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Ode au Stream Deck

Je ne suis pas un garçon facile. Pour qu'un périphérique informatique me séduise et, privilège ultime, ait l'honneur de trôner en permanence à la surface de mon bureau, sur lequel chaque centimètre carré est optimisé, j'exige l'excellence. Après plusieurs années de vie commune, avec des hauts, des bas, des disputes, des réconciliations, je pense donc qu'il est temps d'officialiser ma relation avec mon Stream Deck.

Clavier Razer Huntsman V3 Pro

Il semblerait que ce soit désormais acté : les interrupteurs mécaniques « analogiques » sont la nouvelle terre promise des constructeurs de claviers haut de gamme. On vous parlait il y a 6 mois du Corsair K70 Max et de ses switchs magnétiques, mais Razer s’était déjà précédemment lancé dans la danse en portant son choix sur une technologie différente, à savoir des switchs optiques. Et avec la série Huntsman V3 Pro, le voilà qui intronise la deuxième génération de ces mêmes switchs.

Télex

Cristiano Ronaldo (oui, le footballeur en pré-retraite) vient d'investir 40 millions de dollars dans United Football League, un free-to-play développé par le studio chypriote Strikerz Inc. A priori, ce serait un concurrent de FIFA EA Sport FC exploitant l'Unreal Engine. A.

Ubisoft ne veut plus casquer

Lors d'une conf'call destinée aux investisseurs et rapportée par VGC, le patron d'Ubisoft Yves Guillemot a été interrogé sur la stratégie de l'entreprise en matière de réalité virtuelle. Et il ne faudra plus s'attendre à grand-chose. Alors que l'éditeur français était en pointe sur le sujet il y a quelques années – on se souvient par exemple d'Eagle Flight en 2016 ou encore Star Trek : Bridge Crew en 2017 –, il ne compte plus trop s'aventurer dans ce domaine après Assassin's Creed Nexus VR, dont les ventes, selon l'aveu même d'Yves Guillemot, ont été décevantes. Même l'Apple Vision Pro ne l'excite pas : « C'est un appareil impressionnant, mais nous préférons attendre que le marché de la réalité virtuelle grossisse avant d'y investir à nouveau. » Puis il s'est levé de son siège et a fixé la caméra en disant « au revoir ». A.

Renforts Alamo

Après être revenu d’entre les morts et avoir réussi le miracle de se réparer et s’étoffer, Cyberpunk 2077 redevient une licence d’avenir pour CD Projekt. En octobre, ils ont annoncé sa suite, le « Projet Orion » (en parallèle d’autres choses concernant The Witcher et de nouvelles IP mystérieuses, avec plein de noms de code : Polaris, Hadar, Sirius et Canis Majoris, car chez eux, visiblement, on vise les étoiles). Bref, nous sommes au moins à 32 remaniements ministériels avant qu'Orion soit un peu avancé, mais les Polonais débauchent de gros renforts pour s’assurer de ne jamais revivre un lancement catastrophique. Dan Hernberg en production (New World, Lost Ark), Anna Megill (Control, Dishonored : La Mort de l'Outsider) et Alexander Freed (Star Wars : The Old Republic) à l’écriture, ainsi que deux anciens passés par IO, Massive, Ubisoft, Warner Bros. et Blizzard. À Boston bien sûr, ils ne vont pas se cailler les miches à Varsovie. « It’s like renaissance but with laser katanas », déclare le directeur créatif. Non, ça ne veut rien dire. P.

Un inventaire des jeux vidéo Indiana Jones

Si, côté cinéma, la carrière de l’homme au chapeau mou et au fouet encore plus mou est une longue chute dans le vide depuis des débuts glorieux jusqu’à des navets innommables, son parcours dans le jeu vidéo est plus chaotique. Après une décennie de tâtonnements, il a été la star de plusieurs chefs-d’œuvre, avant de se planter au moment même où il avait tout pour réussir. Penchons-nous au chevet du professeur Jones pour comprendre pourquoi, comme beaucoup d’universitaires, il n’a pas eu la carrière qu’il méritait.

Télex

Selon The Verge, Microsoft pourrait autoriser ses exclusivités Starfield, Indiana Jones et Hi-Fi Rush sur PlayStation 5. Une nouvelle stratégie dont on se fiche un peu, mais qui affole les ultras qui ne supportent pas de croiser quelqu’un portant le même t-shirt qu’eux. Phil Spencer rassure : « Attendez, on va faire une réunion avant et on vous dira après. » P.

Helldivers 2

Dans mon entrée, il y a une applique murale. Elle est hyper importante, parce que sinon on n’y voit vraiment rien, c’est un coup à enfiler ses chaussures sur le mauvais pied. L’ampoule a claqué le jour de la sortie de Helldivers 2. Il faudrait que je la change, mais voilà, je ne peux pas m’arrêter. Je ne peux pas décrocher de Helldivers 2. Cet article, c’est un peu mes adieux à la lumière.

Mon petit Pony Ma

Achetez, achetez, il en restera toujours quelque chose… ou pas. C’est en tout cas un problème pour Tencent, qui était tout content d’avoir pris 16 % des parts chez FromSoftware en 2022 et obtenu des droits sur la licence Elden Ring. Mais pour en faire quoi ? Reuters nous révèle l’état du formidable projet secret des Chinois : pas grand-chose et un grand flou. L’idée était a priori d’adapter Elden Ring sur mobile, pour suivre le modèle de la poule aux œufs d’or Genshin Impact, et une petite équipe est sur le projet depuis longtemps, sans arriver à grand-chose de concluant. Un modèle free-to-play ne s’accordant pas bien du tout avec le concept même d’un grand jeu solo complet, ils pataugent. Vu le pessimisme général du cofondateur Pony Ma, l’ambiance à Tencent doit être au beau fixe et au zen. ’M’étonnerait pas qu’ils doublent les primes et accordent un mois de congés à tout le monde, tiens. P.

Palworld

Annoncé depuis 2021, le « Pokémon avec des flingues » daigne montrer le bout de son nez en accès anticipé. Derrière les polémiques de plagiat et d’utilisation d’IA se cache un jeu correct, qui n’a d’autre ambition que de répondre aux demandes d’un marché.

The Crown

Dans les années 1990, les Anglais de Perfect Entertainment, avec le concours de Terry Pratchett, ont publié trois jeux sur le Disque-Monde. Des point & click marrants et qui – contrairement à la série des Simon The Sorcerer – avaient le bon goût d’avoir la licence officielle. Grâce à une interview de son créateur, Gregg Barnett, chez timeextension, nous apprenons leur genèse, ainsi que des choses rigolotes. Alors oui, c’est amusant de savoir que John Cleese, approché pour le doublage, décline poliment d’un « Va te faire foutre, je ne fais pas de jeux », mais au-delà des anecdotes, c’est passionnant. La question des remasters est un peu plus compliquée, 50 % des droits de propriété intellectuelle ayant légalement été reversés, à la fermeture du studio, à… la couronne ! Gregg Barnett essaye, mais Buckingham n’est pas un incubateur ou un business angel. Pour que cela arrive, il va donc falloir du temps, et plus de courbettes qu’un développeur indépendant pitchant un premier jeu à un gros éditeur. P.

Banishers : Ghosts of New Eden

Red et Antea s’aiment d’amour fou, comme des soldats, comme des stars de cinéma. Vous voyez, ils s’aiment comme ça. Elle est son professeur, son amante. La recette du bonheur ? Pas avec leurs choix de vacances étonnants.

Le château écroulé de Bowser

Ex-membre de Team-Xecuter, un réseau de piratage de jeux Nintendo, Gary Bowser (ça ne s’invente pas) est sorti de prison en avril, après 14 mois sur les 40 de sa sentence. Son rôle est resté flou, mais sa vie est un champ de ruines, comme il l’explique à The Guardian. Malade et chômeur, il doit rembourser 14 millions d’euros à Big N, en lui versant près de 30 % de ses maigres revenus, à vie sans doute. « Ça pourrait être pire », déclare-t-il, prouvant que la philosophie n’est pas morte. Le président de Nintendo USA, Doug Bowser (décidément), avait voulu en faire un exemple. Même si l’histoire n’a rien à voir et qu’elle a fait couler beaucoup d’encre pour pas grand-chose jusqu’à présent, j’avoue qu’à la place des développeurs de Palworld, entendre aujourd’hui The Pokemon Company déclarer « OK, on va étudier ça de très très près » doit faire un peu claquer des fesses, comme saigner du nez alors qu’on barbote dans des eaux infestées de requins. P. Bowser.

Faute Avowed, à moitié pardonnée ?

Voilà, Izual ne voudra jamais l’admettre, mais la vue à l’isométrique, c’est la facilité. Pour preuve, la bande-annonce d’Avowed, le futur RPG à la première personne dans le monde de Pillars of Eternity, diffusée par Obsidian lors du dernier Xbox Developer Direct, n’a pas impressionné les foules en montrant ses combats et son corps-à-corps. Animations plutôt pauvres, pas assez d’impact et de dynamisme, rien pour faire tressauter Sébum, qui y voyait « un mod pour Morrowind ». Embêtant pour un jeu qui veut miser sur ses combats et cite sans cesse le studio Fatshark et Vermintide. Les joueurs seront même limités à deux races, car les variations de tailles seraient un cauchemar à gérer dans cette vue. Mais la directrice Carrie Patel, n’est pas inquiète. Pour elle, je résume : « C’était un vieux build, on est bien plus avancé, ouh là là il y a le temps. » Avec une sortie cet automne, ils ont peut-être le temps de tout repasser à l’isométrique ? P.

Tekken 8

C’est difficile de rester objectif quand on est amoureux – et je suis amoureuse de Tekken depuis mes huit ans, quand j’ai découvert le troisième épisode sur PlayStation un beau jour de printemps. Je me suis plongée dans le regard torturé de Jin Kazama, qui semblait sonder mon âme depuis la jaquette de Tekken 3, et je ne suis jamais revenue en arrière depuis.

Télex

Le 16 février, Skull and Bones sera peut-être sorti, s’il n’a pas décidé d’un report, après son open beta début février. Ce qui est certain, c’est qu’il coûtera 60 euros, en plus de toute la panoplie des GaaS (Battle Pass, magasin online, etc.). Mais Yves Guillemot a réponse à tout : « C’est un triple… non, un quadruple A, qui tiendra ses promesses à long terme. » Ça coûte cher le A. P.

Sanctuary

Dans cet océan de médiocrité qu'est devenu Netflix, juste avant de résilier mon abonnement parce qu'il faut arrêter de déconner, j'ai regardé Sanctuary. Et c'était « sympa ».

Suicide Squad : Kill the Justice League

Presque dix ans après son dernier Batman d’envergure, Rocksteady revient avec son redouté Suicide Squad : Kill the Justice League. Cette foire d’empoigne qui ne tient que grâce à son casting demeure bien difficile à défendre.

Levine qui vient dîner ce soir ?

Faire table rase, c’est vital pour le ciboulot. Avec le studio Ghost Story Games, créé sur les cendres tièdes d’Irrational Games, Ken Levine semblait suivre ce mantra et voulait réduire la voilure et imaginer « des Légos narratifs ». On a commencé à douter lors des Game Awards 2022, lorsqu’ils ont annoncé leur premier jeu Judas, qui avait tout de même plus de vibes BioShock qu’autre chose. Après un an de silence radio, une bande-annonce dans le dernier State of Play de Sony enfonce le clou : Judas semble cocher toutes les cases d’un BioShock dans un vaisseau spatial. Art déco, pouvoirs de télékinésie, de feu, etc., tout ça dans un immersive sim. Si ça se trouve, Ken Levine ne supportait juste plus les fonds sous-marins de Rapture ou les nuages de Columbia, il voulait juste 10 ans de semi-break et s’aérer la tête en apesanteur. Et ça lui a laissé le temps de mettre tout le studio en burnout, par son management erratique. P.
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