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Pierre Ragues s’aligne au Rallye de Croatie

1 avril 2021 à 08:09

Pierre Ragues va ajouter, à son programme 2021, une autre manche du Championnat du Monde des Rallyes de la FIA. Il disputera en effet le tout premier Rallye de Croatie inclus au calendrier WRC 2021. Par contre, pas d’Alpine A110 Rally cette fois-ci, mais une Volkswagen Polo GTI R5 qui est engagée en catégorie des voitures Rally2 / R5.

Il retrouvera la voiture française lors de la Coupe du Monde 2021 FIA R-GT au mois de mai en France (Rallye International Ain-Jura). Comme d’habitude, le Caennais fera équipe avec son fidèle copilote et expérimenté Julien Pesenti.

Endurance-Info avait rencontré il y a peu le pilote français qui cherche toujours un baquet pour disputer les 24 Heures du Mans cette année. Notre entretien avec Pierre Ragues est ici : partie 1, partie 2, partie 3

Les travaux ont débuté à Spa-Francorchamps

3 avril 2021 à 09:51

Le Circuit de Spa-Francorchamps a entamé une phase de travaux en ce début de printemps.

En plus des infrastructures qui vont subir un sérieux lifting, le paddock va lui aussi connaître quelques changements avec une rénovation du paddock rouge. Les travaux ont débuté comme le montrent les images publiées par le Circuit de Spa-Francorchamps.

Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps

Italian GT : Scuderia Ravetto & Ruberti confirme son équipage

3 avril 2021 à 17:02

Scuderia Ravetto & Ruberti srl poursuit son engagement en Italian GT cette saison. la structure de Paolo Ruberti et Manfredi Ravetto fait rouler une Ferrari 488 EVO-GT dans la classe Cup. L’équipe sera présente aussi bien en Sprint qu’en Endurance.

Luca Demarchi, vice-champion 2020 en GT-Cup chez S.R&R, poursuit l’aventure avec à ses côtés Nicholas Risitano qui arrive de la NASCAR Euroseries et du karting. Edoardo Barbolini, qui a roulé en TCR, rejoindra le tandem sur les manches Endurance.

Gianfranco Fantuzzi prend en charge la partie sportive de l’équipe et Alex Frassen la partie technique.

La 400e Lamborghini Huracán sortie des chaînes de production !

7 avril 2021 à 07:06

Au début du mois de mars 2021, la 400e Huracán de course a quitté la chaîne de production du siège de Lamborghini à Sant’Agata Bolognese, ville se situant juste à côté de Bologne. Un objectif important non seulement pour Squadra Corse, le département du sport automobile de Lamborghini, mais aussi pour toute l’entreprise. Le président et CEO Stephan Winkelmann, le Chief Technical Officer, Maurizio Reggiani, le Chief Manufacturing Officer, Ranieri Niccoli, et le responsable motorsport Giorgio Sanna, ainsi que les techniciens qui construisent chaque jour l’une des voitures GT les plus rapides du monde, ont assisté à l’événement (voir photo de Une).

Dans le monde des courses GT, aucune voiture n’a atteint un niveau de succès et de popularité aussi fulgurant que celui de la Lamborghini Huracán. Beaucoup de pilotes et les équipes sont attirés par l’étonnante auto. Avec son puissant moteur V10, son système anti-patinage, son système de freinage ABS et ses pneus Pirelli spécialement conçus, la Huracán est devenue l’une des pièces les plus recherchées dans le sport automobile.

L’histoire de Lamborghini dans le domaine de la course automobile est relativement jeune, puisqu’elle n’a commencé qu’en 2013. La Squadra Corse a été créée au sein du siège de Sant’Agata Bolognese d’Automobili Lamborghini et a très vite commencé à obtenir d’excellents résultats sur piste.

L’Huracán Super Trofeo et l’Huracán GT3 sont toutes deux construites et réalisées dans l’usine de Sant’Agata Bolognese sur la même ligne de production que les véhicules routiers. Des techniciens spécialisés de Lamborghini Squadra Corse sont présents à chaque poste de la chaîne. L’Huracán a remplacé le modèle Gallardo, qui avait été utilisé à la fois dans la série mondiale GT3 et dans la série Super Trofeo à un seul coup.

Le patron de Lamborghini Squadra Corse et ancien pilote d’essai de Lamborghini, Giorgio Sanna, a déclaré après avoir donné à la Huracán son premier shakedown en 2014 : “C’est un moment très spécial. J’ai suivi la phase de développement étape par étape à Sant’Agata Bolognese, et nous sommes tous enthousiastes à l’idée de ce moment très important. La nouvelle Huracán Super Trofeo assurera à Lamborghini un rôle clé dans le sport automobile international.”

Et Sanna ne s’est pas trompé. La Huracán s’est rapidement imposée comme l’une des voitures GT les plus dynamiques, les plus populaires et les plus réussies, et le Super Trofeo a joué un rôle important. Au fil des ans, le Super Trofeo a été représenté en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient, chaque championnat produisant des courses de grande qualité et un mélange sain de gentlemen drivers compétitifs et de futures stars de la scène GT.

La Huracán ST (et sa jumelle Evo introduite pour la saison 2019), a été un rouage crucial dans le succès de la Squadra Corse, non seulement dans la série monotype, mais aussi sur la voiture GT3 Evo qui utilise une grande partie de la technologie et de l’innovation d’abord utilisées sur la machine Super Trofeo. Bien qu’elle ne soit arrivée sur la scène qu’en 2013, la Huracán a déjà remporté quelques-unes des victoires les plus convoitées comme les prestigieuses 24 Heures de Daytona en 2018, 2019 et 2020, ainsi que la victoire aux 12 Heures de Sebring en 2018 et 2019, à chaque fois en GTD.

La Squadra Corse a également réalisé une “triple couronne” historique non officielle en GT World Challenge Europe, en remportant les titres très convoités du classement général, de la Sprint Cup et de l’Endurance Cup avec Andrea Caldarelli, Marco Mapelli et Dennis Lind pour l’équipe FFF Racing. C’est la deuxième fois que Lamborghini remporte un titre en GT World Challenge, après avoir conquis le titre Endurance Cup en 2017, à l’époque où l’épreuve était connue sous le nom de Blancpain GT Series. Ces titres ont de nouveau mis en évidence non seulement la vitesse et la régularité de l’Huracán au cours de la saison, mais aussi les compétences des ingénieurs et des concepteurs de Lamborghini Squadra Corse, faisant de la voiture un équilibre parfait entre aérodynamisme et performance, respectant les règles FIA GT3 et restant l’une des voitures les plus compétitives en GT.

Dieselgate : maintenant, il faut payer…

7 avril 2021 à 14:06

L’information n’a pas de lien direct avec l’endurance, quoi que… Le Conseil de Surveillance de Volkswagen AG vient de mettre fin à son enquête débutée en octobre 2015 sur les causes de la crise du diesel au sein du groupe et de connaître les responsables de cette vaste fraude. Dans la foulée du ‘Dieselgate’, Audi a quitté la catégorie LMP1 et Porsche en a fait de même. 

Le Conseil de Surveillance a décidé en réunion de réclamer des dommages-intérêts contre Martin Winterkorn, ancien président du Directoire du Groupe et Rupert Stadler, président du Directoire d’Audi, en raison des manquements au devoir de diligence en vertu du droit des sociétés par actions. Aucun manquement aux obligations d’autres membres du Directoire du Groupe n’a été identifié.

La résolution du Conseil de Surveillance se fonde sur l’avis d’experts tels que Gleiss Lutz. Dans ce cadre, plus de 65 pétaoctets de données ont été sécurisées et un total de 480 millions de documents transférés vers des salles de données. Environ 1,6 million de dossiers ont été identifiés comme pertinents. L’enquête, qui est maintenant terminée, était de loin l’enquête la plus complète et la plus complexe menée dans une entreprise de l’histoire économique allemande.

Il est reproché à Martin Winterkorn, en tant qu’ancien président du conseil de direction de Volkswagen AG, d’avoir manqué à ses obligations de clarification de manière complète et rapide des circonstances derrière l’utilisation de fonctions logicielles illégales dans les moteurs 2.0 TDI vendus sur le marché nord-américain entre 2009 et 2015. Winterkorn n’a pas non plus veillé à ce que les questions posées par les autorités américaines dans ce contexte reçoivent une réponse honnête, complète et sans délai. Quant à Rupert Stadler, il a manqué à ses obligations pour la partie des moteurs 3.0l et 4,2l développés par Audi et installés dans les véhicules européens de Volkswagen, Audi et Porsche qui ont fait l’objet eux aussi d’une enquête concernant des fonctions logicielles illégales. 

D’autres dirigeants ont été cités pour des manquements à des obligations par négligence. Ulrich Hackenberg, Stefan Knirsch et Wolfgang Hatz sont concernés par ces accusations. Les personnes désignées auront désormais des réclamations pour dommages-intérêts contre elles sur la base du droit des sociétés par actions. Heinz-Jakob Neußer, ancien membre du conseil de direction de Volkswagen, est pour sa part visé par plusieurs plaintes.

Virus Miniatures ne rend pas malade, bien au contraire…

8 avril 2021 à 08:00

Vous allez nous dire que s’appeler Virus par les temps qui courent est osé. Présent à Talant (à côté de Dijon) depuis le début des années 2000 tout près de Stand 21, Virus Miniatures a pignon sur rue depuis 1988. Xavier Gauthier et sa sœur Anne-Sophie font les beaux jours des passionnés de miniatures.

Le développement de la bulle Internet aurait pu mettre un coup d’arrêt à la boutique de miniatures. “Ces dernières années, les clients changent”, a déclaré Xavier Gauthier à Endurance-Info. “Depuis trois ou quatre ans, tout est modifié. Il y a 20 ans, il fallait retrouver de vieux kits, ce qui demandait beaucoup de temps. Avec Internet, tout est plus facile à trouver.”

Si collectionner les montres de luxe passent très bien, collectionner les miniatures peut paraître étrange. “Les miniatures ont la même maladie que les timbres postes”, sourit Xavier Gauthier. “Je n’ai jamais vu autant de gamins connaître les voitures et s’y passionner. A 17/18 ans, c’est terminé, mais peut-être qu’ils y reviendront à 40/50 ans. Les gens collectionnent aussi les voitures d’une époque bien précise.”

Le film Le Mans 66 a joué en faveur des miniatures, comme l’explique Anne-Sophie : “L’effet Gulf a toujours été présent. Après Le Mans de Steve McQueen, tout le monde pensait que toutes les Ford étaient des Gulf. Beaucoup croient encore que Martini = Porsche. Avec le film Le Mans 66, les ventes des voitures qui rappellent le film ont augmenté.”

Les 24 Heures du Mans sont forcément très prisés des collectionneurs : “Le Mans représente beaucoup”, précise Xavier. “Dans le passé, c’était facile de collectionner un plateau complet qui comprenait des autos très différentes. Maintenant, beaucoup de voitures se ressemblent. Les passionnés achètent pour avoir de la diversité, mais aussi pour un sponsor. Nous avons des clients qui achètent tout ce qui est Red Bull.”

Le virtuel a aussi fait des adeptes dans le monde de la miniature. A titre d’exemple, la Pagani Zonda s’est bien vendue suite à Gran Turismo. A quand les miniatures des 24 Heures du Mans Virtuelles ? Les films et séries prennent également une part non négligeable, à l’instar de Starsky et Hutch ou Fast and Furious. Même le van de l’Agence Tous Risques a ses adeptes.

Virus arpente les salons automobiles depuis des années. Malheureusement, la situation sanitaire actuelle ne permet plus l’organisation de salons. L’une des plus grosses ventes de Virus reste la Ford Mustang dans toutes ses déclinaisons.

Quand un chanteur perd la vie, les ventes d’albums augmentent. C’est la même chose pour un pilote. A la mort de Bob Wollek, les ventes de miniatures des voitures pilotées par le Strasbourgeois ont augmenté. On ne vous parle même pas du décès d’Ayrton Senna en 1994.

Virus vend beaucoup en France et en Suisse. Fabrication, montage, vente classique, Virus a un domaine d’activités assez large. La boutique située 7 rue des Moulisards est une vraie caverne d’Ali Baba qui fait plaisir à tous les âges.

La période actuelle, propice au mot virus, donne quelques maux de tête à Anne-Sophie et Xavier Gauthier, comme le précise Anne-Sophie : “Quand nous avons créé Virus, nous voulions un nom que tout le monde puisse comprendre, en France et à l’international. Actuellement, nous avons des soucis avec la boîte mail car les serveurs bloquent le mot virus. Il faut donc passer par le mail personnel. Nous avions déjà eu des soucis quand tout le monde a pris conscience des ravages du SIDA.”

Si vous passez par Dijon, n’hésitez pas à franchir la porte de Virus Miniatures, vous ne ressortirez pas malade. Avec un peu de chance, vous aurez le droit à un café dans un bar qui mérite rien qu’à lui le déplacement.

Langkawi (Malaisie) s’offre un circuit inédit

9 avril 2021 à 06:56

La Malaisie est connue en sports mécaniques pour le tracé de Sepang. L’archipel malaisien de Langkawi doit maintenant avoir son circuit à l’horizon 2025. Langkawi est situé à moins de 30 km de la Thailande et de la Malaisie.

Classé FIA Grade 2, le circuit de 5,8 km n’est pas appelé à recevoir des compétitions automobiles. Dommage car si les infrastructures sont dignes d’un resort, le tracé du circuit est à l’ancienne avec très peu de dégagements. Certaines portions font penser à la Nordschleife.

Le promoteur souhaite construire un luxueux complexe avec des hôtels, un centre commercial, des villas, le tout autour du circuit.

Les travaux doivent débuter dans le courant de l’année. L’ouverture du circuit est prévue pour la fin 2023 et le complexe final pour 2025. La région est connue pour la tenue d’une course cycliste internationale.

La Mitjet International en plein renouveau…

11 avril 2021 à 08:00

Sous l’impulsion de Christophe Cresp, propriétaire, et Stéphane Roux, directeur général, la Mitjet connaît un nouveau souffle. La série initiée par Jean-Philippe Dayraut a été reprise en 2020, l’année de tous les dangers compte tenu de la situation sanitaire. Pour cette deuxième saison sous l’ère Cresp/Roux, la Mitjet International (Sprint) accompagne les championnats SRO Motorsports Group.

Après Nogaro, la Mitjet sera à Magny-Cours, Albi, Lédenon et Paul Ricard dans le cadre du FFSA GT. Début juillet, le championnat fera escale à Misano en soutien du GT World Challenge Europe. Fort d’un beau calendrier, d’une formule attractive financièrement, les perspectives de développement s’annoncent intéressantes. De quoi ravir Stéphane Roux…

La Mitjet International intègre complètement les séries SRO ?

“Le COVID-19 nous a permis d’intégrer les championnats SRO. Nous avons débuté à l’été dernier à Nogaro où nous avons remplacé un plateau qui était absent. Nous avions 15 autos. Par la suite, nous sommes allés à Albi toujours en soutien du FFSA GT et une place était disponible à Lédenon. En 2020, nous avons fait un mix SRO/Ultimate Cup Series. Lors de la finale du Paul Ricard, nous nous sommes mis d’accord pour 2021. Avec Laurent Gaudin (manager général du Championnat de France des Circuits, ndlr), nous avons appris à se connaître et on se comprend bien. La Mitjet International avait l’envie d’être chez SRO à 100% cette année.”

Vous allez même sortir du cadre français…

“Nous avons cinq manches en France et une en Italie à Misano dans le cadre du GT World Challenge Europe. Le timing est parfait pour nous car nous relançons la Mitjet Italie avec une première course au Mugello. Cinq manches seront organisées cette année. On a aussi le Danemark en Supertourisme qui va ouvrir aux 2.0l en 2022. J’espère que nous pourrons trouver un distributeur pour le Benelux. Nous avons un championnat qui est plutôt sudiste.”

Qu’est ce qui fait le succès de la série ?

“La voiture est facile à piloter même si aller vite n’est pas simple. Le pilotage fait clairement la différence. Les équipes peuvent faire des réglages qui restent assez basiques. On tient à la rigueur sur le plan technique. La Mitjet International est très formatrice pour un rapport prix/plaisir très intéressant avec un volant complet pour environ 60 000 euros. Yann Ehrlacher est passé par la Mitjet, tous les gentlemen qui roulent chez AGS Events en Am également. Sébastien Baud et Victor Weyrich ont été couronnés en Mitjet, Edouard Cauhaupé a disputé quelques courses avant de basculer en GT4. La Mitjet est clairement un vivier de pilotes qui passeront ensuite en TC France et GT4.”

La voiture va évoluer ?

“Elle restera dans cette configuration jusqu’à fin 2023. Si le championnat se développe, pourquoi pas faire une coupe européenne sans forcément avoir une grosse évolution sur l’auto. Une Mitjet coûte 45 000 euros…”

La Bentley Continental GT3 XXL prête à affronter Pikes Peak

12 avril 2021 à 13:41

Si Bentley est hors du coup officiellement pour la gagne en GT3, la marque britannique part à l’assaut de Pikes Peak avec une Continental GT3 développé par Roger Clark Motorsport et FastR.

Photo : Matt Woods

Cette Bentley a conservé son moteur d’origine mais elle roule désormais avec un carburant renouvelable. Lors de ses premiers essais, la Continental GT3 a battu le record du tour du circuit d’Anglesey au Pays de Galle.

Rhys Millen, ancien vainqueur de la course de cote du Colorado, sera chargé de piloter la Bentley à Pikes Peak. L’aéro de la Continental a nettement évolué par rapport à la version GT3.

Le constructeur britannique a déjà foulé le sol de Pikes Peak avec une Continental GT et un Bentayga, à chaque fois avec un certain succès.

Photo : Matt Woods
Photo : Matt Woods

Un programme à plusieurs têtes pour Leipert Motorsport, le GT3 d’actualité

12 avril 2021 à 15:11

Leipert Motorsport étend son programme cette saison avec plusieurs championnats au menu. En plus du Lamborghini Super Trofeo Europe et de l’ADAC GT4 Germany, l’écurie allemande fait son retour en GT3 en faisant rouler une Lamborghini Huracan GT3.

L’écurie basée à Wegberg compte disputer plusieurs manches Creventic en faisant rouler des jeunes pilotes. Brendon Leitch (Nouvelle-Zélande), Tyler Cooke (Etats-Unis), Sebastian Balthasar (Allemagne) et Fidel Leib (Allemagne) sont déjà confirmés. Une présence sur quelques manches GT World Challenge Europe ou Intercontinental GT Challenge ne sont pas à exclure.

Cinq Lamborghini Huracan Super Trofeo seront en piste dès la fin de semaine à Monza. Deux autos seront engagées en Pro, une confiée à Sebastian Balthazar et Noah Watt, l’autre à Dan Wells et Oscar Lee. Les trois autres Lamborghini rouleront en Am.

Ray Calvin (Canada), Gabriel Rindone (Emirats Arabes Unis), Matthias Hoffsümmer (Allemagne) et Gerhard Watzinger (Etats-Unis) porteront les couleurs de l’équipe de Ingo et Marcel Leipert.

Une 6e Lamborghini Huracan Super Trofeo pourrait être alignée sur quelques manches Creventic.

Robin Falkenbach (Allemagne) et Marc de Fulgencio se partageront le volant de la Mercedes-AMG GT4 en ADAC GT4 Germany.

FIA GT Motorsport Games : du lourd sur le dossier Racetivity

13 avril 2021 à 11:15

Racetivity a déposé un dossier d’engagement pour les FIA Motorsport Games qui se dérouleront à l’automne prochain au Paul Ricard. La structure dirigée par François Gagneux et Arnaud Fouquet attend maintenant de savoir si elle sera retenue par la FFSA pour représenter la France sur l’événement.

Pour cet engagement aux FIA Motorsport Games avec une Mercedes-AMG GT3, Racetivity met les petits plats dans les grands. Manu Collard, qu’on ne présente plus, fera office de team manager.

L’équipage pour la course GT regroupera François Perrodo (Bronze) et Aurélien Panis (Silver). Quant à la course Pro à pilote unique, elle verra en découdre Matthieu Vaxiviere.

Racetivity avait déjà déposé un dossier pour l’édition 2020 qui n’avait pu avoir lieu pour les raisons que l’on connaît.

Milos Pavlović, l’homme à la carrière en dent de scie

15 avril 2021 à 14:10

Des pilotes qui n’ont pas eu la carrière qu’ils méritaient, il y a en des tas. Parmi ceux-ci, on peut certainement citer Milos Pavlović. A 38 ans, le Serbe, né à Belgrade en Yougoslavie, a tutoyé la Formule 1 au début des années 2000. Il décrit lui-même sa carrière en dent de scie. Depuis 2014, Milos Pavlović roule sur une Lamborghini. Il dispute cette saison le Lamborghini Super Trofeo Europe chez Bonaldi Motorsport en compagnie de son compatriote Petar Matić.

La carrière de Milos Pavlović débute le 31 août 1991 dans son pays sur la piste de karting de Kruševac. L’aventure en karting durera six ans. Dès 1992, deux titres nationaux viennent le récompenser. La Yougoslavie ne lui permettant pas de s’exprimer à haut niveau, il décide de partir en Italie. En karting, dès l’âge de 12 ans, Pavlović décroche le titre de champion régional dès 1993 avant une place de vice-champion d’Europe l’année suivante assortie d’une 3e place au Championnat du Monde. A 14 ans, Pavlović est au top de sa forme en étant le plus jeune pilote à rafler le très convoité Ayrton Senna Trophy qui lui ouvre les portes des Masters de Bercy.

« Ma carrière a été une véritable montagne russe depuis le début, mais je suis très heureux de ce que j’ai accompli », a déclaré Milos Pavlović. « J’ai fait le championnat du monde de Karting en 1996 et, à l’époque, ce n’était qu’une seule course. Donc, il fallait y aller et gagner. J’ai probablement mené moins d’un tour, mais c’était ce qu’il fallait faire pour gagner ce genre de courses. J’étais, à mon avis, face à l’un des meilleurs pilotes de ma génération, à savoir Giorgio Pantano. Il y avait aussi Jenson Button, James Courtney et Fernando Alonso. C’était un moment spécial. »

En 95 courses de karting, le Serbe en a remporté 26 ainsi que 15 deuxièmes places et 29 troisièmes places. La suite passera par la monoplace en Angleterre dans le championnat Formula Vauxhall. « Ensuite, avec le passage en monoplace, j’ai dû décider si j’allais faire une carrière hors du sport automobile », explique le Serbe. « Alors, j’ai déménagé à Milton Keynes en Angleterre et j’y suis resté quatre ans. » Une erreur de management en F3 ne lui a pas permis de transformer l’essai.

C’est ensuite un retour en Italie qui l’attend où il rafle le titre F3 chez Target Racing en 2002, ce qui lui donne les points nécessaires de la Super Licence pour la Formule 1. Sans argent pour passer en F3000, Michel Lecomte le fait rouler chez Epsilon by Graff en World Series Light.

Une fois de plus, les finances ne sont pas au rendez-vous même si sa saison en 2007 chez Draco se termine au 3e rang derrière Alvaro Parente et Ben Hanley. Il laisse Filipe Albuquerque et Sebastian Vettel derrière lui.

« Très souvent, je n’avais pas le budget pour faire de la course, mais d’une manière ou d’une autre, j’ai réussi à rouler », précise-t-il. « Quand j’étais en Angleterre, j’avais probablement la moitié du budget dont j’avais besoin et ensuite c’était la même chose quand j’étais en Renault World Series en 2005. Je me demande souvent maintenant : « Comment diable as-tu eu le courage de le faire !? » Quoiqu’on en dise, c’étaient de bonnes années. »

Début 2010, Milos Pavlović pense toucher au but en signant un contrat avec USF1, mais l’équipe sera en proie à des soucis financiers. La F1 se refuse à lui. On le verra en 2011 et 2012 sur une Ford GT en World GT1.

Il faudra attendre 2014 pour le revoir en compétition à haut niveau. Pavlović roule avec Edoardo Piscopo en Lamborghini Super Trofeo Europe où le tandem décroche la couronne. Le constructeur italien le repère et il participe au développement de la Huracan GT3. La marque le fait rouler en ADAC GT Masters dès 2016 chez Bonaldi Motorsport avec Patrick Kujala. Depuis 2014, son destin est lié à Lamborghini.

« Lamborghini m’a pris sous son aile après avoir fait quelques courses en Super Trofeo en 2011, et ils m’ont très bien accueilli dans la famille », souligne le Serbe. « Je travaille pour Lamborghini, ils me donnent un salaire même si le seul regret est de ne jamais être devenu pilote officiel, ce qui est dommage. Mais c’est la configuration chez Lambo et la série Super Trofeo est fantastique car elle offre à de nombreux jeunes pilotes, en particulier venant de la monoplace, la possibilité de tenter une carrière en GT. »

Jules Gounon et Bastien Ostian lancent JBR Management

21 avril 2021 à 08:05

L’entité JBR Management ne vous dit peut-être pas grand-chose. Derrière ces trois lettres se cachent Jules Gounon et Bastien Ostian pour Jules Bastien Racing. Il n’est pas question d’une écurie de course, mais bien de la rencontre de Jules Gounon, pilote officiel Mercedes-AMG, et Bastien Ostian, qui manage différents pilotes, principalement sur la communication. La mission de JBR est d’accompagner les pilotes dans un management qualitatif complet.

“J’ai rencontré Bastien en 2020 et le courant est de suite passé entre nous”, a déclaré Jules Gounon à Endurance-Info. “Il s’occupait de pilotes tout comme moi. Sur un week-end de course, c’est difficile d’être à 100%. Je me suis demandé ce que je voudrais si je voulais avoir un manager. Avec Bastien, nous avons donc décidé d’unir nos forces, lui sur plus sur la communication, moi sur mon expérience de pilote. J’ai envie de donner une chance à des pilotes comme on a pu me la donner dans le passé.”

A ce jour, JBR suit de près Nelson Panciatici, Arthur Rougier et Petru Umbrarescu. D’autres pilotes doivent rejoindre le pool JBR Management.

“Nous faisons un accompagnement complet des pilotes pour leur donner les meilleures clés possibles”, explique Bastien Ostian. “Nous travaillons sur le budget et les intérêts sportifs. On voit que c’est de plus en plus dur pour les jeunes pilotes français. J’avais besoin de quelqu’un qui disposait d’un réseau plus important que le mien. JBR Management n’est pas là pour vendre du rêve. On ne dit pas aux jeunes qu’ils vont réussir à tout prix, mais on veut leur donner tous les outils nécessaires pour arriver à leurs fins. Nous avons un préparateur physique pour nos pilotes. L’idée est vraiment de vendre de la valeur ajoutée.”

“Être pilote professionnel ne demande pas que d’être rapide sur un tour”, souligne le pilote Mercedes-AMG. “Il faut savoir faire un rapport au constructeur, avoir un bon retour technique, travailler avec les ingénieurs, se comporter correctement avec les médias. Je peux apporter mon expérience de pilote pour Audi, Bentley et Mercedes. Bastien est présent sur les différents meetings.”

JBR Management s’appuie aussi sur Guillaume Andrieux, ingénieur chez AKKA-ASP, pour la partie technique. “Quand on est jeune, on a peur de poser certaines questions”, confie Jules Gounon. “Le travail avec l’ingénieur permet de poser toutes les questions sans tabou, mais aussi d’apprendre les termes techniques en anglais. Nous partons sur l’humain en nous disant que chaque pilote est différent. Comme l’a précisé Bastien, nous ne vendons pas un management en disant qu’on apporte un statut de pilote officiel.”

Jules Gounon et Bastien Ostian viennent de lancer en parallèle un magazine qui prend le nom de Drivers Club. Le premier numéro propose notamment un entretien avec Stéphane Ratel et une interview de Jean-Marc Finot sur le programme Hypercar Peugeot en WEC.

Toyota met l’hydrogène en compétition sur une course de 24 heures

23 avril 2021 à 12:02

Alors que Toyota Gazoo Racing va faire débuter sa GR010 HYBRID en compétition dans quelques jours en WEC à Spa-Francorchamps, le constructeur japonais regarde d’un œil intéressé la technologie hydrogène. A ce jour, Toyota utilise la pile à combustible dans sa Mirai. La suite va passer par de l’hydrogène en compétition. 

Une Toyota Corolla Sport alignée par Orc Rookie Racing va disputer les 24 Heures de Fuji ce mois-ci dans le cadre du championnat Super Taikyu Series. La Corolla est équipée d’un moteur fonctionnant à l’hydrogène. TMC apporte son soutien à l’engagement.

Depuis bien longtemps, la marque japonaise est engagée dans l’innovation de la technologie des moteurs. Le plan est clairement de se servir de la course comme laboratoire. Toyota souhaite se servir de l’hydrogène produit à Namie Town (Fukushima) pour une utilisation en compétition. Tout en cherchant à étendre l’infrastructure de l’hydrogène en promouvant l’utilisation de la technologie, Toyota a l’intention de continuer à faire progresser les efforts de relance économique et de revitalisation de la région de Tohoku avec les différentes parties concernées. 

Pour atteindre la neutralité carbone, Toyota a intensifié ses efforts, notamment en visant à promouvoir l’utilisation de l’hydrogène par la vulgarisation des véhicules électrifiés à pile à combustible. En affinant davantage ses technologies de moteurs à hydrogène grâce au sport automobile, Toyota entend se placer dans le domaine de l’hydrogène, ce qui colle plutôt bien avec le futur de la discipline Endurance. 

Funyo : DMA Armatures accompagne les jeunes pilotes en sport auto

30 avril 2021 à 05:56

Communiqué de Presse :

Leader dans l’armature industrielle pour le béton armé, le groupe DMA Armatures participe activement à la construction de plus de 2 000 projets par an en France. Depuis 40 ans, ce groupe familial, représente plus de 50 000 tonnes d’armatures métalliques pour le béton armé chaque année. Son président, Richard Aubry est un vrai passionné de sport automobile depuis toujours. Une passion qu’il a transmis à son fils, qui n’est autre que le jeune et talentueux Gabriel Aubry (23 ans), Vice-Champion WEC 2019 et 2ème des 24H du Mans en LMP2 chez Jackie Chan DC Racing et qui vient d’être annoncé comme pilote de réserve au sein du Team officiel Alpine LMP1. 

En 2021 DMA ARMATURES devient le partenaire officiel de la catégorie Espoirs des championnats Funyo : 

DMA Armatures accompagnera les jeunes pilotes qui souhaitent accéder au sport auto.

Funyo représente la 1ère marche du sport automobile français. En effet, cette catégorie est le passage idéal tant au niveau de l’apprentissage du pilotage, qu’au niveau de son budget saison très maîtrisé. 

Le jeune Ewen Hachez tout juste âgé de 18 ans, en est le parfait exemple. En effet le pensionnaire de la Filière Endurance Proto & GT dirigée par Jean-Bernard Bouvet a récemment remporté sa 1èrevictoire lors de son tout 1er meeting à l’occasion de l’ouverture de la saison 2021 du championnat Sprint Cup By Funyo à Nogaro (Coupes de Pâques). Tout comme Ethan Bernard (16 ans) arrivé cette saison en Funyo après un début de carrière très prometteur en Karting. 

Richard AUBRY, Président du Groupe DMA Armatures : « DMA Armatures a supporté de nombreux pilotes en Kart mais également lors de leurs débuts en F4 ou en Formule Renault. Comme ce fut le cas avec Estéban Ocon. Ce partenariat « Espoirs Funyo » développe l’accession des jeunes pilotes en prototypes FUNYO, dont le coût à la saison et le prix de vente sont très abordables. Le but est de rendre plus accessible le sport auto et de permettre de découvrir les nouveaux talents de demain. Avec Romain Angebeau nous avons d’autres projets pour la fin de saison 2021 qui vont dans ce sens. »

Romain ANGEBEAU, Dirigeant de FUNYO Racing : « Nous sommes très fiers d’accueillir Richard AUBRY et le groupe DMA Armatures au sein de la famille Funyo !  Tout comme Funyo, DMA Armatures est une société familiale 100% made in France. Nous partageons des valeurs communes ainsi qu’une grande volonté d’aider les jeunes espoirs à accéder aux plus hautes marches de ce sport qui nous est si cher. 

La Funyo est l’essence même du pilotage, elle offre une pratique pure, accessible et qui demande de la technique. Lorsqu’un pilote sait exploiter cela, il sait alors maîtriser tout type de voiture en circuit. »

Retour sur le meeting Sprint Cup by Funyo de Magny-Cours

10 mai 2021 à 17:28

Communiqué de presse

Après un début de saison riche en émotions lors des Coupes de Pâques, les pilotes de la Sprint CUP by Funyo, se sont donnés RDV sur le circuit de Nevers Magny-Cours à l’occasion du Fanatec GT World Challenge Europe powered by AWS.

L’animation était au beau fixe dès les essais. En effet Jonathan Dessens (AMGV), Ewen Hachez (HMC Racing), Benoît Eveillard (Belt Racing), Christian Camboulive (HMC Racing) ou encore Edouard Héry (Belt Racing) nous offraient de sublimes bagarres aux avant-postes. Plusieurs nouveaux venus à Magny Cours, les pilotes de l’Endurance CUP by Funyo Julien Charitour, Guillaume Yaouanc ou encore Benoît Steck-Ridel (HMC Racing) ne se sont pas laissé impressionner par leur 1ère course en Sprint CUP 2021. Tout comme Sébastien Viale (HMC Racing) qui a fait son grand retour après une saison d’absence. À noter également la performance de Julien Devaux qui découvrait la course en Sprint. Le pilote ANS Motorsport s’est retrouvé rapidement en haut du classement. Une très belle entrée en matière pour ce pilote prometteur coaché par Nicolas Schatz.

Cette saison, une seconde séance d’essais qualificative est introduite permettant au pôle man d’obtenir un point supplémentaire. Tout comme à Nogaro, Jonathan Dessens persiste et signe une nouvelle fois les 2 pôles du meeting.

Si Benoît Eveillard s’est envolé lors de la Course 1. De belles bagarres avec Ewen Hachez nous ont tenu en haleine tout au long du weekend pour la plus haute marche du podium. Derrière la lutte fut également intense ! La 3ème place était très convoitée par Jonathan Dessens, Edouard Héry et Christian Camboulive qui ont réussi tour à tour à se hisser sur la dernière marche du podium général. Guillaume Yaouanc, Ethan Bernard (E-brid), Olivier Gauclère (HMC Racing), Sosthène Rousseau (AVP), Jean Claude Rolland (HMC Racing), Bruno Fretin (HMC Racing) et Sébastien Viale s’en sont rapprochés et sont venus bouleverser la hiérarchie du top 10. Des luttes passionnantes que nous avons pu suivre en direct sur Youtube !

Photo Paulo Maria / DPPI

La catégorie Gentleman n’a pas connu une seconde de répit.

En effet, si Edouard Hery et Christian Camboulive restent en tête de ce classement, d’autres pilotes sont venus tirer leurs épingles du jeu. 

Ainsi Olivier Gauclère et Frank Lefèvre (HMC Racing) signent leur 1er podium de la saison. Première victoire pour Jean Claude Rolland (HMC Racing) lors de la course 3. Claude Chaumot (AVP) vient compléter le top 5 de la catégorie. Les prestations de ces pilotes expérimentés prouvent le niveau de pilotage en Sprint CUP by Funyo et nous montrent que rien n’est joué jusqu’au drapeau à damiers !

Dans la catégorie “Espoirs – DMA Armatures” Ewen Hachez le jeune pensionnaire de la Filière Endurance GT & Proto, confirme sa pointe de vitesse et la maîtrise absolue de sa Funyo. Il signe également les 4 meilleurs tours en course en s’octroyant 4 points supplémentaires. En remportant 3 des 4 courses du weekend, le jeune Rennais repart en tête du championnat. À tout juste 17 ans, Ethan Bernard ne cesse de progresser et de terminer ses courses avec un excellent rythme. Le travail fut payant avec une 4ème place au classement général en course 4. Le plus jeune pilote du plateau monte crescendo dans le classement et jouera très rapidement aux avants postes.

Photo Paulo Maria / DPPI

À l’issue du second meeting de la saison 2021, les cartes sont de nouveau redistribuées, Ewen Hachez (195 points) repart en tête suivi par Benoît Eveillard (176 points) et Jonathan Dessens (161 points). Maintenant, cap sur le Grand Prix d’Albi du 5 au 7 juin prochain ou nous espérons retrouver le public albigeois si passionné. 

Lamborghini met en route son électrification

18 mai 2021 à 11:16

Jusqu’à maintenant, Lamborghini résistait à l’appel d’une gamme hybride ou électrique même si la Sian est la toute première Lamborghini équipée de la technologie hybride. La marque italienne de Volkswagen Group va suivre la politique d’ensemble du groupe avec une électrification de sa gamme dans les années à venir. 

« Le plan d’électrification de Lamborghini est un changement de cap rendu nécessaire par un contexte qui a radicalement évolué, auquel nous voulons apporter notre contribution en continuant à réduire l’impact sur l’environnement à travers des projets concrets », a déclaré Stephan Winkelmann, patron de Lamborghini. « Notre réponse est un plan à l’approche intégrée, des produits au site de Sant’Agata Bolognese, qui nous mènera vers un avenir plus durable, mais toujours fidèle à notre ADN. Lamborghini est depuis toujours synonyme d’excellence des compétences technologiques pour la fabrication de moteurs aux prestations extraordinaires : cela restera la priorité absolue de l’ensemble de notre parcours vers l’innovation. La promesse d’aujourd’hui, soutenue par le plus grand plan d’investissement de l’histoire de la marque, est la preuve de notre profond dévouement non seulement envers nos clients, mais aussi envers nos fans, notre personnel et leurs familles, envers le territoire dans lequel nous sommes nés, l’Emilie-Romagne, l’Italie, le Made in Italy. » 

Lamborghini va mettre en place le plus grand plan d’investissement depuis la création de la marque en 1963. Le programme, appelé Cor Tauri en référence à l’étoile la plus brillante de la constellation du Taureau. En 15 ans, le chiffre d’affaires de la marque italienne a été multiplié par sept. 

Cor Tauri comprend trois phases. La première (2021/2022) célèbrera le moteur à combustion en présentant des modèles rendant hommage au succès de Lamborghini. La suite passera par la transition hybride d’ici la fin 2024. En 2023, Lamborghini lancera sa toute première voiture hybride, et d’ici fin 2024, l’ensemble de la gamme sera électrifié. L’objectif interne auquel la maison tendra pendant cette phase prévoit la réduction de 50% des émissions de CO2 à partir de début 2025. Sur quatre ans, plus de 1,5 milliard d’euros seront alloués pour la transition vers l’hybride. La dernière partie de Cor Tauri sera la sortie de la toute première Lamborghini entièrement électrique sur la seconde moitié de la décennie. 

Concernant la compétition, Lamborghini doit présenter sous peu une nouvelle version Evo de son Huracan Super Trofeo. La version GT3 recevra elle aussi un lifting à moyen terme. Quant à une arrivée en LMDh, on en saura plus rapidement…

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