Comme annoncé en ce début de mois de juin, Permafrost, la nouvelle mise à jour de VOIN, est sortie la semaine dernière accompagnée de son trailer de lancement. Vous pouvez désormais visiter la région enneigée de Grimmir où des géants des neiges et de nouvelles armes vous attendent. Le système de progression a été retravaillé avec l’ajout de l’arbre-miroir qui remplace l’arche des reflets et facilite votre évolution grâce à l’expérience acquise directement lors de vos confrontations. Du côté du lore du jeu, un PNJ nommé Aurélia a été introduit pour vous taper la discute et vous donner une quête spécifique afin d’en apprendre davantage sur ce monde en perdition. Le dev a aussi apporté d’autres ajouts et correctifs, que vous pouvez découvrir en consultant le billet de blog Steam.
Si vous êtes intéressé pour l’univers de VOIN, vous pouvez vous procurer ce dernier en accès anticipé à -20 % sur Steam jusqu’au 10 juillet, soit un peu moins de 16 €.
Il y a quelques jours, les développeurs du très bon jeu de survie et de craft Abiotic Factor ont annoncé, via Steam, que la version 1.0 arriverait le 22 juillet prochain. La vidéo accompagnant le post montre les évolutions du titre, et notamment les deux mises à jour majeures, Crush Depth et Dark Energy, qui avaient apporté énormément de contenu durant l’accès anticipé.
La version finale sera accompagnée d’une nouvelle mise à jour de contenu, Cold Fusion, dont on avait vu quelques screenshots en avril dernier. A priori, cela ne laisse présager que du bon, vu ce que l’équipe de développement a déjà livré jusqu’à présent. D’ailleurs, si vous voulez voir le jeu en action, Mathmoite le streame régulièrement sur la chaîne Twitch de NoFrag et sur la sienne.
En début de semaine dernière, on apprenait via Linkedin que 1047 Games, qui développe Splitgate 2, se séparait « d’un petit groupe de membres précieux de l’équipe ». Il semble que le succès ne soit pas à la hauteur des espérances du PDG Ian Proulx, qui avait torpillé le lancement du jeu comme un gros débile. En effet, il avait débarqué sur la scène du Summer Game Fest avec une casquette « MAKE FPS GREAT AGAIN », en chiant sur la gueule de Call of Duty, tout en annonçant l’arrivée d’un mode Battle Royale. Ce n’est peut-être pas la seule cause, mais on peut voir que la courbe de joueurs sur Steam est passée sous les 5000 simultanés en pic journalier, ce qui n’est pas très encourageant pour la suite. Malgré tout, le studio a promis d’apporter de nouvelles fonctionnalités qui « plairont à coup sûr aux joueurs » et de continuer à développer le jeu sur le long terme.
D’un autre côté, on n’est pas vraiment étonnés du succès relatif du second titre de 1047 Games, car même si le feeling et le gameplay sont plutôt corrects, le reste n’apporte pas grand-chose au genre. Pourtant, on a plutôt apprécié nos parties sur les modes classiques comme la capture de zone et la capture de drapeau, qui proposent de l’action frénétique non-stop, avec en plus ce petit twist apporté par le portail. Pour vous donner un point de comparaison, on peut vous dire que c’est beaucoup mieux qu’Halo Infinite. Mais est-ce vraiment un exploit ?
De toute façon, Splitgate 2 est en free-to-play et ses microtransactions aux prix exorbitants ne concernent que les skins, donc allez tester par vous-même sur Steam ou Epic Games Store. Et si ça se trouve, vous participerez à rendre les FPS GREAT AGAIN !
Ces dernières années, j’ai plutôt surpris Nintendo à être à l’écoute. Et avec Mario Kart World, c’est encore une fois ce qu’il s’est passé. Nintendo a écouté sa communauté. Elle s’est rendu compte que, durant les parties en ligne, elle sélectionnait « aléatoire » en masse. Il s’agit en effet du seul moyen de garantir des courses en trois tours, plutôt que ces désespérants itinéraires en ligne droite qui séparent les circuits. Nintendo a donc écouté et n’a pas aimé ce qu’il a entendu. Dans une énergie de parent « qui nous explique que c’est pour notre bien », le développeur a poussé une mise à jour qui fait que l’aléatoire sélectionnera la plupart du temps un itinéraire. Si Timéo, 9 ans, aime possiblement ça, ce n’est pas le cas d’une part non négligeable et vocale de joueurs qui demande simplement à ce qu’on leur donne le choix. Peut-être l’aura-t-on quand Nintendo aura fini de bouder. K.
Acts of Blood est un beat them all indonésien où l'on incarne Hendra, un étudiant en droit anormalement doué en combat, qui écume les rues de Bandung à la recherche des malfrats qui ont pris part à l'assassinat de sa famille – et qui va tous les dérouiller un par un, en leur balançant des poubelles et des marteaux en pleine tête. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour me donner envie de me ruer sur sa démo.
Si l’utilisation de l’IA dans le jeu vidéo semble inéluctable, ce n’est pas du côté des Polonais d’11 Bit Studios qu’on s’attendait à en voir apparaître les scories. Dans The Alters, si un bout de texte d’agrément dans un écran à peine visible fait parler — « Bien sûr, voici une version révisée qui se concentre uniquement sur des données scientifiques et astronomiques » —, d’autres signes plus flagrants se lisent dans les sous-titres, notamment portugais brésilien et coréen. Autant vous dire que certains joueurs (en particulier à Busan et São Paulo) ne le prennent pas super bien et demandent quelques comptes. Surtout que les règles de Steam sont claires à ce sujet : utiliser de l’IA est toléré à condition de l’indiquer sur la page du magasin, ce qui n’est pas le cas de The Alters. J’en connais qui vont finir en pierogi. K.
Le Muppet Show et Punch-Out, voilà bien deux éléments fondateurs de mon enfance que je ne pensais jamais voir former un mashup aussi improbable qu’excitant. Heureusement, à Clermont-Ferrand, un autre petit garçon avait les mêmes amours, et lui il a réussi dans la vie.
Dimanche soir, nous avons enregistré le 76ᵉ épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Nous sommes revenus, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur les différentes news des dernières semaines, avec notamment le teaser du prochain jeu de Streum On Studio, l’ouverture des précommandes de Bellum et le démarrage de Rainbow Six: Siege X.
00:00:00 – Intro 00:01:20 – Les actus FPS (Painkiller, Bellum, Active Matter…) 00:34:34 – QUIZ : les FPS dans l’espace 00:47:30 – TEST : System Shock 2: 25th Anniversary Remaster 01:07:56 – TEST : FBC: Firebreak 01:25:02 – À venir 01:33:34 – À quoi on joue ?
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Dimanche soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 76ᵉ épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. On reviendra, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur les différentes news des dernières semaines, avec notamment le teaser du prochain jeu de Streum On Studio, l’ouverture des précommandes de Bellum et le démarrage de Rainbow Six: Siege X.
Il y aura aussi un petit quiz, comme d’habitude, avec un jeu du catalogue de notre partenaire Gamesplanet à gagner !
Nouvelle grosse mise à jour pour notre bien aimé S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, et on est content de voir que GSC respecte sa roadmap (de justesse). Cette version 1.5 apporte une feature très attendue : le loot des mutants. Ces derniers ne sont ainsi plus cantonés au rôle d’éponge à balles, absorbant vos précieuses ressources sans bénéfices à la clef. Le système A-Life va peut-être aussi enfin ressembler à quelque chose, notamment grâce à la simulation des PNJ en dehors de la présence du joueur — c’est du moins la promesse —, l’augmentation de la probabilité de rencontrer d’autres personnages, et l’augmentation de la zone de visualisation des PNJ. C’est-à-dire qu’on devrait moins observer ce problème de pop-in, où mutants et personnages apparaissaient et disparaissaient sans cesse à moins de cent mètres de nous.
Dans la longue liste d’ajouts et corrections de bugs en tout genre, figurent également deux nouvelles armes et une nouvelle anomalie. Encore mieux, on a enfin droit à la rectification d’une erreur majeure : les mitrailleuses, fortement inspirées du PKM, et les snipers, tireront de la 7.62x54mmR au lieu de la 7.62x39mm. Merci !
GSC a également implémenté le support des mods directement sur le Steam Workshop et mod.io, et donné accès à ce qu’ils appellents le « Zone kit » pour que les plus motivés créent tous les mods possibles et imaginables. C’est téléchargeable uniquement sur l’Epic Games Store, pour une raison inconnue, et ça ne pèse que 700 Go. Quelle aubaine.
Si vous voulez lire vous même le patch note complet, c’est par là.
Dans le courant de la semaine, le studio Cybrlich a dévoilé leur rétro-FPS CYBRLICH and the Death Cult of Labor, via une bande-annonce diffusée sur la chaîne YouTube de nos confrères d’IGN. Dans le royaume de LICHCORP contrôlé par une mégacorporation, vous incarnez un barbare musclé avec des talents de hackeur, ayant pour objectif d’abattre le dictateur CYBRLICH et ses minions. Epée de l’employé du mois, revolver satanique et soda seront vos principales armes pour perpétrer votre massacre contre le capitalisme et ses abus. Par ailleurs, vous disposerez d’une barre de vie et d’une barre de santé mentale qui se régénèreront à l’aide de burgers et de drogues.
Vendu comme un jeu satirique, ce dernier se distingue également par sa direction artistique plutôt sympa et empruntée de l’univers des cartoons. Côté du gunplay, ça a l’air pas mal et les animations de morts sont particulièrement gores. Pour le moment, aucune date de sortie n’a été annoncée et une campagne Kickstarter est d’ores et déjà prévue.
Si vous êtes intéressé, CYBRLICH and the Death Cult of Labor dispose déjà d’une page Steam depuis laquelle vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits. Également, si vous voulez participer prochainement à la campagne de financement, vous trouverez la page Kickstarter ici.
Comme annoncé, How 2 Escape: Lost Submarine, suite d’How 2 Escape et développé par le même studio Breakfirst Games, est sorti ce 24 juin. Avec à peine plus d’une douzaine de retours (tous positifs) sur Steam, on pourrait se demander si ce nouvel épisode ne prendrait pas l’eau. Alors qu’il semble avoir bénéficié d’une communication correcte, puisqu’on l’a vu pendant plusieurs conférences de l’été (1 et 2), il semble ne pas réellement décoller en nombre de joueurs, comparé à son prédécesseur.
Pour rappel, avec un ami, vous devrez retrouver le sous-marin The Triumphant et empêcher une guerre d’éclater. Pour mener à bien votre mission, le premier joueur visitera et interagira directement avec l’environnement, tandis que l’autre joueur apportera des informations cruciales via une application compagnon depuis son smartphone. Ainsi, la communication sera essentielle si vous souhaitez venir à bout des énigmes tordues du jeu.
Si vous appréciez les parties d’escape room entre amis, vous pouvez vous procurer How 2 Escape: Lost Submarine actuellement en promotion à -20 % pour son lancement sur Steam jusqu’au 8 juillet, soit une peu moins de 11 €. Également, le premier épisode est en promotion à -60 % sur Steam jusqu’au 10 juillet.
Au cours de la semaine, le YouTuber MoiDawg a publié une vidéo dans laquelle il interviewe quelques membres de Blue Dot Games, qui développe le milsim ’83. Pour rappel, il s’agit d’une suite spirituelle à Rising Storm 2, mais au moment de la guerre froide. Les développeurs souhaitent produire un jeu au « réalisme accessible » en 40vs40. On vous en avait parlé lors de la résurrection du projet, après son abandon autour de 2022. Dans cette nouvelle vidéo, le PDG, un technical artist et le lead programmer nous parlent technique, et principalement de leur choix de l’utilisation de l’Unreal Engine 5 et de tout ce que cela implique.
On y apprend notamment que toute la base du jeu a été reprise pour être migrée dans le nouveau moteur, mais que malgré la grande expérience d’une bonne partie de l’équipe, les workflows ont dû être revus, car la méthode est très différente de celle de l’Unreal Engine 4. Ils décrivent, entre autres, les difficultés pour gérer correctement Nanite et Lumen, et les contournements qu’ils ont choisis pour ne pas trop sacrifier les performances. On a aussi noté un passage intéressant sur la destruction. Ils ne veulent pas faire un truc à la Battlefield Bad Company 2, mais plutôt se focaliser sur des éléments qu’ils nomment « héroïques », comme une tour de guet ou un checkpoint, pour que les joueurs ne se concentrent pas trop sur cet aspect au détriment du gameplay global. Ils parlent encore d’autres choses, comme du nombre de joueurs ou des différences visuelles entre les configurations d’entrée de gamme et haut de gamme, mais on vous laissera consulter directement la vidéo si ça vous intéresse. Attention, c’est quand même un peu velu parfois.
Si tout se passe comme prévu, ’83 devrait entrer en accès anticipé vers la fin de l’année. En attendant, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam s’il vous tente.
Ars Technica a benchmarké cinq gros jeux Windows natifs sur une console-PC portable Lenovo Go S, utilisant d'abord Windows 11, puis SteamOS (le Linux à la sauce Valve qui peut faire tourner certains jeux Windows grâce à la surcouche Proton). Et les résultats sont aberrants. Returnal, Cyberpunk 2077, Homeworld 3 et Doom : The Dark Ages sont systématiquement plus fluides sur SteamOS, aussi bien en 1920×1200, détails à fond, qu'en 1280×800, détails au minimum. Sur Returnal, l'écart en termes d’images par seconde va même du simple au double. Il n'y a guère que Borderlands 3 qui tourne très légèrement mieux (7 %) sur Windows 11. Microsoft a donc réussi l'exploit d'alourdir son système d'exploitation jusqu'à le rendre moins performant dans les jeux vidéo qu'un émulateur sous Linux. À un moment, on va finir par se radicaliser. A.
Oui ! Vingt fois oui ! C'est ça que j'aime dans le jeu vidéo. Un petit bricolage indé vendu moins de 10 euros, développé par un type inconnu, qui me scotche à l'écran des soirées entières parce qu'il est incroyablement bien fichu et original. Purée ça fait du bien.
Nous aimons tous Stardew Valley, c’est un fait. Mais force est de constater qu’au bout du dix-sept millième navet récolté, l’ennui guette même le plus passionné des maraîchers.
Annoncé en 2019 pour « très bientôt » System Shock 2: 25th Anniversary Remaster était initialement nommé System Shock 2 Enhanced Edition. Nightdive avait exprimé dès le début sa volonté : le support des mods, un portage console et un mode coop accessible. Mais le temps passait, et on ne voyait pas grand-chose arriver, hormis la promesse de finalement sortir en même temps que le remake de System Shock. Avec le report jusqu’à 2023 de ce dernier, on s’attendait à le voir arriver dans la foulée, mais il n’en fut rien. Ce n’est qu’en début de cette année que le titre a finalement refait surface dans les communications de Nightdive, pour une sortie au début de l’été, afin de fêter dignement les 25 ans du titre avec dix mois de retard. À la rédac, on ne connaissait le jeu original que de nom, et on avait beaucoup apprécié le remake du premier. On était donc à la fois impatients de le voir, et dubitatifs sur l’aspect graphique, puisque cantonné à un passage en HD. Bon, on ne va pas tourner autour du pot, c’est tout de même excellent, et sans doute la meilleure manière de découvrir l’un des piliers de l’immersive sim aujourd’hui.
Genre : Immersive sim |Développeur : Nightdive Studios, Looking Glass Studios, Irrational Games | Éditeur : Nightdive Studios | Plateforme : Steam|Prix : 28,99 €|Configuration recommandée : Core i5-2300 / AMD Phenom II X4, 4 Go de RAM, carte graphique compatible DX11 ou Vulkan 1.1|Langues : anglais, sous-titres en français |Date de sortie : 26/06/2025|Durée de jeu : une bonne quinzaine d’heures
Test effectué en solo sur une version Steam fournie par l’éditeur.
En un mot : accessible
Et le mode coop ?
Malheureusement, avec une seule clef presse, impossible de tester le multi. Mais vu le matériau de base, ça ne laisse présager que du meilleur.
Pas étonnant qu’à sa sortie en 1999, System Shock 2 ait fait forte impression. Il reprenait le concept du premier opus, paru en 1994, mais en l’appliquant aux nouveaux standards du FPS, c’est-à-dire avec un déplacement libre. Rien que pour cette raison, il s’adressait à un public plus large. Et on le ressent également dans ce remaster, qui propose tout de même quelques améliorations de qualité de vie, notamment grâce à l’intégration de certains mods développés par la communauté depuis toutes ces années. Mais c’est aussi au niveau de l’histoire et du level design qu’il se démarque de son aîné. Si ce dernier était un peu rugueux et pouvait en laisser plus d’un sur le bord de la route, l’expérience globale de System Shock 2 est plus courte, et surtout, beaucoup plus accessible. On est rarement perdu, et il suffit de suivre les objectifs listés dans les notes. Alors certes, il n’y a pas de grosse flèche pour indiquer le chemin, mais en étudiant un peu les cartes, on s’y retrouve plutôt bien.
Comprendre l’engouement
Après avoir passé un peu plus de 16 h dans les coursives du Von Braun, le vaisseau infesté de créatures toutes plus dégueu les unes que les autres, je ne peux que m’incliner devant la qualité du gameplay proposé. Il était décrit à l’époque comme un RPG, et c’est tout à fait ça : on peut choisir son archétype de base en l’orientant vers le combat, le piratage ou les pouvoirs psioniques. Mais une fois lancé dans l’aventure, il ne tient qu’à nous de dépenser nos cyber modules comme on l’entend pour augmenter notre maîtrise des armes à énergie, notre endurance, ou plutôt débloquer la télékinésie, par exemple. Les mouvements sont très agréables – en particulier le fait de se pencher à gauche et à droite –, et le gunplay n’est pas si mal, compte tenu de son âge. Le pistolet et le fusil à pompe bénéficient d’un très bon sound design, et les armes cinétiques ont, de manière général, un recul assez violent. Bon, on peut sans doute le réduire à néant en augmentant l’une de nos compétences, mais ce serait dommage. Parce que les ennemis, quant à eux, ne réagissent pas beaucoup aux impacts, et le corps à corps est un peu pourrave. On l’excuse assez facilement quand on repense qu’il est initialement sorti en 1999. Du côté du scénario, il y a toujours les audiologs, comme dans le premier volet de la licence, qui apportent énormément d’immersion. C’est tellement bien fait que le procédé se retrouvera ensuite, avec plus ou moins de réussite, dans une palanquée de jeux, dont BioShock ou Prey 2017. L’écriture est très bonne, et les doublages (uniquement en anglais) sont franchement convaincants. Évidemment, il y a également une petite voix de plus en plus sarcastique pour nous guider, qui inspirera notamment GlaDOS du mythique Portal en 2007. Comme vous l’avez constaté, ce paragraphe peut aussi bien s’appliquer au jeu d’origine qu’à ce remaster, qui en reprend les mécaniques trait pour trait.
Où est passée la VR ? Annoncée en 2021, la VR a malheureusement été annulée par Oculus, comme l’indique le PDG du studio sur Bluesky. Mais si le remaster se vend bien, le développement pourrait reprendre.
Techniquement, cette nouvelle version fonctionne sous KEX Engine, le moteur développé par Nightdive Studios pour un paquet de leurs remasters. Il y a bien un gros gap avec le matériau d’origine, mais on est très loin de la superbe proposition de System Shock Remaster, qui tournait sous Unreal Engine. Alors que je pensais que ça allait me gêner, il s’avère que les textures sont tout de même très fines, surtout en 4K. La présence de beaucoup d’éléments interactifs vient contrebalancer les visuels un poil désuets, et la direction artistique est tout de même très chouette. Seules quelques passages sont absolument horribles, mais on les rencontrera uniquement sur une courte partie vers la fin du jeu. Sinon, on peut compter sur un framerate montant jusqu’à 144 FPS et une prise en charge des écrans larges, comme d’habitude chez Nightdive. Côté performances, il n’y a évidemment aucun problème, il tournera parfaitement, même sur une patate. Comme on parle technique, on en profite pour indiquer qu’un gestionnaire de mod est intégré dans le menu lorsqu’on lance une nouvelle partie.
Excellent
Le jeu d’origine était une légende, Nightdive Studio ne l’a pas écorné. System Shock 2: 25th Anniversary Remaster n’est certes pas aussi beau que son remake de System Shock sorti en 2023, mais les améliorations de qualité de vie, l’affinage des textures, le passage à la 4K, aux 144 FPS et aux écrans larges, font vraiment le taf. Cette nouvelle version permet au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir l’un des piliers de l’immersive sim, et rien que pour ça, on peut remercier les développeurs. Certes, la base n’a pas changé depuis 25 ans, mais le gameplay est exemplaire, notamment sur les différentes possibilités d’approche (combat, piratage, pouvoirs psioniques), et même les mouvements et le gunplay sont franchement bons. Enfin, impossible de ne pas être marqué par les procédés scénaristiques particulièrement réussis, qui se retrouveront dans bon nombre de jeux ensuite. Pour couronner le tout, l’expérience est plus accessible que le premier opus, et pas si longue, puisqu’il faudra une quinzaine d’heure pour en venir à bout. Mais il y a fort à parier que vous aurez envie de le relancer en choisissant d’autres compétences. Enfin, même si on n’a pas pu le tester, il y a un mode coopératif, qui a l’air franchement sympa. On fera sans doute une soirée dessus dans les prochaines semaines.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
Vous voulez créer un mod pour Stalker 2 qui transforme tous les personnages en poulets géants ? Oui, c'est possible, mais bon courage : en plus du jeu en lui-même (160 Go), il faudra installer le tout nouveau Stalker 2 Zone Kit qui fait presque 700 Go.
D'après un post de George Broussard sur Bluesky, Microsoft serait en train de préparer une grosse charrette de licenciements dans sa division Xbox. L'ami George, qui, rappelons-le, a produit Duke Nukem 3D, Prey, Max Payne, et prend probablement des cafés avec ses anciens collègues, évoque 1 000 à 2 000 suppressions de postes et des « studios entiers qui pourraient être fermés ». Ses sources en interne lui parlent de développeurs qui se rongent les ongles en attendant le couperet. D'après Bloomberg, la lame pourrait tomber la semaine prochaine. Ce serait la quatrième vague de licenciements en 18 mois chez Microsoft, qui a réalisé un profit de 93 milliards de dollars l'année dernière. A.
Seules les licences très fortes reviennent indemnes d’avoir atteint le point critique de la créativité. Red Dead Redemption avait pu sortir sa version « zombie » sans heurts, et ça fait bien longtemps que Batman est jeté en pâture aux ninjas et aux chevaliers gothiques.