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Reçu hier — 18 juillet 2025MiniMachines.net

Avec 5% de parts de marché PC aux US, Linux est en grande forme

18 juillet 2025 à 16:10

Et mon billet de l’époque mettait en parallèle le fait qu’au bout de 30 ans d’existence, seulement 3% des PC connectés à internet apparaissaient sous Linux. Ce qui rend cette évolution de deux points en deux ans bien plus spectaculaire.

Ce chiffre concerne les US, mais la France n’est pas en reste avec une progression de 3 à 4.28% en France et une accélération sur la dernière année. En face, chez Microsoft, il aura fallu une deadline très nette et très claire pour que les utilisateurs de Windows 11 dépassent enfin ceux sous Windows 10. Dire que tout le monde a eu le couteau sous la gorge serait exagéré mais l’épée de Damoclès de la fin des mises à jour a tout de même eu un effet très similaire à une menace.

En France, pays bien connu de gaulois réfractaires, on traine encore largement des pieds avec un Windows 10 toujours devant. Toujours presque 55% des PC  connectés. Windows 11 est à 41% et les autres Windows plus anciens restent toujours présents avec un peu moins de 4% du parc. 

Difficile d’expliquer ce sursaut de Windows très clairement mais on peut distinguer plusieurs tendances fortes. D’abord Linux n’a plus la mauvaise presse qu’il avait il y a encore quelques années. Les clichés d’un système compliqué plein de « lignes de commandes » et de phase de compilation ont encore la vie dure chez les plus obtus mais ont clairement disparu dans la vie réelle. Mettez aujourd’hui quelqu’un sans expérience informatique préalable devant un ordinateur sous Linux, il pourra faire aussi bien que sous Windows. 

L’arrivée de Proton a également fait sauter une barrière chez beaucoup d’utilisateurs. Proton, moteur logiciel permettant de jouer à des titres Windows sous Linux et particulièrement mis en avant par Valve et Steam, a libéré des machines. Je n’ai pas assez de billes statistiques pour m’avancer sur la présence de la goutte d’eau Steam Deck dans l’océan des machines PC connectées. Certains utilisateurs n’avaient clairement que cette problématique du jeu sous Linux pour ne pas basculer. 

L’érosion de Windows est visible même si elle ne rejoint pas les prévisions catastrophiques de certains analystes. Ceux qui avaient prédit l’abandon de la plateforme à cause de passage forcé à Windows 11 n’avaient probablement pas imaginé que les utilisateurs allaient simplement rester sous Windows 10. Reste que l’image de Microsoft n’en sort pas grandie. Le sentiment d’hériter d’un matériel de seconde zone du jour au lendemain suite aux exigences matérielles de Microsoft. Les changements d’interface du système qui brisent les habitudes des utilisateurs. Les grognements réguliers des experts concernant l’injonction de publicité, le profilage intensif des utilisateurs et les fols errements technologiques proposés par des outils comme Recall, ont finalement fait mauvaise presse au système.

Ajoutez à cela une communication absolument centrée sur l’IA depuis des mois et des mois sans que l’utilisateur lambda n’y voie le moindre avantage réel par rapport à ce que proposait son PC auparavant. Et vous avez un cocktail parfumé au désamour de Windows 11. La fin du support de Windows 10 prévue pour la mi-octobre ne fera que pimenter un peu plus la recette. 

Lenovo, entre autres, propose désormais des stations de travail sous Linux

Pendant ce temps, les développeurs des différentes distributions Linux ont affûté leur communication. Toute brebis abandonnée par le Berger Microsoftien devait rejoindre les alpages herbeux et libres. Des communications ont été lancées, des versions vraiment Windowsiennes des systèmes ont été proposées, des outils et des guides de transition publiés. De quoi donner envie aux utilisateurs de tester ce qui a été si longtemps présenté comme un repoussoir absolu. Les jugements décrivant un Linux trop complexe étant passés en quelques années d’un avis commun partagé sur les forums à un avis mal renseigné et lancé sans compétence par des gens juste assez habiles pour répéter un lieu commun.

Ce qui a le plus changé en deux ans ce n’est pas forcément la statistique, mais c’est l’image que véhicule Linux. De système compliqué pour experts, Linux est devenu une solution beaucoup plus grand public, ludique et facilement accessible. Et cela change beaucoup de choses.

Avec 5% de parts de marché PC aux US, Linux est en grande forme © MiniMachines.net. 2025

Peladn Link S-3 : un dock graphique externe en Thunderbolt 5

18 juillet 2025 à 13:30

Le port OCuLink semble clairement poussé vers la sortie par les fabricants. Le Thunderbolt 5 le remplace quasiment partout et ce Peladn Link S-3 s’ajoute à la liste des produits l’ayant occulté.

Le Peladn Link S-3 est un dock externe très classique qui se connecte donc en Thunderbolt 5. Au contraire du Peladn Link S-2 qui employait encore un OCuLink. Le marché semble clairement s’orienter dans cette direction ces derniers temps. Cela a commencé par la ROG XG Station 3 d’Asus en mai, puis le FEVM FNGT5 Pro en juin avant de s’accélérer en juillet. On a eu coup sur coup le OneXGPU Lite et le Razer CoreX V2 qui ont choisi la norme Thunderbolt 5.

D’un point de vue design pas de grosse surprise puisque ce Peladn Link S-3 reprend les grandes lignes d’un Minisforum DEG1 à deux ou trois détails près. 

On ajoutera donc une alimentatin ATX et une carte graphique à l’ensemble avant de le relier en Thunderbolt à son MiniPC ou son portable. On bénéficiera alors d’une bande passante théorique de 80 Gbps, au-dessus des 64 Gbps de l’OCuLink. La latence globale devrait également être bien meilleure. Cela dit, le débit sera limité pour les cartes graphiques les plus haut de gamme puisque le port PCIe sera limité à un 4.0 x4. Bien loin du port x16 d’un port PCIe de carte mère.

Le Peladn Link S-3 apporte une connectique supplémentaire pour seconder ses fonctions de dock graphique. Un lecteur de cartes SDXC est présent ainsi qu’un port USB 3.2 Gen 2 Type-A. Un port Ethernet 2.5 Gigabit permettra de profiter d’une connexion réseau rapide et stable et le petit châssis propose même un emplacement pour glisser un SSD au format M.2 2280 en PCIe 3.0 x1.

Annoncé en précommande à 1599 Yuans, soit 190 € HT, il devrait être commercialisé localement à la fin du mois.

Peladn Link S-3 : un dock graphique externe en Thunderbolt 5 © MiniMachines.net. 2025

XDO Stax un MiniPC modulaire mais surtout très marketing

18 juillet 2025 à 11:57

Comment vendre un MiniPC disponible à tout professionnel comme une solution innovante et originale ? Le XDO Stax a trouvé la solution. 

Le XDO Stax est une solution assez originale dans son format mais totalement générique en réalité. Le véritable fabricant vous demandera de payer un nombre de pièces minimum pour le fournir à n’importe quel revendeur. Et si vous en achetez un certain nombre, il vous offrira le marquage à votre logo tout en proposant un emballage et une documentation à vos couleurs. L’industriel derrière ce modèle l’a ainsi proposé à d’autres marques en Chine et à quelques marques ailleurs. Comme Kingdel ou Ninkear qui proposent le même modèle d’engin.

Là où le XDO Stax est intéressant, ce n’est donc pas dans le produit proposé, mais dans son approche marketing. Car le produit en lui-même n’a rien d’original. Disponible sous AMD yzen 5 6600U ou Ryzen 7 7840U, l’engin est livré avec 16 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée à la carte mère et deux ports M.2. Le premier en PCIe 4.0 x4 dans un format 2242. Le second en PCIe 3.0 X4 en 2280. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est intégré.

La connectique « modulaire » du Ninkear MBOX 8 Pro

Un élément qui différencie ce modèle de la concurrence est lié à son approche modulaire. Ce n’est pas la première fois que nous voyons ce concept puisque je vous ai parlé du Ninkear MBOX 8 Pro sous Ryzen 7 8845HS en mars dernier. Ce « nouveau » MiniPC présente ici exactement la même connectique avec un placement identique. Seul le format du boitier change.

La connectique « modulaire » du XDO Stax

On découvre donc une base de MiniPC avec les principaux connecteurs : Deux USB 2.0 Type-A et deux USB 3.2 Type-A en plus d’un classique jack audio combo 3.5 mm. Sur la partie haute, un port USB 3.2 Type-C offrira aussi un signal vidéo DisplayPort et une alimentation Power Delivery.

À l’arrière, la partie haute montre l’ouverture d’extraction d’air chaud et un port USB Type-C n’ayant qu’un rôle d’alimentation pour l’engin. En dessous, le reste de la connectique nous fait découvrir un HDMI 2.0, un DisplayPort 1.2 et deux Ethernet 2.5 Gigabit. 

Comme je vous le disais pour le Ninkear, les deux parties se relient par des connecteurs dédiés qui s’emboitent entre elles pour permettre le dialogue de la carte mère vers la connectique. L’intérêt est… faible. Pour ne pas dire complètement nul. Sans sa connectique, l’engin ne va pas servir à grand-chose et on découvre ici un MiniPC de 10 cm de côté pour 6 cm de haut au total moins bien fourni que des solutions moins épaisses. Le gain est donc plus négatif que positif avec cette option de modularité.

Bien sûr, ce gain appelle à un avenir radieux où la marque XDO fournira des extensions supplémentaires pour jouer avec cette modularité. Sauf que cela n’arrivera pas. D’abord parce que le boitier inférieur ne propose pas lui-même de connecteur et ne peut donc pas accepter d’extension. Enlever cette connectique n’a donc pas de sens et rajouter un module avec, par exemple, plus de stockage ou un circuit graphique secondaire, supposerait soit de se glisser entre les deux éléments avec un double connecteur, soit de reprendre entièrement sa connectique. Ce qui aurait dans les deux cas des coûts très élevés qui rendraient la solution XDO Stax bien trop chère au vu de son équipement primaire. XDO met en avant des solutions futures avec une batterie ou un circuit graphique en pointant vers un Stax V2 sous Ryzen 7840HS et 8840U mais sans donner aucune date ou aucun détail sur le produit.

Alors pourquoi cette modularité ? On peut imaginer un usage simple. Celui d’un PC de bureau maintenu en place par la connectique de sa base pour une exploitation classique. Et, pour des usages variés, la possibilité de détacher la partie logique pour la connecter en USB Type-C à un écran de télé tout en jouant avec une manette Bluetooth. Et c’est là que le second point mis en avant par la marque a du sens.

Car XDO assure que son MiniPC est compatible SteamOS. Une assurance assez peu difficile à formuler puisque SteamOS est compatible avec énormément de machines AMD depuis les nombreux systèmes qui permettent son installation. Un utilisateur pourra donc ainsi travailler à son bureau avec son MiniPC avec un système d’exploitation généraliste. Puis le détacher de sa base, l’emmener dans son salon et redémarrer l’engin sur son second SSD sous SteamOS en dessous de son téléviseur pour le contrôler à la manette.

Le XDO Stax n’a rien d’innovant ou d’original, demain un autre industriel pourra signer un contrat d’achat avec son fabricant pour le commercialiser à son tour. Sa force ne vient donc que de son approche marketing. Cela plus le fait d’avoir envoyé des exemplaires à divers vidéastes pour le faire connaitre. Et cela semble fonctionner puisque le vendeur de ce produit, Picopc.net, est désormais en rupture sur ce modèle. Une réussite plus flamboyante que pour le XDO Pantera Pico PC lancé en 2021 qui reprenait déjà la formule d’une vraie fausse originalité et même d’un financement participatif raté autour d’un produit purement noname.

XDO Pantera Pico : on prend le même MiniPC et on recommence

XDO Stax un MiniPC modulaire mais surtout très marketing © MiniMachines.net. 2025

Fans de sandwichs à la framboise, la WaveShare 4-Ch est dispo

18 juillet 2025 à 10:44

Les HAT, ces cartes d’extension pour Raspberry Pi continuent de se développer. Surtout depuis l’apparition des Raspberry Pi 5 et de leurs connecteurs FPC. La carte WaveShare 4-Ch permet de transformer ce port unique en un hub de quatre ports FFC indépendants. De quoi alimenter tout type de fantaisie de construction.

Avec suffisamment d’entretoises, votre Raspberry Pi 5 et la WaveShare 4-Ch permettent de transformer vos montages en une solution à mi-chemin entre un sandwich trop riche et une tour de Jenga faussement instable. 

Mesurant 6.5 cm de large pour 5.65 cm de profondeur, la carte permet de multiplier les usages de la solution Pi 5. Si celle-ci propose par défaut un port FPC qui va permettre de monter un SSD rapide, une carte d’extension sans fil, une alimentation PoE ou encore un NPU dédié. L’extension autorisera de profiter de 4 adaptateurs.

Proposée à 18.89€ HT, la carte se connecte à la Raspberry Pi 5 via une nappe classique et propose ensuite quatre connecteurs. Le premier servant de relais pour les autres. Évidemment, la carte ne permet qu’un relais connectique et ne fait pas de miracles d’un point de vue débit… Le connecteur de la Pi 5 propose un PCIe Gen 2 x1 et donc un débit de 500 Mo/s à partager entre toutes les extensions. Monter quatre extensions PCIe est donc possible uniquement pour une volonté de stockage et non pas de vitesse des débits.

Il sera par ailleurs possible de proposer le montage d’un SSD rapide et d’un NPU dédié mais ceux-ci partageront leur bande passante avec les autres éléments et leurs performances seront réduites. Les 40 broches GPIO seront également toujours accessibles au travers de la carte d’extension. À noter, enfin, que la carte embarque un contrôleur qu’il faudra dissiper avec un petit radiateur livré avec la carte.

Fans de sandwichs à la framboise, la WaveShare 4-Ch est dispo © MiniMachines.net. 2025

MINIX ER937-AI : un MiniPC sous AMD Strix Point en approche

18 juillet 2025 à 08:05

Deux nouveaux MiniPC sont officialisés chez le désormais très prolifique constructeur MINIX. Le MINIX ER937-AI sous processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 et le  MINIX ER936-AI AMD Ryzen AI 9 HX 365.

Annoncés sans beaucoup d’informations en début d’année, ils ont le droit aujourd’hui à une présentation plus dans le détail. Fer de lance de cette gamme, le MINIX ER937-AI embarquera un AMD Ryzen AI 9 HX 370 embarquera donc la puce 12 cœurs d’AMD. On retrouvera les 4 cœurs classiques en Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C pour 24 Threads au total. Il peut compter sur un circuit graphique AMD Radeon 890M équipé de 16 Compute Unit à 2.9 GHz en RDNA 3.5. Un NPU 50 TOPS est également intégré.

Le MINIX ER936-AI proposera donc 10 cœurs répartis en 4 Zen 5 et 6 Zen 5C pour 20 Threads. Son circuit graphique sera un Radeon 880M avec 12 CU et il fournira le même NPU de 50 TOPS.

Le tout sera épaulé par deux emplacements SODIMM au format DDR5-5600 en double canal. La partie stockage fait mention d’un port M.2 2280 NVMe PCIe x4. S’il n’est pas mentionné, le rendu 3D de la machine laisse entrevoir ce qui ressemble à un connecteur SATA pour une unité 2.5 pouces au sein du châssis. Pour le moment, rien ne vient explicitement confirmer ce point. Il est donc possible qu’il ne s’agisse que d’une interprétation du graphiste en charge de la fiche technique.

Les entrailles de ces engins cacheront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 non détaillé et le châssis sera percé d’une connectique assez complète. Face avant, on retrouvera un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. A l’arrière, on note un second port USB4, un USB 3.2 Type-A une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 ainsi que deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Un Antivol type Kensington Lock est également visible pour sécuriser l’engin.

Livrés sous Windows 11 Pro avec un minimum de 32 Go de mémoire ive et 1 To de stockage, les MiniPC sont certifiés Linux et sont livrés avec un câble HDMI et une accroche VESA pour être accrochés derrière un écran. Les tarifs devraient approcher les 900 € pour le MINIX ER936-AI et 1000 € pour le MINIX ER937-AI. Pas de disponibilité annoncée mais un probable objectif d’être présent fin août chez les distributeurs dont Amazon.

AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5

MINIX ER937-AI : un MiniPC sous AMD Strix Point en approche © MiniMachines.net. 2025

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Un 35 mm Yashica transformé en appareil photo infrarouge

17 juillet 2025 à 14:58

Depuis la sortie des premières cartes Raspberry Pi, un nombre important de projets autour de la photographie ont été imaginés. Celui de transformer un vieil appareil argentique 35 mm en appareil infrarouge est un des plus réussis esthétiquement parlant.

Une intégration plutôt réussie

Le Yashica Electro 35 est un vieil appareil argentique qui a été produit en masse depuis la fin des années 60.  Il introduisait un obturateur électrique assez novateur et également assez problématique. Ce qui a amené beaucoup de ces appareils à être rapidement « stockés » au fond d’un tiroir. Le créateur du projet a choisi ce modèle pour cette raison. Car en plus d’être son premier boitier personnel, le Yashica est facilement disponible sur le marché de l’occasion à des prix dérisoires. Un excellent terrain d’expérimentation.

Ici, l’objet original ne sert que de carcasse au système embarqué. Système qui consiste en un Raspberry Pi  Zero 2W pour la partie logicielle et un capteur photo infrarouge Raspberry Pi Camera Module 3 Noir. Un filtre infrarouge 720 nm permet d’utiliser ce dernier et divers autres composants servent à la gestion de l’appareil.

Le boitier est découpé pour laisser entrevoir le petit écran OLED

On retrouve donc une batterie, un interrupteur momentané pour déclencher les photos, un petit écran OLED exploitant la sortie I2C du Zero et un interrupteur à bascule pour démarrer l’appareil. Malcolm Wilson partage toutes les ressources et le code disponible sur son site, ce qui permet soit de copier le projet, soit de l’adapter à un autre boitier, voire à une solution entièrement imprimée en 3D. Si vous voulez plus d’infos, une partie du site de Macolm détaille son projet précédent qui proposait un capteur plus classique en couleur.

Mais le plus intéressant ici est clairement lié à la partie esthétique de l’aventure. On a croisé énormément de projets sous Raspberry Pi pour de la photo. Des modèles permettant d’imprimer sur un ruban thermique, la transformation d’un vieux Leica, des appareils pour photographier la quatrième dimension, des appareils sans mémoire, des projets Open source, un capteur utilisant des pailles et plein d’autres. Souvent, ces projets sont très intéressants et proposent des choses étonnantes, mais rarement d’une dimension esthétique folle.

Ici, ce petit boitier Yashica propose une vraie approche photographique. Les clichés capturés en format RAW permettent un travail fin et très réussi des images capturées pour un noir et blanc plein de parti pris mais plein de beaux contrastes et d’une grande finesse de tons. Les clichés sont réussis et les captures offrent des perspectives intéressantes aussi bien pour des traitements architecturaux que végétaux.

Un 35 mm Yashica transformé en appareil photo infrarouge © MiniMachines.net. 2025

Elegoo Centauri Carbon : une imprimante 3D CoreXY à 330€

17 juillet 2025 à 11:51

Après la Artillery M1 il y a seulement quelques jours, c’est au tour de la Elegoo Centauri Carbon d’être lancée. Et quel lancement, son argument numéro un est son tarif. Un prix promotionnel de 329.99€ qui correspond à une précommande. Un engagement qui s’adosse à une marque présente depuis 10 ans sur le secteur et qui a rencontré quelques grands succès avec de très bons modèles d’imprimantes en filament comme en résine.

Il s’agit encore d’une imprimante CoreXY. Un modèle fermé et rapide qui promet peu ou prou ce que toutes ses consœurs promettent. Imprimer en 3D vite et bien, sans se casser la tête. On n’est toujours pas au niveau d’une imprimante papier parce que des manipulations physiques restent indispensables, mais on s’approche d’une gestion très simple de la réalisation d’objets en 3D.

La Elegoo Centauri Carbon se présente donc comme un petit meuble de 39.8 cm de large pour 40.4 cm de profondeur et 49 cm de haut. Un bébé de 17.5 kg qui s’ouvre sur le devant avec une porte en verre pour pouvoir observer les opérations en cours. Elle propose un plateau qui se déplace en hauteur pendant que la tête bouge sur les deux autres axes, permettant une impression 3D sur un volume cubique de 25.6 cm de côté.

Compatible avec les filaments de tout type (PLA, ABS, PET, TPU, CF…), elle fonctionne de manière quasi entièrement automatisée. L’étalonnage se fait automatiquement, la détection des filaments est possible via un système de profils, on retrouve un système de caméra embarquée pour surveiller les impressions à distance et recevoir des alertes en cas de détection de pépin… Les fonctions de reprise d’impression après une coupure électrique et d’alerte en cas de fin de filament sont présentes et le prix très accessible de la machine ne cache pas de fonctionnalités au rabais.

La nuance face à d’autres marques viendra de la vitesse théorique de la machine. La Elegoo Centauri Carbon grimpe à une vitesse d’impression maximale de 500 mm/s quand la plupart des modèles concurrents annoncent du 600 mm/s. Cette vitesse max n’est en pratique jamais atteinte par personne et ne sert qu’à estimer la vitesse d’impression réelle. En pratique, entre ce type d’imprimante et une autre un poil plus rapide, sur une pièce qui mettra 6 heures à être imprimée, il est rare que cette différence se ressente énormément. On parle ici d’un modèle à destination des particuliers et non pas d’un engin professionnel. Si une impression dure 60 minutes au lieu de 50, cela n’a pas vraiment d’impact sur la cible vidée.

Pour le reste, c’est classique avec une extrusion gérée par un système en acier, une tête en métal capable de monter à 320°C, un lit chauffant à 110°C et un plateau magnétique double-face (lisse ou texturé) pour plus de facilité d’emploi. Le montage est super simple puisque tout est prêt. Il n’y a qu’à positionner le petit écran de contrôle qui affichera des menus en français sur ses 4.3 pouces, de décider où vous voulez mettre votre bobine de filament et ôter les éléments qui servent à protéger l’imprimante pendant son transport : mousse, serre-fil et vis de protection.

Une vitre supérieure permet de voir la machine en action

La machine démarre et vous devrez d’abord attendre la fin de l’autocalibration obligatoire de l’engin. C’est un point important. Si cette opération est assez longue et peut prendre un bon quart d’heure, tout sera géré de manière automatique. Le positionnement de la tête sur le plateau et son espacement pour la meilleure impression possible. Rien n’est à réaliser manuellement à ce niveau. Au pire, l’écran proposera de modifier la hauteur du plateau lors de l’impression si vous constatez un souci avec un type de filament particulier, ce qui peut arriver ponctuellement en cas de changement de buse pour un modèle à gros débit ou avec des filaments type CF ou ASA plus capricieux. 

Un élément intéressant est la facilité proposée pour gérer le changement de filament. Lorsque vous demandez à la machine de préparer un changement de matériaux, elle lance alors un protocole complet. Elle va couper le filament utilisé, le rétracter vers la bobine, attendre que vous changiez la bobine, repousser le filament vers la tête et, purger toute seule la tête d’impression pour préparer l’arrivée du nouveau filament.

Un point important par rapport à la concurrence actuelle avec ce modèle, c’est l’absence de gestion multi-filaments pour le moment. Ce qui me conforte dans ma vision d’un engin à destination des particuliers et peut-être d’un apprentissage de l’impression 3D. Si la plupart des imprimantes CoreXY annoncées actuellement suivent le mouvement d’un caisson externe permettant de diriger plusieurs filaments vers leur imprimante, celle-ci reste plus modeste dans ses usages pour ce lancement. Une promesse de la gestion multi-couleurs est faite pour le troisième trimestre 2025 sans être obligatoire. 

L’autre point qui me fait pencher pour un modèle entrée de gamme est la volonté d’Elegoo de cerner l’utilisateur dans un logiciel particulier. Le programme qui va permettre de préparer les fichiers est propriétaire, il s’agit d’un trancheur classique baptisé Elegoo Slicer spécialisé dans la gestion des imprimantes de la marque. Pilotable à distance en Wi-Fi et capable de préparer des fichiers que l’on pourra imprimer via la prise USB Type-C. 

Le logiciel est un dérivé d’Orca Slicer, un logiciel classique du marché. Il a juste été adapté pour rendre la vie des possesseurs d’Elegoo Centauri Carbon plus facile. Les profils proposés sont adaptés et cela rendra les impressions beaucoup plus simples. Il faudra juste veiller à choisir le bon filament pour les réglages et à indiquer quelle face de son plateau magnétique vous utilisez pour lancer une impression.

L’imprimante est relativement silencieuse, parfaitement inaudible lorsqu’elle ne travaille pas quand elle est juste en veille, au contraire de modèles qui allument en général un douloureux ventilateur pendant les réglages. Elle reste assez calme à l’usage malgré ses cinq ventilateurs. Un système d’extraction d’air avec filtre à charbon est présent pour filtrer l’air en sortie de la machine. Par contre, la chambre d’impression n’est pas chauffée.

La Elegoo Centauri Carbon est une imprimante abordable, proposée à 330€ en précommande, elle va faire tourner pas mal de têtes pour des gens qui ne sont pas encore mis à l’impression 3D par peur de la poussière faute d’un lieu adapté à son usage dans un habitat classique. Ce genre de modèle sera exploitable dans un garage ou un atelier du moment qu’on la laisse un peu à l’écart de machines à bois ou de ponceuses. La poussière pouvant être aspirée par la ventilation. Construire un châssis pour enfermer cet engin reste une bonne solution. C’est aussi un modèle qui pourra être positionné dans un bureau ou une chambre pour peu que l’on dirige son aération externe vers une évacuation extérieure. 

D’un point de vue usage, elle semble très complète et son prix très bas ne cache pas une production au rabais. Si vous ne comptez pas imprimer de modèles multicouleur et que votre exploitation sera très classique, elle n’a rien à envier à d’autres modèles beaucoup plus chers. L’approche logicielle sera limitée par les choix de la marque mais cela apportera du confort aux non bidouilleurs. C’est clairement un modèle pour quelqu’un qui veut se lancer dans l’impression 3D ou qui ne cherchera pas à y passer des heures et des heures mais simplement imprimer des choses de temps en temps. Un outil plus qu’un hobby en quelque sorte.

Reste un petit détail  important. La Elegoo Centauri Carbon est à 329.99€ pour une précommande aujourd’hui et une expédition en aout 2025

Voir l’offre chez Elegoo

Geekbuying vient de m’indiquer qu’un stock sur la Elegoo Centauri Carbon est en approche vers leur entrepôt en Pologne. L’imprimante y est proposée à 399€ en précommande et passe à 375€ avec le code NNNFRECC3D sans frais de port et avec une livraison rapide. 4 kilos de filament Pantone PLA seront ajoutés à l’envoi.

Voir l’offre chez Geekbuying

Elegoo Centauri Carbon : une imprimante 3D CoreXY à 330€ © MiniMachines.net. 2025

Ryzen AI 5 330 : AMD est un petit peu plus Krackan

17 juillet 2025 à 10:35

En janvier, AMD lancait les tentacules de sa gamme Krackan Point avec deux premiers processeurs Ryzen Ai 7 tout en promettant l’arrivée prochaine de nouvelles puces. A la mi juillet nous avons donc droit à une nouvelle puce, le Ryzen AI 5 330.

Moins performant, le troisième larron vise logiquement de plus petites configurations. Je n’ai absolument aucune idée des prix de ces processeurs et le faible retentissement de ses gammes sur le marché ne semble pas être l’indicateur d’un positionnement apprécié. Il est donc possible que ce Ryzen AI 5 330 soit là pour tenter de toucher plus de constructeur.

Possible également que l’arrivée de cette puce moins performante soit liée à la volonté d’AMD de ne pas envoyer à la benne ses Krackan Point AI 7 défectueux. Mais plutôt de les réinjecter dans le circuit alors que sa production pourrait augmenter. Peut-être avec de nouvelles machines en préparation pour la rentrée de septembre ?

Ryzen AI 300 Krackan Point
  Coeurs / Threads Fréquences Cache GPU

NPU

cTDP
AMD Ryzen AI 7 350 8 (4 Zen 5 / 4 Zen 5c) / 16 2 / 5 GHz 24 M0 Radeon 860M 8 CU RDNA 3.5 @ 3 GHz

50 TOPS

15-54W
AMD Ryzen AI 7 340 6 (3 Zen 5 / 3 Zen 5c) / 12 2 / 4.8 GHz 22 M0 Radeon 840M 4 CU RDNA 3.5 @ 2.9 GHz

50 TOPS

15-54W

AMD Ryzen AI 5 330 4 (1 Zen 5 / 3 Zen 5c) / 8 2 / 4.5 GHz 12 M0 Radeon 820M 2 CU RDNA 3.5 @ 2.8 GHz

50 TOPS

15-28W

Comme on peut le voir dans ce tableau, le Ryzen AI 5 330 est clairement une version dégradée des précédents modèles. Moins de cœurs Zen 5, une fréquence Turbo plus basse, un cache complètement sacrifié et un circuit graphique sabré. On gagne par contre un cTDP plus bas en mode performance mais qui s’explique logiquement par le nombre de cœurs Zen 5 et de Compute Unit manquant par rapport aux modèles précédents.

L’autre raison qui pourrait expliquer l’arrivée de ce nouveau modèle est à rechercher du côté de son NPU qui est le seul point « non sacrifié » dans l’offre d’AMD. La nouvelle puce propose la même capacité de calcul que les deux autres avec une capacité de 50 TOPS. Celle-ci pourrait être un argument de la marque pour séduire certains industriels en terme d’intégration.

En termes de performances, en mode mono cœur, le Zen 5 continuera de proposer ses petits miracles d’efficacité. Dans cette optique, on devrait avoir un processeur assez performant en calcul. Évidemment, dès qu’il s’agira d’additionner les performances de ses multiples cœurs, ce ne sera pas la même histoire. La puce aura des performances beaucoup plus « moyennes » pour des calculs intensifs et ses deux Compute Units ne proposeront pas grand-chose en termes de 3D par rapport à des processeurs plus classiques.

Je suppose que ces puces permettront aux marques très grand public de proposer des portables entrée de gamme accessibles pour le marché des PC « grande surface » de la rentrée de septembre.

Ryzen AI 5 330 : AMD est un petit peu plus Krackan © MiniMachines.net. 2025

ROG Xbox Ally : La ConsolePC proposée a partir de 599€

17 juillet 2025 à 08:57

La console ROG Xbox Ally a été mise en ligne au travers d’une fiche produit chez un revendeur en Espagne. Cette « fuite » est un grand classique du genre, elle est liée au fait que la console est apparue sur les catalogues des grossistes des produits Asus.

La ROG Xbox Ally va être distribuée par tous les revendeurs Asus, c’est-à-dire beaucoup de monde. Dans le lot de ces revendeurs, des boutiques en ligne qui utilisent des services d’auto génération de fiches techniques. Le fournisseur fournis des données, le site du revendeur les récupère et les met en forme sur son site. Ainsi, quand une palanquée d’imprimantes ou de nouvelles références de câbles sont mis à la vente par le grossiste. Le revendeur les publie automatiquement sur son propre catalogue avec toutes les infos disponibles : nom du produit, descriptif, image, stock et tarif officiel. 

Un grossiste Asus a donc dû intégrer les informations concernant les Asus ROG Xbox Ally sur son catalogue et, par ricochet, un revendeur Espagnol a publié automatiquement les fiches. Après que des internautes ont remarqué leur présence et que le site Notebookcheck ait publié les tarifs, les fiches ont été rendues invisibles au public. Notebookcheck a également du faire marche arrière. Mais, comme souvent, la fuite s’est répandue et si la source a pu être jugulée par Asus. Les autres sites peuvent reprendre librement l’info.

On peut donc s’attendre à un prix de 599€ pour la ROG Xbox Ally en version 16 Go / 512 Go et 899€ pour la ROG Xbox Ally X en version 24 Go / 1 To. Reste à savoir si les joueurs vont suivre Asus dans cette nouvelle aventure. La marque Xbox n’a pas fait énormément pour être populaire auprès des joueurs ces derniers temps.

ROG Xbox Ally : une console de jeux PC qui allie Microsoft et Asus

ROG Xbox Ally : La ConsolePC proposée a partir de 599€ © MiniMachines.net. 2025

Razer Core X V2 : un nouveau dock graphique Thunderbolt 5

17 juillet 2025 à 07:01

Deux nouveaux docks sont annoncés par Razer, tous deux équipés en Thunderbolt 5. Le  Razer Core X V2 permettra d’ajouter une carte graphique externe à un portable ou un MiniPC facilement. Le Razer Thunderbolt 5 Dock proposera, quant à lui, d’exploiter pleinement l’interface dans un dock plus classique.

Avec un débit bidirectionnel pouvant atteindre 80 Gbps et une vitesse asymétrique de 120 Gbps en débit vidéo, le Thunderbolt 5 est parfait pour un usage graphique. Le Razer Core X V2 exploite cette bande passante pour offrir de quoi intégrer une carte graphique PCIe x16 d’une largeur maximale de 4 slots. Si le débit ne dépassera pas le PCIe x4 à cause du format Thunderbolt 5, cela sera tout de même plus rapide que sur les anciens formats Thunderbolt 4 et USB4. La rétrocompatibilité avec ces formats sera d’ailleurs assurée.

Il ne sera donc probablement pas utile d’intégrer dans ce dock la carte la plus performante du marché qui sera toujours mieux exploitée sur une carte mère, dans une configuration de tour plus classique. Mais pour accompagner un portable dépourvu de puce graphique spécialisée dans une formule de bureau ou pour épauler un MiniPC, ce Razer Core X V2 pourra avoir du sens. 

A noter que le dock est vendu sans alimentation et qu’il faudra donc lui en ajouter une au format ATX, de préférence modulaire, pour vous servir du dock. Le boitier mesure 42.1 cm de profondeur pour 19.7 cm de large et 21.6 cm de haut. Il pèse 3.9 kg.

Pas encore disponible dans la boutique française de la marque, le dock y est annoncé à 389.99€.

 

Second produit annoncé, le Razer Thunderbolt 5 Dock qui offrira plusieurs connecteurs externes à partir de quatre ports Thunderbolt 5. On pourra donc non seulement recharger son ordinateur portable, mais aussi le déployer sur trois écrans en DisplayPort 2.1. La solution permettra de piloter des affichages UltraHD en 120 Hz. Le boitier proposera un jack audio combo 3.5 mm et trois connecteurs USB 3.2 Gen 2. Un au format Type-C et deux en USB Type-A. Un lecteur de cartes SDXC UHS-II sera également présent avec un port Ethernet Gigabit.

A l’intérieur du boitier, un connecteur au format M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 permettra d’embarquer jusqu’à 8 To. L’ensemble est prévu pour fonctionner comme un stockage secondaire classique.

Razer a par ailleurs prévu une fonction KVM de telle sorte qu’il sera non seulement possible de connecter un portable et de retrouver rapidement le confort d’un bureau classique avec clavier, souris, connexion filaire et écrans. Mais aussi de basculer ce poste complet vers une machine sédentaire quand le portable est ailleurs. Enfin, une fonction de partage de fichiers via Thunderbolt 5 permettra d’utiliser le petit boitier comme un pont entre deux engins connectés dessus.

Le boitier mesure 20.65 cm de large pour 8.5 cm de profondeur et 3.84 cm d’épaisseur. Réalisé en aluminium anodisé, il pèse 524 g et déploie un câble de 80 cm. Ventilé activement, le boitier déploie une alimentation de 140 watts pour permettre de recharger des portables de jeu. Razer étant Razer, la marque a déployé une série de LEDs RGB sous le châssis du dock. Ce joli joujou est proposé à 439.99€ en gris et 449.99€ en noir sur Razer France.

Razer Core X V2 : un nouveau dock graphique Thunderbolt 5 © MiniMachines.net. 2025

Operese : un outil simple de transfert de Windows vers linux

16 juillet 2025 à 13:53

Développé par un certain Technoporg, Operese est un outil qui se démarque par sa simplicité et dont l’objectif assumé est de permettre à un utilisateur de Windows de basculer sous linux.

Et pour y parvenir, Operese occupe le terrain. Il ne s’agit pas d’un logiciel qui permet de préparer une clé USB à booter ou d’une distribution facile à « prendre en main ». Non, l’approche est plus simple et directe. Operese est un outil Windows. Il s’installe comme n’importe quelle application Windows et permet ensuite de faire la transition vers Linux.

La vidéo en introduction du billet montre l’opération à partir de 4’17 : on voit un bureau sous Windows 10 avec un navigateur qui va télécharger une application comme l’utilisateur le ferait pour des dizaines d’autres. L’application « pèse » plus de 5 Go et une fois téléchargée sous format .ZIP, l’utilisateur doit alors la décompresser. Une fois cette étape passée, il peut installer Operese de manière tout à fait classique. Le temps d’installation est long, la taille du fichier y est pour quelque chose, mais on y vient à bout au mout d’un moment. Il ne reste plus alors qu’à suivre un guide pas à pas pour profiter de ses services.

On lance le logiciel qui va exécuter toutes les tâches de migration pour vous. Plusieurs alertes apparaissent à l’écran. Prévenant que des sauvegardes des données doivent être faites et qu’il faut avoir du temps devant soi. Une connexion internet n’est pas indispensable, mais elle est recommandée pour l’opération. Le logiciel vous invite à lancer la procédure. L’interface est fruste, c’est encore un produit en cours de développement.

Operese s’occupe alors de tout, en sous-marin. L’application installe la distribution Linux derrière Windows, partitionne au passage le stockage et vous demande ensuite de redémarrer l’engin. Dernière étape, un redémarrage de sa machine pour basculer sous Linux. Pour le moment il ne s’agit que d’une distribution Kubuntu mais le système pourrait bientôt permettre de choisir d’autres distributions.

Au redémarrage l’utilisateur découvre un système Linux prêt à l’emploi avec, heureuse surprise, le transfert de ses documents dans les répertoires idoines. Images, textes, musiques et vidéos sont accessibles directement depuis le nouveau système. C’est, à mon avis, une excellente approche du problème de la migration d’un système à l’autre. L’opération est simple, bien guidée et permet de retrouver facilement ses automatismes classiques de gestion de programmes et de documents.

Operese doit être porté en Open Source et sera finalisé dans une version plus soignée et aboutie. Le portage vers d’autres distributions que Kubuntu est un objectif à long terme de l’auteur. Si vous avez des questions, si vous voulez parler de ce projet ou simplement encourager l’auteur, vous pouvez l’encourager à l’adresse mail hello @ operese . com.

Operese : un outil simple de transfert de Windows vers linux © MiniMachines.net. 2025

Un dock Steam Deck pour clavier compact à imprimer en 3D

16 juillet 2025 à 10:31

Le designer Falkke propose sur Cultsn un fichier 3D sous licence qui permet de rajouter une charnière simple à un Steam Deck. Celle-ci propose non seulement de retenir la Console PC en place, mais également de lui ajouter un clavier.

Deux modèles de claviers sont annoncés comme parfaitement compatibles avec ce dock. Le Logitech Pebble Keys 2 K380s vendu pour 35€ environ. Et le Keychron K3 visible sur la photo avec une note un peu plus salée puisqu’il est proposé à 99.99€. Des prix qu’il faudra ajouter à la licence du dock proposée à 12.5€ au téléchargement.

Mais une fois la facture payée, on retrouve un format de pseudo portable assez réussi. Parfait pour jouer à certains titres ou travailler sur le pouce avec sa console.

Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle. Si vous n’avez pas d’imprimante 3D ou si vous trouvez le design un peu cher, le recour à un dock commercial vous apportera probablement le même niveau de confort avec plus de choix de claviers. On trouve ce type de dock à tous les prix désormais avec des solutions démarrant à moins de 20€ et, suivant les services proposés, des modèles à 60€ sur le haut de gamme.

Une solution qui permet de jouer à Factorio sur sa console ne peut pas être une mauvaise solution. Merci à Thomas pour le lien.

Un dock Steam Deck pour clavier compact à imprimer en 3D © MiniMachines.net. 2025

Le Beelink GTi15 Ultra embarque un Core Ultra 9 285H Arrow Lake

16 juillet 2025 à 09:49

Le Beelink GTi15 Ultra sort presque un an jour pour jour après le GTi14 Ultra. Ce dernier embarquait des puces allant des solutions Alder Lake aux puces Meteor Lake en passant par les Raptor Lake. La marque inaugurait donc cette nouvelle gamme avec toute une panoplie de solutions. 

Une gamme dans laquelle Beelink s’engage. Son idée avec le Beelink GTi15 Ultra est également de montrer cet investissement. Après avoir sorti un premier modèle, la marque a rendu Open Source son dock permettant de le connecter à une carte graphique externe. L’arrivée de ce nouveau modèle sous processeur Arrow Lake Core Ultra 9 285H permet de remettre le concept sur le devant de la scène.

Plus rapide, avec un meilleur circuit graphique de base et un NPU plus puissant, le nouveau MiniPC conserve le même aspect que précédemment même si de petites évolutions ont été mises en place. On découvre, par exemple, une meilleure connectique réseau. La base ne bouge pas beaucoup, l’engin est finalement composé du même châssis, même si certains éléments ont changé.

On retrouve ainsi en face avant un USB 3.2 Type-A, un lecteur de cartes SDXC, un USB 3.2 Type-C et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur le haut de la coque, on note la présence de quatre petits trous permettant de placer des micros. 

Sur la partie arrière, on découvre un Thunderbolt 4, un second jack audio combo 3.5 mm, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 et deux USB 3.2 Type-A. Le gros changement vient des ports Ethernet qui passent d’une paire de connecteurs 2.5 Gigabit sur le GTi14 à un double 10 Gigabit sur le GTi15 Ultra. De quoi piloter des réseaux de manière très rapide.

 Pour le reste pas de changement, l’alimentation interne en 145 watts est toujours la même et on retrouve donc bien la prise bipolaire d’alimentation. Le MiniPC propose également toujours une solution audio interne avec une paire d’enceintes stéréo.

Mais la principale caractéristique de ce modèle est donc bien la présence d’un port PCIe 8x sur son flanc. Port qui permettra, une fois docké, de profiter d’une carte graphique externe. Si le montage parait toujours aussi bancal dans la durée pour les raisons habituelles,2 il offrira plus de bande passante qu’une solution OCuLink sans toutefois atteindre les capacités d’une solution PCIe x16 classique. 

Pas encore de date ni de prix pour ce modèle, Beelink n’a pas donné de détails à son propos. Seule certitude, l’engin sera proposé en 32 et 64 Go de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go sur deux slots. Le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 en 1 ou 2 To par défaut. La partie sans fil sera confiée à un module Intel BE200 en Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.4.

Le Beelink GTi15 Ultra embarque un Core Ultra 9 285H Arrow Lake © MiniMachines.net. 2025

Ugreen Nasync DH : de nouveaux NAS sous SoC ARM

16 juillet 2025 à 08:49

Les Ugreen Nasync DH débarquent donc sous une gamme de SoC différents des Ugreen Nasync DX qui ont été lancés l’année dernière sous processeurs Intel x86. L’idée étant de proposer une alternative moins chère, plus grand public, même si elle n’est pas aussi rapide que les modèles DH.

Un module NFC est présent en façade pour s’authentifier

La gamme Ugreen Nasync DH se limite pour le moment à deux modèles. Un double baie 3.5 pouces avec le DH2300 et un quadruple baie 3.5″ avec le DH4300. Le premier est annoncé au prix public de 350€ quand le second est listé à 430€. Les premiers modèles de Ugreen Nasync DH4300 sont déjà en vente sur Amazon à ce tarif

Des fonctions d’IA sont mentionnées, probablement pilotées par le NPU intégré

Les deux modèles embarquent le même SoC ARM Rockchip RK3588C. Une puce déployant quatre cœurs Cortex-A76 associés à quatre coeurs Cortex-A55. Un circuit graphique Mali-G610 MC4 est également intégré ainsi qu’un NPU déployant 6 TOPS. La mémoire vive associée est de 8 Go de LPDDR4x soudée à la carte mère et le stockage de base est un module eMMC de 32 Go qui servira à embarquer le système d’exploitation déployé par le fabricant. L’ensemble est donc hyper limité en terme d’évolutivité puisque l’ensemble de ces composants est soudé, sans possibilité de changement.

La partie connectique est assez classique avec un port USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.0 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. L’alimentation est assurée par un jack dédié en 12 volts et 6 ampères.

La principale différence entre les deux modèles viendra donc de leurs capacités à piloter plus ou moins de stockage. Le DH4300 prendra en charge 4 baies et des fonctions de RAID 0/1/5/6/10. Le modèle DH2300 ne saura piloter que les RAID 0/1 avec ses deux baies SATA3. La solution trouvée par Ugreen ressemble aux NAS  que nous avons croisés ces derniers temps comme les modèles Aoostar, par exemple. Mais elles se différencient des versions DX qui proposaient des baies vers l’avant de l’appareil. 

Un châssis en hauteur qui offre la possibilité de glisser les disques 3.5″ par le dessus. Une grosse différence cependant, les disques ne sont pas entièrement glissés dans le corps du châssis mais doivent être couverts par sa partie haute. Une « accroche » magnétique permettant de positionner l’ensemble. Le modèle 4 baies mesure 15.5 cm de large comme de profondeur pour 21.57 cm d’épaisseur.

Ugreen accélère sur le terrain grand public avec ces modèles, anticipant peut-être la désaffection du public pour les gammes Synology. Cet engin est simple à utiliser, simple à installer et la marque promet une panoplie d’outils exploitables très facilement même par un néophyte pour sauvegarder ses données et les partager. Si des NAS comme ces Ugreen Nasync DH arrivent à proposer une vraie panoplie d’outils logiciels au moins aussi performant que ce que propose Synology, il y a un coup à jouer pour la marque.

Le public n’attend qu’une alternative dans cette gamme de produit. Avec des tests élogieux de ses systèmes, Ugreen pourrait devenir un nouveau référent pour un grand public à la recherche de ce type de produit.

Ugreen Nasync DH : de nouveaux NAS sous SoC ARM © MiniMachines.net. 2025

Radxa E24C et Radxa E54C, deux routeurs sous SoC Rockchip

15 juillet 2025 à 12:05

Dépourvues de toute ventilation, abordables, compactes et solides les Radxa E24C et Radxa E54C sont les deux nouvelles minimachines à vocation réseau de la prolifique marque établie à Shenzhen. 

En novembre dernier, le constructeur commercialisait le Radxa E52C. Un minuscule routeur avec deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Quelques mois plus tard, c’est au tour du Radxa E54C de faire son apparition sur le marché.

Commercialisé à partir de 49€ HT pour le modèle 2Go, ce routeur reprend le même SoC Rockchip RK2582 mais l’accompagne de quatre ports Ethernet Gigabit (1WAN,3LAN) pilotés par un circuit Realtek RTL8367RB. L’idée n’est donc plus d’offrir un débit d’analyse rapide en 2.5 Gigabit mais un plus classique quadruple port en Gigabit.

Accompagné par un processeur 6 cœurs performant, d’un NPU basique 5 TOPs et de mémoire vive pouvant grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR4, le petit boitier Radxa E54C permettra d’installer diverses solutions Linux dont Radwxa OS, OpenWRT, Debian et iStoreOS (que je n’ai jamais essayé). Un SDK sera fourni par la marque pour que d’autres outils puissent être développés sur la plateforme. Avec un triple niveau de stockage (eMMC, MicroSDXC et M.2 2280 NVMe) le petit boitier pourra espérer beaucoup de développements techniques. A noter que si la carte propose un port HDMI, la sortie vidéo pilotée par la puce Rockchip ne permet qu’un décodage vidéo en 2D et aucune prise en charge 3D.

Comme d’habitude, la marque propose un superbe châssis en aluminium optionnel pour permettre une intégration facile et une meilleure dissipation des composants internes. 

Le Radxa E24C ressemble énormément au précédent modèle avec un boitier et une connectique identique. Mais il ne propose pas tout à fait les mêmes possibilités. La puce est moins rapide mais propose un chipset vidéo plus compétent en Mali-450 avec des gestions 3D.

La mémoire vive va moins haut avec un maximum de 4 Go. Ici, il est plus question d’un routeur basique avec moins de performances de calcul. Le Radxa E54C sera plus rapide, notamment pour exploiter des éléments en container. Ce modèle est commercialisé à partir de 31€ HT en version 1 Go.

 

  Radxa E54C Radxa E24C
SOC Rockchip RK3582 Rockchip RK3528A
CPU 2 × Cortex-A76 @ 2,2 GHz
4 × Cortex-A55 @ 1,8 GHz
4 × Cortex-A53 @ 2,0 GHz
GPU Chispet 2D uniquement Mali-450
NPU 5 TOPS @ INT8
Mémoire RAM 2 Go / 4 Go / 8 Go / 16 Go / 32 Go LPDDR4 1 Go / 2 Go / 4 Go LPDDR4
Stockage 8 Go / 16 Go / 32 Go / 64 Go / 128 Go eMMC
Lecteur microSDXC (UHS-I)
M.2 2280 PCIe NVMe
8 Go / 16 Go / 32 Go eMMC 5.1
Lecteur microSDXC (UHS-I)
M.2 2280 PCIe 2.1 NVMe
Ethernet 4 × Ethernet Gigabit (WAN/LAN)
Chipset RTL8367RB
4 × Ethernet Gigabit (WAN/LAN)
Chipset RTL8367RB
USB et GPIO 1 × USB 3.0 Type-C
1 × USB 3.0 Type-A
2 × USB 2.0 Type-A
14 broches SPI, UART, I2C, 5 et 3.3V
1 × USB 2.0 Type-C
3 × USB 3.0 Type-A
14 broches SPI, UART, I2C, 5 et 3.3V
Sortie Vidéo HDMI 2.1 2.1
Tarif À partir de 49 € HT

À partir de 31 € HT

Plus d’infos chez Radxa ici et

Radxa E24C et Radxa E54C, deux routeurs sous SoC Rockchip © MiniMachines.net. 2025

Le standard LPDDR6 est officialisé par le JEDEC

15 juillet 2025 à 10:25

Le JEDEC, acronyme du Joint Electron Device Engineering Council, développe entre autres les formats de mémoire vive. Ce groupement d’industriels vient de publier un rapport superbement baptisé JESD209-6 qui détaille les normes de fonctionnement de la mémoire vive LPDDR6.

Ce document est la première trace officielle de ce prochain pas dans l’évolution de la mémoire vive. La DDR6, par exemple, n’a pas encore été dévoilée. Cette mémoire de nouvelle génération apparait donc cinq ans après la présentation de la mémoire DDR5. L’objectif de cette évolution ne change pas. Améliorer les capacités, augmenter la bande passante et diminuer la consommation. La mémoire LPDDR6 proposerait également une meilleure sécurité des données tout en améliorant sa durée de vie. Ce qui est, avec des composants soudés aux cartes mère, un élément important à considérer. 

On se doute que la recherche d’une meilleure bande passante a été engagée avec un usage bien particulier en tête lié à l’IA. Les échanges de données en mémoire devenant un goulet d’étranglement pour beaucoup de services de ce type. 

Le JEDEC parvient à ses fins avec la LPDDR6 en faisant une transition habile. Au lieu d’avoir peu de canaux d’échange de données de grande taille, l’idée est d’augmenter le nombre de canaux en diminuant leur taille. Ce qui permettrait un meilleur débit. Entre la mémoire DDR4 et la mémoire DDR5, on a vu un changement de ce type. La DDR4 emploie un seul canal de 64 bits. La DDR5 deux canaux de 32 bits. Pour la LPDDR6, on retrouverait quatre canaux de 24 bits. Ce qui apporterait moins de latence aux traitements en plus d’une plus grande bande passante globale. Largement devant ce que propose la LPDDR5 aujourd’hui.

La LPDDR6 permettra de ne pas alimenter tous les canaux mémoire si ceux-ci ne sont pas utiles.

Un autre point important serait lié à l’évolution des normes d’économie d’énergie recherchées. Un nouveau concept est donc mis en place avec le DVFSL, acronyme de Dynamic Voltage Frequency Scaling for Low Power. L’idée derrière ce nom à rallonge étant de pouvoir baisser la consommation de la mémoire à la volée pendant les opérations ne demandant pas de hautes fréquences. Au lieu d’alimenter la mémoire en permanence à son voltage maximum « au cas où », il serait possible de le faire varier. Autre élément mis en place et rendu possible par l’augmentation des canaux de bande passante, la possibilité de ne pas tous les activer si la mémoire n’est pas entièrement sollicitée. Pas la peine d’alimenter 64 Go de LPDDR6 pour lancer la lecture d’un fichier audio. Tout cela permettant également de baisser la chaleur émise par les puces mémoires.

Avec la locomotive IA à l’avant des wagons de cette évolution, on peut imaginer que les divers membres du JEDEC vont tenter de pousser à une adoption et un déploiement rapide du format LPDDR6. La norme DDR6 pour les barrettes amovibles devrait être dévoilée cette année. C’est cette publication qui annoncera véritablement le changement d’époque. Le marché devra alors mettre à jour son parc de production pour proposer des composants à ces normes. En ce qui concerne la LPDDR6, cela ne posera sans doute pas trop de soucis. Ces composants étant soudés aux cartes mères, la transition se fera de manière transparente dans les ordinateurs portables, smartphones et autres machines du genre. Pour la DDR6, la bataille risque d’être plus compliquée. Des engins sous mémoire DDR4 sont toujours commercialisés même si la mémoire DDR5 est devenue largement plus employée sur les machines neuves. On a pu constater que les constructeurs de mémoire sont moins intéressés par le format DDR4 désormais. Il est probable qu’à court terme la DDR6 supplante la DDR5 dans les machines haut de gamme et que la DDR4 soit de moins en moins fabriquée et… de plus en plus chère.

Le standard LPDDR6 est officialisé par le JEDEC © MiniMachines.net. 2025

Firebat AM02 : un MiniPC Ryzen 6600H 16/512 Go à 201€

14 juillet 2025 à 10:31

Le Firebat AM02 embarque une puce AMD Ryzen 6600H, une puce qui développe 6 cœurs Zen 3+ et 12 Threads dans des fréquences oscillant de 3.3 à 4.5 GHz. Il tourne dans un TDP de 45 watts et propose 16 Mo de cache L3. Son circuit graphique est un Radeon 660M RDNA 2 assez efficace.

Associé à cette puce un classique duo : 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur deux canaux SODIMM. 512 Go de stockage NVMe PCIe M.2 2280, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une licence de Windows 11. Tout ce qu’il faut pour démarrer donc et un équipement évolutif dans un châssis sobvre de 12.8 cm de large pour 12.6 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur.

Ce schéma de ventilation n’a absolument aucun sens.

Châssis ventilé activement avec une série d’ailettes vers l’arrière, au-dessus de la connectique et de larges ouïes d’aération sur les flancs de l’appareil. Le constructeur promet un fonctionnement à 38 décibels.

La connectique est complète avec, en face avant, deux USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. À l’arrière, une entrée jack 19V, deux Ethernet Gigabit, un HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4, un troisième port USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A. Un port Antivol type Kensington Lock est également visible. L’engin st livré avec un chargeur externe, un câble HDMI et un support VESA pour le fixer facilement au dos d’un écran.

Rien de vraiment extraordinaire si ce n’est son ratio prix/équipement grâce à l’aide d’une promo. Le Firebat AM02 est ainsi proposé à 221€ sur AliExpress et sera livré depuis un stock Français mais perd 20€ en utilisant le code FRGD20 pour le moment. Ce qui nous fait un total juste au-dessus des 200€ symboliques. Pas mal pour un engin de ce type. Merci à Bruce pour l’info.

Voir l’offre sur AliExpress

 

Firebat AM02 : un MiniPC Ryzen 6600H 16/512 Go à 201€ © MiniMachines.net. 2025

Comment ajouter plus de « retour » à son clavier ?

12 juillet 2025 à 06:23

Le principe d’un retour haptique sur un clavier est de signaler à l’utilisateur que chaque appui a bien été pris en compte. Sur les claviers tactiles de smartphones ou de tablette, cela se traduit par une petite vibration. 

Mais sur un clavier physique qui propose une frappe plus ou moins sensible, la solution trouvée a été d’ajouter un petit solénoïde qui va se déclencher à chaque frappe. Ce dispositif active le mécanisme qui sera senti au travers du clavier lui-même à chaque frappe. La prise en charge de ce déclenchement est faite par le pilote QMK au travers d’un Raspberry Pi Pico. Le résultat est simple et brillant, le retour permet d’être certain que la frappe a bien été activée.

Joe indique une adresse vers la documentation pour prendre en compte les solénoïdes avec QMK.

 

Comment ajouter plus de « retour » à son clavier ? © MiniMachines.net. 2025

Comment sont fabriqués les MiniPC Beelink en vidéo

11 juillet 2025 à 15:01

La chaine Youtube Satifactory Process vient de publier une longue vidéo qui détaille toutes les étapes de la fabrication d’un MiniPC de la marque Beelink. 

On découvre toutes les étapes de création du boitier en aluminium, de la découpe des emplacements de la connectique et de sa finition sablée. Mais également les traitements chimiques du métal pour le stabiliser ainsi que la gravure au laser du logo de la marque.

Vient ensuite l’étape d’encollage du support plastique interne sur le métal qui permettra de fixer les composants internes et servira à laisser passer les signaux sans fil sur la partie arrière de l’engin.

Dans un autre atelier, l’électronique est assemblée. Les PCB des cartes mères nues passent par de multiples robots qui vont les préparer pour recevoir les différents composants, étape par étape. Chaque machine rajoute des composants spécifiques délivrés par des rubans de pièces qui sont installés automatiquement.

Des systèmes de surveillance analysent le montage des cartes au fur et à mesure pour vérifier que les différents éléments ont bien été installés.

Le reste du montage nécessite des étapes plus manuelles avec notamment la mise en place de la connectique. Cela s’explique par la difficulté à adapter les différents connecteurs suivant la production. Autant un robot peut installer un composant facilement sur un support toujours identique en suivant le positionnement dicté par le schéma d’implantation. Autant il est plus difficile – et nécessite un investissement plus couteux – d’avoir un robot capable d’adapter la mise en place de connecteurs variés. Le recours à une installation manuelle est donc souvent jugée plus souple et plus efficace.

Là encore, un robot analyse l’ensemble des composant et alerte s’il manque un connecteur avant de passer à l’étape d’après.

Étape qui consiste en une « cuisson » de la carte mère pour que les composants soient soudés correctement. Les cartes sont ensuite nettoyées des pattes de fixation qui dépassent et une pile de BIOS est ajoutée manuellement. Quelques points de soudure supplémentaires peuvent être réalisés et les résidus de soudure ou de flux sont nettoyés à la main. À ce stade, les processeurs sont toujours « à nu » sur les cartes.

Diverses étapes de finition comme la suppression de protection ou l’identification de composants comme le type de barrettes de mémoire sont mis en place. Des tests de continuité électriques sont également réalisés avant d’aller plus loin dans le processus. Une inspection visuelle générale est effectuée pour s’assurer qu’aucun problème visible n’est détecté.

Les cartes partent ensuite pour un test fonctionnel. On leur ajoute de la mémoire vive, un stockage et un test de fonctionnement est effectué à nu avec un câble HDMI, un port USB et une alimentation. Le processeur est protégé par la pose simple d’un dissipateur avec un pad thermique.

La machine est alors démarrée et des tests sont pratiqués. Le BIOS est implanté par flashage automatique avant que l’engin soit validé par l’opérateur.

Un second test sert à confirmer le comportement de la machine sous le système d’exploitation choisi. Le logiciel de test est préinstallé sur un SSD directement intégré sur la carte mère. Tout est semi automatisé.

Vient l’étape de « fixation » du processeur à la carte mère. Celui-ci est déjà soudé mais avec l’installation d’un support supplémentaire, cela va permettre d’installer le système de refroidissement. Une nouvelle inspection est effectuée ainsi qu’un éventuel nettoyage de la carte. À ce stade, la partie électronique pure est terminée. Les cartes sont ensachées dans des protections anti-statiques.

Vient ensuite l’installation du système de refroidissement. Des pads thermiques sont positionnés sur les composants qui dégagent le plus de chaleur. Des supports sont vissés et des protections sont mises en place pour éviter à l’engin d’accumuler de la poussière. 

La mise en place standardisée du dissipateur monobloc avec caloducs et ailettes est ensuite effectuée par-dessus les pads thermiques.

Cet ensemble va bientôt accueillir le ventilateur qui sera fixé dessus avant d’être connecté à la carte mère pour son contrôle et son alimentation.

La carte est ensuite fixée dans le châssis et les différents connecteurs externes sont positionnés et vissés sur les faces avant et arrière.

Les antennes Wi-Fi sont mises en place et fixées au même moment avant d’être reliée à la carte Wi-Fi montée sur l’appareil. 

Chaque étape est tracée par le scan d’un code barre permettant de savoir quel composant est ensuite installé : mémoire vive et SSD. Cela permet de savoir précisément quelle barrette a été installée sur quel appareil. Beelink pourra ainsi mieux gérer son SAV en cas de problème. 

Les systèmes d’exploitation sont préchargés par le fabricant sur les SSD en amont.

Vient une étape de contrôle du fonctionnement de chaque minimachine. De manière à vérifier si un engin a un souci technique ou si un système n’est pas fiable.

Une fois cette étape passée, il ne reste plus qu’à fixer les dissipateurs du SSD, à refaire une énième inspection visuelle des entrailles de l’engin…

Puis à identifier avec une étiquette et à fermer la machine. D’autres inspections visuelles sont réalisées avant de diriger les MiniPC sur un banc de test qui va permettre de vérifier leur comportement dans un temps plus long de manière automatique. Une dernière étape de test et surtout d’enregistrement de la licence de Windows est effectuée pour que le MiniPC soit reconnu par Microsoft en cas de réinstallation.

Vient enfin l’étape d’emballage de l’engin suivant une procédure très stricte puisque ces machines peuvent voyager sur des milliers de kilomètres. A la fin de la chaine, chaque boite est pesée avant d’être scellée pour éviter qu’il ne manque quoi que ce soit dans le paquet. La machine alerte si le poids n’est pas le bon et détermine suivant l’écart l’élément à rajouter : du manuel au chargeur en passant par un câble ou un adaptateur VESA.

Cette vidéo est très intéressante car elle montre le nombre de personnes impliquées dans ce genre de fabrication, la somme des investissements nécessaires et le temps passé à construire ces machines. Elle est également très valorisante pour la marque Beelink qui montre ici de manière transparente ses process et la qualité de son intégration.

Comment sont fabriqués les MiniPC Beelink en vidéo © MiniMachines.net. 2025

Reachy Mini : un robot Open Source pour les développeurs

11 juillet 2025 à 13:39

Reachy Mini, c’est le petit nom de ce robot tout mignon développé par la société Hugging Face, spécialisée dans les développements d’IA. L’objet ne sait pas faire grand-chose si ce n’est bouger la tête, faire gigoter des petites antennes et tourner son corps. Soit pas vraiment plus qu’un bon vieux Nabaztag.

Pourtant ce modèle est vendu entre 299 et 449$ suivant les options. Le Reachy Mini « Lite » est un accessoire USB, il nécessitera un ordinateur à ses côtés pour fonctionner. Il proposera des microphones pour écouter son environnement mais tout le traitement des données sera assuré par une machine sous Linux ou MacOS. Une version Windows 11 est également en cours de développement. Le « robot » embarquera une caméra grand angle, une paire d’enceintes stéréo 5 watts et mesurera 28 cm de haut pour une base de 16 cm de circonférence. Avec ses 1.5 kg, il proposera de dodeliner de la tête sur six degrés.

La version « complète » cache une carte de développement Raspberry Pi 5 qui prendra en charge son fonctionnement, il pourra donc être connecté à une prise électrique sans nécessiter un autre ordinateur à ses côtés. Il proposera en plus une connexion Wi-Fi, un accéléromètre et deux microphones supplémentaires.

Les fameux « comportements » de Reachy Mini…

Pour quoi faire ? Excellente question, le Reachy Mini n’est pas un engin grand public mais plutôt un support de développement assez couteux. La marque le distribue comme un moyen d’interagir avec de futurs développements. Le petit appareil est pour le moment capable de petites interactions comme « suivre » un geste de la main effectué devant lui. Il peut également réagir à de la musique et « danser ». Si on considère les mouvements effectués comme de la danse. Le Reachy Mini possèdera également 15 comportements de base et tout l’enjeu pour la marque est d’inciter des développeurs à développer d’autres comportements.

Vous pouvez partager vos développements

Hugging Face est plutôt honnête sur le sort qu’elle réserve à son petit robot. La marque détaille clairement le Reachy Mini comme un gadget et qu’elle n’assurera ni développement, ni support ni garanties. Il faut dire que remplacer ce qu’offre le petit robot peut se faire avec un investissement de quelques dizaines d’euros dans des pièces détachées variées : webcam, moteurs, enceintes et autres peuvent se grappiller à droite et à gauche pour proposer les mêmes interactions.

La règle du « On n’achète pas un mignon petit robot en cours de développement en ligne » est donc encore une fois respectée.

Caractéristiques Reachy Mini Lite Reachy Mini
Unité centrale Aucune Raspberry Pi 5
Wi-Fi ❌ ✔
Alimentation Filaire Filaire & Batterie
Microphones 2 4
Haut-parleur 5W ✔ ✔
Caméra (grand angle) ✔ ✔
Accéléromètre ❌ ✔
Mouvements de tête (6 degrés de liberté) ✔ ✔
Rotation complète du corps ✔ ✔
2 antennes animées ✔ ✔
Dimensions 28 x 16 cm 28 x 16 cm
Poids 1,5 kg 1,5 kg
Livraison Été 2025 À partir de cet Automne 2025
Prix 299 $ HT + FDP 449 $ HT + FDP

Reachy Mini : un robot Open Source pour les développeurs © MiniMachines.net. 2025

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