'The Dying Language of Accounting'
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Une opération conjointe des forces de l’ordre dans 15 pays différents a permis de mettre hors ligne 27 services en ligne couramment utilisés dans l’orchestration d’attaques par déni de service. Trois administrateurs ont également été arrêtés, en France et en Allemagne.
Cette nouvelle campagne de l’opération PowerOff aura-t-elle un impact sur la période des fêtes de fin d’année, traditionnellement propice aux attaques par déni de service distribué (DDoS) ? C’est le vœu (pieux ?) formulé mercredi par l’agence Europol, qui annonce la conclusion d’une première salve d’investigations dans le cadre d’une procédure visant à restreindre l’accès aux services en ligne facilitant la mise en œuvre de ces attaques.
Au terme d’une enquête menée dans quinze pays, Europol annonce avoir saisi et placé hors ligne 27 sites hébergeant des outils susceptibles d’alimenter un déni de services. Plusieurs de ces sites avaient pourtant pignon sur rue, à l’image de ZDStresser.net, qui revendiquait près de 50 000 utilisateurs enregistrés et affichait très ouvertement ses statistiques d’utilisation.
Comme son nom le suggère, ce site appartient (ou appartenait) à la catégorie des « stressers », des services en ligne officiellement conçus pour des usages licites en cybersécurité. En l’occurrence, le test de résistance ou de résilience d’une infrastructure informatique, notamment face à un afflux soudain de requêtes, comme dans le cadre d’une attaque par déni de service.
En août dernier, ZDStresser affirmait avoir permis la réalisation de 5,7 millions d’attaques, à partir d’une infrastructure constituée de 21 serveurs. Le site commercialisait sur abonnement la mise à disposition de ses outils – permettant de choisir la méthode de l’attaque, la couche du modèle OSI visée et, bien sûr, l’intensité de la vague.
S’il est légitime d’utiliser un tel outil pour tester sa propre infrastructure, il est sans surprise illégal, dans la plupart des pays, de l’employer en direction d’un site tiers. Une utilisation que facilitaient pourtant 18 des sites saisis par les forces de l’ordre d’après Europol. Ceux-ci sont rangés dans la catégorie des « booters », des intermédiaires qui, en simplifiant, louent des capacités informatiques (qu’elles émanent de services cloud ou de botnets, des machines individuelles infectées par un malware) pour lancer des attaques par déni de service.
Outre les trois administrateurs arrêtés, en France et en Allemagne, Europol indique que l’opération a permis d’identifier 300 utilisateurs ayant recouru à l’un ou l’autre des services DDoS proposés.
« La période des fêtes est depuis longtemps une période de pointe pour les hackers qui lancent certaines de leurs attaques DDoS les plus perturbatrices, causant de graves pertes financières, des atteintes à la réputation et un chaos opérationnel pour leurs victimes », commente l’agence européenne. Elle avance des motivations diverses, « allant du sabotage économique et du gain financier aux raisons idéologiques, comme le démontrent des collectifs hacktivistes tels que Killnet ou Anonymous Sudan ».
La démarche européenne présentée ici s’inscrit dans le cadre d’un plus vaste programme de lutte contre les outils facilitant la réalisation d’attaques DDoS. Baptisé Operation PowerOff, il associe les forces de l’ordre nationales et européennes, mais aussi le FBI américain et plusieurs grands acteurs spécialisés dans l’hébergement comme Akamai ou Cloudflare.
Cette action coordonnée avait été mise au jour en 2018, au terme d’une première salve d’arrestations qui avait permis de mettre hors ligne, aux États-Unis, une cinquantaine de sites spécialisés dans les attaques DDoS, avant de conduire à des poursuites judiciaires en 2022.
Au terme de cette nouvelle opération, les forces de l’ordre annoncent qu’elles entreprennent, en parallèle de leurs investigations, une campagne de prévention visant à alerter les internautes enclins à tester les outils dédiés aux DDoS des risques inhérents à ce genre de pratiques.
« La campagne met en évidence les conséquences des attaques DDoS et ciblera les contrevenants potentiels là où ils sont les plus actifs : en ligne », indique Europol. Le budget consacré à cette campagne, qui sera diffusée sous la forme de publicités sur Google et YouTube, n’a pas été communiqué.
Vous avez déjà vu des panneaux à l’entrée de certaines pharmacies avec écrit en gros l’adresse e-mail à laquelle envoyer ses documents et ordonnance ? Ils sont nombreux ses dernières années, ce qui n’est pas sans soulever des questions sur la confidentialité des données, qui se retrouvent donc sur des serveurs américains. Des alternatives existent.
Le numérique s’installe de plus en plus dans nos vies (ok boomer), parfois au mépris de certaines règles élémentaires. Une partie du grand public en a pris conscience de manière brutale, en mars 2020 avec le confinement et la continuité pédagogique à distance.
Contrairement à ce qui avait été annoncé par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, tout n’était pas « prêt ». Chacun faisait ce qu’il pouvait, notamment au niveau des classes virtuelles. Rapidement, une solution a émergée… la plateforme américaine Discord, avec les questions que cela soulève sur la gestion des données personnelles et du RGPD, le tout avec des mineurs. On peut aussi parler des groupes de parents et/ou de profs sur WhatsApp, etc.
C’était simple, efficace et les solutions américaines tenaient la charge avec une excellente disponibilité, contrairement aux solutions françaises. Un autre exemple flagrant pour le grand public est ce qu’il se passe dans des pharmacies depuis des années et qui continue encore à se répandre : demander d’envoyer des ordonnances par mail, et plus particulièrement Gmail ou Hotmail. Sur les réseaux sociaux, les retours sont nombreux, et nous y avons été confrontés à plusieurs reprises, dans différentes villes.
Un panneau à l’entrée des pharmacies demande aux clients d’envoyer les documents électroniques (mutuelles et/ou ordonnance) par email à une adresse en @gmail.com, la messagerie de Google. Il y a également des Hotmail/Outlook (Microsoft) et certainement bien d’autres.
Comme toutes sociétés américaines, Microsoft et Google sont soumises au Cloud Act états-uniens, avec la possibilité pour les autorités d‘accéder aux données, sans informer le grand public. Niveau confidentialité, d’autant plus pour des données de santé, on a vu mieux…
Si vous aussi vous avez des clients qui vous demandent « est-ce que vous êtes HDS ? » et que derrière dans toutes les pharmacies tu vois ça…. pic.twitter.com/r2j6bCWupM
— Julien OHAYON (@JulienOHAYON) December 1, 2024
La question avait pourtant été abordée par la CNIL dés 2015 : « La messagerie électronique et le fax, même s’ils apportent un gain de temps, ne constituent pas a priori un moyen de communication sûr pour transmettre des données médicales nominatives ». Et, si vous utilisez une messagerie, « vous devez impérativement recourir à une messagerie sécurisée intégrant un module de chiffrement des données ».
Dans la partie Sécurité de son référentiel sur le monde médical de 2020, une des mesures de la CNIL concerne la manière de « Sécuriser les échanges avec d’autres professionnels de santé et avec les patients ». Il est demandé de chiffrer les données « avant leur envoi sur une messagerie électronique standard » et de « choisir une messagerie hébergeant les données dans un pays ou auprès d’un prestataire garantissant la protection des données conformément aux règles européennes ».
En juillet de cette année, l’ordre des pharmaciens publiait un billet de blog où il rappelait que « garantir le secret professionnel, la protection des données patients et le respect du cadre légal dans ses échanges avec les autres professionnels de santé est l’objectif recherché » avec les messageries sécurisées de santé (MSSanté ou Mailiz).
Bref, les pharmacies sont au courant, mais certaines continuent cette pratique alors qu’il existe des alternatives. Depuis plus d’un an, il est même possible de passer par Mon espace santé. Il permet « l’envoi d’une ordonnance par les patients à leur pharmacie via messagerie ». « Cette messagerie respecte ainsi un haut niveau d’exigences en matière de protection et de confidentialité des données de santé, et permet d’éviter le recours à des messageries moins sécurisées », explique l’Assurance Maladie.
Il est aussi possible de passer par Doctolib pour partager des documents des ordonnances avec son pharmacien. La plateforme met en avant la sûreté pour votre pharmacien (puisque l’ordonnance a été délivrée par un soignant vérifié utilisateur de Doctolib) et la protection des données : « vous, le soignant prescripteur et le pharmacien êtes les seuls à avoir accès au document ». Avec Gmail, c’est une autre histoire…
Il existe d’autres solutions que Gmail pour des emails gratuits. Les fournisseurs d’accès à Internet évidemment, mais en cas de changement l’adresse est perdue. D’autres services européens misent sur la confidentialité : Proton et Infomaniak par exemple, mais vous pouvez aussi avoir votre adresse email avec un nom de domaine personnalisé. Il y a même un tuto sur Next !
Cette affaire en rappelle évidemment une autre sur les données de santé : plusieurs acteurs français sont en train de se battre contre l’hébergement des données de santé d’EMC2 chez Microsoft. Au cœur de la bataille, la question du Health Data Hub, dont la CNIL a autorisé au début de l’année – faute de mieux – l’hébergement chez le géant américain. « Une décision en droit », qu’elle « était obligée de prendre », nous expliquait Philippe Latombe qui annonçait se battre contre.
L’affaire est rapidement remontée au Conseil d’État, qui a, lui aussi, validé l’entrepôt de données de santé dans Azure. Clerver Cloud et d’autres ont alors saisi récemment la Cour européenne des droits de l’Homme, rappelant que les données de santé du Health Data Hub s’exposent ainsi « à de possibles interceptions par les services de renseignement américain en vertu de l’application extraterritoriale du droit du renseignement américain ».
Une opération conjointe des forces de l’ordre dans 15 pays différents a permis de mettre hors ligne 27 services en ligne couramment utilisés dans l’orchestration d’attaques par déni de service. Trois administrateurs ont également été arrêtés, en France et en Allemagne.
Cette nouvelle campagne de l’opération PowerOff aura-t-elle un impact sur la période des fêtes de fin d’année, traditionnellement propice aux attaques par déni de service distribué (DDoS) ? C’est le vœu (pieux ?) formulé mercredi par l’agence Europol, qui annonce la conclusion d’une première salve d’investigations dans le cadre d’une procédure visant à restreindre l’accès aux services en ligne facilitant la mise en œuvre de ces attaques.
Au terme d’une enquête menée dans quinze pays, Europol annonce avoir saisi et placé hors ligne 27 sites hébergeant des outils susceptibles d’alimenter un déni de services. Plusieurs de ces sites avaient pourtant pignon sur rue, à l’image de ZDStresser.net, qui revendiquait près de 50 000 utilisateurs enregistrés et affichait très ouvertement ses statistiques d’utilisation.
Comme son nom le suggère, ce site appartient (ou appartenait) à la catégorie des « stressers », des services en ligne officiellement conçus pour des usages licites en cybersécurité. En l’occurrence, le test de résistance ou de résilience d’une infrastructure informatique, notamment face à un afflux soudain de requêtes, comme dans le cadre d’une attaque par déni de service.
En août dernier, ZDStresser affirmait avoir permis la réalisation de 5,7 millions d’attaques, à partir d’une infrastructure constituée de 21 serveurs. Le site commercialisait sur abonnement la mise à disposition de ses outils – permettant de choisir la méthode de l’attaque, la couche du modèle OSI visée et, bien sûr, l’intensité de la vague.
S’il est légitime d’utiliser un tel outil pour tester sa propre infrastructure, il est sans surprise illégal, dans la plupart des pays, de l’employer en direction d’un site tiers. Une utilisation que facilitaient pourtant 18 des sites saisis par les forces de l’ordre d’après Europol. Ceux-ci sont rangés dans la catégorie des « booters », des intermédiaires qui, en simplifiant, louent des capacités informatiques (qu’elles émanent de services cloud ou de botnets, des machines individuelles infectées par un malware) pour lancer des attaques par déni de service.
Outre les trois administrateurs arrêtés, en France et en Allemagne, Europol indique que l’opération a permis d’identifier 300 utilisateurs ayant recouru à l’un ou l’autre des services DDoS proposés.
« La période des fêtes est depuis longtemps une période de pointe pour les hackers qui lancent certaines de leurs attaques DDoS les plus perturbatrices, causant de graves pertes financières, des atteintes à la réputation et un chaos opérationnel pour leurs victimes », commente l’agence européenne. Elle avance des motivations diverses, « allant du sabotage économique et du gain financier aux raisons idéologiques, comme le démontrent des collectifs hacktivistes tels que Killnet ou Anonymous Sudan ».
La démarche européenne présentée ici s’inscrit dans le cadre d’un plus vaste programme de lutte contre les outils facilitant la réalisation d’attaques DDoS. Baptisé Operation PowerOff, il associe les forces de l’ordre nationales et européennes, mais aussi le FBI américain et plusieurs grands acteurs spécialisés dans l’hébergement comme Akamai ou Cloudflare.
Cette action coordonnée avait été mise au jour en 2018, au terme d’une première salve d’arrestations qui avait permis de mettre hors ligne, aux États-Unis, une cinquantaine de sites spécialisés dans les attaques DDoS, avant de conduire à des poursuites judiciaires en 2022.
Au terme de cette nouvelle opération, les forces de l’ordre annoncent qu’elles entreprennent, en parallèle de leurs investigations, une campagne de prévention visant à alerter les internautes enclins à tester les outils dédiés aux DDoS des risques inhérents à ce genre de pratiques.
« La campagne met en évidence les conséquences des attaques DDoS et ciblera les contrevenants potentiels là où ils sont les plus actifs : en ligne », indique Europol. Le budget consacré à cette campagne, qui sera diffusée sous la forme de publicités sur Google et YouTube, n’a pas été communiqué.
Une semaine sur deux, entre chaque épisode du podcast Algorithmique, les abonnés de Next peuvent écouter en intégralité l’un des entretiens qui a servi à sa fabrication ou lire sa retranscription.
Directeur de l’unité IA et transition écologique chez Ekimetrics, Théo Alves da Costa est coprésident de l’association Data for Good.
Dans cet entretien enregistré le 1 juillet 2024, entre les deux tours des élections législatives, pour l’épisode 6 d’Algorithmique, il détaille la manière dont l’association a construit un serment d’Hippocrate du Data scientist. Il explique également la manière dont elle choisit et mène ses projets en faveur de l’intérêt général, et le rôle qu’elle cherche à prendre dans les discussions publiques, alors que l’adoption des outils d’IA générative change le périmètre du débat sur l’usage de ce type d’outils informatiques et ses effets sur la société.
Quand ça leur prend, les industriels sont parfois étonnants. La première salve de moniteurs Dual Mode a eu lieu il y a quelques mois déjà, proposant du FHD ou de l'UHD via un switch, le tout sur dalle OLED. Mais l'OLED, ça coûte encore une blinde, et bien que ces moniteurs soient très intéressants,...
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Dans cette vidéo, nous proposons de découvrir dans les moindres détails le nouveau siège ERGO GAMER de noblechairs, le DAWN. Disponible en tissu ou en similicuir, ce nouveau modèle nous propose un mix and match parfait entre un siège Gamer et un siège Ergonomique. Ce nouveau modèle, qui est fabriqué en Italie, fait la part belle aux finitions et se concentre sur des fonctionnalités choisies. Son prix débute à 499 euros.En partenariat avec GVGMALL: Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]
Lire la suiteVous avez déjà vu des panneaux à l’entrée de certaines pharmacies avec écrit en gros l’adresse e-mail à laquelle envoyer ses documents et ordonnance ? Ils sont nombreux ses dernières années, ce qui n’est pas sans soulever des questions sur la confidentialité des données, qui se retrouvent donc sur des serveurs américains. Des alternatives existent.
Le numérique s’installe de plus en plus dans nos vies (ok boomer), parfois au mépris de certaines règles élémentaires. Une partie du grand public en a pris conscience de manière brutale, en mars 2020 avec le confinement et la continuité pédagogique à distance.
Contrairement à ce qui avait été annoncé par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, tout n’était pas « prêt ». Chacun faisait ce qu’il pouvait, notamment au niveau des classes virtuelles. Rapidement, une solution a émergée… la plateforme américaine Discord, avec les questions que cela soulève sur la gestion des données personnelles et du RGPD, le tout avec des mineurs. On peut aussi parler des groupes de parents et/ou de profs sur WhatsApp, etc.
C’était simple, efficace et les solutions américaines tenaient la charge avec une excellente disponibilité, contrairement aux solutions françaises. Un autre exemple flagrant pour le grand public est ce qu’il se passe dans des pharmacies depuis des années et qui continue encore à se répandre : demander d’envoyer des ordonnances par mail, et plus particulièrement Gmail ou Hotmail. Sur les réseaux sociaux, les retours sont nombreux, et nous y avons été confrontés à plusieurs reprises, dans différentes villes.
Un panneau à l’entrée des pharmacies demande aux clients d’envoyer les documents électroniques (mutuelles et/ou ordonnance) par email à une adresse en @gmail.com, la messagerie de Google. Il y a également des Hotmail/Outlook (Microsoft) et certainement bien d’autres.
Comme toutes sociétés américaines, Microsoft et Google sont soumises au Cloud Act états-uniens, avec la possibilité pour les autorités d‘accéder aux données, sans informer le grand public. Niveau confidentialité, d’autant plus pour des données de santé, on a vu mieux…
Si vous aussi vous avez des clients qui vous demandent « est-ce que vous êtes HDS ? » et que derrière dans toutes les pharmacies tu vois ça…. pic.twitter.com/r2j6bCWupM
— Julien OHAYON (@JulienOHAYON) December 1, 2024
La question avait pourtant été abordée par la CNIL dés 2015 : « La messagerie électronique et le fax, même s’ils apportent un gain de temps, ne constituent pas a priori un moyen de communication sûr pour transmettre des données médicales nominatives ». Et, si vous utilisez une messagerie, « vous devez impérativement recourir à une messagerie sécurisée intégrant un module de chiffrement des données ».
Dans la partie Sécurité de son référentiel sur le monde médical de 2020, une des mesures de la CNIL concerne la manière de « Sécuriser les échanges avec d’autres professionnels de santé et avec les patients ». Il est demandé de chiffrer les données « avant leur envoi sur une messagerie électronique standard » et de « choisir une messagerie hébergeant les données dans un pays ou auprès d’un prestataire garantissant la protection des données conformément aux règles européennes ».
En juillet de cette année, l’ordre des pharmaciens publiait un billet de blog où il rappelait que « garantir le secret professionnel, la protection des données patients et le respect du cadre légal dans ses échanges avec les autres professionnels de santé est l’objectif recherché » avec les messageries sécurisées de santé (MSSanté ou Mailiz).
Bref, les pharmacies sont au courant, mais certaines continuent cette pratique alors qu’il existe des alternatives. Depuis plus d’un an, il est même possible de passer par Mon espace santé. Il permet « l’envoi d’une ordonnance par les patients à leur pharmacie via messagerie ». « Cette messagerie respecte ainsi un haut niveau d’exigences en matière de protection et de confidentialité des données de santé, et permet d’éviter le recours à des messageries moins sécurisées », explique l’Assurance Maladie.
Il est aussi possible de passer par Doctolib pour partager des documents des ordonnances avec son pharmacien. La plateforme met en avant la sûreté pour votre pharmacien (puisque l’ordonnance a été délivrée par un soignant vérifié utilisateur de Doctolib) et la protection des données : « vous, le soignant prescripteur et le pharmacien êtes les seuls à avoir accès au document ». Avec Gmail, c’est une autre histoire…
Il existe d’autres solutions que Gmail pour des emails gratuits. Les fournisseurs d’accès à Internet évidemment, mais en cas de changement l’adresse est perdue. D’autres services européens misent sur la confidentialité : Proton et Infomaniak par exemple, mais vous pouvez aussi avoir votre adresse email avec un nom de domaine personnalisé. Il y a même un tuto sur Next !
Cette affaire en rappelle évidemment une autre sur les données de santé : plusieurs acteurs français sont en train de se battre contre l’hébergement des données de santé d’EMC2 chez Microsoft. Au cœur de la bataille, la question du Health Data Hub, dont la CNIL a autorisé au début de l’année – faute de mieux – l’hébergement chez le géant américain. « Une décision en droit », qu’elle « était obligée de prendre », nous expliquait Philippe Latombe qui annonçait se battre contre.
L’affaire est rapidement remontée au Conseil d’État, qui a, lui aussi, validé l’entrepôt de données de santé dans Azure. Clerver Cloud et d’autres ont alors saisi récemment la Cour européenne des droits de l’Homme, rappelant que les données de santé du Health Data Hub s’exposent ainsi « à de possibles interceptions par les services de renseignement américain en vertu de l’application extraterritoriale du droit du renseignement américain ».
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Avec 23.6 pouces de diagonale, une dalle VA offrant 180 Hz de rafraichissement et une définition FullHD, ce moniteur JapanNext ressemble à beaucoup d’autres. Il faut lever les yeux de sa fiche technique pour voir vraiment en quoi il est différent.
Avec un design censé rappeler les vieux téléviseurs à tube, ceux ornés d’un bouton pour sélectionner les chaînes, l’écran de JapanNext propose un mariage entre nouvelles technologies d’affichage et design rétro. Rapide et performant, doté de plusieurs fonctionnalités orientées jeu dont une compatibilité FreeSync et une connexion 120 Hz pour la PS5, l’écran peut s’utiliser avec un pied ou se positionner en VESA. On pourra également accrocher un MiniPC dans son dos grâce à ce système.
Il propose sur sa droite une excroissance en plastique avec deux boutons. Le premier pilotera le volume sonore délivré par l’écran qui embarque deux enceintes stéréo 5 watts et le second jouera le rôle de bouton d’allumage. La connectique est classique avec un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0, une prise audio jack 3.5 mm et une entrée d’alimentation. L’écran mesure 66.6 cm de large pour 38 cm de haut sans son pied et 44.5 cm avec, pour 8.7 cm de profondeur. Dernier point original pour ce JapanNext ? Une fonction Noir & Blanc que l’on pourra activer à loisir.
Gadget ? Totalement. L’engin devrait couter environ 200€ et pourrait débarquer en Europe. De là à vous conseiller son achat ? À moins d’avoir vraiment une idée déco derrière la tête, je pense qu’il est plus pertinent de passer son tour. Au pire, on pourra toujours fabriquer un cadre en bois vernis a positionner sur un écran plus classique et obtenir le même effet à moindres frais.
Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
JapanNext propose un écran 23.6″ qui joue sur la corde vintage © MiniMachines.net. 2024.
Avec la mode du rétrogaming, l’émulation — c’est-à-dire la pratique consistant à exécuter des programmes (ici des jeux) sur une machine équipée d’un processeur d’une famille différente de celle initialement cible — est devenue un moyen courant (si ce n’est, parfois, le seul) d’accéder à la ludothèqu...