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Emmanuel Macron « n’exclut pas de sortir » de X

Majorité numérique
Emmanuel Macron « n’exclut pas de sortir » de X

Invité par La Dépêche du Midi à débattre de « la démocratie face aux réseaux sociaux » avec des Français, Emmanuel Macron a avant tout cité son souhait de créer une majorité numérique à 15 ans. Il a esquissé la possibilité de quitter certaines plateformes sociales comme X.

Interrogé sur le rôle des réseaux sociaux, et notamment de X, dans la diffusion de la désinformation, Emmanuel Macron a déclaré « réfléchir » à sortir de ce type de plateforme.

Invité par La Dépêche du Midi à échanger pendant deux heures face à 300 lectrices et lecteurs du journal, le président s’est exprimé sur une variété de sujets liés au numérique, de l’exposition des plus jeunes aux écrans jusqu’au besoin d’imposer la transparence aux principales plateformes numériques. Et de souligner que dans le contexte actuel de désagrégation de l’espace informationnel, « les fondements de notre république et de notre démocratie » sont aujourd’hui menacés.

Minimiser le temps d’écran, majorité numérique à 15 ans

« Toutes nos études montrent que nos enfants, ados, sont de plus en plus perturbés par ces réseaux sociaux ». C’est sur le temps d’exposition aux écrans et l’impact des réseaux sociaux sur les plus jeunes que le président de la République a entamé ses deux heures d’échanges. Alors que le « durcissement de la menace informationnelle » était cité il y a moins d’une semaine dans les murs du Sénat, Emmanuel Macron échangeait sur le thème de « la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux ».

À cette occasion, le président a rappelé la volonté d’interdire les écrans aux enfants de moins de trois ans, et de minimiser l’exposition avant six ans – des décisions préconisées par le rapport dédié qui lui a été remis en 2024, et reprises en juin par la ministre de la Santé et des Solidarités. Sur la question des réseaux sociaux, il est revenu sur les débats menés à l’échelle européenne sur la manière de les réguler. Et a plaidé, comme à son habitude, pour une majorité numérique assortie d’une vérification de l’âge des internautes à 15 ans.

Éviter que « les réseaux sociaux » ne « gagnent la présidentielle »

Interrogé sur la place accordée au docteur Raoult pendant la crise du Covid, Emmanuel Macron pointe le rôle des médias « qui ont relayé ses paroles » et « assume de ne pas avoir eu une décision politique pour l’empêcher », dans la mesure où il revenait à la communauté scientifique d’établir l’invalidité de ses traitements. Rappelons qu’Emmanuel Macron a mis en avant le chercheur en organisant notamment une visite médiatisée de son laboratoire en avril 2020.

Plus largement, le président souligne le « sujet géopolitique » que constitue désormais la désinformation, alimentée comme elle l’est par la Russie, la Chine et diverses autres puissances étrangères. « On doit tout faire pour que ce ne soit pas les réseaux sociaux », ou quelques acteurs « qui ont l’usage le mieux organisé », qui parviennent à « gagner la présidentielle ». Et le président de déclarer « réfléchir » à quitter certains réseaux, à commencer par X.

En termes de régulation, Emmanuel Macron estime que l’objectif est de créer « une économie pour qu’il y ait de la transparence ». Autrement dit : ne pas interdire, mais obliger les plateformes à partager leurs données et leurs algorithmes, comme le règlement européen sur les services numériques s’y emploie, pour permettre aux chercheurs et auditeurs agréés d’aider le public à mieux comprendre le fonctionnement de ces outils.

Interrogé sur la concentration des médias traditionnels dans les mains d’une poignée de milliardaires, il souligne aussi que « c’est un problème », conséquence « d’un modèle économique en crise ». En conclusion, interrogé avant tout sur les mesures à prendre pour protéger la jeunesse, Emmanuel Macron réitère son souhait de voir advenir une majorité numérique à 15 ans et sur la nécessité de former de manière « renforcée à l’esprit critique » — formation qui intégrerait, selon ses dires, divers enjeux de cultures numériques, allant de la compréhension du fonctionnement d’Internet à celui de l’intelligence artificielle.

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Emmanuel Macron « n’exclut pas de sortir » de X

Majorité numérique
Emmanuel Macron « n’exclut pas de sortir » de X

Invité par La Dépêche du Midi à débattre de « la démocratie face aux réseaux sociaux » avec des Français, Emmanuel Macron a avant tout cité son souhait de créer une majorité numérique à 15 ans. Il a esquissé la possibilité de quitter certaines plateformes sociales comme X.

Interrogé sur le rôle des réseaux sociaux, et notamment de X, dans la diffusion de la désinformation, Emmanuel Macron a déclaré « réfléchir » à sortir de ce type de plateforme.

Invité par La Dépêche du Midi à échanger pendant deux heures face à 300 lectrices et lecteurs du journal, le président s’est exprimé sur une variété de sujets liés au numérique, de l’exposition des plus jeunes aux écrans jusqu’au besoin d’imposer la transparence aux principales plateformes numériques. Et de souligner que dans le contexte actuel de désagrégation de l’espace informationnel, « les fondements de notre république et de notre démocratie » sont aujourd’hui menacés.

Minimiser le temps d’écran, majorité numérique à 15 ans

« Toutes nos études montrent que nos enfants, ados, sont de plus en plus perturbés par ces réseaux sociaux ». C’est sur le temps d’exposition aux écrans et l’impact des réseaux sociaux sur les plus jeunes que le président de la République a entamé ses deux heures d’échanges. Alors que le « durcissement de la menace informationnelle » était cité il y a moins d’une semaine dans les murs du Sénat, Emmanuel Macron échangeait sur le thème de « la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux ».

À cette occasion, le président a rappelé la volonté d’interdire les écrans aux enfants de moins de trois ans, et de minimiser l’exposition avant six ans – des décisions préconisées par le rapport dédié qui lui a été remis en 2024, et reprises en juin par la ministre de la Santé et des Solidarités. Sur la question des réseaux sociaux, il est revenu sur les débats menés à l’échelle européenne sur la manière de les réguler. Et a plaidé, comme à son habitude, pour une majorité numérique assortie d’une vérification de l’âge des internautes à 15 ans.

Éviter que « les réseaux sociaux » ne « gagnent la présidentielle »

Interrogé sur la place accordée au docteur Raoult pendant la crise du Covid, Emmanuel Macron pointe le rôle des médias « qui ont relayé ses paroles » et « assume de ne pas avoir eu une décision politique pour l’empêcher », dans la mesure où il revenait à la communauté scientifique d’établir l’invalidité de ses traitements. Rappelons qu’Emmanuel Macron a mis en avant le chercheur en organisant notamment une visite médiatisée de son laboratoire en avril 2020.

Plus largement, le président souligne le « sujet géopolitique » que constitue désormais la désinformation, alimentée comme elle l’est par la Russie, la Chine et diverses autres puissances étrangères. « On doit tout faire pour que ce ne soit pas les réseaux sociaux », ou quelques acteurs « qui ont l’usage le mieux organisé », qui parviennent à « gagner la présidentielle ». Et le président de déclarer « réfléchir » à quitter certains réseaux, à commencer par X.

En termes de régulation, Emmanuel Macron estime que l’objectif est de créer « une économie pour qu’il y ait de la transparence ». Autrement dit : ne pas interdire, mais obliger les plateformes à partager leurs données et leurs algorithmes, comme le règlement européen sur les services numériques s’y emploie, pour permettre aux chercheurs et auditeurs agréés d’aider le public à mieux comprendre le fonctionnement de ces outils.

Interrogé sur la concentration des médias traditionnels dans les mains d’une poignée de milliardaires, il souligne aussi que « c’est un problème », conséquence « d’un modèle économique en crise ». En conclusion, interrogé avant tout sur les mesures à prendre pour protéger la jeunesse, Emmanuel Macron réitère son souhait de voir advenir une majorité numérique à 15 ans et sur la nécessité de former de manière « renforcée à l’esprit critique » — formation qui intégrerait, selon ses dires, divers enjeux de cultures numériques, allant de la compréhension du fonctionnement d’Internet à celui de l’intelligence artificielle.

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Framework Laptop 16 Upgrade To AMD Ryzen AI 300 Series Benchmarks

Framework Computer announced back in August that the Framework Laptop 16 would be rolling out upgrades to the AMD Ryzen AI 300 series and a GeForce RTX 5070 graphics option. Today the review embargo lifts on these new Framework 16 laptop upgrades and some Linux benchmarking of the new hardware.
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Amazon Steps Up Attempts To Block Illegal Sports Streaming Via Fire TV Sticks

Amazon is rolling out a tougher approach to combat illegal streaming, with the United States-based tech company aiming to block apps loaded onto all its Fire TV Stick devices that are identified as providing pirated content. From a report: Exclusive data provided to The Athletic from researchers YouGov Sport highlighted that approximately 4.7 million UK adults watched illegal streams in the UK over the past six months, with 31% using Fire Stick (this has become a catch-all term for plug-in devices, even if not made by Amazon) and other IPTV (Internet Protocol Television) devices. It is now the second-most popular method behind websites (42%). Amazon launched a new Fire TV Stick last month -- the 4K Select, which is plugged into a TV to facilitate streaming via the internet -- that it insists will be less of a breeding ground for piracy. It comprises enhanced security measures -- via a new Vega operating system -- and only apps available in Amazon's app store will be available for customers to download. Amazon insists the clampdown will apply to the new and old devices, but registered developers will still be able to use Fire Sticks for legitimate purposes.

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Google Relaunches Cameyo To Entice Businesses From Windows To ChromeOS

After acquiring software virtualization company Cameyo last year, Google has relaunched a version of the service that makes it easier for Windows-based organizations to migrate over to ChromeOS. From a report: Now called "Cameyo by Google," the Virtual App Delivery (VAD) solution allows users to run legacy Windows apps in the Chrome browser or as web apps, preventing organizations from being tied to Microsoft's operating system. Google says the new Cameyo experience is more efficient than switching between separate virtual desktop environments, allowing users to stream the specific apps they need instead of virtualizing the entire desktop. That allows Windows-based programs like Excel and AutoCAD to run side-by-side with Chrome and other web apps, giving businesses the flexibility to use a mix of Microsoft and Google services.

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Windows 11 KB5068861 : icône de batterie redessinée, menu Démarrer affiné, Task Manager réparé

La décision de Microsoft aura sans doute un peu moins d’incidence sur votre quotidien que l’armistice de 1918 pour les miraculés des tranchées — mais que voulez-vous, à chaque génération ses chamboulements. Pour les utilisateurs d’ordinateurs portables, la Windows 11 Tuesday Update build 26100 / 26200... [Tout lire]
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☕️ Avec son Private AI Compute, Google copie le cloud privé d’Apple pour l’IA

En 2024, Apple présentait son Private Cloud Compute. L’idée était de ne déporter dans le cloud que les requêtes LLM les plus complexes (les autres fonctionnant en local) pour les exécuter dans un environnement dédié, fonctionnant sur des puces maison et bardé de protections pour que les échanges soient privés. Apple avait décrit les grandes lignes de sa sécurité.

Ce 11 novembre, Google a annoncé un programme similaire, nommé Private AI Compute. Un nom calqué sur celui d’Apple qui renvoie à des caractéristiques pratiquement identiques (pdf) : utilisation des puces TPU maison, enclave sécurisée équivalente à celle des téléphones (Titanium Intelligence Enclaves), préservation de la confidentialité des échanges, utilisation des mêmes modèles (Gemini), etc.

Le discours est lui aussi le même : aujourd’hui, de nombreuses opérations sont réalisées localement, mais la puissance manque rapidement quand la requête devient plus complexe. Puisqu’une exécution entièrement locale n’est pas possible, autant envoyer les requêtes dans un « espace sécurisé et fortifié », « tout en veillant à ce que vos données personnelles restent privées et ne soient accessibles à personne d’autre, pas même à Google », promet l’entreprise.

Le fait de lancer une telle initiative va cependant plus loin que de reprendre l’idée d’Apple : en l’adoptant, Google valide la démarche de l’entreprise de Cupertino, alors même que celle-ci semble pour l’instant très en retard. Certaines rumeurs récentes ont évoqué des réunions entre Apple et Google, afin que la première utilise les LLM de la seconde. Le résultat serait alors équivalent côté utilisateur : des modèles Gemini et une architecture très similaire, avec chiffrement et couches multiples de protection.

Le Private AI Compute de Google est déjà actif. Magic Cue, responsable des suggestions contextuelles sur la gamme Pixel 10, l’utilise par exemple. Même chose pour Recorder, dont le résumé des transcriptions peut être appliqué à un plus grand nombre de langues. Gemini Nano reste utilisé pour les opérations locales, mais à la manière d’Apple l’année dernière, Google ne dit pas précisément comment la bascule s’opère.

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☕️ Avec son Private AI Compute, Google copie le cloud privé d’Apple pour l’IA

En 2024, Apple présentait son Private Cloud Compute. L’idée était de ne déporter dans le cloud que les requêtes LLM les plus complexes (les autres fonctionnant en local) pour les exécuter dans un environnement dédié, fonctionnant sur des puces maison et bardé de protections pour que les échanges soient privés. Apple avait décrit les grandes lignes de sa sécurité.

Ce 11 novembre, Google a annoncé un programme similaire, nommé Private AI Compute. Un nom calqué sur celui d’Apple qui renvoie à des caractéristiques pratiquement identiques (pdf) : utilisation des puces TPU maison, enclave sécurisée équivalente à celle des téléphones (Titanium Intelligence Enclaves), préservation de la confidentialité des échanges, utilisation des mêmes modèles (Gemini), etc.

Le discours est lui aussi le même : aujourd’hui, de nombreuses opérations sont réalisées localement, mais la puissance manque rapidement quand la requête devient plus complexe. Puisqu’une exécution entièrement locale n’est pas possible, autant envoyer les requêtes dans un « espace sécurisé et fortifié », « tout en veillant à ce que vos données personnelles restent privées et ne soient accessibles à personne d’autre, pas même à Google », promet l’entreprise.

Le fait de lancer une telle initiative va cependant plus loin que de reprendre l’idée d’Apple : en l’adoptant, Google valide la démarche de l’entreprise de Cupertino, alors même que celle-ci semble pour l’instant très en retard. Certaines rumeurs récentes ont évoqué des réunions entre Apple et Google, afin que la première utilise les LLM de la seconde. Le résultat serait alors équivalent côté utilisateur : des modèles Gemini et une architecture très similaire, avec chiffrement et couches multiples de protection.

Le Private AI Compute de Google est déjà actif. Magic Cue, responsable des suggestions contextuelles sur la gamme Pixel 10, l’utilise par exemple. Même chose pour Recorder, dont le résumé des transcriptions peut être appliqué à un plus grand nombre de langues. Gemini Nano reste utilisé pour les opérations locales, mais à la manière d’Apple l’année dernière, Google ne dit pas précisément comment la bascule s’opère.

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Valve's Open-Source Radeon Linux Driver "Love Song For Gamers With Old GPUs"

As covered recently on Phoronix there has been several exciting improvements for aging AMD Radeon GCN 1.0 and GCN 1.1 era graphics cards for the open-source AMD Linux graphics driver stack. This work has been led by Timur Kristóf of Valve's Linux Open-Source Graphics Driver Group with an ultimate goal of shifting the GCN 1.0/1.1 open-source Linux driver hardware support from the aging "Radeon" kernel graphics driver over to the "AMDGPU" kernel driver already used by default for all AMD GPUs/accelerators from GCN 1.2 and newer...
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Le Ryzen 5 7500X3D est lancé. Enfin un Ryzen 5 avec 3D V-Cache disponible en France, par contre le prix pique...

Jusqu'à présent, les  AMD Ryzen 5 X3D avec 3D V-Cache et la France n'étaient qu'une succession de rendez-vous manqués. Le Ryzen 5 5600X3D lancé en juillet 2023 ? Il n'aura finalement jamais disponible en France durant sa courte commercialisation. Le Ryzen 5 7600X3D lancé en septembre 2024 ? On y a c...

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Airbnb Rival Sonder Abruptly Shuts Down, Orders Guests To Leave

Sonder, a short-term rental company and former Airbnb rival, abruptly went out of business after Marriott ended its licensing deal on Nov. 9 -- leaving guests scrambling as they were told to vacate their rooms immediately. From a report: Paul Strack, 63, visiting Boston from Little Rock, Arkansas, told CBS News he received an email from Marriott on Sunday about his Sonder stay, but he initially mistook it for a scam. The email said that Marriott's agreement with Sonder had ended, and that "we are unable to continue your reservation beyond today." "[W]e are kindly requesting that you check out of the property as soon as you are able," the email read, according to a copy obtained by CBS News. Because he had mistaken it for spam, he ignored it. But on Monday, after exploring Boston and returning to the family's accommodation at the end of the day, Strack found his room's door wide open and his family's belongings packed up and left in a hallway. [...] Sonder on Monday said it would wind down operations immediately, and that it expects to file for Chapter 7 bankruptcy to liquidate its U.S. assets. The company describes itself as a global operator of "premium, design-forward apartments and intimate boutique hotels serving the modern traveler" that has faced financial challenges related to its agreement with Marriott, which the hotel chain terminated on Sunday.

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☕️ OpenAI condamnée en Allemagne pour l’utilisation de paroles de chansons dans GPT-4 et 4o

L’un des tribunaux régionaux de Munich s’est prononcé ce mardi 11 novembre en faveur du lobby de l’industrie musicale allemande GEMA dans une affaire l’opposant à OpenAI.

Le jugement concerne l’utilisation des paroles de chansons de neuf auteurs allemands connus, dont « Atemlos » de Kristina Bach et le fameux « Wie schön, dass du geboren bist » de Rolf Zuckowski.

La cour donne raison à la GEMA, autant sur « la mémorisation dans les modèles linguistiques » des paroles que leur reproduction dans les résultats du chatbot : les deux, selon elle, constituent des atteintes des droits d’exploitation du copyright. Ces utilisations « ne sont couvertes par aucune limitation [du copyright] et notamment pas par la limitation relative à la fouille de données et de textes », commente le tribunal dans son communiqué.

« La chambre estime que les paroles litigieuses sont reproduites dans les modèles linguistiques 4 et 4o », explique-t-il.

Le tribunal considère qu’une « perception indirecte » de la mémorisation dans les modèles linguistiques est un indice suffisant pour la démontrer en se fondant sur la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). En l’occurence, le fait que ChatGPT a « rendu accessibles au public les paroles des chansons » est considéré comme une preuve indirecte de cette mémorisation en plus d’être une preuve directe de leur reproduction dans ses résultats.

« Nous sommes en désaccord avec la décision, et nous étudions les prochaines démarches possibles », a déclaré OpenAI à l’AFP. L’entreprise souligne également que le jugement ne concernerait que les textes qui figurent dans la plainte de la GEMA.

C’est « une victoire historique pour la GEMA », selon le cabinet d’avocats qui l’accompagne. « C’est la première fois qu’un tribunal allemand confirme que les entreprises d’IA ne peuvent pas utiliser des contenus protégés par le copyright ». « Cette décision rendue à Munich apporte une sécurité juridique aux professionnels de la création, aux éditeurs de musique et aux plateformes dans toute l’Europe, et elle est susceptible de créer un précédent dont l’impact s’étendra bien au-delà des frontières allemandes », ajoutent les représentants du lobby musical allemand.

Le tribunal n’a pas donné les détails des dédommagements que devra verser OpenAI.

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☕️ OpenAI condamnée en Allemagne pour l’utilisation de paroles de chansons dans GPT-4 et 4o

L’un des tribunaux régionaux de Munich s’est prononcé ce mardi 11 novembre en faveur du lobby de l’industrie musicale allemande GEMA dans une affaire l’opposant à OpenAI.

Le jugement concerne l’utilisation des paroles de chansons de neuf auteurs allemands connus, dont « Atemlos » de Kristina Bach et le fameux « Wie schön, dass du geboren bist » de Rolf Zuckowski.

La cour donne raison à la GEMA, autant sur « la mémorisation dans les modèles linguistiques » des paroles que leur reproduction dans les résultats du chatbot : les deux, selon elle, constituent des atteintes des droits d’exploitation du copyright. Ces utilisations « ne sont couvertes par aucune limitation [du copyright] et notamment pas par la limitation relative à la fouille de données et de textes », commente le tribunal dans son communiqué.

« La chambre estime que les paroles litigieuses sont reproduites dans les modèles linguistiques 4 et 4o », explique-t-il.

Le tribunal considère qu’une « perception indirecte » de la mémorisation dans les modèles linguistiques est un indice suffisant pour la démontrer en se fondant sur la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). En l’occurence, le fait que ChatGPT a « rendu accessibles au public les paroles des chansons » est considéré comme une preuve indirecte de cette mémorisation en plus d’être une preuve directe de leur reproduction dans ses résultats.

« Nous sommes en désaccord avec la décision, et nous étudions les prochaines démarches possibles », a déclaré OpenAI à l’AFP. L’entreprise souligne également que le jugement ne concernerait que les textes qui figurent dans la plainte de la GEMA.

C’est « une victoire historique pour la GEMA », selon le cabinet d’avocats qui l’accompagne. « C’est la première fois qu’un tribunal allemand confirme que les entreprises d’IA ne peuvent pas utiliser des contenus protégés par le copyright ». « Cette décision rendue à Munich apporte une sécurité juridique aux professionnels de la création, aux éditeurs de musique et aux plateformes dans toute l’Europe, et elle est susceptible de créer un précédent dont l’impact s’étendra bien au-delà des frontières allemandes », ajoutent les représentants du lobby musical allemand.

Le tribunal n’a pas donné les détails des dédommagements que devra verser OpenAI.

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AI Bubble Is Ignoring Michael Burry's Fears

An anonymous reader shares a report: Costing tens of thousands of dollars each, Nvidia's pioneering AI chips make up a hefty chunk of the $400 billion that Big Tech plans to invest this year -- a bill expected to hit $3 trillion by 2029. But unlike 19th-century railroads, or the Dotcom boom's fiber-optic cables, the GPUs fueling today's AI mania are short-lived assets with a shelf life of perhaps five years. As with your iPhone, this stuff tends to lose value and may need upgrading soon because Nvidia and its rivals aim to keep launching better models. Customers like OpenAI will have to deploy them to stay competitive. So while it's comforting that the companies spending most wildly have mountains of cash to throw around (OpenAI aside), the brief useful life of the chips and the generous accounting assumptions underpinning all of this investment are less consoling. Michael Burry, who made his name betting against US housing and who's recently turned to the AI boom, waded in this week, warning on X that hyperscalers -- industry jargon for the giant companies building gargantuan data centers -- are underestimating depreciation. Far from being a one-off outlay, there's a danger of AI capex becoming a huge recurring expense. That's great for Nvidia and co., but not necessarily for hyperscalers such as Google and Microsoft. Some face a depreciation tsunami that's forcing them to be extra vigilant about controlling other costs. Amazon has plans to eliminate roughly 14,000 jobs. And while Wall Street is used to financing fast-depreciating assets such as aircraft and autos, it's worrying that private credit funds are increasingly using GPUs as collateral to finance loans. This includes lending to more speculative startups known as neoclouds, who offer GPUs for rent. Microsoft alone has signed more than $60 billion of neocloud deals.

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Researchers Surprised That With AI, Toxicity is Harder To Fake Than Intelligence

Researchers from four universities have released a study revealing that AI models remain easily detectable in social media conversations despite optimization attempts. The team tested nine language models across Twitter/X, Bluesky and Reddit, developing classifiers that identified AI-generated replies at 70 to 80% accuracy rates. Overly polite emotional tone served as the most persistent indicator. The models consistently produced lower toxicity scores than authentic human posts across all three platforms. Instruction-tuned models performed worse than their base counterparts at mimicking humans, and the 70-billion-parameter Llama 3.1 showed no advantage over smaller 8-billion-parameter versions. The researchers found a fundamental tension: models optimized to avoid detection strayed further from actual human responses semantically.

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Ryanair Tries Forcing App Downloads By Eliminating Paper Boarding Passes

An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Ryanair is trying to force users to download its mobile app by eliminating paper boarding passes, starting on November 12. As announced in February and subsequently delayed from earlier start dates, Europe's biggest airline is moving to digital-only boarding passes, meaning customers will no longer be able to print physical ones. In order to access their boarding passes, Ryanair flyers will have to download Ryanair's app. "Almost 100 percent of passengers have smartphones, and we want to move everybody onto that smartphone technology," Ryanair CEO Michael O'Leary said recently on The Independent's daily travel podcast. Customers are encouraged to check in online via Ryanair's website or app before getting to the airport. People who don't check in online before getting to the airport will have to pay the airport a check-in fee. "There'll be some teething problems," O'Leary said of the move.

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Meta Chief AI Scientist Yann LeCun Plans To Exit To Launch Startup

According to the Financial Times (paywalled), Meta's Chief AI Scientist Yann LeCun, a deep-learning pioneer and Turing Award winner, is reportedly leaving the company to launch his own startup. Reuters reports: The owner of Facebook and Instagram has significantly increased its investments in artificial intelligence, with CEO Mark Zuckerberg reorganizing the company's AI initiatives under Superintelligence Labs. Zuckerberg hired Alexandr Wang, former CEO of data-labeling startup Scale AI to lead the new AI effort. As a result, LeCun, who had reported to chief product officer Chris Cox, is now reporting to Wang, the report said. The company began investing in AI in 2013 by launching Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR) unit and recruiting LeCun, who is a known skeptic of the large language model path to superintelligence. LeCun is also a Silver Professor of data science, computer science, neural science and electrical and computer engineering at New York University, according to his LinkedIn page. He is known for his work in deep learning and the invention of the convolutional neural network, which is widely used for image, video and speech recognition.

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Sun Unleashes Strongest Solar Flare of 2025

New submitter UsRanger175 shares a report from Space.com: The sun erupted in spectacular fashion this morning (Nov. 11), unleashing a major X5.1-class solar flare, the strongest of 2025 so far and the most intense since October 2024. The eruption peaked at 5 a.m. EST (1000 GMT) from sunspot AR4274, which has been bursting with activity in recent days. The blast triggered strong (R3-level) radio blackouts across Africa and Europe, disrupting high-frequency radio communications on the sunlit side of Earth. This outburst is the latest in a series of intense flares from AR4274, which also produced an X1.7 flare on Nov. 9 and an X1.2 on Nov. 10. Those flares were accompanied by coronal mass ejections (CMEs) that could combine and impact Earth overnight tonight, possibly triggering strong (G3) geomagnetic storm conditions and widespread auroras, according to NOAA's Space Weather Prediction Center. The CME released today could also join the party as it speeds toward Earth at 4.4 million mph. NOAA predicts the CME could impact Earth around midday on Nov. 12. With this third CME added to the mix, it's possible that we could experience severe (G4) geomagnetic storm conditions.

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China's EV Market Is Imploding

An anonymous reader quotes a report from The Atlantic: In China, you can buy a heavily discounted "used" electric car that has never, in fact, been used. Chinese automakers, desperate to meet their sales targets in a bitterly competitive market, sell cars to dealerships, which register them as "sold," even though no actual customer has bought them. Dealers, stuck with officially sold cars, then offload them as "used," often at low prices. The practice has become so prevalent that the Chinese Communist Party is trying to stop it. Its main newspaper, The People's Daily, complained earlier this year that this sales-inflating tactic "disrupts normal market order," and criticized companies for their "data worship." This sign of serious problems in China's electric-vehicle industry may come as a surprise to many Americans. The Chinese electric car has become a symbol of the country's seemingly unstoppable rise on the world stage. Many observers point to their growing popularity as evidence that China is winning the race to dominate new technologies. But in China, these electric cars represent something entirely different: the profound threats that Beijing's meddling in markets poses to both China and the world. Bloated by excessive investment, distorted by government intervention, and plagued by heavy losses, China's EV industry appears destined for a crash. EV companies are locked in a cutthroat struggle for survival. Wei Jianjun, the chairman of the Chinese automaker Great Wall Motor, warned in May that China's car industry could tumble into a financial crisis; it "just hasn't erupted yet." To bypass government censorship of bad economic news, market analysts have opted for a seemingly anodyne term to describe the Chinese car industry's downward spiral: involution, which connotes falling in on oneself.

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