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Aujourd’hui — 19 avril 2024Flux principal

☕️ Google rassemble ses équipes Android et Appareils

19 avril 2024 à 05:34

C’est à travers un billet de blog de Sundar Pichai, CEO de Google, que l’entreprise annonce la nouvelle. Désormais, toutes les personnes travaillant sur les produits Pixel, Android, Chrome, Photos et Google One travailleront ensemble, au sein d’une seule division baptisée sobrement Platforms and Devices.

Rick Osterloh, jusqu’ici chargé des appareils et services, pilote cette nouvelle division. Hiroshi Lockheimer, qui dirigeait les équipes Android et Chrome, l’assistera durant la transition. Il sera ensuite appelé à développer de nouveaux projets chez Alphabet, sans précision.

Le changement n’est pas sans rappeler celui déjà vu fin mars chez Microsoft, avec un rapprochement similaire entre le matériel et le logiciel. Une réunion qui a du sens, une intégration poussée pouvant mener à une meilleure expérience utilisateur. C’est le modèle d’Apple depuis longtemps, même si Cupertino va beaucoup plus loin : le contrôle sur le système d’exploitation est total, là où Google et Microsoft fournissent Android et Windows au reste du marché.

Pichai annonce une autre fusion. Les équipes travaillant sur de nouveaux modèles d’IA au sein de Google Research seront intégrés à la division DeepMind.

« Cela simplifiera le développement en concentrant la construction de modèles à forte intensité de calcul en un seul endroit et en établissant des points d’accès uniques pour les AP qui cherchent à prendre ces modèles et à construire des applications d’IA générative », ajoute le patron.

☕️ « Projet Nimbus » : Google licencie 28 salariés qui ont manifesté contre un contrat cloud avec Israël

19 avril 2024 à 05:32
Logo de Google sur un ordinateur portable

Google a annoncé mercredi avoir licencié 28 employés qu’elle accuse d’avoir participé à une manifestation mardi contre un contrat passé entre l’entreprise, Amazon et le gouvernement d’Israël nommé « projet Nimbus », explique Reuters.

Ce contrat de 1,2 milliard de dollars inclut de l’informatique « en nuage » mais aussi des outils d’intelligence artificielle.

L’entreprise explique qu’un petit nombre d’employés ont manifesté dans ses locaux en perturbant le travail dans certains bureaux. Ceux-ci affirment que le contrat permet le développement d’outils militaires par le gouvernement israélien.

« Le fait d’entraver physiquement le travail d’autres employés et de les empêcher d’accéder à nos installations constitue une violation manifeste de nos politiques et un comportement totalement inacceptable », a déclaré l’entreprise.

Les manifestants ont publié sur Medium un texte qui déclarant que « les salariés de Google ont le droit de protester pacifiquement contre les conditions de travail. Ces licenciements sont clairement des représailles ». Ils affirment que certaines personnes licenciées n’ont pas directement participé à la manifestation.

Ce contrat est remis en cause par des salariés de Google depuis un certain temps déjà.

☕️ Changer de Cap demande aux administrations de garantir la sécurité des données des Français

19 avril 2024 à 05:19
France Travail piraté

43 millions de personnes « potentiellement » concernées par l’attaque de France Travail début 2024, 10 millions de personnes touchées par le vol de données de Majorel, le prestataire privé de pôle emploi en août 2023, 10 000 allocataires concernées par l’exposition des données de la CAF de Gironde en janvier 2023…

« Dire que cela commence à faire – vraiment – beaucoup est un euphémisme », s’indigne le collectif Changer de Cap, qui qualifie l’attitude des administrations en matière de cybersécurité de « désinvolte ».

Le collectif rappelle que la loi Informatique et Libertés comme le RGPD impose à ces acteurs de « prévenir toute violation des données personnelles », et s’étonne que des entités comme France Travail, opérateur de service essentiel, n’aient pas été plus diligentes dans la protection de leurs systèmes et des informations que ceux-ci hébergent.

Il regrette, enfin, le manque d’information des victimes (c’est-à-dire des demandeurs d’emploi), ainsi que l’absence de mentions de la responsabilité de France Travail dans la récente fuite.

☕️ Google rassemble ses équipes Android et Appareils

19 avril 2024 à 05:34

C’est à travers un billet de blog de Sundar Pichai, CEO de Google, que l’entreprise annonce la nouvelle. Désormais, toutes les personnes travaillant sur les produits Pixel, Android, Chrome, Photos et Google One travailleront ensemble, au sein d’une seule division baptisée sobrement Platforms and Devices.

Rick Osterloh, jusqu’ici chargé des appareils et services, pilote cette nouvelle division. Hiroshi Lockheimer, qui dirigeait les équipes Android et Chrome, l’assistera durant la transition. Il sera ensuite appelé à développer de nouveaux projets chez Alphabet, sans précision.

Le changement n’est pas sans rappeler celui déjà vu fin mars chez Microsoft, avec un rapprochement similaire entre le matériel et le logiciel. Une réunion qui a du sens, une intégration poussée pouvant mener à une meilleure expérience utilisateur. C’est le modèle d’Apple depuis longtemps, même si Cupertino va beaucoup plus loin : le contrôle sur le système d’exploitation est total, là où Google et Microsoft fournissent Android et Windows au reste du marché.

Pichai annonce une autre fusion. Les équipes travaillant sur de nouveaux modèles d’IA au sein de Google Research seront intégrés à la division DeepMind.

« Cela simplifiera le développement en concentrant la construction de modèles à forte intensité de calcul en un seul endroit et en établissant des points d’accès uniques pour les AP qui cherchent à prendre ces modèles et à construire des applications d’IA générative », ajoute le patron.

☕️ « Projet Nimbus » : Google licencie 28 salariés qui ont manifesté contre un contrat cloud avec Israël

19 avril 2024 à 05:32
Logo de Google sur un ordinateur portable

Google a annoncé mercredi avoir licencié 28 employés qu’elle accuse d’avoir participé à une manifestation mardi contre un contrat passé entre l’entreprise, Amazon et le gouvernement d’Israël nommé « projet Nimbus », explique Reuters.

Ce contrat de 1,2 milliard de dollars inclut de l’informatique « en nuage » mais aussi des outils d’intelligence artificielle.

L’entreprise explique qu’un petit nombre d’employés ont manifesté dans ses locaux en perturbant le travail dans certains bureaux. Ceux-ci affirment que le contrat permet le développement d’outils militaires par le gouvernement israélien.

« Le fait d’entraver physiquement le travail d’autres employés et de les empêcher d’accéder à nos installations constitue une violation manifeste de nos politiques et un comportement totalement inacceptable », a déclaré l’entreprise.

Les manifestants ont publié sur Medium un texte qui déclarant que « les salariés de Google ont le droit de protester pacifiquement contre les conditions de travail. Ces licenciements sont clairement des représailles ». Ils affirment que certaines personnes licenciées n’ont pas directement participé à la manifestation.

Ce contrat est remis en cause par des salariés de Google depuis un certain temps déjà.

☕️ Changer de Cap demande aux administrations de garantir la sécurité des données des Français

19 avril 2024 à 05:19
France Travail piraté

43 millions de personnes « potentiellement » concernées par l’attaque de France Travail début 2024, 10 millions de personnes touchées par le vol de données de Majorel, le prestataire privé de pôle emploi en août 2023, 10 000 allocataires concernées par l’exposition des données de la CAF de Gironde en janvier 2023…

« Dire que cela commence à faire – vraiment – beaucoup est un euphémisme », s’indigne le collectif Changer de Cap, qui qualifie l’attitude des administrations en matière de cybersécurité de « désinvolte ».

Le collectif rappelle que la loi Informatique et Libertés comme le RGPD impose à ces acteurs de « prévenir toute violation des données personnelles », et s’étonne que des entités comme France Travail, opérateur de service essentiel, n’aient pas été plus diligentes dans la protection de leurs systèmes et des informations que ceux-ci hébergent.

Il regrette, enfin, le manque d’information des victimes (c’est-à-dire des demandeurs d’emploi), ainsi que l’absence de mentions de la responsabilité de France Travail dans la récente fuite.

Hier — 18 avril 2024Flux principal

EUCS : la certification cloud européenne sous le feu des critiques en France

18 avril 2024 à 15:02
Chiens de faïence
Drapeau de l'Europe

La future directive est la cible d’un concert nourri de critiques, particulièrement en France. En cause, la dernière révision du texte, qui abandonne l’exigence de souveraineté pour les acteurs souhaitant la certification. Guillaume Poupard, ancien directeur de l’ANSSI, et le Cigref sont notamment montés au créneau.

Il y a quelques jours, nous relations la situation complexe vécue en Europe par le rachat de VMware par Broadcom. Henri d’Agrain, délégué général du Cigref, avait résumé la situation. Il fustigeait l’abandon des licences perpétuelles, la hausse parfois explosive du coût engendré par les abonnements et les entreprises prises à la gorge. Il dénonçait un abus de position dominante et appelait l’Europe à réagir fermement, car elle se trouve déjà une position risquée de dépendance technologique.

Cette dépendance est au cœur de nouvelles tensions autour du projet de certification EUCS, pour European Union Cybersecurity Scheme for Cloud Services. Élaboré par l’ENISA, l’agence européenne pour la cybersécurité, il doit promouvoir la sécurité du cloud à travers un processus visant à renforcer l’indépendance de l’Europe, face à des États-Unis et à une Chine qui s’enfoncent dans un nouveau protectionnisme.

Les objectifs d’EUCS


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☕️ Des ondes gravitationnelles de la « fusion d’une étoile à neutrons et d’un objet compact inconnu »

18 avril 2024 à 05:19
figuration abstraite proche de la forme d'ondes gravitationnelles

Dans un communiqué, l’Observatoire de Paris explique que des chercheurs ont observé « une fusion particulière de deux astres […], GW230529, dont l’une des composantes de nature incertaine a une masse plus grande que ce qui est attendu pour des étoiles à neutrons et plus faible que ce qui est attendu pour des trous noirs ».

La détection des ondes gravitationnelles de cet événement remonte au 29 mai 2023, durant la première partie de la quatrième période d’observation des détecteurs LIGO-Virgo-KAGRA. Dans le cas présent, seul LIGO-Livingston a détecté des ondes gravitationnelles.

Cela fait maintenant des années que les scientifiques pensent qu’il n’existe pas d’astre compact (étoile à neutrons, trou noir…) dont la masse se situe entre trois et cinq masses solaires, c’est ce qu’on appelle le « mass gap ». « La raison en est que les étoiles à neutrons ont une masse maximale autour de 3 masses solaires et que la formation d’un trou noir stellaire avec une masse aussi faible est difficile ».

« GW230529 est le premier candidat pour un système binaire avec une composante dans ce « mass gap » » explique l’Observatoire de Paris, car un des deux objets a une masse de 3,6 Soleils. Si la probabilité que ce soit une étoile à neutrons est faible, elle n’est pas nulle reconnaissent les chercheurs. Le second est très certainement une étoiles à neutrons dont la masse serait entre 1,2 et 2 masses solaires.

☕️ Des ondes gravitationnelles de la « fusion d’une étoile à neutrons et d’un objet compact inconnu »

18 avril 2024 à 05:19
figuration abstraite proche de la forme d'ondes gravitationnelles

Dans un communiqué, l’Observatoire de Paris explique que des chercheurs ont observé « une fusion particulière de deux astres […], GW230529, dont l’une des composantes de nature incertaine a une masse plus grande que ce qui est attendu pour des étoiles à neutrons et plus faible que ce qui est attendu pour des trous noirs ».

La détection des ondes gravitationnelles de cet événement remonte au 29 mai 2023, durant la première partie de la quatrième période d’observation des détecteurs LIGO-Virgo-KAGRA. Dans le cas présent, seul LIGO-Livingston a détecté des ondes gravitationnelles.

Cela fait maintenant des années que les scientifiques pensent qu’il n’existe pas d’astre compact (étoile à neutrons, trou noir…) dont la masse se situe entre trois et cinq masses solaires, c’est ce qu’on appelle le « mass gap ». « La raison en est que les étoiles à neutrons ont une masse maximale autour de 3 masses solaires et que la formation d’un trou noir stellaire avec une masse aussi faible est difficile ».

« GW230529 est le premier candidat pour un système binaire avec une composante dans ce « mass gap » » explique l’Observatoire de Paris, car un des deux objets a une masse de 3,6 Soleils. Si la probabilité que ce soit une étoile à neutrons est faible, elle n’est pas nulle reconnaissent les chercheurs. Le second est très certainement une étoiles à neutrons dont la masse serait entre 1,2 et 2 masses solaires.

☕️ Solidaires informatiques alerte contre le « spectre du gamergate »

18 avril 2024 à 05:05

Sweet Baby Inc. est une entreprise installée à Montréal et spécialisée dans le développement narratif. Elle fournit toutes sortes de services, dont une activité, mineure, de conseil.

Dans certains cas, des studios y recourent donc pour s’assurer que leur manière de montrer un personnage issu d’une minorité (par exemple, LGBTQ+) ou leur manière de traiter un sujet sensible ne soit pas caricaturale.

Il n’en a pas fallu plus pour qu’un groupe soit créé début 2024 sur Steam, puis un second sur Discord, pour recenser l’ensemble des jeux sur lesquels la société aurait travaillé, dans le but de les éviter.

Selon Solidaires Informatiques, les quelque 300 000 personnes qui y prennent part, « prétendant « détecter » les jeux « woke » sur laquelle la société aurait travaillé », se partagent en réalité des cibles à cyberharceler, développeurs et journalistes défendant les activités de sensitivity reading de Sweet Baby Inc. se retrouvant rapidement noyés d’insultes et de menaces.

Le syndicat alerte sur le fait que des youtubeurs francophones d’extrême-droite sont en train de transférer la « panique morale » en territoire francophone et dénonce « cette vague de harcèlement ainsi que les mécaniques d’oppression qu’elle soutient ».

Il s’inquiète du phénomène, qu’il compare aux « vagues du Gamergate », cette campagne de harcèlement contre des développeuses de jeu vidéo et des vidéastes féministes qui avait secoué l’univers vidéoludique en 2014.

En cas de cyberharcèlement, Solidaires informatiques enjoint à se référer au guide de l’association Féministes contre le cyberharcèlement.

☕️ Solidaires informatiques alerte contre le « spectre du gamergate »

18 avril 2024 à 05:05

Sweet Baby Inc. est une entreprise installée à Montréal et spécialisée dans le développement narratif. Elle fournit toutes sortes de services, dont une activité, mineure, de conseil.

Dans certains cas, des studios y recourent donc pour s’assurer que leur manière de montrer un personnage issu d’une minorité (par exemple, LGBTQ+) ou leur manière de traiter un sujet sensible ne soit pas caricaturale.

Il n’en a pas fallu plus pour qu’un groupe soit créé début 2024 sur Steam, puis un second sur Discord, pour recenser l’ensemble des jeux sur lesquels la société aurait travaillé, dans le but de les éviter.

Selon Solidaires Informatiques, les quelque 300 000 personnes qui y prennent part, « prétendant « détecter » les jeux « woke » sur laquelle la société aurait travaillé », se partagent en réalité des cibles à cyberharceler, développeurs et journalistes défendant les activités de sensitivity reading de Sweet Baby Inc. se retrouvant rapidement noyés d’insultes et de menaces.

Le syndicat alerte sur le fait que des youtubeurs francophones d’extrême-droite sont en train de transférer la « panique morale » en territoire francophone et dénonce « cette vague de harcèlement ainsi que les mécaniques d’oppression qu’elle soutient ».

Il s’inquiète du phénomène, qu’il compare aux « vagues du Gamergate », cette campagne de harcèlement contre des développeuses de jeu vidéo et des vidéastes féministes qui avait secoué l’univers vidéoludique en 2014.

En cas de cyberharcèlement, Solidaires informatiques enjoint à se référer au guide de l’association Féministes contre le cyberharcèlement.

À partir d’avant-hierFlux principal

Après l’affaire XZ Utils, la sécurité des projets open source en question

17 avril 2024 à 13:47
Nudes in bio
Cadran de coffre-fort

Dans le sillage de la porte dérobée dans le projet XZ Utils, la question était posée : d’autres projets open source étaient-ils concernés par ce type de manœuvre ? Dans une communication du 15 avril, les fondations Open Source Security et OpenJS répondent par l’affirmative, au moins trois projets JavaScript ayant été ciblés par des individus non identifiés.

L’affaire XZ Utils a fait beaucoup de bruit. Imaginez : un projet open source, une brique essentielle de l’environnement Linux et, plus généralement, de l’infrastructure d’Internet, un nouveau mainteneur providentiel, des modifications semblant légitimes, une porte dérobée en embuscade, une découverte presque par hasard par un ingénieur de Microsoft, une réaction rapide de la communauté et des éditeurs de distribution…

Que l’on puisse introduire aussi « facilement » une porte dérobée dans une brique aussi importante avait de quoi susciter bien des interrogations. Dont la principale : d’autres projets étaient-ils concernés ? La question a rapidement tourné dans les conversations. D’autant que dans le cas de XZ Utils, les signes pointaient sur une organisation digne d’une attaque soutenue par un État (APT, pour Advanced persistent threat), car témoignant d’une planification sur au moins deux ans.

Il n’aura pas fallu longtemps pour trouver d’autres signes de compromission. C’est le message adressé par les fondations Open Source Security (OpenSSF) et OpenJS aux développeurs, appelés à faire de vigilance sur les sources des modifications dans les projets.

Au moins trois projets JavaScript concernés


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☕️ Fuite de données personnelles chez le Slip Français

17 avril 2024 à 05:35
ordinateur

Dans un email envoyé à ses clients (dont l’un d’entre eux nous a transmis une copie) et sur son site, l’enseigne explique la situation :

« Suite à un acte de malveillance informatique dont nous avons été victimes, le 15 avril dernier nous avons eu connaissance que certaines données personnelles de nos clients ont malheureusement été volées par des hackeurs ».

Dans l’email, il est précisé que cela concerne « vos noms, prénoms, téléphones ainsi que votre adresse postale et adresse email, parfois un numéro de commande ». Les mots de passe et les données bancaires ne sont pas concernés. Le Slip Français affirme avoir déposé plainte et procédé à un signalement à la CNIL.

On retrouve bien évidemment les habituelles réactions : « Nous avons rapidement constaté l’incident et avons pris toutes les mesures de sécurité nécessaires : une cellule de crise a été constituée, en collaboration avec des experts en cybersécurité […] L’attaque est circonscrite et nous surveillons de près la situation ».

Le risque est toujours le même en pareille situation : du phishing en se faisant passer pour l’entreprise afin d’essayer de récolter de nouvelles informations personnelles.

☕️ Découverte de Gaia BH3 : un trou noir « dormant », « qui ne devrait pas exister »

17 avril 2024 à 05:26

Les données du satellite Gaia avaient déjà permis de découvrir deux nouveaux trous noirs en 2022. Un troisième fait l’objet d’une publication dans la revue Astronomy & Astrophysics, comme l’explique le CNRS.

« Ce système binaire composé d’un trou noir (baptisé Gaia BH3) et d’une étoile très pauvre en métal (donc très ancienne) est situé à 2 000 années-lumière de la Terre, dans le halo galactique ». Signe distinctif : c’est le « trou noir stellaire le plus massif jamais découvert dans notre Voie lactée », affirme Pasquale Panuzzo, responsable adjoint des données spectroscopiques au sein de la collaboration Gaia. « Nous pensions que des trous noirs stellaires de cette taille ne pouvaient pas exister », ajoute-t-il.

Sa masse est 33 fois supérieure à celle de notre Soleil. D’autres trous noirs aussi massifs (et plus encore) existent dans l’Univers, mais il faut changer de galaxie. Autre signe particulier : « il s’agit d’un trou noir dormant. C’est-à-dire qu’il est trop loin de son étoile pour pouvoir lui arracher de la matière, ce qui se traduirait par une émission de rayons X qui aurait permis de le détecter directement auparavant ».

Autre signe distinctif : « Gaia BH3 et l’étoile qui l’accompagne orbitent dans une direction inverse au courant des étoiles du disque galactique ». « C’est véritablement une licorne ! Ça ne ressemble à rien de ce que nous connaissons », ajoute Pasquale Panuzzo.

« La découverte du système Gaia BH3 bouleverse notre compréhension sur la manière dont les étoiles massives évoluent et se transforment en trous noirs. Ses implications sont profondes et donneront probablement lieu à un grand nombre de publications pour tenter d’en savoir plus », indique le CNRS pour conclure.

☕️ Fuite de données personnelles chez le Slip Français

17 avril 2024 à 05:35
ordinateur

Dans un email envoyé à ses clients (dont l’un d’entre eux nous a transmis une copie) et sur son site, l’enseigne explique la situation :

« Suite à un acte de malveillance informatique dont nous avons été victimes, le 15 avril dernier nous avons eu connaissance que certaines données personnelles de nos clients ont malheureusement été volées par des hackeurs ».

Dans l’email, il est précisé que cela concerne « vos noms, prénoms, téléphones ainsi que votre adresse postale et adresse email, parfois un numéro de commande ». Les mots de passe et les données bancaires ne sont pas concernés. Le Slip Français affirme avoir déposé plainte et procédé à un signalement à la CNIL.

On retrouve bien évidemment les habituelles réactions : « Nous avons rapidement constaté l’incident et avons pris toutes les mesures de sécurité nécessaires : une cellule de crise a été constituée, en collaboration avec des experts en cybersécurité […] L’attaque est circonscrite et nous surveillons de près la situation ».

Le risque est toujours le même en pareille situation : du phishing en se faisant passer pour l’entreprise afin d’essayer de récolter de nouvelles informations personnelles.

☕️ Découverte de Gaia BH3 : un trou noir « dormant », « qui ne devrait pas exister »

17 avril 2024 à 05:26

Les données du satellite Gaia avaient déjà permis de découvrir deux nouveaux trous noirs en 2022. Un troisième fait l’objet d’une publication dans la revue Astronomy & Astrophysics, comme l’explique le CNRS.

« Ce système binaire composé d’un trou noir (baptisé Gaia BH3) et d’une étoile très pauvre en métal (donc très ancienne) est situé à 2 000 années-lumière de la Terre, dans le halo galactique ». Signe distinctif : c’est le « trou noir stellaire le plus massif jamais découvert dans notre Voie lactée », affirme Pasquale Panuzzo, responsable adjoint des données spectroscopiques au sein de la collaboration Gaia. « Nous pensions que des trous noirs stellaires de cette taille ne pouvaient pas exister », ajoute-t-il.

Sa masse est 33 fois supérieure à celle de notre Soleil. D’autres trous noirs aussi massifs (et plus encore) existent dans l’Univers, mais il faut changer de galaxie. Autre signe particulier : « il s’agit d’un trou noir dormant. C’est-à-dire qu’il est trop loin de son étoile pour pouvoir lui arracher de la matière, ce qui se traduirait par une émission de rayons X qui aurait permis de le détecter directement auparavant ».

Autre signe distinctif : « Gaia BH3 et l’étoile qui l’accompagne orbitent dans une direction inverse au courant des étoiles du disque galactique ». « C’est véritablement une licorne ! Ça ne ressemble à rien de ce que nous connaissons », ajoute Pasquale Panuzzo.

« La découverte du système Gaia BH3 bouleverse notre compréhension sur la manière dont les étoiles massives évoluent et se transforment en trous noirs. Ses implications sont profondes et donneront probablement lieu à un grand nombre de publications pour tenter d’en savoir plus », indique le CNRS pour conclure.

VMware by Broadcom : une situation tendue, l’Europe s’en mêle

16 avril 2024 à 16:03
Exit strategy
Nuage (pour le cloud) avec de la foudre

L’année dernière, Broadcom annonçait le rachat de VMware. Depuis que l’opération a été validée par les différentes autorités compétentes, la situation s’est largement dégradée. Suppressions de produits, disparition des licences perpétuelles, regroupement de licences, abonnements onéreux : les entreprises plient sous les nouvelles conditions. Beaucoup appellent à une réaction européenne forte.

VMware est le plus gros fournisseur actuel de solutions de virtualisation. L’entreprise, qui fête cette année ses 25 ans, est devenue une référence par extension du cloud privé, ce dernier désignant l’infrastructure qu’une entreprise met en place sur ses propres serveurs.

Ses produits sont nombreux et très connus dans le monde professionnel. On y trouve par exemple Workstation pour la virtualisation sur poste client, GSX Server dédié à la virtualisation des serveurs, ESXi que l’on installe sur la couche matérielle d’un serveur (c’est un hyperviseur bare metal), vSphere, qui reprend ESXi et ajoute nombre d’outils pour constituer une suite logicielle pour l’infrastructure cloud, ou encore Tanzu, pour les environnements Kubernetes.

La société avait été rachetée une première fois par EMC Corporation, elle-même rachetée par Dell en 2016. En avril 2021, VMware rachète la participation de Dell (81 %) et se sépare de sa maison mère. À peine un an plus tard, Broadcom annonce l’acquisition de VMware pour 61 milliards de dollars, auxquels s’ajoutent des dettes pour 8 milliards de dollars.

Lors de l’annonce, Broadcom, géant du semi-conducteur et de l’équipement réseau notamment, s’est engagée à un retour sur investissement en trois ans. Au vu de la somme engagée, beaucoup s’attendaient à ce que des changements majeurs interviennent dans les licences, leur disponibilité et leur tarification. L’opération a tout de même été validée par l’ensemble des autorités compétentes, y compris en Europe.

Une phase de réorganisation


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☕️ Dans une déposition, Musk admet avoir plus contribué à « affaiblir financièrement X » que l’avoir aidé

16 avril 2024 à 04:56
Elon Musk regarde l'objectif

Elon Musk est poursuivi en justice pour avoir renforcé une théorie complotiste selon laquelle Ben Brody, un jeune homme juif de vingt-deux ans, aurait participé à la rixe qui a opposé le groupe néo-nazi Rose City Nationalists à un autre, néo-fasciste, les Proud Boys.

La bagarre avait éclaté alors que les deux entités étaient venues perturber un rassemblement LGBT dans la ville d’Oregon.

Brody n’était même pas présent dans l’État en question. Mais lorsque des membres de l’extrême-droite présente sur X l’ont identifié par erreur comme un membre des Rose City Nationalists, il s’est retrouvé violemment pris à partie et doxxé.

Une situation d’autant plus périlleuse qu’Elon Musk a repris la fausse information pour la diffuser à ses 180 millions d’abonnés.

Expliquant à la justice que sa famille et lui ont été contraints de fuir leur domicile, Brody demande 1 million de dollars de dommages et intérêts.

Dans sa déposition, qu’il a cherché à garder secrète, mais que le HuffPost a réussi à obtenir, Musk admet n’avoir qu’une « compréhension limitée » de l’affaire qui l’amène devant les tribunaux.

Il a par ailleurs déclaré « avoir potentiellement davantage contribué à affaiblir financièrement » le réseau social X, qu’il a racheté fin 2022, qu’à l’améliorer.

Devant le juge, il a aussi admis avoir utilisé un temps un faux compte, apparemment pour se faire passer pour le fils qu’il a eu avec la chanteuse Grimes.

☕️ Alexandria Ocasio-Cortez décrit le « traumatisme » du deepfake pornographique

16 avril 2024 à 04:54
Alexandria Ocasio-Cortez (AOC)

« Voir des images de soi que quelqu’un pourrait croire réelles, cela fait un choc. »

Auprès de Rolling Stones, la parlementaire états-unienne Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) raconte comment, alors qu’elle vérifiait son téléphone dans un taxi, elle est tombée sur un deepfake pornographique d’elle-même.

En tant que « survivante d’une agression sexuelle », explique-t-elle au média, voir ce type d’image fait, « remonter des traumatismes ».

Les deepfakes, explique-t-elle encore, « correspondent exactement à l’intention d’un viol physique ou de l’agression sexuelle, c’est-à-dire à l’intention de pouvoir, de domination et d’humiliation. »

Pour la socialiste, qui travaille à un texte de loi pour mettre fin à ce type d’agression, les deepfakes pornographiques « sont une manière de rendre numérique l’humiliation violente d’autres personnes ».

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