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☕️ Apple veut se (re)relancer dans l’IA et recrute Amar Subramanya (ex Google et Microsoft)

En 2018, John Giannandrea prenait la tête du développement de Siri et l’IA. Apple l’avait débauché de chez Google. Six ans plus tard, la marque à la Pomme est largement à la traine sur l’intelligence artificielle.

Dans un communiqué, Apple annonce « que John Giannandrea, vice-président sénior de l’apprentissage automatique et de la stratégie IA chez Apple, quitte son poste et restera conseiller pour l’entreprise avant de prendre sa retraite au printemps 2026 ».

Dans la foulée, l’entreprise annonce qu’Amar Subramanya arrive et prend la place de vice-président de l’IA, sous la responsabilité de Craig Federighi (vice-président sénior de l’ingénierie logicielle). Le nouveau venu est un poids lourd du domaine : il a passé 16 ans chez Google et DeepMind (il s’est notamment occupé de Gemini), puis six mois comme vice-président de l’IA chez Microsoft.

Illustration de Flock représentant l'application Siri sous forme d'oeuf en gestation nourri par le logo apple via un cordon ombilical.

En mars dernier, Mark Gurman de Bloomberg expliquait que « Tim Cook avait perdu confiance dans la capacité du responsable de l’IA, John Giannandrea, à diriger le développement des produits, il déplaçait donc un autre cadre supérieur : Mike Rockwell, le créateur du Vision Pro ».

Dans le communiqué du jour, le même Tim Cook se dit « reconnaissant pour le rôle que John a joué dans la construction et l’avancement de notre travail en IA ». Il affirme qu’il a « joué un rôle clé dans la stratégie d’IA »… mais on se demande si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle étant donné l’état de l’IA chez Apple vis-à-vis de ses concurrents.

Amar Subramanya s’occupera notamment des modèles Apple Foundation, de la recherche en machine learning, de la sécurité et de l’évaluation de l’IA.

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Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Données nitratées
Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Le comté de Morrow, dans l’Oregon, accueille d’immenses fermes et des usines agroalimentaires, mais aussi plusieurs centres de données de très grande taille (hyperscales) d’Amazon. Pour certains experts, ce mélange mène à un taux très élevé de nitrate dans l’eau potable, avec des effets délétères sur la santé humaine.

Éleveur de bétail, ancien commissaire du comté, Jim Doherty n’était initialement pas tellement intéressé par les problématiques d’eau. C’est l’accumulation de récits de maladies étranges et d’interruptions spontanées de grossesses, depuis son élection au comité de commissaires en 2016, qui lui a mis la puce à l’oreille : les habitants liaient ces enjeux à la qualité de l’eau potable.

Dans le comté et autour, 45 000 personnes tirent leur eau du bassin inférieur de l’Umatilla. D’après les relevés du ministère de la qualité environnementale de l’Oregon, la qualité de son eau se dégrade régulièrement depuis 1991, à mesure que la concentration en nitrates y augmente.

Si, en France, l’essentiel des centres de données sont refroidis en circuit fermé, aux États-Unis la technique la plus courante consiste à utiliser de l’eau en circuit ouvert. Par ailleurs, depuis 2022, deux tiers des centres de données nouvellement construits le sont dans des zones subissant déjà des stress hydriques. Dans le comté de Morrow, cela dit, ce ne sont pas les conflits d’usage qui posent problème, mais bien la pollution de l’eau : certains nitrates et nitrites présentent des risques cancérogènes (notamment de cancer colorectal) et génotoxiques pour l’être humain, ce qui explique que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande à la population française d’en limiter la consommation.

Depuis l’installation de son premier data center de près de 1 000 mètres carrés dans le comté de Morrow, en 2011, Amazon en a créé sept autres dans la région, et a obtenu des accords pour en construire cinq autres. Soutenus par un abattement fiscal de 15 ans octroyé pour chaque hyperscale, ces centres de données démultiplieraient la pollution de l’aquifère qui approvisionne les populations, d’après une enquête de Rolling Stones.

Reins en moins et interruptions de grossesse

En 2022, Jim Dohertey a mené ses propres tests : sur six premiers échantillons d’eau potable prélevée dans six foyers choisis au hasard, les six présentaient une concentration de nitrate beaucoup plus élevée que celle autorisée au niveau fédéral. Le commissaire a reproduit l’expérience avec 70 échantillons supplémentaires, pour constater que 68 d’entre eux présentaient des concentrations trop fortes, souvent proches de quatre fois celle autorisée.

Accompagné par un représentant du bureau local de la santé, Jim Doherty a sonné aux portes pour demander si des membres des foyers présentaient certaines des problématiques liées à la surexposition au nitrate. Auprès du magazine, le commissaire indique que sur les 30 premières visites, 25 se sont traduites par des déclarations d’interruptions spontanées de grossesses et au moins six comptaient une personne vivant avec un seul rein.

Accélération de la concentration en nitrates

Depuis près de trente ans, la pollution de l’eau s’accroît à force de rejets dans la nature d’eau pleine du nitrate issu des engrais des mégafermes installées dans la région. Depuis quinze ans, l’ajout des centres de données accélérerait la problématique : en pratique, les hyperscales d’Amazon pompent des millions de litres d’eau de l’aquifère chaque année, qu’ils redirigent ensuite vers les bassins d’eaux usées déjà traitées par le port de Morrow.

Historiquement, le port s’occupe d’en extraire les résidus solides, de brûler le méthane, puis de rediriger vers les plantations les eaux riches en azote qui, au contact du sol, produiront du nitrate. Avant même l’arrivée des centres de données, cela dit, les plantes peinaient à absorber tout le nitrate, et l’excédent était absorbé par les sols puis par l’aquifère du sous-sol. Divers experts interrogés par Rolling Stones estiment que l’arrivée des centres de données d’Amazon a aggravé cette logique de concentration de nitrate, puis de pollution via les rejets dans les champs.

Les centres de données consomment en effet eux aussi des eaux pleines de nitrates pour refroidir leurs serveurs. Par l’évaporation provoquée par la chaleur des équipements, les relevés de certains centres ont constaté des concentrations de l’ordre de 56 ppm, soit huit fois la limite de sécurité établie par l’État de l’Oregon. Or, en bout de course, cette eau rejoint elle aussi les bassins d’eaux usées, accélère la concentration globale en nitrate, puis, par le jeu des arrosages dans les champs, celle du stock d’eau potable.

Amazon se défend d’avoir un rôle dans l’affaire : sa porte-parole Lisa Levandowski indique que l’entreprise n’utilise aucun additif à base de nitrates, et que « le volume d’eau utilisé et rejeté par nos installations ne représente qu’une infime partie du réseau d’approvisionnement en eau », donc a un impact insignifiant sur le circuit du comté.

Sur place, une partie de la population pense le contraire. La directrice du groupe de défense des droits liés à l’eau Oregon Rural Action, Kristine Octrom, souligne notamment l’écart de pouvoir entre les différentes industries et sociétés concernées dans la production et la concentration de nitrates dans l’eau et celle des populations impactées.

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☕️ Asterion rachète le datacenter de Covilhã à Altice Portugal pour 120 millions d’euros

Empêtré dans sa colossale dette, même si Patrick Drahi repousse toujours les échéances, Altice n’en finit pas de vendre certaines de ses activités. Après le centre d’appels Intelcia au Maroc, c’est au tour du datacenter de Covilhã au Portugal d’être cédé pour 120 millions d’euros à Asterion, comme le rapporte Alloforfait. Il se trouve à environ 200 km de Porto et de Lisbonne.

Asterion Industrial Partners, se présente comme « une société d’investissement indépendante spécialisée dans les infrastructures de taille intermédiaire en Europe ». La transaction devrait être finalisée au premier trimestre, une fois les autorisations réglementaires obtenues.

Covilhã Data Center Campus
Covilhã Data Center Campus. Source : Asterion

Selon le communiqué, le datacenter « offre actuellement une capacité installée de 6,8 MW, mais une architecture modulaire permet une extension significative. Le datacenter peut accueillir jusqu’à 75 MW de plus grâce à de nouveaux modules au sein du campus existant, et il est également possible d’atteindre environ 175 MW sur un terrain adjacent bénéficiant d’une alimentation électrique déjà sécurisée ».

Comme lors de la vente des datacenters de SFR à UltraEdge pour 764 millions d’euros en juin 2024, « Altice restera le locataire principal dans le cadre d’un accord de services à long terme ».

La vente de l’opérateur SFR (Altice France) est pour rappel discutée avec ses trois concurrents, Bouygues Telecom, Free et Orange.

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☕️ Apple veut se (re)relancer dans l’IA et recrute Amar Subramanya (ex Google et Microsoft)

En 2018, John Giannandrea prenait la tête du développement de Siri et l’IA. Apple l’avait débauché de chez Google. Six ans plus tard, la marque à la Pomme est largement à la traine sur l’intelligence artificielle.

Dans un communiqué, Apple annonce « que John Giannandrea, vice-président sénior de l’apprentissage automatique et de la stratégie IA chez Apple, quitte son poste et restera conseiller pour l’entreprise avant de prendre sa retraite au printemps 2026 ».

Dans la foulée, l’entreprise annonce qu’Amar Subramanya arrive et prend la place de vice-président de l’IA, sous la responsabilité de Craig Federighi (vice-président sénior de l’ingénierie logicielle). Le nouveau venu est un poids lourd du domaine : il a passé 16 ans chez Google et DeepMind (il s’est notamment occupé de Gemini), puis six mois comme vice-président de l’IA chez Microsoft.

Illustration de Flock représentant l'application Siri sous forme d'oeuf en gestation nourri par le logo apple via un cordon ombilical.

En mars dernier, Mark Gurman de Bloomberg expliquait que « Tim Cook avait perdu confiance dans la capacité du responsable de l’IA, John Giannandrea, à diriger le développement des produits, il déplaçait donc un autre cadre supérieur : Mike Rockwell, le créateur du Vision Pro ».

Dans le communiqué du jour, le même Tim Cook se dit « reconnaissant pour le rôle que John a joué dans la construction et l’avancement de notre travail en IA ». Il affirme qu’il a « joué un rôle clé dans la stratégie d’IA »… mais on se demande si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle étant donné l’état de l’IA chez Apple vis-à-vis de ses concurrents.

Amar Subramanya s’occupera notamment des modèles Apple Foundation, de la recherche en machine learning, de la sécurité et de l’évaluation de l’IA.

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Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Données nitratées
Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Le comté de Morrow, dans l’Oregon, accueille d’immenses fermes et des usines agroalimentaires, mais aussi plusieurs centres de données de très grande taille (hyperscales) d’Amazon. Pour certains experts, ce mélange mène à un taux très élevé de nitrate dans l’eau potable, avec des effets délétères sur la santé humaine.

Éleveur de bétail, ancien commissaire du comté, Jim Doherty n’était initialement pas tellement intéressé par les problématiques d’eau. C’est l’accumulation de récits de maladies étranges et d’interruptions spontanées de grossesses, depuis son élection au comité de commissaires en 2016, qui lui a mis la puce à l’oreille : les habitants liaient ces enjeux à la qualité de l’eau potable.

Dans le comté et autour, 45 000 personnes tirent leur eau du bassin inférieur de l’Umatilla. D’après les relevés du ministère de la qualité environnementale de l’Oregon, la qualité de son eau se dégrade régulièrement depuis 1991, à mesure que la concentration en nitrates y augmente.

Si, en France, l’essentiel des centres de données sont refroidis en circuit fermé, aux États-Unis la technique la plus courante consiste à utiliser de l’eau en circuit ouvert. Par ailleurs, depuis 2022, deux tiers des centres de données nouvellement construits le sont dans des zones subissant déjà des stress hydriques. Dans le comté de Morrow, cela dit, ce ne sont pas les conflits d’usage qui posent problème, mais bien la pollution de l’eau : certains nitrates et nitrites présentent des risques cancérogènes (notamment de cancer colorectal) et génotoxiques pour l’être humain, ce qui explique que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande à la population française d’en limiter la consommation.

Depuis l’installation de son premier data center de près de 1 000 mètres carrés dans le comté de Morrow, en 2011, Amazon en a créé sept autres dans la région, et a obtenu des accords pour en construire cinq autres. Soutenus par un abattement fiscal de 15 ans octroyé pour chaque hyperscale, ces centres de données démultiplieraient la pollution de l’aquifère qui approvisionne les populations, d’après une enquête de Rolling Stones.

Reins en moins et interruptions de grossesse

En 2022, Jim Dohertey a mené ses propres tests : sur six premiers échantillons d’eau potable prélevée dans six foyers choisis au hasard, les six présentaient une concentration de nitrate beaucoup plus élevée que celle autorisée au niveau fédéral. Le commissaire a reproduit l’expérience avec 70 échantillons supplémentaires, pour constater que 68 d’entre eux présentaient des concentrations trop fortes, souvent proches de quatre fois celle autorisée.

Accompagné par un représentant du bureau local de la santé, Jim Doherty a sonné aux portes pour demander si des membres des foyers présentaient certaines des problématiques liées à la surexposition au nitrate. Auprès du magazine, le commissaire indique que sur les 30 premières visites, 25 se sont traduites par des déclarations d’interruptions spontanées de grossesses et au moins six comptaient une personne vivant avec un seul rein.

Accélération de la concentration en nitrates

Depuis près de trente ans, la pollution de l’eau s’accroît à force de rejets dans la nature d’eau pleine du nitrate issu des engrais des mégafermes installées dans la région. Depuis quinze ans, l’ajout des centres de données accélérerait la problématique : en pratique, les hyperscales d’Amazon pompent des millions de litres d’eau de l’aquifère chaque année, qu’ils redirigent ensuite vers les bassins d’eaux usées déjà traitées par le port de Morrow.

Historiquement, le port s’occupe d’en extraire les résidus solides, de brûler le méthane, puis de rediriger vers les plantations les eaux riches en azote qui, au contact du sol, produiront du nitrate. Avant même l’arrivée des centres de données, cela dit, les plantes peinaient à absorber tout le nitrate, et l’excédent était absorbé par les sols puis par l’aquifère du sous-sol. Divers experts interrogés par Rolling Stones estiment que l’arrivée des centres de données d’Amazon a aggravé cette logique de concentration de nitrate, puis de pollution via les rejets dans les champs.

Les centres de données consomment en effet eux aussi des eaux pleines de nitrates pour refroidir leurs serveurs. Par l’évaporation provoquée par la chaleur des équipements, les relevés de certains centres ont constaté des concentrations de l’ordre de 56 ppm, soit huit fois la limite de sécurité établie par l’État de l’Oregon. Or, en bout de course, cette eau rejoint elle aussi les bassins d’eaux usées, accélère la concentration globale en nitrate, puis, par le jeu des arrosages dans les champs, celle du stock d’eau potable.

Amazon se défend d’avoir un rôle dans l’affaire : sa porte-parole Lisa Levandowski indique que l’entreprise n’utilise aucun additif à base de nitrates, et que « le volume d’eau utilisé et rejeté par nos installations ne représente qu’une infime partie du réseau d’approvisionnement en eau », donc a un impact insignifiant sur le circuit du comté.

Sur place, une partie de la population pense le contraire. La directrice du groupe de défense des droits liés à l’eau Oregon Rural Action, Kristine Octrom, souligne notamment l’écart de pouvoir entre les différentes industries et sociétés concernées dans la production et la concentration de nitrates dans l’eau et celle des populations impactées.

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☕️ Asterion rachète le datacenter de Covilhã à Altice Portugal pour 120 millions d’euros

Empêtré dans sa colossale dette, même si Patrick Drahi repousse toujours les échéances, Altice n’en finit pas de vendre certaines de ses activités. Après le centre d’appels Intelcia au Maroc, c’est au tour du datacenter de Covilhã au Portugal d’être cédé pour 120 millions d’euros à Asterion, comme le rapporte Alloforfait. Il se trouve à environ 200 km de Porto et de Lisbonne.

Asterion Industrial Partners, se présente comme « une société d’investissement indépendante spécialisée dans les infrastructures de taille intermédiaire en Europe ». La transaction devrait être finalisée au premier trimestre, une fois les autorisations réglementaires obtenues.

Covilhã Data Center Campus
Covilhã Data Center Campus. Source : Asterion

Selon le communiqué, le datacenter « offre actuellement une capacité installée de 6,8 MW, mais une architecture modulaire permet une extension significative. Le datacenter peut accueillir jusqu’à 75 MW de plus grâce à de nouveaux modules au sein du campus existant, et il est également possible d’atteindre environ 175 MW sur un terrain adjacent bénéficiant d’une alimentation électrique déjà sécurisée ».

Comme lors de la vente des datacenters de SFR à UltraEdge pour 764 millions d’euros en juin 2024, « Altice restera le locataire principal dans le cadre d’un accord de services à long terme ».

La vente de l’opérateur SFR (Altice France) est pour rappel discutée avec ses trois concurrents, Bouygues Telecom, Free et Orange.

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Russian Launch Site Mishap Shows Perilous State of Storied Space Program

A Soyuz launch at Baikonur damaged Russia's only launchpad capable of sending astronauts and crucial propellant to the ISS. "The rocket itself headed to space without incident, taking three astronauts -- Sergey Kud-Sverchkov and Sergei Mikaev of Russia and Chris Williams of NASA -- to the space station," reports the New York Times. "But the force of the rocket's exhaust shoved a service platform used for prelaunch preparations out of its protective shelter. The platform fell into the flame trench below." From the report: Photos and videos of the launch site the next day showed the platform out of place and mangled. "It's heavily damaged," said Anatoly Zak, who publishes RussianSpaceWeb.com, a close tracker of Russia's space activities, "and so probably it will have to be rebuilt. Maybe some of the hardware can be reused. But it fell down, and it's destroyed." This is the latest embarrassment for the once-proud Russian space program, which the United States relied on from 2011 to 2020 to get NASA astronauts to orbit. The incident also raises questions about the future of the International Space Station if the launchpad cannot be quickly repaired. In a statement issued on Friday, Roscosmos, the state corporation in charge of the Russian space program, confirmed unspecified "damage" at the launchpad. "All necessary parts needed for repairs are at our disposal, and the damage will be dealt with in the near future," it said.

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Samsung Debuts Its First Trifold Phone

At an event in Seoul on Tuesday, Samsung unveiled the Galaxy Z TriFold, a dual-hinged smartphone that unfolds into a 10-inch tablet (source paywalled; alternative source). It launches on Dec. 12 in Korea for about $2,450. The company plans to sell the phone in the U.S., but hasn't shared pricing. Bloomberg reports: Samsung's device has a different hinge design, folding inward from two sides whereas the Mate models take on a Z shape when being folded. When closed, the TriFold's outer screen offers similar dimensions to a regular smartphone. But when unfurled, it provides a tablet-style experience with a 10-inch display, larger than the panel on the Galaxy Z Fold 7. In the tablet-like mode, each of the device's screens can independently run a different app. This provides the equivalent of three separate 6.5-inch bar-style handsets side by side. Using Samsung's DeX software, which has been tweaked for this particular hardware type, you can also run a desktop-like experience directly on the large inner display. (Other Samsung phones must be plugged into an external monitor to activate DeX mode.) In DeX, the TriFold can operate as many as four distinct workspaces that can each run five apps simultaneously. To preempt concerns about potential breakage, Samsung said it has refined the phone's hinges, aluminum frame and display technology to improve long-term durability. The company will also offer a one-time 50% discount on display repair costs should one eventually be needed. At its thinnest point, the TriFold measures 3.9 millimeters (0.15 inch). Inside, it contains a 5,600 milliamp-hour battery, marking the largest capacity that Samsung has used in a folding phone so far. The battery provides as much as 17 hours of consecutive video playback with the TriFold display fully open. However, in specifications shared with Bloomberg, the company didn't say how long it expects the battery to last with typical usage.

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'We Built a Database of 290,000 English Medieval Soldiers'

An anonymous reader quotes a report from the Conversation, written by authors Adrian R. Bell, Anne Curry, and Jason Sadler: When you picture medieval warfare, you might think of epic battles and famous monarchs. But what about the everyday soldiers who actually filled the ranks? Until recently, their stories were scattered across handwritten manuscripts in Latin or French and difficult to decipher. Now, our online database makes it possible for anyone to discover who they were and how they lived, fought and travelled. To shed light on the foundations of our armed services -- one of England's oldest professions -- we launched the Medieval Soldier Database in 2009. Today, it's the largest searchable online database of medieval nominal data in the world. It contains military service records giving names of soldiers paid by the English Crown. It covers the period from 1369 to 1453 and many different war zones. We created the database to challenge assumptions about the lack of professionalism of soldiers during the hundred years war and to show what their careers were really like. In response to the high interest from historians and the public (the database has 75,000 visitors per month), the resource has recently been updated. It is now sustainably hosted by GeoData, a University of Southampton research institute. We have recently added new records, taking the dataset back to the late 1350s, meaning it now contains almost 290,000 entries. [...] We hope the database will continue to grow and go on providing answers to questions about our shared military heritage. We are sure that it will unlock many previously untold stories of soldier ancestors.

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Swiss Illegal Cryptocurrency Mixing Service Shut Down

Longtime Slashdot reader krouic shares a report from Europol: From November 24-28, 2025, Europol supported an action week conducted by law enforcement authorities from Switzerland and Germany in Zurich, Switzerland. The operation focused on taking down the illegal cryptocurrency mixing service Cryptomixer, which is suspected of facilitating cybercrime and money laundering. Three servers were seized in Switzerland, along with the cryptomixer.io domain. The operation resulted in the confiscation of over 12 terabytes of data and more than EUR 25 million worth of Bitcoin. After the illegal service was taken over and shut down, law enforcement placed a seizure banner on the website. Authorities allege that the mixing service laundered over 1.3 billion euros in bitcoin since 2016.

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Steam On Linux Use Easily Hits An All-Time High In November

The Steam Survey results are out for November 2025 and continue to be very positive for the growing adoption of Linux gaming thanks to the success of the Steam Deck, the underlying Steam Play (Proton) software, and now further excitement thanks to the upcoming Steam Machine and Steam Frame...
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Smartphones At Age 12 Linked To Worse Health

A new study from the University of Pennsylvania finds that preteens who own smartphones by age 12 have significantly higher odds of depression, obesity, and poor sleep compared to their peers. Axios reports: Kids who owned a smartphone at age 12 were found to have about 31% higher odds of depression, 40% higher odds of obesity and 62% higher odds of insufficient sleep than their peers who didn't have one. The researchers analyzed data from the National Institutes of Health-supported Adolescent Brain Cognitive Development Study assessments conducted between 2016 and 2022. The study included responses from 10,588 youths. Kids who had smartphones were more likely to be female, Black or Hispanic, and from lower-income households. The study has been published in the journal Pediatrics.

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Apple AI Chief Retiring After Siri Failure

Apple's longtime AI chief John Giannandrea is retiring, with former Microsoft and Google AI leader Amar Subramanya stepping in to take over. MacRumors notes the retirement comes after the company's repeated delays in delivering its revamped Siri and internal turmoil that led to an AI team exodus. From the report: Giannandrea will serve as an advisor between now and 2026, with former Microsoft AI researcher Amar Subramanya set to take over as vice president of AI. Subramanya will report to Apple engineering chief Craig Federighi, and will lead Apple Foundation Models, ML research, and AI Safety and Evaluation. Subramanya was previously corporate vice president of AI at Microsoft, and before that, he spent 16 years at Google. He was head of engineering for Google's Gemini Assistant, and Apple says that he has "deep expertise" in both AI and ML research that will be important to "Apple's ongoing innovation and future Apple Intelligence features." Some of the teams that Giannandrea oversaw will move to Sabih Khan and Eddy Cue, such as AI Infrastructure and Search and Knowledge. Khan is Apple's new Chief Operating Officer who took over for Jeff Williams earlier this year. Cue has long overseen Apple services. [...] Apple said that it is "poised to accelerate its work in delivering intelligent, trusted, and profoundly personal experiences" with the new AI team. "We are thankful for the role John played in building and advancing our AI work, helping Apple continue to innovate and enrich the lives of our users," said Apple CEO Tim Cook in a statement. "AI has long been central to Apple's strategy, and we are pleased to welcome Amar to Craig's leadership team and to bring his extraordinary AI expertise to Apple. In addition to growing his leadership team and AI responsibilities with Amar's joining, Craig has been instrumental in driving our AI efforts, including overseeing our work to bring a more personalized Siri to users next year."

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Flock Uses Overseas Gig Workers To Build Its Surveillance AI

An anonymous reader quotes a report from 404 Media: Flock, the automatic license plate reader and AI-powered camera company, uses overseas workers from Upwork to train its machine learning algorithms, with training material telling workers how to review and categorize footage including images people and vehicles in the United States, according to material reviewed by 404 Media that was accidentally exposed by the company. The findings bring up questions about who exactly has access to footage collected by Flock surveillance cameras and where people reviewing the footage may be based. Flock has become a pervasive technology in the US, with its cameras present in thousands of communities that cops use every day to investigate things like carjackings. Local police have also performed numerous lookups for ICE in the system. Companies that use AI or machine learning regularly turn to overseas workers to train their algorithms, often because the labor is cheaper than hiring domestically. But the nature of Flock's business -- creating a surveillance system that constantly monitors US residents' movements -- means that footage might be more sensitive than other AI training jobs. [...] Broadly, Flock uses AI or machine learning to automatically detect license plates, vehicles, and people, including what clothes they are wearing, from camera footage. A Flock patent also mentions cameras detecting "race." It included figures on "annotations completed" and "annotator tasks remaining in queue," with annotations being the notes workers add to reviewed footage to help train AI algorithms. Tasks include categorizing vehicle makes, colors, and types, transcribing license plates, and "audio tasks." Flock recently started advertising a feature that will detect "screaming." The panel showed workers sometimes completed thousands upon thousands of annotations over two day periods. The exposed panel included a list of people tasked with annotating Flock's footage. Taking those names, 404 Media found some were located in the Philippines, according to their LinkedIn and other online profiles. Many of these people were employed through Upwork, according to the exposed material. Upwork is a gig and freelance work platform where companies can hire designers and writers or pay for "AI services," according to Upwork's website. The tipsters also pointed to several publicly available Flock presentations which explained in more detail how workers were to categorize the footage. It is not clear what specific camera footage Flock's AI workers are reviewing. But screenshots included in the worker guides show numerous images from vehicles with US plates, including in New York, Michigan, Florida, New Jersey, and California. Other images include road signs clearly showing the footage is taken from inside the US, and one image contains an advertisement for a specific law firm in Atlanta.

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Austria's Rebel Nuns Refuse To Give Up Instagram To Stay In Their Convent

Three Austrian nuns in their 80s who escaped a care home and reclaimed their old convent are refusing the church's offer to stay because it requires them to quit Instagram, stop speaking to the press, and avoid legal counsel -- conditions they call a gag order. Their standoff with church authorities has now escalated to the Vatican as the nuns continue posting to their 185,000 followers. NPR reports: Before the church authorities moved the nuns into care almost two years ago, the local abbey and Archdiocese of Salzburg acquired the convent. The sisters say they were not aware they were signing away what they understood to be their lifelong right to remain in the cloister. On Friday, their superior, Provost Markus Grasl from Reichersberg Abbey, announced that the sisters can stay. But his offer comes with conditions: The nuns must cease all social media activities, stop talking to the press and forgo seeking legal advice. The nuns have rejected the proposal, and now Grasl has called on the Vatican to intercede. In a statement released Friday, the nuns said the provost's offer is nothing short of a gag order. Speaking via Instagram, Sister Regina said, "We can't agree to this deal. Without the media, we'd have been silenced." Sister Bernadette told Instagram followers: "We need to resolve this but any agreement we reach must be in accordance with God's will and shaped by human reason." [...] The provost's proposed agreement -- which NPR has seen -- also bans laypeople from entering the cloisters, including the sisters' helpers, many of whom they've known for decades and on whom the nuns now depend for help. Speaking to NPR on Monday, the provost's spokesperson, crisis PR manager Harald Schiffl, said that the provost does not understand why the nuns reject his offer and that, in response, he has requested the Vatican authorities responsible for religious orders to step in. The Vatican has not commented on the situation. So while they await news from Rome, the sisters continue to follow the papal Instagram account. Schiffl says the terms relating to the nuns' social media use are reasonable: "The abbey wishes to discontinue the sisters' social media accounts because what they show has very little to do with real religious life."

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Zipcar To End UK Operations

"The car-sharing company, first launched in the U.S. in 2000, has been active in the UK since 2010 and has just under half a million members," writes Slashdot reader guesstral. "'I'm writing to let you know that we are proposing to cease the UK operations of Zipcar,' wrote Zipcar UK's general manager, James Taylor, in an email to members today. He went on to say that Zipcar will temporarily suspend new bookings after December 31, pending the outcome of a consultation with its 71 staff members." From the BBC: In its most recent company accounts for 2024, Zipcar blamed the "cost of living crisis," which was affecting UK customers, for revenues falling to 46 million pounds to 53 million the year before, while its after-tax losses had widened to 11.6 million pounds. According to the same accounts, Zipcar membership fees cover the cost of fuelling or charging the vehicle and, as energy costs continued to rise last year, it has added to financial pressures on the company. The company would also be liable for the incoming congestion charge in London that is expanding to include electric vehicles from 26 December, although this was not referenced in Zipcar's email to membership or company accounts.

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Korea's Coupang Says Data Breach Exposed Nearly 34 Million Customers' Personal Information

An anonymous reader quotes a report from TechCrunch: South Korean e-commerce platform Coupang over the weekend said nearly 34 million Korean customers' personal information had been leaked in a data breach that had been ongoing for more than five months. The company said it first detected the unauthorized exposure of 4,500 user accounts on November 18, but a subsequent investigation revealed that the breach had actually compromised about 33.7 million customer accounts in South Korea. The breach affected customers' names, email addresses, phone numbers, shipping addresses, and certain order histories, per Coupang. More sensitive data like payment information, credit card numbers, and login credentials was not compromised and remains secure, the company said. [...] Police have reportedly identified at least one suspect, a former Chinese Coupang employee now abroad, after launching an investigation following a November 18 complaint.

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New York Now Requires Retailers To Tell You When AI Sets Your Price

New York has become the first state in the nation to enact a law requiring retailers to disclose when AI and personal data are being used to set individualized prices [non-paywalled source] -- a measure that lawyers say will make algorithmic pricing "the next big battleground in A.I. regulation." The law, enacted through the state budget, requires online retailers using personalized pricing to post a specific notice: "THIS PRICE WAS SET BY AN ALGORITHM USING YOUR PERSONAL DATA." The National Retail Federation sued to block enforcement on First Amendment grounds, arguing the required disclosure was "misleading and ominous," but federal judge Jed S. Rakoff allowed the law to proceed last month. Uber has started displaying the notice to New York users. Spokesman Ryan Thornton called the law "poorly drafted and ambiguous" but maintained the company only considers geographic factors and demand in setting prices. At least 10 states have bills pending that would require similar disclosures or ban personalized pricing outright. California and federal lawmakers are considering complete bans.

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Singapore Extends Secondary School Smartphone Ban To Cover Entire School Day

Singapore's Ministry of Education has announced that secondary school students will be banned from using smartphones and smartwatches throughout the entire school day starting January 2026, extending current restrictions beyond regular lesson time to cover recess, co-curricular activities, and supplementary lessons. Under the new guidelines, students must store their phones in designated areas like lockers or keep them in their school bags. Smartwatches also fall under the ban because they enable messaging and social media access, which the ministry says can lead to distractions and reduced peer interaction. Schools may allow exceptions where necessary. Some secondary schools adopted these tighter rules after they were announced for primary schools in January 2025, and the ministry reports improved student well-being and more physical interaction during breaks at those schools. The ministry is also moving the default sleep time for school-issued personal learning devices from 11pm to 10.30pm starting January.

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