Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

ORECA proche de Ferrari pour toute la partie GT ?

1 avril 2021 à 19:17

Plusieurs sources ont confirmé à Endurance-Info que Michelotto pourrait perdre le développement et la préparation des Ferrari en GT. L’entreprise italienne familiale basée à Padoue s’occupe du développement des voitures du constructeur italien depuis plusieurs décennies avec tout le succès que l’on connaît.

Il se pourrait bien que la nouvelle entité qui prenne en charge la partie GT chez Ferrari soit française et déjà bien implantée en Endurance. ORECA pourrait bien être cette entité. La structure dirigée par Hugues de Chaunac a l’avantage d’avoir une base à Magny-Cours qui peut concevoir et préparer un moteur de A à Z en plus de ses autres compétences dans le Var à Signes. ORECA a déjà un passé en GT, du temps de la Chrysler Viper GTS-R et de la Saleen S7-R.

Michelotto a une histoire avec Ferrari depuis le début des années 70. Le préparateur italien s’occupe actuellement des 488 GTE et 488 GT3. Si le deal entre Ferrari et ORECA devait se confirmer, rien ne dit qu’il concernerait en plus une quelconque implication d’ORECA dans le programme Ferrari LMH prévu pour 2023.

Le projet ByKolles PMC Hypercar reste d’actualité

2 avril 2021 à 08:47

Si ByKolles Racing n’est pas présent sur la liste des engagés FIA WEC cette année, ce n’est pas pour autant que le programme LMH est abandonné. L’écurie autrichienne a recruté Tom Dillmann et Esteban Guerrieri pour prendre part au développement du nouveau prototype PMC LMH. Les premiers essais doivent avoir lieus sous peu.

Un vaste programme de roulage est ensuite prévu pour les mois à venir. Le nom définitif de la voiture sera annoncé en temps voulu. Des jeunes pilotes seront aussi testés avant d’attaquer la saison 2022. 

« Je pilote pour ByKolles depuis trois ans et je me sens très à l’aise avec l’équipe », a déclaré Tom Dillmann. « Le développement d’une nouvelle Hypercar pour la catégorie reine du WEC et des 24 Heures du Mans est très excitante. Au cours de ma carrière, j’ai participé au développement de nombreuses voitures différentes en plus de la course, plus récemment en LMP1 et en Formula E. J’ai hâte d’apporter mon expérience à ce projet et de pouvoir le guider dès le début. » 

« Du karting à presque toutes les séries de courses de monoplace et les voitures de tourisme les plus rapides, j’ai quasiment tout piloté dans ma carrière », a confié le pilote argentin. « J’attends maintenant avec impatience ce nouveau projet et les essais de l’Hypercar ByKolles. Je suis sûr que ma vaste expérience dans une grande variété de voitures nous aidera à développer de manière cohérente le projet Hypercar PMC LMH et à en faire un succès. C’est aussi un retour à mes racines puisque je connais certains membres de l’équipe du temps de la Formule 3. » 

La Porsche/Team Project 1 #56 montre ses couleurs

5 avril 2021 à 20:26

Matteo Cairoli, Egidio Perfetti et un troisième pilote qui reste à être confirmé rouleront toujours sur la Porsche 911 RSR/Team Project 1 #56 cette saison en FIA WEC.

La #56 sera toujours aux couleurs Mentos sur les circuits empruntés par le Championnat du Monde d’Endurance.

L’écurie allemande allemande alignera une deuxième Porsche pour Dennis Olsen.

Ferrari va s’appuyer sur l’expertise de la F1 pour son programme LMH

6 avril 2021 à 14:00

Ferrari a récemment annoncé son engagement en Le Mans Hypercar avec un programme qui permettra à la marque de Maranello de participer, pour la première fois officiellement depuis 1973, au Championnat du Monde d’Endurance et aux 24 Heures du Mans.

Le directeur du département Competizione GT de Ferrari, Antonello Coletta, estime que le projet impliquera du personnel de différents secteurs du groupe et qu’il sera possible de s’appuyer sur l’expertise de l’équipe de Formule 1 pour le développement de l’Hypercar qui devrait entrer en piste au printemps prochain et disputer une première course en 2023.

Le personnel travaillant actuellement sur les projets GT de Ferrari sera évidemment fortement impliqué tandis que les membres de l’équipe de F1 et du département des voitures de route sont également prêts à apporter leurs compétences et à créer un lien entre les trois programmes de motorisation hybride.

@Ferrari

L’introduction par la Formule 1 d’un plafond budgétaire pour la saison 2021 a permis à Ferrari de transférer une partie de son personnel de ce programme vers son nouveau projet phare en Endurance. Cependant, la réduction du budget de l’équipe de F1 à 145 millions de dollars cette année n’a pas influencé la décision du conseil d’administration de Ferrari d’approuver un programme LMH.

« Si nous partageons (nos compétences) avec la F1, c’est bon pour nous », a déclaré Antonello Coletta. « Si nous pouvons avoir certaines personnes du département F1, pourquoi pas ? Mais la décision de faire du LMH a été prise pour une question stratégique et non comme une conséquence des nouvelles règles de la F1. Bien sûr, l’expertise du département F1 est cohérente et sera une opportunité pour nous. Ferrari est une entreprise et il est normal que nous partagions toute l’expérience que nous avons dans notre usine. C’est normal pour nous, mais pas parce que nous sommes en LMH. En GTE, c’est exactement la même chose alors que nous n’avons pas l’hybride. Dans tous les cas, nous partageons toute l’expérience que nous avons. »

@Ferrari

Il a également expliqué que la composition de l’équipe LMH de Ferrari était en cours et que l’entreprise n’est pas encore prête à divulguer les personnes qui dirigeront l’aspect technique du projet. De plus en plus de personnes issues des programmes GT vont travailler sur le LMH, associées à du personnel apportant une bonne expérience d’autres départements. « Il est possible que nous soyons sous le même toit et que Ferrari n’en soit qu’un. Avec les nouvelles règles en F1, cela devrait signifier que nous aurons certaines personnes du département F1. »

La décision de Ferrari de réintégrer l’Endurance, via le prototype, a été prise d’un point de vue stratégique car cela donne la possibilité de se battre pour la victoire au général dans des événements comme les 24 Heures du Mans avec une voiture qui offre un lien identifiable avec sa gamme de voitures de route. Ce désir a contribué à faire pencher la balance en faveur de la LMH plutôt que de la plateforme mondiale LMDh qui, bien que moins chère, aurait empêché Ferrari de produire une véritable voiture à part entière en la contraignant à choisir l’un des quatre constructeurs de châssis LMP2 désignés.

Interrogé sur les facteurs qui ont rendu le LMH financièrement viable, Coletta a indiqué que le plafonnement du budget de la F1 est venu comme une coïncidence et que d’autres raisons ont pris le dessus. « Année après année, ce sera plus ou moins la même chose que le GTE ou pas plus cher. Lorsque nous décidons d’aller de l’avant, nous prenons en compte l’économie actuelle et l’économie future. La différence la plus importante est que le coût est vraiment inférieur que celui du LMP1. Dans tous les cas, la décision n’est pas prise en fonction de l’économie, elle est stratégique. »

@Ferrari

Ferrari n’a pas encore confirmé le type de voiture LMH qu’elle développera, Coletta refusant de préciser si le constructeur utilisera un produit de route comme base ou si il créera un pur prototype présentant des éléments de style de modèle de route. Toyota et Peugeot produisent des voitures LMH selon ce dernier ensemble de règles pour 2021 et 2022, respectivement. Le projet Aston Martin Valkyrie, qui a été annulé, devait être basé sur une voiture de route.

Lorsqu’on lui a demandé quel sous-ensemble de règles techniques LMH Ferrari allait suivre, Coletta a répondu : « Je préfèrerai répondre à cette question plus tard. Nous considérons les deux idées. Honnêtement – dans ma tête – la solution est claire. Mais pour le moment, je préfère garder cette décision confidentielle. »

Ferrari s’est fixé comme objectif de faire ses débuts en course début 2023. Son premier essai sur piste pourrait avoir lieu en avril ou mai 2022, mais cela dépendra de la façon dont la pandémie de Coronavirus se déroulera. Selon Coletta, les restrictions liées à la crise sanitaire ont coûté à Ferrari “deux à trois mois” de travail dans les premières étapes de son programme, mais il est convaincu que la voiture sera prête à courir dès la première épreuve de 2023.

@Ferrari

La date de cette première course pourrait dépendre de l’IMSA, à savoir si l’organisateur américain autorisera ou non les voitures LMH à concourir dans sa catégorie reine. La saison de l’IMSA commence généralement par les 24 Heures de Daytona en janvier, plusieurs semaines avant le début du WEC. Il semble que Ferrari souhaite vivement que les voitures LMH soient acceptées à la fois en WEC et en IMSA.

T’as su ?

7 avril 2021 à 12:08

Alors qu’elle n’a pas encore roulé en compétition, la Glickenhaus 007C a déjà sa version Lego grâce à Camilo Gomez, dessinateur industriel de son état.

Sachez que la Glickenhaus 007C, la vraie, a roulé lundi dernier aux mains de Romain Dumas, l’un des sept pilotes confirmés par le constructeur américain.

L’Aston Martin Vantage GTE d’AMR dévoile ses couleurs

9 avril 2021 à 11:27

A trois semaines du début du championnat WEC (6 Heures de Spa-Francorchamps le 1er mai), l’Aston Martin Vantage #98 d’AMR présente sa nouvelle livrée.

Pour rappel, cette auto roulera en GTE Am et sera pilotée par le champion de la catégorie en 2017, Paul Dalla Lana, Augusto Farfus et Marcos Gomes.

Qui se cache derrière Podium Advanced Technologies ?

12 avril 2021 à 12:00

Si vous ne connaissiez pas encore Podium Advanced Technologies, le projet Glickenhaus Racing en LMH pour le WEC et les 24 Heures du Mans a mis la société italienne sur le devant de la scène. Basée à Pont-Saint-Martin à quelques kilomètres de la sortie du Tunnel sous le Mont Blanc, Podium Advanced Technologies est présent dans une multitude de domaines qui vont bien au-delà du sport automobile.

Trois ingénieurs ont lancé la structure en 2011 à Turin jusqu’au déménagement à Pont-Saint-Martin en 2016. Trois métiers opèrent selon sa propre ligne de management : sport automobile, ingénierie automobile, systèmes de batteries. Francesco Monti est responsable du développement des groupes moto-propulseurs, Massimiliano Turco gère la conception électronique, Igor Zanetti a le rôle d’ingénieur pour la conception et Luca Ciancetti est en charge de l’ingénierie automobile et sport auto.

Podium Advanced Technologies collabore avec des entités telles que Pininfarina, Marelli, Ducati, Audi, Maserati, Glickenhaus, Dallara, JAS Motorsport ou encore Hitachi Rail.

Concernant la partie sport auto, les Italiens comptent huit participations aux 24 Heures du Nürburgring ainsi que le management d’ingénieurs au sein d’équipes roulant en Italian GT.

A Pont-Saint-Martin, on sait tout faire ou presque. Podium Advanced Technologies a construit le groupe moto-propulseur électrique et la batterie de la Sibylla GG80, une berline de luxe. Une équipe roulant en SUPER GT (GT300) utilise la solution italienne pour le stockage d’énergie haute tension. Il y a aussi la conception et le développement d’un pack de batteries personnalisé pour les applications ferroviaires qui supprime le besoin de lignes électriques aériennes. Le maritime n’est pas oublié avec l’électronique de distribution d’énergie sur mesure pour l’un des bateaux à moteur électrique les plus puissants au monde. La batterie de la Ren, premier véhicule de la marque chinoise Tecrules, est aussi conçue en Italie avec la possibilité d’avoir une charge de 80% en moins de 15 minutes.

Podium Advanced Technologies assemble des faisceaux de câbles complets pour des voitures de course et de route, conçoit des arceaux de sécurité pour des supercars. On y trouve même de la restauration de voitures classiques et futures classiques en gardant le style vintage et l’esthétique de la voiture. Le caractère de l’esprit des modèles originaux est conservé tout en améliorant la performance avec l’ajout de mécaniques retravaillées, de nouvelles technologies et des composants modernes. C’est le cas avec Automobili Amos et la construction de 20 Lancia inspirées de la Delta S4.

Le projet en cours concerne la 007 LMH dont le système électronique basé sur un système Bosch Motorsport a été développé via des solutions personnalisées. L’ensemble des performances du véhicule est géré par Podium Advanced Technologies grâce à des applications logicielles de simulation dynamique et au projet de système de suspension.

Pour ce programme LMH, Luca Ciancetti peut compter sur Mark Tatham, ingénieur en chef du projet, qui a travaillé en F1 chez Toro Rosso, McLaren, HRT, Williams et Toyota. Chris Hornby (F1, NASCAR) est en charge de l’installation du moteur, Barry Harvey (5 ans chez Porsche en LMP1) du châssis, Mark Lindley (+30 ans d’expérience en F1, aéronautique, véhicule électrique) de la suspension, la direction et les freins, Massimiliano Turco la partie électronique et Igor Zanetti le moteur et les systèmes. Matteo Cavedoni fait office de team manager depuis 2018.

Pour terminer, Podium Advanced Technologies a été classé par le Financial Times parmi les 1000 entreprises à la croissance la plus rapide d’Europe.

Glickenhaus Racing reporte ses débuts à Portimao

12 avril 2021 à 17:21

Il faudra finalement patienter jusqu’au meeting WEC de Portimao à la mi-juin pour voir les débuts de la 007C en compétition.

Les deux prototypes de la catégorie Hypercar ne seront donc pas au départ des 6H de Spa début mai, comme l’a confirmé Jim Glickenhaus à Endurance-Info. Le constructeur américain ne souhaite pas précipiter les choses.

Plus de 2000 km ont été bouclés par la 007C qui est maintenant en plein test aéro.

Le test d’endurance de 30 heures reste programmé avant Portimao. Précisons enfin que Olivier Pla a fait ses débuts dans la 007C il y a quelques jours.

Pera 3e homme chez Project 1

13 avril 2021 à 07:32

L’équipage de la Porsche 911 RSR/Team Project 1 #56 affiche complet pour la campagne WEC à venir. Matteo Cairoli et Egidio Perfetti seront épaulés par Ricardo Pera.

Âgé de 21 ans, l’Italien connaît le WEC pour avoir roulé chez Dempsey Proton Racing la saison dernière. En 2019, Ricardo Pera a terminé vice-champion GTE en European Le Mans Series.

Le team allemand doit encore annoncer le trio de sa Porsche 911 RSR #46 où seul Dennis Olsen est pour le moment confirmé.

L’équipage ARC Bratislava dévoilé

13 avril 2021 à 09:10

ARC Bratislava va prendre part à un programme WEC complet cette saison avec une Ligier JS P217. L’écurie slovaque dirigée par Miro Konopka vient d dévoiler l’équipage de sa LMP2.

Miro Konopka sera bien entendu derrière le volant de la Ligier JS P217. Le gentleman driver de 59 ans pourra s’appuyer sur l’expérience d’Oliver Webb. Le Britannique a roulé ces dernières saisons chez ByKolles. Toutefois, il ne pourra pas être de la partie à Spa pour le lancement de la saison. Darren Burke, qui a déjà roulé pour ARC Bratislava, assurera l’intérim dans les Ardennes belges. A Spa, le troisième homme sera Tom Jackson. Le Britannique de 24 ans arrive de la Porsche Sprint Challenge Great Britain.

Thomas Laurent : “Je ne perds pas espoir”

13 avril 2021 à 10:00

On ne va pas vous refaire le coup du cursus de Thomas Laurent que tout le monde connaît : karting, LMP3, LMP2, LMP1. La trajectoire du pilote vendéen était toute tracée. A 23 ans, Thomas Laurent fait toujours partie des jeunes pousses de l’Endurance compte tenu de ses débuts très tôt dans la discipline. Pourtant, son nom ne figure pas (encore) sur la moindre liste des engagés 2021.

Soutenu par la structure de management The Grid de Guillaume Le Goff et Mathieu Zangarelli, Thomas Laurent reste confiant pour trouver chaussure à son pied cette saison en prototype ou GT.

“On se démène”, a déclaré Thomas Laurent à Endurance-Info. “La période actuelle est encore très floue et toutes les opportunités sont à l’étude, aussi bien en prototype qu’en GT. Une année sans rouler ne serait pas bon signe.”

Le paysage des pilotes roulant en Endurance est en plein changement. La filière LMP3 qui permet de contribuer au passage en LMP2 cède petit à petit sa place à des jeunes qui arrivent de la monoplace, budget en main.

“De plus en plus de jeunes pilotes arrivent de la monoplace”, souligne le vainqueur des 24 Heures du Mans 2017 en LMP2. “Cette année, encore plus que les précédentes, l’argent a son importance pour boucler les budgets. Cela passe avant les pilotes professionnels.”

Même si la période n’est pas simple, Thomas Laurent ne perd pas espoir : “Plein de petites choses ont fait que j’en suis arrivé là, mais je ne perds pas espoir. Physiquement, je n’ai jamais été aussi prêt. Je me suis inscrit au club de triathlon des Sables-d’Olonne, je fais beaucoup de karting KZ sur la piste familiale. J’ai différentes pistes pour cette saison, mais il faut les transformer. Dans la plupart des cas, il manque un Silver.”

Sans programme complet à ce jour, le Vendéen vise au minimum les 24 Heures du Mans : “Le Mans reste un objectif pour cette année. Par chance, j’ai des partenaires qui me suivent. Cependant, si je mets tout bout à bout, cela n’est pas suffisant. Partout où tu demandes, on te fait comprendre qu’il faut de l’argent ou un Silver pour compenser une partie du budget. Je reste confiant pour la suite en étant optimiste jusqu’à la dernière course de l’année. Je mise beaucoup sur 2022 avec un renouveau de l’Endurance qui se précise. En attendant, il ne faut pas se faire oublier.”

Les bonnes décisions ne sont pas toujours faciles à prendre surtout en arrivant très jeune dans la discipline : “Je ne regrette rien de mon parcours. Si je n’ai pas toujours pris les bonnes décisions, je préfère que cela me serve de leçon pour le futur. Quand on fait des erreurs, il faut en tirer du positif, que ce soit en piste, dans le paddock ou en dehors. J’ai toujours tiré des conclusions de ce que j’ai fait.”

T’as su ?

13 avril 2021 à 14:22

Avoir une Porsche 919 Hybrid dans son salon n’est pas chose facile. RM Sotheby’s a peut-être la solution pour vous. Une 919 Hybrid ‘showcar’ à l’échelle 1:1 va être à vendre aux enchères dans le cadre de Open Roads du 21 au 29 avril.

Afin de faire la promotion de sa LMP1 hybride, Porsche a construit 13 modèles à l’échelle 1:1. Celui qui est à vendre reprend la livrée de la victoire aux 24 Heures du Mans 2015 aux mains de Nick Tandy, Earl Bamber et Nico Hülkenberg.

Même si cette Porsche 919 Hybrid ‘showcar’, basée à Kempten, ne pourra pas rouler sur circuit, elle vaut tout de même une somme assez conséquente. Elle est estimée entre 80 000 et 120 000 euros.

Racing Team Nederland se teste au Paul Ricard

13 avril 2021 à 16:40

L’Oreca 07/Racing Team Nederland a roulé aujourd’hui-même au Paul Ricard. L’écurie néerlandaise, dont la partie technique est assurée par TDS Racing, a fait rouler Giedo van der Garde et Frits van Eerd.

Job van Uitert, le troisième pilote, est retenu à Barcelone pour l’European Le Mans Series. Racing Team Nederland débutera sa saison à Spa-Francorchamps début mai.

Demain, c’est Toyota Gazoo Racing qui va débuter un test d’endurance sur le tracé varois avec sa GR010 Hybrid qui roulera dans la classe Hypercar face à l’Alpine à Spa.

Vidéo : le développement des pneus Hypercar par Michelin

16 avril 2021 à 12:00

La nouvelle catégorie Le Mans Hypercar (LMH) a demandé le développement d’une nouvelle gamme de pneus, les Michelin Pilot Sport, conçue pour offrir à ces prototypes sophistiqués des performances exceptionnelles et durables.

La vidéo “Michelin et la génération Hypercar” montre comment Michelin a relevé ce défi. Le premier épisode couvre le premier essai sur piste des nouveaux pneus, avec Toyota Gazoo Racing.

Jim Glickenhaus confirme les deux 007 LMH pour Portimao, Monza et Le Mans

16 avril 2021 à 14:00

On ne verra pas Glickenhaus Racing aux 6H de Spa dans deux semaines car le constructeur américain diffère ses débuts en WEC à Portimao à la mi-juin. Depuis le début du programme, Jim Glickenhaus a confié ne pas vouloir se précipiter afin d’avoir un prototype Le Mans Hypercar le plus compétitif possible pour affronter la concurrence emmenée par Toyota et Alpine. Glickenhaus Racing et Podium Advanced Engineering doivent aussi faire face à des retards dans la production des pièces, sans oublier les complications pour voyager. 

« Nos plans n’ont pas changé », a confié Jim Glickenhaus à Sportscar365. « Le COVID-19 a rendu la tâche plus difficile au niveau des fournisseurs. Ce que nous avions l’habitude de sortir du Royaume-Uni du jour au lendemain prend maintenant trois semaines. Même si c’est quelque chose d’aussi petit qu’un connecteur électrique, cela vous ralentit. Les restrictions pour voyager ont aussi eu un impact important sur nous. Nous avons des pilotes qui viennent des Etats-Unis, de France, du Royaume-Uni. Les règles changent toutes les 15 minutes. C’est très difficile, donc cela a ralenti les choses mais le ralentissement n’a pas changé notre plan initial. » 

« Nous allions toujours faire un test de 30 heures et nous allions toujours explorer l’aéro de l’auto, faire un test en soufflerie à grande échelle avant l’homologation », précise Jim Glickenhaus. « On a lu sur Internet un tas d’hypothèses sur notre absence à Spa. Cela ne veut rien dire. Nous sommes en retard et il y a plusieurs raisons à cela. Nous n’avons pas la moindre pression. Pourquoi nous précipiterions-nous pour courir à Spa avec une voiture qui n’est pas aussi bonne qu’elle finira par être et pour nous enfermer dans quelque chose qui n’est pas bon ? Ce serait fou. » 

Le second châssis 007 LMH est actuellement chez Sauber en soufflerie : « Il s’agit d’un test SCG privé où nous essayons différentes configurations pour déterminer quelle sera exactement la voiture finale et ce qui la rendra plus rapide, principalement au Mans, mais aussi sur d’autres pistes du WEC. Le souci est que si vous créez une voiture uniquement pour Le Mans, elle ne sera pas vraiment bonne sur d’autres circuits. Nous essayons donc de rendre la chose possible. Une fois que nous aurons fait cela, nous verrouillerons une homologation de cinq ans pour la durée de vie de la voiture. Nous voulons donc vraiment, vraiment être très prudents avec cette décision. Mon objectif est de battre Ferrari au Mans en 2023, pas de me présenter à Spa avec une voiture qui n’est pas prête. 

« En plus de cela, la situation du COVID-19 en Belgique n’est pas géniale. Est-ce que je veux me soumettre moi-même et l’équipe à cela ? Nous serons prêts avec les deux voitures pour Portimao, puis Monza et enfin Le Mans. Ensuite nous verrons où nous en sommes pour le reste de la saison. »

A l’issue des 24 Heures du Mans, Fuji et Bahrain figurent au calendrier du WEC.

« Nous faisons cela pour vendre des voitures », a déclaré Glickenhaus. « Nous ne vendons aucune voiture au Moyen-Orient ainsi qu’au Japon. Donc, pour que nous puissions continuer à faire tout le WEC, nous avons besoin de sponsors qui veulent la visibilité que nous pouvons leur offrir sur ces marchés. Le simple fait de courir ne nous intéresse pas. Nous sommes un peu différents des autres entreprises. Est-ce que je pense que nous aurons certains de ces sponsors ? La réponse est oui. Est-ce que je pense qu’un jour nous vendrons des voitures au Japon ? Absolument. Est-ce que je pense que nous vendrons des voitures au Moyen-Orient ? Oui. Cela vaudra-t-il la peine à un moment donné de courir sur ces marchés ? Oui. Mais nous n’avons aucune pression pour faire quoi que ce soit. Je ne pense pas que tout le monde arrive à comprendre cela. Mon objectif n’est pas de gagner le Championnat du Monde d’Endurance. C’est pour profiter de la course et faire vendre des voitures de manière traditionnelle, et non dépenser deux millions de dollars pour Bahrain et Fuji sans vendre de voitures. Pourquoi ferais-je une chose pareille ? » 

Spa : PR1 Motorsports boucle son trio

19 avril 2021 à 06:49

PR1 Motorsports vient préparer les 24 Heures du Mans à Spa pour le lancement de la saison du Championnat du Monde d’Endurance. L’écurie américaine, qui reçoit le soutien technique de Panis, fera rouler une Oreca 07 dans les Ardennes belges dans la classe Pro-Am.

L’équipage regroupera Gabriel Aubry, Patrick Kelly et Simon Trummer. Ce même trio se retrouvera en août prochain aux 24 Heures du Mans. Seul le pilote américain Patrick Kelly fera ses débuts au Mans. Il doit son invitation au prix Jim Trueman qui récompense le meilleur gentleman du championnat IMSA.

Spa : Dempsey-Proton Racing au complet

19 avril 2021 à 07:01

Dempsey-Proton Racing aura deux Porsche 911 RSR cette saison sur la scène mondiale en GTE-Am. Les 6H de Spa ouvriront la saison 9 du WEC dans moins de deux semaines.

Si le trio de la Porsche #77 était déjà bouclé avec Christian Ried, Jaxon Evans et Matt Campbell, celui de la #88 restait à être confirmé. Julien Andlauer, qui était le seul pilote annoncé, ne figure plus dans l’équipage. Andrew Haryanto et Alessio Picariello, qui rouleront pour Absolute Racing au Mans, pourront prendre la température sur la #88 à Spa. L’Indonésien et le Belge seront épaulés par Marco Seefried.

La structure de Christian Ried doit apporter un soutien technique à Absolute Racing aux 24H du Mans.

Spa : Anders Buchardt chez Team Project 1

19 avril 2021 à 07:09

Le Norvégien Anders Buchardt rejoint l’équipage de la Porsche 911 RSR #46 pour les 6H de Spa qui vont lancer le Championnat du Monde d’Endurance.

Habitué jusque-là des équipes roulant en GT3, notamment Walkenhorst Motorsport, Buchardt partagera son volant avec son compatriote Dennis OIsen. Le troisième pilote n’a pas encore été annoncé officiellement.

Lamborghini plus que jamais à l’écoute du LMDh

19 avril 2021 à 12:00

Lamborghini fait partie des constructeurs qui regardent si un engagement en LMDh peut être possible à moyen terme. La nouvelle plateforme, qui verra le jour en 2023, a déjà séduit Acura, Audi et Porsche. Giorgio Sanna, patron de Lamborghini Squadra Corse, a bien compris l’intérêt de la formule qui permet de rouler en WEC et en IMSA avec la même auto pour la victoire au général. 

« Nous n’avons pas mis de date limite à un possible engagement en LMDh », a déclaré Giorgio Sanna à Endurance-Info. « Il faut voir en fonction des opportunités. Nous travaillons toujours sur un scénario LMDh. Lamborgini doit voir quelle stratégie elle veut adopter. 2023 marquera le 60e anniversaire de la marque, alors nous pouvons attendre 61 ou 62 ans pour arriver dans la catégorie reine. Même si la compagnie fait partie du même groupe que Audi et Porsche, un programme LMDh demande des moyens à un constructeur comme Lamborghini. » 

Le retour de Stephan Winkelmann à la tête du constructeur de Sant’Agata Bolognese peut aussi aider à ce que Lamborghini appuie sur le bouton vert : « Nous avons récemment changé de direction générale, nous continuons donc à travailler sur les aspects techniques et commerciaux de cette opportunité. »

A ce jour, Lamborghini reste très impliqué en GT3 et Super Trofeo avec un nouveau kit Evo dans les prochaines années, certainement 2022 pour la Huracan Super Trofeo et 2023 pour la version GT3. 

« La vision et l’objectif de Squadra Corse est toujours d’aller le plus haut possible », a confié Sanna. « Cependant, je ne veux pas trop rêver, mais plutôt transformer le rêve en réalité. C’est ce qu’on a fait en Super Trofeo et GT3. »

« Le LMDh est la meilleure opportunité pour l’Endurance », a précisé le patron de la compétition. « Nous avons commencé à travailler dans les réunions du groupe de travail technique dès le premier jour, et nous continuons à faire partie de ce groupe de travail technique. Pour Lamborghini, les Etats-Unis restent un marché très important, ce qui rend encore plus cette plateforme alléchante. Je suis persuadé que ce sera un grand succès car la formule prend en compte le côté compétition-client. Nos clients actuels montrent de l’intérêt. Nous prendrons donc une décision en interne, mais en partageant toujours tout type de stratégie avec Volkswagen Group. »

On peut légitimement tabler sur une possible arrivée de Lamborghini en LMDh en 2024.

❌
❌