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Carburants solaires, photoscience, santé : 40 millions d’euros pour exploiter la lumière

Lumos Maxima !
Lumière

Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, le gouvernement, le CEA et le CNRS viennent de donner le coup d’envoi officiel d’un « ambitieux programme de recherche pour explorer la lumière de manière inédite ». Un des axes concerne les carburants solaires.

Il s’agit d’un nouveau PEPR (Programmes et équipements prioritaires de recherche) baptisé LUMA (Lumière-Matière) dont le but est d’« exploiter les propriétés de la lumière pour explorer et contrôler de nombreux systèmes physicochimiques et biologiques ».

Le projet vient d’être officiellement lancé (même s’il existe depuis longtemps) avec un financement de 40,38 millions d’euros sur sept ans, dans le cadre de France 2030. Il est co-piloté par le CEA et le CNRS. 1 000 chercheurs sont mobilisés et 28 universités impliquées.

De vastes débouchés

Les débouchés potentiels sont nombreux, comme l’explique le CNRS : traitement et stockage de l’information, matériaux durables (chimie verte, recyclage, écoconception), exploitation énergétique (solaire) et photomédicaments (méthodes non-invasives, thérapie photodynamique, traitement du cancer).

Attention à ne pas mettre la charrue avant les bœufs : on parle de recherche fondamentale, pas de remède miracle à court terme. Catalin Miron (directeur de recherche CEA et co-dirigeant de ce projet), précise d’ailleurs qu’il s’agit d’un « PEPR exploratoire, qui anime donc de la recherche amont », on n’est pas dans une phase d’industrialisation, mais de recherche pure.

Le centre de recherche en profite pour affirmer que la France est le leader international dans la valorisation des interactions lumière-matière avec pas moins de cinq prix Nobel depuis 2016 : Jean-Pierre Sauvage (2016), Gérard Mourou (2018), Alain Aspect (2022), Pierre Agostini et Anne L’Huillier (2023 tous les deux). Pour le ministère de la Recherche, la France doit « maintenir et consolider son positionnement, à la fois académique et industriel ».

Photoscience intelligente, technologies vertes et protection

Trois axes de développement sont mis en avant avec LUMA :

  • Photons for Green, « qui vise à l’émergence de nouvelles technologies « vertes » haute performance pour l’énergie et l’industrie de demain ». Il est notamment question de « la conversion efficiente de l’énergie solaire en énergie chimique, en produisant des carburants solaires ».
  • Light for Protection vise de son côté à « utiliser la lumière pour une meilleure préservation de la santé, de l’environnement ou des objets de notre patrimoine ». L’enjeu n’est rien de moins que de diagnostiquer et soigner grâce à la lumière.
  • Enfin, Smart Photoscience ambitionne de « décrypter des systèmes et des dynamiques complexes en chimie, physique, biologie, pour les faire fonctionner par des processus de photo-activation sophistiqués ».

Le programme propose aussi des actions ciblées de recherche, sélectionnées via un appel à manifestations d’intérêt. Quatre axes de développement sont mis en avant : la chiralité, la photochimie et les matériaux, l’énergie et l’environnement, la santé. Des appels à projets collaboratifs sont également dans les cartons.

Deux révolutions scientifiques et techniques

L’année dernière, Rémi Métivier justifiait ce projet par deux « révolutions scientifiques et techniques majeures, survenues ces dernières années », offrant de « nouvelles perspectives quant à l’utilisation de la lumière ».

La première vient du contrôle de la lumière : « Nous avons accès à des sources lumineuses très performantes, notamment avec des lasers à impulsions ultra-courtes (femtoseconde ou attoseconde) ». LUMA s’intéressera à la structuration de la matière « aux échelles ultimes de temps et d’espace (attoseconde et nanomètre) ».

On parlait récemment de l’attoseconde : c’est un milliardième de milliardième de seconde (10⁻¹⁸ seconde). À titre d’exemple : « il y a autant d’attosecondes dans une seconde que de secondes depuis le Big Bang ».

La seconde « révolution » concerne la maitrise par les scientifiques de la conception et de l’assemblage « complexe de molécules aux propriétés complémentaires ». Cela ouvre la voie à « des matériaux organiques et hybrides de nouvelle génération, capables de capturer et d’utiliser la lumière de façon intelligente et performante ».

Concernant le solaire, Rémi Métivier (directeur de recherche CNRS et co-dirigeant du PEPR), explique que nous « avons besoin de résoudre des questions fondamentales telles que l’augmentation de l’efficacité, de la conversion lumineuse ou encore la durabilité des dispositifs que nous concevons ».

Minute papillon, c’est quoi des « carburants solaires » ?

Revenons quelques instants sur les carburants solaires. Engie rappelle qu’il s’agit de « combustibles fabriqués à partir de substances courantes comme l’eau et le dioxyde de carbone grâce à l’énergie de la lumière solaire, utilisée soit par récupération de chaleur soit par génération de charge électrique ».

On peut ainsi produire de l’hydrogène à partir de l’eau (H₂O), mais aussi du gaz de synthèse, du méthane/méthanol et d’autres « carburants » à partir de CO₂ ou de CO₂ + H₂O.

Dans une interview à Newstank, Catalin Miron détaille les attentes sur ce point : « L’idée est de capturer le CO₂ de l’atmosphère pour produire des carburants chimiques pouvant être stockés. Nous pensons avec LUMA pouvoir passer de l’échelle du centimètre au mètre carré pour les cellules de ces dispositifs. Ces recherches pourront aussi apporter des réponses concrètes aux besoins de la société ».

☕️ Proton Pass a son application pour Mac et Linux

Proton Pass

Le gestionnaire de mots de passe maison a désormais une application autonome pour toutes les plateformes majeures. Des versions Mac et Linux viennent en effet d’apparaître, aux côtés de celles pour Windows, Android, iOS et Chrome OS (celle-ci via Android).

Proton en profite pour fournir une extension pour Safari, en plus de celles existant pour les navigateurs sur base Chromium et Firefox.

La version Linux est compatible avec toutes les distributions de type Debian ou RedHat, dont Ubuntu, Fedora ou encore CentOS.

Des améliorations seront bientôt proposées aux versions Mac et Linux dans les semaines à venir. Par exemple, la prise en charge de TouchID pour les Mac compatibles. Sous Linux, une prochaine mouture deviendra compatible avec les mécanismes d’authentification et les API correspondantes.

L’objectif est le même à chaque fois : permettre le déverrouillage du coffre-fort avec la biométrie, le compte utilisateur et « toute autre méthode prise en charge par Linux Pluggable Authentication Modules (Linux PAM) ».

☕️ Starliner s’est bien arrimée à l’ISS… malgré de nouveaux problèmes

Boeing Starliner

Bon an, mal an, la capsule habitable de Boeing est arrivée à la Station spatiale internationale et s’est arrimée. Après des années de retard, des reports de dernières minutes, des fuites d’hélium dans l’espace et des pannes de propulseurs, les deux astronautes sont arrivés sains et saufs dans l’ISS.

Comme le rapporte Spacenews, le rendez-vous s’est fait avec plus d’une heure de retard car « jusqu’à cinq propulseurs du système de pilotage par jets de gaz (RCS) se sont mis hors service pendant les différentes phases de l’approche du vaisseau spatial ».

Hugs all around! The Expedition 71 crew greets Butch Wilmore and @Astro_Suni aboard @Space_Station after #Starliner docked at 1:34 p.m. ET on June 6. pic.twitter.com/wQZAYy2LGH

— Boeing Space (@BoeingSpace) June 6, 2024

Le temps de procéder aux vérifications et de remettre une partie des propulseurs en service, la capsule est restée en dehors de la zone d’exclusion de la Station, à plus de 200 mètres. « Les responsables de la NASA et de Boeing ont déclaré qu’ils avaient pu remettre quatre des cinq propulseurs en marche », et ainsi reprendre la phase d’approche, expliquent nos confrères.

Plus surprenant, ce problème, avait déjà été rencontré lors du vol d’essai sans équipage Orbital Flight Test 2 (OFT-2) en mai 2022. Cela concernait les propulseurs au même endroit du module de service. « Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi cela se produit », reconnait Steve Stich, responsable du programme d’équipage commercial de la NASA.

Il ajoute que le problème vient moins des propulseurs eux-mêmes que du logiciel qui les contrôle et des données reçues. Mark Nappi, vice-président de Boeing et responsable du programme d’équipage commercial, confirme que les propulseurs fonctionnent bien – la preuve, ils ont pu être rallumés, explique-t-il. « Ce sont les conditions que nous avons mises dans le logiciel qui indiquent d’une manière ou d’une autre que le propulseur doit être désactivé ».

Steve Stich ajoute enfin qu’une quatrième fuite d’hélium a été trouvée après que la capsule est arrivée à l’ISS. Elle est plus petite que les trois autres. Mark Nappi n’exclu pas que les fuites aient une cause profonde commune, qui reste donc à déterminer.

Quoi qu’il en soit, pour le responsable de Boeing, les deux problèmes sur le véhicule « sont des problèmes assez mineurs à régler, vraiment ». L’entreprise met en avant la liste des tests validés par cette mission.

Malgré les fuites, la capsule aurait largement assez d’hélium pour revenir sur Terre dans une semaine.

Carburants solaires, photoscience, santé : 40 millions d’euros pour exploiter la lumière

Lumos Maxima !
Lumière

Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, le gouvernement, le CEA et le CNRS viennent de donner le coup d’envoi officiel d’un « ambitieux programme de recherche pour explorer la lumière de manière inédite ». Un des axes concerne les carburants solaires.

Il s’agit d’un nouveau PEPR (Programmes et équipements prioritaires de recherche) baptisé LUMA (Lumière-Matière) dont le but est d’« exploiter les propriétés de la lumière pour explorer et contrôler de nombreux systèmes physicochimiques et biologiques ».

Le projet vient d’être officiellement lancé (même s’il existe depuis longtemps) avec un financement de 40,38 millions d’euros sur sept ans, dans le cadre de France 2030. Il est co-piloté par le CEA et le CNRS. 1 000 chercheurs sont mobilisés et 28 universités impliquées.

De vastes débouchés

Les débouchés potentiels sont nombreux, comme l’explique le CNRS : traitement et stockage de l’information, matériaux durables (chimie verte, recyclage, écoconception), exploitation énergétique (solaire) et photomédicaments (méthodes non-invasives, thérapie photodynamique, traitement du cancer).

Attention à ne pas mettre la charrue avant les bœufs : on parle de recherche fondamentale, pas de remède miracle à court terme. Catalin Miron (directeur de recherche CEA et co-dirigeant de ce projet), précise d’ailleurs qu’il s’agit d’un « PEPR exploratoire, qui anime donc de la recherche amont », on n’est pas dans une phase d’industrialisation, mais de recherche pure.

Le centre de recherche en profite pour affirmer que la France est le leader international dans la valorisation des interactions lumière-matière avec pas moins de cinq prix Nobel depuis 2016 : Jean-Pierre Sauvage (2016), Gérard Mourou (2018), Alain Aspect (2022), Pierre Agostini et Anne L’Huillier (2023 tous les deux). Pour le ministère de la Recherche, la France doit « maintenir et consolider son positionnement, à la fois académique et industriel ».

Photoscience intelligente, technologies vertes et protection

Trois axes de développement sont mis en avant avec LUMA :

  • Photons for Green, « qui vise à l’émergence de nouvelles technologies « vertes » haute performance pour l’énergie et l’industrie de demain ». Il est notamment question de « la conversion efficiente de l’énergie solaire en énergie chimique, en produisant des carburants solaires ».
  • Light for Protection vise de son côté à « utiliser la lumière pour une meilleure préservation de la santé, de l’environnement ou des objets de notre patrimoine ». L’enjeu n’est rien de moins que de diagnostiquer et soigner grâce à la lumière.
  • Enfin, Smart Photoscience ambitionne de « décrypter des systèmes et des dynamiques complexes en chimie, physique, biologie, pour les faire fonctionner par des processus de photo-activation sophistiqués ».

Le programme propose aussi des actions ciblées de recherche, sélectionnées via un appel à manifestations d’intérêt. Quatre axes de développement sont mis en avant : la chiralité, la photochimie et les matériaux, l’énergie et l’environnement, la santé. Des appels à projets collaboratifs sont également dans les cartons.

Deux révolutions scientifiques et techniques

L’année dernière, Rémi Métivier justifiait ce projet par deux « révolutions scientifiques et techniques majeures, survenues ces dernières années », offrant de « nouvelles perspectives quant à l’utilisation de la lumière ».

La première vient du contrôle de la lumière : « Nous avons accès à des sources lumineuses très performantes, notamment avec des lasers à impulsions ultra-courtes (femtoseconde ou attoseconde) ». LUMA s’intéressera à la structuration de la matière « aux échelles ultimes de temps et d’espace (attoseconde et nanomètre) ».

On parlait récemment de l’attoseconde : c’est un milliardième de milliardième de seconde (10⁻¹⁸ seconde). À titre d’exemple : « il y a autant d’attosecondes dans une seconde que de secondes depuis le Big Bang ».

La seconde « révolution » concerne la maitrise par les scientifiques de la conception et de l’assemblage « complexe de molécules aux propriétés complémentaires ». Cela ouvre la voie à « des matériaux organiques et hybrides de nouvelle génération, capables de capturer et d’utiliser la lumière de façon intelligente et performante ».

Concernant le solaire, Rémi Métivier (directeur de recherche CNRS et co-dirigeant du PEPR), explique que nous « avons besoin de résoudre des questions fondamentales telles que l’augmentation de l’efficacité, de la conversion lumineuse ou encore la durabilité des dispositifs que nous concevons ».

Minute papillon, c’est quoi des « carburants solaires » ?

Revenons quelques instants sur les carburants solaires. Engie rappelle qu’il s’agit de « combustibles fabriqués à partir de substances courantes comme l’eau et le dioxyde de carbone grâce à l’énergie de la lumière solaire, utilisée soit par récupération de chaleur soit par génération de charge électrique ».

On peut ainsi produire de l’hydrogène à partir de l’eau (H₂O), mais aussi du gaz de synthèse, du méthane/méthanol et d’autres « carburants » à partir de CO₂ ou de CO₂ + H₂O.

Dans une interview à Newstank, Catalin Miron détaille les attentes sur ce point : « L’idée est de capturer le CO₂ de l’atmosphère pour produire des carburants chimiques pouvant être stockés. Nous pensons avec LUMA pouvoir passer de l’échelle du centimètre au mètre carré pour les cellules de ces dispositifs. Ces recherches pourront aussi apporter des réponses concrètes aux besoins de la société ».

☕️ Proton Pass a son application pour Mac et Linux

Proton Pass

Le gestionnaire de mots de passe maison a désormais une application autonome pour toutes les plateformes majeures. Des versions Mac et Linux viennent en effet d’apparaître, aux côtés de celles pour Windows, Android, iOS et Chrome OS (celle-ci via Android).

Proton en profite pour fournir une extension pour Safari, en plus de celles existant pour les navigateurs sur base Chromium et Firefox.

La version Linux est compatible avec toutes les distributions de type Debian ou RedHat, dont Ubuntu, Fedora ou encore CentOS.

Des améliorations seront bientôt proposées aux versions Mac et Linux dans les semaines à venir. Par exemple, la prise en charge de TouchID pour les Mac compatibles. Sous Linux, une prochaine mouture deviendra compatible avec les mécanismes d’authentification et les API correspondantes.

L’objectif est le même à chaque fois : permettre le déverrouillage du coffre-fort avec la biométrie, le compte utilisateur et « toute autre méthode prise en charge par Linux Pluggable Authentication Modules (Linux PAM) ».

☕️ Starliner s’est bien arrimée à l’ISS… malgré de nouveaux problèmes

Boeing Starliner

Bon an, mal an, la capsule habitable de Boeing est arrivée à la Station spatiale internationale et s’est arrimée. Après des années de retard, des reports de dernières minutes, des fuites d’hélium dans l’espace et des pannes de propulseurs, les deux astronautes sont arrivés sains et saufs dans l’ISS.

Comme le rapporte Spacenews, le rendez-vous s’est fait avec plus d’une heure de retard car « jusqu’à cinq propulseurs du système de pilotage par jets de gaz (RCS) se sont mis hors service pendant les différentes phases de l’approche du vaisseau spatial ».

Hugs all around! The Expedition 71 crew greets Butch Wilmore and @Astro_Suni aboard @Space_Station after #Starliner docked at 1:34 p.m. ET on June 6. pic.twitter.com/wQZAYy2LGH

— Boeing Space (@BoeingSpace) June 6, 2024

Le temps de procéder aux vérifications et de remettre une partie des propulseurs en service, la capsule est restée en dehors de la zone d’exclusion de la Station, à plus de 200 mètres. « Les responsables de la NASA et de Boeing ont déclaré qu’ils avaient pu remettre quatre des cinq propulseurs en marche », et ainsi reprendre la phase d’approche, expliquent nos confrères.

Plus surprenant, ce problème, avait déjà été rencontré lors du vol d’essai sans équipage Orbital Flight Test 2 (OFT-2) en mai 2022. Cela concernait les propulseurs au même endroit du module de service. « Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi cela se produit », reconnait Steve Stich, responsable du programme d’équipage commercial de la NASA.

Il ajoute que le problème vient moins des propulseurs eux-mêmes que du logiciel qui les contrôle et des données reçues. Mark Nappi, vice-président de Boeing et responsable du programme d’équipage commercial, confirme que les propulseurs fonctionnent bien – la preuve, ils ont pu être rallumés, explique-t-il. « Ce sont les conditions que nous avons mises dans le logiciel qui indiquent d’une manière ou d’une autre que le propulseur doit être désactivé ».

Steve Stich ajoute enfin qu’une quatrième fuite d’hélium a été trouvée après que la capsule est arrivée à l’ISS. Elle est plus petite que les trois autres. Mark Nappi n’exclu pas que les fuites aient une cause profonde commune, qui reste donc à déterminer.

Quoi qu’il en soit, pour le responsable de Boeing, les deux problèmes sur le véhicule « sont des problèmes assez mineurs à régler, vraiment ». L’entreprise met en avant la liste des tests validés par cette mission.

Malgré les fuites, la capsule aurait largement assez d’hélium pour revenir sur Terre dans une semaine.

Test Drive Unlimited Solar Crown a le droit à une démo et à des recommandations hardwares

Test Drive Unlimited Solar Crown, qui est attendu pour le 12 septembre 2024, dispose désormais d'une démo, téléchargeable ici et jouable du 6 au 17 juin. Neuf des quatorze districts sont accessibles, 11 voitures sont accessibles, 16 véhicules sont achetables, 27 courses sont disponibles... En plein cœur d'Hong Kong Island où les rêves deviennent réalité, Radiant a mis en place de nouveaux standards du luxe. Cette organisation inconnue du grand public mais très influente, invite ses membres à participer à une compétition hors normes : le Solar Crown. Les motivations de ce groupe ne sont pas bien connues, mais leurs valeurs sont claires : Prestige, Passion de l'Automobile, et Compétition. Test Drive Unlimited Solar Crown vous propose de vivre à la fois une expérience de vie et une expérience sociale sans équivalent dans un jeu vidéo ! Ce tout nouveau Test Drive Unlimited conserve l'ADN des premiers jeux tout en apportant une vision moderne et actuelle du jeu de course en multijoueur. […]

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Boeing Starliner Docks With ISS

Longtime Slashdot reader destinyland shared a story from Space.com reporting on Boeing's missed opportunity to dock with the International Space Station, after five of the 28 thrusters that help control Starliner's movement in space stopped operating. NASA has since been able to recover four of the thrusters to successfully dock Boeing's Starliner capsule with the ISS. From the report: There are now two U.S.-built crew spacecraft docked with the ISS for the first time. Boeing's Starliner joined SpaceX's Dragon capsule "Endeavour," which arrived in March. Boeing's Starliner launched successfully on Wednesday to begin the crew flight test. The mission represents a final major step before NASA certifies Boeing to fly crew on operational missions. [...] NASA flight controllers called off a previously scheduled approach to resolve issues with Starliner's propulsion system. Starliner has 28 jets, known as its reaction control system, or RCS, engines, that help the spacecraft make small movements in orbit. The crew on Starliner, NASA astronauts Butch Wilmore and Suni Williams, were told by NASA capsule communicator, or CAPCOM, Neal Nagata, that the 12:15 p.m. docking attempt had to be called off to resolve the spacecraft's propulsion issue. CAPCOM Nagata noted that the ISS has a zero fault tolerance for a spacecraft control problem. The agency and Boeing had to troubleshoot five of the RCS jets that were not operating. Four of Starliner's malfunctioning jets were recovered after Wilmore and Williams worked with flight controllers to test fire the thrusters. CAPCOM Nagata had the astronauts hold the spacecraft beyond the "keep out sphere," an invisible boundary around the ISS that serves as a safety measure, while diagnosing the problematic thrusters.

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Humane aurait voulu se vendre pour 1 milliard de dollars à HP

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Sceptique, je l’ai été dès le départ sur ce produit. Son intérêt étant quasi nul, sa campagne de lancement s’est heurté au mur de briques bien dense de la réalité des premiers retours. Lent, souvent totalement dans l’erreur et au final bien moins pratique qu’un simple smartphone, l’avenir de l’AI Pin s’est dissous dans le vitriol de critiques méritées.

Suite à ce lancement catastrophique, Humane qui présentait l’objet comme le premier assistant personnel qui s’appuyait sur une IA, s’est retrouvé dans l’impasse. La marque a réussi a trouver 10 000 clients pour son joujou à 699$. Ce qui est déjà un bel exploit. Mais il lui fallait 100 000 clients pour espérer coller à ses ambition. Un petit trou de 90 000 pigeons a plumer qui n’allaient jamais acheter un de ces gadget après la douche glacée des tests qui ont dévoilé ses nombreux défauts.

Le boitier de recharge ressemble il est vrai un peu à une grenade futuriste

Les derniers en date sont incompréhensibles : la marque a du envoyer un communiqué à tous les clients ayant acheté un « Charge Case » qui permet de recharger l’accessoire de manière autonome, d’arrêter de s’en servir. Sous peine d’un défaut électrique et d’un possible départ de feu. L’objet présenterait un risque de sécurité élevé. La société se défausse sur son fournisseur de batterie qui serait responsable du problème. Un constat tout bonnement ahurissant quand on considère le prix de cet accessoire optionnel : 149$ HT.

Incroyable ? Il y a pire. On a également appris que le projecteur laser qui permettait de profiter d’informations émises par l’appareil au creux de sa main provoquait une surchauffe importante de l’accessoire. Les représentants de Humane étaient forcés de placer leurs assistant contre des blocs de glace pour les refroidir afin de les utiliser plus longtemps.

 Les dirigeants de Humane savaient pertinemment que leur produit était non seulement mauvais d’un point de vue usage. Il ne fournissait pas des réponses justes et proposait une interface horripilante, mais ils devaient également savoir qu’il étaient mal conçus et inexploitables. Des employés de Humane se sont fait rappelés à l’ordre par la direction de l’entreprise pour être trop critiques envers le produit. Un développeur logiciel qui s’interrogeait sur le calendrier de sortie de l’engin se serait par exemple fait licencier pour avoir manqué d’optimisme. Les employés de la boite ne devant pas, par contrat, être critique envers leur employeur. Des ingénieurs qui avaient signalé les problèmes de consommation et d’autonomie n’ont pas été écoutés par la direction qui préférait une attitude plutôt « positive que critique ». Ne pas écouter ceux qui conçoivent et programment les produits reste, depuis toujours, la meilleure recette pour envoyer sa société dans le mur.

Et à ce stade on a dépassé l’étape du client utilisé comme Beta testeur pour le transformer en pigeon. Un constat tout bonnement incroyable quand on pense que cet objet était proposé 699$ HT. Je ne doute pas une seule seconde qu’une Class Action va être menée contre la société à court terme.

We do business

Mais le plus extraordinaire est encore d’apprendre que les dirigeants de Humane, Imran Chaudhri et Bethany Bongiorno ci-dessus, ont tenté le tout pour le tout une petite semaine après la sortie du produit et l’apparition des critiques négatives. Ils se sont tournés vers HP et ont tenté de vendre la société pour… un milliard de dollars. Ce chiffre du New York Times, recoupé par Bloomberg, est tout simplement affolant. J’avais fait l’écho de cette mise en vente mais je pensais naïvement que le chiffre aurait pas mal de zéros de moins. Juste pour sauver la marque et les salariés. Car Humane ne vaut en réalité pas grand chose. Il s’agit d’une mauvaise interface rendue obsolète par l’apparition des IA sur les Smartphones comme ce que présentait il y a peu Open AI. Essayer de vendre Humane à HP pour 1 milliard de dollars, cela ressemble un peu à un dernier coup de bluff de la part de ses dirigeants.

Humane ne vaut rien parce que son idée est obsolète, l’objet en lui même est un désastre technologique et son code n’apporte rien de plus que ce que ses concurrents  sont capables de produire. Sa culture d’entreprise elle même est nocive. Aujourd’hui l’image de l’AI Pin est telle que celui qui portera cet objet à sa veste passera pour un pigeon capable de claquer 699$ dans un gadget avant que le moindre test ne soit disponible.

Et j’ai comme l’impression que l’histoire de l’AI Pin va pas mal se répéter dans les mois qui viennent. On aura sans doute de jolies histoires a entendre avec le Rabbit R1 dans pas longtemps. Mais il y a tellement de pression autour de l’Intelligence Artificielle annoncée à tord et  à travers ces derniers mois, sans que les objets et les logiciels mis en avant n’aient le moindre intérêt, que pas mal de sociétés vont probablement subir les frais d’un méchant retour de bâton.

 

Ô surprise, l’AI Pin n’est pas une expérience formidable

Humane aurait voulu se vendre pour 1 milliard de dollars à HP © MiniMachines.net. 2024.

Costco Plans To Stop Selling Books Year-Round

An anonymous reader quotes a report from the New York Times: In a blow to publishers and authors, Costco plans to stop selling books regularly at stores around the United States, four publishing executives who had been informed of the warehouse retailer's plans said on Wednesday. Beginning in January 2025, the company will stop stocking books regularly, and will instead sell them only during the holiday shopping period, from September through December. During the rest of the year, some books may be sold at Costco stores from time to time, but not in a consistent manner, according to the executives, who spoke anonymously in order to discuss a confidential business matter that has not yet been publicly announced. Costco's shift away from books came largely because of the labor required to stock books, the executives said. Copies have to be laid out by hand, rather than just rolled out on a pallet as other products often are at Costco. The constant turnaround of books -- new ones come out every Tuesday and the ones that have not sold need to be returned -- also created more work. The decision could be a significant setback for publishers at a moment when the industry is facing stagnant print sales and publishing houses are struggling to find ways to reach customers who have migrated online. Costco had already stopped selling books in some markets, including Alaska and Hawaii. While Costco may not be as critical of an outlet as a bookstore like Barnes & Noble, its influence is also evident in the large quantities it orders. When Costco chose to carry a book, "it often went big, ordering tens of thousands of copies at a minimum," says the report. "For major blockbusters, they might stock hundreds of thousands of copies of a single title." "The change may also impact Costco customers, particularly those who live in areas without a bookstore. And because many books at Costco were impulse buys, some of those sales may not shift over to Amazon or Barnes & Noble. Instead, they might not happen at all."

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eBay To Drop American Express Over Fees

Online marketplace behemoth eBay said it plans to no longer accept American Express, citing what the company says are "unacceptably high fees." CNBC: It's a notable blow to American Express, whose customers are often the most attractive among merchants and spend the most money per month on their cards. But it's not the first time merchants have voiced opposition to AmEx's business practices by walking away, most notably the warehouse chain Costco nearly a decade ago. [...] Overland said that eBay customers have become aware of new ways to pay for items, making payments more competitive than ever before, and AmEx was no longer a necessary partner for eBay. eBay has increasingly been offering customers buy now, pay later options on purchases through Apple Pay, PayPal and other companies like Klarna and Affirm as well.

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UK Imposes Mysterious Ban On Quantum Computer Exports

Longtime Slashdot reader MattSparkes shares a report from NewScientist: Quantum computing experts are baffled by the UK government's new export restrictions on the exotic devices (source paywalled), saying they make little sense. [The UK government has set limits on the capabilities of quantum computers that can be exported -- starting with those above 34 qubits, and rising as long as error rates are also higher -- and has declined to explain these limits on the grounds of national security.] The legislation applies to both existing, small quantum computers that are of no practical use and larger computers that don't actually exist, so cannot be exported. Instead, there are fears the limits will restrict sales and add bureaucracy to a new and growing sector. For more context, here's an excerpt from an article published by The Telegraph in March: The technology has been added to a list of "dual use" items that could have military uses maintained by the Export Control Joint Unit, which scrutinizes sales of sensitive goods. A national quantum computer strategy published last year described the technology as being "critically important" for defense and national security and said the UK was in a "global race" to develop it. [...] The changes have been introduced as part of a broader update to export rules agreed by Western allies including the US and major European countries. Several nations with particular expertise on quantum computer technologies have added specific curbs, including France which introduced rules at the start of this month. Last year, industry body Quantum UK said British companies were concerned about the prospect of further export controls, and that they could even put off US companies seeking to relocate to the UK. Quantum computer exports only previously required licenses in specific cases, such as when they were likely to lead to military use. Oxford Instruments, which makes cooling systems for quantum computers, said last year that sales in China had been hit by increasing curbs. James Lindop of law firm Eversheds Sutherland said: "Semiconductor and quantum technologies -- two areas in which the UK already holds a world-leading position -- are increasingly perceived to be highly strategic and critical to UK national security. This will undoubtedly create an additional compliance burden for businesses active in the development and production of the targeted technologies."

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GOG Will Start Deleting Cloud Saves This Summer

GOG, a Poland-based popular gaming platform, has announced plans to enforce a 200MB limit on cloud save files per game. This move may adversely affect players of open-world titles like Cyberpunk 2077, where save folders can reach several gigabytes. A report adds: The company will begin deleting game saves that exceed the limit on Aug 31. When the deadline rolls around, GOG will delete saves for each game, beginning with the oldest until it's below the 200MB threshold. That means your newest saves will survive.

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Artists Are Deleting Instagram For New App Cara In Protest of Meta AI Scraping

Some artists are jumping ship for the anti-AI portfolio app Cara after Meta began using Instagram content to train its AI models. Fast Company explains: The portfolio app bills itself as a platform that protects artists' images from being used to train AI, and only allowing AI content to be posted if it's clearly labeled. Based on the number of new users the Cara app has garnered over the past few days, there seems to be a need. Between May 31 and June 2, Cara's user base tripled from less than 100,000 to more than 300,000 profiles, skyrocketing to the top of the app store. [...] Cara is a social networking app for creatives, in which users can post images of their artwork, memes, or just their own text-based musings. It shares similarities with major social platforms like X (formerly Twitter) and Instagram on a few fronts. Users can access Cara through a mobile app or on a browser. Both options are free to use. The UI itself is like an arts-centric combination of X and Instagram. In fact, some UI elements seem like they were pulled directly from other social media sites. (It's not the most innovative approach, but it is strategic: as a new app, any barriers to potential adoption need to be low). Cara doesn't train any AI models on its content, nor does it allow third parties to do so. According to Cara's FAQ page, the app aims to protect its users from AI scraping by automatically implementing "NoAI" tags on all of its posts. The website says these tags "are intended to tell AI scrapers not to scrape from Cara." Ultimately, they appear to be html metadata tags that politely ask bad actors not to get up to any funny business, and it's pretty unlikely that they hold any actual legal weight. Cara admits as much, too, warning its users that the tags aren't a "fully comprehensive solution and won't completely prevent dedicated scrapers." With that in mind, Cara assesses the "NoAI" tagging system as a "a necessary first step in building a space that is actually welcoming to artists -- one that respects them as creators and doesn't opt their work into unethical AI scraping without their consent." In December, Cara launched another tool called Cara Glaze to defend its artists' work against scrapers. (Users can only use it a select number of times.) Glaze, developed by the SAND Lab at University of Chicago, makes it much more difficult for AI models to accurately understand and mimic an artist's personal style. The tool works by learning how AI bots perceive artwork, and then making a set of minimal changes that are invisible to the human eye but confusing to the AI model. The AI bot then has trouble "translating" the art style and generates warped recreations. In the future, Cara also plans to implement Nightshade, another University of Chicago software that helps protect artwork against AI scapers. Nightshade "poisons" AI training data by adding invisible pixels to artwork that can cause AI software to completely misunderstand the image. Beyond establishing shields against data mining, Cara also uses a third party service to detect and moderate any AI artwork that's posted to the site. Non-human artwork is forbidden, unless it's been properly labeled by the poster.

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Adobe Responds To Vocal Uproar Over New Terms of Service Language

Adobe is facing backlash over new Terms of Service language amid its embrace of generative AI in products like Photoshop and customer experience software. The ToS, sent to Creative Cloud Suite users, doesn't mention AI explicitly but includes a reference to machine learning and a clause prohibiting AI model training on Adobe software. From a report: In particular, users have objected to Adobe's claims that it "may access, view, or listen to your Content through both automated and manual methods -- using techniques such as machine learning in order to improve our Services and Software and the user experience," which many took to be a tacit admission both of surveilling them and of training AI on their content, even confidential content for clients protected under non-disclosure agreements or confidentiality clauses/contracts between said Adobe users and clients. A spokesperson for Adobe provided the following statement in response to VentureBeat's questions about the new ToS and vocal backlash: "This policy has been in place for many years. As part of our commitment to being transparent with our customers, we added clarifying examples earlier this year to our Terms of Use regarding when Adobe may access user content. Adobe accesses user content for a number of reasons, including the ability to deliver some of our most innovative cloud-based features, such as Photoshop Neural Filters and Remove Background in Adobe Express, as well as to take action against prohibited content. Adobe does not access, view or listen to content that is stored locally on any user's device."

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Google Is Working On a Recall-Like Feature For Chromebooks, Too

In an interview with PCWorld's Mark Hachman, Google's ChromeOS chief said the company is cautiously exploring a Recall-like feature for Chromebooks, dubbed "memory." Microsoft's AI-powered Recall feature for Windows 11 was unveiled at the company's Build 2024 conference last month. The feature aims to improve local searches by making them as efficient as web searches, allowing users to quickly retrieve anything they've seen on their PC. Using voice commands and contextual clues, Recall can find specific emails, documents, chat threads, and even PowerPoint slides. Given the obvious privacy and security concerns, many users have denounced the feature, describing it as "literal spyware or malware." PCWorld reports: I sat down with John Solomon, the vice president at Google responsible for ChromeOS, for a lengthy interview around what it means for Google's low-cost Google platform as the PC industry moved to AI PCs. Microsoft, of course, is launching Copilot+ PCs alongside Qualcomm's Snapdragon X Elite -- an Arm chip. And Chromebooks, of course, have a long history with Arm. But it's Recall that we eventually landed upon -- or, more precisely, how Google sidles into the same space. Recall is great in theory, but in practice may be more problematic.) Recall the Project Astra demo that Google showed off at its Google I/O conference. One of the key though understated aspects of it was how Astra "remembered" where the user's glasses were. Astra didn't appear to be an experience that could be replicated on the Chromebook. Most users aren't going to carry a Chromebook around (a device which typically lacks a rear camera) visually identifying things. Solomon respectfully disagreed. "I think there's a piece of it which is very relevant, which is this notion of having some kind of context and memory of what's been happening on the device," Solomon said. "So think of something that's like, maybe viewing your screen and then you walk away, you get distracted, you chat to someone at the watercooler and you come back. You could have some kind of rewind function, you could have some kind of recorder function that would kind of bring you back to that. So I think that there is a crossover there. "We're actually talking to that team about where the use case could be," Solomon added of the "memory" concept. "But I think there's something there in terms of screen capture in a way that obviously doesn't feel creepy and feels like the user's in control." That sounds a lot like Recall! But Solomon was quick to point out that one of the things that has turned off users to Recall was the lack of user control: deciding when, where, and if to turn it on. "I'm not going to talk about Recall, but I think the reason that some people feel it's creepy is when it doesn't feel useful, and it doesn't feel like something they initiated or that they get a clear benefit from it," Solomon said. "If the user says like -- let's say we're having a meeting, and discussing complex topics. There's a benefit of running a recorded function if at the end of it it can be useful for creating notes and the action items. But you as a user need to put that on and decide where you want to have that."

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FBI Recovers 7,000 LockBit Keys, Urges Ransomware Victims To Reach Out

An anonymous reader quotes a report from BleepingComputer: The FBI urges past victims of LockBit ransomware attacks to come forward after revealing that it has obtained over 7,000 LockBit decryption keys that they can use to recover encrypted data for free. FBI Cyber Division Assistant Director Bryan Vorndran announced this on Wednesday at the 2024 Boston Conference on Cyber Security. "From our ongoing disruption of LockBit, we now have over 7,000 decryption keys and can help victims reclaim their data and get back online," the FBI Cyber Lead said in a keynote. "We are reaching out to known LockBit victims and encouraging anyone who suspects they were a victim to visit our Internet Crime Complaint Center at ic3.gov." This call to action comes after law enforcement took down LockBit's infrastructure in February 2024 in an international operation dubbed "Operation Cronos." At the time, police seized 34 servers containing over 2,500 decryption keys, which helped create a free LockBit 3.0 Black Ransomware decryptor. After analyzing the seized data, the U.K.'s National Crime Agency and the U.S. Justice Department estimate the gang and its affiliates have raked in up to $1 billion in ransoms following 7,000 attacks targeting organizations worldwide between June 2022 and February 2024. However, despite law enforcement efforts to shut down its operations, LockBit is still active and has since switched to new servers and dark web domains. After disrupting LockBit in February, the U.S. State Department said it is offering a reward of up to $15 million for information leading to the identification or location of the leaders of the ransomware group.

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