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À partir d’avant-hierEndurance info

Thomas Bastin et Endurance-Info

28 mai 2021 à 08:00

Avec le lancement d’Endurance-Café, le confinement a permis de faire une causerie en attendant la reprise. Thomas Bastin est indissociable d’Endurance-Info depuis que l’on fait les commentaires des courses SRO. On ne pouvait pas passer à côté de lui demander un petit texte sur les 15 ans du site. Le tandem ‘Toto & Lolo’ sera à retrouver dès ce week-end au Paul Ricard.

« Toto, il faut que tu me fasses un texte pour les 15 ans d’Endurance-Info. Enfin, t’es pas obligé vu que tu n’es pas directement un membre de EI, mais ça pourrait être marrant… ».

Mon cerveau calcule rapidement. Quinze ans ! Mince, ça veut dire une naissance en 2006 ? Je n’en étais qu’aux débuts de ma carrière professionnelle, à me demander si je pourrais vivre longtemps du sport automobile. Quinze ans plus tard, je suis apparemment toujours là… et Endurance-Info aussi !

En 2006, je ne connaissais pas encore Laurent Mercier. J’ai appris ensuite qu’il était moniteur d’auto-école à l’époque. Je l’imagine très bien dans le rôle et je dois avouer, après avoir fait des centaines de voyages avec lui, que je me suis rarement senti aussi à l’aise en passager d’une voiture… Laurent aurait pu poursuivre sa carrière dans le domaine pendant des années s’il n’y avait pas eu cette passion dévorante pour le sport auto et la naissance d’un site internet : Endurance-Info.

Mes premiers souvenirs d’Endurance-Info, ce sont quelques news et quelques interviews lues sur un site internet finalement assez peu attrayant par la forme. En fait, il ressemblait à ce qu’il était alors : un gros blog alimenté par quelques potes bénévoles heureux de pouvoir être accrédités sur les courses. Les articles étaient justes, pondérés et bien écrits, mais je m’étais dit en même temps que l’endurance, c’était vraiment une niche… Moi qui suis passionné par presque toutes les disciplines, je trouvais ça un peu réducteur.

Des sites internet d’informations sur le sport auto, j’en ai déjà vu naître un paquet ! Très rares sont ceux qui ont survécu. À une époque où tout le monde veut tout gratuit, le modèle économique d’une telle plateforme peut vite devenir bancal s’il n’y a pas de gros investisseurs ou de gros sponsors derrière. Seule la pub peut faire survivre, mais nous savons tous que dénicher de la pub n’est pas si simple. Alors, l’équilibre est fragile, très fragile.

Au fur et à mesure, presque tous les sites ont donc disparu. Pas Endurance-Info. Les potes du départ ont presque tous trouvé d’autres activités, parfois dans le sport auto, comme Anthony Megevand qui œuvre aujourd’hui chez Oreca. Mais un est resté, contre vents et marées. Et le site est alors devenu un véritable outil professionnel pour un gars qui bosse sans relâche. Les congés ? Je ne sais pas s’il sait ce que c’est.

Nous nous connaissions d’assez loin quand Laurent a commencé à faire les commentaires en direct des courses de la Blancpain Endurance Series avec Joost Custers. À la demande de SRO, je l’ai rejoint un peu plus tard, en 2014, et c’est forcément à partir de là que la relation a évolué.

Collaborer avec Laurent, c’est un immense bonheur. Le gars n’est pas compliqué, il connait très bien son sujet et n’est pas là pour soigner son ego. Il a en plus un sens de l’humour qui se marie bien à une certaine autodérision des deux côtés. Du coup, nous nous amusons derrière le micro avec toujours ce leitmotiv : faire les choses sérieusement en donnant les bonnes infos, mais ne pas trop se prendre au sérieux et cultiver l’humour en même temps.

Je ne travaille pas pour Endurance-Info. Mais le confinement nous a permis de lancer Endurance Café, ces discussions sur l’endurance où nous faisions intervenir en direct sur Facebook les lecteurs/auditeurs par des questions dans les commentaires. L’audience était plutôt correcte pour écouter deux saltimbanques comme nous, mais nous n’avons pas trouvé un financement pour couvrir au moins les frais techniques. Le projet n’est pas oublié, il est simplement au frigo pour l’instant.

Ce concept Endurance Café, c’est un peu l’image que j’ai d’Endurance-Info aujourd’hui. Plus que du sport auto, c’est la volonté de raconter des histoires. Les chiffres et la technique c’est bien, mais ça n’aurait aucun sens s’il n’y avait pas les hommes autour. Parce que le facteur qui me passionne le plus dans les sports mécaniques, ce sont justement les hommes qui domptent ces mécaniques. Qu’ils soient pilotes, ingénieurs, mécaniciens, membres de la logistique… Ils partagent notre passion viscérale pour le sport. Cette même passion qui fait que, quinze ans après, Endurance-Info est toujours là et que l’équipe autour de Laurent est en train de s’étoffer. Cette même passion qui a poussé Laurent à vous proposer un nouveau site internet en guise de cadeau d’anniversaire. La foi déplacerait-elle les montagnes ? Joyeux anniversaire et longue vie à Endurance-Info !

33 voitures en piste sur la Côte d’Azur !

27 mai 2021 à 21:20

Communiqué de presse

Après une pause de sept semaines, la deuxième manche de la Michelin Le Mans Cup 2021 aura lieu le samedi 5 juin sur le Circuit Paul Ricard. Cette deuxième course de deux heures de la saison mettra aux prises 26 LMP3 et sept GT3, avec 24 équipes et 66 pilotes représentant 20 nations des quatre coins du monde. Pour ce rendez-vous français, quatorze pilotes et une écurie seront en piste à domicile au Castellet.

LMP3

  • Au Castellet, le plateau LMP3 comprendra 26 voitures engagées par 21 équipes différentes, alignant soit une Ligier JS P320 soit une Duqueine M30-D08.
  • Les vainqueurs de la première manche Michael Benham et Tommy Foster seront une nouvelle fois en piste au volant de la Ligier n°15 de RLR MSport.
  • Leaders du classement général de la catégorie, Gerald Kraut et Scott Andrews piloteront la Ligier n°22 de United Autosports, après avoir terminé deuxièmes en Espagne.
  • Championne en titre chez les équipes, DKR Engineering engage une Duqueine à moteur Nissan, avec laquelle elle tentera de s’adjuger un cinquième titre consécutif en Michelin Le Mans Cup.
  • L’écurie suisse Team ANS Team JSE Management fera en France ses débuts en Michelin Le Mans Cup, avec une Ligier-Nissan pour le Suisse Jonathan Brossard et le pilote français Nicolas Schatz.
  • Le plateau LMP3 comprendra également quatre équipes engagées de manière ponctuelle, qui ne seront donc pas éligibles pour marquer des points :ANS Team JSE Management (n°6), RLR MSport (n°15), Rinaldi Racing (n°55), TS Corse (n°73)
  • Pour ce rendez-vous français, IDEC Sport sera la seule équipe en piste à domicile. La Ligier-Nissan n°17 présentera un équipage inchangé, avec Dimitri Enjalbert et Patrice Lafargue.

GT3

  • Le plateau GT3 présentera sept voitures (quatre Ferrari 488 GT3 et trois Porsche 911 GT3-R) engagées par quatre équipes.
  • Vainqueur de la première manche, Nicolas Leutwiler sera rejoint sur la Porsche n°2 par Wolf Henzler, qui remplacera Julien Andlauer pour cette course du Castellet.
  • Le champion en titre de la catégorie Rino Mastronardi accueillera lui aussi un nouveau coéquipier en la personne de l’Américain Logan Sargeant, en remplacement de Paolo Ruberti sur la Ferrari n°8 d’Iron Lynx.
  • Après avoir manqué la course de Barcelone, la Ferrari n°9 d’Iron Lynx fera son retour au Castellet. Lauréate du programme FIA Girls on Track, Doriane Pin (17 ans) sera associée à la Belge Sarah Bovy.
  • AF Corse engagera deux Ferrari 488 GT3. Après son podium espagnol, la n°51 présentera un équipage inchangé, avec le Japonais Ken Abe et l’Italien Matteo Cressoni.
  • L’autre voiture de AF Corse (n°61) sera aux mains du duo français Franck Dezoteux / Stéphane Tribaudini.
  • L’écurie allemande Herberth Motorsport fera au Castellet ses débuts en Michelin Le Mans Cup avec deux Porsche 911 GT3-R.

CLIQUEZ ICI pour la liste des engagés de la deuxième manche de la Michelin Le Mans Cup 2021

42 voitures attendues au Castellet pour la 3e manche

26 mai 2021 à 17:02

L’European Le Mans Series (ELMS) va poser ses valises sur le Circuit Paul Ricard pour la troisième course de la saison 2021 du 4 au 6 juin. Le plateau des 4 Heures du Castellet comprendra 42 voitures engagées dont dix battront le drapeau tricolore, tandis que 23 pilotes français seront en quête de victoire sur le circuit du Castellet.

LMP2 : seize voitures seront alignées dont sept engagées en catégorie Pro/Am. Après deux victoires en Espagne et en Autriche, on se demande bien qui va pouvoir arrêter la moisson de succès de Team WRT, leader du championnat. Robert Kubica, Louis Deletraz et Yifei Ye sont en tête du classement général Pilotes avec 19 points d’avance sur Roman Rusinov, Nyck de Vries et Franco Colapinto (G-Drive Racing #26). Au niveau des changements, notons l’arrivée de Jean-Eric Vergne (à place de Patrick Pilet retenu aux 24 Heures du Nürburgring) qui sera associé à Paul-Loup Chatin et Paul Lafargue au volant de l’Oreca #28 d’IDEC Sport. Gustavo Menezes a été reconduit au volant de l’Oreca #21 de Dragonspeed.

Après sa victoire en Autriche, l’Aurus 01 #25 de G-Drive Racing est leader de la catégorie Pro/Am et John Falb / Rui Andrade mènent le classement au niveau pilotes. L’avantage de G-Drive Racing sur Ultimate (2e), vainqueur de la première manche, n’est que de trois points. Harry Tincknell retrouvera l’Oreca 07 #34 de Racing Team Turkey. Son remplaçant en Autriche avait brillé, Logan Sargeant signant la pole position pour ses débuts en ELMS. Gabriel Aubry sera également de retour après sa pige en Espagne chez Panis Racing. Cette fois ci, il sera sur l’Oreca 07 #17 d’Era Motorsport en remplacement de Ryan Dalziel.

LMP3 : là aussi, on comptera seize voitures dans ce plateau au Castellet. Comme Team WRT en LMP2, l’équipe dominatrice dans cette catégorie est COOL Racing (Ligier JS P320 #19) qui en est déjà à deux victoires en deux courses. Nicolas Maulini, Matt Bell et Niklas Kruetten sont en tête du championnat avec une avance de 23 points sur la Ligier JS P320 #13 d’Inter Europol Competition. On remarque la confirmation de Jean-Philippe Dayraut aux côtés de Laurents Hörr sur la Duqueine M30-D08 #4 de DKR Engineering.

LMGTE : on trouvera neuf voitures dans cette classe aux 4 Heures du Castellet, six Ferrari, deux Porsche et une Aston Martin. La marque italienne a déjà remporté les deux premières manches, une pour Iron Lynx, l’autre pour AF Corse. Mais on pourra compter sur les hommes de Christian Ried et Proton Competition pour réagir au nom de Porsche. D’ailleurs, l’écurie allemande pourra compter sur le retour de Gianmaria Bruni sur la Porsche 911 RSR-19 #77. L’autre équipage, celui de la #93, a aussi été modifié avec l’arrivée de Jaxon Evans à la place de Felipe Laser. Il roulera avec Michael Fassbender et Richard Lietz.

Victorieux de la première manche sur la Ferrari 488 GTE #80 d’Iron Lynx, Matteo Cressoni, Rino Mastronardi et Miguel Molina sont leaders du classement général avec sept points d’avance sur la Ferrari #55 de Duncan Cameron, Matt Griffin et David Perel (Spirit of Race).

Un autre changement : Ross Gunn retrouvera l’Aston Martin Vantage AMR #95 de TF Sport aux côtés de John Hartshorne et Oliver Hancock.

Voiture Innovante : l’Oreca 07 #84 d’Association SRT41 fera sa deuxième apparition en ELMS. Aoki Takuma, Nigel Bailly poursuivront leur préparation (bien aidés par Pierre Sancinena) en vue des 24 Heures du Mans qui auront lieu en août prochain.

CLIQUEZ ICI pour découvrir la liste des engagés des 4 Heures du Castellet.

Paul Ricard : Nick Moss troisième homme chez Inception Racing

24 mai 2021 à 18:05

Les 1000 km du Paul Ricard approchent (28-29 mai), cette course constituera la deuxième manche du Fanatec GT World Challenge powered by AWS Endurance Cup.

Le trio de la McLaren 720S GT3 #70 est désormais complet. En effet, Brendan Iribe et Ollie Millroy, le duo habituel, seront rejoints par Nick Moss. Ce dernier n’est pas étranger aux courses d’endurance puisqu’il a disputé les 24 Heures de Dubai pour l’équipe britannique. Ben Barnicoat était initialement prévu chez Inception Racing au Paul Ricard.

Pour rappel, Optimum Motorsport a disputé l’Asian Le Mans Series cette année et y a gagné une invitation aux 24 Heures du Mans cet été. Puis, la manche d’ouverture de la GT World Challenge Endurance Cup à Monza a vu l’équipe s’emparer de la pole position en Pro-Am Cup, mais la course a été prématurément interrompue au premier tour par un contact. Depuis, l’équipe s’est rendue sur le Circuit des Amériques à Austin pour participer au GT World Challenge America, remportant la catégorie Pro-Am dans la première course et terminant troisième dans la seconde.

La course de six heures de samedi commencera à 18h00 et se terminera de nuit.

Six constructeurs espérés dans la future catégorie GTD Pro

24 mai 2021 à 12:00

Chevrolet, BMW, Porsche, Lexus et Lamborghini font partie des constructeurs qui participent activement à l’élaboration du règlement final de la nouvelle catégorie GT3 pour 2022. En effet, l’année prochaine, fini le GTLM, place aux GTD Pro et GTD.

Le président de l’IMSA, John Doonan, a parlé de cette nouvelle classe lors de la manche de Mid-Ohio et a déclaré que les décisions prises sur cette nouvelle catégorie ne sont pas influencées par “un constructeur”. Il a précisé que l’IMSA a une “excellente communication” avec tous les constructeurs concernés. Cette déclaration fait suite à l’acceptation attendue de Corvette Racing (le 6e constructeur) avec une version modifiée de sa Chevrolet Corvette C8.R GTE actuelle qu’elle utilise dans la catégorie GTLM.

“Nous sommes très confiants en ce qui concerne le GTD Pro et le GTD”, a déclaré John Doonan à John Dagys, notre confrère américain de Sportscar365. “Nous avons eu une excellente communication avec toutes les marques. Nous essayons de nous assurer que nous faisons ce qu’il faut pour donner à la catégorie GTD Pro la visibilité dont elle a besoin avec les efforts des usines et les ressources que les programmes usine fournissent. En même temps, il faut s’assurer que ceux qui courent en GTD continuent à en voir la valeur. L’objectif est d’essayer de maintenir, voire de réduire les coûts. Nous travaillons en étroite collaboration avec Michelin pour le choix des pneus. Plus d’informations seront à venir sur ce sujet. Nous essayons de garder les choses aussi cohérentes que possible.”

On s’attend à ce que l’IMSA accorde une homologation nationale à la Corvette, quelque chose de similaire à ce qu’elle avait fait avec BMW dans le passé, plus récemment avec la M6 GT3 qui a couru en tant que variante GTLM en 2016-17.

“Corvette Racing a été formidable alors que nous essayons de les intégrer en GTD Pro”, a déclaré le patron de la série. “Ils ont été un acteur et un investisseur de longue date en IMSA et nous voulons évidemment les garder, mais aussi faire en sorte qu’ils atteignent leurs objectifs aussi. Les décisions ne sont pas prises en fonction d’un seul constructeur. Il s’agit de ce qui est le mieux pour le sport.”

Lorsqu’il lui a été demandé s’il s’attendait à ce que Corvette Racing soit sur la grille avec une version modifiée de sa voiture GTLM, Doonan a répondu “c’est notre espoir. C’est à eux de faire cette annonce, mais nous avons essayé de faire tout ce que nous pouvions de notre côté et ils ont fait la même chose du leur pour s’assurer que nous comprenions la plateforme. Les autres constructeurs veulent également qu’ils continuent. C’est du moins ce qui ressort de nos conversations. Ils veulent s’assurer qu’il y a une place pour eux.”

John Doonan a aussi déclaré que l’objectif était de maintenir l’équilibre des performances et les niveaux de puissance “aussi proches” que ce qui est actuellement vu en GTD, tout en essayant de trouver le “bon mélange” de stratification entre les deux classes. Il est entendu que cela pourrait être réalisé grâce à différentes options de pneus Michelin. Il a souligné qu’il y avait encore des discussions sur les pneus, mais a laissé entendre que cela pourrait se faire étape par étape.

La perspective de voir jusqu’à six constructeurs différents impliqués en GTD Pro l’année prochaine est une possibilité réaliste selon John Doonan. Il s’agirait d’un mélange d’équipes d’usine comme Corvette et BMW, ainsi que d’équipes soutenues par des constructeurs et des équipes “clientes” souhaitant engager des pilotes professionnels.

“Vous pourriez voir une demi-douzaine de constructeurs en Pro” poursuit John Doonan. “Et je pense que c’est probablement assez réaliste sur la base des retours que nous avons. Encore une fois, c’est à eux de faire ces annonces. Mais j’aimerais voir peut-être six constructeurs en Pro et jusqu’à dix au total, c’est le nombre actuel en GTD. L’autre chose que j’aime, c’est le fait que la spécification GT3 devient de plus en plus la voie à suivre. Nous essayons de prendre une position de leader avec notre décision et de communiquer avec tous les autres partenaires dans le monde, comme l’ACO, le WEC, le DTM, afin qu’ils sachent dans quelle direction nous allons aller. Mon espoir est que cela s’applique plus globalement, de sorte que vous pourriez potentiellement voir une convergence dans la catégorie GT également, comme nous l’avons fait en LMDh.”

Cooper MacNeil : “Passer le plus de temps possible dans la Porsche 911 RSR avant Le Mans”

23 mai 2021 à 12:02

Cooper MacNeil se fait rare en Europe. On ne le voit généralement qu’une ou deux fois par an principalement à l’occasion des 24 Heures du Mans. Cette fois-ci, il y passera plus de temps puisqu’il roulera sur plusieurs manches ELMS cette année (au moins trois) sur la Porsche 911 RSR-19 #77 de Proton Competition en GTE en compagnie du pilote / patron Christian Ried.

Le natif de l’Illinois continue, en parallèle, en IMSA en catégorie GTLM avec la Porsche 911 RSR-19 #79 de WeatherTech Racing. Le championnat a bien démarré pour lui puisqu’il a remporté avec Mathieu Jaminet et Matt Campbell les célèbres 12 Heures de Sebring. Nous avons pu rencontrer le pilote américain lors de sa première manche sur le Vieux Continent, au Red Bull Ring (Autriche).

Commençons par le championnat IMSA qui n’a pas super bien démarré pour vous à Daytona mais qui a continué avec une victoire à Sebring…

« Comme vous l’avez dit, Daytona a marqué un début de saison compliqué pour nous, l’équipe, le nouveau programme. On s’est serré les coudes, avons reconstruit la voiture afin que tout soit prêt pour Sebring. Les 12 Heures sont plus compliquées à remporter que les 24 Heures de Daytona, principalement à cause de la piste, de sa surface et du trafic. Remporter Sebring pour la 2e fois pour moi (la première fois en 2013 sur une Porsche 997 GT3 Cup d’Alex Job Racing avec Jeroen Bleekemolen et Dion von Moltke en catégorie GTC, ndlr) et en plus en GTLM  est tout à fait incroyable. Il ne s’agissait que de ma 2e course dans cette catégorie. Nous avons tout le temps été en bonne position pendant la course et, particulièrement, dans les 15 / 20 dernières minutes où il faut être présents. Nous avons été en mesure de capitaliser suite à un contact entre les deux voitures devant nous (la Corvette C8.R #3 et la BMW M8 GTE #25, ndlr). Ce n’est pas forcément la façon dont nous aurions aimé remporter ces 12 Heures de Sebring, mais, on la prend, c’est une victoire (sourire). L’histoire ne retient pas comment vous avez gagné l’épreuve, mais seulement que vous l’avez remportée ! En tout cas, je suis super content pour l’équipe, pour Porsche. »

Plutôt une bonne chose car le programme a été finalisé très tard… 

« Oui, notre premier coup de fil avec Christian (Ried, le patron de Proton Compétition qui est en soutien technique de WeatherTech Racing en IMSA, ndlr) remonte au 28 décembre 2020… Un grand coup de chapeau à lui, à toute son équipe, à Porsche ainsi qu’à Pascal (Zurlinden, en charge des programmes officiels chez Porsche Motorsport, ndlr) qui a accéléré le processus, car monter ce genre de programmes en juste quelques semaines (Daytona a eu lieu fin janvier, ndlr) est juste incroyable et ce succès à Sebring est une juste récompense ! »

En IMSA, il a été annoncé la fin du GTLM et la création du GTD Pro. Qu’en pensez-vous et vous y verra-t-on ?

« Le souci à propos de cette nouvelle classe est la BoP. En GTD Pro et en GTD, les voitures seront les mêmes. Il m’est difficile de dire pour le moment laquelle je vais choisir car la BoP sera la même dans les deux. Si nous avions une meilleure BoP en Pro, j’opterais pour cette catégorie. Pour le moment, je pense plus au GTD tout court. En tout cas, c’est sympa de faire partie de tout cela, de cette construction d’une nouvelle plateforme GTD. Je suis juste triste de voir disparaitre les GTLM car la Porsche RSR est une voiture incroyable à piloter. Donc ne plus pouvoir les avoir en IMSA est vraiment dommage, mais je pense que le GT3 est la direction que va pendre le sport automobile mondial. Nous allons bientôt pouvoir faire courir n’importe quelle GT3 partout dans le monde ! C’est le futur ! »    

Vous êtes maintenant en Europe pour y disputer l’European Le Mans Series. Pourquoi ?

« Il reste trois courses ELMS avant les 24 Heures du Mans (Red Bull Ring, Le Castellet, Monza). Je voulais avoir plus de temps de conduite dans cette Porsche 911 RSR-19 dans une atmosphère de compétition européenne. La meilleure façon de le faire et le plus en adéquation avec mon budget était l’ELMS. Il ne faut pas oublier que je vais aussi continuer à rouler en GTLM en IMSA. Les deux vont m’aider à construire une certaine relation avec le team, les pilotes et continuer mon apprentissage sur cette auto. Je le répète, le but est de passer le maximum de temps au volant, nous allons évoluer en GTE Pro au Mans, ce sera difficile. Nous serons face aux plus grandes équipes et meilleurs pilotes au monde. Le Mans est la course la plus prestigieuse de la planète. Donc préparer un maximum de choses avant la grande course est important.»

Est-ce compliqué de voyage entre les Etats-Unis et l’Europe pour vous ?

« Les deux séries font du super travail, je dois dire, avec les lettres et autres autorisations de voyager. Tant que j’ai cela et des tests PCR négatifs, tout se passe bien, pas de problème pour le moment ! »

Vous allez disputer les 24 Heures du Mans en GTE Pro. Pourquoi avoir choisi cette catégorie et non le GTE Am ?

« Nous essayons de garder une certaine continuité entre l’IMSA et Le Mans. Nous sommes en GTLM cette année et nous avons déjà roulé en GTE Pro aux 24 Heures du Mans l’an dernier (Ferrari 488 GTE #63 avec Jeff Segal et Toni Vilander, ndlr). Je pense que sans l’accident de Toni (avec Nyck de Vries au Tertre Rouge, ndlr), nous aurions terminé 4e et, avec un petit peu d’aide, nous aurions pu être sur le podium. Le niveau en GTE Am est très très relevé, mais le souci est que vous devez avoir un pilote Bronze. En trouver qui a fait Le Mans avant, qui est rapide et avec de l’argent est très difficile. En GTE Pro, vous n’avez pas à vous soucier de cela ! Je sais aussi que je ferai face à un plateau très fort, mais que ce soit en Am ou en Pro, c’est difficile de toute façon. On ne s’aligne pas dans une course pour avoir une compétition facile. Affronter les meilleurs comme Porsche, Corvette et Ferrari, c’est-à-dire que des constructeurs, est juste incroyable et super motivant. Nous, en tant que compagnie WeatherTech, nous voulons nous confronter et essayer de battre ce qu’il se fait de mieux ! C’est pour cela que nous évoluons en GTLM et en GTE Pro au Mans. Comme je l’ai dit, le niveau est incroyablement élevé, mais je sais que nous avons nos chances. Nous avons vu Sebring que nous avions le rythme et je suis sûr que cela aurait été pareil à Daytona si nous n’avons pas eu ce souci avant même que la course ne démarre ! Je n’ai donc aucun regret d’être passé en catégorie Pro !»    

Le Mans 2020

Vous avez disputé sept fois les 24 Heures du Mans. Quelle est l’édition qui vous a le plus marqué ?

« Ma première venue était en 2013 sur la Corvette C6.R de Larbre Compétition (avec Manuel Rodriguez et Philippe Dumas, 11e en GTE Am, ndlr). Cette année, ce sera ma 8e participation, ma 3e en catégorie Pro. J’ai terminé deux fois sur le podium au Mans à chaque fois à la 3e place et sur une Ferrari (2017 et 2019). Le Mans, c’est juste magique. Avant le Covid, plus de 250 000 spectateurs étaient présents et chacun d’entre eux était un vrai passionné de sport automobile. Aux Etats-Unis, on a beaucoup de fans aussi, mais certains viennent là pour la fête et pour “boire”. Au Mans, l’ambiance est si particulière, c’est une course extraordinaire, le circuit est tout simplement incroyable. Il faut savoir que 75% d’un tour se fait à fond, c’est très rapide et très impressionnant. C’est mentalement fatiguant, bien plus que physiquement. »

Le Mans 2013

Les spectateurs acceptés aux 24 Heures du Nürburgring

21 mai 2021 à 15:10

Une bonne nouvelle du côté de l’Allemagne. Pendant les 24 Heures du Nürburgring, les tribunes seront ouvertes aux fans. C’est le résultat d’une phase intensive de coordination et de planification entre l’ADAC Nordrhein et le Nürburgring. L’approbation officielle sera accordée une fois que les derniers détails auront été clarifiés et que les autorisations nécessaires auront été obtenues de la part du Ministère de la Santé dans les prochains jours.

Dans le cadre du projet de l’État pour les événements en plein air, les billets personnalisés, par siège, sont disponibles sur la page d’accueil du Nürburgring (www.nuerburgring.de). Jusqu’à 10 000 visiteurs dans les tribunes et les salons VIP pourront assister à la course. L’admission est limitée à ceux qui ont été testés, guéris et vaccinés. Le détail des informations pour les visiteurs, les horaires et bien sûr toutes les nouvelles du week-end sont disponibles sur la page d’accueil officielle des 24 Heures ICI.

“Nous sommes très heureux d’accueillir des visiteurs sur le site cette année encore” a déclaré Walter Hornung, directeur de la course. “Le fait que les 24 Heures du Nürburgring soient la première course et un événement sportif majeur en Rhénanie-Palatinat pour accueillir un nombre important de visiteurs est le résultat de nos efforts intensifs avec le Nürburgring. C’est une très bonne chose même si nous aimerions bien sûr voir plus de fans”.

La capacité des tribunes sera utilisée jusqu’à 50 %. Ceci s’appliquera à la tribune ouverte BMW M Power (T3), la tribune Bilstein (T4), la tribune Mercedes (4a) et la tribune 12a. Les spectateurs seront assis par paires, tout au plus. Les deux sièges à côté, devant et derrière les sièges occupés seront laissés libres. Seuls les visiteurs dont le test est négatif, qui se sont rétablis et qui ont été vaccinés auront accès à la zone de l’événement. Un test rapide réalisé par un professionnel via un test PCR ne pourra pas remonter à plus de 48 heures. En outre, sur les terrains de camping du Nürburgring et sur les sièges des tribunes, il y aura une obligation de masque. Les billets sont disponibles exclusivement en ligne, personnalisé et adapté à chaque siège. Chaque tribune ouverte dispose d’un espace de stationnement assigné avec son propre parking.

Les billets pour la première journée des 24 Heures du Nürburgring sont disponibles à partir de 20 euros (tarif réduit 10 euros), le billet week-end coûte 55 Euros (réduit 27,50 euros). Les enfants jusqu’à douze ans ont une entrée gratuite. Pour eux, cependant, un billet gratuit doit être réservé.

Nicolas Jamin : “Avoir l’occasion de rejoindre United Autosports était difficile à refuser !”

21 mai 2021 à 12:02

Nicolas Jamin attaque sa 4e saison en European Le Mans Series. 2021 marque un changement, le Français a changé d’équipe, il évolue désormais au sein de l’équipe championne ELMS en titre, United Autosports. Peu en veine en ce début d’année, nous avons fait le point avec le sympathique pilote français au Red Bull Ring…

Pourquoi avez-vous décidé de quitter Panis Racing pour aller chez United Autosports ?

« Je n’ai pas décidé de quitter l’équipe. Je me plaisais beaucoup chez Panis Racing, on a fait une belle saison ELMS 2020 et un très beau Le Mans. J’y ai vécu une superbe aventure humaine et je m’y sentais très bien avec les ingénieurs et mes coéquipiers. Je n’ai jamais rien eu à reprocher à l’équipe. Ce que nous avons fait avec les Goodyear l’année dernière était bien avec une 4e place au championnat et une 3e aux 24 Heures du Mans. Cependant, j’ai eu l’opportunité de rejoindre United Autosports. Je suis à un moment charnière de ma carrière avec tout ce qui va arriver en Endurance derrière. Donc avoir l’occasion de rejoindre United qui a remporté le WEC, les 24 Heures du Mans et l’ELMS en LMP2 l’année dernière, était difficile à refuser ! J’ai pris le temps d’y réfléchir, j’étais bien chez Panis Racing, mais être dans la top équipe en Endurance, la référence, ce n’était pas possible de laisser passer cela à ce moment de ma carrière. »

Ce choix est-il aussi lié à l’Hypercar et le LMDh ?

« Rouler pour une grand équipe comme United Autosports, cela aide ! Cela me donne une expérience différente, je bosse avec des ingénieurs étrangers et je vois leur façon de travailler. Comme je l’ai dit, c’est la plus grosse écurie en Endurance en LMP2, il y aura peut être une possibilité qu’un grand constructeur les contacte pour un programme en catégorie reine. Si je suis déjà dans l’équipe, que je fais du bon boulot à ce moment là, j’aurai peut être toutes mes chances d’obtenir un volant. Il y a donc une pensée derrière tout cela ! »

Comment se passent vos premiers pas ? C’est certainement différent de ce que vous avez connu avant…

« C’est clairement différent, c’est un très grosse écurie, plus importante que ce que j’ai connu en endurance auparavant. Au sein de cette grosse structure, il y a une petite équipe par voiture. Je m’entends très bien avec mes coéquipiers et mon ingénieur. Il est vrai que le niveau de professionnalisme et de standing est extrêmement haut. La voiture fonctionne très bien, on l’a vu à Barcelone même si on sait ce qui s’est passé malheureusement. En tout cas, nous avions la performance pour jouer devant et monter sur le podium. Après, on a aussi vu qu’à Spa, l’équipe gagnait encore en WEC. »

Oui car l’Autriche n’a pas non plus tourné en votre faveur..

« Je suis un peu déçu du résultat final, ce n’est pas ce que nous voulions ou ce que nous méritions. Nous avons prouvé tout au long du week-end que nous étions vraiment forts en termes de rythme. Les qualifications étaient vraiment bonnes (3e temps, ndlr). Nous avions la voiture pour gagner et, une fois de plus, nous avons montré que nous avions le rythme, la performance pour nous battre pour le championnat, mais il faut mettre toutes les pièces du puzzle ensemble. Toute l’équipe a fait un excellent travail et je veux donner un coup de chapeau à tous les mécaniciens pour avoir remis la voiture en état après l’incident de Job pour nous remettre sur la piste, ils ont fait un excellent travail. On baisse la tête et on se concentre sur la prochaine course au Castellet »

Un petit mot sur vos deux coéquipiers, Job van Uitert et Manuel Maldonado…

« Cela se passe très bien avec les deux. Job est très bien intégré dans l’équipe car il y a déjà fait une saison ELMS et une édition des 24 Heures du Mans où il a été très bon. C’est un super pilote. Manuel est un jeune pilote qui sort de la monoplace, donc il n’est pas complètement perdu en LMP2. Il est performant et a envie d’apprendre. A chaque début de meeting, il lui manque un peu de performance, on travaille et il assimile assez vite pour être dans le bon rythme. Je suis content du travail qu’il fait. »   

@United Autosports

Comment cela se passe avec la #22, la voiture championne ? Vous avez des briefings commun ou travaillez-vous chacun de son côté ?

« Nous faisons un débriefing par voiture, mais nous avons aussi des briefings course ou analyse du week-end précédent en commun. Mais, sur les week-ends de course, on bosse entre pilotes (de la #32). La #22 est au courant de ce que nous faisons, nous sommes aussi tenus au courant de leur avancée comme sur leur set-up par exemple. C’est transparent. »

Vous allez aborder vos 3e 24 Heures du Mans (ses coéquipiers n’ont pas été annoncés) dans une troisième équipe différente. Ce n’est pas un souci de changer ?

« Les deux premières fois, c’était assez facile car je suis passé d’une écurie française à une autre. Pour moi, être dans une structure anglaise ne me pose aucun souci, il y a que la langue qui change, mais j’y suis habitué car j’ai roulé pendant des années aux Etats-Unis. La transition a donc été assez aisée. Au Mans, ce sera la grosse armada chez United Autosports car nous aurons trois Oreca 07 avec beaucoup de monde au niveau du staff, mais cela annonce de belles choses. L’un des mes objectifs reste cette course, c’est mon rêve ! Comme je l’ai dit, nous aurons trois autos, mais il y aura aussi beaucoup d’équipes et d’équipages très solides au Mans. La bagarre devrait être incroyable en piste. On le sait, ce n’est pas toujours le trio de pilotes auquel on pense qui l’emporte à la fin. Il faudra faire une course super solide, être rapide, ne pas faire d’erreur et voir où on est à la fin. » 

Vous êtes en Lamborghini Super Trofeo North America ce week-end aux Etats-Unis (à COTA, Austin) avec Scott Andrews chez ANSA Motorsports. Êtes-vous toujours en contact avec des équipes pour rouler là bas comme en IMSA par exemple ?

« J’essaie d’en garder ! Cette course me permet de remettre un pied aux USA, de montrer que je suis toujours là et capable de faire de belles choses. Cela va être intéressant car, dans l’autre voiture de l’équipe il y aura Nelson Piquet Junior. Ce sera un autre bel objectif, celui de le battre. C’est super positif et je vais pouvoir reprendre quelques contacts. »

Sébastien Loeb reprend le volant de sa McLaren MP4-12C

21 mai 2021 à 11:05

Sébastien Loeb et Loeb Racing ont ressorti la McLaren MP4-12C que le nonuple champion du monde WRC pilotait en 2013. Cette GT3 anglaise, aux couleurs du Sébastien Loeb Racing Team, a disputé le FIA GT et le Français avait pour coéquipier, Alvaro Parente…

Sébastien Loeb déclarait à l’époque, avant de disputer l’intégralité du championnat FIA GT Sprint. « J’aime les courses sprint et j’apprécie les GT, qui sont des voitures très sympas à piloter. Je ne connais pas encore toutes les ficelles sur circuit et je tenais vraiment à rouler avec un autre pro afin d’apprendre et progresser. Partager le volant avec un des meilleurs pilotes GT, c’est la solution idéale. J’espère me battre aux avant-postes. Nous avons réuni de nombreux paramètres pour jouer les premiers rôles, tant avec le choix de McLaren, qui est une auto performante, qu’avec le renfort d’Alvaro, un pilote compétitif qui est un habitué de la MP4-12C. »

Au final, les deux hommes ont terminé 4e du championnat 2013 signant quatre victoires à Nogaro, Slovakiaring et Navarra. Stéphane Ortelli et Laurens Vanthoor avaient été sacrés champions avec Belgian Audi Club Team WRT…

Cette année là, une 2e auto était alignée par l’équipe française pour Mike Parisy et Andreas Zuber (8e au championnat).

Retour en images sur les 4 Heures du Red Bull Ring avec MPS Agency

20 mai 2021 à 18:00

Les 4 Heures du Red Bull Ring étaient la 2e manche ELMS de la saison 2021. Après une première victoire en Espagne, Team WRT a récidivé en Autriche tout comme COOL Racing en LMP3. Du côté des GTE, nouvelle victoire Ferrari mais avec la 488 GTE #88 AF Corse cette fois !

MPS Agency, qui était sur place, vous propose une sélection d’images (d’autres disponibles sur le compte Instagram de l’agence), histoire de vous faire revivre cette course…

LAURENTS HÖRR (DEU)
MATTHIEU LAHAYE (FRA)

Au contraire de l’ACO, l’IMSA n’a pas l’intention de toucher aux LMP2

19 mai 2021 à 15:05

L’IMSA a annoncé ce week-end qu’elle ne suivra pas les récentes mesures de l’ACO visant à ralentir les LMP2 dans le cadre du WeatherTech SportsCar Championship.

Pour rappel, dans les championnats badgés ACO (ELMS et WEC), les LMP2 ont été confrontées à des réductions de puissance et l’augmentation de poids. En WEC, l’utilisation du kit aérodynamique à faible appui Le Mans a été rendu obligatoire pour toutes les LMP2 dans le but d’accroître la “stratification” de la nouvelle catégorie Le Mans Hypercar.

John Doonan a déclaré que cela ne se produira pas dans le championnat WeatherTech, en particulier avec son engagement actuel de deux ans avec les LMP3 et l’arrivée de clients en LMP2. De toute façon l’IMSA a déjà commencé la saison avec ce qui devait être la configuration prévue par l’ACO pour 2021 en WEC et ELMS.

“La bonne nouvelle est que nous sommes en communication constante avec l’ACO”, a déclaré John Doonan, le patron de la série, à Sportscar365. “Pour le moment, je peux dire catégoriquement que nous ne prévoyons pas de changer le LMP2 et la stratification que nous avons avec le DPi pour le reste de 2021. Et, je peux dire catégoriquement que nous n’avons pas non plus l’intention de changer les niveaux de performance pour 2022. J’aimerais maintenir la cohérence avec la stratification que nous avons avec DPi et LMP3. Évidemment, nous nous sommes engagés pour deux ans avec LMP3 lorsque nous avons fait l’annonce. Nous continuons à l’évaluer, mais pour l’instant nous n’avons pas l’intention de toucher aux LMP2 pour le reste de cette saison ou en 2022.”

Lorsqu’on lui demande si les équipes LMP2 de l’IMSA sont favorables au maintien de la formule actuelle, John Doonan répond que “le marché a parlé à Daytona. C’était génial de voir autant de voitures LMP2 là-bas. J’espère que nous verrons cela à nouveau à Watkins Glen et jusqu’en 2022. Ce serait excellent de voir autant d’équipes venir aux États-Unis pour lancer la saison 2022 lors de la 60e édition des 24 Heures de Daytona. J’apprécie de voir des équipes comme United Autosports ainsi que plusieurs autres équipes européennes.”

Si la différence de spécifications entre le championnat IMSA WeatherTech et les championnats gérés par l’ACO peut dissuader d’éventuelles équipes européennes de s’engager, comme Inter Europol Compétition, John Doonan pense que cela n’aura pas d’impact sur les équipes IMSA en vue d’une participation aux 24 Heures du Mans. “Je pense que la façon dont les LMP2 sont construites, si une équipe voulait y aller, elle pourrait faire les changements nécessaires. Je pense qu’une grande partie de la performance est liée à la cartographie du moteur. Les kits aéro sont assez polyvalents. Il est concevable que des gens puissent encore y aller et ne pas avoir trop de difficultés. Beaucoup d’équipes ont d’ailleurs trouvé des moyens d’utiliser leur prix du Mans (award, invitation donnée suite aux résultats en IMSA) en travaillant avec des équipes qui sont déjà là-bas. J’ai parlé à Bobby (Oergel, directeur de l’équipe PR1/Mathiasen, ndlr) cette semaine. Il a eu une grande et belle expérience à Spa en WEC. “

Patrice Lafargue (IDEC Sport) : “Nous avons toujours ce doute, il faut que l’on s’en débarrasse !”

19 mai 2021 à 13:00

Patrice Lafargue a créé IDEC Sport en 2015 et dirige depuis cette équipe qui évolue en European Le Mans Series. Cette année, l’écurie aligne deux Oreca 07 dans la série européenne ainsi qu’une LMP3 en Michelin Le Mans Cup pour le patron en personne. Rencontré au Red Bull Ring, il a accepté de faire un bilan de ce début d’année avec Endurance-Info…

Une nouvelle saison a démarré mais, bien entendu, comme tous les teams LMP2, IDEC Sport a été impacté par les derniers changements de réglementation en ELMS. « Le fait qu’ils aient finalement renoncé à imposer le kit aéro Le Mans en ELMS est une bonne chose, » confie Patrice Lafargue. « Pour ce qui est du reste, le poids en plus, la réduction de puissance, tout est discutable. On a baissé la puissance et donc la vitesse de la voiture, cela nous a coûté de le faire car il a fallu faire un chèque. Je trouve cela un peu ridicule, mais c’est comme cela ! »

Le début de saison pour la voiture « phare », l’Oreca 07 #28, a été plutôt compliqué avec des résultats qui ne satisfont pas le patron. A Barcelone, pour la manche d’ouverture, la voiture a terminé 8e. Ce week-end, au Red Bull Ring, elle a fini 6e. « Nous ne sommes pas au top, il faut savoir le dire. On bute sur un réglage que l’on n’arrive pas à trouver. La meilleure preuve, c’est que l’on n’use pas nos pneus ce qui est significatif. On va y arriver, je connais la qualité de mon écurie, nous sommes obstinés, mais on n’a pas ce petit déclic qui fait que l’on va gagner quelque chose. On est à notre place par rapport aux réglages. »

Cette saison, l’équipage de la #28 a été modifié. Richard Bradley n’est plus là et a été remplacé par Patrick Pilet qui avait fait une pige avec l’équipe aux dernières 24 Heures du Mans. L’ancien pilote officiel Porsche donne toute satisfaction à Patrice Lafargue. « Patrick a une motivation énorme, il entraine tout le monde avec lui, c’est vraiment agréable. C’est un super pilote, tout le monde le sait. C’est surtout son état d’esprit que je découvre encore plus maintenant. Au Mans, quand il est venu en renfort sur l’Oreca #17 d’Era Motorsport (après la blessure de Dwight Merriman, ndlr), on était tous la tête dans le guidon. Nous n’avons pas pu beaucoup échanger, mais c’est une superbe personne. Il a une banane de folie et cela fait du bien dans l’écurie d’avoir une personne dynamique comme lui. Il veut toujours faire plus, c’est vraiment bien… »

En parallèle de cette #28, une autre Oreca 07 (#17) est alignée. Certes, elle est sous le nom d’IDEC Sport, mais, en fait, l’équipe est en soutien technique et logistique d’Era Motorsport qui roule habituellement en IMSA. Dwight Merriman, Kyle Tilley et Ryan Dalziel en sont les pilotes. Cette « association » a débuté aux 24 Heures du Mans 2020 lorsque la structure française avait aidé Era Motorsport. En janvier dernier aux 24 Heures de Daytona, Era avait alors accueilli des ingénieurs et un pilote (Paul-Loup Chatin) d’IDEC Sport. « Nous confirmons notre mariage avec cette équipe. Ils sont super agréables et eux aussi ont le sourire, c’est génial. L’entente est vraiment parfaite et cela nous donne la chance d’avoir deux voitures aussi. Au niveau des comparaisons réglages, c’est intéressant. »

Pour IDEC Sport, champion ELMS 2019, de gros points ont déjà été perdu en route en vue d’un nouveau titre, même si rien n’est jamais joué en sport automobile. L’un des buts de l’équipe de Patrice Lafargue reste la classique mancelle . « C’est clairement l’objectif de l’année pour nous, mais nous n’avons pas beaucoup de certitudes pour Le Mans. Nous avons toujours ce doute, il faut que l’on s’en débarrasse, que l’on trouve ce réglage pour arriver sereinement aux 24 Heures du Mans. Pour le moment, nous ne sommes pas compétitifs comme on devrait être. » 

Patrice Lafargue ne roule plus en LMP2 depuis fin 2019. Depuis 2020, il se consacre à la Michelin Le Mans Cup. Cette année, il roule sur la Ligier JS P320 #17 avec Dimitri Enjalbert. Les deux hommes ont terminé 9e de la première manche disputée à Barcelone. « J’adore cette série et j’ai la chance d’être avec un pilote / ami qui est Dimitri Enjalbert. On s’était un peu séparés car nous n’avions pas de programme ensemble et là on se retrouve. Cela me fait plaisir de rouler à nouveau avec lui. On s’amuse énormément et cela m’occupe pas mal sur les meetings. Aligner trois LMP2 en ELMS était tout simplement impossible et, avec mon âge, cela commence à devenir difficile, je me sens un peu dépassé dans cette catégorie. En LMP3 en Michelin Le Mans Cup, ce sont des beaux meetings, on se bat, on peut espérer faire de bons résultats, c’est sympa. » 

Ce week-end, la LMP3 d’IDEC Sport ne roulait pas au Red Bull Ring car la Michelin Le Mans Cup n’était pas présente. Patrice Lafargue a été invité par Ligier Automotive à piloter une Ligier JS P4 engagée par l’écurie Les Deux Arbres en Ligier European Series. « Je remercie Jacques Nicolet, de qui je suis proche, pour l’invitation. Cela m’a fait plaisir. Ils ont mis une voiture à disposition. Certes, on n’est pas très nombreux en piste, mais cette série mérite bien plus de reconnaissance et plus de succès. C’est très bien organisé, avec une équipe au top. La Ligier JS P4 est une belle voiture de gentleman, très agréable à piloter, on a de bonnes sensations, c’est sympa. Il m’a fallu un peu de temps pour enlever mes réflexes de LMP3, mais elle est facile et ça vient vite. »

Après un podium en Course 1, il a remporté le Course 2 avec plus de 40 secondes d’avance sur ses poursuivants. « C’est du bonheur ! La course s’est très bien déroulée, on a fait la différence à la mi-course. Mes circuits préférés sont vallonnés et ici on est servis, c’est une belle piste. On a eu de bonnes conditions sur cette course et j’ai vraiment apprécié la voiture. Ça donne envie de revenir. »

Photo Paulo Maria / DPPI

D’autres courses pourraient être au programme de Patrice Lafargue, notamment avec son fils, mais pas en prototypes. « Avec Paul, nous avons la culture GT3 dans le sang, donc on devrait rouler notamment chez Creventic qui propose de belles course de 12 ou 24 heures. Nous avons toujours été fidèles aux 24 Heures de Barcelone. Nous aimerions les refaire, notre Mercedes-AMG GT3 est prête, elle est dans le garage. Même si pour l’organisation de l’écurie cela ne va pas être simple, nous allons nous aligner à cette épreuve. »

Le Classic, autre discipline de cœur de Patrice, n’est pas non plus oublié même si les championnats tardent plus à redémarrer que le moderne. « Je souhaite vraiment y retourner, j’adore, j’y ai couru pendant des années. De plus, j’ai une nouvelle voiture en 3 litres, j’aimerais rouler avec. Ce n‘est pas simple car les programmes se chevauchent, mais je veux en faire une ou deux. »  

L’Aston Martin Racing Driver Academy version 2021 lancée !

19 mai 2021 à 09:34

L’Aston Martin Racing Driver Academy est de retour en 2021, le constructeur britannique renouvelle sa recherche de la prochaine génération de pilotes en Endurance GT. Cette initiative, conçue pour accélérer le développement des talents au sein du réseau de clients d’Aston Martin Racing, a déjà permis de découvrir trois étoiles montantes : Ross Gunn, Tom Canning et Valentin Hasse-Clot.

Cette année, 15 nouveaux candidats se sont inscrits pour participer à un éventail de championnats à travers le monde. Ces jeunes de 17 à 26 ans ont des programmes avec soit l’Aston Martin Vantage GT3 soit la version GT4 dans des championnats reconnus. Ils sont donc éligibles à cette AMR Driving Academy qui permet d’encadrer efficacement les pilotes au début de leur carrière. Le prix offert au lauréat comprend un soutien financier pour son programme de course 2022, ainsi qu’une assistance et des conseils de l’usine, adaptés à ses plans de saison.

Comme toujours, les candidats sont jugés sur un large éventail de critères, notamment le rythme, la régularité et les commentaires techniques. Le jury évaluera également la capacité de chaque pilote à gérer les aspects stratégiques, le travail d’équipe, les aspects commerciaux et les relations publiques de son rôle. Le jury sera composé du président d’AMR David King, du directeur général John Gaw, du double vainqueur des 24 Heures du Mans, Jonny Adam, de Ross Gunn et Hasse-Clot.

Ross Gunn

Pour rappel, Hasse-Clot, champion en titre de la GT4 European Series en Silver Cup et vainqueur de la GT World Challenge Europe en Silver Cup, est sorti premier de l’AMR Driver Academy 2020. Le Parisien de 25 ans participe cette saison à la GTWC Europe Endurance Cup pour Garage 59 ainsi qu’au FFSA GT en Silver Cup avec AGS Events, où il est en tête du classement après deux manches.

Valentin Hasse-Clot Photo: Drew Gibson

David King, président d’Aston Martin Racing : “L’Aston Martin Racing Driver Academy s’est avérée être un indicateur clé de talent ces dernières années, et nous la considérons comme un outil de développement vital. Comme Ross, Tom et maintenant Valentin le prouvent, cette initiative a une grande valeur à la fois pour nous et pour les pilotes qui y participent, car nous cherchons à nous appuyer sur le talent qui existe au sein de notre réseau d’équipes clientes. Nous avons l’intention de poursuivre cette tradition”.

Les 15 candidats sont :

Hugo Conde (FR) AGS Events, GT4 European Series, Vantage GT4

Roman De Angelis (CA), Heart of Racing, IMSA GTD, Vantage GT3

Ruben Del Sarte (NL), Mirage, GT4 European Series, Vantage GT4

Phil Dörr (DE), Dörr, ADAC GT4, Vantage GT4

César Gazeau (FR), AGS Events, GT4 European Series, Vantage GT4

Tim Heinemann (DE), PROsport, DTM Trophy, Vantage GT4

Nicolai Kjærgaard (DN), Garage 59, GTWC Europe, Vantage GT3

Kenton Koch (US), BSport Racing, GT4 America, Vantage GT4

Konstantin Lachenauer (CH), AGS Events, GT4 European Series, Vantage GT4

Antonio Ledesma (MX),Virage, Ultimate Cup Series, Vantage GT4

Romain Leroux (FR), AGS Events, FFSA GT4, Vantage GT4

Matthew Lewis (GB), Deranged, GT Cup, Vantage GT4

Akhil Rabindra (IN), AGS Events, GT4 European Series, Vantage GT4

Paul Theyagens (LU), Street Art, GT4 European Series, Vantage GT4

Tuomas Tujula (FI), Garage 59, GTWC Europe, Vantage GT3

Photo: Drew Gibson

Jean-Eric Vergne chez IDEC Sport au Castellet

19 mai 2021 à 08:38

IDEC Sport va recevoir deux renforts de poids au Paul Ricard lors de la 3ème manche ELMS de la saison (du 4 au 6 juin). On avait déjà mentionné l’arrivée de Gabriel Aubry à la place de Ryan Dalziel, sur l’Oreca 07 #17. C’est maintenant au tour de Patrick Pilet d’être absent. Retenu par les 24 Heures du Nürburgring les 5 et 6 juin, le Français cèdera sa place à l’ex-pilote F1 et double champion de Formule E, Jean-Eric Vergne. Il partagera le baquet de l’Oreca 07 #28 d’IDEC Sport en compagnie de Paul-Loup Chatin et Paul Lafargue.

 « Très heureux de rouler à nouveau en endurance, la dernière fois c’était aux 24 Heures du Mans en 2020. Je suis très heureux de rouler pour IDEC SPORT, qui me laisse rentrer dans la famille. Si je peux aider à aller chercher un résultat, je ferai tout mon possible. Je suis d’ailleurs ravi de revenir en ELMS car il y a un gros niveau. J’ai regardé la dernière course et ça ne va pas être simple mais on fera le maximum pour ramener un résultat, » livre Jean-Eric Vergne« Je crois qu’on a un bon équipage. Je connais Paul-Loup depuis longtemps. Il est vraiment rapide. J’ai le souvenir de qualifications très accrochées contre lui en ELMS. Et je connais Paul depuis qu’on roule en ELMS. Il fait partie des meilleurs pilotes Silver de la grille, avec une grosse expérience qui peut faire la différence. C’est d’ailleurs souvent le Silver qui peut faire une différence en endurance. On essaiera de se voir tous les trois à Paris avant la course. C’est super d’avoir cette opportunité car tous les kilomètres comptent pour l’année prochaine, » conclue le futur pilote Peugeot en Le Mans Hypercar. 

Mid-Ohio : les brèves d’après-course…

18 mai 2021 à 10:05
  • Un nombre accru de spectateurs était présent ce week-end grâce à la levée par l’État de l’Ohio, le mois dernier, de la limite de 30 % de spectateurs lors d’événements sportifs en plein air. L’ordonnance précédente aurait eu pour conséquence une capacité de 20 000 fans ce week-end. Mid-Ohio continue d’appliquer la distanciation sociale et d’autres protocoles sanitaires sur le site, les fans n’étant pas autorisés à entrer dans le paddock, comme cela a été le cas pour toutes les courses IMSA depuis le début de la pandémie.
  • La décision concernant les spécifications des pneus pour la future catégorie GTD Pro n’a toujours pas été prise. Notre confrère, John Dagys de Sportscar365, comprend que des réunions ont eu lieu vendredi entre les parties prenantes de la série et l’IMSA sur les options. On sait que Michelin est favorable à l’adoption d’une nouvelle spécification de pneus pour la catégorie GTD Pro, qui pourrait être utilisée à l’échelle mondiale si les voitures de la catégorie GT3 étaient adoptées en WEC dès 2023.
  • Acura a remporté sa quatrième victoire consécutive à Mid-Ohio, l’ARX-grâce à la victoire de Wayne Taylor Racing. Ricky Taylor a gagné trois de ces quatre années, tandis que son coéquipier Filipe Albuquerque a remporté sa première victoire à Mid-Ohio. Le duo a porté son avance au championnat DPi à 55 points sur la Mazda de Harry Tincknell et Oliver Jarvis qui a terminé troisième.
  • Le rookie Kevin Magnussen a reçu une pénalité pour avoir changé de voie avant le départ de la course. Il , par contre, réalisé le meilleur tour en course sur la Cadillac #01 de Chip Ganassi Racing.
  • Le président de l’IMSA, John Doonan, a déclaré qu’il espérait pouvoir publier le calendrier 2022 à Road America, avec l’objectif de revenir à une “certaine normalité”.
  • Comme Ricky Taylor nous l’avez récemment confié (ICI), Wayne Taylor Racing courrait après son premier succès à Muid-Ohio. Maintenant, l’équipe a maintenant gagné sur tous les circuits du calendrier du championnat IMSA WeatherTech SportsCar à l’exception de Road America.
  • Felipe Fraga a remporté la catégorie LMP3 lors de la toute première course de prototype du Brésilien. Il a révélé après la course qu’il n’avait eu que quatre jours d’expérience au volant de la Ligier JS P320 de Riley Motorsports avant la course. Il a manqué les deux premières manches de la saison en raison de complications liées aux visas.
  • Les vainqueurs de la catégorie GTD ont pris la tête du classement par points, Bill Auberlen et Robby Foley (BMW M6 GT3 #96 de Turner Motorsport) ayant désormais sept points d’avance sur Ross Gunn et Roman De Angelis (Aston Martin Vantage GT3 #23 de The Heart of Racing) qui ont terminé quatrième dimanche.
  • La série de trois victoires consécutives de Lexus à Mid-Ohio a pris fin après la défaillance de la suspension arrière de la Lexus RC F GT3 #14 de Vasser Sullivan dans la deuxième heure. Elle avait mené la course depuis la pole aux mains d’Aaron Telitz et Jack Hawksworth.
  • Une annonce de GM serait imminente concernant son futur projet Cadillac LMDh. Cadillac rejoindrait Acura, Audi et Porsche avec des programmes LMDh confirmés pour la saison 2023.
  • Pour finir, souhaitons un joyeux anniversaire à Simon Pagenaud qui fête aujourd’hui ses 37 ans. Il va s’aligner aux 500 Miles d’Indianapolis dans quelques jours. On le retrouvera en IMSA ensuite au volant de la Cadillac DPi-V.R #48 d’Ally lors des 6 Heures de Watkins Glen et Petit Le Mans…
#48 Ally Cadillac Racing Cadillac DPi, DPi: Simon Pagenaud
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