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À partir d’avant-hierEndurance info

Une 3e McLaren 570S GT4 pour les patrons de United Autosports à Zandvoort

1 juin 2021 à 09:21

United Autosports vient de confirmer que Zak Brown et Richard Dean rejoindraient leur équipe GT4 European Series pour la troisième manche à Zandvoort du 18 au 20 juin. Les propriétaires de l’écurie prendront le volant de la McLaren 570S #230, rejoignant ainsi les pilotes habituels de l’équipe, Bailey Voisin et Charlie Fagg sur la #23 et Gus Bowers et Dean Macdonald sur la #32. L’équipe alignera donc trois voitures ce week-end là.

Ce ne sera pas la première fois que Zak Brown court au volant d’une McLaren GT puisqu’il a piloté une McLaren MP4-12C GT3 en Blancpain Endurance Series en 2012 et en British GT en 2013 aux côtés d’Alvaro Parente. Fin 2012, Zak et Alvaro ont remporté la dernière manche du British GT pour United Autosports. Depuis, Zak Brown et Richard Dean se sont tous deux concentrés sur le développement de leur carrière et de leur équipe !

Hélio Castroneves et Meyer Shank Racing remportent les 500 Miles d’Indianapolis

30 mai 2021 à 20:05

Hélio Castroneves a décroché sa quatrième victoire aux 500 Miles d’Indianapolis ce dimanche 30 mai. Devant 135 000 spectateurs, nombre limité à cause des restrictions sanitaires, il s’est imposé devant Alex Palou (Chip Ganassi) et le Français Simon Pagenaud (Penske), auteur d’une superbe course en partant 26e.

Le Brésilien rentre dans l’histoire puisqu’il n’est que le quatrième pilote à signer quatre victoires à Indianapolis (2001, 2002, 2009 et 2021) depuis 1911. Il a donc rejoint ce soir trois autres légendes : A.J. Foyt Al Unser, Sr et Rick Mears.

Ce qui est surtout “amusant”, c’est que l’homme de 46 ans ne devrait disputer que cette course en 2021 en IndyCar Series (peut être une autre de prévue en fin de saison). En effet, il s’est plus focalisé sur l’Endurance après la fin de son contrat avec Team Penske en 2017. Il a notamment été sacré champion IMSA en 2020 avec Ricky Taylor sur l’Acura ARX-05 d’Acura Team Penske et, surtout, il vient de remporter les 24 Heures de Daytona en janvier dernier, toujours sur une Acura DPI, mais cette fois-ci alignée par Wayne Taylor Racing. A l’issue de ces 500 Miles d’Indianapolis, il a d’ailleurs fait allusion à Daytona. “J’ai disputé seulement deux courses cette année et j’ai gagné les deux, c’est juste incroyable !” a déclaré Hélio Castroneves sur le podium.

@Matt Fraver / Indycar Series

C’est aussi le succès de Michael Shank et son équipe Meyer Shank Racing à Indianapolis, le premier pour le team américain basé dans l’Ohio et qui roule également en IMSA avec l’Acura ARX-05 #60.

Les autres pilotes impliqué en Endurance cette année ont moins brillé en dehors de Castroneves et Pagenaud. Juan Pablo Montoya s’offre néanmoins un nouveau top 10 en terminant 9e. Colton Herta finit 16e, Scott Dixon, auteur de la pole position, est 17e, Marco Andretti est19e et l’autre vainqueur des 24 Heures de Daytona 2021, Alexander Rossi, n’est classé que 29e. Quant à notre deuxième Frenchie, Sébastien Bourdais, il n’a pas pu faire mieux que 26e…

Paul Ricard : Lamborghini Orange 1 FFF en tête à mi-course

29 mai 2021 à 19:03

Les 1000 km du Paul Ricard, 2e manche du Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS Endurance Cup, sont arrivés à mi-course. Après 180 minutes (plutôt) tranquille, aucun safety car n’étant entrée en piste, on trouve la Lamborghini Huracan GT3 Evo #63 d’Orange 1 FFF Racing Team (Mirko Bortolotti, Marco Mapelli et Andrea Caldarelli) en tête. La voiture, partie de la pole position, n’a presque jamais lâché la place de leader.

La voiture italienne devance Mathieu Jaminet sur la Porsche 911 GT3 R #22 de GPX Racing et la BMW M6 GT3 #34 de Marco Wittmann alignée par Walkenhorst Motorsport. La Ferrari 488 GT3 #71 d’Iron Lynx (Callum Ilott) et la seconde BMW Walkenhorst (#35) pilotée par le Français Thomas Neubauer sont respectivement 4e et 5e. Les écarts sont faibles, ces cinq autos se tiennent en moins de 30 secondes.

La Mercedes #88 de AKKA-ASP, la Ferrari 488 #51 d’Iron Lynx, l’Audi R8 #32 de Team WRT, la Porsche 911 GT3 R #54 Dinamic Motorsport et la Lamborghini #114 d’Emil Frey Racing complètent le top 10 après 3 heures d’épreuve. On trouve donc six marques dans les 10 premiers !

Du côté de la Silver Cup, la leadership est occupé par la Mercedes AMG GT3 #87 d’AKKA ASP pilotée actuellement par Simon Gachet. L’Aston Martin Vantage GT3/Garage 59 #159 suit devant la Lamborghini #14 d’Emil Frey Racing.

En Pro-Am, une autre Lamborghini Huracan GT3 Evo mène, la #19 de Orange 1 FFF Racing Team (Phil Keen). La Mercedes #20 de SPS automotive performance est 2e, la Mercedes #69 de Ram Racing, 3e…

La nuit est désormais tombée, une autre course débute en quelque sorte, rien n’est donc encore fait !

Les principaux faits de course des trois premières heures (dans l’ordre chronologique) :

  • Le départ est donné à 18 heures.
  • Benjamin Hintes sur la Ferrari 488 GT3 #33 de Rinaldi Racing est percuté, la voiture rentre au stand, mais c’est l’abandon dès le premier tour.
  • Paul Petit sur la Mercedes-AMG GT3 #7 de TokSport WRT crève après 20 minutes de course, il repasse à son stand et repart loin.
  • Accrochage entre la Lamborghini #77 Barwell Motorsport et la Mercedes #40 SPS automotive performance, la première étant poussée par la Mercedes #90. L’Audi #31, qui arrivait derrière, crève. Elle est rentrée au stand mais elle n’en est toujours pas repartie ! Pour son erreur, la #90 a écopé de 30 secondes de stop and go donné juste avant les 3 heures de course
  • Drive through pour la Ferrari 488 #11 de Kessel Racing, Gorgio Roda ayant accroché la BMW #10 de Boutsen Ginion.
  • Crevaison pour la Mercedes AMG-GT3 #4 de HRT alors pilotée par Vincent Abril. Le temps de rentrer et de changer la roue, la voiture rose et blanche a perdu un tour. Elle est revenue à la 14e place à mi-course.
  • Le leader, la Lamborghini #63 rentre à son stand pour son premier ravitaillement après 1 h 02 de course.
  • Les BMW M6 GT3 #34 et 35 de Walkenhorst Motorsport sont les gagnantes du premier pitstop, elles sont 2e et 3e
  • La Ferrari 488 #53 AF Corse de Duncan Cameron sort très très large de Signes à tel point que le pilote britannique tape le rail.
  • Drive through pour la Ferrari 488 #93 de SKY – Tempesta Racing pour avoir courcircuité la chicane lors du départ et d’avoir, de ce fait, gagné des positions. Elle était alors en tête des Pro Am.
  • Problèmes mécaniques pour la Ferrari 488 #52 AF Corse de Louis Machiels.
  • Crevaison de la Mercedes #57 Winward Racing de Mikael Grenier.
  • Contact entre deux Audi, la #25 de Saintéloc Racing (Alex Cougnaud) et la #30 de Team WRT (Benjamin Goethe). Cette dernière reçoit un drive through pour cette manœuvre.
  • Crevaison pour la Mercedes #2 de GetSpeed.
  • La Porsche 911 GT3 R #222 de Team Allied-Racing est au ralenti sur le circuit

Fabrice Bergenhuizen et Endurance-Info

29 mai 2021 à 14:01

Vu de France, le championnat VLN n’est pas le plus facile à couvrir. Il y a encore quelques années, la série était très allemande. Fabrice Bergenhuizen, un fidèle des déplacements dans l’Eifel, était l’homme du VLN sur Endurance-Info, sans oublier la couverture de meetings à Spa-Francorchamps.

C’est au printemps 2008 que j’ai découvert, avec beaucoup de plaisir, Endurance-Info. De suite je fus charmé par le contenu de ce site dédié à mon sport favori. J’en ai d’ailleurs directement fait part à Anthony Megevand, rédacteur en chef à l’époque, et ai évoqué ma passion pour le VLN, photos à l’appui.

Il m’a rétorqué que c’était une série qui l’intéressait mais qu’il n’avait, hélas, pas les moyens pour la couvrir. Vu son intérêt, je lui ai envoyé des photos de la joute suivante ainsi qu’un petit récit de la course. A ma grande surprise, il a posté mes photos sur le site et rédigé un article avec mes commentaires. J’étais bien évidemment aux anges! Par la suite, voyant que j’avais la plume facile, Antho m’a proposé de rédiger un article sur chaque manche et, à partir de 2009, je fus accrédité pour l’intégralité de la saison. De quoi me permettre d’approcher les bolides au plus près et prendre une bonne dose d’adrénaline. La sensation de vitesse lorsqu’on est posté le long du rail, que ce soit à Hatzenbach, à la sortie du Karussel, à Pflanzgarten ou encore à Scwhalbenschwanz étant encore amplifiée par rapport à ce que l’on peut ressentir en zones spectateurs et ce bien que ces dernières soient situées à proximité de la piste contrairement à beaucoup de tracés modernes.

Si, le fait d’être si proche des concurrents procure un bonheur indescriptible, cela comporte parfois certains risques. Comme lorsque l’infortuné Philippe Salini  (Seat Leon) déboula à Wehrsheifen, à près de 180km/h et, trahi par ses freins, vint se fracasser contre la pile de pneus, à 2 mètres à peine de moi, avant de rebondir au milieu de la piste. La Seat orange s’embrasant suite à la violence du choc. Fort heureusement le Français pourra s’extraire seul de son bolide et s’en sortira avec “seulement” quelques côtes froissées et des brûlures au visage.

Sur le coup, en le voyant arriver comme une balle, je me suis dis “à cette vitesse là il ne parviendra jamais à négocier le virage” et, par réflexe, je me suis légèrement retourné. Bien m’en a pris! Ce n’est d’ailleurs qu’en visionnant les vidéos du crash que j’ai pris connaissance de l’ampleur de l’impact.

Outre les sensations fortes, le VLN m’a également permis d’effectuer de bien belles rencontres. Celle avec Philippe en fait bien évidemment partie. Son assistance étant basée en plein cœur du paddock et non dans les stands où sont entassées généralement près de 180 voitures (!), il était toujours agréable de s’y rendre afin de recueillir ses impressions en compagnie d’une bonne Jupiler.

Parmi tant d’autres, je pourrai également citer ce grand fan des Rolling Stones qu’est le champion VLN 2004 René Wolff et avec lequel j’ai passé de très agréables moments, la très accueillante famille Kroll (toujours bien active en cette année 2021), la très sympathique Sarah Toniutti, laquelle a, malheureusement, du mettre provisoirement en veille son rêve d’évoluer en GT3 et ce pour diverses raisons totalement indépendantes de son joli coup de volant, le préparateur breton Jean-Luc Le Duigou avec lequel, dès notre première rencontre, nous sous sommes mis à “refaire le monde” autour d’une bonne Pils et d’une savoureuse cuury-wurst à l’entrée des paddocks du ring,  Edgar Dubberstein l’inamovible commissaire en place à Schwalbenswanz (l’un de mes secteurs favoris) ou encore notre fidèle lecteur Didier Marchal. Je me souviens de l’avoir croisé, pour la première fois, dans les bois à hauteur de Kallenhard (dans la descente vers Adenau), et il était très surpris d’apercevoir une personne parlant Français et encore plus d’apprendre qu’il s’agissait de celle qui rédigeait les articles relatifs à son championnat favori pour le compte de E-I!

Depuis ce jour, une bien belle amitié est née et je ne compte plus le nombre d’excellents repas partagés dans une célèbre pizzeria basée à Breidscheid (Adenau) et très prisée des pilotes.

Parlons en des pilotes! L’ambiance conviviale, bon enfant, UNIQUE régnant en VLN où écuries professionnelles partagent leur box avec des écuries amateurs, dans le sens le plus noble du terme, fait qu’il y était très facile de réaliser des interviews.

Ainsi, durant les qualifs, il suffisait d’interpeller un pilote et lui demander s’il avait quelques minutes pour répondre à mes questions et, qu’il se nomme Augusto Farfus, Marcel Fässler, Andy Priaulx ou encore Jari-Matti Latvala, tous acceptaient sur le champ, qui plus est dans la bonne humeur! Avec certains, comme par exemple Dirk Müller, ce n’était presque pas nécessaire de poser de questions tellement il se “livrait” de bon cœur. Je garde également un excellent souvenir de Dirk Adorf. Il n’est pas le plus connu du grand public, mais je peux vous assurer qu’il a un pied droit très lourd comme le démontre à l’envi  son impressionnant palmarès. Jugez plutôt: triple champion VLN, en 1992 sur Citroën AX et en 1996-1997 sur Opel Astra GSI. Cela peut prêter à sourire mais, pour rappel, en VLN les points au championnat sont attribués en fonction du classement dans les classes respectives et non du général. Au plus la concurrence est rude dans votre catégorie et au plus la récolte sera fructueuse. Et à ce titre, Adorf c’est pas moins de 60 victoires de classe! Et 8 au général, soit, par exemple deux de plus qu’un certain Romain Dumas!

Vous ne pouvez vous imaginer à quel point, en 2009, il m’a enchanté avec ses passages en force et ses temps canons réalisés avec la superbe Ford GT/Osram (affûtée par le Raeder Motorsport). Hélas pour lui, son équipier de l’époque, en l’occurrence l’architecte Hermann Tilke, était nettement moins véloce et il ne fut jamais en mesure d’imposer la belle américaine en dépit de l’une ou l’autre pole position acquise de haute lutte. Je retiendrai également l’humilité du gaillard. A l’époque il était consultant “WTCC” pour Eurosport Allemagne et je me souviens, qu’après m’avoir aperçu dans les paddocks de Zolder en temps que spectateur lambda, il avait crié après moi afin de me saluer! Un grand monsieur je vous dis! Du fait de son job pour la célèbre chaîne sportive, cela l’a rapproché de BMW, constructeur omniprésent en tourisme à l’époque et bien conscient du potentiel de Dirk, et il fut embauché, l’année suivante, en temps que pilote officiel avec au menu plusieurs joutes du VLN, les 24h du Nürburgring, et de Spa! Excusez du peu! Il était d’ailleurs en passe d’inscrire ces dernières à son palmarès (en compagnie de deux autres Dirk à savoir Müller et Werner), lorsqu’en toute fin de course, un bris de cardan expédia le dernier nommé dans le bac à sable. Ils repartiront et se classeront au 3e rang mais je dois bien vous avouer que,  sportivement parlant, au vu de la bonhomie des trois hommes, ce fut une grosse déception pour moi et bien plus encore pour eux. Romain Dumas (et ses acolytes), toujours à l’affût, en a profité pour rafler la mise.

Toujours au rayon pilotes, comment ne pas citer Maxime Martin! Un as du volant dont le talent n’a d’égal que la simplicité, la sincérité. Avec lui, les poignées de mains sont toujours bien franches! L’un de mes meilleurs souvenirs, en sa compagnie, remonte à septembre 2009 au…Nürburgring, lorsqu’il se classa 2e (avec Dino Lunardi) d’une joute de l’ADAC GT Masters au volant d’une Alpina B6 GT3.

Je l’attendais au pied du pied du podium, avec l’un de ses amis, et, à sa descente, il partagea avec nous sa bouteille de champagne ô combien méritée.

Outre le VLN, j’ai eu le loisir de couvrir bon nombre d’éditions des 24h de Zolder pour le compte de EI.

Mon premier “grand reportage” ayant d’ailleurs eu lieu dans les pinèdes limbourgeoises en 2008. Pour l’anecdote, je vous avoue qu’Anthony n’était pas très chaud à l’idée que je couvre une épreuve somme toute confidentielle d’un point de vue européen et pour laquelle on lui demandait des “relevés d’audience” dignes de la F1 ou presque afin de nous accorder une accréditation et je peux vous dire que si, Antho n’était pas très chaud, l’ambiance, tant sur la pré-grille que dans les paddocks, était torride.

Les Girls du Temptation Car Wash faisant tout leur possible pour faire monter la température.

Quant à la course, je l’ai toujours adorée car il s’agit d’une VRAIE course d’endurance où il faut savoir ménager ses efforts et sa monture. Le tracé composé de très nombreuses chicanes et de gros freinages étant très éprouvant pour les mécaniques ainsi que pour les pilotes qui n’ont jamais le temps de souffler.

Ayant assisté pour la première fois aux 24h de Spa en 1981 (victoire de la Mazda RX7 de Tom Walkinshaw et Pierre Dieudonné), à l’âge de 6 ans, je suis fatalement très attaché aux bolides de cette époque. C’est pourquoi je me suis, également, fait une joie de couvrir ces superbes meetings que sont le Spa Summer Classic ou les Spa Six Hours (organisés par la dynamique équipe de Roadbook Organisation), le Spa Classic (chère à Peter Auto) ou encore le Youngtimer allemand. Et je constate que les “jeunes” pilotes, eux aussi, y prennent goût. Ainsi, lors de l’édition 2016 des Spa Six Hours 2016, à laquelle il participait avec une splendide et ô combien mélodieuse Ford Capri arborant la mythique livrée Bastos, Rob Huff me confia “être né à la mauvaise époque” tant il éprouvait du plaisir au volant de ce bolide ayant écrit quelques une des plus belles pages de l’histoire du double tour d’horloge ardennais. Et je peux vous dire, qu’en bord de piste, le plaisir était partagé tant les grands travers de l’Anglais étaient jouissifs!

Un changement d’orientation dans ma vie professionnelle ne me permet plus, faute de temps, d’écrire autant que je le souhaiterai mais je serai, à jamais, reconnaissant envers EI de m’avoir accordé sa confiance et permis de faire de si belles rencontres.

Merci du fond du cœur et, au passage, un grand coup de chapeau à Laurent Mercier pour son abattage et les heures, incalculables, passées en salle de presse. Personnellement je ne saurai point! En effet, les courses j’aime les vivre en famille, entre potes, avec une bonne bière en mains puis en faire le “debrief” autour d’une bonne bouffe. Et après digestion et réflexion je me mets au clavier!

Longue vie à Endurance-Info!

Les brèves du vendredi…

28 mai 2021 à 19:00
  • On se prépare activement chez Scuderia Cameron Glickenhaus en vue de la manche WEC de Portimao… L’équipe américaine participe actuellement à un test d’endurance de 30 heures à Aragon qui se passe pour le moment très bien avec la #708. La #709 a subi un shakedown avant de se rendre au Portugal avec son trio de pilotes Romain Dumas, Richard Westbrook et Ryan Briscoe.

pic.twitter.com/D0D506HIV6

— Scuderia Cameron Glickenhaus (@Glickenhaus) May 27, 2021
  • Après plusieurs de ses collègues, c’était au tour hier de Kevin Magnussen de découvrir sa nouvelle équipe de 2022 qui évoluera en Le Mans Hypercar en WEC. Le pilote danois a en effet visité l’usine Peugeot Sport pour la première fois, moulé son baquet et fait du simulateur.
@Peugeot Sport
  • On vous rappelle que le week-end du 5 et 6 juin sera riche en événements sport mécanique entre la 3e manche ELMS au Paul Ricard, la 3e manche FFSA GT à Albi et les 24 Heures du Nürburgring. D’ailleurs, la célèbre classique allemande sera diffusée sur Auto Moto la Chaine à partir de 15 heures le samedi…Toujours chez Auto Moto la chaîne, il y aura également un document exclusif sur Rowe Racing, une émission spéciale d’avant course 24H Nurburg et les courses de FFSA GT aussi diffusées. Un super week-end en perspective !
  • Une belle et grosse journée de développement chez Duqueine Automotive hier. Le travail a tourné autour de la recherche et l’acquisition de datas aérodynamiques sur la Duqueine M30 D08 LMP3 avec Dino Lunardi au volant, le tout entre les avions… Deux exemplaires seront présents en ELMS et huit en Michelin Le Mans Cup du 4 au 6 juin prochains.
  • Aujourd’hui, vendredi 28 mai, on fête les 132 ans d’existence de Michelin, le célèbre manufacturier de pneumatiques français basé à Clermont Ferrand. Joyeux anniversaire à Bibendum !

David Bristol et Endurance-Info

28 mai 2021 à 14:00

Avec Laurent (Mercier), on nous demande souvent combien de personnes écrivent quotidiennement sur Endurance-Info. La réponse est deux et le numéro 2, c’est moi. Je ne vais pas démarrer ce texte comme tous les collègues autour de moi en disant p…15 ans, que de temps passé pour Endurance-Info. Non, non, mon expérience avec ce site ne se limite à quelques années, vous me connaissez certainement moins que Laurent car je suis en fait le petit dernier de l’équipe, mais elle est liée à parcours professionnel. Pourtant, ma passion pour l’Endurance et pour les 24 Heures du Mans, en particulier, ne date pas d’hier, elle, puisque j’assiste à la classique sarthoise depuis 1980 (une seule édition ratée en 1984), j’avais alors tout juste six ans…

Endurance-Info est né en 2006 et je me suis mis à lire le site dès le début car c’était ma seule source d’information qui me permettait de me tenir au courant de l’Endurance. Je participait régulièrement au célèbre forum où je croisais déjà Laurent Mercier, Laurent Chauveau et autre Anthony Megevand. Jamais je n’aurais imaginé à l’époque faire partie intégrante de l’équipe rédactionnelle 15 ans plus tard. Je dirais même que rien ne me prédisposait au journalisme de sport automobile tout court car j’ai démarré ma carrière professionnelle en tant que professeur d’anglais en collège. De l’enseignement au monde d’Endurance-Info, l’écart est sacrément important !

Tout a commencé pour moi en 2007 lorsque Pascal Saivet m’a soumis l’idée de la création d’un site internet spécialisé dans l’Endurance. Une idée saugrenue alors que déjà Endurance-Info était LA référence en la matière. Comment faire mieux ? Pour moi, c’était mission impossible. Pourtant, l’idée de ce site d’information appelé PitlaneVision a fait son chemin, le média a pris vie, m’a mis le pied à l’étrier des interviews, des articles et m’a même propulsé au poste de rédacteur en chef pendant cinq ans alors que je n’avais aucune qualification en ce domaine. Oui, vous avez bien lu, Endurance-Info a été au départ, pour moi, mon “concurrent”.

La belle aventure de « Pitlane » prend fin en 2012, mais rien à voir avec le retrait de Peugeot de l’Endurance Cependant, le doigt est coincé dans l’engrenage, je continue alors de travailler plusieurs années dans ce milieu pour divers magazines automobile, j’office en tant qu’attaché de presse d’une équipe LMP2 en ELMS et aux 24 Heures du Mans, rédige des communiqués de presse pour divers pilotes et écuries en Endurance principalement, mais aussi en FFSA GT, Formule 4, Mitjet, etc… Je travaille aussi pour un très grand organisateur d’événements de sports mécaniques pendant cinq ans, d’abord sur ses épreuves puis sur son site internet officiel. Par contre, l’écriture un peu plus générale qui concerne tous les championnats, la rencontre avec les pilotes, les interviews, tout cela me manque, mais je ne cherche pas pour autant un nouveau média, mon travail de prof (oui oui toujours) comble mes journées.

Evidemment, je connaissais Laurent Mercier depuis longtemps (qui ne le connait pas !), du temps de mes débuts dans les salles de presse. Un jour, alors qu’avec le créateur de feu PitlaneVision nous remontions du Red Bull Ring pour aller aux 24 Heures de Spa, il voyageait avec nous. Il me dit qu’il est toujours à la recherche d’un rédacteur pour Endurance Info et me demande si je serai intéressé. La suite, vous la devinez. Je démarre d’abord sous un pseudo le temps de finir mes différents contrats de prestataire en cours et aussi pour avoir une période d’essais. Vous vous dites certainement que cela ne doit pas être si dur d’écrire, mais cela l’est plus que vous ne pensez, surtout lorsqu’il faut se fondre dans le moule “Endurance-Info” et coller au style de Laurent pour ne pas créer trop de différences de style pour vous, lecteurs.

La machine se met finalement et officiellement en route et, depuis janvier 2019, je travaille chez Endurance-Info au quotidien avec Laurent. Ce dernier m’a demandé d’écrire un texte sur cet anniversaire des 15 ans… Alors que représente le site pour moi ? Certainement pas la même chose que mes collègues de la première heure, mais un vrai et réel attachement. C’est désormais ma vie, cela représente de très nombreux week-ends passés sur les circuits à couvrir différents championnats pour vous tenir informé du (petit) monde de l’Endurance. Je suis allé dans certains pays où jamais je ne pensais aller un jour comme la Turquie, la Malaisie ou encore la Thaïlande. J’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de gens comme (liste non exhaustive) Tom Kristensen (dernièrement, article bientôt en ligne), Hans-Joachim Stuck, Derek Warwick, Mauro Baldi, Stéphane Ratel, Pierre Fillon, ou encore Yannick Dalmas à côté de qui j’ai fait le voyage retour d’Autriche ELMS il y a quelques jours. 

C’est un travail de tous les jours en collaboration avec Laurent et c’est vraiment très agréable, voir même le kif. Certes ce n’est pas toujours de tout repos, au sens propre comme au sens figuré, car ce n’est pas toujours facile d’arriver dans un univers qui existe depuis plus d’une décennie et d’y faire sa place, mais ce n’est que du bonheur, je ne l’échangerai ma place pour rien au monde. Au fil de ces 15 premières années, Endurance-Info s’est affirmé comme le leader français voire européen des sites d’actualités dédiés à l’Endurance. Je ne peux que souhaiter longue vie à Endurance-Info et j’espère que le site continuera à grossir comme c’est « prévu » dans la tête de Laurent qui a toujours 10 000 projets en tête !   

Boutsen Ginion Racing charmé par le Lamborghini Super Trofeo

28 mai 2021 à 13:00

En plus de son engagement en GT3, Boutsen Ginion Racing est présent en Lamborghini Super Trofeo Europe avec une paire de Huracan GT3. L’écurie belge dirigée par Olivia et Olivier Lainé se plaît bien dans un championnat qui dispute sa 13e saison. Entre la voiture en elle-même, le coût d’exploitation et l’organisation, c’est le package complet qui intéresse Olivier Lainé.

En faisant rouler deux Lamborghini Huracan Super Trofeo en marge des meetings GT World Challenge Europe, Boutsen Ginion Racing est présent sur deux fronts. Claude-Yves Gosselin et Renaud Kuppens se partagent une auto en Am, la seconde étant pour Pierre Feligioni et Daniel Waszkzinski. 

“La voiture est exceptionnelle”, s’enthousiasme Olivier Lainé. “La performance est bonne et le coût d’exploitation intéressant. La Huracan Super Trofeo Evo est facile à tout point de vue. C’est ce que devrait être le GT à l’heure actuelle.” 

Contrairement aux GT3 qui ont du mal à prendre les vibreurs sans tout casser, la Super Trofeo est plus à l’aise, ce que confirme Olivier Lainé : “La lame avant est plus élevée que celle d’une GT3, elle n’explose donc pas sur les vibreurs. Le pilote Am prend vraiment du plaisir à rouler sur une auto exploitable.”

Avant de proposer une nouvelle version Evo, Lamborghini Squadra Corse a consulté ses clients et il a été décidé de décaler d’un an la mise en service de l’Evo 2. On la verra donc en 2022. 

“On retrouve du bon sens en sport automobile”, souligne le Belge. “Giorgio Sanna et son équipe gèrent le championnat comme il faut avec les bonnes personnes aux bons postes. L’hospitalité est de qualité. Le concept du championnat est génial. Beaucoup devraient prendre exemple sur Lamborghini. Le seul petit point négatif est que c’est un peu trop italien.”

Boutsen Ginion Racing compte maintenant faire rouler sa Huracan Super Trofeo aux Emirats Arabes Unis cet hiver : “Il est prévu d’avoir deux meetings de trois courses en janvier à Dubai et Abu Dhabi. Cela permet de cumuler avec le championnat Creventic.”

Julien Fébreau : “Je pense que la révolution de l’endurance est intéressante et bonne !”

28 mai 2021 à 12:00

Si on vous dit : “Montez le volume et rendez-vous au premier virage !” Vous avez certainement reconnu la phrase prononcée par Julien Fébreau avant chaque départ de Formule 1. Le journaliste sportif est en effet le commentateur officiel de la Formule 1 sur la chaîne de télévision française Canal+ aux côtés du champion du monde de Formule 1 1997, Jacques Villeneuve.

Entre le Grand Prix d’Espagne et celui de Monaco, Julien Fébreau est venu faire une pige en Ligier European Series sur le tracé du Red Bull Ring (Autriche) dans le cadre du meeting ELMS. A cette occasion, nous avons pu le rencontrer pour parler de ses premiers tours de roues en Ligier, mais aussi d’Endurance et de 24 Heures du Mans…

Vous avez roulé sur la Ligier JS 2R #25 d’Orhes Racing avec Alain Bucher.  Qu’avez-vous pensé de cette auto ?

« Mes premières sensations ont été très bonnes. Elle est agréable à piloter, pas piégeuse, facile à découvrir et s’emmène même aisément. Après, la piloter vite est une autre chose, mais pour débuter, c’est vraiment un beau produit. C’est une voiture pour gentleman, mais aussi pour pilote aguerri avec laquelle il va s’éclater. E n plus quand on met les slicks, ce n’est que du plaisir.

J’ai aussi découvert le circuit du Red Bull Ring. Il peut paraitre simple quand on le regarde sur une carte à plat, mais en réalité, il n’est pas plat du tout (rire). Les limites de la piste (track limits), on en parle beaucoup en ce moment, sont assez difficiles à respecter, mais cela fait partie de l’apprentissage. Après mes premiers tours en essais libres, la qualif est arrivée avec ce qui pouvait m’arriver de mieux dans mon cas, c’est-à-dire une grosse averse au virage 3 et 4. La petite histoire est que je ne suis sorti des stands qu’après 15 h 00 pile car je devais publier une information sur les réseaux sociaux, le fait que le Grand Prix de France de F1 est avancé d’une semaine. J’étais sanglé dans la voiture en train de publier (rire). Je voyais le chrono sur la ligne de départ, à 15 heures pile, j’ai tout envoyé et suis parti en piste. Mais tous les concurrents y étaient déjà et, quand je suis arrivé aux virages 3 et 4, j’ai vu un mur d’eau. Je me suis dit : « N’oublie pas que tu es en slicks ! » Mais, pas de souci, j’ai été prudent et j’ai bien géré le switch entre les parties sèches et celles qui étaient détrempées. Je peux maintenant dire que j’ai roulé au Red Bull Ring en pneus slicks sous la pluie (rire) ! »

Résultats au Red Bull Ring : 4e de la course 1, 7e de la course 2.

Photo Paulo Maria / DPPI

Vous avez fait de l’Andros, du Rallycross, maintenant la Ligier European Series. Vous aimez être un peu touche à tout comme cela ?

« Je préférerais m’inscrire sur la durée dans un championnat car, là, j’ai certes le plaisir et la chance de découvrir de nouvelles autos, mais c’est un “one shot” à chaque fois ! Le dimanche soir, je me dis que j’aimerais bien recommencer car il y a des choses que j’ai comprises entre temps. Je découvre des voitures différentes, mais, en même temps, je pars de zéro le vendredi matin et le dimanche soir, je n’ai appris que 20 à 25 %, mais c’est le jeu ! L’avantage, c’est que je ne joue aucun championnat, je n’ai donc aucune pression. Mon unique souci est que je ne veux pas gêner les autres ni abîmer l’auto. Je ne voudrais pas que l’on vienne me dire que je ne suis là qu’une fois et que j’ai trouvé le moyen d’accrocher un de mes concurrents, même si cela peut arriver ! »

En quoi vos différentes expériences en piste vous aident-elles dans votre travail de tous les jours et dans vos commentaires du dimanche ?

« Cela m’aide en effet. Quand je monte dans une voiture de course, je le fais de manière très sérieuse. J’estime que, comme j’ai moins de capacités que d’autres, il faut vraiment que je m’applique pour faire quelque chose de correct. Je le fais par respect pour l’équipe, les autres pilotes et pour moi-même. C’est vrai que quand je commente une course, j’y pense. Lorsque l’on va venir avec la F1 ici, imaginons qu’il pleuve, évidemment la situation ne sera pas la même, mais je vais y penser et je serai capable de dire à l’antenne que quand la pluie arrive par le haut du tracé, que ça tombe aux virages 3 et 4, c’est piégeux. Je revisualiserai alors la scène, même si cela n’a rien à voir entre une Ligier JS 2R et une Formule 1 de 1000 chevaux. Cependant, comme j’ai une mémoire visuelle, ce que j’ai vécu me reviendra et je choisirai alors mieux mes mots. »

Facebook Orhes Racing

 Nous sommes sur un meeting ELMS. Suivez-vous l’actualité de l’Endurance ? Avez-vous déjà assisté aux 24 Heures du Mans ?

« Bien sûr ! Je suis cela avec grande attention. J’ai eu l’immense privilège de vivre les 24 Heures du Mans ces dernières années de l’intérieur. Je souhaite d’ailleurs remercier Gérard Neveu et Pierre Fillon. Ils ont eu la gentillesse de m’inviter à assister à la course, je suis allé en bord de piste de nuit. C’est extraordinaire. J’ai appelé Franck Montagny (qui intervient lors des retransmissions F1 sur Canal +, ndlr) à deux heures du matin pour lui dire que j’étais à Indianapolis. Je lui ai dit :” Tu te débrouilles, mais on fait un jour Le Mans ensemble !” Ca l’a bien fait rire. Je suis aussi allé voir la finale du WEC une année à Bahreïn, c’est extraordinaire l’endurance. De plus, je pense que la révolution de l’endurance est intéressante et bonne et que l’on va vivre des années intéressantes à l’avenir. Je connais plein de gens en endurance car je les ai soit croisés en GP2 ou en F1 auparavant que ce soit des pilotes, des ingénieurs, des team managers. Je suis allé en voir une bonne partie dans le paddock ELMS pour qu’ils me fassent voir leur voiture de près, tout ce qui a des roues m’intéresse de toute façon. »

Rêvez-vous de faire Le Mans alors ?

« Oui, mais qui ne rêverait pas de faire les 24 Heures du Mans ! Cependant, il faut avoir du respect pour les pilotes et moi, je n’en suis pas un, je suis juste un gentleman driver et je ne sais pas si c’est la place pour un gentleman comme moi. Si un jour, j’ai le temps de me préparer et, qu’à un moment donné on me dit que je coche les cases pour aller au Mans sans être dangereux pour les autres et pour moi, alors on verra. Cela fait, par contre, beaucoup de conditions à remplir, mais qui ne rêverait pas d’être un jour sur la grille de départ des 24 Heures du Mans ! J’ai déjà fait une course de 4 heures à Magny Cours, il n’y avait pas beaucoup de trafic à gérer mais c’était déjà effrayant. C’était en plus de jour et sur le sec ! Alors Le Mans, on en est loin. Un jour, j’ai vu Nicolas Lapierre à l’arrivée des 24 Heures et je lui ai dit : « J’ai compris, Le Mans, la nuit, le trafic, sous la pluie, en fait, vous êtes des grands malades (rire) ! » On y apprend des choses comme le respect de ceux dont c’est le métier et qui prennent de vrais risques. On a récemment vu que c’était un métier dangereux comme avec l’accident de Romain Grosjean. »

Vous avez parlé de révolution de l’endurance. On arrive sur l’ère de l’Hypercar, du LMDh. Un grand constructeur comme Ferrari arrive, il sera à la fois en Endurance et en F1, vous êtes donc concerné indirectement…

«  Tout à fait. On pose beaucoup de questions chez Ferrari. Les deux pilotes de F1 n’ont pas la même réaction pour l’instant. Leur absolue priorité est bien sûr la monoplace à ce moment de leur carrière. Mais il y a un temps pour tout et je pense qu’un Charles Leclerc sera curieux de mettre son nez dans ce type de voitures. Fernando Alonso a montré la voie. Il est allé en Endurance et a capté des trucs sur la gestion d‘énergie qui lui servent aujourd’hui. Même les gens dans l’équipe qui étaient là depuis bien plus longtemps, il leur a tellement posé de questions, gratté des choses, demandé des infos sur la récupération d’énergie, qu’ils se sont mis au tour de la table en se disant qu’il avait mis le doigt sur un truc. Au final, ils ont progressé. Je trouve cela génial, j’adore. Les autres grandes équipes l’ont vu aussi, le savent et se disent que pour être un pilote vraiment complet il faut peut être aller voir du côté de l’endurance avec leur propre gestion d’énergie. Cela attirera certainement d’autres pilotes ! »

Quelques changements sur la liste des engagés des 8 Heures de Portimão

28 mai 2021 à 10:56

La deuxième version de la liste des engagés des 8 Heures de Portimão, deuxième manche du FIA WEC qui se déroulera du 11 au 13 juin, laisse apparaitre quelques changements.

La nouvelle la plus importante est le forfait, pour la manche portugaise, de la Porsche 911 RSR-19 #46 de Team Project 1, suite aux dommages irréparables subis par la voiture lors de la première manche à Spa-Francorchamps. Par conséquent, l’équipe allemande se déplacera avec une seule Porsche, la #56 d’Egidio Perfetti, Matteo Cairoli et Riccardo Pera.

De plus, Mathias Beche a été désigné pour courir avec Realteam Racing. Le Suisse remplacera Loïc Duval, retenu chez Mustang Sampling en IMSA, dans l’équipe qui bénéficie du soutien opérationnel de TDS Racing. Il roulera sur l’Oreca 07 #70 avec Esteban Garcia et Norman Nato.

Une autre confirmation de pilote concerne l’équipe slovaque ARC Bratislava : le Britannique Tom Jackson rejoindra l’Anglais Oli Webb et le Slovaque Miroslav Konopka sur la Ligier JS P217 #44.

La liste est ICI

Les champions 2020 couronnés au Circuit Paul Ricard

28 mai 2021 à 08:45

La nuit dernière, SRO Motorsports Group a récompensé les meilleurs pilotes de la saison 2020 lors d’une cérémonie de remise des prix au Circuit Paul Ricard. Traditionnellement organisées en fin d’année, les récompenses annuelles avaient été reportées en raison de la pandémie de COVID-19. Les restrictions se poursuivant en 2021, il a été décidé d’attendre un moment et un lieu appropriés pour remettre les prix dans un certain nombre de catégories, notamment le Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS et les GT4 European Series.

Le circuit Paul Ricard étant le théâtre de ces deux compétitions ce week-end, le circuit français offrait une occasion idéale. Le lieu était particulièrement approprié, puisque chaque série a conclu sa campagne 2020 sur le circuit en novembre dernier. Ainsi, beaucoup de ceux qui ont reçu leur trophée jeudi soir l’ont fait sur le lieu même de leur triomphe. La cérémonie faisait suite à des remises de prix similaires organisées pour SRO America, le championnat français FFSA GT et le championnat britannique Intelligent Money GT.

Les champions de l’Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli ont également été célébrés lors de la remise des prix. Les pilotes BMW de Walkenhorst Motorsport, Nicky Catsburg et Augusto Farfus, ont été récompensés pour leur victoire au championnat, obtenue de façon spectaculaire à Kyalami. Porsche a remporté la couronne des constructeurs pour la deuxième saison consécutive et a conservé le trophée en porcelaine.

La marque allemande a également été représentée en tant que vainqueur des Total 24 Hours of Spa grâce à ROWE Racing, tandis que les vainqueurs de classe de la classique belge de l’année dernière ont également reçu leur prix. Chaque concurrent gagnant avait déjà reçu une montre en édition limitée de Rebellion Timepieces pour marquer leur exploit.

Le Team WRT (Audi) a été couronné champion du Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, tandis que Timur Boguslavskiy (AKKA ASP Mercedes-AMG) a été récompensé pour son titre de pilote. L’équipe WRT et son jeune duo composé de Dries Vanthoor et Charles Weerts ont remporté la Sprint Cup, tandis que AF Corse (Ferrari) et Alessandro Pier Guidi ont triomphé dans la Endurance Cup.

Alessandro Pier Guidi

Parmi les autres titres célébrés, Chris Froggatt et Eddie Cheever III ont remporté le titre combiné Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS Pro-Am, tandis que le titre des équipes est revenu à Sky Tempesta Racing (Ferrari). Madpanda Motorsport (Mercedes-AMG) a remporté la Silver Cup, Ezequiel Perez Companc a été sacré champion des pilotes. Chaque catégorie a également récompensé les meilleurs pilotes de l’Endurance Cup et de la Sprint Cup, tandis que tous les pilotes ayant remporté le titre ont reçu une montre en édition limitée fabriquée par Rebellion Timepieces.

Les points du championnat européen comptent pour le titre mondial des constructeurs du Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, qui a été remporté pour la deuxième fois consécutive par Mercedes-AMG. Karim Ojjeh s’est vu remettre le trophée Philippe Charriol, décerné dans l’esprit du gentleman driver décédé en 2019. Les mécaniciens ont également été récompensés, le duo Team WRT Alexandre Riquier et Gil Botelho ayant reçu leur prix pour le Pit Stop Challenge.

La GT4 European Series a célébré les trois premiers de ses classements de pilotes Pro-Am, Silver Cup et Am Cup. La première catégorie a été remportée par Jan Kasperlik et Bastian Buus de l’écurie Allied-Racing (Porsche), tandis que la seconde a été remportée par les représentants de l’écurie française AGS Events, qui a également remporté la couronne des équipes de la GT4 European Series. Valentin Hasse-Clot et Theo Nouet ont remporté la Silver Cup, tandis que Nicolas Gomar et Gilles Vannelet ont remporté le titre de Am. Chaque pilote vainqueur du championnat avait déjà reçu une montre Certina à l’issue de la campagne 2020.

Les concurrents des deux séries européennes seront sur la piste ce week-end pour accumuler des points en vue de la conquête du titre 2021. Le Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS s’attaquera à sa traditionnelle course de six heures samedi à 18h00 tandis que le GT4 European Series sera en piste pour deux courses d’une heure dimanche.

Thomas Bastin et Endurance-Info

28 mai 2021 à 08:00

Avec le lancement d’Endurance-Café, le confinement a permis de faire une causerie en attendant la reprise. Thomas Bastin est indissociable d’Endurance-Info depuis que l’on fait les commentaires des courses SRO. On ne pouvait pas passer à côté de lui demander un petit texte sur les 15 ans du site. Le tandem ‘Toto & Lolo’ sera à retrouver dès ce week-end au Paul Ricard.

« Toto, il faut que tu me fasses un texte pour les 15 ans d’Endurance-Info. Enfin, t’es pas obligé vu que tu n’es pas directement un membre de EI, mais ça pourrait être marrant… ».

Mon cerveau calcule rapidement. Quinze ans ! Mince, ça veut dire une naissance en 2006 ? Je n’en étais qu’aux débuts de ma carrière professionnelle, à me demander si je pourrais vivre longtemps du sport automobile. Quinze ans plus tard, je suis apparemment toujours là… et Endurance-Info aussi !

En 2006, je ne connaissais pas encore Laurent Mercier. J’ai appris ensuite qu’il était moniteur d’auto-école à l’époque. Je l’imagine très bien dans le rôle et je dois avouer, après avoir fait des centaines de voyages avec lui, que je me suis rarement senti aussi à l’aise en passager d’une voiture… Laurent aurait pu poursuivre sa carrière dans le domaine pendant des années s’il n’y avait pas eu cette passion dévorante pour le sport auto et la naissance d’un site internet : Endurance-Info.

Mes premiers souvenirs d’Endurance-Info, ce sont quelques news et quelques interviews lues sur un site internet finalement assez peu attrayant par la forme. En fait, il ressemblait à ce qu’il était alors : un gros blog alimenté par quelques potes bénévoles heureux de pouvoir être accrédités sur les courses. Les articles étaient justes, pondérés et bien écrits, mais je m’étais dit en même temps que l’endurance, c’était vraiment une niche… Moi qui suis passionné par presque toutes les disciplines, je trouvais ça un peu réducteur.

Des sites internet d’informations sur le sport auto, j’en ai déjà vu naître un paquet ! Très rares sont ceux qui ont survécu. À une époque où tout le monde veut tout gratuit, le modèle économique d’une telle plateforme peut vite devenir bancal s’il n’y a pas de gros investisseurs ou de gros sponsors derrière. Seule la pub peut faire survivre, mais nous savons tous que dénicher de la pub n’est pas si simple. Alors, l’équilibre est fragile, très fragile.

Au fur et à mesure, presque tous les sites ont donc disparu. Pas Endurance-Info. Les potes du départ ont presque tous trouvé d’autres activités, parfois dans le sport auto, comme Anthony Megevand qui œuvre aujourd’hui chez Oreca. Mais un est resté, contre vents et marées. Et le site est alors devenu un véritable outil professionnel pour un gars qui bosse sans relâche. Les congés ? Je ne sais pas s’il sait ce que c’est.

Nous nous connaissions d’assez loin quand Laurent a commencé à faire les commentaires en direct des courses de la Blancpain Endurance Series avec Joost Custers. À la demande de SRO, je l’ai rejoint un peu plus tard, en 2014, et c’est forcément à partir de là que la relation a évolué.

Collaborer avec Laurent, c’est un immense bonheur. Le gars n’est pas compliqué, il connait très bien son sujet et n’est pas là pour soigner son ego. Il a en plus un sens de l’humour qui se marie bien à une certaine autodérision des deux côtés. Du coup, nous nous amusons derrière le micro avec toujours ce leitmotiv : faire les choses sérieusement en donnant les bonnes infos, mais ne pas trop se prendre au sérieux et cultiver l’humour en même temps.

Je ne travaille pas pour Endurance-Info. Mais le confinement nous a permis de lancer Endurance Café, ces discussions sur l’endurance où nous faisions intervenir en direct sur Facebook les lecteurs/auditeurs par des questions dans les commentaires. L’audience était plutôt correcte pour écouter deux saltimbanques comme nous, mais nous n’avons pas trouvé un financement pour couvrir au moins les frais techniques. Le projet n’est pas oublié, il est simplement au frigo pour l’instant.

Ce concept Endurance Café, c’est un peu l’image que j’ai d’Endurance-Info aujourd’hui. Plus que du sport auto, c’est la volonté de raconter des histoires. Les chiffres et la technique c’est bien, mais ça n’aurait aucun sens s’il n’y avait pas les hommes autour. Parce que le facteur qui me passionne le plus dans les sports mécaniques, ce sont justement les hommes qui domptent ces mécaniques. Qu’ils soient pilotes, ingénieurs, mécaniciens, membres de la logistique… Ils partagent notre passion viscérale pour le sport. Cette même passion qui fait que, quinze ans après, Endurance-Info est toujours là et que l’équipe autour de Laurent est en train de s’étoffer. Cette même passion qui a poussé Laurent à vous proposer un nouveau site internet en guise de cadeau d’anniversaire. La foi déplacerait-elle les montagnes ? Joyeux anniversaire et longue vie à Endurance-Info !

33 voitures en piste sur la Côte d’Azur !

27 mai 2021 à 21:20

Communiqué de presse

Après une pause de sept semaines, la deuxième manche de la Michelin Le Mans Cup 2021 aura lieu le samedi 5 juin sur le Circuit Paul Ricard. Cette deuxième course de deux heures de la saison mettra aux prises 26 LMP3 et sept GT3, avec 24 équipes et 66 pilotes représentant 20 nations des quatre coins du monde. Pour ce rendez-vous français, quatorze pilotes et une écurie seront en piste à domicile au Castellet.

LMP3

  • Au Castellet, le plateau LMP3 comprendra 26 voitures engagées par 21 équipes différentes, alignant soit une Ligier JS P320 soit une Duqueine M30-D08.
  • Les vainqueurs de la première manche Michael Benham et Tommy Foster seront une nouvelle fois en piste au volant de la Ligier n°15 de RLR MSport.
  • Leaders du classement général de la catégorie, Gerald Kraut et Scott Andrews piloteront la Ligier n°22 de United Autosports, après avoir terminé deuxièmes en Espagne.
  • Championne en titre chez les équipes, DKR Engineering engage une Duqueine à moteur Nissan, avec laquelle elle tentera de s’adjuger un cinquième titre consécutif en Michelin Le Mans Cup.
  • L’écurie suisse Team ANS Team JSE Management fera en France ses débuts en Michelin Le Mans Cup, avec une Ligier-Nissan pour le Suisse Jonathan Brossard et le pilote français Nicolas Schatz.
  • Le plateau LMP3 comprendra également quatre équipes engagées de manière ponctuelle, qui ne seront donc pas éligibles pour marquer des points :ANS Team JSE Management (n°6), RLR MSport (n°15), Rinaldi Racing (n°55), TS Corse (n°73)
  • Pour ce rendez-vous français, IDEC Sport sera la seule équipe en piste à domicile. La Ligier-Nissan n°17 présentera un équipage inchangé, avec Dimitri Enjalbert et Patrice Lafargue.

GT3

  • Le plateau GT3 présentera sept voitures (quatre Ferrari 488 GT3 et trois Porsche 911 GT3-R) engagées par quatre équipes.
  • Vainqueur de la première manche, Nicolas Leutwiler sera rejoint sur la Porsche n°2 par Wolf Henzler, qui remplacera Julien Andlauer pour cette course du Castellet.
  • Le champion en titre de la catégorie Rino Mastronardi accueillera lui aussi un nouveau coéquipier en la personne de l’Américain Logan Sargeant, en remplacement de Paolo Ruberti sur la Ferrari n°8 d’Iron Lynx.
  • Après avoir manqué la course de Barcelone, la Ferrari n°9 d’Iron Lynx fera son retour au Castellet. Lauréate du programme FIA Girls on Track, Doriane Pin (17 ans) sera associée à la Belge Sarah Bovy.
  • AF Corse engagera deux Ferrari 488 GT3. Après son podium espagnol, la n°51 présentera un équipage inchangé, avec le Japonais Ken Abe et l’Italien Matteo Cressoni.
  • L’autre voiture de AF Corse (n°61) sera aux mains du duo français Franck Dezoteux / Stéphane Tribaudini.
  • L’écurie allemande Herberth Motorsport fera au Castellet ses débuts en Michelin Le Mans Cup avec deux Porsche 911 GT3-R.

CLIQUEZ ICI pour la liste des engagés de la deuxième manche de la Michelin Le Mans Cup 2021

42 voitures attendues au Castellet pour la 3e manche

26 mai 2021 à 17:02

L’European Le Mans Series (ELMS) va poser ses valises sur le Circuit Paul Ricard pour la troisième course de la saison 2021 du 4 au 6 juin. Le plateau des 4 Heures du Castellet comprendra 42 voitures engagées dont dix battront le drapeau tricolore, tandis que 23 pilotes français seront en quête de victoire sur le circuit du Castellet.

LMP2 : seize voitures seront alignées dont sept engagées en catégorie Pro/Am. Après deux victoires en Espagne et en Autriche, on se demande bien qui va pouvoir arrêter la moisson de succès de Team WRT, leader du championnat. Robert Kubica, Louis Deletraz et Yifei Ye sont en tête du classement général Pilotes avec 19 points d’avance sur Roman Rusinov, Nyck de Vries et Franco Colapinto (G-Drive Racing #26). Au niveau des changements, notons l’arrivée de Jean-Eric Vergne (à place de Patrick Pilet retenu aux 24 Heures du Nürburgring) qui sera associé à Paul-Loup Chatin et Paul Lafargue au volant de l’Oreca #28 d’IDEC Sport. Gustavo Menezes a été reconduit au volant de l’Oreca #21 de Dragonspeed.

Après sa victoire en Autriche, l’Aurus 01 #25 de G-Drive Racing est leader de la catégorie Pro/Am et John Falb / Rui Andrade mènent le classement au niveau pilotes. L’avantage de G-Drive Racing sur Ultimate (2e), vainqueur de la première manche, n’est que de trois points. Harry Tincknell retrouvera l’Oreca 07 #34 de Racing Team Turkey. Son remplaçant en Autriche avait brillé, Logan Sargeant signant la pole position pour ses débuts en ELMS. Gabriel Aubry sera également de retour après sa pige en Espagne chez Panis Racing. Cette fois ci, il sera sur l’Oreca 07 #17 d’Era Motorsport en remplacement de Ryan Dalziel.

LMP3 : là aussi, on comptera seize voitures dans ce plateau au Castellet. Comme Team WRT en LMP2, l’équipe dominatrice dans cette catégorie est COOL Racing (Ligier JS P320 #19) qui en est déjà à deux victoires en deux courses. Nicolas Maulini, Matt Bell et Niklas Kruetten sont en tête du championnat avec une avance de 23 points sur la Ligier JS P320 #13 d’Inter Europol Competition. On remarque la confirmation de Jean-Philippe Dayraut aux côtés de Laurents Hörr sur la Duqueine M30-D08 #4 de DKR Engineering.

LMGTE : on trouvera neuf voitures dans cette classe aux 4 Heures du Castellet, six Ferrari, deux Porsche et une Aston Martin. La marque italienne a déjà remporté les deux premières manches, une pour Iron Lynx, l’autre pour AF Corse. Mais on pourra compter sur les hommes de Christian Ried et Proton Competition pour réagir au nom de Porsche. D’ailleurs, l’écurie allemande pourra compter sur le retour de Gianmaria Bruni sur la Porsche 911 RSR-19 #77. L’autre équipage, celui de la #93, a aussi été modifié avec l’arrivée de Jaxon Evans à la place de Felipe Laser. Il roulera avec Michael Fassbender et Richard Lietz.

Victorieux de la première manche sur la Ferrari 488 GTE #80 d’Iron Lynx, Matteo Cressoni, Rino Mastronardi et Miguel Molina sont leaders du classement général avec sept points d’avance sur la Ferrari #55 de Duncan Cameron, Matt Griffin et David Perel (Spirit of Race).

Un autre changement : Ross Gunn retrouvera l’Aston Martin Vantage AMR #95 de TF Sport aux côtés de John Hartshorne et Oliver Hancock.

Voiture Innovante : l’Oreca 07 #84 d’Association SRT41 fera sa deuxième apparition en ELMS. Aoki Takuma, Nigel Bailly poursuivront leur préparation (bien aidés par Pierre Sancinena) en vue des 24 Heures du Mans qui auront lieu en août prochain.

CLIQUEZ ICI pour découvrir la liste des engagés des 4 Heures du Castellet.

Paul Ricard : Nick Moss troisième homme chez Inception Racing

24 mai 2021 à 18:05

Les 1000 km du Paul Ricard approchent (28-29 mai), cette course constituera la deuxième manche du Fanatec GT World Challenge powered by AWS Endurance Cup.

Le trio de la McLaren 720S GT3 #70 est désormais complet. En effet, Brendan Iribe et Ollie Millroy, le duo habituel, seront rejoints par Nick Moss. Ce dernier n’est pas étranger aux courses d’endurance puisqu’il a disputé les 24 Heures de Dubai pour l’équipe britannique. Ben Barnicoat était initialement prévu chez Inception Racing au Paul Ricard.

Pour rappel, Optimum Motorsport a disputé l’Asian Le Mans Series cette année et y a gagné une invitation aux 24 Heures du Mans cet été. Puis, la manche d’ouverture de la GT World Challenge Endurance Cup à Monza a vu l’équipe s’emparer de la pole position en Pro-Am Cup, mais la course a été prématurément interrompue au premier tour par un contact. Depuis, l’équipe s’est rendue sur le Circuit des Amériques à Austin pour participer au GT World Challenge America, remportant la catégorie Pro-Am dans la première course et terminant troisième dans la seconde.

La course de six heures de samedi commencera à 18h00 et se terminera de nuit.

Six constructeurs espérés dans la future catégorie GTD Pro

24 mai 2021 à 12:00

Chevrolet, BMW, Porsche, Lexus et Lamborghini font partie des constructeurs qui participent activement à l’élaboration du règlement final de la nouvelle catégorie GT3 pour 2022. En effet, l’année prochaine, fini le GTLM, place aux GTD Pro et GTD.

Le président de l’IMSA, John Doonan, a parlé de cette nouvelle classe lors de la manche de Mid-Ohio et a déclaré que les décisions prises sur cette nouvelle catégorie ne sont pas influencées par “un constructeur”. Il a précisé que l’IMSA a une “excellente communication” avec tous les constructeurs concernés. Cette déclaration fait suite à l’acceptation attendue de Corvette Racing (le 6e constructeur) avec une version modifiée de sa Chevrolet Corvette C8.R GTE actuelle qu’elle utilise dans la catégorie GTLM.

“Nous sommes très confiants en ce qui concerne le GTD Pro et le GTD”, a déclaré John Doonan à John Dagys, notre confrère américain de Sportscar365. “Nous avons eu une excellente communication avec toutes les marques. Nous essayons de nous assurer que nous faisons ce qu’il faut pour donner à la catégorie GTD Pro la visibilité dont elle a besoin avec les efforts des usines et les ressources que les programmes usine fournissent. En même temps, il faut s’assurer que ceux qui courent en GTD continuent à en voir la valeur. L’objectif est d’essayer de maintenir, voire de réduire les coûts. Nous travaillons en étroite collaboration avec Michelin pour le choix des pneus. Plus d’informations seront à venir sur ce sujet. Nous essayons de garder les choses aussi cohérentes que possible.”

On s’attend à ce que l’IMSA accorde une homologation nationale à la Corvette, quelque chose de similaire à ce qu’elle avait fait avec BMW dans le passé, plus récemment avec la M6 GT3 qui a couru en tant que variante GTLM en 2016-17.

“Corvette Racing a été formidable alors que nous essayons de les intégrer en GTD Pro”, a déclaré le patron de la série. “Ils ont été un acteur et un investisseur de longue date en IMSA et nous voulons évidemment les garder, mais aussi faire en sorte qu’ils atteignent leurs objectifs aussi. Les décisions ne sont pas prises en fonction d’un seul constructeur. Il s’agit de ce qui est le mieux pour le sport.”

Lorsqu’il lui a été demandé s’il s’attendait à ce que Corvette Racing soit sur la grille avec une version modifiée de sa voiture GTLM, Doonan a répondu “c’est notre espoir. C’est à eux de faire cette annonce, mais nous avons essayé de faire tout ce que nous pouvions de notre côté et ils ont fait la même chose du leur pour s’assurer que nous comprenions la plateforme. Les autres constructeurs veulent également qu’ils continuent. C’est du moins ce qui ressort de nos conversations. Ils veulent s’assurer qu’il y a une place pour eux.”

John Doonan a aussi déclaré que l’objectif était de maintenir l’équilibre des performances et les niveaux de puissance “aussi proches” que ce qui est actuellement vu en GTD, tout en essayant de trouver le “bon mélange” de stratification entre les deux classes. Il est entendu que cela pourrait être réalisé grâce à différentes options de pneus Michelin. Il a souligné qu’il y avait encore des discussions sur les pneus, mais a laissé entendre que cela pourrait se faire étape par étape.

La perspective de voir jusqu’à six constructeurs différents impliqués en GTD Pro l’année prochaine est une possibilité réaliste selon John Doonan. Il s’agirait d’un mélange d’équipes d’usine comme Corvette et BMW, ainsi que d’équipes soutenues par des constructeurs et des équipes “clientes” souhaitant engager des pilotes professionnels.

“Vous pourriez voir une demi-douzaine de constructeurs en Pro” poursuit John Doonan. “Et je pense que c’est probablement assez réaliste sur la base des retours que nous avons. Encore une fois, c’est à eux de faire ces annonces. Mais j’aimerais voir peut-être six constructeurs en Pro et jusqu’à dix au total, c’est le nombre actuel en GTD. L’autre chose que j’aime, c’est le fait que la spécification GT3 devient de plus en plus la voie à suivre. Nous essayons de prendre une position de leader avec notre décision et de communiquer avec tous les autres partenaires dans le monde, comme l’ACO, le WEC, le DTM, afin qu’ils sachent dans quelle direction nous allons aller. Mon espoir est que cela s’applique plus globalement, de sorte que vous pourriez potentiellement voir une convergence dans la catégorie GT également, comme nous l’avons fait en LMDh.”

Cooper MacNeil : “Passer le plus de temps possible dans la Porsche 911 RSR avant Le Mans”

23 mai 2021 à 12:02

Cooper MacNeil se fait rare en Europe. On ne le voit généralement qu’une ou deux fois par an principalement à l’occasion des 24 Heures du Mans. Cette fois-ci, il y passera plus de temps puisqu’il roulera sur plusieurs manches ELMS cette année (au moins trois) sur la Porsche 911 RSR-19 #77 de Proton Competition en GTE en compagnie du pilote / patron Christian Ried.

Le natif de l’Illinois continue, en parallèle, en IMSA en catégorie GTLM avec la Porsche 911 RSR-19 #79 de WeatherTech Racing. Le championnat a bien démarré pour lui puisqu’il a remporté avec Mathieu Jaminet et Matt Campbell les célèbres 12 Heures de Sebring. Nous avons pu rencontrer le pilote américain lors de sa première manche sur le Vieux Continent, au Red Bull Ring (Autriche).

Commençons par le championnat IMSA qui n’a pas super bien démarré pour vous à Daytona mais qui a continué avec une victoire à Sebring…

« Comme vous l’avez dit, Daytona a marqué un début de saison compliqué pour nous, l’équipe, le nouveau programme. On s’est serré les coudes, avons reconstruit la voiture afin que tout soit prêt pour Sebring. Les 12 Heures sont plus compliquées à remporter que les 24 Heures de Daytona, principalement à cause de la piste, de sa surface et du trafic. Remporter Sebring pour la 2e fois pour moi (la première fois en 2013 sur une Porsche 997 GT3 Cup d’Alex Job Racing avec Jeroen Bleekemolen et Dion von Moltke en catégorie GTC, ndlr) et en plus en GTLM  est tout à fait incroyable. Il ne s’agissait que de ma 2e course dans cette catégorie. Nous avons tout le temps été en bonne position pendant la course et, particulièrement, dans les 15 / 20 dernières minutes où il faut être présents. Nous avons été en mesure de capitaliser suite à un contact entre les deux voitures devant nous (la Corvette C8.R #3 et la BMW M8 GTE #25, ndlr). Ce n’est pas forcément la façon dont nous aurions aimé remporter ces 12 Heures de Sebring, mais, on la prend, c’est une victoire (sourire). L’histoire ne retient pas comment vous avez gagné l’épreuve, mais seulement que vous l’avez remportée ! En tout cas, je suis super content pour l’équipe, pour Porsche. »

Plutôt une bonne chose car le programme a été finalisé très tard… 

« Oui, notre premier coup de fil avec Christian (Ried, le patron de Proton Compétition qui est en soutien technique de WeatherTech Racing en IMSA, ndlr) remonte au 28 décembre 2020… Un grand coup de chapeau à lui, à toute son équipe, à Porsche ainsi qu’à Pascal (Zurlinden, en charge des programmes officiels chez Porsche Motorsport, ndlr) qui a accéléré le processus, car monter ce genre de programmes en juste quelques semaines (Daytona a eu lieu fin janvier, ndlr) est juste incroyable et ce succès à Sebring est une juste récompense ! »

En IMSA, il a été annoncé la fin du GTLM et la création du GTD Pro. Qu’en pensez-vous et vous y verra-t-on ?

« Le souci à propos de cette nouvelle classe est la BoP. En GTD Pro et en GTD, les voitures seront les mêmes. Il m’est difficile de dire pour le moment laquelle je vais choisir car la BoP sera la même dans les deux. Si nous avions une meilleure BoP en Pro, j’opterais pour cette catégorie. Pour le moment, je pense plus au GTD tout court. En tout cas, c’est sympa de faire partie de tout cela, de cette construction d’une nouvelle plateforme GTD. Je suis juste triste de voir disparaitre les GTLM car la Porsche RSR est une voiture incroyable à piloter. Donc ne plus pouvoir les avoir en IMSA est vraiment dommage, mais je pense que le GT3 est la direction que va pendre le sport automobile mondial. Nous allons bientôt pouvoir faire courir n’importe quelle GT3 partout dans le monde ! C’est le futur ! »    

Vous êtes maintenant en Europe pour y disputer l’European Le Mans Series. Pourquoi ?

« Il reste trois courses ELMS avant les 24 Heures du Mans (Red Bull Ring, Le Castellet, Monza). Je voulais avoir plus de temps de conduite dans cette Porsche 911 RSR-19 dans une atmosphère de compétition européenne. La meilleure façon de le faire et le plus en adéquation avec mon budget était l’ELMS. Il ne faut pas oublier que je vais aussi continuer à rouler en GTLM en IMSA. Les deux vont m’aider à construire une certaine relation avec le team, les pilotes et continuer mon apprentissage sur cette auto. Je le répète, le but est de passer le maximum de temps au volant, nous allons évoluer en GTE Pro au Mans, ce sera difficile. Nous serons face aux plus grandes équipes et meilleurs pilotes au monde. Le Mans est la course la plus prestigieuse de la planète. Donc préparer un maximum de choses avant la grande course est important.»

Est-ce compliqué de voyage entre les Etats-Unis et l’Europe pour vous ?

« Les deux séries font du super travail, je dois dire, avec les lettres et autres autorisations de voyager. Tant que j’ai cela et des tests PCR négatifs, tout se passe bien, pas de problème pour le moment ! »

Vous allez disputer les 24 Heures du Mans en GTE Pro. Pourquoi avoir choisi cette catégorie et non le GTE Am ?

« Nous essayons de garder une certaine continuité entre l’IMSA et Le Mans. Nous sommes en GTLM cette année et nous avons déjà roulé en GTE Pro aux 24 Heures du Mans l’an dernier (Ferrari 488 GTE #63 avec Jeff Segal et Toni Vilander, ndlr). Je pense que sans l’accident de Toni (avec Nyck de Vries au Tertre Rouge, ndlr), nous aurions terminé 4e et, avec un petit peu d’aide, nous aurions pu être sur le podium. Le niveau en GTE Am est très très relevé, mais le souci est que vous devez avoir un pilote Bronze. En trouver qui a fait Le Mans avant, qui est rapide et avec de l’argent est très difficile. En GTE Pro, vous n’avez pas à vous soucier de cela ! Je sais aussi que je ferai face à un plateau très fort, mais que ce soit en Am ou en Pro, c’est difficile de toute façon. On ne s’aligne pas dans une course pour avoir une compétition facile. Affronter les meilleurs comme Porsche, Corvette et Ferrari, c’est-à-dire que des constructeurs, est juste incroyable et super motivant. Nous, en tant que compagnie WeatherTech, nous voulons nous confronter et essayer de battre ce qu’il se fait de mieux ! C’est pour cela que nous évoluons en GTLM et en GTE Pro au Mans. Comme je l’ai dit, le niveau est incroyablement élevé, mais je sais que nous avons nos chances. Nous avons vu Sebring que nous avions le rythme et je suis sûr que cela aurait été pareil à Daytona si nous n’avons pas eu ce souci avant même que la course ne démarre ! Je n’ai donc aucun regret d’être passé en catégorie Pro !»    

Le Mans 2020

Vous avez disputé sept fois les 24 Heures du Mans. Quelle est l’édition qui vous a le plus marqué ?

« Ma première venue était en 2013 sur la Corvette C6.R de Larbre Compétition (avec Manuel Rodriguez et Philippe Dumas, 11e en GTE Am, ndlr). Cette année, ce sera ma 8e participation, ma 3e en catégorie Pro. J’ai terminé deux fois sur le podium au Mans à chaque fois à la 3e place et sur une Ferrari (2017 et 2019). Le Mans, c’est juste magique. Avant le Covid, plus de 250 000 spectateurs étaient présents et chacun d’entre eux était un vrai passionné de sport automobile. Aux Etats-Unis, on a beaucoup de fans aussi, mais certains viennent là pour la fête et pour “boire”. Au Mans, l’ambiance est si particulière, c’est une course extraordinaire, le circuit est tout simplement incroyable. Il faut savoir que 75% d’un tour se fait à fond, c’est très rapide et très impressionnant. C’est mentalement fatiguant, bien plus que physiquement. »

Le Mans 2013

Les spectateurs acceptés aux 24 Heures du Nürburgring

21 mai 2021 à 15:10

Une bonne nouvelle du côté de l’Allemagne. Pendant les 24 Heures du Nürburgring, les tribunes seront ouvertes aux fans. C’est le résultat d’une phase intensive de coordination et de planification entre l’ADAC Nordrhein et le Nürburgring. L’approbation officielle sera accordée une fois que les derniers détails auront été clarifiés et que les autorisations nécessaires auront été obtenues de la part du Ministère de la Santé dans les prochains jours.

Dans le cadre du projet de l’État pour les événements en plein air, les billets personnalisés, par siège, sont disponibles sur la page d’accueil du Nürburgring (www.nuerburgring.de). Jusqu’à 10 000 visiteurs dans les tribunes et les salons VIP pourront assister à la course. L’admission est limitée à ceux qui ont été testés, guéris et vaccinés. Le détail des informations pour les visiteurs, les horaires et bien sûr toutes les nouvelles du week-end sont disponibles sur la page d’accueil officielle des 24 Heures ICI.

“Nous sommes très heureux d’accueillir des visiteurs sur le site cette année encore” a déclaré Walter Hornung, directeur de la course. “Le fait que les 24 Heures du Nürburgring soient la première course et un événement sportif majeur en Rhénanie-Palatinat pour accueillir un nombre important de visiteurs est le résultat de nos efforts intensifs avec le Nürburgring. C’est une très bonne chose même si nous aimerions bien sûr voir plus de fans”.

La capacité des tribunes sera utilisée jusqu’à 50 %. Ceci s’appliquera à la tribune ouverte BMW M Power (T3), la tribune Bilstein (T4), la tribune Mercedes (4a) et la tribune 12a. Les spectateurs seront assis par paires, tout au plus. Les deux sièges à côté, devant et derrière les sièges occupés seront laissés libres. Seuls les visiteurs dont le test est négatif, qui se sont rétablis et qui ont été vaccinés auront accès à la zone de l’événement. Un test rapide réalisé par un professionnel via un test PCR ne pourra pas remonter à plus de 48 heures. En outre, sur les terrains de camping du Nürburgring et sur les sièges des tribunes, il y aura une obligation de masque. Les billets sont disponibles exclusivement en ligne, personnalisé et adapté à chaque siège. Chaque tribune ouverte dispose d’un espace de stationnement assigné avec son propre parking.

Les billets pour la première journée des 24 Heures du Nürburgring sont disponibles à partir de 20 euros (tarif réduit 10 euros), le billet week-end coûte 55 Euros (réduit 27,50 euros). Les enfants jusqu’à douze ans ont une entrée gratuite. Pour eux, cependant, un billet gratuit doit être réservé.

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