excellent projet pour s’initier à plein de choses différentes assez facilement : impression 3D, électronique basique et programmation. 

Ce projet est plutôt pour des utilisateurs expérimentés car il ajoute une dimension impressionnante à l’idée de base. L’idée reste la même, avoir des interfaces physiques pour piloter des outils logiciels. Mais avec le Ocreeb MK2, son auteur propose de connecter plusieurs appareils entre eux et de les faire évoluer ensemble.

On approche une extension du Macropad de base comme une molette de navigation et elle est attirée par de petits aimants qui vont mettre en contact 5 broches. Une fois connectée, la molette est alors identifiée et peut être immédiatement utilisée par le système… Même chose avec d’autres extensions, le système peut être adapté à plein de dispositifs différents.

Ce n’est pas une nouveauté dans le sens où des solutions professionnelles utilisent déjà ce système mais c’est la première fois que je le vois sur un dispositif DIY. Cela demande en effet pas mal de travail, un investissement en temps  et en développement conséquent. Aussi bien pour concevoir les circuits que pour adapter le système niveau programmation.

Salim Benbouziyane qui est à l’origine de ce modèle extensible n’est pas un débutant dans ce genre d’exercice. Sa chaine Youtube propose d’autres objets de ce genre et je vous avais déjà parlé de son petit écran pour Raspberry Pi 4 par le passé. Si cette version est particulièrement intéressante, elle n’en est pas moins plus difficile à reproduire ne serait-ce que parce qu’elle demande de nombreux composants et des PCB sur mesure. Les différents éléments des châssis comme les touches sont imprimés en résine. Un petit écran OLED est intégré et l’ensemble demande de l’expérience et du doigté. Les éléments nécessaires à la reproduction de ce macropad sont disponibles sur Github.

Mais si un tel projet vous intéresse, je ne peux que vous convier à tenter l’aventure d’un petit macropad tout simple avec un RP2040 ou un Arduino micro, Il existe plein de ressources en ligne pour fabriquer ce genre d’appareil très simplement.

Pi Terminal : un design très cathodique pour le Raspberry Pi 4

Ocreeb MK2 : Un macropad sous RP2040 a connexion magnétique © MiniMachines.net. 2024.

DUOONE : un double écran pliable avec KVM intégré

18 janvier 2024 à 16:47

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On a croisé au CES 2024 le Zenscreen Fold, un écran à la dalle pliable chez Asus. La proposition du DUOONE reprend la même idée mais avec une architecture plus classique. Ici point de dalle souple mais un double affichage séparé par une bonne vieille charnière classique.

Deux modèles sont en lice, le DUOONE 2 x 16 pouces affichant chacun un écran de 2560 x 1600 pixels et que l’on pourrait doubler en un affichage de 21.5 pouces unique en 2560 x 3200 pixels. Ses dalles sont passives par défaut mais peuvent également être commandées en version tactile. L’affichage propose un rafraichissement de 144 Hz pour une luminosité de 500 nits. L’ensemble pèse 1.5 Kg. 

Le DUOONE 2 x 17.3 pouces grimpe à 3840 x 2160 pixels par écran. Il se combine en une solution unique de 22.8 pouces en 3840 x 4320 pixels et affiche en 400 nits pour 60 Hz. Il est disponible en version tactile et classique. Son poids grimpe à 1.62 Kg. Il faudra ajouter aux poids respectifs de ces engins leur alimentation 35 Watts en USB Type-C Power Delivery. 

Les deux affichages proposent deux entrées MiniHDMI, deux USB Type-C, un troisième pour l’alimentation, deux jacks audio 3.5 mm mais aussi et surtout deux ports USB Type-A pouvant être exploités sur deux machines différentes. Ainsi, en connectant un PC sur le premier écran en HDMI et un portable sur l’autre, votre clavier et votre souris branchés en USB Type-A pourront piloter l’un ou l’autre des affichages. Comme un KVM pour partager vos périphériques. 

Un système de navigation mélangeant une molette et deux boutons permettra de jongler d’un mode à l’autre facilement. C’est également ce dispositif qui permettra de basculer d’une entrée HDMI à l’autre sur l’écran double. En l’absence de détection de la position de l’écran, ce sera à votre système d’exploitation de basculer les écrans en mode portrait ou affichage, ce qui peut se régler avec des fonctions macro assez facilement mais qui n’est pas forcément très pratique.

Enfin, la charnière permet une utilisation en mode tente pour partager le DUOONE pour deux utilisateurs face à face. On pourra également le déployer comme un livre ou juxtaposer les écrans les uns au dessus des autres.

De bonnes idées mais un prix qui, si il est évidemment loin des prétentions du Zenscreen Fold d’Asus, reste assez élevé. Comptez 699$ en tarif de base et jusqu’à 1350$ pour le modèle le plus complet. A noter au passage que ce projet est porté via un financement participatif qui a réussi sur Kickstarter.

Asus ZenScreen Fold : le premier écran pliable vraiment intéressant

Source : Liliputing

DUOONE : un double écran pliable avec KVM intégré © MiniMachines.net. 2024.

Asus abandonne le concept de PC modulaire NUC Extreme

19 janvier 2024 à 10:57

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C’était un peu couru d’avance, le NUC Extreme était un projet encore jeune, probablement peu ou pas rentable, et Asus n’en veut pas. La marque a bien repris les activités NUC d’Intel sous Licence mais ne voudrait pas continuer cette aventure particulière.

Il a fallu du temps et de la persévérance pour lancer les NUC et Intel a du y laisser des plumes les premières années après la présentation du concept. Ce n’est que bien plus tard que les NUC ont commencé à rapporter de l’argent et à devenir rentable. Pour le NUC Extreme, c’était sans doute encore un peu tôt. L’écosystème voulu et construit par Intel manquait encore de solidité et de visibilité même si pas mal de professionnels s’étaient déjà emparés de la solution. 

Mais pour Asus cela en vaut sans doute pas le coup d’accumuler des pertes sur cette ligne dans l’espoir de transformer l’essai dans quelques années. Il faut dire que pour la marque les processeurs ne sont pas aussi accessibles que pour Intel. Asus tirerait donc un trait sur cette gamme de produit et ne proposerait plus de NUC Extreme à l’avenir. Ce qui est la pire nouvelle possible pour les clients qui ont investi dans ce dispositif puisque le gros intérêt du format est de pouvoir le faire évoluer facilement.

Le NUC 13 Extreme « Raptor Canyon » n’aurait donc pas de remplaçant chez Asus si l’on en croit Fudzilla. Ceux qui espéraient pouvoir enlever la carte fille contenant le processeur mais également le support de mémoire vive et stockage pour l’échanger avec une version de processeur de 14e Gen ne pourront pas le faire… A moins que ? Asus ayant une licence NUC, il est parfaitement possible pour un autre acteur de s’emparer de cette gamme et de proposer ses propres cartes NUC Extreme… même si je n’y crois pas trop puisque, encore une fois, ces modèles avaient sans doute du mal à dégager des bénéfices.

Il est plus que probable que les différents fabricants retournent à un format plus classique comme le Mini-ITX qui offre les mêmes possibilités, un encombrement quasi identique et un plus vaste marché. Il aurait sans doute fallu plus de temps aux NUC Extreme pour s’imposer comme une alternative. Avec un nombre de partenaires plus large en fabricants de boitiers et d’accessoires. Mais avec un format 13.5 litres et un si faible soutien du marché, la formule a du mal à trouver autant d’intérêt que les NUC de la gamme MiniPC.

Asus abandonne le concept de PC modulaire NUC Extreme © MiniMachines.net. 2024.

80 000 Raspberry Pi 5 produits en plus chaque mois, suffisant ?

19 janvier 2024 à 12:34

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Encore difficile à trouver, avec des références qui ne collent pas au tarif officiel en boutique, le Raspberry Pi 5 continue d’être dans la tourmente. La carte se vend bien mais la production ne suffit pas.

Consciente du problème, la société a mis en place de nouvelles procédures de tests pour tenter de faire face à la demande. Cette hausse de production serait entièrement basée sur l’optimisation de la chaine et ne serait pas liée à la création de nouvelles lignes dans l’usine Sony qui prend en charge la fabrication de la carte. Cela veut dire plusieurs choses techniquement parlant. D’abord qu’il serait sans doute envisageable d’accélérer la production en ajoutant plus de machines pour le faire. L’essentiel de la production des Pi 5 étant robotisée, l’ajout de lignes supplémentaires est techniquement faisable… Mais cela aurait sans doute un énorme impact sur le prix des cartes… Cela ne semble donc pas être la solution retenue par Raspberry Pi.

L’autre information importante est que l’augmentation de 70 000 à 90 000 unité chaque semaine est logistiquement possible. Cela veut dire que Raspberry Pi  réussit à sécuriser l’approvisionnement de dizaines de milliers de composants supplémentaires. Ce qui est plutôt une nouvelle encourageante.

Reste que je constate de plus en plus autour de moi que la pression sur les Pi est en train de se relâcher. Une partie du public qui choisissait la carte non pas pour ses possibilités techniques et en particulier ses GPIO mais comme un ordinateur abordable a finalement revu sa copie. Beaucoup de monde s’est intéressé aux solutions « prêtes à l’emploi » que sont les MiniPC. Les puces Intel N100 et autres Alder Lake N ont eu un  gros impact pour tous ceux à la recherche d’un engin abordable pour des usages classiques.

Comment sont fabriquées les Raspberry Pi par Sony

Source : TomsHardware

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