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iOS 18 fonce sur la personnalisation et la vie privée, iPadOS veut régner sur les maths

Un air de déjà-vu

Si les annonces d’Apple sur l’IA étaient attendues de pied ferme, les nouvelles versions majeures de ses plateformes ont d’autres nouveautés. C’est particulièrement vrai sur iPhone et iPad, avec un accent mis sur la personnalisation. Au point de rappeler furieusement Android par moments.

La présentation d’Apple s’est faite en deux temps. Une première partie listant les nouveautés classiques que l’on peut attendre de nouvelles versions majeures de ses systèmes. La seconde était consacrée à l’intelligence artificielle. L’exposé, relativement long, devait démontrer la vision intégrée d’Apple et son souci de la vie privée. En pratique, Apple est en retard, les fonctions n’arriveront qu’en bêta à l’automne, qu’en anglais et uniquement aux États-Unis.

Même si Apple était attendue au tournant face à une concurrence prenant le large (particulièrement Microsoft, portée par les succès d’OpenAI), ses plateformes ont leurs nouveautés propres. Comme les années précédentes, c’est surtout vrai pour iOS et iPadOS. macOS récupère presque tous les apports et y ajoute quelques spécificités, comme iPhone Mirroring, qui permet d’afficher l’écran de son iPhone sur l’ordinateur. Nous y reviendrons dans un futur article, avec les autres plateformes.

iOS 18 fait un gros lâcher sur la personnalisation

Android ! Le nom survient seul, tant les nouveautés d’Apple sur la personnalisation de son iOS 18 rappellent le système de Google, surtout dans sa version « stock » (sans surcouche).

L’écran d’accueil, en particulier, est beaucoup plus personnalisable. On peut par exemple disposer les icônes où l’on veut sur la grille, et pas uniquement les unes à la suite des autres. On peut également changer la teinte des icônes pour leur imposer une couleur spécifique ou harmonisée avec le fond d’écran.

Ces réglages peuvent être appliqués sur une icône ou sur toutes. En outre, on peut supprimer les noms des applications et afficher certaines icônes dans un format plus grand.

Personnalisation également pour le centre de contrôle, qui en avait bien besoin. Premier gros changement, l’écran peut être scindé en plusieurs. On peut y regrouper les contrôles que l’on souhaite, selon ses besoins ou envies. Par exemple, pour regrouper tous les contrôles domotiques de la maison. On peut faire défiler ces écrans par le geste classique ou en prolongeant le glissement vers le bas depuis l’appel du centre. Deuxième changement, la possibilité de placer les boutons d’action (aussi ronds que ceux d’Android) où l’on souhaite. On peut également modifier leur taille.

Ces modifications s’étendent même aux deux boutons situés en bas de l’écran verrouillé : Lampe torche et Appareil photo. On peut désormais leur affecter d’autres fonctions, y compris provenant d’applications tierces. Dans sa démonstration, Apple montrait comment Appareil photo avait été remplacé par l’ouverture d’une nouvelle publication sur Snapchat. Il est aussi possible de supprimer ces deux boutons.

Apple casse un peu la sobriété de Messages

Nouvelle salve de nouveautés pour Messages. iOS 17 avait déjà apporté quelques « menus plaisirs », iOS 18 va un cran plus loin. Par exemple en colorant les réactions et en ajoutant – enfin – la possibilité de réagir à un message avec n’importe quel émoji.

Il est également possible d’ajouter des effets sur un mot dans un message pour lui donner une certaine emphase. On a le choix entre des effets comme « Grand », « Secousse », « Ondulation » ou encore « Explosion ». On peut sélectionner un mot et lui appliquer l’un de ces effets. Certains mots doivent être détectés automatiquement pour qu’iOS propose d’ajouter l’effet correspondant, mais la fonction ne semble pas encore disponible en français.

En plus de la gestion très attendue du RCS, iOS 18 permet de préparer à l’avance un message pour l’envoyer à la date et l’heure choisie. Par exemple, pour ne pas rater un prochain anniversaire au moment où on y pense.

Surtout, Messages pourra passer par satellites quand l’iPhone n’a pas de réseau. La fonction est disponible depuis les iPhone 14 et peut servir à envoyer des iMessage comme des SMS. Même les réactions et effets sont gérés. Apple précise que le chiffrement de bout en bout est préservé pour iMessage. Cette nouveauté sera d’abord réservée aux États-Unis, comme le positionnement par satellite à ses débuts.

Notez que nous faisons volontairement l’impasse sur toutes les fonctions liées à Apple Intelligence, résumées dans notre article dédié. On pourrait sinon aborder les envoies d’emojis personnalisés (Genmoji) ou encore la génération d’images.

Photos change d’approche

Apple a largement insisté sur la nouvelle version de Photos, qui aurait reçu sa « plus grosse évolution » depuis qu’iOS existe. Finie la vue fragmentée, qui avait d’ailleurs tendance à se montrer redondante. On trouve désormais un accueil unique, avec la grille en haut de l’écran et les collections en-dessous.

Ces collections sont une nouveauté et sont générées par IA, en fonction de thématiques se voulant plus intelligentes que celles créées automatiquement aujourd’hui. On peut épingler les collections les plus intéressantes et supprimer les autres. Si l’on « swipe » vers la gauche, Photos révèle un carrousel mettant en avant les souvenirs jugés comme les plus importants. Le carrousel est personnalisable. On peut également créer des souvenirs autour d’évènements avec un plus grand nombre d’options de personnalisation. Une musique « adaptée » est sélectionnée depuis Apple Music, avec possibilité d’en charger.

Photos comporte également des fonctions alimentées par l’IA et dont on ne sait pas encore quand elles seront réellement disponibles. Par exemple, Clean Up permet de sélectionner un élément dans un cliché pour le supprimer. Une fonction classique dans les applications de retouche et qu’Apple intègre donc dans iOS. Sans doute pour faire écho à Google, qui inclut ce type de fonctions dans sa propre application.

Vie privée : des applications à cacher et à verrouiller

iOS 18 introduit plusieurs fonctions importantes pour la vie privée dans la gestion des applications. Le système est ainsi capable de verrouiller n’importe quelle application, qu’elle soit interne ou tierce. Son ouverture réclame alors une authentification biométrique. En outre, cette application peut être cachée dans un nouveau dossier spécial, destiné à cacher tout ce qui s’y trouve et lui-même verrouillé.

Quand des applications sont verrouillées, ce qu’elles contiennent ne peuvent plus apparaître dans les recherches ou ailleurs. Les notifications ne sont plus affichées. L’idée est de pouvoir mettre son iPhone dans les mains d’une autre personne sans risquer que des informations sensibles soient affichées accidentellement, jusqu’à la présence d’une application spécifique.

Apple ajoute également la possibilité de ne sélectionner que certains contacts à partager avec une application. Dans le même esprit, la connexion d’un accessoire à une application peut se faire sans que celle-ci voir les autres appareils du réseau.

Mode jeu, Tap to Cash et le reste

On note plusieurs autres apports assez importants dans iOS 18. Par exemple, le Mode jeu, que l’on trouvait dans macOS Sonoma, débarque sur iPhone (et iPad). Le fonctionnement est le même : réduction de la priorité des tâches en arrière-plan et amélioration « considérable » de la latence pour les manettes et AirPods.

Tap to Cash est une extension d’Apple Pay. Comme son nom l’indique, la fonction autorise l’échange d’argent entre deux iPhone simplement approchés l’un de l’autre. Il faut malheureusement que le compte bancaire soit compatible Apple Cash… ce qui n’est possible qu’aux États-Unis. Dommage. L’application Cartes est aussi mise à jour, offrant une nouvelle vue pour les billets d’évènements, tels que les concerts.

Citons également l’affichage des Rappels dans Calendrier, la possibilité dans Maison de créer des accès invités pour leur laisser le contrôle de certains accessoires domotiques, une révision de la Fiche médicale pour mieux mettre en avant les informations cruciales, ou encore, pour les possesseurs d’iPod Pro de 2e génération, la possibilité de hocher ou secouer la tête pour répondre « oui » ou « non » aux questions de Siri. Journal propose de son côté une nouvelle vue d’ensemble, peut compter le temps d’écriture, propose un widget et simplifie la recherche. Ajoutons, dans Calendrier, une vue mensuelle détaillée, permettant d’afficher les noms des évènements sans avoir besoin d’entrer dans la vue journée.

Enfin, les performances de Safari ont été améliorées (comme à chaque fois) et on note l’apparition d’une application dédiée pour la gestion des mots de passe. Un changement important sur lequel nous reviendrons dans notre article sur le nouveau macOS, Sequoia.

iOS 18 pour qui ?

La réponse est simple : tout iPhone actuellement compatible avec iOS 17 pourra installer iOS 18. Comme toujours, cela ne signifie que tout le monde sera servi de la même manière. On le sait déjà pour Apple intelligence, qui ne pourra fonctionner qu’avec au moins un iPhone 15 Pro. Mais d’autres fonctions peuvent ne pas être présentes sur des appareils anciens.

L’iPad, roi des maths ?

iPadOS 18 récupère évidemment toutes les nouveautés présentées dans iOS 18 et en ajoute quelques-unes « rien qu’à lui ».

La plus impressionnante est sans doute Math Notes. On écrit dans l’application avec le stylet comme on le ferait avec un papier et un crayon pour faire ses calculs. À la différence que la tablette va calculer automatiquement les résultats et les afficher, en respectant la calligraphie. On peut écrire a priori n’importe quel type d’expression mathématique, les modifier, les transformer en équations, générer des graphes ou encore assigner une valeur à une variable dans un coin de l’écran.

Cet ajout est complété par un autre, auquel on ne croyait plus : Calculette. Apple a beau avoir présenté cette nouveauté avec un certain humour, on ne comprend toujours pas ce qui a nécessité tant de temps. Les modes basique et scientifique sont présents, de même que l’historique et la conversion des longueurs, poids et devises.

Une préservation de la calligraphie

Cet aspect, évoqué dans Math Notes, est en fait une fonction nommée Smart Script. Elle analyse la calligraphie de l’utilisateur et permet par la suite de la « nettoyer », tout en le redressant. Ce texte est en outre manipulable comme n’importe quel autre qui aurait été tapé au clavier. L’application de la calligraphie fonctionne également pour du texte collé dans la note.

On ne sait pas encore dans quelle mesure ce traitement, tout comme Math Notes, font appel à Apple Intelligence. Si tel est le cas, ce sont deux ajouts majeurs qui disparaissent d’entrée pour toutes les tablettes n’étant pas munies au moins d’une puce M1. Et quand bien même, il faudrait encore résider aux États-Unis, jusqu’à ce qu’Apple élargisse la disponibilité de ses fonctions IA.

Une barre d’onglets personnalisable

Il y a au moins une nouveauté que les utilisateurs sont certains de retrouver : une nouvelle barre d’onglets. Flottante, elle peut être personnalisée avec les éléments présents d’ordinaire dans la zone latérale gauche. Elle est censée apparaître dans toutes les applications proposant des contenus.

Signalons plusieurs autres ajouts, comme les sections rétractables dans Notes ainsi qu’un nouveau mode Lecteur plus épuré dans Safari.

Quelques vieux iPad éliminés

Contrairement à iOS 18, iPadOS 18 ne prend pas en charge tous les modèles de son prédécesseur. L’iPad 6 ainsi que les iPad Pro de 2e génération passent à la trappe. Il faut donc, au minimum, un iPad 7, mini 5, Air 3 ou un iPad Pro de 3e génération.

LAION-5B : des photos d’enfants brésiliens utilisées sans consentement pour entrainer des IA

IA pas de consentement
Laion

Human Right Watch a analysé une partie de la base de données LAION-5B très utilisée pour entrainer des outils d’IA générateurs d’images et s’est rendu compte qu’elle contiendrait des liens vers des photos d’enfants brésiliens sans leur consentement.

L’ONG Human right watch explique avoir repéré des photos personnelles d’enfants brésiliens dans la base de données LAION-5B. Créée le professeur de lycée allemand Christoph Schuhmann, celle-ci a été notamment utilisée par Stable Diffusion et par Google pour entrainer leurs modèles d’IA génératives de text-to-image.

Une toute petite partie de la base de données explorée

Ces photos ne figurent pas en tant que telles dans la base de données. LAION-5B liste notamment des liens vers diverses photos qui ont été mises en ligne qu’elle associe à du texte. Elle s’appuie sur l’autre base de données Common Crawl qui parcourt internet et stocke les contenus trouvés.

La chercheuse de l’ONG, Hye Jung Han, a examiné une toute petite partie de LAION-5B (moins de 0,0001 % des 5,85 milliards d’images) mais a trouvé 170 photos d’enfants brésiliens venant d’au moins 10 États du pays.

Des photos de moments intimes

La plupart de ces photos n’ont été vues que par très peu de personne et « semblent avoir bénéficié auparavant d’une certaine intimité » explique Human Rights Watch, qui a vérifié en utilisant des moteurs de recherche.

L’ONG affirme que LAION, l’association allemande fondée par Schuhmann pour gérer la base de données, a confirmé l’existence des liens vers ces photos dans sa base de données et a promis de les supprimer. Mais elle a ajouté qu’il incombait aux enfants et à leurs tuteurs de retirer les photos personnelles des enfants de l’internet, ce qui, selon elle, constitue la protection la plus efficace contre les abus.

Dans une réponse à Wired, LAION a affirmé avoir supprimé les liens vers les contenus signalés par Human Right Watch. Mais un de ses représentants a ajouté que « la suppression des liens d’un ensemble de données LAION ne supprime pas ce contenu du web […] il s’agit d’un problème plus vaste et très préoccupant, et en tant qu’organisation bénévole à but non lucratif, nous ferons notre part pour y remédier ».

Selon l’association, les photos listées par LAION représentaient « des moments intimes comme des bébés naissant entre les mains gantées de médecins, des jeunes enfants soufflant les bougies de leur gâteau d’anniversaire ou dansant en sous-vêtements à la maison, d’élèves faisant un exposé à l’école et d’adolescents posant pour des photos à carnaval du lycée ».

Hye Jung Han explique à Wired que « leur vie privée est violée en premier lieu lorsque leur photo est récupérée et intégrée dans ces ensembles de données. Ensuite, ces outils d’intelligence artificielle sont entrainés à partir de ces données et peuvent donc créer des images réalistes d’enfants ». Elle ajoute que « la technologie est développée de telle sorte que tout enfant qui possède une photo ou une vidéo de lui en ligne est désormais en danger, car n’importe quel acteur malveillant pourrait prendre cette photo, puis utiliser ces outils pour la manipuler à sa guise ».

LAION-5B plus accessible publiquement

Depuis décembre dernier, LAION-5B n’est plus accessible publiquement. L’association a pris cette décision car des chercheurs de Stanford ont identifié 3 226 liens vers des images pédocriminelles potentielles. « La plupart d’entre elles ont été identifiées comme telles par des tierces parties » expliquaient-ils.

Dans un communiqué sur son site, LAION affirmait qu’elle appliquait «  une politique de tolérance zéro à l’égard des contenus illégaux et, dans un souci de prudence, nous retirons temporairement les jeux de données de LAION pour nous assurer qu’ils sont sûrs avant de les republier ».

No, It Does Not Fly: Corsair Demos '9000D Airflow' PC Case with 24 Fans

Trade shows like Computex always bring out their fair share of oddities, and this year was no exception, with one of the highlights being a Corsair PC case with no fewer than 24 fans.

As one of a handful of companies offering really big desktop PC cases, Corsair was demonstrating its new creature: the 9000D Airflow. At 90 liters in volume – which is twice the size of regular PCs and 1.5x the volume of a typical car gas tank – the colossal case is bigger than ever. It's so big, in fact, that it can house two systems: a full-size ATX (or smaller) system, as well as a separate Mini-ITX system.

The most eye-catching aspect of this PC case (besides its large size, of course) is that it can house as many as 22 fans in addition to two liquid cooling systems. As the name of the 9000D Airflow implies, all of those fans are meant to create as much airflow as possible. And yet, because there are so many fans inside, they do not have to run at a high RPM to move the requisite amount of air, so the 9000D Airflow is quieter than its size otherwise lets on.

To simplify installation of all these fans, the chassis consists of adjustable mounting points on a sliding rail, making the case versatile for any build requirements. The 9000D includes two InfiniRail systems, one at the top (holding six fans) and one at the front, each capable of holding up to eight 120mm fans. Adding fans on the sides and rear increases the total to 24. For those using 140mm or 200mm fans, the InfiniRails can be adjusted by unscrewing and repositioning them based on marked guidelines, allowing for a customized setup despite fitting fewer larger fans. The flexibility of the InfiniRail system enables unique fan placement, enabling the freedom to tailor the cooling configuration to specific needs.

The case design also includes 30mm of clearance behind the motherboard for efficient cable management, making it well-suited for creating clean, organized, and powerful builds.

Besides its may fans, the 9000D Airflow also offers 11 drive bays, plenty of front I/O ports (four USB Type-A, two USB Type-C, audio connectors) with RGB lighting controlled through the iCue Link system. The spacious design allows for comprehensive component compatibility and expansion.

Corsair's Airflow 9000D will be available later this year.

Solar-Powered Planes Take Flight

The dream of perpetual, emissionless flight is getting closer to reality. Aviation giants, telecoms, investors, and military agencies are pouring millions into developing these prototypes, which could revolutionize aerial surveillance, emergency communications, and more. Solar planes absorb energy via panels covering their wings and bodies, allowing them to fly indefinitely as long as the sun shines. Advances in battery technology now enable longer flights and overnight operation, albeit with less power than jet fuel. These slow, lightweight aircraft can fly at altitudes and durations impossible for humans, making them ideal for monitoring, telecom, and disaster response. Companies like BAE Systems, Airbus, and Skydweller are racing to commercialize solar planes, with hopes of offering services by 2026-2027. The unregulated stratosphere is a key focus, with planes acting as "steerable satellites." WSJ adds: Most of the companies trying to commercialize solar planes are building aircraft that are lightweight, autonomous and can fly at altitudes and for lengths of time that humans can't tolerate. Unlike balloons, solar planes are steerable, a big advantage for monitoring a target on the ground or providing telecom coverage without being blown off course. They are also cheaper and closer to Earth than satellites, putting them in a sweet spot for services that can't currently be offered by either, executives in charge of solar-aircraft projects say. The planes can capture higher resolution photos or video than satellites, or deliver broadband internet from the air, another thing satellites can't do.

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iOS 18 fonce sur la personnalisation et la vie privée, iPadOS veut régner sur les maths

Un air de déjà-vu

Si les annonces d’Apple sur l’IA étaient attendues de pied ferme, les nouvelles versions majeures de ses plateformes ont d’autres nouveautés. C’est particulièrement vrai sur iPhone et iPad, avec un accent mis sur la personnalisation. Au point de rappeler furieusement Android par moments.

La présentation d’Apple s’est faite en deux temps. Une première partie listant les nouveautés classiques que l’on peut attendre de nouvelles versions majeures de ses systèmes. La seconde était consacrée à l’intelligence artificielle. L’exposé, relativement long, devait démontrer la vision intégrée d’Apple et son souci de la vie privée. En pratique, Apple est en retard, les fonctions n’arriveront qu’en bêta à l’automne, qu’en anglais et uniquement aux États-Unis.

Même si Apple était attendue au tournant face à une concurrence prenant le large (particulièrement Microsoft, portée par les succès d’OpenAI), ses plateformes ont leurs nouveautés propres. Comme les années précédentes, c’est surtout vrai pour iOS et iPadOS. macOS récupère presque tous les apports et y ajoute quelques spécificités, comme iPhone Mirroring, qui permet d’afficher l’écran de son iPhone sur l’ordinateur. Nous y reviendrons dans un futur article, avec les autres plateformes.

iOS 18 fait un gros lâcher sur la personnalisation

Android ! Le nom survient seul, tant les nouveautés d’Apple sur la personnalisation de son iOS 18 rappellent le système de Google, surtout dans sa version « stock » (sans surcouche).

L’écran d’accueil, en particulier, est beaucoup plus personnalisable. On peut par exemple disposer les icônes où l’on veut sur la grille, et pas uniquement les unes à la suite des autres. On peut également changer la teinte des icônes pour leur imposer une couleur spécifique ou harmonisée avec le fond d’écran.

Ces réglages peuvent être appliqués sur une icône ou sur toutes. En outre, on peut supprimer les noms des applications et afficher certaines icônes dans un format plus grand.

Personnalisation également pour le centre de contrôle, qui en avait bien besoin. Premier gros changement, l’écran peut être scindé en plusieurs. On peut y regrouper les contrôles que l’on souhaite, selon ses besoins ou envies. Par exemple, pour regrouper tous les contrôles domotiques de la maison. On peut faire défiler ces écrans par le geste classique ou en prolongeant le glissement vers le bas depuis l’appel du centre. Deuxième changement, la possibilité de placer les boutons d’action (aussi ronds que ceux d’Android) où l’on souhaite. On peut également modifier leur taille.

Ces modifications s’étendent même aux deux boutons situés en bas de l’écran verrouillé : Lampe torche et Appareil photo. On peut désormais leur affecter d’autres fonctions, y compris provenant d’applications tierces. Dans sa démonstration, Apple montrait comment Appareil photo avait été remplacé par l’ouverture d’une nouvelle publication sur Snapchat. Il est aussi possible de supprimer ces deux boutons.

Apple casse un peu la sobriété de Messages

Nouvelle salve de nouveautés pour Messages. iOS 17 avait déjà apporté quelques « menus plaisirs », iOS 18 va un cran plus loin. Par exemple en colorant les réactions et en ajoutant – enfin – la possibilité de réagir à un message avec n’importe quel émoji.

Il est également possible d’ajouter des effets sur un mot dans un message pour lui donner une certaine emphase. On a le choix entre des effets comme « Grand », « Secousse », « Ondulation » ou encore « Explosion ». On peut sélectionner un mot et lui appliquer l’un de ces effets. Certains mots doivent être détectés automatiquement pour qu’iOS propose d’ajouter l’effet correspondant, mais la fonction ne semble pas encore disponible en français.

En plus de la gestion très attendue du RCS, iOS 18 permet de préparer à l’avance un message pour l’envoyer à la date et l’heure choisie. Par exemple, pour ne pas rater un prochain anniversaire au moment où on y pense.

Surtout, Messages pourra passer par satellites quand l’iPhone n’a pas de réseau. La fonction est disponible depuis les iPhone 14 et peut servir à envoyer des iMessage comme des SMS. Même les réactions et effets sont gérés. Apple précise que le chiffrement de bout en bout est préservé pour iMessage. Cette nouveauté sera d’abord réservée aux États-Unis, comme le positionnement par satellite à ses débuts.

Notez que nous faisons volontairement l’impasse sur toutes les fonctions liées à Apple Intelligence, résumées dans notre article dédié. On pourrait sinon aborder les envoies d’emojis personnalisés (Genmoji) ou encore la génération d’images.

Photos change d’approche

Apple a largement insisté sur la nouvelle version de Photos, qui aurait reçu sa « plus grosse évolution » depuis qu’iOS existe. Finie la vue fragmentée, qui avait d’ailleurs tendance à se montrer redondante. On trouve désormais un accueil unique, avec la grille en haut de l’écran et les collections en-dessous.

Ces collections sont une nouveauté et sont générées par IA, en fonction de thématiques se voulant plus intelligentes que celles créées automatiquement aujourd’hui. On peut épingler les collections les plus intéressantes et supprimer les autres. Si l’on « swipe » vers la gauche, Photos révèle un carrousel mettant en avant les souvenirs jugés comme les plus importants. Le carrousel est personnalisable. On peut également créer des souvenirs autour d’évènements avec un plus grand nombre d’options de personnalisation. Une musique « adaptée » est sélectionnée depuis Apple Music, avec possibilité d’en charger.

Photos comporte également des fonctions alimentées par l’IA et dont on ne sait pas encore quand elles seront réellement disponibles. Par exemple, Clean Up permet de sélectionner un élément dans un cliché pour le supprimer. Une fonction classique dans les applications de retouche et qu’Apple intègre donc dans iOS. Sans doute pour faire écho à Google, qui inclut ce type de fonctions dans sa propre application.

Vie privée : des applications à cacher et à verrouiller

iOS 18 introduit plusieurs fonctions importantes pour la vie privée dans la gestion des applications. Le système est ainsi capable de verrouiller n’importe quelle application, qu’elle soit interne ou tierce. Son ouverture réclame alors une authentification biométrique. En outre, cette application peut être cachée dans un nouveau dossier spécial, destiné à cacher tout ce qui s’y trouve et lui-même verrouillé.

Quand des applications sont verrouillées, ce qu’elles contiennent ne peuvent plus apparaître dans les recherches ou ailleurs. Les notifications ne sont plus affichées. L’idée est de pouvoir mettre son iPhone dans les mains d’une autre personne sans risquer que des informations sensibles soient affichées accidentellement, jusqu’à la présence d’une application spécifique.

Apple ajoute également la possibilité de ne sélectionner que certains contacts à partager avec une application. Dans le même esprit, la connexion d’un accessoire à une application peut se faire sans que celle-ci voir les autres appareils du réseau.

Mode jeu, Tap to Cash et le reste

On note plusieurs autres apports assez importants dans iOS 18. Par exemple, le Mode jeu, que l’on trouvait dans macOS Sonoma, débarque sur iPhone (et iPad). Le fonctionnement est le même : réduction de la priorité des tâches en arrière-plan et amélioration « considérable » de la latence pour les manettes et AirPods.

Tap to Cash est une extension d’Apple Pay. Comme son nom l’indique, la fonction autorise l’échange d’argent entre deux iPhone simplement approchés l’un de l’autre. Il faut malheureusement que le compte bancaire soit compatible Apple Cash… ce qui n’est possible qu’aux États-Unis. Dommage. L’application Cartes est aussi mise à jour, offrant une nouvelle vue pour les billets d’évènements, tels que les concerts.

Citons également l’affichage des Rappels dans Calendrier, la possibilité dans Maison de créer des accès invités pour leur laisser le contrôle de certains accessoires domotiques, une révision de la Fiche médicale pour mieux mettre en avant les informations cruciales, ou encore, pour les possesseurs d’iPod Pro de 2e génération, la possibilité de hocher ou secouer la tête pour répondre « oui » ou « non » aux questions de Siri. Journal propose de son côté une nouvelle vue d’ensemble, peut compter le temps d’écriture, propose un widget et simplifie la recherche. Ajoutons, dans Calendrier, une vue mensuelle détaillée, permettant d’afficher les noms des évènements sans avoir besoin d’entrer dans la vue journée.

Enfin, les performances de Safari ont été améliorées (comme à chaque fois) et on note l’apparition d’une application dédiée pour la gestion des mots de passe. Un changement important sur lequel nous reviendrons dans notre article sur le nouveau macOS, Sequoia.

iOS 18 pour qui ?

La réponse est simple : tout iPhone actuellement compatible avec iOS 17 pourra installer iOS 18. Comme toujours, cela ne signifie que tout le monde sera servi de la même manière. On le sait déjà pour Apple intelligence, qui ne pourra fonctionner qu’avec au moins un iPhone 15 Pro. Mais d’autres fonctions peuvent ne pas être présentes sur des appareils anciens.

L’iPad, roi des maths ?

iPadOS 18 récupère évidemment toutes les nouveautés présentées dans iOS 18 et en ajoute quelques-unes « rien qu’à lui ».

La plus impressionnante est sans doute Math Notes. On écrit dans l’application avec le stylet comme on le ferait avec un papier et un crayon pour faire ses calculs. À la différence que la tablette va calculer automatiquement les résultats et les afficher, en respectant la calligraphie. On peut écrire a priori n’importe quel type d’expression mathématique, les modifier, les transformer en équations, générer des graphes ou encore assigner une valeur à une variable dans un coin de l’écran.

Cet ajout est complété par un autre, auquel on ne croyait plus : Calculette. Apple a beau avoir présenté cette nouveauté avec un certain humour, on ne comprend toujours pas ce qui a nécessité tant de temps. Les modes basique et scientifique sont présents, de même que l’historique et la conversion des longueurs, poids et devises.

Une préservation de la calligraphie

Cet aspect, évoqué dans Math Notes, est en fait une fonction nommée Smart Script. Elle analyse la calligraphie de l’utilisateur et permet par la suite de la « nettoyer », tout en le redressant. Ce texte est en outre manipulable comme n’importe quel autre qui aurait été tapé au clavier. L’application de la calligraphie fonctionne également pour du texte collé dans la note.

On ne sait pas encore dans quelle mesure ce traitement, tout comme Math Notes, font appel à Apple Intelligence. Si tel est le cas, ce sont deux ajouts majeurs qui disparaissent d’entrée pour toutes les tablettes n’étant pas munies au moins d’une puce M1. Et quand bien même, il faudrait encore résider aux États-Unis, jusqu’à ce qu’Apple élargisse la disponibilité de ses fonctions IA.

Une barre d’onglets personnalisable

Il y a au moins une nouveauté que les utilisateurs sont certains de retrouver : une nouvelle barre d’onglets. Flottante, elle peut être personnalisée avec les éléments présents d’ordinaire dans la zone latérale gauche. Elle est censée apparaître dans toutes les applications proposant des contenus.

Signalons plusieurs autres ajouts, comme les sections rétractables dans Notes ainsi qu’un nouveau mode Lecteur plus épuré dans Safari.

Quelques vieux iPad éliminés

Contrairement à iOS 18, iPadOS 18 ne prend pas en charge tous les modèles de son prédécesseur. L’iPad 6 ainsi que les iPad Pro de 2e génération passent à la trappe. Il faut donc, au minimum, un iPad 7, mini 5, Air 3 ou un iPad Pro de 3e génération.

LAION-5B : des photos d’enfants brésiliens utilisées sans consentement pour entrainer des IA

IA pas de consentement
Laion

Human Right Watch a analysé une partie de la base de données LAION-5B très utilisée pour entrainer des outils d’IA générateurs d’images et s’est rendu compte qu’elle contiendrait des liens vers des photos d’enfants brésiliens sans leur consentement.

L’ONG Human right watch explique avoir repéré des photos personnelles d’enfants brésiliens dans la base de données LAION-5B. Créée le professeur de lycée allemand Christoph Schuhmann, celle-ci a été notamment utilisée par Stable Diffusion et par Google pour entrainer leurs modèles d’IA génératives de text-to-image.

Une toute petite partie de la base de données explorée

Ces photos ne figurent pas en tant que telles dans la base de données. LAION-5B liste notamment des liens vers diverses photos qui ont été mises en ligne qu’elle associe à du texte. Elle s’appuie sur l’autre base de données Common Crawl qui parcourt internet et stocke les contenus trouvés.

La chercheuse de l’ONG, Hye Jung Han, a examiné une toute petite partie de LAION-5B (moins de 0,0001 % des 5,85 milliards d’images) mais a trouvé 170 photos d’enfants brésiliens venant d’au moins 10 États du pays.

Des photos de moments intimes

La plupart de ces photos n’ont été vues que par très peu de personne et « semblent avoir bénéficié auparavant d’une certaine intimité » explique Human Rights Watch, qui a vérifié en utilisant des moteurs de recherche.

L’ONG affirme que LAION, l’association allemande fondée par Schuhmann pour gérer la base de données, a confirmé l’existence des liens vers ces photos dans sa base de données et a promis de les supprimer. Mais elle a ajouté qu’il incombait aux enfants et à leurs tuteurs de retirer les photos personnelles des enfants de l’internet, ce qui, selon elle, constitue la protection la plus efficace contre les abus.

Dans une réponse à Wired, LAION a affirmé avoir supprimé les liens vers les contenus signalés par Human Right Watch. Mais un de ses représentants a ajouté que « la suppression des liens d’un ensemble de données LAION ne supprime pas ce contenu du web […] il s’agit d’un problème plus vaste et très préoccupant, et en tant qu’organisation bénévole à but non lucratif, nous ferons notre part pour y remédier ».

Selon l’association, les photos listées par LAION représentaient « des moments intimes comme des bébés naissant entre les mains gantées de médecins, des jeunes enfants soufflant les bougies de leur gâteau d’anniversaire ou dansant en sous-vêtements à la maison, d’élèves faisant un exposé à l’école et d’adolescents posant pour des photos à carnaval du lycée ».

Hye Jung Han explique à Wired que « leur vie privée est violée en premier lieu lorsque leur photo est récupérée et intégrée dans ces ensembles de données. Ensuite, ces outils d’intelligence artificielle sont entrainés à partir de ces données et peuvent donc créer des images réalistes d’enfants ». Elle ajoute que « la technologie est développée de telle sorte que tout enfant qui possède une photo ou une vidéo de lui en ligne est désormais en danger, car n’importe quel acteur malveillant pourrait prendre cette photo, puis utiliser ces outils pour la manipuler à sa guise ».

LAION-5B plus accessible publiquement

Depuis décembre dernier, LAION-5B n’est plus accessible publiquement. L’association a pris cette décision car des chercheurs de Stanford ont identifié 3 226 liens vers des images pédocriminelles potentielles. « La plupart d’entre elles ont été identifiées comme telles par des tierces parties » expliquaient-ils.

Dans un communiqué sur son site, LAION affirmait qu’elle appliquait «  une politique de tolérance zéro à l’égard des contenus illégaux et, dans un souci de prudence, nous retirons temporairement les jeux de données de LAION pour nous assurer qu’ils sont sûrs avant de les republier ».

Nobody Wants to Die ; une date de sortie et un trailer de gameplay !

Nobody Wants to Die est une nouvelle création portée par le studio Critical Hit Games, qui exploitera le moteur graphique Unreal Engine 5 et qui devrait sortir en 2024. L'action se déroulera en 2329, dans la grande pomme et vous y incarnerez le détective James Karra, dans une dystopie où l'humanité ne semble plus être un acquis pour l'humanité. Le temps dévoile les secrets New York 2329. Dans cette vertigineuse dystopie, l'immortalité est possible, mais il faut en payer le prix. Après avoir frôlé la mort, le détective James Karra se voit confier une affaire confidentielle, aidé seulement de la jeune officière de liaison Sara Kai. Sur la piste d'un dangereux tueur, le temps dévoilera des secrets jalousement gardés par les hautes sphères de la ville. […]

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Microsoft's New Outlook Security Changes Impact 3rd-Party Apps and Gmail Integration

Microsoft is making changes to Outlook for consumers to enhance account security as part of its Secure Future Initiative. Starting September 16th, the company will end support for Basic Authentication for Outlook personal accounts, requiring users to access their email through apps using Modern Authentication. Microsoft will also remove the light version of the Outlook web application on August 19th and discontinue support for Gmail accounts in Outlook.com on June 30th. Users of affected email apps will be notified by the end of June to update their settings or reconfigure their accounts. The latest versions of Outlook, Apple Mail, and Thunderbird will support these changes, while the new Outlook for Windows and Mac apps will continue to support Gmail accounts. Microsoft is also migrating Windows Mail and Calendar users to the new Outlook for Windows app ahead of ending support for the built-in apps later this year.

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Mastercard To Phase Out Manual Card Entry For Online Payments In Europe By 2030

storkus shares a report: Starting from 2030, Mastercard will no longer require Europeans to enter their card numbers manually when checking out online -- no matter what platform or device they're using. Mastercard will announce Tuesday in a fireside chat with CNBC that, by 2030, all cards it issues on its network in Europe will be tokenized. In other words, instead of the 16-digit card number we're all accustomed to using for transactions, this will be replaced with a randomly generated "token." The firm says it's been working with banks, fintechs, merchants and other partners to phase out manual card entry for e-commerce by 2030 in Europe, in favor of a one-click button across all online platforms. This will ensure that consumers' cards are secure against fraud attempts, Mastercard says. Users won't have to keep entering passwords every time they try to make a payment, as Mastercard is introducing passkeys that replace passwords. storkus comments: "This story, as currently written, says nothing about their plans outside Europe but in the past the USA in particular has been dead last in getting this kind of tech."

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African Elephants Address One Another With Individually Specific Name-Like Calls

Abstract of a paper published on Nature: Personal names are a universal feature of human language, yet few analogues exist in other species. While dolphins and parrots address conspecifics by imitating the calls of the addressee, human names are not imitations of the sounds typically made by the named individual. Labelling objects or individuals without relying on imitation of the sounds made by the referent radically expands the expressive power of language. Thus, if non-imitative name analogues were found in other species, this could have important implications for our understanding of language evolution. Here we present evidence that wild African elephants address one another with individually specific calls, probably without relying on imitation of the receiver. We used machine learning to demonstrate that the receiver of a call could be predicted from the call's acoustic structure, regardless of how similar the call was to the receiver's vocalizations. Moreover, elephants differentially responded to playbacks of calls originally addressed to them relative to calls addressed to a different individual. Our findings offer evidence for individual addressing of conspecifics in elephants. They further suggest that, unlike other non-human animals, elephants probably do not rely on imitation of the receiver's calls to address one another.

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Raspberry Pi is Now a Public Company

An anonymous reader shares a report: Who would have thought that Raspberry Pi, the maker of the tiny, cheap, single-board computers, would become a public company? Yet, this is exactly what's happening: Raspberry Pi priced its IPO on the London Stock Exchange on Tuesday morning at $3.56 per share, valuing it at $689 million. Shortly after that, the company's shares jumped a nice 32% to $4.70. It means that Raspberry Pi could end up raising more than $200 million during its IPO process. Raspberry Pi has sold 60 million units since its inception. In 2023 alone, Raspberry Pi generated $266 million in revenue and $66 million in gross profit. Raspberry Pi Ltd, the public company, is the commercial subsidiary of the Raspberry Pi Foundation. The Foundation says it wants to make it easier for people to learn coding through a low-cost, programmable computer. It also remains the main shareholder of Raspberry Pi Ltd.

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☕️ Mistral lève (encore) 600 millions d’euros

Un an tout juste après sa création, la start-up française Mistral AI vient de lever 600 millions d’euros dans un tour de financement qui porte sa valorisation à 6 milliards d’euros.

Comme dans les tours précédents, les noms états-uniens – les fonds Lightspeed et Andreessen Horowitz, les entreprises Salesforces, Nvidia et IBM – côtoient les français – BNP Paribas, Bpifrance – et le coréen Samsung.

C’est le plus gros tour de financement à destination d’une entreprise d’intelligence artificielle générative en dehors de la Silicon Valley, indique le Financial Times.

Une opération qui suit de deux semaines la levée de 6 milliards de dollars pour xAI, le projet porté par Elon Musk.

Mistral déclare compter 60 salariés, dont 45 en France, 10 aux États-Unis et 5 au Royaume-Uni. Les trois quarts travaillent à de la recherche et développement.

Le cofondateur Arthur Mensch déclare que Mistral a utilisé « un peu plus de 1 000 » GPU pour entraîner ses systèmes d’IA, et dépensé « quelques dizaines de millions » d’euros pour construire ses modèles.

☕️ Raspberry Pi entre en bourse et augmente son action d’un tiers dès la première matinée

L’entreprise à la framboise a annoncé sur son blog son entrée officielle à la bourse de Londres en tant que « Raspberry Pi Holdings plc ».

Pour l’entreprise, « c’est un moment décisif pour Raspberry Pi et le début d’une nouvelle phase de notre évolution : l’accès au marché public nous permettra de construire plus de produits que vous aimez, plus rapidement ».

TechCrunch se demande « qui aurait cru que Raspberry Pi, le fabricant d’ordinateurs monocartes bon marché, deviendrait une société cotée en bourse ? ».

Et pourtant, avec une valeur de 2,8 livres sterling à l’ouverture de la bourse ce matin, le titre de Raspberry Pi a rapidement augmenté d’un tiers, faisant passer la valeur de l’entreprise au-dessus des 542 millions de livres (soit 643 millions d’euros) en milieu de journée.

Si on connait les Raspberry Pi comme les nano-ordinateurs qu’on peut bricoler chez soi facilement, l’entreprise rappelle que cette part représente 28 % des ventes en 2023 alors que celle côté « industriel et embarqué » est de 72 %.

☕️ Mistral lève (encore) 600 millions d’euros

Un an tout juste après sa création, la start-up française Mistral AI vient de lever 600 millions d’euros dans un tour de financement qui porte sa valorisation à 6 milliards d’euros.

Comme dans les tours précédents, les noms états-uniens – les fonds Lightspeed et Andreessen Horowitz, les entreprises Salesforces, Nvidia et IBM – côtoient les français – BNP Paribas, Bpifrance – et le coréen Samsung.

C’est le plus gros tour de financement à destination d’une entreprise d’intelligence artificielle générative en dehors de la Silicon Valley, indique le Financial Times.

Une opération qui suit de deux semaines la levée de 6 milliards de dollars pour xAI, le projet porté par Elon Musk.

Mistral déclare compter 60 salariés, dont 45 en France, 10 aux États-Unis et 5 au Royaume-Uni. Les trois quarts travaillent à de la recherche et développement.

Le cofondateur Arthur Mensch déclare que Mistral a utilisé « un peu plus de 1 000 » GPU pour entraîner ses systèmes d’IA, et dépensé « quelques dizaines de millions » d’euros pour construire ses modèles.

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