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Malheureusement, Histera, le free-to-play avec des anomalies temporelles, sortira le 16 mai en accès anticipé

On n’a vraiment pas de chance en ce moment. On vient d’apprendre, avec un certain désappointement, qu’Histera, un free-to-play multijoueur tout pourri avec des anomalies temporelles, sortira en accès anticipé le 16 mai. On vous en parlait en fin d’année dernière, et on n’était déjà pas très emballés. Par contre, on ne peut que féliciter les développeurs, qui ont fait très fort : ils semblent avoir appliqué la diégèse de leur titre aux méthodes de développement. En effet, on peut observer, dans la vidéo d’annonce, un gameplay et des animations d’un autre temps. Chapeau.

Bon, pour être tout à fait franc, on a regardé plusieurs fois la vidéo et creusé un peu pour s’assurer que le titre n’était pas une exclusivité Switch, mais malheureusement, la phrase « Wishlist now on Steam » ne laisse que peu de place au doute.

En attendant le 16 mai 2004 2024, si Histera vous intéresse – mais on ne voit pas trop pour quelle raison –, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Préparez-vous à vomir des arcs-en-ciel avec le rogue-lite AFTERBLAST

Si vous venez d’avaler votre petit-déjeuner, on vous conseille de ne pas regarde la vidéo d’annonce d’AFTERBLAST, un rogue-lite solo ou coopératif avec de grosses boules de couleur et des ennemis mous du gland. En plus, on nous promet des donjons générés procéduralement, l’assurance d’un gameplay aussi profond et intéressant qu’un dé à coudre.

Mis à part les explosions, il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce trailer de gameplay. Il paraît qu’AFTERBLAST est prévu pour la fin de l’année 2024, mais on ne préférerait pas. Une page Steam est disponible, si jamais l’idée saugrenue de suivre le projet vous prend comme une envie de chier.

Le développement de Beautiful Light avance tranquillement

On vous en parlait en février dernierBeautiful Light est un projet d’extraction shooter en PvPvE avec des escouades, mais aussi des monstres que des joueurs pourront incarner. Le jeu est développé par Deep Worlds, un studio francophone établi en Suisse et dirigé par Eric « Aherys » Rajot, ancien pro gamer sur Rainbow Six: Siege. Il y a une semaine, ils ont présenté leurs progrès via la vidéo d’un influenceur, Altis Teen.

On peut y voir une partie sur la customisation de son personnage, ce qui ne nous semble pas franchement être la priorité pour l’instant, vu l’avancée du développement, mais au moins, on sait que c’est prévu. Plus intéressant, on nous fait également une démonstration de quelques mouvements et du maniement d’une arme, très réaliste, qui fait beaucoup penser à ce que propose Escape From Tarkov – l’une des références en la matière. Ensuite, on rentre un peu plus dans la technique avec l’animation d’une créature monstrueuse et le système de météo. La direction artistique semble plutôt pas mal, comme on pouvait déjà le voir dans cette récente vidéo de gameplay. Ce n’est pas exceptionnellement joli, mais les effets visuels et le traitement de la lumière donnent un certain charme aux environnements.

Si vous souhaitez en apprendre un peu plus, vous pouvez suivre Aherys sur Twitch, il stream très souvent ses sessions de développement. Un serveur Discord est également disponible, et il semble que des playtests sont régulièrement organisés.

En attendant plus d’informations sur les prochaines étapes de Beautiful Light, comme une bêta ouverte ou un hypothétique accès anticipé, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Mais quel enfer ! Annonce d’Arena Breakout: Infinite, le portage PC d’un rip off mobile d’Escape From Tarkov

À la rédac’ de NoFrag, tout le monde est d’accord pour dire que seul le PC est digne d’accueillir un FPS. Et si on sait bien qu’il existe des titres en vue subjective sur Android et iOS, comme Call Of Duty Mobile ou les rip off de Gameloft, on ne s’était jamais trop renseignés dessus. C’est donc avec une certaine candeur que nous avons découvert l’existence d’une copie d’Escape From Tarkov, dédiée aux smartphones, nommée Arena Breakout. Mais la vraie surprise, c’est IGN qui nous l’a apportée, en relayant l’effroyable annonce d’un portage PC de ce pompage en règle : Arena Breakout: Infinite.

Pour l’instant, aucun gameplay n’a été montré, mais il faudra s’attendre à du Tarkov, le côté F2P chinois en plus. La seule chose que l’on peut apercevoir du jeu, ce sont des screenshots probablement fakes, visibles sur sa page Steam.

L’initiative de Tencent est assez maligne, puisqu’Escape From Tarkov n’est pas présent sur la plateforme de Gaben. D’autre part, l’aspect « gratuit » attirera sans doute une sacrée foule, surtout quand on voit la bonne réception de titres très moyens – voire complètement dégueulasses – comme Exfil ou Incursion Red River.

Comme l’annonce la vidéo, une phase de bêta ouverte sera proposée en mai, ce qui nous donnera l’opportunité de constater si c’est aussi à chier que ça en a l’air. En attendant, si vous voulez suivre le projet, vous pouvez ajouter Arena Breakout: Infinite à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Survivez à l’effondrement de la civilisation dans Jawbreaker, sorti ce 23 avril

Découvert en 2023, Jawbreaker est un FPS d’horreur et de survie développé en solo par Vincent Lade, qui n’en est pas à son premier jeu. Hier, il est enfin sorti sur Steam, comme l’indique le billet de blog. Vous incarnerez un survivant de la fin du monde, missionné pour récupérer diverses ressources dans un commissariat abandonné. Mais vous vous doutez bien que les choses ne se passeront comme prévues. Entre gangs de psychopathes et mutants géants, il vous faudra faire preuve d’autant de discrétion que de violence, en fonction des situations qui se présenteront à vous. Ainsi, vous devrez explorer chaque recoin d’un commissariat pour trouver des armes avec des munitions limitées, et résoudre de multiples puzzles pour vous échapper de cet endroit. Comme si cela ne suffisait pas, dès que le soleil se couche, une nouvelle menace pointera le bout de son nez.

Sur Steam, l’avis global des joueurs est moyen, en soulignant que les graphismes sont plutôt beaux, mais que le système d’infiltration semble parfois très punitif. Le dev étant à l’écoute de sa communauté et très réactif, un patch a été déployé pour corriger certains de ces aspects. À la rédac’, c’est pas trop notre came, on préfère se faire souffrir sur des rétro-FPS pas terminés tels que Phantom Fury, dont le test est disponible ici.

Si vous souhaitez tester votre instinct de survie dans un monde rempli de détraqués et de monstruosités, Jawbreaker est disponible sur Steam à moins de -10 % jusqu’au 29 avril, soit moins de 14 €.

Merci à Azultain pour l’info

Stellar Blade

Hier soir, je prenais le train en direction de Sannomiya, le centre-ville de Kobe, où je réside. Dans le wagon, assis sur des banquettes ou debout, des adolescents, des salarymen et des types plus âgés. Une bonne moitié de cette faune masculine était plongée dans leurs smartphones, complètement absorbés, dévitalisés, par un jeu mobile.

Manor Lords

« Mettez vos putains de bras en l'air, levez-vous de vos sièges, tout le monde me regarde, tout le monde me regarde », chantait Tupac Shakur en 1996, et pourrait chanter aujourd'hui Greg Styczeń, le développeur polonais de Manor Lords.

Une affaire de famille

Dans une opération de nécromancie que même THQ Nordic trouverait un peu extrême, Atari (qui lui-même n'a pas un nom qui fleure la jeunesse et la dernière fraicheur) a décidé de relancer Infogrames. Mais si vous savez, la boîte de jeu vidéo française dont le logo était un tatou et dont les jeux s'ouvraient tous par la terrible prophétie « Bruno Bonnell présente… ». Là où ça devient amusant et un peu consanguin, c'est quand on apprend qu'Infogrames n'a jamais cessé d'exister mais a changé son nom en Atari SA en 2009, la boîte à Bonnell ayant acquis Atari en 2001. C'est donc Infogrames, devenu Atari SA après avoir avalé Atari, qui a choisi de relancer le nom Infogrames, mais comme label pour une partie de son catalogue. Et après on se demande pourquoi les Français ne pigent rien à l'entrepreneuriat. LFS.

Operation Clean Sweep continue d’améliorer Squad 44, mais tout le monde s’en fout

Cinq mois après la reprise de Squad 44 (ex Post-Scriptum) par Mercury Arts, studio appartenant à Offworld Industries (Squad, Starship Troopers: Extermination), le jeu reçoit déjà sa deuxième mise à jour majeure, Operation Clean Sweep. Comme pour la première, celle-ci s’attache à améliorer visuellement le titre vieillissant. Cette fois-ci, ce sont les cartes du premier chapitre qui bénéficient d’un petit coup de pinceau. De nouvelles textures, des modifications de l’éclairage, et surtout, l’ajout de putains de meubles dans les bâtiments, qui manquaient cruellement à l’origine, afin d’apporter un peu de vie et d’immersion. Un gros travail sur les effets spéciaux a également été fait, et on peut voir, dans le billet de blog Steam, que les explosions sont maintenant plutôt sympa. Si vous voulez voir ce que ça donne en action, on a trouvé une vidéo récap du YouTuber boogie5 :

Les développeurs ont profité de cette refonte graphique pour modifier le level design, mais surtout pour ajouter 16 nouvelles armes. Enfin, de nombreux ajustements et corrections de bugs sont aussi de la partie. Vous pouvez retrouver la liste complète dans le patch note.

Malgré d’indéniables efforts de la part d’Offworld Industries, il semble que cela ne suffise pas à retenir les joueurs. Après le pic engendré par le changement de main, la courbe n’a fait que descendre doucement, et la tendance ne paraît pas franchement s’inverser depuis le début de la semaine dernière, date de la mise en ligne de cette mise à jour.

Néanmoins, si Squad 44 vous tente, vous pouvez profiter d’une promotion de –54 % chez notre partenaire Gamesplanet, ce qui le fait à 13 €.

Poste restante

Les articles de Canard PC sont certes très bons, mais nous ne sommes pas les seuls à publier des papiers intéressants, même s'il faut reconnaître que ceux des autres ont tendance à être en anglais et assez glauques. Par exemple cet article du site BumpCombat.net (cpc.cx/massShootings), qui parle de la représentation des mass et schools shootings dans le jeu vidéo, de Postal à Hatred. Ce n'est pas très lol, comme disent les jeunes, mais c'est rudement instructif, comme disent les vieux. On y apprend notamment que le premier Postal était un jeu beaucoup plus subtil que ce qu'on en a retenu, ce qui amène une autre question : comment Running With Scissors a-t-il pu passer en seulement six ans de la dénonciation des causes structurelles de la violence américaine à des jeux dans lesquels on enfonce un fusil à pompe dans le cul d'un chat ? LFS.  

[TEST] Phantom Fury, un medley du pire de 3D REALMS

Lors du Realms Deep 2022, l’éditeur 3D REALMS, qui n’est plus à un échec commercial près, avait dévoilé un nouveau rétro-FPS, Phantom Fury. Suite directe d’Ion Fury, ce nouvel opus nous narre l’histoire de l’héroïne Shelly Harrison alias Bombshell, traversant les États-Unis pour sauver une fois de plus l’humanité. Initialement prévu courant 2023, le jeu est finalement reporté dû aux retours sur la démo sortie en septembre, qui annonçait déjà la couleur avec un gunplay à chier et des animations pas terminées. D’autant plus que la réputation peu flatteuse du couple 3D REALMS et Splipgate Ironworks n’a pas dû jouer en leur faveur. Finalement, en mars 2024 et probablement afin d’arrêter les frais, il est annoncé en grande pompe que le jeu sortira le 23 avril. À la rédac, nous avons eu la chance de mettre la main sur ce « chef d’œuvre » et autant vous dire de suite que le roadtrip vendu n’a pas été des plus agréables.

Genre : Rétro-FPS buggé et mal optimisé | Développeur : Slipgate Ironworks | Éditeur : 3D Realms | Plateforme : Steam | Prix : 24,99| Configuration recommandée : Intel Core i5-10600K, 16GB, NVIDIA GTX 1660 | Langues : interface et sous-titres en français | Date de sortie : 23/04/2024 | Durée de vie :  entre 10 et 15 heures en difficulté normale (plus court, si vous bourrinez)

Test réalisé sur la version Steam fournie par l’éditeur

Une histoire sans saveur avec plus d’interactivité

Dans Phantom Fury, il faut croire que l’on a pas le temps de tergiverser. À peine sortie de son coma, Shelly Harrison, équipée d’un bras robotique, sera missionnée par son général et une mystérieuse scientifique pour récupérer un mystérieux artefact nommé le Demon Core, tout en affrontant sur sa route une horde de mutants et de soldats. Comme d’habitude, l’intrigue proposée n’est pas des plus originales et je peux vous assurer que les retournements de situation que vous verrez venir à des kilomètres le seront encore moins. Si malgré tout, vous vous sentez un tant soit peu concerné, vous pourrez en apprendre davantage au travers d’échanges avec vos différents interlocuteurs, des textes à consulter sur des ordinateurs et du peu de cinématiques présentes dans le jeu. Ne comptez pas non plus sur un développement très poussé du personnage, même si un flashback lui est dédié.

phantom fury pave
phantom fury coin interactivite
phantom fury code acces
phantom fury pas reflet

Dès les premières minutes, qui feront office de tutoriel, vous apprendrez à consulter des ordinateurs et à appréhender votre environnement avec cette fameuse interactivité survendue par les devs. Ne vous inquiétez pas, il faudra bien tuer tuer tuer, mais ces PC vous permettront de déclencher des mécanismes, récupérer des codes d’accès et lire des pavés de textes inutiles. C’est tellement réaliste qu’il vous faudra cliquer sur sur le bouton « retour », apparaissant sur l’écran de l’appareil, pour revenir à la page précédente. Et si on se penche sur les autres éléments interactifs, on ne peut que constater que c’est très mal fichu et totalement inutile. Quel est l’intérêt de jouer avec les lumières de bureau, les tasses, les bloc-notes, le régulateur de la ventilation, les bornes d’arcades et autres ? Je n’ai pas franchement trouvé, sachant qu’il est possible à Shelly de ramasser automatiquement les munitions, les packs de soins ou de l’armure, sans avoir besoin d’interagir – paye ta cohérence. Et je vous explique pas la galère que c’est, dès qu’il faut ouvrir un casier pour récupérer des munitions en hauteur et que le curseur de la souris ne détecte pas l’élément. Mais en même temps, ce sera le cadet de vos soucis, vu ce qui vous attendra par la suite, car nous allons bientôt débuter notre voyage dans le monde merveilleux des incohérences et des bugs.

Un mauvais départ pour sauver le monde

Après un bug bloquant dans la première mission m’ayant fait redémarrer le jeu, j’ai pu constater que Shelly ne faisait pas preuve d’une rapidité et d’une agilité hors du commun, que ce soit dans ses déplacements ou le rechargement des armes. Par exemple, elle ne pourra grimper que sur les rebords prévus à cet effet, et vous trouverez parfois la situation bien stupide lorsque le personnage restera bloqué comme une conne devant un muret volontairement ignoré par les devs. J’ai également pu observer que Shelly pouvait échapper aux trois lois de Newton, notamment quand des ennemis la projetaient comme un frisbee de l’autre côté de la pièce, ou que son véhicule s’envolait suite à une prise en sandwich par des blindés adverses.

phantom fury route armes
Beaucoup d’armes, mais peu en valent la peine.

Pour les combats, Shelly dispose d’un arsenal plutôt varié, qu’il vous sera possible d’améliorer via un magasin. Pour la première amélioration, j’ai choisi le taser pour le pistolet, mais manque de bol, celui-ci est buggé. En effet, dès le niveau suivant, le taser pourtant bien présent sur l’arme ne fonctionnait pas, et j’ai du l’enlever et le remettre pour enfin le faire marcher. Mais en soi, le gameplay est plutôt pas mal. Le feeling est bon, à l’exemple du fusil à pompe ou du revolver, qui donnent une bonne sensation de puissance. Dommage que les armes ne se valent vraiment pas. Au final, vous n’en privilégierez que deux ou trois. Certaines ne servent franchement à rien, comme la scie à métaux. Par ailleurs, toutes ne sont pas améliorables, donnant l’impression que les devs ne sont pas allés jusqu’au bout de leurs idées. Les arbres de compétences du bras robotique et de la combinaison sont faussement généreux, avec des aptitudes dont on ne voit pas l’utilité. D’autre part, le fameux bras robotique est finalement très limité, car il ne fera pas de dégâts si votre adversaire est trop près, ni trop loin. Enfin, deux ou trois armes sont récupérées de l’ancien opus, pour marquer le clin d’œil et gonfler le nombre de vos pétoires.

Une difficulté en scie

Deux types d’adversaires vous mèneront la vie dure, les mutants et les soldats. Les premiers ne brilleront pas par leur intelligence, mais plutôt par leur nombre. Il ne feront que vous foncer dessus ou vous balancer tout ce qui leur tombe sous la main. De plus, la variété de mutants est très limitée et peu inspirée. Les deuxièmes se composeront de soldats de base et spéciaux : lourds et équipés de matériel tel que le camouflage optique, le minigun ou le lance-mousse. Tous deux ont un point commun, leur comportement complètement incohérent. Parfois les mutants réagissent à votre présence, parfois non, tandis que les humains semblent tous être hyperactifs et courent dans tous les sens. Certains auront tendance à vous contourner pour vous foncer sur le coin de la gueule, alors que d’autres iront se perdre à Pétaouchnok, au point de devoir aller les chercher vous-même. Mais ils font de sacrés dégâts, et vu que Shelly encaisse très mal, le game over ne tardera pas à pointer le bout de son nez.

phantom fury bug
phantom fury helicoptere
phantom fury tourrelle
phantom fury action machine gun

En effet, la difficulté paraît mal équilibrée, ce qui, d’une part, rallonge artificiellement la durée du jeu, et d’autre part, rend certains passages très frustrants. Les tourelles sont un exemple parfait avec l’auto-lock, ou les vagues d’ennemis en continu vers les derniers niveaux. De plus, il faut souligner le manque variété dans les ennemis – sans doute le symptôme d’une sortie précipitée – avec le recyclage d’une sorte de boss intermédiaire dans les derniers niveaux. Pareil pour les deux premiers boss, tous deux des hélicoptères. Heureusement, vous affronterez également des robots et un mutant géant, pour varier un peu les plaisirs.

Accrochez vos ceintures pour un roadtrip très buggé…

Pour profiter de ce magnifique pays qu’est les États-Unis, vous aurez la chance de visiter des bases militaires, des laboratoires, une forêt, les fonds marins et une ville partiellement détruite, mais durant la nuit, de préférence. Les niveaux se composent essentiellement de couloirs et d’arènes ouvertes. Dans l’ensemble, la direction artistique est plutôt réussie en s’inspirant des productions des années 2000, mais n’est pas pour autant exemptée de défauts. Vous apprécierez une balade en 4×4 dans la forêt avec du clipping pour les arbres, ou les textures dans un laboratoire qui prennent tellement de temps à charger que je suis resté bloqué dedans. Et je n’ose évoquer le brouillard dans le niveau à Chicago, tellement épais qu’on y voit comme à travers une pelle, ou les fonds marins d’une obscurité complètement absurde.

phantom fury avion
phantom fury foret
phantom fury sous marin

Une liste de bugs non-exhaustive :

On  entend des soldats crier ou tirer après avoir été complétement vaporisés, des portes peuvent rester fermées jusqu’au rechargement d’une sauvegarde, vous pouvez avoir une chance de perdre toutes vos améliorations en relançant un niveau, des ennemis peuvent se retrouver bloqués dans les textures tout en vous mitraillant, des ennemis paralysés continuent d’avancer vers vous…

Durant votre expédition, vous progresserez de manière identique dans l’ensemble des niveaux, à savoir récupérer des cartes et des codes d’accès, poser du C4 et utiliser votre matraque électrique pour recharger un interrupteur. Il n’y a aucun indicateur d’objectif et de carte, il vous arrivera parfois de vous perdre car vous ne comprendrez pas où aller pour récupérer tel objet ou remplir telle tâche. Vous aurez la possibilité d’utiliser des véhicules aériens, sous-marins et terrestres. Ces passages sont très anecdotiques, tout en sachant que vous ne piloterez pas l’avion, ce qui est une sage décision de la part des devs, vu les commandes horribles des autres engins. Par contre, si vous rêviez d’être conducteur d’engin de travaux, vous pourrez, à deux reprises, soulever des rochers ou des véhicules pour vous ouvrir la voie.

Un jeu totalement gâché

Bien que tout ne soit pas à jeter, Phantom Fury fait partie des nombreux titres de 3D REALMS qui n’est pas passé par la case « contrôle qualité ». Au lieu de proposer de l’interactivité qui n’apporte rien de plus, il aurait été préférable de mettre l’accent sur la correction des trop nombreux bugs. Faute à une difficulté mal équilibrée et une IA inconstante, certains passages deviennent frustrants et bien que le gunplay soit correct, ça ne suffit pas à combler toutes les lacunes. Peut-être qu’un miraculeux patch viendra sauver les meubles, mais on n’y croit pas, et on ne vous conseille franchement pas de vous pencher sur ce jeu pour l’instant. Phantom Fury aurait pu être une bonne surprise sans pour autant être excellent, mais encore une fois, le duo 3D REALMS et Splipgate Ironworks ne semble pas avoir appris de ses erreurs.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

On se fait chier dans Gray Zone Warfare, d’après les influenceurs intègres

Peut-être l’avez-vous vue passer dans vos fils d’actualité, une première phase de playtests s’est ouverte jeudi dernier pour Gray Zone Warfare. Elle n’était accessible qu’aux VIP, c’est-à-dire aux influenceurs, principal canal de communication du studio MADFINGER Games. Fidèles à leur réputation et galvanisés par l’incroyable sentiment d’importance que leur ont accordé les développeurs, la plupart d’entre eux ont commencé par des titres bourrés de « Amazing », « Tarkov killer » et autres « Insane », pour finalement revenir progressivement vers des propos un peu plus nuancés (mais pas tous). En effet, ils insistent maintenant sur le potentiel, et se perdent en conjectures sur comment les développeurs pourraient améliorer tel ou tel point. Après avoir regardé quelques vidéos de spécialistes des FPS reconnus pour être plutôt modérés (notamment MoiDawg et BigFryTV), plusieurs éléments semblent assez clairs. Il y a évidemment d’autres critiques (positives et négatives), mais voici celles que l’on a retenu :

  • C’est très beau.
  • La mécanique de soins est très poussée et semble réussie.
  • Le feeling des combats se rapproche beaucoup de Ground Branch ou Arma 3, c’est-à-dire, pas beaucoup de sensations.
  • Le jeu est principalement orienté PvE.
  • l’IA est à chier et en plus, les ennemis sont des éponges à balles.
  • La phase de loot est inintéressante.
  • Les quêtes sont tellement chiantes qu’au bout de la deuxième, les gens vont chercher à faire du PvP.
  • Entre les points d’intérêt, le jeu est très vide (et chiant).
  • La méthode de déplacement par hélicoptère encourage les comportements toxiques en campant les zones d’atterrissage (fixes pour tout le monde).
  • Les affrontements PvP n’apportent pas vraiment de tension, car en 5 minutes, on peut revenir à son point de décès.
  • Tous les joueurs de toutes les factions ont le même équipement, ce qui fait qu’on a aucun intérêt à le récupérer sur un adversaire tué.
  • L’ensemble de la boucle de gameplay devient chiante en moins de 10 h.

Certaines choses vont pouvoir être facilement améliorées, comme la résistance des ennemis, l’ajout de loot et d’équipement. Mais d’autres, comme l’amélioration de l’intelligence artificielle sans détruire les performances serveur, ou créer des quêtes immersives et intéressantes, vont demander un sacré travail. C’est d’ailleurs la principale information que l’on peut retenir de ces vidéos : ce n’est pas prêt, et heureusement que le jeu n’est pas ouvert à n’importe quel débile. Selon ces influenceurs, il faudrait encore quelques années avant de voir les ambitions du studio réalisées. Malgré tout, l’expérience, pourtant frustrante et parfois pénible, a laissé entrevoir des possibilités incroyables, qui ont marqué ceux qui ont pu parcourir la version pré-alpha de Gray Zone Warfare.

Ne soyez donc pas trop pressés de tester Gray Zone Warfare, ce serait sans doute une mauvaise chose de voir arriver un accès anticipé dans les prochaines semaines. En attendant, vous pouvez tout de même l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Ce que les jeux vidéo nous ont appris

Comme l'écrit très justement Louis-Ferdinand Sébum dans son dossier sur les jeux vidéo et les compétences que nous sommes susceptibles d'en tirer dans le monde réel, il serait illusoire de penser qu'on peut s'improviser chirurgien après avoir passé des journées entières sur Surgeon Simulator, ou chef cuisinier après avoir émondé des tomates en pixels sur Overcooked. Cependant, il serait tout aussi faux d'affirmer que les jeux vidéo ne nous ont rien appris – on s'est donc concertés pour vous raconter ce qu'on avait retenu de toutes ces heures passées devant nos écrans.

Tu t’es vu quand Teburu ?

« Perco, y a une plainte déposée contre toi. — Hein ? Mais par qui ?! — Le facteur, il s’est pété le dos avec cette boîte. — Mais non, fais voir, ça pouvait pas être si lou… ah d’accord, en effet. »

Qui trop Embracer mal étreint

Tout le monde s'accordait à le dire, Embracer était devenu trop gros. La boîte achetait tout et n'importe quoi depuis cinq ans, de THQ Nordic à Asmodee en passant par Middle-earth Enterprises et une bonne moitié des éditeurs d'Europe centrale, à tel point qu'elle avait été surnommée « l’ogre suédois » par les journalistes, le genre de pseudo d'habitude réservé aux messieurs qui sillonnent l'Essonne à bord d'une camionnette blanche. Eh bien tout cela est terminé, puisque Embracer a décidé de se scinder en trois entités, l'une chargée des jeux de plateau (Asmodee Group), l'autre des jeux à moyen budget (Coffee Stain & Friends) et la dernière de la licence Tolkien et des jeux AAA (Middle-earth Enterprises & Friends). Le but est bien sûr de rassurer les investisseurs, terrifiés par les pertes accumulés par Embracer. Moins terrifiés toutefois que les employés qui se sont fait lourder au cours des derniers mois dans l'espoir de colmater les pertes. LFS.

FEROCIOUS : un devlog à propos des armes dans le jeu

En développement depuis maintenant quelques années, le FPS solo sous Unity de Leo, le développeur de FEROCIOUS, sort de sa grotte pour nous parler des différentes armes que le joueur aura entre les mains. Celles-ci sont principalement basées sur des armes réelles avec quelques petites variantes et aussi des armes de science-fiction, puisque l’aventure se déroulera dans un futur proche. Il nous informe que les modèles seront détaillés, avec des textures de très haute résolution et que les animations et mouvements seront à la hauteur des jeux standards modernes.

Durant la partie, il sera possible de mettre la main sur tout un arsenal. Armes de mêlée, SMG, grenades, fusils d’assaut, fusils de sniper. Il sera possible de les customiser, de les peindre, et même de les nettoyer. En effet, pendant l’exploration, la boue, le sang et la saleté peuvent s’accumuler. Il sera important de bien réparer et surtout de lustrer son beau canon, pour ne pas voir vos armes se dégrader, voire même ne plus fonctionner du tout. Il y aura également des modificateurs d’arme déblocables uniquement en explorant le jeu.

FEROCIOUSDu côté des munitions, le joueur devra tout de même faire attention à ne pas trop les gaspiller puisqu’il sera difficile de s’en procurer en pleine jungle infestée de dinosaures. Par contre, lors des combats contre des humains, il vous suffira simplement de ramasser les chargeurs aux pieds des cadavres que vous aurez laissé derrière vous.

Pour finir, il nous indique que les sons des armes ont été enregistrés par une équipe de professionnels et qu’il était présent pour les tester presque toutes. Mais pas sur des dinosaures, puisque vous le savez, ils n’ont jamais existé.

Pour plus de détail, vous pouvez consulter le devlog sur Steam.

FEROCIOUS n’a toujours pas de date de sortie prévue, mais si comme notre bon vieux Fcp, il vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.

The Planet Crafter

Oh, je savais bien que The Planet Crafter allait me faire mal. Après avoir été obsédé par sa version anticipée il y a un an, j'avais prévu de passer quelques semaines difficiles à sa sortie. Et cela n'a pas manqué, je suis au fond du trou.

Peut-on acquérir de vraies compétences en jouant à des jeux vidéo ?

Ça y est, la civilisation s'est effondrée. Plus grave encore, le petit groupe de survivants que vous avez rejoint, terré au milieu de la forêt de Fontainebleau, commence à manquer de nourriture. « N'ayez crainte ! vous exclamez-vous tout en vous arrosant d'urine de daim, j'ai 2 000 heures sur theHunter, demain j'aurai ramené assez de viande pour tout le monde. » Alors que vous vous enfoncez dans la nuit, une question vous hante : tout ce temps passé devant un écran vous sera-t-il utile ? Nous avons la réponse.

Warhorse Studios révèle Kingdom Come: Delivrance II

Après un court teasing sur les réseaux sociaux, Warhorse Studios, les développeurs de Kingdom Come: Delivrance, ont révélé la suite de leur RPG médiéval, Kingdom Come: Delivrance II. Le premier opus, sorti après six ans de travail et une campagne de financement participatif de plus d’un million d’euros, avait eu un sacré succès, malgré une optimisation à la ramasse, des bugs dans tous les sens et des combats vraiment à chier – au moins lors de sa sortie. Heureusement, de nombreux mods étaient rapidement venus les corriger. La particularité du jeu venait de son ambition à proposer un monde ouvert sur le thème des chevaliers, mais avec un point de vue réaliste, que ce soit au niveau de la représentation des environnements ou des combats, avec plus ou moins de succès. Six ans plus tard, le studio est entre temps passé chez THQ Nordic, puis Deep Silver, filiales de nos copains d’Embracer Group, dont nous vous parlons régulièrement depuis quelques mois. Mais a priori, cela ne les a pas empêché de grossir jusqu’à 250 personnes, afin de réaliser leur vraie vision : un titre encore plus grand, plus long et plus gros. Ils annoncent cinq heures de cinématiques, un monde deux fois plus grand, et une histoire plus longue et plus épique…

L’un des points qui nous intéresse particulièrement est le combat. Dans la vidéo détaillant le jeu, difficile de savoir si les développeurs ont retenu la leçon. Ils décrivent les affrontements comme « historically accurate », mais pas pour des raisons de réalisme, pour des raisons d’immersion. Ils veulent faire ressentir la puissance des coups portés, la crainte des coups de l’adversaire, etc. D’autre part, ils ont ajouté des arbalètes et des proto-armes à feu. L’aspect RPG prendra toujours une place prépondérante, puisqu’on devrait pouvoir orienter le gameplay selon son envie en développant certaines compétences. Outre ses capacités au combat, on devrait pouvoir améliorer son charisme ou sa discrétion, par exemple. Enfin, on pourra se balader dans des environnements beaucoup plus urbains, puisqu’une partie de l’aventure se déroulera dans la cité de Kutná Hora.

Clairement, on ne demande qu’à être ramené au moyen-âge, car cette présentation nous donne furieusement envie. On espère juste que le démarrage pour le moins poussif du premier opus ne sera pas réitéré, et que le combat, bien « qu’historiquement exact » soit un minimum fun.

Prévu pour la fin de l’année 2024, Kingdom Come: Delivrance II dispose d’une page Steam, ainsi qu’une page Epic Games Store, depuis lesquelles vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits, s’il vous intéresse.

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