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☕️ Blue Origin réussit à récupérer le propulseur de sa fusée New Glenn

Pour une fois, Elon Musk n’a pas commenté. Blue Origin, l’entreprise spatiale de Jeff Bezos et grande concurrente de SpaceX, a bouclé avec succès, jeudi 13 novembre, le deuxième vol de sa fusée New Glenn.

Pour Blue Origin, la mission NG-2 est un succès à double titre. D’abord, parce que le deuxième étage de la fusée a transporté et déployé avec succès les deux sondes spatiales de la NASA qui constituaient sa charge utile.

Ensuite, parce que le premier étage de la fusée est revenu se poser sans encombre sur une barge située dans l’océan Atlantique, ce qui devrait permettre à l’entreprise de réutiliser son lanceur, avec à la clé une réduction des coûts associés à chaque vol et une potentielle accélération de la cadence de tir.

La fusée New Glenn a pris son envol jeudi 13 novembre à 21h55, heure de Paris, depuis le Complex 36 de Cap Canaveral. Au terme de la diffusion en direct du décollage, Blue Origin a rapidement annoncé le succès de la mission, en soulignant que l’entreprise disposait à la fois d’un carnet de commandes et d’un calendrier de production bien remplis pour les années à venir. Blue Origin compte parmi ses clients la NASA, Viasat, AST SpaceMobile et bien sûr Amazon, entre autres opérateurs spécialisés.

La fusée NG-2 sur son pas de tir de Cap Canaveral le 8 novembre dernier – crédit Blue Origin

« Aujourd’hui a été une journée exceptionnelle pour l’équipe de New Glenn, marquant le début d’une nouvelle ère pour Blue Origin et l’ensemble du secteur. Nous nous préparons à lancer, atterrir et recommencer sans cesse, déclare Jordan Charles, vice-président de la division New Glenn chez Blue Origin. Nous avons réalisé des progrès considérables en matière de production, en anticipant les besoins. Notre priorité demeure l’augmentation de notre cadence et la réalisation de nos objectifs. »

Rappelons que le vol inaugural de New Glenn, réalisé en janvier dernier, avait réussi à atteindre l’orbite spatiale, mais la tentative de récupération du lanceur avait échoué. New Glenn est la première fusée orbitale de Blue Origin, dont le programme commercial se limitait jusqu’ici à la fusée New Shepard. Destinée à des vols touristiques, celle-ci se contente de franchir la ligne de Karmán, à 100 km d’altitude. Elle a réalisé son 36e vol le 8 octobre dernier.


Le duo de sondes mis en orbite par NG-2 a vocation à voyager jusqu’à Mars dans le cadre d’une mission scientifique baptisée Escapade, pour Escape and Plasma Acceleration and Dynamics Explorers, pensée comme une étude préalable à d’éventuels voyages vers la planète rouge.

« Ses deux orbiteurs jumeaux effectueront des observations simultanées depuis différents points autour de Mars. Ces observations révéleront la réponse en temps réel de la planète aux conditions météorologiques spatiales et l’évolution de sa magnétosphère, en analysant comment le champ magnétique martien guide les flux de particules autour de la planète, comment l’énergie et la quantité de mouvement sont transportées du vent solaire à travers la magnétosphère, et quels processus contrôlent les flux d’énergie et de matière entrant et sortant de l’atmosphère martienne », indique la NASA.

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Google : Bruxelles enquête sur la rétrogradation des contenus de certains médias

Publireportages, publicités natives ou spam, c'est pas la même chose ?
Google : Bruxelles enquête sur la rétrogradation des contenus de certains médias

Dans son moteur de recherche, Google a décidé de rétrograder des publications sponsorisées publiées sur les sites de certains médias, les considérant comme du spam. La Commission européenne vient d’ouvrir une enquête sur le sujet pour vérifier que cette démarche respecte le DMA et que Google n’utilise pas ce filtre pour protéger ses parts de marché dans la publicité en ligne.

La Commission européenne ouvre une nouvelle enquête sur les pratiques de Google. Alors qu’elle a récemment infligé une amende de 3 milliards d’euros à l’entreprise pour avoir enfreint les règles de la concurrence dans le domaine de la publicité, l’organe exécutif de l’Union européenne s’intéresse à la rétrogradation de contenus de certains média dans le moteur de recherche.

Elle cherche à vérifier que Google applique bien « des conditions d’accès équitables, raisonnables et non discriminatoires aux sites web des éditeurs sur Google Search », explique-t-elle dans un communiqué, en précisant que c’est une obligation imposée par la législation sur les marchés numériques (le DMA).

Google considère depuis un an et demi certains publireportages ou publicités natives comme du spam

Tout part d’une mise à jour par Google, en mars 2024, de ses règles concernant le spam pour son moteur de recherche.

On peut y lire notamment que, depuis, l’entreprise considère comme des « liens toxiques » les « publireportages ou publicités natives pour lesquels une rémunération est perçue contre des articles contenant des liens qui améliorent le classement, ou des liens avec du texte d’ancrage optimisé dans des articles, des articles d’invités, ou des communiqués de presse diffusés sur d’autres sites ».

Dans son argumentaire pour justifier cette mise à jour, Google explique sa position : « Nos Règles concernant le spam visent à contrarier les pratiques pouvant avoir un impact négatif sur la qualité des résultats de recherche Google ».

Un changement qui n’a pas plu aux lobbys de la presse européenne

Mais, comme l’expliquaient en avril dernier nos confrères de Contexte, plusieurs lobbys de la presse européenne pointaient les « pratiques de Google relatives à sa politique dite « Site Reputation Abuse » (SRA) – une mesure qui pénalise les sites web dans le classement de Google Search pour avoir coopéré avec des fournisseurs de contenu tiers, indépendamment du contrôle éditorial exercé par le site web sur ce contenu ou de sa qualité respective ».

Le même jour, l’entreprise allemande ActMeraki portait plainte auprès de la Commission sur le même sujet. « Google continue de fixer unilatéralement les règles du commerce en ligne à son avantage, en privilégiant ses propres offres commerciales et en privant les prestataires de services concurrents de toute visibilité. Il est temps d’y mettre un terme définitif », affirmait à Reuters l’avocat de l’entreprise.

Et tout le problème est là. Si les arguments de Google contre l’utilisation des publireportages ou publicités natives pour promouvoir du spam sont légitimes, l’entreprise met en place des règles concernant le marché de la publicité alors qu’elle est elle-même en position dominante sur celui-ci.

La Commission explique examiner « si les rétrogradations par Alphabet de sites web et de contenus d’éditeurs dans Google Search peuvent avoir une incidence sur la liberté des éditeurs d’exercer des activités commerciales légitimes, d’innover et de coopérer avec des fournisseurs de contenus tiers ». Elle précise que l’ouverture de son enquête « ne préjuge pas d’une constatation de non-conformité ». Elle ajoute que si elle trouve des preuves d’infractions au DMA, elle expliquera à Alphabet les mesures adéquates à prendre et qu’elle peut lui infliger une amende allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.

Dans sa déclaration sur le sujet, la vice-présidente exécutive de la Commission européenne
pour une transition propre, juste et compétitive, Teresa Ribera, est plus vindicative : « Nous sommes préoccupés par le fait que les politiques de Google ne permettent pas aux éditeurs de presse d’être traités de manière équitable, raisonnable et non discriminatoire dans ses résultats de recherche. Nous mènerons une enquête afin de nous assurer que les éditeurs de presse ne perdent pas d’importantes sources de revenus dans une période difficile pour le secteur, et que Google respecte la loi sur les marchés numériques ».

Google confirme sa position sur sa lutte anti-spam

De son côté, Google a jugé bon de publier un billet de blog pour défendre sa politique anti-spam de son moteur de recherche. « L’enquête annoncée aujourd’hui sur nos efforts de lutte contre le spam est malavisée et risque de nuire à des millions d’utilisateurs européens », affirme l’entreprise. « La politique anti-spam de Google est essentielle dans notre lutte contre les tactiques trompeuses de paiement à la performance qui nuisent à la qualité de nos résultats », ajoute-t-elle.

Elle donne deux exemples d’articles sponsorisés qu’elle considère comme problématiques :

Si l’entreprise semble se soucier des spams qui polluent son moteur de recherche, rappelons qu’elle montre beaucoup moins de scrupule dans la gestion des contenus recommandés par son autre outil Discover qui met en avant, par exemple, des infox GenAI diffamantes sur du soi-disant pain cancérigène ou un faux scandale de poissons recongelés.

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☕️ Blue Origin réussit à récupérer le propulseur de sa fusée New Glenn

Pour une fois, Elon Musk n’a pas commenté. Blue Origin, l’entreprise spatiale de Jeff Bezos et grande concurrente de SpaceX, a bouclé avec succès, jeudi 13 novembre, le deuxième vol de sa fusée New Glenn.

Pour Blue Origin, la mission NG-2 est un succès à double titre. D’abord, parce que le deuxième étage de la fusée a transporté et déployé avec succès les deux sondes spatiales de la NASA qui constituaient sa charge utile.

Ensuite, parce que le premier étage de la fusée est revenu se poser sans encombre sur une barge située dans l’océan Atlantique, ce qui devrait permettre à l’entreprise de réutiliser son lanceur, avec à la clé une réduction des coûts associés à chaque vol et une potentielle accélération de la cadence de tir.

La fusée New Glenn a pris son envol jeudi 13 novembre à 21h55, heure de Paris, depuis le Complex 36 de Cap Canaveral. Au terme de la diffusion en direct du décollage, Blue Origin a rapidement annoncé le succès de la mission, en soulignant que l’entreprise disposait à la fois d’un carnet de commandes et d’un calendrier de production bien remplis pour les années à venir. Blue Origin compte parmi ses clients la NASA, Viasat, AST SpaceMobile et bien sûr Amazon, entre autres opérateurs spécialisés.

La fusée NG-2 sur son pas de tir de Cap Canaveral le 8 novembre dernier – crédit Blue Origin

« Aujourd’hui a été une journée exceptionnelle pour l’équipe de New Glenn, marquant le début d’une nouvelle ère pour Blue Origin et l’ensemble du secteur. Nous nous préparons à lancer, atterrir et recommencer sans cesse, déclare Jordan Charles, vice-président de la division New Glenn chez Blue Origin. Nous avons réalisé des progrès considérables en matière de production, en anticipant les besoins. Notre priorité demeure l’augmentation de notre cadence et la réalisation de nos objectifs. »

Rappelons que le vol inaugural de New Glenn, réalisé en janvier dernier, avait réussi à atteindre l’orbite spatiale, mais la tentative de récupération du lanceur avait échoué. New Glenn est la première fusée orbitale de Blue Origin, dont le programme commercial se limitait jusqu’ici à la fusée New Shepard. Destinée à des vols touristiques, celle-ci se contente de franchir la ligne de Karmán, à 100 km d’altitude. Elle a réalisé son 36e vol le 8 octobre dernier.


Le duo de sondes mis en orbite par NG-2 a vocation à voyager jusqu’à Mars dans le cadre d’une mission scientifique baptisée Escapade, pour Escape and Plasma Acceleration and Dynamics Explorers, pensée comme une étude préalable à d’éventuels voyages vers la planète rouge.

« Ses deux orbiteurs jumeaux effectueront des observations simultanées depuis différents points autour de Mars. Ces observations révéleront la réponse en temps réel de la planète aux conditions météorologiques spatiales et l’évolution de sa magnétosphère, en analysant comment le champ magnétique martien guide les flux de particules autour de la planète, comment l’énergie et la quantité de mouvement sont transportées du vent solaire à travers la magnétosphère, et quels processus contrôlent les flux d’énergie et de matière entrant et sortant de l’atmosphère martienne », indique la NASA.

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Google : Bruxelles enquête sur la rétrogradation des contenus de certains médias

Publireportages, publicités natives ou spam, c'est pas la même chose ?
Google : Bruxelles enquête sur la rétrogradation des contenus de certains médias

Dans son moteur de recherche, Google a décidé de rétrograder des publications sponsorisées publiées sur les sites de certains médias, les considérant comme du spam. La Commission européenne vient d’ouvrir une enquête sur le sujet pour vérifier que cette démarche respecte le DMA et que Google n’utilise pas ce filtre pour protéger ses parts de marché dans la publicité en ligne.

La Commission européenne ouvre une nouvelle enquête sur les pratiques de Google. Alors qu’elle a récemment infligé une amende de 3 milliards d’euros à l’entreprise pour avoir enfreint les règles de la concurrence dans le domaine de la publicité, l’organe exécutif de l’Union européenne s’intéresse à la rétrogradation de contenus de certains média dans le moteur de recherche.

Elle cherche à vérifier que Google applique bien « des conditions d’accès équitables, raisonnables et non discriminatoires aux sites web des éditeurs sur Google Search », explique-t-elle dans un communiqué, en précisant que c’est une obligation imposée par la législation sur les marchés numériques (le DMA).

Google considère depuis un an et demi certains publireportages ou publicités natives comme du spam

Tout part d’une mise à jour par Google, en mars 2024, de ses règles concernant le spam pour son moteur de recherche.

On peut y lire notamment que, depuis, l’entreprise considère comme des « liens toxiques » les « publireportages ou publicités natives pour lesquels une rémunération est perçue contre des articles contenant des liens qui améliorent le classement, ou des liens avec du texte d’ancrage optimisé dans des articles, des articles d’invités, ou des communiqués de presse diffusés sur d’autres sites ».

Dans son argumentaire pour justifier cette mise à jour, Google explique sa position : « Nos Règles concernant le spam visent à contrarier les pratiques pouvant avoir un impact négatif sur la qualité des résultats de recherche Google ».

Un changement qui n’a pas plu aux lobbys de la presse européenne

Mais, comme l’expliquaient en avril dernier nos confrères de Contexte, plusieurs lobbys de la presse européenne pointaient les « pratiques de Google relatives à sa politique dite « Site Reputation Abuse » (SRA) – une mesure qui pénalise les sites web dans le classement de Google Search pour avoir coopéré avec des fournisseurs de contenu tiers, indépendamment du contrôle éditorial exercé par le site web sur ce contenu ou de sa qualité respective ».

Le même jour, l’entreprise allemande ActMeraki portait plainte auprès de la Commission sur le même sujet. « Google continue de fixer unilatéralement les règles du commerce en ligne à son avantage, en privilégiant ses propres offres commerciales et en privant les prestataires de services concurrents de toute visibilité. Il est temps d’y mettre un terme définitif », affirmait à Reuters l’avocat de l’entreprise.

Et tout le problème est là. Si les arguments de Google contre l’utilisation des publireportages ou publicités natives pour promouvoir du spam sont légitimes, l’entreprise met en place des règles concernant le marché de la publicité alors qu’elle est elle-même en position dominante sur celui-ci.

La Commission explique examiner « si les rétrogradations par Alphabet de sites web et de contenus d’éditeurs dans Google Search peuvent avoir une incidence sur la liberté des éditeurs d’exercer des activités commerciales légitimes, d’innover et de coopérer avec des fournisseurs de contenus tiers ». Elle précise que l’ouverture de son enquête « ne préjuge pas d’une constatation de non-conformité ». Elle ajoute que si elle trouve des preuves d’infractions au DMA, elle expliquera à Alphabet les mesures adéquates à prendre et qu’elle peut lui infliger une amende allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.

Dans sa déclaration sur le sujet, la vice-présidente exécutive de la Commission européenne
pour une transition propre, juste et compétitive, Teresa Ribera, est plus vindicative : « Nous sommes préoccupés par le fait que les politiques de Google ne permettent pas aux éditeurs de presse d’être traités de manière équitable, raisonnable et non discriminatoire dans ses résultats de recherche. Nous mènerons une enquête afin de nous assurer que les éditeurs de presse ne perdent pas d’importantes sources de revenus dans une période difficile pour le secteur, et que Google respecte la loi sur les marchés numériques ».

Google confirme sa position sur sa lutte anti-spam

De son côté, Google a jugé bon de publier un billet de blog pour défendre sa politique anti-spam de son moteur de recherche. « L’enquête annoncée aujourd’hui sur nos efforts de lutte contre le spam est malavisée et risque de nuire à des millions d’utilisateurs européens », affirme l’entreprise. « La politique anti-spam de Google est essentielle dans notre lutte contre les tactiques trompeuses de paiement à la performance qui nuisent à la qualité de nos résultats », ajoute-t-elle.

Elle donne deux exemples d’articles sponsorisés qu’elle considère comme problématiques :

Si l’entreprise semble se soucier des spams qui polluent son moteur de recherche, rappelons qu’elle montre beaucoup moins de scrupule dans la gestion des contenus recommandés par son autre outil Discover qui met en avant, par exemple, des infox GenAI diffamantes sur du soi-disant pain cancérigène ou un faux scandale de poissons recongelés.

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Mainline Linux Patches For The VisionFive 2 Lite: RISC-V For As Little As $19.9 USD

Following the mainline Linux kernel support for the VisionFive 2 RISC-V single board computer from StarFive, Linux kernel patches are on the way for their new VisionFive 2 Lite low-cost offering. With the StarFive VisionFive 2 Lite this RISC-V board can be procured for as little as $19.9 USD as one of the cheapest yet fairly capable RISC-V SBCs...
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Kingdom Come Deliverance II s'est bien vendu, et s'offre une version royale

L'histoire derrière Kingdom Come Deliverance n'est pas banale et relève d'une success story rafraichissante. Au départ, Warhorse Studios avaient kickstarté un jeu se déroulant dans l'univers médiéval du XVe siècle, la campagne de financement fut relevée haut la main. Puis le jeu avait réussi à pénét...

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Comment est fabriqué le Beelink Me Mini en vidéo

Ce n’est pas la première fois que Beelink ouvre ses portes à cette chaine Youtube pour réaliser un reportage sur la construction de ses machines. En juillet dernier, une vidéo similaire a été publiée. Ici il s’agit toutefois de la construction du modèle Me Mini qui propose un fonctionnement différent.

Cette vidéo change de type de machine tout en reprenant les étapes classiques de ce type de chaîne de montage. Je ne vais pas tout commenter à nouveau comme j’avais pu le faire dans la vidéo précédente, néanmoins certains points me semblent intéressants à signaler. Le premier élément auquel je n’avais pas réfléchi concernant la fabrication de ce MiniPC particulier est la structure de son système de refroidissement. L’élément en aluminium visible juste au-dessus.

Le Beelink Me Mini est construit autour de ce morceau d’aluminium qui va jouer à la fois le rôle de dissipateur thermique mais également porter les différents composants. C’est sur lui que les SSD M.2 seront positionnés. C’est également cette pièce qui va porter le ventilateur. Pour le construire, Beelink utilise donc un morceau d’aluminium profilé.

C’est exactement la même technique que les morceaux d’aluminium qui sont extrudés d’une presse pour devenir des profilés dans lesquels on va emboiter des vitres pour construire une véranda par exemple. Le métal est produit en longs morceaux qui seront ensuite découpés à la bonne taille en longueur pour correspondre aux besoins de la marque. C’est à la fois simple et efficace, bien plus malin que de partir d’un bloc d’aluminium massif et de tailler dedans pendant de longues minutes en enlevant énormément de matière avec une CNC.

La première étape de la vid e uBeelink Me Mini ne fera pourtant pas l’économie d’un ajustement à la fraise pour enlever des éléments que cette technique d’extrusion ne peut pas gérer. Mais au lieu de coincer chaque bloc de métal durant de très longues minutes et récupérer des tonnes de copeaux de métal, la machine va pouvoir travailler rapidement sur quatre blocs à la fois. L’idée est d’enlever un peu de la partie centrale du boitier afin de l’ajuster en hauteur.

Le tube cylindrique qui constitue le cœur du bloc va en effet venir coiffer le processeur embarqué dans l’engin,. Il faut qu’il soit taillé à une hauteur exacte, plus courte que le reste de la machine puisque le cadre du bloc sert quand à lui en entourer la carte mère. C’est également là que seront taillés les trous qui permettront de recevoir les vis de montage.

Plusieurs étapes sont donc nécessaires pour mettre en forme le bloc du Beelink Me Mini. Découpages, perçage et ajustage dans un rythme rapide à partir d’un bloc de base. Le résultat est une meilleure cadence de production et probablement un rendement plus économique.

Après quelques étapes de finition, le  bloc est prêt pour passer à l’étape suivante qui consiste à insérer dans le corps en aluminium des entretoises filetées en acier plus solides qui vont permettre un montage et un démontage plus facile de l’engin.

Cette étape évite de devoir visser dans de l’aluminium qui est bien moins résistant. Le choix de l’aluminium s’explique pour ses caractéristiques de transmission de chaleur qui sont bien meilleures que celui de l’acier mais aussi par son poids qui sera bien moins élevé. Positionner un bloc de cette taille sur une carte mère exercerait bien trop de contraintes mécaniques. Mais l’aluminium est beaucoup moins solide que l’acier et un filetage dans ce métal serait très facilement altéré à l’usage. Pas d’autres choix donc que de lui ajouter ces éléments si on veut un engin solide. 

Les étapes suivantes sont destinées à rendre le métal stable et faire en sorte qu’il ne s’oxyde pas grâce à des processus chimiques assez classiques d’anodisation. C’est cette étape qui va transformer l’aluminium brut en une surface noire et stable.

Il reste quelques étapes de préparation technique comme le nettoyage de certaines parties du dissipateur au laser et au passage le marquage des emplacements des SSD.

Un retour à l’usinage pour un dernier ajustement de la hauteur du bloc central. Il faut atteindre la dimension précise nécessaire à la hauteur du processeur mais également débarrasser cette zone de son anodisation pour que la transmission thermique soit parfaite. Au passage, on note que les inserts en acier n’ont pas été affectés par l’anodisation chimique de l’aluminium et restent donc nus. Le bloc est maintenant fin prêt pour partir vers l’usine d’assemblage électronique.

Je ne reviens pas sur la partie assemblage des composants. C’est la même série d’étapes que pour le précédent modèle. Des robots viennent appliquer un flux de soudure sur la carte mère nue, puis d’autres positionnent les différents composants sur leurs emplacements. Une longue chaine robotisée est mis en place et les cartes se construisent étape par étape.

Quelques interventions humaines sont visibles pour placer des composants spécifiques, souvent des connecteurs, et les cartes poursuivent leur chemin.

Une fois toute la carte mère du Me Mini parfaitement équipée, étape validée par une caméra qui analyse la visibilité de tous les composants en quelques secondes, elle est envoyée dans un four de cuisson. La température va faire fondre le flux de soudure et ainsi connecter les composants aux différentes pistes des circuits.

La carte mère est fin prête pour l’étape suivante… qui consiste à lui ajouter un composant Un petit buzzer semble-t-il. Amusant que ce ne soit pas fait à la chaine en amont. On voit l’espace libre dans la photo ci-dessus, à gauche du processeur. Un emplacement rond vide avec le logo d’un haut-parleur et deux trous pour venir y souder le petit élément. En bas à droite, un autre espace est vide. Il s’agit d’un emplacement de stockage eMMC, le Beelink Me Mini peut en effet être livré avec ou sans ce module de 64 Go.

Quant à savoir pourquoi cela n’est pas fait en amont ? Mon petit doigt me dit que le matériau qui constitue la membrane du haut-parleur n’est pas compatible avec une cuisson au four. Il est donc nécessaire de le souder à la main. S’ensuivent des point de contrôle classiques. L’ajout de la pile du BIOS et les premiers tests globaux de la machine.

Des SSD et une carte Wi-Fi sont mis en place, des câbles sont connectés, de manière à vérifier que la carte démarre et détecte correctement tous les ports de l’engin avant de poursuivre le montage. Cette étape est validée en scannant des QR Code qui vont assurer la traçabilité de la carte du Beelink Me Mini sur la chaîne. En cas de panne entre ce test et le suivant, il sera ainsi possible de déterminer ce qui a posé un problème.

L'intel N150 surle  Beelink Me Mini

Cette étape permet également de fixer les composants les plus couteux comme le processeur ou les module de mémoire vive par exemple. En cas de défaillance de la carte, il est encore possible de la repasser au four et d’extraire une puce problématique pour retrouver une solution fonctionnelle. Après cette étape, cela sera bien plus compliqué. Un liseré de colle est donc appliqué automatiquement autour des composants à souder et la carte est ensuite envoyée sous une lampe à UV qui va la polymériser immédiatement.

Les étapes suivantes sont classiques : Nettoyage des composants, étiquetage de la carte, emballage et direction vers un autre étage du complexe qui va assurer le montage global de l’engin. On retrouve encore une fois les longs tapis qui défilent devant des ouvriers qui vont assurer chacun une tâche. Vérification des composants, pose de petites mousses pour protéger les composants, pose très délicate d’un pad thermique autour du processeur et mise en place de la structure de fixation de la carte mère au corps en aluminium.

Vient ensuite un élément moins habituel et qui correspond au cahier des charges de la marque. Depuis 2023 le constructeur cherche a intégrer au maximum les alimentations de ses MiniPC dans leur châssis. Le Beelink Me Mini embarque donc un bloc interne. Une solution poarfaitement ajustée à ses besoins qui vient se connecter à la carte mère. Cela permet d’alimenter directement la minimachine avec un câble secteur bipolaire sans passer par un bloc externe.

D’autres entretoises sont ajoutées directement dans l’aluminium. Celles qui vont porter les vis des emplacements de SSD par exemple. Elles subiront beaucoup moins de contraintes physiques que celles du bloc central.

Vient l’étape de fixation de la carte mère au bloc d’aluminium. Chaque carte est positionnée contre le bloc qui a reçu l’application d’un petit peu de pâte thermique. Quatre vis sont posées pour maintenir toute la carte contre les entretoises d’acier et le processeur contre le bloc central.

L’étape suivante consiste à positionner l’alimentation dans le corps en aluminium. Elle est enfermée dans une protection qui va assurer l’isolation électrique du bloc et ainsi éviter tout court-circuit tout en profitant de la conduction thermique du métal. De petits pads sont positionnés pour que le bloc, protégé par une plaque métallique, assure un bon refroidissement passif.

Vient la mise en place du ventilateur au-dessus de l’engin et la mise en place de différents éléments importants. De petites mousses isolantes sont positionnées à des endroits stratégiques pour pouvoir y coller la pile du BIOS.

 Beelink Me Mini

Les deux antennes Wi-Fi du Beelink Me Mini sont également positionnées sur ces éléments. L’idée et de les séparer du corps métallique qui va donc monter en température, mais aussi, pour les antennes, de ne pas les coller à ce métal pour éviter les problèmes de connexion. Vient ensuite la mise en place de la carte Wi-Fi et la connexion des antennes.

 Beelink Me Mini

Dernières étapes de la construction de cette minimachine, le boitier du Beelink Me Mini commence a être assemblé. D’abord la base qui est vissée, des pads de transmission thermique sont mis en place, le SSD d’origine sur lequel a été installé le système est positionné et un contrôle global est effectué. On vérifie à nouveau que tout est fonctionnel : connexion sans fil, débits, ventilation etc.

Une étape importante est visible à 19 minutes. C’est la validation de sortie de la machine en tant que PC complet. C’est cette étape qui va établir la correspondance de licence de Windows 11 et lancer l’enregistrement de l’engin dans les archives de la marque. Le boitier est ensuite finalisé et monté autour du bloc. 

Une dernière phase de test et de validation est effectuée avec des dizaines de minimachines disposées en batterie pour s’assurer qu’elles fonctionnent pendant un certain temps en condition de test réel. Un processus que l’on avait déjà vu lors de la précédente video sur la construction des engins de la marque. Les dernières étapes sont cosmétiques avec le nettoyage du châssis de toutes éventuelles traces de manipulation et l’emballage de l’engin. En bout de chaine, les MiniPC sont pesés pour vérifier que rien ne manque dans leur emballage : documentation, câbles etc. Et les boites sont thermo-scéllées avant d’être empaquetées pour l’expédition.

Encore une fois Beelink montre ici un assemblage de haute qualité dans une usine qui n’a rien a envier aux grandes marques du secteur. On ote que l’ensemble des composants sont haut de gamme avec des SSDs signés Corsair. Les machines employées sont modernes et les conditions de travail semblent très correctes. Les ifférentes étapes de validation et de vérification assurent que la marque cherche a proposer des engins de qualité.

Le Beelink Me Mini apparait dans une nouvelle version

Actuellement le Beelink Me Mini est toujours victime de son succès. Depuis plusieurs semaines, l’engin est en rupture sur le site du fabricant. La marque promet une livraison sous « 35 jours » et liste la version 12 Go de mémoire vive LPDDR5 et 64 Go de eMMC à partir de 229$ depuis un stock Européen. Un prix très interessant puisque cela nous donne quelque chose comme 200€ TTC une fois les devises échangées par Paypal. Ce modèle est garanti une année par Beelink.

La minimachine est par contre en stock sur Amazon où elle est proposée dans deux versions distinctes. Une classique et une qui est passée sous mon radar : Le Beelink Me Mini sous Intel N150 avec 16Go de LPDDR5 et 1 To de SSD est ainsi proposée à 389€ au lieu de 449€ en cochant une petite case. Elle est ici garantie 2 ans avec un retour vers Amazon

Enfin, petite nouveauté, Amazon liste également une version nouvelle de cet engin. Le processeur Intel Twin Lake N150 est remplacé par un plus ancien Intel Alder Lake N95 qui est vendu à 409€ avec une case à cocher qui le bascule à 349€. Cette fois-ci il n’a plus que 12 Go de mémoire vive et toujours un SSD de 1 To. 

Est-ce qu’une absence de puce Intel N150 est la raison de la rupture des Beelink Me Mini actuellement ? C’est possible qu’un « trou d’air » dans l’approvisionnement de ces puces ait eu lieu. La différence de prix entre les N95 et les N150 est vraiment minime et il parait étrange que Beelink soit retourné en arrière. Le site officiel de la marque ne liste pas non plus cette version de la minimachine. Il est donc possible que cette puce soit là pour permettre de contiuer a produire les engins en attendant le retour de plus de stock. Une fabrication temporaire pour éviter de stocker inutilement les éléments visibles dans la vidéo.

Comment sont fabriqués les MiniPC Beelink en vidéo

Comment est fabriqué le Beelink Me Mini en vidéo © MiniMachines.net. 2025

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☕️ Vivaldi 7.7 synchronise mieux ses onglets et propose un tableau de bord de confidentialité

Le navigateur a reçu ce 13 novembre une nouvelle version. Vivaldi 7.7 propose comme à chaque fois des apports assez sympathiques et souvent tournés vers le grand public, malgré son positionnement pour les « power users ».

La présentation des onglets synchronisés est ainsi beaucoup plus claire. Accessible depuis la zone latérale, la liste présente désormais la structure précise des sites ouverts. Cela signifie que l’on peut récupérer un site spécifique ou tout un groupe, voire un espace de travail. Une souplesse bienvenue, qui vient renforcer une synchronisation qui ne fonctionnait jusqu’à présent que sur les onglets seuls.

Autre apport utile, un tableau de bord de confidentialité. La fonction ressemble beaucoup à celle proposée par Apple dans Safari depuis quelques années. On y accède en cliquant sur l’icône de bouclier à gauche de la barre d’adresse, puis sur « Afficher le tableau de bord de confidentialité ».

Le panneau qui s’ouvre affiche alors une vue de synthèse de ce qui a été bloqué les 30 derniers jours : publicités, traqueurs, ainsi que le temps et la bande passante économisés. Un menu permet d’afficher les statistiques complètes depuis le début des relevés. On peut classer les sites par nom, nom de traqueurs ou publicités. Un panneau dédié aux traqueurs permet d’inspecter la liste. On peut également accéder à ces informations avec un nouveau module pour la page de démarrage, le bouton « Afficher plus » ouvrant alors le tableau de bord complet.

La page de démarrage a d’ailleurs été remaniée : on peut afficher les Speed Dials et les modules dans le même espace. On peut ainsi avoir au même endroit des sites épinglés, la météo de la ville et autres informations utiles. Les modules peuvent être librement déplacés et sont disponibles en plusieurs tailles.

Vivaldi 7.7 ajoute en outre une option qui lui faisait défaut : la possibilité de contrôler avec quelle « vigueur » le navigateur gère la mémoire des onglets inactifs. Il prend place dans une nouvelle section « Performance » dans les réglages, mais ne peut pas être finement paramétré en choisissant le temps. Il est par défaut en position « Sauvegarde équilibrée », et on peut le passer en « minimum » ou « maximal ». La fonction peut aussi être désactivée. La nouvelle section regroupe également les paramètres liés à l’accélération matérielle, l’économiseur d’énergie ou encore le comportement des onglets à restaurer au démarrage du navigateur.

Enfin, outre une page « À propos » mieux présentée, Vivaldi 7.7 améliore son panneau Courrier, avec « des raffinements visuels pour améliorer la lisibilité et la convivialité ».

Comme toujours, le navigateur avertit qu’il doit être redémarré pour appliquer la mise à jour. Les personnes souhaitant tester le navigateur – qui a pour l’instant choisi de faire l’impasse sur l’IA – peuvent le récupérer depuis son site officiel.

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☕️ Vivaldi 7.7 synchronise mieux ses onglets et propose un tableau de bord de confidentialité

Le navigateur a reçu ce 13 novembre une nouvelle version. Vivaldi 7.7 propose comme à chaque fois des apports assez sympathiques et souvent tournés vers le grand public, malgré son positionnement pour les « power users ».

La présentation des onglets synchronisés est ainsi beaucoup plus claire. Accessible depuis la zone latérale, la liste présente désormais la structure précise des sites ouverts. Cela signifie que l’on peut récupérer un site spécifique ou tout un groupe, voire un espace de travail. Une souplesse bienvenue, qui vient renforcer une synchronisation qui ne fonctionnait jusqu’à présent que sur les onglets seuls.

Autre apport utile, un tableau de bord de confidentialité. La fonction ressemble beaucoup à celle proposée par Apple dans Safari depuis quelques années. On y accède en cliquant sur l’icône de bouclier à gauche de la barre d’adresse, puis sur « Afficher le tableau de bord de confidentialité ».

Le panneau qui s’ouvre affiche alors une vue de synthèse de ce qui a été bloqué les 30 derniers jours : publicités, traqueurs, ainsi que le temps et la bande passante économisés. Un menu permet d’afficher les statistiques complètes depuis le début des relevés. On peut classer les sites par nom, nom de traqueurs ou publicités. Un panneau dédié aux traqueurs permet d’inspecter la liste. On peut également accéder à ces informations avec un nouveau module pour la page de démarrage, le bouton « Afficher plus » ouvrant alors le tableau de bord complet.

La page de démarrage a d’ailleurs été remaniée : on peut afficher les Speed Dials et les modules dans le même espace. On peut ainsi avoir au même endroit des sites épinglés, la météo de la ville et autres informations utiles. Les modules peuvent être librement déplacés et sont disponibles en plusieurs tailles.

Vivaldi 7.7 ajoute en outre une option qui lui faisait défaut : la possibilité de contrôler avec quelle « vigueur » le navigateur gère la mémoire des onglets inactifs. Il prend place dans une nouvelle section « Performance » dans les réglages, mais ne peut pas être finement paramétré en choisissant le temps. Il est par défaut en position « Sauvegarde équilibrée », et on peut le passer en « minimum » ou « maximal ». La fonction peut aussi être désactivée. La nouvelle section regroupe également les paramètres liés à l’accélération matérielle, l’économiseur d’énergie ou encore le comportement des onglets à restaurer au démarrage du navigateur.

Enfin, outre une page « À propos » mieux présentée, Vivaldi 7.7 améliore son panneau Courrier, avec « des raffinements visuels pour améliorer la lisibilité et la convivialité ».

Comme toujours, le navigateur avertit qu’il doit être redémarré pour appliquer la mise à jour. Les personnes souhaitant tester le navigateur – qui a pour l’instant choisi de faire l’impasse sur l’IA – peuvent le récupérer depuis son site officiel.

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IN WIN PRISM : un Banger de boitier pour 99 euros !!!

IN WIN est de retour à la ferme ce jour, avec un nouveau boîtier que nous avons découvert durant le dernier Computex, à savoir le PRISM. Disponible en noir ou en blanc, il tire son inspiration du Tou. Ce moyen tour ATX, plutôt volumineux, est compatible BTF/PZ, propose un grand panneau en verre trempé presque panoramique, une orientation airflow, 7 slots d'extension qui peuvent passer à 90°, ainsi que 4 ventilateurs ARGB 120 mm qui sont épaulés par deux LED strips. Disponible à partir de 99 €, ce nouveau venu pourrait bien semer les trouble-fêtes. Nous allons vérifier tout cela dans ces quelques pages.
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ADATA lance des modules de DDR5 spéciaux, pas rapides mais gros !

ADATA est une vieille marque qui fait de la RAM depuis longtemps, mais nettement moins présente que les autres marques et plus orientée monde pro. Cela ne l'empêche pas de faire de la RAM pour le segment mainstream, c'est le sujet d'aujourd'hui. La plupart des cartes mères LGA1851 acceptent jusqu'à...

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☕️ Valve dégaine la version 10 de sa couche de compatibilité Proton pour les jeux Windows

Valve profite de l’attention générée par ses multiples annonces matérielles pour lancer la nouvelle révision majeure de sa couche de compatibilité. Proton, basée sur Wine, permet pour rappel de faire fonctionner les jeux Windows sur Linux, avec des performances équivalentes voire supérieures selon le degré de support. Le site ProtonDB permet de connaitre ce degré pour chaque titre existant ou presque, même quand il n’est pas sur Steam. Diablo IV, par exemple, est en niveau « Platine », signalant que la prise en charge est excellente.

Quoi de neuf pour cette version 10 ? On aurait pu s’attendre à des évolutions techniques majeures, comme dans les moutures 7, 8 et 9, mais ce n’est pas le cas. Proton 10 est surtout là pour apporter des corrections à des régressions précédemment introduites et allonger la liste des titres supportés.

Mary Skelter : Nightmares, Fairy Fencer F Advent Dark Force, Far Horizon, Grim Fandango Remastered (avec GPU AMD et Intel), The Crew Motorfest, Viking Rise : Valhalla, Starlight Re :Volver, Gemstones, Act of War : Direct Action (avec GPU AMD), SSR Wives : The Murder Of My Winter Crush Demo, Firefly Village, The Riftbreaker : Multiplayer Playtest, Ninja Reflex : Steamworks Edition et les Arken Age intègrent ainsi le lot des jeux pris en charge.

On note également des corrections pour bon nombre de titres, ainsi que des améliorations pour d’autres, augmentant leur niveau de support et améliorant d’autant l’expérience de jeu. C’est le cas notamment pour Age of Empires III et Counter Strike.

La nouvelle version est basée sur Wine 10, dont elle récupère toutes les nouveautés. Elle présente plusieurs autres améliorations, notamment dans le support des manettes DualSense qui enregistraient des clics parasites sur le pavé tactile lors d’une connexion Bluetooth.

Steam utilise en théorie la dernière révision de Proton pour faire fonctionner les jeux Windows. Pour vérifier si c’est le cas, on peut faire un clic droit sur un titre, aller dans les propriétés et regarder dans la section Compatibilité.

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Extension Next : des alertes sur 8 500 sites GenAI et contre les attaques par homographes

Protego Maxima
Extension Next : des alertes sur 8 500 sites GenAI et contre les attaques par homographes

L’extension développée par Next – avec de l’IA générative – pour signaler des sites avec des contenus rédigés en tout ou partie par de l’IA générative signale désormais plus de 8 500 domaines. Nous en profitons pour ajouter une nouvelle fonction : une alerte contre des sites potentiellement malveillants utilisant des homoglyphes. Surfez couvert avec Next !

Notre liste continue de grandir de semaine en semaine. Ce qui n’était au début que quelques centaines de noms est passé à plus de 1 000 en février, et ne cesse de grandir pour désormais atteindre plus de 8 500 sites. Pour rappel, elle intègre aussi les listes noires de Red Flag Domains des noms de domaine potentiellement suspects, ainsi que celle de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

La procédure de mise à jour de la liste était loin d’être optimale. Nous l’avons améliorée, Jean-Marc peut désormais la mettre à jour en toute autonomie ; attendez-vous donc à l’arrivée de nouveaux domaines plus régulièrement. La taille du fichier de la liste bloom a été considérablement réduite au passage, mais sans pour autant modifier le niveau des faux positifs.

Notification d’échec des mises à jour des listes et nouvelles autorisations

Nous avons également amélioré le système de détection des échecs des mises à jour des listes. Si une des listes n’est pas disponible, l’extension affiche désormais un message d’alerte et envoie une notification au système (une seule par problème, pas plus !). Ce changement dans les autorisations entraine une validation de votre part lors de la mise à jour puisque les notifications n’étaient pas utilisées auparavant.

L’extension a aussi besoin d’accéder aux URL des onglets pour vérifier si le domaine est ou non dans une des listes. Elle doit également pouvoir « modifier » les pages pour y afficher le message d’alerte le cas échéant (le pop-up sur fond gris).

L’extension permettant, de manière volontaire, de nous signaler des sites en cliquant sur le bouton de l’extension, l’URL et des métadonnées nous sont également envoyées (nous les avons détaillées dans une précédente actualité).

Si vous cliquez sur l’icône de l’extension, nous avons revu un peu la fenêtre, notamment avec l’indication du nombre de sites dans notre liste GenAI, de Red Flag Domains et de l’AMF. En cas d’erreur sur la mise à jour des listes, un message s’affiche ici aussi. De plus, l’icône de l’extension affiche un ! en rouge pour indiquer le problème.   

Dans les paramètres de l’extension, un message d’erreur vous donne quelques détails et permet, si vous le désirez, de nous envoyer un message d’alerte (avec les mêmes métadonnées que pour les signalements de sites). Tout en bas s’affiche la liste des sites dont vous avez coché la case « Ne plus m’alerter sur ce site pour toutes les catégories » en bas à gauche du message d’alerte qui s’affiche lorsque vous consultez l’un des 8 500 sites GenAI identifiés. Vous pouvez en supprimer certains ou la totalité.

Notre extension alerte sur les homoglyphes !

L’autre gros morceau de cette version 2.5.5 est l’arrivée d’une nouvelle « liste ». Ce n’est pas une liste au sens propre du terme, mais plutôt une alerte contre de potentielles attaques par homographes, reposant sur l’utilisation d’homoglyphes, à savoir ces caractères ou glyphes qui semblent identiques ou très similaires à un ou plusieurs autres, tels que le « p » latin et le « p » cyrillique.

Une rapide explication de l’ANSSI : « Un utilisateur malintentionné peut acquérir un nom de domaine proche visuellement (la proximité visuelle est obtenue par le fait que de nombreux systèmes d’écriture utilisent des caractères se ressemblant) d’un autre nom de domaine connu ».

La liste Red Flag Domains permet déjà d’avoir ce genre d’alerte, mais uniquement sur les domaines en .fr. Les pirates visent plus large et tirent tous azimuts sur les autres domaines (.com, .net, .org etc.). Notre extension se base sur des listes de caractères proches de ceux de notre alphabet latin pour afficher un message d’alerte et vous appeler à la vigilance. Si une alerte s’affiche, vérifiez que vous êtes bien sur le bon site. La détection se fait uniquement en local.

Un bon exemple est (du moins était, il a été rapidement désactivé) le faux site avec le nom de domaine université-nantes[.]fr ; la vraie adresse de l’université est univ-nantes.fr. Il reprenait la présentation officielle du site de l’université et on pouvait se faire piéger facilement. Utilisant une extension en .fr, il était déjà dans la liste Red Flag Domains et donc signalé par la version actuelle de l’extension. La version 2.5.5 de notre extension le détecte automatiquement et fonctionne tout autant en .fr qu’en .com, .net, etc.

La technique est connue de longue date et peut se révéler redoutable contre les internautes. Par exemple, « арpІе » n’a pas de lettre « a », de « l » ou de « e » de l’alphabet latin et un seul « p » (le deuxième). Les autres sont des caractères cyriliques. Un vrai faux site a été mis en place ici : аррӏе.com (les navigateurs transforment le nom de domaine en xn--80ak6aa92e.com, mais on peut facilement se faire avoir en collant аррӏе.com dans la barre du navigateur et tout le monde n’a pas toujours les yeux rivés sur la barre d’URL.

C’est une première version des attaques par homoglyphes, la liste des caractères suspects peut être mise à jour de notre côté. Comme les autres listes, elle est téléchargée automatiquement tous les jours, ou bien à la demande depuis les paramètres de l’extension. Comme n’importe quelle autre liste, vous pouvez désactiver cette détection dans les paramètres.

Pensez à épingler l’extension !

Pour profiter au mieux de l’extension, nous vous conseillons de l’épingler. Une fois installée, sur Edge ou Chrome. Cliquez sur l’icône en forme de puzzle et cliquez sur la punaise. Sur Firefox, il faut aussi cliquer sur le puzzle, puis sur la roue crantée de l’extension et enfin sur « épingler à la barre d’outils ».

Pour rappel, le petit chiffre entouré de jaune qui s’affiche au-dessus du bouton de l’extension indique quant à lui le nombre de pages de sites GenAI que vous avez consultées dans la journée.

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☕️ Valve dégaine la version 10 de sa couche de compatibilité Proton pour les jeux Windows

Valve profite de l’attention générée par ses multiples annonces matérielles pour lancer la nouvelle révision majeure de sa couche de compatibilité. Proton, basée sur Wine, permet pour rappel de faire fonctionner les jeux Windows sur Linux, avec des performances équivalentes voire supérieures selon le degré de support. Le site ProtonDB permet de connaitre ce degré pour chaque titre existant ou presque, même quand il n’est pas sur Steam. Diablo IV, par exemple, est en niveau « Platine », signalant que la prise en charge est excellente.

Quoi de neuf pour cette version 10 ? On aurait pu s’attendre à des évolutions techniques majeures, comme dans les moutures 7, 8 et 9, mais ce n’est pas le cas. Proton 10 est surtout là pour apporter des corrections à des régressions précédemment introduites et allonger la liste des titres supportés.

Mary Skelter : Nightmares, Fairy Fencer F Advent Dark Force, Far Horizon, Grim Fandango Remastered (avec GPU AMD et Intel), The Crew Motorfest, Viking Rise : Valhalla, Starlight Re :Volver, Gemstones, Act of War : Direct Action (avec GPU AMD), SSR Wives : The Murder Of My Winter Crush Demo, Firefly Village, The Riftbreaker : Multiplayer Playtest, Ninja Reflex : Steamworks Edition et les Arken Age intègrent ainsi le lot des jeux pris en charge.

On note également des corrections pour bon nombre de titres, ainsi que des améliorations pour d’autres, augmentant leur niveau de support et améliorant d’autant l’expérience de jeu. C’est le cas notamment pour Age of Empires III et Counter Strike.

La nouvelle version est basée sur Wine 10, dont elle récupère toutes les nouveautés. Elle présente plusieurs autres améliorations, notamment dans le support des manettes DualSense qui enregistraient des clics parasites sur le pavé tactile lors d’une connexion Bluetooth.

Steam utilise en théorie la dernière révision de Proton pour faire fonctionner les jeux Windows. Pour vérifier si c’est le cas, on peut faire un clic droit sur un titre, aller dans les propriétés et regarder dans la section Compatibilité.

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Extension Next : des alertes sur 8 500 sites GenAI et contre les attaques par homographes

Protego Maxima
Extension Next : des alertes sur 8 500 sites GenAI et contre les attaques par homographes

L’extension développée par Next – avec de l’IA générative – pour signaler des sites avec des contenus rédigés en tout ou partie par de l’IA générative signale désormais plus de 8 500 domaines. Nous en profitons pour ajouter une nouvelle fonction : une alerte contre des sites potentiellement malveillants utilisant des homoglyphes. Surfez couvert avec Next !

Notre liste continue de grandir de semaine en semaine. Ce qui n’était au début que quelques centaines de noms est passé à plus de 1 000 en février, et ne cesse de grandir pour désormais atteindre plus de 8 500 sites. Pour rappel, elle intègre aussi les listes noires de Red Flag Domains des noms de domaine potentiellement suspects, ainsi que celle de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

La procédure de mise à jour de la liste était loin d’être optimale. Nous l’avons améliorée, Jean-Marc peut désormais la mettre à jour en toute autonomie ; attendez-vous donc à l’arrivée de nouveaux domaines plus régulièrement. La taille du fichier de la liste bloom a été considérablement réduite au passage, mais sans pour autant modifier le niveau des faux positifs.

Notification d’échec des mises à jour des listes et nouvelles autorisations

Nous avons également amélioré le système de détection des échecs des mises à jour des listes. Si une des listes n’est pas disponible, l’extension affiche désormais un message d’alerte et envoie une notification au système (une seule par problème, pas plus !). Ce changement dans les autorisations entraine une validation de votre part lors de la mise à jour puisque les notifications n’étaient pas utilisées auparavant.

L’extension a aussi besoin d’accéder aux URL des onglets pour vérifier si le domaine est ou non dans une des listes. Elle doit également pouvoir « modifier » les pages pour y afficher le message d’alerte le cas échéant (le pop-up sur fond gris).

L’extension permettant, de manière volontaire, de nous signaler des sites en cliquant sur le bouton de l’extension, l’URL et des métadonnées nous sont également envoyées (nous les avons détaillées dans une précédente actualité).

Si vous cliquez sur l’icône de l’extension, nous avons revu un peu la fenêtre, notamment avec l’indication du nombre de sites dans notre liste GenAI, de Red Flag Domains et de l’AMF. En cas d’erreur sur la mise à jour des listes, un message s’affiche ici aussi. De plus, l’icône de l’extension affiche un ! en rouge pour indiquer le problème.   

Dans les paramètres de l’extension, un message d’erreur vous donne quelques détails et permet, si vous le désirez, de nous envoyer un message d’alerte (avec les mêmes métadonnées que pour les signalements de sites). Tout en bas s’affiche la liste des sites dont vous avez coché la case « Ne plus m’alerter sur ce site pour toutes les catégories » en bas à gauche du message d’alerte qui s’affiche lorsque vous consultez l’un des 8 500 sites GenAI identifiés. Vous pouvez en supprimer certains ou la totalité.

Notre extension alerte sur les homoglyphes !

L’autre gros morceau de cette version 2.5.5 est l’arrivée d’une nouvelle « liste ». Ce n’est pas une liste au sens propre du terme, mais plutôt une alerte contre de potentielles attaques par homographes, reposant sur l’utilisation d’homoglyphes, à savoir ces caractères ou glyphes qui semblent identiques ou très similaires à un ou plusieurs autres, tels que le « p » latin et le « p » cyrillique.

Une rapide explication de l’ANSSI : « Un utilisateur malintentionné peut acquérir un nom de domaine proche visuellement (la proximité visuelle est obtenue par le fait que de nombreux systèmes d’écriture utilisent des caractères se ressemblant) d’un autre nom de domaine connu ».

La liste Red Flag Domains permet déjà d’avoir ce genre d’alerte, mais uniquement sur les domaines en .fr. Les pirates visent plus large et tirent tous azimuts sur les autres domaines (.com, .net, .org etc.). Notre extension se base sur des listes de caractères proches de ceux de notre alphabet latin pour afficher un message d’alerte et vous appeler à la vigilance. Si une alerte s’affiche, vérifiez que vous êtes bien sur le bon site. La détection se fait uniquement en local.

Un bon exemple est (du moins était, il a été rapidement désactivé) le faux site avec le nom de domaine université-nantes[.]fr ; la vraie adresse de l’université est univ-nantes.fr. Il reprenait la présentation officielle du site de l’université et on pouvait se faire piéger facilement. Utilisant une extension en .fr, il était déjà dans la liste Red Flag Domains et donc signalé par la version actuelle de l’extension. La version 2.5.5 de notre extension le détecte automatiquement et fonctionne tout autant en .fr qu’en .com, .net, etc.

La technique est connue de longue date et peut se révéler redoutable contre les internautes. Par exemple, « арpІе » n’a pas de lettre « a », de « l » ou de « e » de l’alphabet latin et un seul « p » (le deuxième). Les autres sont des caractères cyriliques. Un vrai faux site a été mis en place ici : аррӏе.com (les navigateurs transforment le nom de domaine en xn--80ak6aa92e.com, mais on peut facilement se faire avoir en collant аррӏе.com dans la barre du navigateur et tout le monde n’a pas toujours les yeux rivés sur la barre d’URL.

C’est une première version des attaques par homoglyphes, la liste des caractères suspects peut être mise à jour de notre côté. Comme les autres listes, elle est téléchargée automatiquement tous les jours, ou bien à la demande depuis les paramètres de l’extension. Comme n’importe quelle autre liste, vous pouvez désactiver cette détection dans les paramètres.

Pensez à épingler l’extension !

Pour profiter au mieux de l’extension, nous vous conseillons de l’épingler. Une fois installée, sur Edge ou Chrome. Cliquez sur l’icône en forme de puzzle et cliquez sur la punaise. Sur Firefox, il faut aussi cliquer sur le puzzle, puis sur la roue crantée de l’extension et enfin sur « épingler à la barre d’outils ».

Pour rappel, le petit chiffre entouré de jaune qui s’affiche au-dessus du bouton de l’extension indique quant à lui le nombre de pages de sites GenAI que vous avez consultées dans la journée.

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Hyundai Data Breach May Have Leaked Drivers' Personal Information

According to Car and Driver, Hyundai has suffered a data breach that leaked the personal data of up to 2.7 million customers. The leak reportedly took place in February from Hyundai AutoEver, the company's IT affiliate. It includes customer names, driver's license numbers, and social security numbers. Longtime Slashdot reader sinij writes: Thanks to tracking modules plaguing most modern cars, that data likely includes the times and locations of customers' vehicles. These repeated breaches make it clear that, unlike smartphone manufacturers that are inherently tech companies, car manufacturers collecting your data are going to keep getting breached and leaking it.

Read more of this story at Slashdot.

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☕️ 127 organisations européennes s’insurgent de la volonté de la Commission d’alléger le RGPD

Dans une lettre ouverte publiée ce jeudi 13 novembre [PDF], 127 organisations européennes dont noyb, EDRi, le Chaos Computer Club ou encore Ekō s’opposent à la loi « omnibus numérique » proposée par la Commission européenne. Pour rappel, celle-ci veut notamment alléger le RGPD au profit des entreprises d’IA.

« Ce qui est présenté comme une « rationalisation technique » des lois numériques de l’UE est en réalité une tentative de démanteler subrepticement les protections les plus solides de l’Europe contre les menaces numériques », écrivent-elles. Sans modifications significatives du texte, il deviendrait « le plus grand recul des droits fondamentaux numériques dans l’histoire de l’UE ».

IA Act

« En qualifiant de « bureaucratie » des lois essentielles telles que le RGPD, la directive ePrivacy, la loi sur l’IA, le DSA, le DMA, la réglementation sur l’internet ouvert (DNA), la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité et d’autres lois cruciales, l’UE cède aux puissants acteurs privés et publics qui s’opposent aux principes d’un paysage numérique équitable, sûr et démocratique et qui souhaitent abaisser le niveau des lois européennes à leur propre avantage » affirment-elles.

Enfin, elles ajoutent que « les règles récemment adoptées par l’Europe en matière d’IA risquent également d’être compromises, l’Omnibus étant sur le point de supprimer certaines des mesures de protection destinées à garantir que l’IA soit développée de manière sûre et sans discrimination ».

Ces 127 organisations demandent donc à la commission de « mettre immédiatement fin » à la relecture de textes comme le RGPD, l’ePrivacy ou l’AI act et de « réaffirmer l’engagement de l’UE en faveur d’une gouvernance numérique fondée sur les droits, y compris une application stricte des protections existantes ».

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