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Aujourd’hui — 25 avril 2024MiniMachines.net

Framework veut s’attaquer à de nouveaux produits

25 avril 2024 à 15:24

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Nirav Patel, le PDG de Framework, a donné une interview intéressante à The Verge où il explique l’ambition d’évolution de la société. 

Après avoir créé un écosystème de machines portables évolutives et adaptatives, la marque serait intéressée par la conception d’autres types de produits dans la même logique. Dans le monde portable, les Framework permettent de changer l’ensemble des pièces embarquées : mémoire, stockage mais également cartes mère et batterie. On imagine que la même idée pourrait être déclinée à d’autres secteurs industriels même si il est difficile de voir exactement où cela serait le plus efficace.

Framework

Le marché PC semble bouché, on imagine évidemment un MiniPC avec la même possibilité mais cela n’aurait pas forcément beaucoup de sens. Les PC classiques sont déjà pensés pour leur compatibilité maximale entre les pièces. Reste des segments différents comme l’impression papier ou les produits réseau même si cela semble assez compliqué. Apparemment une recherche d’autres segment a toujours été envisagé par la marque. Pour le moment rien n’est dit sur les prochains segments envisagés par Patel.

C’et difficile d’imaginer quel outil technique de cotre quotidien pourrait réellement trouver bénéfice a être modulaire. Les éléments ont été tellement miniaturisés et rendus irréparables qu’on a du mal a les voir autrement que des produis jetables. Le marché des téléviseurs était pendant très longtemps ouvert à la réparation et toutes les villes de taille moyennes avaient un réparateur en électronique qui avait pignon sur rue. Aujourd’hui les téléviseurs sont des engins quasiment irréparables et la plupart du temps il est plus rentable de racheté un écran que de le confier à un SAV.

Alors que va faire Framework dans le futur ? C’est encore très flou. De nombreux partenaires industriels travaillent avec la marque et nous pourrions bien avoir des surprises sur des segments alternatifs au monde PC.

Framework Laptop 16 : un portable modulaire au format 16 pouces

Framework veut s’attaquer à de nouveaux produits © MiniMachines.net. 2024.

Azulle fait basculer sa Clé PC sous Alder Lake N100

25 avril 2024 à 06:58

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Azulle fait partie de ces constructeurs discrets vis à vis du grand public mais qui proposent des minimachines efficaces à destination des pros depuis fort longtemps. 

Sa dernière création est une Clé PC qui bascule sous Intel Alder Lake N100 alors que les solutions précédentes sous Intel Gemini Lake N4020 et J4125 deviennent de plus en plus difficile a construire. rien de vraiment nouveau sous le soleil mais une solution ultra compacte, efficace, passive et robuste qui permettra de transformer n’importe quel écran en une solution d’affichage de données complète.

On retrouve un design classique de clé avec une sortie HDMI mâle qui permet un branchement direct ou une extension avec un câble HDMI fourni. La petite clé propose de 4 à 8 Go de mémoire viv LPDDR4 ou LPDDR5 et un eMMC de 64 ou 128 Go. Rien de sensationnel mais l’usage n’est clairement pas productif ici. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’étendre la clé au besoin ou on pourra compter sur une connexion Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 Intel AX201 et un port Ethernet Gigabit pour aller piocher des contenus ne réseau. Le reste est tout aussi classique avec 2 ports USB 3.0, un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort, un jack audio 3.5 mm, un Antivol type Kensington Lock et une alimentation 12 volts et 3 Ampères. 

Rien de décoiffant donc mais un outil suffisant pour afficher des données dans des lieux public par exemple, ce qui semble être la mission première de cette clé Azulle proposée sous Linux ou Windows. Et cela même si la marque cherche également a proposer sa solution comme lecteur multimédia familial, comme outil de travail bureautique ou de jeu en streaming… Dernier détail, la clé est vendue près de 300€ en version 8/128 Go ce qui la rend surtout intéressante pour des pros qui demanderont un service après vente technique. Vraiment beaucoup moins pour des particuliers…

Source : Fanlesstech

Azulle fait basculer sa Clé PC sous Alder Lake N100 © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 24 avril 2024MiniMachines.net

Le Snapdragon X Plus est officialisé par Qualcomm

24 avril 2024 à 14:57

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Les Snapdragon X Plus sont des dérivés des Snapdragon X Elite. Ni l’une ni l’autre des puces ne sont pour le moment disponibles mais Qualcomm, leur heureux papa, les annonce pour la mi 2024.

Les Snapdragon X Plus avaient été anticipés pour une présentation aujourd’hui via un petit message lancé hier par Qualcomm sur les réseaux sociaux. Les puces sont déclinées sur la même base d’architecture que les modèles Elite, plus puissants. On retrouve donc une architecture Oryon avec 10 coeurs capables de grimper jusqu’à 3.4 GHz. Des solutions épaulées par un circuit graphique Adreno pour des performances graphiques avancées. Ce circuit proposera une puissance de calcul d’IA de 3.8 TOPS mais la puce pourra également compter sur le NPU dédié Hexagon qui apportera un résultat plus convaincant avec 45 TOPS au total. De quoi piloter des applications très variées

Le Snapdragon X Plus met en avant une meilleure performance par watt que la concurrence avec une gravure TSMC de 4 nanomètres. La prise en charge de modems 5G et Wi-Fi7 et des fonctions secondaires comme la gestion de signaux audio, de sécurité et de fonctions de reconnaissance biométriques pilotées en permanence par un Micro NPU sont également mises en avant. La puce prendra uniquement en charge la mémoire LPDDR5x et saura gérer jusqu’à 3 affichages UltraHD. Ce qui peut se traduire, au vu des formats visés, par l’emploi d’un écran de portable classique avec deux sorties vidéos en HDMI et/ou USB Type-C DisplayPort.

Versions plus légères et accessibles des Snapdragon X Elite, les puces sont annoncées comme plus rapides que les modèles concurrents. Ainsi Qualcomm assure que son SoC 10 cœurs Oryon à 3.4 GHz est plus rapide en multicœur qu’un Apple M3 dans un test. Un scénario qui semble logique au vu du déploiement du M3 d’Apple qui ne comporte que 8 cœurs séparés en deux modules de 4 cœurs. Un de ces modules visant l’économie d’énergie tandis que le second la puissance. Reste à voir comment se comporte cette même puce sur l’ensemble des applications face à un Apple M3 qui a maintenant fait ses preuves en terme de productivité. Même assurance de la part de Qualcomm face aux puces x86 traditionnelles sur la plateforme Windows. Les AMD et Intel actuels seraient en retrait dans la même enveloppe de consommation en watts. Le Snapdragon X Plus le plus puissant serait 37% plus rapide qu’un Core Ultra 7 144H chez Intel ou d’un AMD Ryzen 9 7940HS. En limitant les performances de la puce pour économiser de moitié l’énergie qu’elle consomme et donc proposer une meilleure autonomie, la puce serait au même niveau de calcul dans ces mêmes outils de test.

Au passage, Qualcomm met en avant ses capacités de calculs d’IA avec des exemples d’usages assez amusants. Non pas qu’ils soient peu crédibles ou étranges, ils sont juste fort peu grand public et loin des attentes de monsieur et madame tout le monde en tant que professionnel ou particulier. Trois utilisations de cette capacité de calcul en Intelligence Artificielle sont avancées. 

  • La génération de code dans Visual Studio Code de Codegen, une fonction qui aidera les programmeurs en générant des lignes de code de manière générative.
  • La génération de musique dans Audacity avec Riffusion. Une fonctionnalité qui permettra de proposer des dérivations musicales sur un thème, une description textuelle ou en fonction de musiques existantes.
  • Le sous-titrage en direct de vidéo dans OBS Studio. Une centaine de langues pourront être sous titrées en direct et en temps réel avec l’outil Whisper d’OpenAI

Ces fonctions ne sont pas vraiment des exploitations grand public mais montrent l’étendue des usages possibles. Même si ils passent en général par l’achat d’outils logiciels spécialisés et/ou des abonnements pour des services, ils montrent des possibilités intéressantes de nouveaux usages. Reste que ce ne seront pas ces éléments là qui déclencheront un intérêt du grand public.

Toujours aucun prix et aucune formule de portable Snapdragon X Plus ou Elite réellement en vue. Les machines sont encore assez secrètes pour le moment et leur positionnement tarifaire est en cours de mise en place.

  Coeurs Total cache Fréquence Max Multithread Boost double cœur TFLOPS NPU TOPS Mémoire vive  Vitesse de transfert
Snapdragon X Elite
X1E-84-100
12 42 MB 3.8 GHz 4.2 GHz 4.6 45 LPDDR5x 8448 MT/s
Snapdragon X Elite
X1E-80-100
12 42 MB 3.4 GHz 4.0 GHz 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s

Snapdragon X Elite

X1E-78-100

12 42 MB 3.4 GHz Non 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s
                 

Snapdragon X Plus

X1P-64-100

10 42 MB 3.4 GHz Non 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s

 

Le Snapdragon X Plus est officialisé par Qualcomm © MiniMachines.net. 2024.

Bigtreetech Pi 2 : pour piloter l’impression 3D sous Klipper

24 avril 2024 à 10:35

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La carte Bigtreetech Pi 2 ressemble à une Raspberry Pi-Like classique et, de fait, c’est une carte de développement relativement classique. C’est son objectif qui est différent.

Equipée d’un SoC Rockchip RK3566 quadruple cœur ARM Cortex-A55 à 1.8 GHz avec 2 Go de mémoire vive LPDDR4, elle embarque trois solutions de stockage. Le  classique lecteur de cartes MicroSDXC, un eMMC de 32 Go et un port NVMe PCIe 2.1 en M.2 2242. La connectique est également traditionnelle avec un USB 3.0 Type-A accompagné de trois ports USB 2.0 du même format.

Une sortie MicroHDMI 2.0, un port jack 3.5 mm audio, un Ethernet Gigabit, des MIPI DSI et CSI, un capteur infrarouge, une alimentation 5V en USB Type-C et les 40 broches GPIO habituelles. La Bigtreetech Pi 2 propose également un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.2 dans un format de 9.4 cm sur 5.6 cm. Elle est vendue pour moins de 50€ en importation.

L’objectif de cette carte est par contre très différent avec une vocation clairement pensée par ses créateurs pour piloter des imprimantes 3D via la suite logicielle Klipper. Après la première génération sortie il y a presque tout juste un an, ce nouveau modèle se veut plus abouti dans cette tâche.

Parmi les nouveautés on note la possibilité d’une alimentation directe par l’alimentation de l’imprimante 3D en 12 ou 24 volts. Cela permet de cacher la carte au cœur même de l’imprimante ou de lui… imprimer un boitier pour la coller à celle-ci. Le nouveau modèle est désormais compatible avec des écrans de contrôle via son MPI-DSI ce qui permettra de dépasser celui de l’imprimante avec plus de possibilités. La MIPI-CSI de son côté permettra de prendre en charge une webcam et de surveiller des impressions à distance. La marque met également en avant la présence d’un petit NPU développant 0.8 TOPS pour éventuellement apporter des fonctions d’IA dans le futur comme la reconnaissance d’impressions ratées et des alertes utilisateurs en conséquence.

La présence d’un stockage rapide et efficace en NVMe permettra également de monter de multiples fichiers à imprimer sans soucis pour obtenir un catalogue d’impression indépendant plus souple. Bigtreetech travaille avec les équipes de développement de Klipper pour concevoir ses cartes et assure une grande stabilité de celui-ci ainsi que de larges possibilités.

La page de la Bigtreetech Pi 2 présente également  Bigtreetech CB2 qui est une version « embedded » de la même solution à monter sur une « carte mère » qui lui fournira sa connectique. Une solution parfaite pour monter le système dans une imprimante 3D existante ou sur mesures.

Une vidéo typique de l’univers de la marque

Ces cartes sont très intéressantes et leur page de présentation particulièrement bien détaillée sur le site de Biqu. Mais on est ici face à un pur cas d’école de spécialistes qui s’adressent à d’autres spécialistes. Difficile de voir exactement ce qui est nécessaire pour faire fonctionner la carte, de comment elle s’assemble, de quels autres composants elle a besoin pour tourner. C’est un jeu de recherche au travers de dizaines et de dizaines de pages de forums obscurs et en diverses langues pour arriver à joindre les deux bouts d’un scénario d’usage complexe. Une quête longue et douloureuse pour arriver à piloter plus simplement son produit final. Tellement complexe que beaucoup d’utilisateurs se contenteront souvent de la solution livrée par le fabricant, même si ce type de carte peut totalement changer leur expérience.

Un Wiki très complet est bien là pour essayer de centraliser les produits et leurs usages mais tout cela reste encore un usage de vrais spécialistes tant de l’impression 3D que du bricolage en général et du logiciel en particulier. J’ai hâte de voir sir la marque va tenter de s’assouplir pour être plus grand public à terme ou si elle poursuivra cette voie de solutions assez ésotériques.

Bigtreetech Pi 2 : pour piloter l’impression 3D sous Klipper © MiniMachines.net. 2024.

Consoles PC : des prix en baisse, une mode qui s’essouffle ?

24 avril 2024 à 09:37

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En Amérique du Nord mais également en Angleterre et même en France, certains modèles de Consoles PC ont vu leur tarifs fondre. Ainsi la solution de Asus, la ROG Ally Z1 a vu son prix baisser sensiblement en France comme ailleurs. Passant même à un très joli 299$ pendant de fortes promotions outre atlantique avant de revenir à un plus sage 399$ soit 100$ de moins que le prix officiel de la console. Chez nous la ROG Ally Z1 est désormais tout le temps à 499€ même si elle est sortie au prix public de 699€.


On apprend que c’est au tour de la MSI Claw de sabrer son tarif avec une baisse de 25% sur son prix public en Angleterre. La version Core Ultra 7 155H dévisse de 799£ à 599£ dans les rayons de la chaine  de distribution Curry. Héritant au passage de commentaires peu élogieux des clients ayant tenté l’aventure. Le prix de cette console MSI étant, il faut bien l’avouer, beaucoup trop cher face à la concurrence. En ligne, les Steam Deck de Valve semblent rester la référence et se vendent généralement assez vite quand on s’intéresse aux modèles reconditionnés distribués par la marque. Les pages de disponibilités voient ces modèles disparaitre en quelques heures après chaque mise à jour de leur stock.

Difficile de savoir si ces baisses traduisent la fin d’une mode ou si, tout simplement, le travail particulier de Valve sur le Steam Deck a réussi à imposer un modèle que les autres constructeurs n’arrivent pas à rattraper. Les ventes de la ROG Ally ont été jugées excellentes par Asus lors de son lancement. Chez MSI il n’y a pas eu de commentaires sur le nombre de CLAW vendues mais on se doute qu’avec sa réputation d’un produit trop cher et moins performant que la concurrence cela n’a pas du être fameux. De même, la Lenovo Legion Go n’a pas donné droit à un quelconque retour de la part de la marque sur le nombre de machines écoulées. 

Chez les constructeurs Chinois c’est encore plus terrible avec un marché qui s’est littéralement écroulé. Difficile de vendre des Consoles PC haut de gamme à 1000€, 1500€ ou plus en importation quand tous les distributeurs locaux en Europe comme aux US proposent au moins deux ou trois modèles concurrents moitié moins cher, sans même parler de offres de Valve.

Les Steam Deck ne sont pas moins chères, elles sont juste équipées différemment

Alors fin de l’engouement pour les Consoles PC ou dur retour à la réalité pour toutes ces marques ? Je pense que l’appétit est toujours là mais que la barre du prix demandé comme la proposition logicielle offerte ne correspondent pas aux attentes du public. Les Steam Deck font de émules autour de moi avec des ventes qui fonctionnent très bien au bouche à oreille. L’arrivée d’une de ces consoles dans un groupe provoque l’envie irrémédiable d’en posséder une chez d’autres membres du groupe. C’est simple, c’est sobre, ça ne s’intéresse pas tant au système d’exploitation qu’aux jeux à lancer. C’est vraiment l’esprit d’une console. Chez les autres constructeurs basés sur une solution Microsoft Windows, l’expérience est beaucoup plus amère avec une interface moins adaptée et moins subtile qu’il faut d’abord dompter pour pouvoir jouer.

La différence majeure est là. Si le Steam Deck s’adresse à tout le monde avec une proposition évidente a prendre en main, elle peut toucher toute la population de joueurs. En face,  avec les autres Consoles PC on a franchement l’impression de devoir être un spécialiste de l’informatique pour s’en sortir. Et personne n’a envie de cela sur un périphérique dédié au jeu. Plus qu’une baisse d’appétit du public il y a une mauvaise prise en compte de celui-ci. Les joueurs sont là, mais ils veulent une console pour jouer, pas un PC supplémentaire qui nécessite de se transformer en technicien quand on veut simplement lancer une partie. Et les ventes reflètent à mon avis clairement cet état d’esprit.

Consoles PC : des prix en baisse, une mode qui s’essouffle ? © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Zotac ZBOX Edge MI351, Amazon et sa place de marché pourrie

25 avril 2024 à 11:30

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Mise à jour du 25/04/2024 : Le Zotac ZBOX Edge MI351 était proposé en version Barebone à 84 € sur Amazon. Un excellent MiniPC d’appoint à ce tarif. Malheureusement l’offre était trop belle pour être vraie et le vendeur a tout simplement annulé les commandes sous des prétextes fallacieux. Dommage mais une bonne leçon devant ces offres « place de marché » parfois trop miraculeuses.

Billet original du 13/04/2023 : Avec le MI351, Zotac suit donc le mouvement proposé par Intel de basculer sa gamme sous Alder Lake-N. Un mouvement largement suivi par l’ensemble de l’industrie avec une majorité de constructeurs ayant cherché a proposer des minimachines ainsi équipées.

Pour le MI351, Zotac n’est pas allé très loin. La marque s’est basée sur le design du Mi626 annoncé en juin 2022 sous processeur Tiger Lake. Au gré de quelques ajustements techniques, on retrouve donc le même châssis pensé pour proposer une machine ultrafine.

L’ensemble mesure en effet 28.5 mm d’épaisseur pour 14.9 cm de profondeur comme de largeur. Un boitier suffisamment peu épais pour se loger n’importe où ou se positionner derrière un écran facilement. A l’intérieur d’autres ajustements ont été faits. Le N100 d’Intel ne gérant qu’un seul module de mémoire vive en mono canal, les deux emplacements SoDIMM du précédent modèle sont réduit à un seul, en DDR5-4800. Pour faire bonne mesure les deux emplacements de stockage du MI626 sont également réduits à un seul avec un M.2 2280/2242 à la fois compatible NVMe PCIe X4 et SATA III.

Pour le reste, peu de changement. La solution de refroidissement semble identique, elle ne devrait pas avoir de mal a encaisser les 6 Watts de TDP du N100 quand on la savait capable de gérer les 12 à 28 Watts des puces Core i5-1135G7 précédentes. Et cela malgré les hausses de consommation du N100 pouvant atteindre 25 Watts en pleine charge.

La connectique varie un peu également. La face avant propose ainsi un port USB 3.2 Type-A accompagnés de deux Jack audio 3.5  en entrée et sortie.

Le côté cache une prise antivol type Kensington Lock et la face arrière trois USB 3.2 Type-A, un Ethernet Gigabit, un port HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4. Une prise d’antenne est visible pour une solution amovible qui pilotera une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0. L’alimentation se fera en 19V/40W par un jack dédié.

Pour le moment le MI351 n’a pas eu de détail quand à sa commercialisation. Ni date de sortie, ni tarif.

Les Zotac ZBox Edge MI626 et MI646 passent au Tiger Lake

Source : Zotac

Zotac ZBOX Edge MI351, Amazon et sa place de marché pourrie © MiniMachines.net. 2024.

Avez vous déjà entendu le son des trackers en ligne ?

23 avril 2024 à 15:08

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Tracker Beeper est un projet de Bert Hubert, un internaute Néerlandais et développeur de logiciel qui a décidé d’entendre l’invisible. En rendant sonores les échanges de données entre son ordinateur et les systèmes d’écoute tiers que sont les trackers, il donne du relief à ce que nous ne ressentons pas vraiment.

A chaque fois que nous cliquons sur « accepter » pour accepter des cookies ou que nous naviguons sur des sites tiers, nous échangeons des données. Malgré des petits logos amusants avec des mascottes mignonnes montrant de gentils et inoffensifs gâteaux, ces actes de validation permettent aux sites que nous visitons de partager nos données avec des dizaines et parfois des centaines de sociétés tierces. Seulement, cela ne se voit pas. Après un consentement qui se règle d’un clic, l’opération est vite oubliée. Et ses conséquences également. L’habitude et le fait que ces demandes de consentement soient régulières a contribué à rendre le geste anecdotique. Comme si ce partage était totalement inoffensif.

En réalité, les dessous de ces échanges sont bien plus inquiétants et Bert Hubert les met en valeur d’une manière très éclairante. Son extension Tracker Beeper ne fait rien d’autre qu’émettre un petit son à chaque fois qu’une donnée est échangée avec un tracker. Et la cacophonie qui en résulte est monstrueuse. Sur la vidéo d’intro, on peut voir un site de recherche d’emploi officiel du gouvernement Néerlandais émettre des « bips » à chaque fois qu’une donnée est envoyée vers… Google. Et cela malgré l’absence de tout consentement. Un bruit se fait entendre à chaque lettre écrite dans la barre de recherche et un autre si vous cliquez sur le lien vous permettant de postuler pour un boulot. Cette manière de rendre audible l’invisible est assez pertinente car elle met en valeur des choses que nous avons tendance à vouloir glisser sous le tapis.

 

Beeper Tracker  est également mis à rude épreuve quand il se retrouve face à un site d’info généraliste comme sur cette seconde vidéo. Le nombre d’informations qui partent vers des trackers tiers est proprement ahurissante. Le son généré est quasi permanent et l’ensemble de vos données partagées part dans tous les sens.

Pour le moment Beeper Tracker est un diamant brut, il s’agit d’une extension Linux uniquement qui nécessite des compétences d’installation particulières. Mais devant le succès de cette idée, Bert pense à la faire évoluer avec des versions plus grand public et notamment des solutions installables pour MacOS et Windows. Et, peut être à terme, créer une solution rendant plus audible l’ensemble des échanges d’un smartphone.

Merci à Thomas pour l’info

Source : Axbom.com et Berthub.eu

Avez vous déjà entendu le son des trackers en ligne ? © MiniMachines.net. 2024.

Lancement des Snapdragon X pour le 24 avril ?

23 avril 2024 à 09:56

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Les premiers SoC ARM Qualcomm Snapdragon X à destination des ordinateurs sous Windows devraient être dévoilés demain, mercredi 24 avril. Si l’on en croit le message très laconique de la marque sur le réseau social Twitter.

« Soyez prêts » annonce Qualcomm, suivi d’une vidéo de 16 petites secondes mettant en avant un logo X et un bout de silicium. Le message est ésotérique mais on peut largement le comprendre comme le lancement officiel de la série Snapdragon X de la marque. Attention, il ne s’agira pas forcément des puces « Elite » mais peut être uniquement des solutions « Plus ».

Pour le moment plusieurs puces sont attendues dans cette gamme  » X Plus » avec des solutions 10 cœurs.
– Snapdragon X Plus X1P62100
– Snapdragon X Plus X1P64100
– Snapdragon X Plus X1P56100
– Snapdragon X Plus X1P40100

Du côté des Snapdragon X Elite en 12 cœurs on devrait retrouver les SoC suivants :
– Snapdragon X Elite X1E84100
– Snapdragon X Elite X1E80100
– Snapdragon X Elite X1E78100
– Snapdragon X Elite X1E76100

Pour Qualcomm, c’est enfin arrivé. Même si c’est la quatrième fois qu’ils font la même promesse. Leur SoCs seraient enfin au niveau des puces x86 sur pas mal de secteurs. Pour la marque, leurs puces les plus haut de gamme seraient plus rapides et moins gourmandes que les concurrents directs que sont AMD, Apple et Intel. Tout en étant beaucoup plus efficaces. Plusieurs machines prototypes fabriquées par Qualcomm ont été présentées à la presse ces derniers mois mettant en avant des programmes triés sur le volet dans des tâches très précises avec d’excellents résultats. Un scénario que l’on a connu dans le passé avec de multiples engins sous Windows présentés comme des formules révolutionnaires avant de s’effondrer lamentablement une fois face à des usages au quotidien. Qualcomm assure avoir réussi à mieux gérer son traitement d’émulation du x86 et parvenir à des résultats plu impressionnants qu’Apple. Ce qui serait une excellente nouvelle pour le marché mais qu’il reste à démontrer.

Le calendrier reste étrange cependant, on ne présente en général pas ce type de technologie au mois d’avril. A moins qu’il ne s’agisse, et c’est le plus probable, d’une présentation purement théorique sans sortie immédiate de produits. Il peut également être question d’une présentation d’une partie de la gamme, la moins performante avec les Snapdragon X Plus. En réservant les puces « Elite » pour une période plus charnière dans le calendrier technique : lors d’un évènement majeur par exemple. Une manière de se mettre en ordre de bataille pour être prêt pour la rentrée scolaire de septembre.

Les constructeurs Chinois sont déjà sur les rangs pour proposer ce type de machines. Et ils sont beaucoup moins discrets dans leurs annonces que les marques internationales. Plusieurs cachotteries ont été faites par certaines de ces marques sur leurs futures machines portables. Certains OEM et ODM commencent à proposer des catalogues où ces portables embarquant des puces Qualcomm sont prévus pour une livraison « Back To School ». D’autres machines ont fuité malgré leur embargo, c’est le cas par exemple d’un ultraportable de 14″ chez Lenovo qui sera équipé  de ces puces.

Dernièrement j’ai croisé un PDF avec un portable Snapdragon X Elite prévu pour le second trimestre 2024 avec des caractéristiques assez classiques et concurrentes des PC AMD et Intel habituels. Un 14″ sous Snapdragon X Elite XE180100 avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage NVMe PCIe au format M.2 2280. Une machine IPS avec un affichage 1920 x 1200 pixels  sous Windows 11 de 1.27 Kg et mesurant 33.3 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 14.9 mm d’épaisseur.

Ce modèle annonçait 8 heures d’autonomie avec une batterie 4500 mAh en 11.4 Volts. Le refroidissement nécessitait 2 ventilateurs et on retrouvait un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 en plus d’une webcam 2 mégapixels avec œilleton de confidentialité et d’un lecteur d’empreintes. La connectique était standard avec un jack audio combo 3.5 mm, deux ports USB 3.2 Gen2, un USB 3.2 Gen2 Type-C avec Power Delivery et DispalyPort 1.4 ainsi qu’un port HDMI 2.0 plein format. Le tout dans un design très classique et déjà utilisé pour des solutions Intel et AMD. Un engin assez bien construit et entièrement en métal avec un grand clavier Chiclets et un large pavé tactile.
La marque n’a pas voulu me donner de tarif, même estimatif, jugeant qu’il était encore trop tôt pour cela. Mais ce type d’engin est bien prévu pour les mois qui viennent. 

Snapdragon X Elite : un SoC 12 cœurs pour Windows

Lancement des Snapdragon X pour le 24 avril ? © MiniMachines.net. 2024.

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5

23 avril 2024 à 08:23

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Je vous ai parlé de manière interposée du Recovery Kit premier du nom avec le OGRE, une variation de celui-ci, apparu en 2022. L’idée était de réunir dans une valise robuste un appareil totalement autonome et pouvant fonctionner sans se connecter au réseau. Le Recovery Kit V2 est une version mobile d’un Pi5 proposant tous les usages de ce type de carte de développement.

Le Recovery Kit V2 est une mise à jour technique avec pas mal de nouveautés. On retrouve évidemment le mêmes fondamentaux mais une base plus récente avec un Raspberry Pi 5 au lieu d’un 4, l’ajout d’un support NVMe pour un stockage plus rapide, un écran de 7 pouces identique et toujours enfermé dans une mallette Pelican 1300. Un petit clavier orthogonal construit sur mesures pour rentrer dans le dispositif et le tout est alimenté par une batterie interne de 25600 mAh. Parmi les différents service rendus par cet engin, on retrouve celui d’un serveur grâce à l’ajout d’un petit routeur Netgear 54 ports.

Un des gros éléments de travail du créateur de ce kit, Jay Doscher, a été de réaliser les fichiers 3D à imprimer pour monter les diverses partie entre elles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas disponibles gratuitement. Il faut suivre et financer le créateur (5$ par mois) pour y avoir accès. Ces diverses pièces n’ont de sens que si vous voulez implémenter exactement le même service dans la même valise Pelican 1300. Sinon il sera tout aussi simple de réaliser vos propres fichiers avec Fusion360, Plasticity ou autre logiciel de création 3D. Ou de jouer de l’huile de coude avec du plexiglas, de l’aluminium ou autre et une bonne vieille scie. Notez que les diverses pièces sont imprimées en PETG additionné de fibres de carbone pour assurer une bonne rigidité mais il est possible de les imprimer en PLA solide ou en ABS. Tout dépend du besoin de rigidité que vous avez. A noter qu’au contraire de la V1 du kit, le nombre d’heures d’impression nécessaires pour imprimer les pièces a largement baissé, cela  été un des challenges de cette nouvelle version.

Les GPIOS du Raspberry Pi5 sont bien entendus accessibles mais déportés de la carte via des cavaliers. L’ensemble de la connectique est soit utilisé, soit déporté en façade de l’appareil.

Je suis toujours admiratif du travail accompli et je vois ce Recovery Kit V2 pour ce qu’il est, un exemple à suivre si vous cherchez un moyen de transporter une machine dans un emballage robuste. Evidemment, il sera toujours plus intéressant de balader un ordinateur portable mais si vous cherchez une solution vraiment capable de résister à la poussière, aux intempéries et au chocs, ce type de construction est bien plus efficace. Le problème est toujours le même cependant, l’ensemble des composants revient affreusement cher. La batterie choisie à elle seule revient plus cher qu’un MiniPC x86 de type Alder Lake N en 16Go/512 Go. A presque 200€ chez nous, c’est déjà un lourd investissement. Si on ajoute le prix d’une mallette Pelican 1300 à presque 130€ et un Raspberry Pi 5 et son NVMe… On est déjà plus loin d’un ordinateur portable neuf et largement au dessus d’un modèle reconditionné…

Ce montage est une recette si vous voulez fabriquer votre propre Recovery Kit avec du matériel déjà disponible chez vous. Si vous tombez nez à nez avec une valise sympathique et que  vous avez déjà du matériel qui traine dans un tiroir. Pas vraiment une bonne affaire si vous devez investir dans la totalité des éléments indispensables.

Voir le kit en détail chez Jay Doscher

 

 

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5 © MiniMachines.net. 2024.

Acemagic F2A : un autre MiniPC sous Core Ultra 7 155H

22 avril 2024 à 14:28

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Cela commence à se voir alors les marques tentent de camoufler un peu leurs offre. Ce Acemagic F2A est une nouvelle minimachine produite en série par un fabricant tiers.

A bien l’examiner, le Acemagic F2A ressemble très fortement à un autre MiniPC annoncé en janvier dernier. Le AcePC WizBox AI qui était alors présenté très en avance par cette marque très semblable en nom comme  en offre. Très en avance car la marque voulait profiter de l’effervescence d’un mois de janvier toujours fourni en actualité informatique. Mais en réalité aucun produit n’est apparu jusqu’à maintenant avec les spécifications annoncées en janvier.

Aucun jusqu’à l’arrivée de ce Acemagic F2A. On retrouve dans un châssis différent ce qui ressemble à la même carte mère. Et c’est logique puisque ni Acemagic ni AcePC ne fabriquent leurs machines. Les deux font appel à une société tierce qui leur produit les engins. Petite nuance cependant, aujourd’hui avec des MiniPC qui ne se ressemblent plus comme deux gouttes d’eau. Cela n’a pas toujours été le cas et il y a quelques années encore, les marques demandaient à réserver des designs spécifiques. Cela coutait un peu plus cher auprès du fabricant mais c’était l’assurance de se distinguer. Ces dernières années les marques se sont rendues compte que proposer des designs différents n’était pas si problématique. Au sortir du COVID et de ses pénuries de nombreux MiniPC n’étaient disponibles que dans des livrées uniques. Les marques ont donc sorti les mêmes engins en changeant juste de logo. Et ça s’est bien vendu. Très bien même car cela baissait le prix final des machines.

Jusqu’au jour où les marques ont pris un sacré retour de bâton avec « l’affaire des Virus« . Lorsqu’un design utilisé par une douzaine de marques différentes s’est retrouvé embringué dans une sombre histoire de virus livrés avec les machines, toutes les marques, même celles qui n’avaient jamais livré de virus, en ont pâti. Difficile d’en vouloir aux acheteurs de réagir ainsi, les engins sont des clones purs et simples et si leur suite logicielle n’est pas la même, on a tendance à les confondre. Pour pallier à ce problème, je suppose que certaines marques vont revenir à des designs plus différenciés.

Le AcePC Wizbox AI

Ainsi, en regardant le Acemagic et le AcePC, on devine bien que les entrailles sont identiques mais que les châssis sont différents de formats. Le processeur embarqué est également un Intel Core Ultra 7 155H développant 16 cœurs et 22 Threads : 6 cœurs P et 8 cœurs E associés à 2 cœurs LPE pour 24 Mo de cache. Un processeur qui fonctionne de 3.8 à 4.8 GHz pour 28 à 64 watts de TDP. Le circuit graphique est un Intel ARX 8 cœurs Xe cadencé à 2.25 GHz. On n’oublie pas le petit NPU double cœur Intel GEN3 qui permet de qualifier l’engin comme une machine « parée pour l’AI ».

La mémoire vive est montée sur deux slots SODIMM DDR5-5600 pour un maximum de 95 Go. Deux emplacements M.2 2280 NVME PCIe sont également disponibles. Le premier en PCIe Gen4 x4, le second n’est pas détaillé. L’ensemble sera refroidi par deux ventilateurs avec un système de type portable pour le processeur et un second de 4 cm de côté pour la partie mémoire et stockage. L’aspiration de l’air frais de fera du côté gauche de l’engin pour une évacuation vers l’arrière de la machine.

La connectique est complète, à commencer par un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. On retrouve en façade deux USB 3.2 Gen1 Type-A, un USB 3.2 Gen2 Type-C avec DisplayPort 1.4, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage. A l’arrière, deux sorties HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 Gigabit, 2 ports USB 3.2 Gen1 Type-A supplémentaires et un Antivol type Kensington Lock. L’ensemble de ce dispositif est strictement identique au modèle AcePC d’un point de vue format même si des nuances existent. Le AcePC par exemple indique un Ethernet Gigabit seulement et un seul port M.2… mais il peut s’agir d’approximations. Le tout mesure 14.7 cm de large comme de profondeur et 5.2 cm d’épaisseur.

Le Acemagic F2A Core Ultra 7 155H est proposé sur Amazon à 899€ en version 32 Go / 1 To sous Windows 11.

Le Acemagic F2A Core Ultra 5 125H est proposé sur Amazon à 799€ en version 32 Go / 1 To sous Windows 11.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Acemagic F2A : un autre MiniPC sous Core Ultra 7 155H © MiniMachines.net. 2024.

CWWK X86 P5, une SBC Fanless Alder Lake-N avec 5 ports NVMe

22 avril 2024 à 09:49

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La CWWK X86 P5 est une création intéressante, la marque fait toujours preuve d’originalité dans ses propositions. On a eu un premier MiniPC qui n’était pas une création mais faisait partie d’une minorité de minimachines. Puis un « Magic Computer » beaucoup plus novateur dans la forme comme sur le fond. Aujourd’hui, on découvre une carte de développement fanless orientée vers différents usages.

La carte CWWK X86 P5 mesure 9 cm sur 9 et embarque pourtant un équipement assez impressionnant. On retrouve à son bord trois puces Intel Alder Lake-N pour trois niveaux de performances. La première est un N100 avec 6 watts de TDP et quatre cœurs « E », la seconde un Intel N200 dans la même optique et la troisième un Intel Core i3-N305 qui se développe sur 8 coeurs mais dont le TDP passe à 15 watts. 

Pour ces trois solutions, la carte propose un dissipateur assez massif qui occupe la totalité de la surface inférieure de la carte et dont les ailettes encaissent la chaleur des puces. Sur la carte, on retrouvera des broches pour ajouter un éventuel ventilateur à ce dissipateur. Aucun châssis n’est proposé avec cette carte, il faudra donc soit l’assembler dans un projet existant, soit la monter dans un boitier avec différents stratagèmes. Les entretoises permettant une fixation assez simple.

Le faible espace disponible permet tout de même de glisser un slot SODIMM DDR5 pour monter jusqu’à 32 Go de mémoire vive et un port M.2 2242/2280 NVMe PCIe en plus d’un port M.2 2230 pour une carte d’extension Wi-Fi. Diverses broches sont visibles pour des GPIO, ports COM et ports USB. La connectique en elle même livre directement deux USB 3.0 Type-A, deux sorties HDMI 2.0 et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des chipsets Intel i226-V. L’alimentation se fait par un jack 12V. Une pile est visible sur les images pour piloter les fonction d’horloge de la carte qui peut se réveiller via le réseau, à heures programmées ou dès la reprise de courant si on le souhaite, grâce à un jumper. Le BIOS propose également une fonction PXE.

Enfin, la CWWK X86 P5 propose en option une carte en étage à monter sur des entretoises supérieures qui va apporter la prise en charge de quatre ports M.2 2280 PCIe NVMe. De quoi proposer une solution de stockage réseau rapide et monter un petit PC pour différents usages comme un routeur, un firewall ou même un petit serveur.

Une proposition originale, vendue sans boitier et à des tarifs assez intéressants. Le site de la marque propose la version Barebone de la carte nue à 138$ US en version N100, 176$ US en N200 et 213€ en N305. La CWWK X86 P5 avec sa carte d’extension pour 4 ports M.2 2280 est, quant à elle, proposée à partir de 152$ US, puis s’étage à 190$ US et 227$ US. Je n’ai pas idée de la gestion des taxes depuis le site ni d’éventuels frais de port. CWWK met en avant un paiement via CB ou Paypal.

Magic Computer : un MiniPC fanless au design acrobatique

Source : Fanlesstech

CWWK X86 P5, une SBC Fanless Alder Lake-N avec 5 ports NVMe © MiniMachines.net. 2024.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs

19 avril 2024 à 16:21

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J’ai cru comprendre que Benjamin était fan du jeu Cyberpunk 2077, logique pour lui de construire un objet à l’image de celui-ci. Une bonne excuse pour apprendre de nouvelles choses autour de la conception, de l’impression 3D, de l’électronique et de la programmation.

Son idée est de construire une petite horloge sur un petit écran tactile qui permettra d’avoir l’heure mais également la date ainsi que la température et l’humidité de la pièce où l’objet se trouve. Le tout piloté par un ESP32 et la solution logicielle WLED pour piloter des LEDs RGB programmables du logo. Un capteur de température et d’humidité BME280 a été ajouté à l’ensemble pour permettre de faire les relevés nécessaires.

L’ensemble du projet est présenté en détail sur Github, de l’impression du logo en PLA noir pour la base et en PETG transparent pour la partie supérieure. La soudure des différentes LEDs pour s’accorder au format de l’enseigne. L’intégration de l’écran et la programmation de ses différentes fonctions dans un châssis adapté. Et la conception de l’ensemble avec le support pour tenir le tout debout.

Rien de véritablement révolutionnaire mais un apprentissage par la pratique que j’encourage toujours. Benjamin a monté ce projet pour se remettre dans le bain de la programmation mais également parce qu’il faut souvent un but à tenir pour apprendre de nouvelles choses utile. Peut importe le projet à réaliser, parvenir à transformer une idée en quelque chose de concret a de multiples vertus. Cela permet de se forcer à tenir un cap et c’est surtout très gratifiant une fois terminé.

Que dire au final sinon bravo à Benjamin qui a pas mal hésité à me contacter pour me présenter son projet. Personnellement, je suis toujours flatté quand des lecteurs – petits ou grands – me présentent leurs créations. Je n’ai pas vraiment de leçons à donner à qui que  ce soit en électronique, en programmation ou en conception et impression 3D. Je me débrouille dans ces domaines mais sans aucune expertise. Par contre, je suis resté un grand gosse face à ce type de projet. Parce que j’aime l’enthousiasme que cela suscite chez leurs auteurs comme chez mes lecteurs. Et je sais pertinemment que c’est ce genre d’expérience qui donne à certain l’envie de se jeter dans le grand bain en réalisant que ce n’est pas sorcier et à la portée de tout le monde de bidouiller un projet dans son coin.

Comme me l’écrit Benjamin, l’accès à l’information pour des projets open source et la création de circuits électroniques à bas coût est aujourd’hui clairement facilité. Autant en profiter.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs © MiniMachines.net. 2024.

Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box

19 avril 2024 à 15:15

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Les ZBox Pro External Graphics Box sont une proposition très intéressante du fabricant Zotac. A destination des professionnels, ces trois nouveaux boitiers graphiques externes reprennent les codes du MiniPC pour développer un service graphique plus évolué.

Avec des cartes graphiques Nvidia RTX Ada, les petits boitiers peuvent facilement être disposés sur un bureau en complément d’une tour classique ou d’un MiniPC. Ils peuvent également être fixés à un écran en VESA pour transformer ses capacités avec un ordinateur portable en mode sédentaire. On retrouve trois modèles distincts avec les ZBOX PRO AD2000 sous RTX 2000, le AD3500 sous RTX 3500 et enfin le AD5000 sous RTX 5000. Toutes ces solutions sont proposées sous un format MXM3.1 Type B avec leurs capacités respectives.

  ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD5000 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD3500 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD2000
SKU ZP-EGB-AD5000 ZP-EGB-AD3500 ZP-EGB-AD2000
Circuit graphique NVIDIA RTX 5000 Ada
16 Go GDDR6 256bit
MXM3.1 Type-B
2115 MHz Boost Clock – 115W TGP
NVIDIA RTX 3500 Ada
12 Go GDDR6 192 bit
MXM3.1 Type-B
2250 MHz Boost Clock –  115W TGP

NVIDIA RTX 2000 Ada
8 Go GDDR6 128-bit
MXM3.1 Type-B
2395 MHz Boost Clock – 115W TGP

Connectique 3 x DisplayPort 1.4a (7680×4320@60Hz)
1 x Thunderbolt 3
Kensington Lock Oui
LED  Signal d’alimentation
Alimentation DC 20V/180W
Refroidissement Dissipateur et ventilateur
 Dimensions 184.6mm x 184.6mm x 65.2mm
Compatibilité VESA Oui 100×100
Systèmes Compatibles Windows 11, Windows 10 IoT ENT LTSC, Ubuntu 22.04.3 LTS Linux
Accessoires Boitier secteur
Kit VESA et vis
Câble Thunderbolt
Manuel 

Je trouve l’ensemble de cette proposition très intéressante. Je ne connais pas le tarif demandé par Zotac pour ce modèle et vu le public visé, les différents ZBox Pro External Graphics Box ne seront probablement pas donnés. Mais l’idée est excellente et si le succès  est au rendez-vous, Zotac aura peut être envie de porter cette idée vers des modèles plus grand public.

 

J’aime particulièrement l’idée d’un boitier de ce format que l’on pourrait accommoder à plusieurs usages. L’ajout de cette option au dos d’un écran en VESA permettait une utilisation simple avec de multiples sources : MiniPC, portable ou tour plus classique. Il manque peut être un peu de connectique sur le boitier pour retrouver un système plus confortable pour un particulier, par contre l’emploi de cartes graphiques ADA n’est pas forcément la meilleure solution. Je pense plutôt à des produits graphiques plus milieu de gamme comme les RTX 3060 / RTX 4060 ou évidemment des solutions AMD ou Intel.

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Geekom GT13 Pro : un nouveau MiniPC Core i9-13900H

19 avril 2024 à 10:25

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Deux processeurs ont été retenus sur ce Geekom GT13 Pro, un Core i7-13620H et un Core i9-13900H. Deux puces performantes qui se déploient ici dans une configuration en 35 watts de TDP et profitant d’un circuit graphique Intel Iris Xe pour de multiples usages possibles.

Le nouveau MiniPC de Geekom devrait sortir dans les semaines à venir et proposer deux variantes de base. Le Core i9-13900H qui est un 14 Coeurs (6P et 8E) proposant 20 Threads avec 24 Mo de Cache et une fréquence oscillant de 2.6 à 5.40 GHz. Et le Core i7-13620H qui propose 10 Coeurs (6P et 4E), 16 Threads, toujours 24 Mo de cache et de 2.4 à 4.90 GHz au maximum. Le premier embarque un Intel Xe  avec 96 EU à 1.5 GHz et le second un Xe 64 EU à 1.5 GHz. Deux puces très performantes même si, ici, Geekom les limite quelque peu en les faisant tourner à 35 watts au lieu des 45 watts maximum de leur capacité habituelle.

Autour de cette puce, le choix d’un support double SODIMM DDR4-3200 a été fait. Probablement pour des raisons de coût également. La DDR5 aurait évidemment été possible mais aurait alourdi la note. On pourra donc monter la mémoire vive à 64 Go. Le stockage du GT13 Pro est confié à deux unités M.2. Un 2280 de base en NVMe PCIe Gen4 x4 qui embarquera le système Windows 11 préinstallé et un 2242 supplémentaire en SATA3.

Pour le reste, on retrouve une connectique standard sur une base de Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211 et une face avant qui propose un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage et sur la partie arrière un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A supplémentaires, un double port USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et deux sorties vidéo HDMI 2.0. Invisibles sur les images, on retrouve également un port Antivol type Kensington Lock et un lecteur de cartes SDXC. La machjne pourra piloter 4 écrans en même temps avec les capacités DisplayPort des ports USB4.

Le tout mesure 11.24 cm de large comme de profondeur et 3.7 cm d’épaisseur. Cela en fait une configuration très honnête sur le papier, d’autant que Geekom semble avoir soigné la ventilation avec un dispositif assez complet. Je suppose qu’il sera possible de remonter le TDP du processeur au dessus de la limitation des 35 watts dans le BIOS mais le constructeur garantit le GT13 Pro pendant 3 années et je comprends sa volonté de limiter la chauffe de l’ensemble.

Pas de prix et une date de commercialisation encore assez floue mais je mettrai le billet à jour lorsque j’en saurais plus.

 

Geekom GT13 Pro : un nouveau MiniPC Core i9-13900H © MiniMachines.net. 2024.

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300

19 avril 2024 à 07:07

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Avec 5 cœurs, le U300 est une formule proposée par Intel à l’apparition des puces de 13e Gen « Raptor Lake ». le HUNSN BJ03 l’intègre pour proposer une alternative aux plus classiques « Alder Lake-N » plus largement présents sur le marché.

La formule de ce U300 est assez simple. Prenez un processeur comme le Intel N100 et ses 4 cœurs « E » pensés pour leur sobriété énergétique et ajoutez lui un cœur « P » pensé pour les performances. Enfermez le tout dans une enveloppe thermique « classique » de 15 à 55 watts et vous obtenez cette nouvelle formule. Le résultat est donc une solution 5 cœurs et 6 Threads, avec une gravure Intel 7, 8 Mo de mémoire cache, une fréquence maximale des cœurs E à 3.3 GHz et du cœur P à 4.4 GHz. Ajoutez à cela la prise en charge de deux canaux de mémoire vive pour un total maximal de 96 Go et un circuit graphique Intel UHD de 13e Gen à 1.1 GHz avec 48 EU… Et vous obtenez un « Intel N100 » boosté aux hormones de croissances.

Le HUNSN BJ03 embarque donc cette puce qui fera surtout des étincelles en single Core. Si sur la partie multi cœurs la puce se positionne au niveau des performances d’un Intel N305, le passage à un cœur P en single cœur joue évidemment à son avantage. On se retrouve a côtoyer des puces comme le Core i3-1305U soit quelque chose comme 50% plus rapide que le même Intel N305. La prise en charge PCIe évolue également avec une norme qui peut atteindre la Gen4 et un nombre de lignes qui passe de 9 à 20… Dernier point ? Le U300 prend en charge nativement le Thunderbolt 4 au contraire du Alder Lake-N.

Evidemment, il y a un bémol. On ne connait pas les prix exacts des puces Alder Lake-N mais il est assez clairs que Intel ne vise pas un segment très haut de gamme avec elles. Qu’il s’agisse des N95, N97, N100 mais également des N300 et N305 les prix semblent assez bas. Le Intel U300 est par contre fléché à un tarif indicatif de 193$ US. Soit plus que ce que demandent certains constructeurs pour un PC complet sous N95 ou N100 avec boitier, mémoire, stockage, alimentation et tout ce qu’il faut pour fonctionner. Evidemment, les tarifs publics d’Intel sur ces puces n’ont rien d’officiel mais il est vraisemblable que nous ne nagions pas du tout dans les mêmes eaux.

Ce U300 est ici intégré dans un MiniPC très « noname » baptisé HUNSN BJ03. La marque HUNSN propose pléthore de PC industriels qu’elle revend sous son nom de par le monde. Elle prend en réalité des catalogues de PC fabriqués par une usine tierce qu’elle décore de son logo. Le U300 a pour le moment surtout été utilisé dans ce type de machines et son apparition sur ce modèle pourrait aussi bien être un nouveau débouché qu’une « erreur d’aiguillage » du vrai fabricant.

Le boitier est assez classique avec un encombrement de 12 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.7 cm d’épaisseur. On retrouve en interne un port M.2 2280 PCIe 4.0 x4 et une baie 2.5″ pour un stockage SATA 3.0. La mémoire vive est confiée à deux slots SoDIMM DDR5-5200 pour un total annoncé de 64 Go. L’équipement interne est classique avec un port M.2 2230 pour un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique plus amusante qu’originale.

En façade, on retrouve deux ports USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. A l’arrière, un duo de ports USB Type-C avec DisplayPort, deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel i226V qui sont bizarrement disposés et deux sorties HDMI 2.0. On note que le refroidissement se fait via une aération et des ailettes sur le côté de l’appareil et non pas vers l’arrière. Sous l’engin, on retrouve les 4 supports d’une accroche VESA.

Pour le moment, l’engin est proposé à partir de 434.99€ en version 16/256 Go sous Windows 11 Pro sur Amazon, bien qu’il s’agisse à mon avis que d’un « lancement » du MiniPC que l’on devrait trouver sous plein de marques différentes. Les photos proposées ressemblent plus à des images de synthèse qu’à de vrais clichés. Le PC est stocké en Asie et la date de livraison est située entre le 30 avril et le 13 mai… Je pense que, comme souvent, il est assez urgent d’attendre. Le HUNSN BJ03 et tous les clones qui reprendront exactement ce même Intel U300 devraient débarquer tous en même temps dans quelques semaines avec probablement des solutions plus abouties ou plus intéressantes.

On trouve déjà un « Glovary » absolument identique ainsi qu’un « MNBOXCONET » et un « Rouafit » avec exactement ce même équipement, boitier et drôle de connectique Ethernet sur Amazon. J’imagine que la concurrence va sévir sur ces modèles assez rapidement.

Source Androidpc.es

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300 © MiniMachines.net. 2024.

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF

18 avril 2024 à 13:27

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Le SFF, ou Small Form Factor, est un format assez large dans ses possibilités. Il peut aussi bien designer les formats classiques que sont le MicroATX et le Mini-ITX mais aussi les plus  exotiques nano et pico ITX. En règle générale, le format est surtout employé par les professionnels qui s’intéressent à lui pour des solutions de bureau peu encombrantes. De nombreux MiniPC au format SFF ont envahi les bureaux et les entreprises en général où ils cumulent les avantages d’un faible encombrement avec une consommation réduite.

Un PC de bureau « Workstation » chez HP

L’idée de Nvidia avec ce regain d’intérêt pour le SFF n’est pourtant pas de renouveler le parc des machines de bureau pour ajouter des effets de Raytracing à des powerpoints. Non, son ambition est de trouver un nouveau segment de croissance auprès des joueurs, son public fétiche, avec des machines pouvant rivaliser en format avec les consoles d’aujourd’hui.

Nvidia n’est pas le premier à rêver de s’immiscer dans les salons, on a connu une multitudes de marques et même de projets d’envergure au fil des ans qui ont plus ou moins connu de succès. Les Steam Machines de Valve en sont un bon exemple tout comme les solutions Intel NUC dédiées au jeu et les propositions de différentes marques de proposer des PC suffisamment compacts pour être acceptés près d’un téléviseur ont été nombreuses. La marque a du reste été précurseur sur ce segment à sa façon avec ses consoles Shield et son GeForce Now.

Selon WCCFTech, Nvidia chercherait des relais auprès de différents constructeurs pour formuler toutes les pièces d’un nouveau puzzle. Celui d’une combinaison viable pour construire un MiniPC musclé, capable de proposer de bonnes performances en jeu dans un encombrement réduit. Fabricants des cartes graphiques, de boitiers et d’alimentations seraient ainsi sollicités pour se pencher sur ce projet. Des solutions efficaces de dissipation compactes et silencieuses seraient également en plein développement.

Derrière cette agitation, une idée simple. Développer un format baptisé « SFF Enthusiast GeForce » qui proposerait des minimachines permettant de jouer à des jeux PC de manière viable, assez compactes pour intégrer le sanctuaire familial sous un téléviseur et, évidemment, équipées d’un processeur graphique Nvidia. On imagine assez facilement que le dispositif serait assez tentant pour que les marques de cartes graphiques – accessoirement des marques qui distribuent des ordinateurs de bureau standard et des ordinateurs portables – pourraient y voir un moyen de créer une nouvelle gamme de PC. Mais ce SFF Enthusiast GeForce pourrait aussi servir de guide pour que les marques proposent des matériels inter compatibles afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres minimachines.

En soit ce n’est pas un pari trop difficile a réussir, tout dépend de ce que veut exactement faire Nvidia avec ce concept. Si la marque le veut, elle peut simplement adapter des puces dédiées dans un format de cartes PCIe et les proposer pour équiper ces nouvelles solutions. Il faut faire coïncider la consommation de ses circuits et le refroidissement nécessaire avec un format plus restreint pour éviter de tomber dans les écueils du monde PC actuel  avec ses cartes graphiques grandes comme des boites à chaussures et ses alimentations dimensionnées comme des chauffages électriques. Le problème étant surtout l’attente de la clientèle. Rien ne dit que les particuliers vont suivre ce mouvement et s’intéresser à un nouveau format, aussi évolutif soit t-il. Nvidia a certes les moyens de proposer des solutions intéressantes et pourrait même y voir le moyen de recycler d’anciennes technologies à peu de frais. En créant une gamme de GeForce pour ce format, avec une appellation et un équipement sur mesure, la marque pourrait en effet y trouver son compte. Ce serait réunir le meilleur des deux mondes : du choix dans les solutions et de la compatibilité mais également une harmonisation dans un format compact.

Si l’information n’est pour le moment pas officielle, j’y vois l’ombre des Steam Deck et des puces AMD. Ce SFF Enthusiast GeForce ressemble à une sorte de « contre feu » de la réussite de la console portable de Valve. On a compris avec les consoles mobiles que la performance pure et dure n’était pas forcément l’Alpha et l’Omega du jeu vidéo. Les joueurs peuvent accepter un nombre d’images par seconde, une qualité d’affichage ou des effets moindres en échange de nouvelles manières de jouer. Et Nvidia a probablement été attentif à cette évolution… sans pour autant proposer de solution jusqu’à aujourd’hui.

Il n’est pas compliqué de comprendre qu’avec la réussite d’un engin comme le Steam Deck, Valve a toute latitude pour pousser son concept dans les salons et rebooter une Steam Machine. On se souvient de la simple indication aux développeurs cherchant à valider leurs jeux pour le Steam Deck d’acquérir un MiniPC standard signé Minisforum. Les rumeurs d’optimisation de Steam OS pour des puces grand public vont également dans le même sens.

Soit de lui même, soit via des partenaires. Proposer une puce AMD adaptée à une jouabilité plus intense, liée à la présence d’une alimentation continue et une ventilation plus conséquente n’est pas impossible. Combien de clients pour une minimachine signée par Valve et vendue avec une manette sans fil pour piloter sur téléviseur une interface de type Steam Deck ? Probablement beaucoup. Avec un Microsoft qui semble avoir compris que son système ne peut pas s’utiliser confortablement avec ces nouveaux engins, il y a un meilleur alignement de planètes pour les formats « de salon » que par le passé. Et il semble logique que Nvidia envisage de construire quelque chose dessus.

 

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF © MiniMachines.net. 2024.

OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur

18 avril 2024 à 10:44

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OpenWRT One est la suite logique d’un projet porté par des programmeurs chevronnés. Il s’agit d’un écrin matériel destiné à recevoir la partie logicielle qu’est OpenWRT.

Sous ce nom étrange d’OpenWRT One se matérialisent en réalité deux projets. D’abord un projet logiciel très complet qui existe depuis des années qui est OpenWRT. Pour résumer simplement, il s’agit d’une distribution Linux extrêmement spécialisée et construite pour piloter des appareils spécifiques. Des routeurs dont ils vont remplacer le système originel pour une solution souvent plus compétente et surtout moins propriétaire. Une solution mise à jour de manière régulière et qui corrige des failles dont certains fabricants se moquent rapidement lorsqu’ils sortent les « vieilles » gammes de routeurs de leurs catalogues.

OpenWRT est libre, gratuit et s’appuie sur une architecture malléable pour s’adapter aux différents matériels rencontrés dans les routeurs. C’est un travail exceptionnel, encore une fois porté par une poignée de volontaires, qui a su libérer des centaines d’appareils de dizaines de marques différents. D’ailleurs si vous voulez savoir si votre materiel est compatible avec OpenWRT, une base de données regroupe l’ensemble des routeurs compatibles.

OpenWRT One

Le travail mené par OpenWRT est donc toujours le même depuis des années. On prend un materiel existant, un routeur la plupart du temps, parfois des choses un peu plus exotiques. Puis on l’analyse pour comprendre comment il fonctionne et enfin on implémente une image du système Linux pour coller à ses compétences afin de lui porter la distribution la plus adaptée à ses capacités. Son SoC est analysé, sa mémoire vive mais également les puces qui gèrent ses réseaux. C’est un travail de haute couture qui est probablement ingrat, enrichissant mais aussi frustrant. Frustrant car au delà de l’excitation liée au fait d’arriver à ses fins, il y a également la découverte d’un materiel parfois mal calibré, mal développé ou tout simplement pensé pour être limité dans ses capacités. Certaines marques fabriquent quasiment la même électronique pour toute leur gamme mais limitent artificiellement les capacités de certains produits en désactivant des fonctions.

C’est probablement de cette frustration qu’est née l’idée OpenWRT One. Un materiel conçu en amont pour coller aux besoins de la partie logicielle. Construit en offrant à la marque Banana Pi un cahier des charges des besoins, cette carte mère est un prototype de ce premier materiel censé devenir le routeur par excellence. On y retrouve un SoC MediaTek MT7981B sous double cœur ARM Cortex-a53 cadencé à 1.3 GHz accompagné par 1 Go de mémoire vive DDR4 et un stockage de type SPI NAND de 128 Mo. 4 Mo de stockage supplémentaire protégés sont également intégrés comme sauvegarde du système et enfin un port M.2 2230/2242 NVMe PCIe 2 X1 est disponible pour ajouter un stockage externe. On retrouve évidemment un support de pile pour l’horloge interne et toute une connectique dédiée au travail de routeur.

L’OpenWRT One présenté propose ainsi un USB 2.0 Type-A et un port d’extension mikroBUS ouvrant la voie à énormément de possibilités techniques. La partie réseau a proprement parler comprend deux ports Ethernet. Le premier en Gigabit classique et le second en 2.5 Gigabit. Un SoC Mediatek MT7976C prend en charge la partie Wi-Fi6 du dispositif. On peut supposer que l’ensemble de ces puces a été choisi par les deux parties que sont les développeurs d’OpenWRT et Banana Pi pour leurs comptabilité avec le projet. 

Sur les 14.8 cm de large et 10.1 cm de haut de la carte, on note la présence d’un port USB Type-C pour piloter le système embarqué et le programmer ainsi que des boutons spécifiquement conçus pour les développeurs et les mises à jour. On peut ainsi retrouver des boutons Reset et d’autres programmables. Un interrupteur pour distinguer les stockages internes est également présent pour faciliter les mises à jour. L’alimentation est assuré par une entrée 12 volts et une possibilité d’utilisation en Power over Ethernet via un module optionnel est également possible. 

Pas d’informations techniques plus détaillées sur un produit plus « classique » avec un enrobage qu’on jugera plus consensuel… On imagine qu’il sera possible de trouver rapidement des plans pour imprimer un boitier en 3D. Le prix de la carte devrait se situer sous les 100$. C’est plus cher qu’un routeur classique de grande marque mais l’objectif ici n’et pas spécialement de leur faire concurrence. Il sera toujours plus rentable d’acheter ou de récupérer un routeur fabriqué en masse par un fabricant tiers et de lui injecter OpenWRT que d’acheter l’OpenWRT One pour de simples raisons d’échelles commerciales. Mais les utilisateurs aguerris, programmeurs et bidouilleurs en tous genres seront probablement d’avoir un outil qui servira a accueillir du mieux possible la suite Linux plutôt que de devoir la contorsionner pour la faire rentrer dans un materiel pas prévu pour elle.

On note au passage l’excellent opération que ce produit représente pour Mediatek, deux puces ont été retenues ici. En suivant les recommandations proposées par ce prototype,  la marque peut établir de son côté un cahier des charges pour que ses futurs clients puissent construire des routeurs commerciaux compatibles du mieux possible avec OpenWRT.

Source : CNX Software

OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur © MiniMachines.net. 2024.

Les cartes Odroid-H4 débarquent sous Intel Alder Lake-N

16 avril 2024 à 18:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La gamme Odroid-H4 prend donc le relais de la Odroid-H3 sortie sous processeur Jasper Lake en 2022. La nouvelle venue reprend donc le flambeau d’une gamme complète de solutions qui a débuté en 2018 avec la Odroid-H2 sous Celeron J4105. 

Cette nouvelle gamme comporte trois cartes Odroid-H4. Les deux premières son équipées d’un processeur Intel N97 et la plus haut de gamme  un Core i3-N305. Toutes font la même taille avec un format de 12 x 12 cm et sont dissipées passivement. Hardkernel propose un kit pour adapter ce format particulier sur un plus classique Mini-ITX d 17 x 17 cm. L’équipement secondaire en mémoire et stockage de base est identique avec une information assez intéressante au passage.

Les trois cartes affichent un slot de mémoire vive DDR5-4800, les processeur Alder Lake-N ne gérant pas le double canal. Mais Hardkernel indique que ses solutions sont compatibles avec des modules de 48 Go de mémoire vive. Pour rappel, officiellement cette gamme de processeur est limité à 16 Go de mémoire vive. Officieusement des tests ont été faits sur certains produits avec des modules de 32 Go mais je n’avais jamais vu de confirmation d’un support d’autant de mémoire vive.

La partie stockage est confiée à un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen3 x4 et un socket pour accepter un eMMC présents sur toutes les cartes mais la Odroid-H4+ et Odroid-H4 Ultra proposent en plus 4 ports SATA 3 pour des stockages supplémentaires. 

La connectique et les capacités des cartes en détail

  • A. CPU (Intel N97 or N305 )
  • B. 1 x DDR5 SO-DIMM slots (Single channel memory support)
  • C. 1 x M.2 PCI Express Module Socket (NGFF-2280)
  • D. 1 x eMMC (Embedded Multimedia-Card) Socket
  • E. 4 x SATA Power Connectors (2.5mm pitch, JST-XH compatible connector)
  • F. 4 x SATA3 6.0 Gb/s Data Connectors
  • G. 1 x DC Power Jack
  • H. 2 x USB 3.0
  • I. 2 x USB 2.0
  • J. 1 x HDMI 2.0
  • K. 2 x DisplayPort 1.2
  • L. 2 x RJ45 Ethernet Ports (10/100/1000/2500)
  • M. 5 x System LED Indicators
  • N. 1 x Peripheral Expansion Header (24-pin)
  • O. 1 x Power Switch
  • P. 1 x Reset Switch
  • Q. 1 x Backup Battery Connector (2-pin)
  • R. 1 x Active Cooling Fan Connector (4-pin)
  • S. 1 x Audio out, 1 x Audio in, 1 x SPDIF out

 

La connectique est assez large avec trois sorties vidéo : un HDMI 2.0 et deux DisplayPort 1.2. Le reste des ports comprends 4 USB Type-A, une paire de USB 3.0 et une en USB 2.0. Un port Ethernet 2.5 Gigabit piloté par un chipset Intel I226-V, une sortie SPDIF audio ainsi que des ports jack 3.5 mm casque et micro séparés. Les version H4+ et H4 Ultra proposent en plus un second port Ethernet 2.5 Gigabit.

Les trois cartes proposent également 24 broches avec 2 I2C, 1 UART, 1 HDMI-CEC et 3 broches USB 2.0 supplémentaires ainsi qu’un support pour connecter un bouton de démarrage. Au final, la carte peut donc être facilement intégrée et se transformer suivant les modèles en pseudo NAS, en routeur et même en lecteur multimédia avec en prime une sortie audio numérique pour piloter un ampli A/V un peu ancien. Si on additionne en plus des fonctionnalités sympathiques comme la gestion du Wake On Lan par exemple font de ces solutions des modèles très intéressants pour de nombreux usages. 

Harkernel a publié un très long document montrant les performances de ces cartes dans divers scénarios. Un ensemble d’informations qui permet de faire son choix entre les différents modèles.
La différence de prix entre les cartes: 

La Odroid-H4 est proposée à 99$ HT, le modèle H4+ est proposé à 139$ HT et la version Odroid-H4 Ultra à 220$ HT. Comme d’habitude les frais de port ne seront pas donnés chez Hardkernel.

 

  ODROID
H2+  
(‘2020 Jun)
ODROID
H3  
(‘2022 Oct)
ODROID
H3+  
(‘2022 Oct)
ODROID
H4  
(‘2024 Apr)
ODROID
H4+ 
(‘2024 Apr)
ODROID
H4 Ultra  
(‘2024 Apr)
Processor            
CPU (Intel) Celeron J4115 Celeron N5105 Pentium N6005 Processor N97 Processor N97 Core™ i3 Processor N305
Code name Gemini Lake Jasper Lake Jasper Lake Alder Lake-N Alder Lake-N Alder Lake-N
Launch date Q4’17 Q1’21 Q1’21 Q1’23 Q1’23 Q1’23
Microarchitecture Goldmont Plus Tremont Tremont Gracemont Gracemont Gracemont
Cores / Threads 4C4T 4C4T 4C4T 4C4T 4C4T 8C8T
Cache 4 MB 4 MB 4 MB 6 MB 6 MB 6 MB
AVX2 (Advanced Vector Extensions) No No No Yes Yes Yes
TDP 10W 10W 10W 12W 12W 15W
Single Thread Burst Frequency (GHz) 2.5 2.9  3.3 3.6 3.6 3.8
Memory            
Max. Memory address space (GB) 32 64 64 48 48 48
Max. Memory Speed (MT/s) DDR4-2400 DDR4-2933 DDR4-2933 DDR5-4800 DDR5-4800 DDR5-4800
iGPU (Intel UHD Graphics)            
Burst Frequency (MHz) 750 800 900 1200 1200 1250
Execution Units 12 24 32 24 24 32
Video outputs            
HDMI 1 1 1 1 1 1
DisplayPort 1 1 1 2 2 2
PCIe (via NVMe slot)            
Generation Gen 2 Gen 3 Gen 3 Gen 3 Gen 3 Gen 3
Lanes 4 4 4 4 4 4
Compatibility with optional 
4-ports 2.5GbE
Net Card
Yes Yes Yes Yes Yes Yes
IO ports            
USB 2.0 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports
USB 3.0 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports
2.5GbE 2 ports 2 ports 2 ports 1 port 2 ports 2 ports
SATA III 2 ports 2 ports 2 ports No 4 ports 4 ports
24pin IO Expansion ports I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2
  USB 2.0 x 1 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3
  UART x 2 UART x 1 UART x 1 UART x 1 UART x 1 UART x 1
  HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1
  Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1
Others            
Optional Cooling Fan 92 mm 5 Volt
mini 4pin connector
92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Dimensions 110x110mm (4.3×4.3 in) 110x110mm (4.3×4.3 in) 110x110mm (4.3×4.3 in) 120x120mm (4.7×4.7 in) 120x120mm (4.7×4.7 in) 120x120mm (4.7×4.7 in)
Recommended Power Supply 1 60W 60W 60W 60W 60W 60W
Recommended Power Supply 2
for supporting booting
with 3.5″ hard disks
133W 133W 133W 133W 133W 133W
Unlimited Performance Mode No Yes Yes Yes Yes Yes
Security (TPM 2.0) Couldn’t be supported fTPM enabled
(Will run Windows 11 out of the box)
Hardkernel H-series cases DIY assembly
Translucent Blue Acrylic
DIY assembly
The cases are made of solid and sturdy PCBs.
DIY assembly
The cases are made of solid and sturdy PCBs.
A classic GameCube-style case will be released in May or June separately.
Certifications FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS
Pricing $119 $129 $165 $99 $139 $220

 

Les cartes Odroid-H4 débarquent sous Intel Alder Lake-N © MiniMachines.net. 2024.

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