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NYSE Investigating 'Technical Issue' That Showed Berkshire Hathaway Share Price Dropping 99%

The New York Stock Exchange said Monday it was investigating a "technical issue" that was leading to large fluctuations in the prices of certain stocks including Warren Buffett's Berkshire Hathaway. From a report: According to a notice posted on its website, the issue involved "limit up, limit down bands," which are designed to limit volatility. Some 50 stocks were affected, the website indicated, and trades in those companies was halted. NYSE trading data incorrectly showed so-called Class A shares of Berkshire down 99% from its price above $620,000 a share.

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CEO of Zoom Wants AI Clones in Meetings

Zoom's CEO Eric Yuan predicts that AI will significantly transform the workplace, potentially ushering in a four-day workweek, he told The Verge in an interview. Yuan said Zoom is transitioning from a videoconferencing platform to a comprehensive collaboration suite called Zoom Workplace. He believes AI will automate routine tasks such as attending meetings, reading emails, and making phone calls, enabling employees to dedicate time to more creative and meaningful work. The Verge adds: The Verge: I'm asking you which meetings do you look at and think you would hand off? Yuan: I started with the problem first, right? And last but not least, after the meeting is over, let's say I'm very busy and missed the meeting. I really don't understand what happened. That's one thing. Another thing for a very important meeting I missed, given I'm the CEO, they're probably going to postpone the meeting. The reason why is I probably need to make a decision. Given that I'm not there, they cannot move forward, so they have to reschedule. You look at all those problems. Let's assume AI is there. AI can understand my entire calendar, understand the context. Say you and I have a meeting -- just one click, and within five seconds, AI has already scheduled a meeting. At the same time, every morning I wake up, an AI will tell me, "Eric, you have five meetings scheduled today. You do not need to join four of the five. You only need to join one. You can send a digital version of yourself." For the one meeting I join, after the meeting is over, I can get all the summary and send it to the people who couldn't make it. I can make a better decision. Again, I can leverage the AI as my assistant and give me all kinds of input, just more than myself. That's the vision.

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Arm Targets 50% of Windows PC Market Share in Five Years, CEO Says

British chip designer Arm expects to capture more than half of the Windows PC market within the next five years, CEO Rene Haas said in an interview. The company's optimism comes as Microsoft and its hardware partners gear up to introduce a new generation of AI-powered PCs running on Arm-designed chips, potentially reshaping the Intel-dominated industry. Haas attributed Microsoft's commitment to supporting Arm's technology through enhanced developer tools as a key factor in the anticipated market shift.

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Project G-Assist, l’assistant IA de NVIDIA pour les joueurs désemparés

l’occasion du Computex 2024, NVIDIA n’a pas présenté de nouveaux produits à proprement parler – excluons le label SFF-Ready, qui délimite des conceptions de cartes graphiques ; l’entreprise a surtout concentré ses efforts sur la composante software de son matériel. Elle a notamment officialisé le Project G-Assist : son poisson d’avril de 2017 remis au goût du jour récemment, et dont la recette est maintenant connue... [Tout lire]

Européennes : les donations des Big Tech favorisent les candidats libéraux

Follow the money
Drapeaux de l’Union européenne

En amont des élections législatives européennes, les géants numériques financent les partis libéraux.

Les élections européennes commenceront le 6 juin aux Pays-Bas et se poursuivront jusqu’au 9 juin, mais les géants de la tech sont déjà sur les rangs pour se trouver des soutiens.

Selon les données de l’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes, Google, Apple et Microsoft ont tous versé des donations aux principaux think-tanks politiques, voire aux partis politiques européens eux-mêmes. Cumulées, ces donations font de la tech l’industrie qui a le plus contribué en amont des élections parlementaires, relève Politico.

L’alliance des libéraux et démocrates et son think tank, principaux bénéficiaires

Dans le détail, c’est l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE) et son think tank European Liberal Forum (ELF) qui ont attiré le plus de financement. Microsoft et Qualcomm (via sa branche française) ont respectivement versé 18 000 euros, soit le maximum légal, à l’ALDE. L’ELF a reçu 5 000 euros supplémentaires de Microsoft et 18 000 euros d’Apple et de la branche irlandaise de Google respectivement.

Autre bénéficiaire : le Wilfried Martens Centre du Parti populaire européen (PPE) a reçu 8 000 euros de la branche belge de Google ainsi que d’Intel et d’Apple.

Lobbying par financement

Si ces donations sont parfaitement légales, elles restent une manière d’influencer le champ politique européen. Divers travaux, dont l’ouvrage The Misinformation Age de Cailin O’Connor et James Weatherall (Yale University, 2019), ont souligné à répétition la propension des grandes entreprises en général – et des géants du numérique en particulier – à influencer la recherche académique et les décisions politiques par la simple orientation de leurs moyens financiers.

Une autre manière de faire, toujours en s’aidant de fonds, consiste à utiliser des relais locaux. En mars, l’association Corporate Europe Observatory regrettait ainsi publiquement que des start-ups européennes comme Mistral AI ou Aleph Alpha aient, chacune, œuvré pour orienter la rédaction de l’AI Act en faveur des intérêts des géants états-uniens.

En amont des élections parlementaires européennes, Corporate Europe Observatory a d’ailleurs publié un guide à destination des candidats aux européennes pour les aider à identifier et manœuvrer le lobbying des grandes entreprises.

Européennes : les donations des Big Tech favorisent les candidats libéraux

Follow the money
Drapeaux de l’Union européenne

En amont des élections législatives européennes, les géants numériques financent les partis libéraux.

Les élections européennes commenceront le 6 juin aux Pays-Bas et se poursuivront jusqu’au 9 juin, mais les géants de la tech sont déjà sur les rangs pour se trouver des soutiens.

Selon les données de l’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes, Google, Apple et Microsoft ont tous versé des donations aux principaux think-tanks politiques, voire aux partis politiques européens eux-mêmes. Cumulées, ces donations font de la tech l’industrie qui a le plus contribué en amont des élections parlementaires, relève Politico.

L’alliance des libéraux et démocrates et son think tank, principaux bénéficiaires

Dans le détail, c’est l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE) et son think tank European Liberal Forum (ELF) qui ont attiré le plus de financement. Microsoft et Qualcomm (via sa branche française) ont respectivement versé 18 000 euros, soit le maximum légal, à l’ALDE. L’ELF a reçu 5 000 euros supplémentaires de Microsoft et 18 000 euros d’Apple et de la branche irlandaise de Google respectivement.

Autre bénéficiaire : le Wilfried Martens Centre du Parti populaire européen (PPE) a reçu 8 000 euros de la branche belge de Google ainsi que d’Intel et d’Apple.

Lobbying par financement

Si ces donations sont parfaitement légales, elles restent une manière d’influencer le champ politique européen. Divers travaux, dont l’ouvrage The Misinformation Age de Cailin O’Connor et James Weatherall (Yale University, 2019), ont souligné à répétition la propension des grandes entreprises en général – et des géants du numérique en particulier – à influencer la recherche académique et les décisions politiques par la simple orientation de leurs moyens financiers.

Une autre manière de faire, toujours en s’aidant de fonds, consiste à utiliser des relais locaux. En mars, l’association Corporate Europe Observatory regrettait ainsi publiquement que des start-ups européennes comme Mistral AI ou Aleph Alpha aient, chacune, œuvré pour orienter la rédaction de l’AI Act en faveur des intérêts des géants états-uniens.

En amont des élections parlementaires européennes, Corporate Europe Observatory a d’ailleurs publié un guide à destination des candidats aux européennes pour les aider à identifier et manœuvrer le lobbying des grandes entreprises.

Un nouveau patch pour le jeu Senua's Saga: Hellblade II

Le studio Ninja Theory vient de publier un nouveau patch pour son jeu Senua's Saga: Hellblade II, le téléchargement vous sera automatiquement proposé à l'ouverture de votre launcher, sauf si vous avez désactivé la mise à jour automatique de votre titre. L'équipe annonce un avertissement sur les conséquences irrémédiables du lancement d'une nouvelle partie, diverses corrections de bugs et une amélioration de la qualité globale de la technologie FSR3 d'AMD. […]

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European Hardware Awards 2024, les gagnants sont connus !

L'European Hardware Association (EHA) est fière de conclure sa dixième cérémonie de remise de prix annuelle au Courtyard Marriott de Nangang, marquant une décennie de célébration du meilleur de la technologie PC. Organisé à la veille du Computex 2024, cet événement prestigieux a rassemblé plus de 200 leaders de l'industrie pour honorer l'innovation et l'excellence dans le secteur technologique. Créé en 2015, l'EHA est passé d'un petit rassemblement au sein du Taiwan International Convention Center, soutenu par le Conseil de Développement du commerce Extérieur de Taiwan (TAITRA), à un événement industriel majeur. Cette croissance significative met en évidence le dévouement et la passion qui animent l'industrie technologique, non seulement en Europe mais aussi dans le monde entier. Le dixième anniversaire des EHA Awards a été rendu mémorable grâce à la collaboration et au soutien de partenaires de tout le secteur et des organismes commerciaux de Taiwan, qui démontrent tous l'unité et la force de cette incroyable communauté technologique mondiale. […]

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Le jeu Bodycam aura le droit à un Early Access

Le jeu Bodycam se dévoile un peu plus, grâce à une longue vidéo de gameplay, elle dure 37 minutes, les prouesses du moteur Unreal Engine 5 sont indéniables et le jeu promet des phases d'actions immersives avec ce point de vue de caméra poitrine ! Bodycam n'a pas de date de sortie. Bodycam est un jeu de tir à la première personne multijoueur ultra-réaliste conçu à l'aide des dernières technologies du moteur de jeu nouvelle génération Unreal Engine 5. Développé par deux passionnés français de jeux vidéo âgés de 17 et 20 ans, le jeu a été conçu pour repousser les limites du réalisme et du photoréalisme. Bodycam agit comme un jeu de type deathmatch où deux équipes s'affrontent pour être la dernière équipe en vie. […]

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[Édito] IA : il nous faut un traitement plus nuancé

IA quoi ?

Alors que la machine médiatique participe à amplifier le buzz autour de l’intelligence artificielle, Next se demande comment traiter le sujet à sa juste mesure.

Comment parler correctement d’intelligence artificielle ? Il y a quelques semaines, auprès de la BBC, le professeur d’intelligence artificielle à la Liverpool Hope University David Reid déclarait : « je situerais la couverture médiatique de l’IA quelque part autour de 2 sur 10 ». Sa critique principale : le monde médiatique parle du champ comme d’une entité unique, alors qu’il ne l’est pas. Et d’appeler à une couverture plus nuancée.

La critique n’est ni neuve, ni cantonnée au monde britannique. À en croire Emily Bell, directrice du Tow Center for Digital Journalism de l’Université de Columbia, aux États-Unis, elle peut même s’expliquer par l’accélération du cycle de l’actualité, qui rend plus complexe, encore, la couverture de l’explosion de l’IA générative que ne l’a été celle de l’explosion d’internet en 2000 ou celle des smartphones en 2007.

Quoi qu’il en soit, les chiffres sont là : au Royaume-Uni, 60 % des articles relatifs à l’intelligence artificielle concernaient en 2018 des produits, des initiatives et des annonces de l’industrie technologiques. 33 % des sources identifiables venaient du secteur privé, soit deux fois plus que celles issues du monde académique. Pour certains chercheurs cités par le Reuters Institue, une partie du traitement du domaine s’apparente carrément à une « épidémie de mésinformation », dans laquelle les médias se contentent d’amplifier un buzz alimenté par les constructeurs.

La problématique se traduit, aussi, dans le type de sources relevées dans les articles de presse tech comme généralistes : dans l’ultra-majorité des cas, il s’agit d’une poignée d’informaticiens, d’entrepreneurs et de politiciens aux positions quasi unanimes, en faveur du développement et du déploiement de ces technologies.

Sauf qu’au Canada comme ailleurs, les liens entre intérêts universitaires, industriels et politiques, en matière d’IA, sont finement intriqués, les premiers cherchant financement chez les deux autres, qui interagissent par ailleurs pour la création d’un écosystème favorable à la promotion de l’IA. Ce qu’il manque, dans tout cela, ce sont les voix de ceux qui s’intéressent au reste, aux externalités sociales, environnementales, aux effets concrets et présents de l’expansion de cette industrie.

Côté francophone, on trouve des chiffres sur le succès médiatique du champ technologique : depuis 2022, selon la plateforme de veille Tagaday, le volume d’articles relatifs à l’IA a été multiplié par trois, sachant qu’au 1er trimestre 2023, un article sur 100 était consacré au sujet. Selon l’entreprise, une telle visibilité médiatique a quelque chose de comparable… « au conflit Israël – Hamas ». Si bien qu’entre 70 % et 80 % de la population interrogée par le Reuters Institute dans six pays (dont la France) a entendu parler de l‘IA générative… alors qu’à peine 15 % des Français utilisent un outil comme ChatGPT au moins une fois par mois.

Dans le détail, on trouve aussi un nombre croissant d’articles sur le casse-tête que l’intelligence artificielle, générative ou non, pose dans les rédactions (pour, contre, ou les deux ? Quels types de modèles ? Pour quels types d’usages ? De la modération ? De l’enquête ? Du bâtonnage de dépêche chiffrée ?). Difficile, en revanche, de trouver une estimation claire de la manière dont ce type de technologie et son déploiement sont couverts. Tout juste Tagaday rapporte-t-elle, sur les plus de 162 000 articles ou sujets audiovisuels analysés, une surreprésentation très nette de ChatGPT parmi les noms de modèles génératifs évoqués.

En 2023, nous revenions aussi sur le travail des sociologues Anne Bellon et Julia Velkovska, qui rapportait une évolution globale du traitement de l’IA en France (moins d’utilisation du terme « robot » à partir de 2016, plus d’occurrence de l’expression « IA » depuis). Comme d’autres, elles soulignent qu’une petite poignée de personnalités (Yann Le Cun, Ray Kurzweil ou, plus franco-français, Cédric Villani) est très largement citée, dont certains présentent une expertise débattue. Ainsi de Stephen Hawking, qui n’était pas expert de l’IA, et surtout de Laurent Alexandre, cinquième personnalité la plus présente dans leur corpus.

Les enjeux sont multiples, pourtant, et les seuls représentants de l’industrie numérique ne permettront pas de les décortiquer avec la nuance nécessaire. Il y a à peine six mois, ces leaders appelaient eux-mêmes à une pause dans le développement de l’IA. De pause, il n’y a pas eu. À la place, pointe la journaliste Julia Angwin, nous voilà aux prises avec des technologies génératives instables, qui inondent le web de contenus de faible qualité, mais peinent à prouver leur utilité.

Ça n’est pas la première fois que le monde médiatique se fait avoir par les promesses délirantes des industriels de la tech. Avons-nous seulement appris du passé ? De la bulle internet ? De celle des cryptos ? Du métavers ?

Il ne s’agit pas de tout jeter. Les technologies déployées par le champ de l’intelligence artificielle sont multiples, pour certaines anciennes, et sont là pour rester. Il s’agit de reconnaître, en revanche, que les questions auxquelles il nous faut chercher des réponses sont multiples.

Sur les modèles eux-mêmes, pour commencer : GPT-4 a-t-il réellement réussi haut la main l’examen du barreau, comme le clamait OpenAI en mars 2023 ? Un réexamen du chercheur Eric Martínez laisse penser qu’il s’est plutôt trompé pour une question sur deux. Quid de la capacité de ces modèles à répondre à des questions simples ? En contexte médical, une étude de Stanford montre que si un médecin sur dix utilise déjà ChatGPT au quotidien aux États-Unis, le grand modèle de langage produit trop d’erreurs pour être utilisable.

Les cadrages économiques aussi demandent de la nuance : quand Emmanuel Macron promeut l’intelligence artificielle en France, quelles mesures proposent-ils concernant les emplois qui seront touchés, forcés à muter ? Quelle évolution des cadres de travail, outre la réduction de l’assurance-chômage ?

Dans un autre domaine, la conférence Vivatech fait le plein de tables rondes sur les intérêts du nucléaire. Le président de la République joue, lui aussi, de cet argument pour attirer les géants numériques. Et c’est vrai, l’électricité française peut se targuer d’être peu carbonée.

Mais quid des autres effets du numérique sur l’environnement ? Sur quels terrains seront construits les data centers ? Avec quelle eau les refroidira-t-on ? En cas de canicule, comment l’arbitrage entre les usages des entreprises et ceux des citoyens sera-t-il organisé ?

Chez Next, on essaie d’aborder l’intelligence artificielle en gardant ce type de questions en tête. On s’interroge aussi sur l’utilité des technologies que l’on croise avant de s’y attarder. Notre problème, évidemment, est qu’il est matériellement impossible de traiter la totalité des applications concrètes de l’IA. Chaque jour, il nous faut donc faire des choix.

Et vous, comment voudriez-vous entendre parler d’intelligence artificielle ?

☕️ Investissements dans l’IA : l’Union européenne à la traîne, faute de suivi

Malgré d’importants travaux pour faciliter le développement de l’intelligence artificielle, l’Union européenne reste à la traîne sur la scène mondiale avec des investissements inférieurs à ceux des États-Unis et de la Chine, selon un rapport de la Cour des Comptes européenne.


Quand bien même des mesures ont été prises pour développer un écosystème d’IA au tournant des années 2020, l’entité souligne un manque d’outils de gouvernance et de suivi des objectifs d’investissements comme de leurs résultats.

Elle appelle à des actions mieux ciblées, pour que les dépenses réalisées par l’Union européenne donnent un réel coup d’accélérateur au milieu.

[Édito] IA : il nous faut un traitement plus nuancé

IA quoi ?

Alors que la machine médiatique participe à amplifier le buzz autour de l’intelligence artificielle, Next se demande comment traiter le sujet à sa juste mesure.

Comment parler correctement d’intelligence artificielle ? Il y a quelques semaines, auprès de la BBC, le professeur d’intelligence artificielle à la Liverpool Hope University David Reid déclarait : « je situerais la couverture médiatique de l’IA quelque part autour de 2 sur 10 ». Sa critique principale : le monde médiatique parle du champ comme d’une entité unique, alors qu’il ne l’est pas. Et d’appeler à une couverture plus nuancée.

La critique n’est ni neuve, ni cantonnée au monde britannique. À en croire Emily Bell, directrice du Tow Center for Digital Journalism de l’Université de Columbia, aux États-Unis, elle peut même s’expliquer par l’accélération du cycle de l’actualité, qui rend plus complexe, encore, la couverture de l’explosion de l’IA générative que ne l’a été celle de l’explosion d’internet en 2000 ou celle des smartphones en 2007.

Quoi qu’il en soit, les chiffres sont là : au Royaume-Uni, 60 % des articles relatifs à l’intelligence artificielle concernaient en 2018 des produits, des initiatives et des annonces de l’industrie technologiques. 33 % des sources identifiables venaient du secteur privé, soit deux fois plus que celles issues du monde académique. Pour certains chercheurs cités par le Reuters Institue, une partie du traitement du domaine s’apparente carrément à une « épidémie de mésinformation », dans laquelle les médias se contentent d’amplifier un buzz alimenté par les constructeurs.

La problématique se traduit, aussi, dans le type de sources relevées dans les articles de presse tech comme généralistes : dans l’ultra-majorité des cas, il s’agit d’une poignée d’informaticiens, d’entrepreneurs et de politiciens aux positions quasi unanimes, en faveur du développement et du déploiement de ces technologies.

Sauf qu’au Canada comme ailleurs, les liens entre intérêts universitaires, industriels et politiques, en matière d’IA, sont finement intriqués, les premiers cherchant financement chez les deux autres, qui interagissent par ailleurs pour la création d’un écosystème favorable à la promotion de l’IA. Ce qu’il manque, dans tout cela, ce sont les voix de ceux qui s’intéressent au reste, aux externalités sociales, environnementales, aux effets concrets et présents de l’expansion de cette industrie.

Côté francophone, on trouve des chiffres sur le succès médiatique du champ technologique : depuis 2022, selon la plateforme de veille Tagaday, le volume d’articles relatifs à l’IA a été multiplié par trois, sachant qu’au 1er trimestre 2023, un article sur 100 était consacré au sujet. Selon l’entreprise, une telle visibilité médiatique a quelque chose de comparable… « au conflit Israël – Hamas ». Si bien qu’entre 70 % et 80 % de la population interrogée par le Reuters Institute dans six pays (dont la France) a entendu parler de l‘IA générative… alors qu’à peine 15 % des Français utilisent un outil comme ChatGPT au moins une fois par mois.

Dans le détail, on trouve aussi un nombre croissant d’articles sur le casse-tête que l’intelligence artificielle, générative ou non, pose dans les rédactions (pour, contre, ou les deux ? Quels types de modèles ? Pour quels types d’usages ? De la modération ? De l’enquête ? Du bâtonnage de dépêche chiffrée ?). Difficile, en revanche, de trouver une estimation claire de la manière dont ce type de technologie et son déploiement sont couverts. Tout juste Tagaday rapporte-t-elle, sur les plus de 162 000 articles ou sujets audiovisuels analysés, une surreprésentation très nette de ChatGPT parmi les noms de modèles génératifs évoqués.

En 2023, nous revenions aussi sur le travail des sociologues Anne Bellon et Julia Velkovska, qui rapportait une évolution globale du traitement de l’IA en France (moins d’utilisation du terme « robot » à partir de 2016, plus d’occurrence de l’expression « IA » depuis). Comme d’autres, elles soulignent qu’une petite poignée de personnalités (Yann Le Cun, Ray Kurzweil ou, plus franco-français, Cédric Villani) est très largement citée, dont certains présentent une expertise débattue. Ainsi de Stephen Hawking, qui n’était pas expert de l’IA, et surtout de Laurent Alexandre, cinquième personnalité la plus présente dans leur corpus.

Les enjeux sont multiples, pourtant, et les seuls représentants de l’industrie numérique ne permettront pas de les décortiquer avec la nuance nécessaire. Il y a à peine six mois, ces leaders appelaient eux-mêmes à une pause dans le développement de l’IA. De pause, il n’y a pas eu. À la place, pointe la journaliste Julia Angwin, nous voilà aux prises avec des technologies génératives instables, qui inondent le web de contenus de faible qualité, mais peinent à prouver leur utilité.

Ça n’est pas la première fois que le monde médiatique se fait avoir par les promesses délirantes des industriels de la tech. Avons-nous seulement appris du passé ? De la bulle internet ? De celle des cryptos ? Du métavers ?

Il ne s’agit pas de tout jeter. Les technologies déployées par le champ de l’intelligence artificielle sont multiples, pour certaines anciennes, et sont là pour rester. Il s’agit de reconnaître, en revanche, que les questions auxquelles il nous faut chercher des réponses sont multiples.

Sur les modèles eux-mêmes, pour commencer : GPT-4 a-t-il réellement réussi haut la main l’examen du barreau, comme le clamait OpenAI en mars 2023 ? Un réexamen du chercheur Eric Martínez laisse penser qu’il s’est plutôt trompé pour une question sur deux. Quid de la capacité de ces modèles à répondre à des questions simples ? En contexte médical, une étude de Stanford montre que si un médecin sur dix utilise déjà ChatGPT au quotidien aux États-Unis, le grand modèle de langage produit trop d’erreurs pour être utilisable.

Les cadrages économiques aussi demandent de la nuance : quand Emmanuel Macron promeut l’intelligence artificielle en France, quelles mesures proposent-ils concernant les emplois qui seront touchés, forcés à muter ? Quelle évolution des cadres de travail, outre la réduction de l’assurance-chômage ?

Dans un autre domaine, la conférence Vivatech fait le plein de tables rondes sur les intérêts du nucléaire. Le président de la République joue, lui aussi, de cet argument pour attirer les géants numériques. Et c’est vrai, l’électricité française peut se targuer d’être peu carbonée.

Mais quid des autres effets du numérique sur l’environnement ? Sur quels terrains seront construits les data centers ? Avec quelle eau les refroidira-t-on ? En cas de canicule, comment l’arbitrage entre les usages des entreprises et ceux des citoyens sera-t-il organisé ?

Chez Next, on essaie d’aborder l’intelligence artificielle en gardant ce type de questions en tête. On s’interroge aussi sur l’utilité des technologies que l’on croise avant de s’y attarder. Notre problème, évidemment, est qu’il est matériellement impossible de traiter la totalité des applications concrètes de l’IA. Chaque jour, il nous faut donc faire des choix.

Et vous, comment voudriez-vous entendre parler d’intelligence artificielle ?

☕️ Investissements dans l’IA : l’Union européenne à la traîne, faute de suivi

Malgré d’importants travaux pour faciliter le développement de l’intelligence artificielle, l’Union européenne reste à la traîne sur la scène mondiale avec des investissements inférieurs à ceux des États-Unis et de la Chine, selon un rapport de la Cour des Comptes européenne.


Quand bien même des mesures ont été prises pour développer un écosystème d’IA au tournant des années 2020, l’entité souligne un manque d’outils de gouvernance et de suivi des objectifs d’investissements comme de leurs résultats.

Elle appelle à des actions mieux ciblées, pour que les dépenses réalisées par l’Union européenne donnent un réel coup d’accélérateur au milieu.

Linux Mint Disabling Unverified Flatpaks By Default

The Linux Mint project is out with its monthly newsletter that highlights recent progress made on this Ubuntu (and Debian) derived, desktop-focused Linux distribution. In May they worked out enhancements to Linux Mint's software manager and also continued working on optimizing their package archive hosting...

La ConsolePC ROG Ally X se dévoile en détails

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La ROG Ally X vient donc d’être présentée et montre une foule de petits ajustements opérés par Asus par rapport aux modèles Z1 sortis l’année dernière

Si les fondamentaux ergonomiques et d’affichage ne changent pas, Asus a souhaité améliorer des éléments critiqués par les utilisateurs sur ces premiers modèles. On retrouve ainsi le même affichage 7 pouces en FullHD avec un rafraichissement 120 Hz piloté par le même processeur AMD Ryzen Z1 Extreme. Le tout portant un Windows 11 mâtiné d’une interface maison.

Ce qui va changer est situé sur  d’autres postes comme la mémoire vive, le stockage ou l’autonomie. Ainsi le nouveau modèle de console embarque 24 Go de LPDDR5-7500X. Mieux que les 16 Go de LPDDR5-5600 du modèle Z1 Extreme. Plus rapide et plus imposante, cette mémoire permettra notamment d’allouer plus de mémoire dédiée au circuit graphique sans avoir a partager avec le reste du système. 

Autre nuance de taille un passage d’un stockage en M.2 2230 NVMe de 512 Go max en sortie d’usine à un M.2 2280 plus classique de 1 To  pour la ROG Ally X. Ce choix d’un SSD d’un format plus standard permettra une évolution plus simple pour le particulier mais offre également plus de choix pour Asus. Ce qui a surement permis de limiter l’impact de ce changement de capacité sur le tarif.

La disparition du connecteur propriétaire ROG XG Mobile est actée. Asus l’a remplacé par un plus commun et plus sobre port USB4. Un second port USB 3.2 Gen2 toujours en Type-C permettra une connexion plus classique. Les deux ports permettront un affichage déporté en DisplayPort 1.4 et fourniront une alimentation Power Delivery 3.0 à la console. 

L’autre grand chantier qui occupé les ingénieurs d’Asus ces derniers mois a été le passage d’une batterie de 40 Wh à un modèle de 80 Wh. Un doublement de capacité qui devrait autoriser une bien meilleure autonomie à la minimachine. Cette évolution comme le changement de divers autres postes a semble t-il pensé Asus a repenser totalement les entrailles de l’engin. Le lecteur de cartes MicroSDXC a été modifié pour éviter les problèmes de chauffe de la version actuelle. La ventilation a été adaptée pour mieux correspondre aux divers changements de la machine et Asus insiste également sur une amélioration de l’ergonomie des éléments de jeu.

Le résultat de ces mouvements a évidemment des conséquences sur le châssis de la console. Le poids grimpe à 678 grammes, soit 70 grammes de plus que les modèles de base. L’épaisseur minimale évolue de 2.12 cm à 2.47 cm tandis que les points les plus épais atteignent désormais 3.69 cm contre 3.24 cm auparavant.

Le reste ne change pas… sauf au niveau du prix. La ROG Ally X est annoncée à 899.99€ en France. Le précédent modèle, la Asus ROG Ally Z1 Extreme était proposée à 799.99€ avec 16 Go de mémoire moins rapide et 512 Go de stockage. Si le prix de cette évolution ne semble pas démesuré, cela pose tout de même la question de l’investissement nécessaire. Pour ce tarif on peut choisir un Steam Deck 1 To avec écran OLED proposé à 679€ par Valve. Si Asus n’hésite pas a monter son tarif c’est probablement parce que les acheteurs de sa console tiennent a retrouver un équipement spécifique avec des fondamentaux différents de ce que propose Valve. Les ventes des premiers modèles de la console d’Asus ont été très bons, il est logique de voir la marque persévérer.

Asus ROG Ally : présentation officielle et AMD Ryzen Z1

La ConsolePC ROG Ally X se dévoile en détails © MiniMachines.net. 2024.

☕️ Hugging Face : la sécurité de certains « espaces » compromise

La semaine dernière, la plateforme d’hébergement spécialisée dans le machine learning a détecté des « accès non autorisés » à des « Spaces », nom donné aux espaces utilisateurs sur Hugging Face.

Dans un billet publié vendredi soir, la startup franco-américaine soupçonne que ces intrusions auraient été possibles grâce à la récupération d’un sous-ensemble de secrets. Hugging Face ne donne pas le nombre de secrets touchés. Elle explique avoir révoqué les jetons présents dans ces secrets et informé les utilisateurs concernés.

Hugging Face recommande d’actualiser toute clé ou jeton. Elle pousse aussi ses utilisateurs à envisager de remplacer les jetons Hugging Face par des jetons d’accès à granularité fine (« fine-grained tokens ») mis en place sur la plateforme depuis un mois. L’entreprise a mis en ligne un petit tuto vidéo pour montrer comment créer un « fine-grained tokens » :

Interrogée par TechCrunch, Hugging Face a répondu : « nous avons vu le nombre de cyberattaques augmenter considérablement au cours des derniers mois, probablement parce que l’utilisation de nos services a augmenté de manière significative et que l’IA devient de plus en plus courante. Il est techniquement difficile de savoir combien de secrets d’espaces ont été compromis ».

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