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Trappist-1 : les sept exoplanètes pesées « avec une précision inédite »… mais comment fait-on ?

27 janvier 2021 à 11:05

Dans l’espace, il n’y a pas de balance pour « peser » les exoplanètes, encore moins celles se trouvant à des dizaines d’années-lumière. Tels des MacGyver de l’espace, les scientifiques ont simplement besoin d’un chronomètre et de la patience pour pouvoir estimer/déduire la masse des exoplanètes. Explications.

Cela fait maintenant presque quatre ans que le système solaire Trappist-1 a fait parler de lui. Autour de son étoile (Trappist-1a) orbitent sept exoplanètes (Trappist-1b à 1h) de taille et masse comparables à celles de la Terre. Une découverte importante sur le plan scientifique, d’autant que certaines peuvent en plus abriter de l’eau liquide, mais qui a (comme toujours en pareille situation) lancé la machine a spéculations et fantasmes.

Une précision de 3 à 5 % sur la masse des exoplanètes

Dans un article scientifique tout juste publié par Planetary Sciences Journal (mais qui était déjà disponible sur ArXiv depuis octobre 2020), une équipe de chercheurs emmenée par Éric Agol annonce avoir caractérisé avec une « précision inédite » les sept exoplanètes.

C’est notamment le cas de leur masse avec une « précision de 3 % à 5 % », de leur rayon et de divers paramètres orbitaux. Toutes les données brutes sont disponibles par ici, mais ne représentent pas un intérêt particulier pour le grand public.

Cette publication est néanmoins l’occasion d’expliquer comment les scientifiques ont réussi à estimer avec une telle précision la masse d’exoplanètes situées à près de 40 années-lumière de la Terre. Réponse courte : avec un chronomètre, de l’ingéniosité et beaucoup de calculs.

On sort le chronomètre pour mesurer le « Transit Timing Variations »

Depuis la Terre, on ne peut pas observer directement les exoplanètes, car elles sont bien trop petites et n’émettent pas de lumière contrairement aux étoiles. Les astronomes ont néanmoins une astuce à leur service : la méthode du transit.

Pour faire simple, il s’agit de mesurer la lumière envoyée par une étoile et de traquer les petites baisses de luminosités, signes du passage d‘une exoplanète dans le champ. En mesurant le temps entre deux transits, les chercheurs peuvent en déduire rapidement la période orbitale. 

L’astrophysicien Franck Selsis (CNRS, laboratoire d'astrophysique de Bordeaux) ayant participé aux travaux rappelle qu’une « planète orbitant seule ou suffisamment loin de ses autres compagnons planétaires gravite autour de son étoile sur une orbite strictement périodique, dite képlérienne, et son année a une durée fixe invariable ».

Les choses se compliquent lorsque d’autres exoplanètes sont présentes : dans ce cas, « l’orbite est perturbée ». Ce sont notamment de petits décalages dans l’orbite d’Uranus qui ont conduit Urbain Le Verrier à prédire l’existence de Neptune en 1846, uniquement par le calcul. 

Dans le cas de Trappist-1, les sept exoplanètes se tiennent dans un mouchoir de poche (ou presque), chacune modifiant donc plus ou moins les orbites de ses sœurs : « Les interactions gravitationnelles entre les planètes font que ces transits ne se produisent pas de façon strictement périodique, mais avec une avance ou un retard pouvant atteindre plusieurs dizaines de minutes. On appelle le chronométrage de ces retards et avances des TTV (Transit Timing Variations) ».

Trappist-1
Crédits : CNRS

447 transits opposés à des simulations

Les écarts de temps dépendent de plusieurs paramètres : « période orbitale, excentricité, inclinaison des orbites entre elles et bien entendu de la masse des planètes », détaille Franck Selsis. « Si nous connaissions parfaitement ces grandeurs, nous pourrions prédire tout aussi parfaitement le moment exact des transits. Mais le problème inverse consistant à caractériser les planètes et leurs orbites à partir du chronométrage des transits est autrement plus complexe… », explique-t-il.

Pour affiner leurs modèles, les chercheurs ont pu s’appuyer sur pas moins de 447 mesures de transits, dont une grosse partie vient de télescopes dans l’espace : 188 pour Spitzer et 122 pour K2. Plus une exoplanète est proche de son étoile, plus elle fait un tour rapidement et donc plus le nombre de transits mesurés sur une période est important. Trappist-1b a eu droit à 160 mesures, 1c à 107, et ainsi de suite jusqu’à 1h avec 14 transits.

Le principe de base est le suivant : les chercheurs lancent alors des simulations complexes « avec un modèle à huit corps [une étoile et sept exoplanètes, ndlr] en essayant à chaque simulation un jeu de masses et de paramètres orbitaux différent ». Ils ne conservent ensuite que les simulations « compatibles avec les observations, qui contraignent ainsi ces paramètres ».

Simple en théorie, mais en pratique « cela fait beaucoup de paramètres indépendants et cette méthode pourrait prendre un temps considérable même sur de puissants ordinateurs ; il a donc fallu imaginer des méthodes statistiques beaucoup plus malignes, et inédites, pour explorer cet espace des paramètres », explique Franck Selsis sans pour autant entrer dans les détails. Dans tous les cas, le principe de base est là. 

Trappist-1

Crédits : The Planetary Science Journal

La réalité colle parfaitement à la simulation (et vice-versa)

D’autres exoplanètes se trouvent-elles dans le système Trappist-1 ? Pour le chercheur du CNRS, « il n’y a pas de place entre les planètes, mais il pourrait y avoir des planètes au-delà de la planète h (la plus externe) ou entre l’étoile et la planète b (la plus interne) ». 

En théorie, de telles exoplanètes pourraient ne jamais passer devant leur étoile à cause d’une orbite plus inclinée, mais les mesures et les simulations semblent dire le contraire : « Dans ce cas, selon les masses et les orbites de ces planètes additionnelles, nous aurions pu nous trouver incapables de reproduire les variations de temps de transit du système. Mais ce n’est pas le cas. On pourrait également améliorer cet accord en ajoutant une planète, mais ce n’est pas non plus ce qui se passe ».

Pour autant, l’existence d’au moins une autre exoplanète n’est pas totalement à exclure, mais elle serait alors « trop peu massive ou trop loin pour perturber les planètes connues de façon détectable dans les données actuelles ».

Trappist-1Trappist-1

James Webb maintenant attendu de pied ferme

Améliorer significativement nos connaissances sur leurs masse et diamètre permet de faire de même sur les hypothèses concernant leur composition, notamment la teneur en eau : 

« On voit que la densité des planètes est compatible avec une composition à peu près terrestre, légèrement moins dense. Cette densité plus faible peut s’expliquer de différentes façons : soit par une plus grande teneur en eau que la Terre (qui vaut un peu moins que 0,1 % de sa masse), soit par une teneur moindre en fer.

Nous pouvons mettre des limites supérieures sur la quantité d’eau : pour les planètes externes, à partir de la planète e, la teneur en eau ne peut dépasser 5–10 % de la masse totale. Pour les planètes plus internes (b, c et d) où l’eau ne peut exister à l’état liquide et doit former une atmosphère, la contrainte est plus forte car le rayon apparent de la planète est très augmentée par une telle enveloppe de vapeur : ces planètes sont au moins 10 % plus sèches que la Terre ».

Maintenant que Trappist-1 est mieux connu, les astronomes peuvent faire le chemin inverse : utiliser les simulations pour prévoir les transits afin de « planifier et optimiser les observations avec le télescope spatial James Webb qui sera lancé » en octobre 2021, sauf s’il est de nouveau retardé.

Les chercheurs pourront alors poursuivre la caractérisation des sept exoplanètes et, pourquoi pas, essayer d’observer leur atmosphère , si elles en ont une. Une ligne à ajouter dans la déjà longue liste des choses à faire…

CentOS : l’orientation des investissements de Red Hat a tout changé

27 janvier 2021 à 09:41

Dans une interview donnée à The Register, Brian Exelbierd, membre du conseil d’administration de CentOS et liaison officielle avec Red Hat, en dit davantage sur la manière dont les évènements se sont déroulés avant l’annonce de Red Hat sur CentOS. Pour rappel, l’entreprise se concentre sur la version Stream, la branche classique étant condamnée, à la grande colère de la communauté.

Exelbierd rappelle ainsi que CentOS est un « projet soutenu » par Red Hat, comprendre que l’argent et les moyens donnés par Red Hat sont essentiels au développement de CentOS. Mais si le conseil de CentOS centralise et distribue les ressources financières, il n’a pas la main sur les ingénieurs de Red Hat.

Cette ressource en temps-homme est plus importante. Selon le responsable, il suffit que Red Hat donne pour mission à ses ingénieurs de se concentrer sur des points précis pour que le conseil n’ait rien à dire. Red Hat fournit les moyens, Red Hat oriente donc les travaux dans le sens qu’il souhaite. 

Exelbierd insiste toutefois : la décision n’a pas été motivée pour des raisons commerciales, mais bien pour collecter un plus grand nombre de retours via CentOS Stream, message que Red Hat ne cesse de marteler depuis l’annonce. L’éditeur avait conscience, selon lui, qu’un très petit nombre d'entreprises paieraient pour passer de CentOS à RHEL. Le gain financier aurait été estimé comme marginal.

Pourquoi un tel besoin de feedback ? Parce que si l’on en croit Exelbierd, les utilisateurs de CentOS n’en donnaient tout simplement pas : ils « n’appelaient jamais, n’écrivaient jamais, ils n’interagissent pas avec nous ».

Red Hat attend donc beaucoup plus de Stream, basé sur la branche bêta de RHEL. Stream fournit des versions testées par l’entreprise, qui attend en retour les précieux commentaires de la communauté.

Firefox 85 veut la peau des Super Cookies

27 janvier 2021 à 09:41

La nouvelle version du navigateur est disponible, mettant fin au support de Flash, intégrant des améliorations pour les développeurs comme le support du préchargement de ressources, mais pas seulement.

Le gestionnaire de mot de passe permet de supprimer tous ceux stockés en une seule étape. Celui en charge des favoris se rappellera désormais de votre emplacement préféré pour leur stockage, affichera la barre de favoris par défaut sur les nouveaux onglets, etc.

Mais on retiendra surtout l'annonce faite dans un billet de blog dédié, où l'équipe vante une nouvelle fonctionnalité devant améliorer le respect de la vie privée des internautes en s'attaquant aux Super Cookies, pensés pour perdurer même lorsque l'utilisateur demande la suppression de données locales.

La solution trouvée est « simple », l'équipe y travaillant depuis longtemps maintenant : toutes les connexions réseau et tous les caches sont segmentés par domaine. Une solution moins efficace puisque les données ne pourront pas être réutilisées d'un site à l'autre, mais rendues nécessaires du fait des abus constatés dans les divers scripts de pistage.

Selon l'équipe, l'impact reste faible sur le temps de chargement. Il faudra maintenant voir comment l'industrie publicitaire et autres adeptes du pistage des utilisateurs s'adapteront à cette nouveauté. 

Généralisant depuis quelques mois le CNAME cloaking, visant à cacher des domaines tiers sous celui du site visité pour éviter de tels contournements, il y a fort à parier que la tendance va s'accélérer. Quand bien même elle pose des soucis de sécurité.

AMD termine l’année sur les chapeaux de roue et prévoit d’augmenter de 37 % ses revenus en 2021

27 janvier 2021 à 09:41

Après Intel, c’est au tour d’AMD de présenter son bilan pour le quatrième trimestre, avec des chiffres en forte hausse. Les revenus sont de 3,244 milliards de dollars, soit 53 % de mieux sur un an et 16 % sur trois mois. Même chose sur l’année avec 9,763 milliards de dollars de chiffres d’affaires, soit 45 % de plus qu’en 2019.

Le bénéfice net explose à 1,781 milliard de dollars (+948 % sur un an et +357 % sur trois mois), mais 1,301 milliard de dollars sont exceptionnels et correspondent à « une économie d'impôts ». Même 480 millions de dollars restent un très bon résultat pour AMD.

Lisa Su se félicite du bilan de la société : « Nous avons considérablement accéléré nos activités en 2020, générant un chiffre d'affaires annuel record tout en augmentant la marge brute et en faisant plus que doubler le résultat net depuis 2019 ».

Pour 2021, AMD prévoit une croissance sur l’ensemble de ses activités, pour arriver à 37 % de plus sur son chiffre d’affaires. Tous les détails se trouvent par ici, avec des documents supplémentaires par là (diaporama de la conférence).

Google abandonne Tilt Brush, qui vivra comme un projet open source

27 janvier 2021 à 09:41

Tilt Brush est une application de réalité virtuelle que l’entreprise avait rachetée en 2015. Présente sur Oculus Rift et HTC Vive, elle a été ensuite élargie à Cardboard et Daydream.

Google ne veut plus investir dans l’application, quand bien même l’éditeur avait ajouté un nombre important d’améliorations avec les années, dont le support des utilisateurs multiples via Internet ainsi qu’un kit open source pour permettre l’export des dessins et peintures.

Pour autant, le projet ne tombe pas dans les oubliettes. Cette fois, Google en publie les sources sur GitHub, sous licence Apache 2.0, souvent utilisée (avec la licence MIT) par les grandes entreprises pour sa permissivité. Google prévient que certaines fonctions ont été retirées à cause des restrictions d’autres licences. L’éditeur donne cependant des instructions pour les reconstruire.

Point important, l’application elle-même reste disponible sur l’ensemble des boutiques sur lesquelles elle était présente. 

Twitter permet aux chercheurs d’accéder à tout l’historique des conversations publiques

27 janvier 2021 à 09:41

D’un côté le réseau social verrouille son API pour les clients tiers, de l’autre elle l’ouvre davantage aux chercheurs. Twitter déployait l’année dernière la v2 de son API, qui permet notamment d’effectuer des recherches sur les sept derniers jours. Elles s'étendent désormais aux archives complètes.

Les chercheurs peuvent ainsi « obtenir les Tweets publics de toute l'histoire des conversations publiques sur Twitter ». La limite mensuelle du nombre de résultats passe également de 500 000 à 10 millions pour les chercheurs.

De plus amples détails sur les conditions d’utilisation et les fonctionnalités proposées sont disponibles par ici.

Tweetbot 6 passe à l’abonnement et table sur l’API v2 de Twitter

27 janvier 2021 à 09:41

Nouvelle version majeure pour le client tiers Tweetbot, connu sur iOS pour sa légèreté et ses performances. Si les fonctions n’ont que peu progressé, on y trouvera quelques raffinements esthétiques, comme des thèmes supplémentaires et de nouvelles icônes pour l’écran d’accueil.

Le champ fonctionnel progresse en fait par l’adoption de la version 2 de l’API officielle fournie par Twitter. Cette fameuse API que le réseau social a volontairement limitée depuis des années pour étouffer les clients tiers

L’entreprise a cependant promis des efforts sur ce terrain, et la version 2 propose notamment, en plus de quelques améliorations d’ordre général, le support des sondages. 

Les utilisateurs seront cependant beaucoup à être frustrés du passage à l’abonnement, même si celui de Tweetbot reste raisonnable, surtout dans sa formule annuelle : 0,99 euro par mois ou 6,49 euros par an.

Point important, la nouvelle mouture provoque le retrait de l’ancienne dans l’App Store. Les possesseurs d’une licence Tweetbot 5 la garde bien sûr et pourront la récupérer. Mais les nouveaux venus ne pourront plus choisir entre licence perpétuelle et abonnement.

iOS 14.4 colmate trois grosses brèches déjà exploitées, tvOS 14.4 et watchOS 7.3 disponibles

27 janvier 2021 à 09:41

Les nouvelles versions d’iOS, tvOS et watchOS sont disponibles depuis hier soir, ainsi qu’une autre pour les HomePod et HomePod mini. Sur iPhone et iPad, la mise à jour colmate plusieurs failles de sécurité, dont trois déjà exploitées, une mention rare chez Apple.

La première touche le noyau d’iOS et permet à une application d’élever ses privilèges, pour réaliser des actions auxquelles elle n’a pas droit habituellement. Les deux autres sont dans le moteur WebKit et permettent de l’exécution de code arbitraire à distance. 

On ne connait pas le niveau de dangerosité des failles, mais il est recommandé d’appliquer la mise à jour aussi rapidement que possible. Apple ajoute sur sa fiche technique que des informations supplémentaires seront fournies un peu plus tard.

iOS 14.4 apporte également un lot de nouveautés. Sur les iPhone 11 et 12, il est maintenant possible de transférer l’audio sur un HomePod. Les code QR de petite taille sont désormais reconnus, et le système peut gérer des notifications pour avertir quand les écouteurs ont été utilisés au-delà du niveau de puissance sonore recommandé sur une période prolongée. iOS 14.4 avertit également quand le bloc appareil photo a été remplacé par un composant d'origine tierce.

Le système corrige en outre plusieurs problèmes, comme des artefacts qui pouvaient apparaitre sur les photos HDR prises avec l’iPhone 12 Pro, certaines données d’Activité non présentes dans le widget En forme, certains ralentissements dans la saisie au clavier, des suggestions de mots de passe parfois inopérantes ou encore un clavier changeant parfois de langue.

Côté tvOS et watchOS, les nouveautés sont beaucoup plus légères. Tellement légères que dans le cas de tvOS 14.4, on ne sait tout simplement pas ce qui a changé. 

watchOS 7.3 apporte quelques éléments neufs, dont un nouveau cadran « Unité » aux couleurs du drapeau pan-africain (rouge, noir et vert), dans le cadre du mois de l’histoire des Afro-Américains. Bien qu’il s’agisse d’un évènement essentiellement américain (au sens États-Unis), le cadeau est disponible partout. Apple lance dans la foulée un bracelet Sport à ces mêmes couleurs.

En dehors de quelques bugs corrigés, les utilisateurs de Mayotte, du Japon, des Philippines, de Taiwan et de Thaïlande ont désormais droit à la fonction ECG, présente sur les modèles 4, 5 et 6 de l’Apple Watch (mais pas le SE). 

Chrome OS 88 facilite la connexion sans mot de passe

27 janvier 2021 à 09:41

Le système de Google permet désormais d'utiliser l'empreinte digitale ou le code PIN déverrouillant l'appareil comme élément d'identification sur des sites tiers via WebAuthn, à la manière de Windows Hello sous Windows 10. 

L'écran de veille peut également être personnalisé pour afficher des informations utiles, à la manières des tablettes et autres écrans connectés. 

D'autres améliorations sont de la partie comme une meilleure transition entre les bureaux virtuels ou l'arrivée d'un dossier Camera dans le gestionnaire de fichiers.

Free met à jour le Player de la Freebox Delta

27 janvier 2021 à 09:41

Bien qu'il n'ait pas tenu toutes ses promesses, le boîtier multimédia continue d'évoluer, lentement. Ainsi, cette version 1.0.18 ne fait que corriger certains bugs.

Les notes de version évoquent des soucis avec Alexa, la compatibilité HDMI ou lorsque la TV était éteinte. Ils sont désormais corrigés.

WhatsApp risque jusqu'à 50 millions d'euros d'amende

27 janvier 2021 à 09:41

WhatsApp pourrait être condamnée à une amende de 30 à 50 millions d'euros pour violation des règles de protection des données de l'Union européenne, selon trois personnes ayant une connaissance directe de la procédure et qui se sont entretenues avec POLITICO.

Le projet d'amende, soumis juste avant Noël par l'autorité de protection des données irlandaise à d'autres autorités européennes, serait l'une des amendes les plus importantes jamais imposées en vertu du RGPD.

Whatsapp pourrait également être obligé de modifier son traitement des données, car la messagerie n'a peut-être pas correctement informé ses utilisateurs européens de la manière dont il partage leurs données avec Facebook.

Decathlon, LEGO, L'Oréal, Renewd : des engagements « en faveur de la consommation verte »

27 janvier 2021 à 09:41

La Commission européenne lance « sa nouvelle initiative d'engagement en faveur de la consommation verte », qui s’inscrit dans le cadre du pacte pour le climat. L’objectif est de proposer à tout un chacun de « participer à l'action pour le climat et à bâtir une Europe plus verte ».

« En signant l'initiative, les entreprises s'engagent à intensifier leur contribution à une transition verte. Les engagements ont été élaborés dans le cadre d'une action commune entre la Commission et les entreprises », explique la Commission.

Cette dernière ajoute : « Le groupe Colruyt, Decathlon, le groupe LEGO, L'Oréal et Renewd font figure de pionnières en étant les premières entreprises à participer à ce projet pilote. Le fonctionnement de ces engagements en faveur de la consommation verte sera évalué d'ici un an, avant la prise de nouvelles mesures ».

Cinq piliers sont mis en avant :

  1. Déterminer l'empreinte carbone de l'entreprise
  2. Déterminer l'empreinte carbone de certains produits phares
  3. Accroître la part des ventes de produits ou de services durables dans l'ensemble des ventes
  4. Consacrer une partie des dépenses de l'entreprise en matière de relations publiques à la promotion de pratiques durables 
  5. Veiller à ce que les informations destinées aux consommateurs sur les empreintes carbone de l'entreprise et de ses produits soient faciles d'accès, précises et claires

GitLab revoit sa tarification

27 janvier 2021 à 09:41

L'entreprise met fin à ses niveaux Bronze/Starter à 48 dollars par an et par utilisateur. Elle ne propose plus que trois niveaux d'abonnement : Gratuit, Premium et Ultimate. Ces deux derniers n'évoluent pas et sont toujours facturés 228 ou 1 188 dollars par an par utilisateur. 

L'entreprise justifie ce choix par l'évolution de sa plateforme vers une solution plus complète, répondant aux besoins de ses clients, à laquelle l'offre Bronze/Starter ne répondait plus, l'empêchant d'évoluer comme elle le voulait. 

Elle indique que l'offre gratuite couvre 89 % des besoins de Bronze/Starter et continue de se renforcer avec de nouvelles fonctionnalités. Consciente que cela risque de ne pas plaire à tout le monde, un plan de transition est annoncé.

Les clients actuels de l'offre Bronze/Starter pourront renouveler pendant un an sans changement de leur tarif, jusqu'au 26 janvier 2022. Ils peuvent également passer gratuitement sur l'offre Premium pendant un an. Des hausses leur seront ensuite appliquées chaque année : 72 dollars, 108 dollars, 180 dollars puis 228 dollars par an et par utilisateur. 

Ils peuvent également décider de passer par un autre hébergeur ou gérer eux même une instance GitLab, qui est proposé sous la forme d'une application open source

Vers un blocage administratif de la zoopornographie ?

27 janvier 2021 à 09:41

La proposition de loi contre la maltraitance animale poursuit son examen en séance. Les députés LREM souhaitent réécrire l’article 11 sur la répression de la zoopornographie. Leur amendement est calqué sur la lutte contre le happy slapping. Ils veulent ainsi « réprimer l’enregistrement d’images relatives à la commission d’actes de cruauté ou de sévices graves ou de nature sexuelle envers un animal, ainsi que la diffusion d’un tel enregistrement ». 

La diffusion de ces enregistrements serait punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Le texte actuel, adopté en commission, ne satisfait en tout cas pas des députés. Il réprime le fait d’enregistrer ou transmettre l’image d’un animal « lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère zoopornographique ».

Pour François Jolivet (LREM), « rédigé ainsi, l'article est imprécis et pourrait englober les documentaires animaliers, ou des vidéos provenant d'un zoo. Il semble indispensable de préciser que la zoopornographie pénalise les relations entre humains et animaux ».

Les rapporteurs entendent également modifier la loi sur la confiance dans l’économie numérique pour inscrire la notion de sévices à caractère sexuel sur des animaux parmi les infractions contre lesquelles les plateformes devront concentrer leurs efforts, notamment au titre du projet de loi séparatisme et donc sous l’oeil du CSA

Dans le même temps, ils étendent le blocage administratif à ces infractions, en plus donc de la pédopornographie et de l’apologie du terrorisme. Si l’amendement passe, l’extension permettra à l’OCLCTIC d’ordonner aux FAI et moteurs le soin d’empêcher l’accès à ces contenus.

Les rapporteurs profitent aussi de la fenêtre pour préciser et renforcer la définition de sévices à caractère sexuel commis sur un animal, en prenant soin de mentionner que « ne constituent pas des sévices de nature sexuelle envers un animal l’insémination artificielle ».   

Dans l’amendement 139, les mêmes réécrivent le champ de plusieurs infractions, avec un soin apporté à la lutte contre les petites annonces en ce secteur, considérant qu’« Internet est un facilitateur de mise en relation des zoophiles isolés et du passage à l’acte ».

Ils proposent donc « d’assimiler ces annonces à du cyber-proxénétisme ».

Regain de tensions cyber entre Moscou et Washington

27 janvier 2021 à 09:41

Répondant aux questions sur leurs projets suite au piratage de SolarWinds, des responsables de la Maison-Blanche ont déclaré qu'ils se réservaient « le droit de répondre à l'heure et de la manière de leur choix à toute cyberattaque ». En réponse, relève ZDNet, le gouvernement russe a émis une alerte de sécurité pour avertir les entreprises russes d'éventuelles cyberattaques lancées par les États-Unis. 

La réponse de Moscou est venue sous forme de bulletin de sécurité publié par le Centre national de coordination des incidents informatiques (NKTSKI), une agence de sécurité fondée par le Service fédéral de sécurité russe (FSB), l'agence russe de sécurité intérieure et de renseignement.

Il fournit une liste de 15 meilleures pratiques en matière de sécurité que les entreprises devraient respecter afin de rester en sécurité en ligne.

Lors de la conférence de presse d'hier, l'administration Biden avait également promis d'engager 9 milliards de dollars dans la cybersécurité à la suite du piratage de SolarWinds.

WebRTC est désormais un standard du W3C et de l’IETF

27 janvier 2021 à 09:41

« WebRTC, composé d'une API JavaScript pour les communications Web en temps réel et d'une suite de protocoles de communication, permet à tout appareil connecté, sur n'importe quel réseau, d'être un terminal de communication potentiel sur le Web », explique le World Wide Web Consortium (W3C).

Désormais, « WebRTC rejoint les nombreux standards du W3C définissant une plateforme Web ouverte ». Ce service « sert déjà de pierre angulaire aux services de communication et de collaboration en ligne », qui ont connu une forte explosion de la demande durant la crise sanitaire.

L'utilisation de WebRTC est d’ailleurs « déjà en train de dépasser l'objet de sa conception initiale […], des fonctionnalités supplémentaires et des optimisations additionnelles sont désormais nécessaires », ajoute le W3C.

Le groupe de travail WebRTC planche déjà sur les prochaines fonctionnalités qu’il faudrait implémenter : 

  • Chiffrement de bout en bout dans les visioconférences via serveur
  • Traitement en direct des flux audio et vidéo, y compris via le machine learning
  • Internet des objets (par exemple lorsqu'un capteur IoT maintient une connexion et cherche à minimiser la consommation d'énergie)

Pour lutter contre le changement climatique, la Banque des Territoires lance S’GREEN+

27 janvier 2021 à 09:41

Ce programme « permettra à 25 villes du programme Action cœur de ville de bénéficier d’un soutien opérationnel dans la mise en œuvre concrète de leurs projets d’adaptation au changement climatique », explique la Banque Européenne d’Investissement (BEI).

S’GREEN+ dispose de 715 500 euros de fonds, dont 500 000 euros proviennent de la Plateforme européenne de conseil en investissement dans le cadre du Plan d’investissements pour l’Europe et 215 500 euros de la Banque des Territoires.

« S’GREEN+ consiste à déployer une task-force supervisée par la Banque des Territoires auprès d’environ 25 municipalités bénéficiant déjà du programme Action cœur de ville. L’équipe dédiée fournira à chaque ville une assistance sur-mesure pour la priorisation des projets, la prise de décision et la structuration financière (identification des financements, analyse et renforcement des plans d’investissement etc.) », indique la BEI.

European Battery Innovation : 2,9 milliards d’euros pour la recherche européenne sur les batteries

27 janvier 2021 à 09:41

La Commission a autorisé un « deuxième projet important d'intérêt européen commun («PIIEC») visant à soutenir la recherche et l'innovation dans la chaîne de valeur des batteries ». 

12 pays sont impliqués (Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Pologne, Slovaquie et Suède), avec jusqu’à 2,9 milliards d’euros de financement au cours des prochaines années, qui « devrait permettre de mobiliser 9 milliards d'euros supplémentaires en investissements privés ».

La Commission explique que ce projet vise à couvrir l'ensemble de la chaîne de valeur des batteries : « l'extraction des matières premières, la conception et la fabrication des cellules et des packs de batteries et, enfin, le recyclage et l'élimination dans le cadre d'une économie circulaire, en mettant fortement l'accent sur la durabilité ».

« Lorsque l'innovation représente un enjeu d'une telle ampleur pour l'économie européenne, les risques peuvent s'avérer trop importants pour être assumés par un seul État membre ou une seule entreprise. Il est donc judicieux que les gouvernements européens se réunissent pour apporter à l'industrie un soutien au développement de batteries plus innovantes et plus durables », explique Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence.

Plex lance Arcade en partenariat avec Atari et Parsec : streaming de jeux rétro dès 2,99 dollars par mois

27 janvier 2021 à 09:41

Le jeu en streaming connait son âge d’or, les services se multiplient presque comme des petits pains. Un nouveau joueur vient d’entrer dans la partie : Plex.

La plateforme de streaming s’est associée à Parsec et Atari pour son service, qui ne vise pas à streamer des titres « AAA », mais des jeux rétro comme Asteroids, Centipede et Missile Command pour ne citer qu’eux.

Dans sa foire aux questions, Plex donne la liste des consoles qu’il est possible d’émuler (un guide de démarrage se trouve par là).

  • Arcade
  • Atari (2600, 5200, 7800)
  • Sega (Genesis, Game Gear, Master System, 32X)
  • Nintendo (NES, Super NES, N64, Game Boy, Game Boy Color, Game Boy Advance)

Comme pour les vidéos, il faudra disposer d’un Plex Media Server pour profiter des jeux en streaming, forcément sous Windows ou macOS. La liste des cartes graphiques supportées est disponible par ici. Pour ajouter des ROM, Plex propose un petit guide.

Plex Arcade n’est pas gratuit : il vous en coûtera 2,99 dollars par mois si vous êtes abonné Plex Pass et 4,99 dollars par mois dans le cas contraire. Un essai gratuit de 7 jours est proposé dans les deux cas.

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