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Le gouvernement indien impose la préinstallation d’une application sur les smartphones

Modi's eye
Le gouvernement indien impose la préinstallation d’une application sur les smartphones

Le gouvernement Modi veut que les fabricants de smartphones préinstallent son app Sanchar Saathi, présentée comme une app de cybersécurité, notamment contre les fraudes. Le tollé politique pourrait faire reculer l’interdiction initiale de la désinstaller. Quoiqu’il en soit, Apple ne devrait pas se plier à cette demande, que l’entreprise estime créer des problèmes de confidentialité et de sécurité.

Le 28 novembre dernier, le ministre indien des Communications, Jyotiraditya Scindia, a ordonné aux fabricants et importateurs de smartphones destinés à l’Inde d’installer l’application ministérielle Sanchar Saathi, a révélé l’agence de presse Reuters ce 1er décembre.

Une application gouvernementale obligatoire présentée comme anti-fraude

Dans un communiqué publié le même jour, le ministère assure que cette app est pensée pour « pour lutter contre l’utilisation abusive des ressources de télécommunication à des fins de cyberfraude et garantir la cybersécurité des télécommunications ». L’application est disponible sur Google Play et l’Apple Store indien et se présente comme « visant à autonomiser les abonnés mobiles, à renforcer leur sécurité et à sensibiliser le public aux initiatives citoyennes ».

Cette décision fait pourtant penser à celle prise par la Russie, d’obliger les distributeurs de smartphones à préinstaller le magasin d’applications RuStore et l’application de chat Max.

D’autant que, dans son communiqué, le ministère indien explique que les fabricants et importateurs ne doivent pas seulement préinstaller Sanchar Saathi, ils doivent aussi veiller à ce qu’elle soit « facilement visible et accessible aux utilisateurs finaux lors de la première utilisation ou de la configuration de l’appareil et que ses fonctionnalités ne soient pas désactivées ou restreintes ».

Critiques et marche arrière du ministre

L’information a fait réagir dans le pays dirigé par Narendra Modi. « Ce serait comme vivre dans une dictature moderne », explique par exemple Apar Gupta, fondateur de l’ONG indienne Internet Freedom Foundation interrogé par The Wire.

Face aux critiques, le gouvernement semble faire quelques pas en arrière. Ainsi, The Wire rapporte que Jyotiraditya Scindia a assuré que « vous pouvez activer ou désactiver la surveillance des appels selon votre souhait. Si vous souhaitez la conserver dans votre téléphone, gardez-la. Si vous souhaitez la supprimer, faites-le ».

Dans une autre déclaration, le ministre affirme, toujours selon The Wire, « Si vous ne souhaitez pas utiliser Sanchar Saathi, vous pouvez le supprimer. Il s’agit d’une option facultative… Il s’agit de protéger les clients. Je tiens à dissiper tout malentendu… Il est de notre devoir de présenter cette application à tout le monde. C’est à l’utilisateur de décider s’il souhaite la conserver sur son appareil ou non… Elle peut être supprimée du téléphone portable comme n’importe quelle autre application ». Mais nos confrères indiens soulignent que ces déclarations sont en contradiction avec le communiqué de presse du ministère et avec les demandes envoyées aux fabricants.

Concernant les fabricants justement, Apple ne semble pas décidée à suivre la demande du gouvernement indien. C’est en tout cas ce que plusieurs sources internes ont assuré à Reuters. L’agence de presse explique que l’entreprise à la pomme va répondre à l’exécutif indien qu’elle ne suit nulle part dans le monde ce genre d’obligation, car cela soulève des problèmes liés à la confidentialité et à la sécurité pour iOS.

Rappelons qu’en Russie, Apple a suspendu ses ventes en 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine et à l’embargo mis en place. Elle n’a donc pas à se conformer à la nouvelle loi obligeant la préinstallation de RuStore (Apple ne s’est néanmoins pas opposée à l’arrivée de ce magasin d’applications dans l’Apple Store local).

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☕️ OpenAI conclut un nouvel accord financier circulaire

OpenAi a annoncé prendre une participation dans la société de private equity Thrive Holdings, dont la maison mère Thrive Capital est l’un des principaux investisseurs d’OpenAI, aux côtés de SoftBank, Microsoft et Khosla Ventures.

Si la société de Sam Altman n’a pas dépensé d’argent pour obtenir cette participation, d’après le Financial Times, elle a annoncé fournir des employés, des modèles, et divers produits et services aux sociétés de Thrive Holdings.

En échange, OpenAI devrait obtenir l’accès aux données des entreprises qui recourront à ses services, et être rémunéré sur les futurs rendements financiers de Thrive Holdings.

Ce faisant, l’entreprise ajoute un nouvel accord circulaire à la liste de ses contrats à double sens déjà conclus avec AMD, Nvidia et une poignée d’autres acteurs de l’écosystème.

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Le gouvernement indien impose la préinstallation d’une application sur les smartphones

Modi's eye
Le gouvernement indien impose la préinstallation d’une application sur les smartphones

Le gouvernement Modi veut que les fabricants de smartphones préinstallent son app Sanchar Saathi, présentée comme une app de cybersécurité, notamment contre les fraudes. Le tollé politique pourrait faire reculer l’interdiction initiale de la désinstaller. Quoiqu’il en soit, Apple ne devrait pas se plier à cette demande, que l’entreprise estime créer des problèmes de confidentialité et de sécurité.

Le 28 novembre dernier, le ministre indien des Communications, Jyotiraditya Scindia, a ordonné aux fabricants et importateurs de smartphones destinés à l’Inde d’installer l’application ministérielle Sanchar Saathi, a révélé l’agence de presse Reuters ce 1er décembre.

Une application gouvernementale obligatoire présentée comme anti-fraude

Dans un communiqué publié le même jour, le ministère assure que cette app est pensée pour « pour lutter contre l’utilisation abusive des ressources de télécommunication à des fins de cyberfraude et garantir la cybersécurité des télécommunications ». L’application est disponible sur Google Play et l’Apple Store indien et se présente comme « visant à autonomiser les abonnés mobiles, à renforcer leur sécurité et à sensibiliser le public aux initiatives citoyennes ».

Cette décision fait pourtant penser à celle prise par la Russie, d’obliger les distributeurs de smartphones à préinstaller le magasin d’applications RuStore et l’application de chat Max.

D’autant que, dans son communiqué, le ministère indien explique que les fabricants et importateurs ne doivent pas seulement préinstaller Sanchar Saathi, ils doivent aussi veiller à ce qu’elle soit « facilement visible et accessible aux utilisateurs finaux lors de la première utilisation ou de la configuration de l’appareil et que ses fonctionnalités ne soient pas désactivées ou restreintes ».

Critiques et marche arrière du ministre

L’information a fait réagir dans le pays dirigé par Narendra Modi. « Ce serait comme vivre dans une dictature moderne », explique par exemple Apar Gupta, fondateur de l’ONG indienne Internet Freedom Foundation interrogé par The Wire.

Face aux critiques, le gouvernement semble faire quelques pas en arrière. Ainsi, The Wire rapporte que Jyotiraditya Scindia a assuré que « vous pouvez activer ou désactiver la surveillance des appels selon votre souhait. Si vous souhaitez la conserver dans votre téléphone, gardez-la. Si vous souhaitez la supprimer, faites-le ».

Dans une autre déclaration, le ministre affirme, toujours selon The Wire, « Si vous ne souhaitez pas utiliser Sanchar Saathi, vous pouvez le supprimer. Il s’agit d’une option facultative… Il s’agit de protéger les clients. Je tiens à dissiper tout malentendu… Il est de notre devoir de présenter cette application à tout le monde. C’est à l’utilisateur de décider s’il souhaite la conserver sur son appareil ou non… Elle peut être supprimée du téléphone portable comme n’importe quelle autre application ». Mais nos confrères indiens soulignent que ces déclarations sont en contradiction avec le communiqué de presse du ministère et avec les demandes envoyées aux fabricants.

Concernant les fabricants justement, Apple ne semble pas décidée à suivre la demande du gouvernement indien. C’est en tout cas ce que plusieurs sources internes ont assuré à Reuters. L’agence de presse explique que l’entreprise à la pomme va répondre à l’exécutif indien qu’elle ne suit nulle part dans le monde ce genre d’obligation, car cela soulève des problèmes liés à la confidentialité et à la sécurité pour iOS.

Rappelons qu’en Russie, Apple a suspendu ses ventes en 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine et à l’embargo mis en place. Elle n’a donc pas à se conformer à la nouvelle loi obligeant la préinstallation de RuStore (Apple ne s’est néanmoins pas opposée à l’arrivée de ce magasin d’applications dans l’Apple Store local).

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☕️ OpenAI conclut un nouvel accord financier circulaire

OpenAi a annoncé prendre une participation dans la société de private equity Thrive Holdings, dont la maison mère Thrive Capital est l’un des principaux investisseurs d’OpenAI, aux côtés de SoftBank, Microsoft et Khosla Ventures.

Si la société de Sam Altman n’a pas dépensé d’argent pour obtenir cette participation, d’après le Financial Times, elle a annoncé fournir des employés, des modèles, et divers produits et services aux sociétés de Thrive Holdings.

En échange, OpenAI devrait obtenir l’accès aux données des entreprises qui recourront à ses services, et être rémunéré sur les futurs rendements financiers de Thrive Holdings.

Ce faisant, l’entreprise ajoute un nouvel accord circulaire à la liste de ses contrats à double sens déjà conclus avec AMD, Nvidia et une poignée d’autres acteurs de l’écosystème.

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Steam On Linux Hits An All-Time High In November

Steam's November 2025 survey shows Linux gaming climbed to its highest share in a decade "thanks to the success of the Steam Deck, the underlying Steam Play (Proton) software, and now further excitement thanks to the upcoming Steam Machine and Steam Frame," writes Phoronix's Michael Larabel. From the report: A decade ago in the early Steam days the initial use was around 3% and back then the Steam user-base in absolute terms was much smaller than it is today. Back in October Steam on Linux finally re-crossed that 3% threshold after for years being stuck in a 1~2% rut. Now the Steam Survey results were published minutes ago for November and they continue an upward trend for Linux. Steam on Linux is up to 3.2%, an increase of 0.15% for the month. One year ago Steam on Linux was at 2.03% last November, 1.91% for November 2023, and a decade ago for November 2015 was at just 0.98%. [...] Due to AMD APUs powering the Steam Deck, AMD CPUs continue to power nearly 70% of Linux gaming systems. Meanwhile under Windows, AMD has around a 42% CPU marketshare.

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La manette 8BitDo Ultimate 2 a 39€ avec socle de charge ?

A la recherche d’une manette de jeu pratique et efficace, la 8BitDo Ultimate 2 propose à la fois une excellente ergonomie et un grand confort d’usage.

8BitDo Ultimate 2

8BitDo Ultimate 2

La 8BitDo Ultimate 2 est disponible en trois variantes avec des robes noire, violette et blanche. Elle propose de se connecter via son module Bluetooth mais également de jouer sans fil grâce à une liaison RF 2.4G ou en filaire.  Avec un gyroscope 6 axes, des joysticks TMR haut de gamme et des gâchettes à effet hall désactivable, c’est une excellente solution pour jouer sur PC comme sur tablette ou smartphone.

8BitDo Ultimate 2

8Bitdo est une excellente marque de manettes, ce modèle est le dernier de sa gamme. 

Livrée avec un socle chargeur pour la tenir toujours prête à l’emploi, c’est une alliée efficace pour épauler un MiniPC de salon ou n’importe quel bureau bien rangé. La manette est proposée à 39.15€ avec le code BGRA499 à entrer dans votre panier. La livraison sera gratuite.

Découvrir l’offre sur Banggood.

La manette 8BitDo Ultimate 2 a 39€ avec socle de charge 🍮 © MiniMachines.net. 2025

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Hytale : des configurations ultra complètes pour le Minecraft 2.0 attendu depuis des années !

Il y a 7 ans déjà, en décembre 2018, l'équipe Hypixel en charge d'un très célèbre serveur sur Minecraft annonçait un énorme projet : lancer son propre jeu vidéo : Hytale. Voici la vidéo qui était présentée à l'époque :Seulement, le développement d'un jeu vidéo n'est pas toujours un long fleuve tranq...

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Supreme Court Hears Copyright Battle Over Online Music Piracy

The Supreme Court appears inclined to side with Cox Communications in a major copyright case, suggesting that ISPs shouldn't be held liable for users' music piracy based solely on "mere knowledge," given the risk of forcing outages for universities, hospitals, and other large customers. The New York Times reports: Leading music labels and publishers who represent artists ranging from Bob Dylan to Beyonce sued Cox Communications in 2018, saying it had failed to terminate the internet connections of subscribers who had been repeatedly flagged for illegally downloading and distributing copyrighted music. At issue is whether providers like Cox can be held legally responsible and be required to pay steep damages -- a billion dollars or more -- if they know that customers are pirating the music but do not take sufficient steps to terminate their internet access. Justices from across the ideological spectrum on Monday raised concerns about whether finding for the music industry could result in internet providers being forced to cut off access to large account holders such as hospitals and universities because of the illegal acts of individual users. "What is the university supposed to do in your view?" asked Justice Samuel A. Alito Jr., a conservative, suggesting it would be difficult to track down bad actors without the risk of losing service campuswide. "I just don't see how it's workable at all." "The internet is so amorphous," added Justice Sonia Sotomayor, a liberal, saying that a single "customer" could represent tens of thousands of users, particularly in rural areas where an entire region might be considered a "customer." After nearly two hours of argument, a majority of justices seemed likely to side with Cox and to send the case back to the U.S. Court of Appeals for the Fourth Circuit for review under a stricter standard. Several justices suggested the company's "mere knowledge" of the illegal downloads was not sufficient to hold Cox liable.

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XChat : la sécurité du chiffrement de bout-en-bout questionne, Proton en profite

Oui, non, peut-être
XChat : la sécurité du chiffrement de bout-en-bout questionne, Proton en profite

Sur X, un échange entre un ingénieur et Proton a remis la sécurité des messages chiffrés du réseau social sur le devant de la scène. Même si la solution adoptée n’est pas aussi simple que l’ingénieur le pensait, elle reste très critiquée.

Au cours des derniers mois, X a diffusé auprès d’un nombre croissant d’utilisateurs sa fonction de messagerie sécurisée Xchat, présentée comme ayant un chiffrement de bout en bout (E2EE).

« Toutes les affirmations sur le chiffrement de bout en bout ne se valent pas »

Ce 1ᵉʳ décembre, Ansgar, chercheur à la fondation Ethereum, a publié un message sur X pour s’en prendre à cette sécurité, qu’il a qualifiée de « ridicule ». Il pointait deux défauts majeurs dans l’implémentation faite par X : la clé privée de chiffrement est stockée sur les serveurs de l’entreprise et les conversations ne sont protégées que par un code PIN à quatre chiffres.

Cette communication a rapidement été reprise par le compte officiel de Proton, avec un message simple : « Malheureusement, toutes les affirmations sur le chiffrement de bout en bout ne se valent pas ». Il enchainait sur la propension des « géants de la tech » à « vendre du vent en matière de confidentialité en prétendant offrir chiffrement et protection de la vie privée, alors qu’en réalité, ils détiennent la clé principale et peuvent accéder à vos contenus ».

Rappelons que l’objectif du chiffrement de bout en bout est de transmettre une information que seul le destinataire pourra lire. Dans une solution E2EE solide, aucun des intermédiaires impliqués dans la transmission de ces données ne peut lire l’information, car seul le destinataire possède la clé privée pour déchiffrer le message. Quand l’un des acteurs dispose de la clé, il a la capacité d’accéder aux informations, brisant la promesse initiale.

Sécurité matérielle, mais code à quatre chiffres

En pratique, c’est un peu plus complexe. Au lancement, X reconnaissait déjà que son implémentation ne disposait pas d’une sécurité persistante, ce qui la rendait plus sensible aux attaques par l’homme du milieu (MITM). Cependant, en réponse à un tweet du chercheur en sécurité Matthew Green, un ingénieur de chez X avait confirmé l’utilisation de serveurs HSM (Hardware Security Modules) pour stocker les clés privées. X se sert de Juicebox (pdf) pour la sécurité des clés, un projet open source divisant les secrets en plusieurs morceaux, stockés par les HSM. Ils ne peuvent être reconstruits qu’avec le code PIN.

Si Ansgar a reconnu dans un premier temps que l’implémentation n’était pas aussi simple qu’il le pensait, elle augmentait la pression sur le code PIN, limité à quatre chiffres et donc sujet aux attaques par force brute. Quatre chiffres, cela ne laisse que 10 000 possibilités, ce qui se passe quasi instantanément s’il n’y a pas de protections supplémentaires.

Dans un autre message avertissant Proton de son changement d’avis, il signalait également que les HSM, qui permettent de faciliter l’utilisation, sont de moins bonnes protections que des clés privées stockées directement chez les utilisateurs. Proton a remercié le chercheur mais assume son message initial, puisque des géants « comme Google, Microsoft, etc » peuvent accéder aux e-mails, fichiers sur le cloud et autres.

Les éléments mis en avant ne sont cependant pas nouveaux. Matthew Garrett, un autre chercheur en sécurité, les avait déjà mentionnés dans un billet de blog daté du 5 juin. D’autres étaient revenus sur la question, par exemple le compte Mysk le 4 septembre pour affirmer que X n’implémentait pas correctement Juicebox.

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IA et ayants droit : Rachida Dati envisage une loi pour encadrer le conflit

Culture vs numérique : the neverending war
IA et ayants droit : Rachida Dati envisage une loi pour encadrer le conflit

Poussée par les différentes organisations d’ayants droit de la culture comme de la presse, la ministre de la Culture Rachida Dati évoque l’idée d’une loi pour encadrer spécifiquement l’utilisation de tous types de contenus par les entreprises d’IA.

Après plusieurs réunions entre les entreprises d’IA et les organisations d’ayants droit, ces dernières sont ressorties déçues et l’ont fait savoir à la ministre de la Culture Rachida Dati. Allant dans leur sens, celle-ci propose maintenant de légiférer, notamment pour imposer un mode de rémunération.

Un cycle de réunions avait été lancé début juin par Rachida Dati et Clara Chappaz (alors ministre déléguée du Numérique) entre, d’un côté, des acteurs de l’IA comme Google, Mistral et OpenAI et de l’autre, quinze organisations d’ayants droit comme la Sacem, la SACD ou encore l’Alliance de la presse d’information générale (APIG) et le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil).

Un dialogue peu productif

Mais, selon les Échos, aucune réelle discussion n’a réellement été enclenchée. « La belle idée était illusoire. Pour discuter, il faut être deux », déclarait Pierre Petillault, directeur général de l’Apig, à notre consœur des Echos, déplorant l’absence d’ouverture du côté des entreprises d’IA générative.

Le 18 novembre dernier, les quinze organisations d’ayants droit ont fait part à la ministre de la Culture de leur impatience dans une lettre obtenue par Contexte. « En dépit d’échanges parfois intéressants, ce processus n’a pas permis de dégager des solutions concrètes pour faciliter la négociation d’accords de licences », affirment-elles notamment.

Elles y demandaient à Rachida Dati des « solutions législatives fondées sur les recommandations du rapport du CSPLA [Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique] sur la rémunération des contenus culturels par les systèmes d’IA ». Commandé par son ministère, le rapport est le produit de la mission conduite par Alexandra Bensamoun et Joëlle Farchy, qui a rendu deux volets (une partie économique et une partie juridique) en juillet dernier.

Rachida Dati et des sénateurs de plusieurs partis sur la même longueur d’onde que les ayants droit

Rachida Dati a réagi exactement dans ce sens dans un communiqué de presse ce 28 novembre. Le ministère y juge que les accords qui existent sont « insuffisants pour assurer la juste rémunération des œuvres et contenus utilisés pour l’entraînement des modèles d’IA ». Il lui apparait « dès lors pleinement légitime que les pouvoirs publics envisagent des actions, y compris de nature législative comme celles évoquées dans le cadre des missions conduites au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique ».

Le ministère explique même envisager la possibilité d’une « inversion de la charge de la preuve » ou d’une « présomption d’utilisation des contenus culturels par les fournisseurs d’IA ». En effet, la partie juridique du rapport du CSPLA [PDF] a proposé une solution pour « réintégrer les titulaires dans leurs droits en l’absence d’une transparence suffisante ». De fait, le rapport propose d’établir une « présomption d’utilisation ou d’exploitation » en se basant sur quelques indices (comme le fait que l’extrait d’un texte soit recraché par l’IA générative incriminée, par exemple).

Selon les Échos, une proposition de loi est aussi envisagée par les sénatrices Agnès Evren (Les Républicains), Laure Darcos (LIOT) et le sénateur Pierre Ouzoulias (PCF) pour un dépôt en décembre.

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XChat : la sécurité du chiffrement de bout-en-bout questionne, Proton en profite

Oui, non, peut-être
XChat : la sécurité du chiffrement de bout-en-bout questionne, Proton en profite

Sur X, un échange entre un ingénieur et Proton a remis la sécurité des messages chiffrés du réseau social sur le devant de la scène. Même si la solution adoptée n’est pas aussi simple que l’ingénieur le pensait, elle reste très critiquée.

Au cours des derniers mois, X a diffusé auprès d’un nombre croissant d’utilisateurs sa fonction de messagerie sécurisée Xchat, présentée comme ayant un chiffrement de bout en bout (E2EE).

« Toutes les affirmations sur le chiffrement de bout en bout ne se valent pas »

Ce 1ᵉʳ décembre, Ansgar, chercheur à la fondation Ethereum, a publié un message sur X pour s’en prendre à cette sécurité, qu’il a qualifiée de « ridicule ». Il pointait deux défauts majeurs dans l’implémentation faite par X : la clé privée de chiffrement est stockée sur les serveurs de l’entreprise et les conversations ne sont protégées que par un code PIN à quatre chiffres.

Cette communication a rapidement été reprise par le compte officiel de Proton, avec un message simple : « Malheureusement, toutes les affirmations sur le chiffrement de bout en bout ne se valent pas ». Il enchainait sur la propension des « géants de la tech » à « vendre du vent en matière de confidentialité en prétendant offrir chiffrement et protection de la vie privée, alors qu’en réalité, ils détiennent la clé principale et peuvent accéder à vos contenus ».

Rappelons que l’objectif du chiffrement de bout en bout est de transmettre une information que seul le destinataire pourra lire. Dans une solution E2EE solide, aucun des intermédiaires impliqués dans la transmission de ces données ne peut lire l’information, car seul le destinataire possède la clé privée pour déchiffrer le message. Quand l’un des acteurs dispose de la clé, il a la capacité d’accéder aux informations, brisant la promesse initiale.

Sécurité matérielle, mais code à quatre chiffres

En pratique, c’est un peu plus complexe. Au lancement, X reconnaissait déjà que son implémentation ne disposait pas d’une sécurité persistante, ce qui la rendait plus sensible aux attaques par l’homme du milieu (MITM). Cependant, en réponse à un tweet du chercheur en sécurité Matthew Green, un ingénieur de chez X avait confirmé l’utilisation de serveurs HSM (Hardware Security Modules) pour stocker les clés privées. X se sert de Juicebox (pdf) pour la sécurité des clés, un projet open source divisant les secrets en plusieurs morceaux, stockés par les HSM. Ils ne peuvent être reconstruits qu’avec le code PIN.

Si Ansgar a reconnu dans un premier temps que l’implémentation n’était pas aussi simple qu’il le pensait, elle augmentait la pression sur le code PIN, limité à quatre chiffres et donc sujet aux attaques par force brute. Quatre chiffres, cela ne laisse que 10 000 possibilités, ce qui se passe quasi instantanément s’il n’y a pas de protections supplémentaires.

Dans un autre message avertissant Proton de son changement d’avis, il signalait également que les HSM, qui permettent de faciliter l’utilisation, sont de moins bonnes protections que des clés privées stockées directement chez les utilisateurs. Proton a remercié le chercheur mais assume son message initial, puisque des géants « comme Google, Microsoft, etc » peuvent accéder aux e-mails, fichiers sur le cloud et autres.

Les éléments mis en avant ne sont cependant pas nouveaux. Matthew Garrett, un autre chercheur en sécurité, les avait déjà mentionnés dans un billet de blog daté du 5 juin. D’autres étaient revenus sur la question, par exemple le compte Mysk le 4 septembre pour affirmer que X n’implémentait pas correctement Juicebox.

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IA et ayants droit : Rachida Dati envisage une loi pour encadrer le conflit

Culture vs numérique : the neverending war
IA et ayants droit : Rachida Dati envisage une loi pour encadrer le conflit

Poussée par les différentes organisations d’ayants droit de la culture comme de la presse, la ministre de la Culture Rachida Dati évoque l’idée d’une loi pour encadrer spécifiquement l’utilisation de tous types de contenus par les entreprises d’IA.

Après plusieurs réunions entre les entreprises d’IA et les organisations d’ayants droit, ces dernières sont ressorties déçues et l’ont fait savoir à la ministre de la Culture Rachida Dati. Allant dans leur sens, celle-ci propose maintenant de légiférer, notamment pour imposer un mode de rémunération.

Un cycle de réunions avait été lancé début juin par Rachida Dati et Clara Chappaz (alors ministre déléguée du Numérique) entre, d’un côté, des acteurs de l’IA comme Google, Mistral et OpenAI et de l’autre, quinze organisations d’ayants droit comme la Sacem, la SACD ou encore l’Alliance de la presse d’information générale (APIG) et le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil).

Un dialogue peu productif

Mais, selon les Échos, aucune réelle discussion n’a réellement été enclenchée. « La belle idée était illusoire. Pour discuter, il faut être deux », déclarait Pierre Petillault, directeur général de l’Apig, à notre consœur des Echos, déplorant l’absence d’ouverture du côté des entreprises d’IA générative.

Le 18 novembre dernier, les quinze organisations d’ayants droit ont fait part à la ministre de la Culture de leur impatience dans une lettre obtenue par Contexte. « En dépit d’échanges parfois intéressants, ce processus n’a pas permis de dégager des solutions concrètes pour faciliter la négociation d’accords de licences », affirment-elles notamment.

Elles y demandaient à Rachida Dati des « solutions législatives fondées sur les recommandations du rapport du CSPLA [Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique] sur la rémunération des contenus culturels par les systèmes d’IA ». Commandé par son ministère, le rapport est le produit de la mission conduite par Alexandra Bensamoun et Joëlle Farchy, qui a rendu deux volets (une partie économique et une partie juridique) en juillet dernier.

Rachida Dati et des sénateurs de plusieurs partis sur la même longueur d’onde que les ayants droit

Rachida Dati a réagi exactement dans ce sens dans un communiqué de presse ce 28 novembre. Le ministère y juge que les accords qui existent sont « insuffisants pour assurer la juste rémunération des œuvres et contenus utilisés pour l’entraînement des modèles d’IA ». Il lui apparait « dès lors pleinement légitime que les pouvoirs publics envisagent des actions, y compris de nature législative comme celles évoquées dans le cadre des missions conduites au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique ».

Le ministère explique même envisager la possibilité d’une « inversion de la charge de la preuve » ou d’une « présomption d’utilisation des contenus culturels par les fournisseurs d’IA ». En effet, la partie juridique du rapport du CSPLA [PDF] a proposé une solution pour « réintégrer les titulaires dans leurs droits en l’absence d’une transparence suffisante ». De fait, le rapport propose d’établir une « présomption d’utilisation ou d’exploitation » en se basant sur quelques indices (comme le fait que l’extrait d’un texte soit recraché par l’IA générative incriminée, par exemple).

Selon les Échos, une proposition de loi est aussi envisagée par les sénatrices Agnès Evren (Les Républicains), Laure Darcos (LIOT) et le sénateur Pierre Ouzoulias (PCF) pour un dépôt en décembre.

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An Independent Effort Says AI Is the Secret To Topple 2-Party Power In Congress

Tony Isaac quotes a report from NPR: The rise of AI assistants is rewriting the rhythms of everyday life: People are feeding their blood test results into chatbots, turning to ChatGPT for advice on their love lives and leaning on AI for everything from planning trips to finishing homework assignments. Now, one organization suggests artificial intelligence can go beyond making daily life more convenient. It says it's the key to reshaping American politics. "Without AI, what we're trying to do would be impossible," explained Adam Brandon, a senior adviser at the Independent Center, a nonprofit that studies and engages with independent voters. The goal is to elect a handful of independent candidates to the House of Representatives in 2026, using AI to identify districts where independents could succeed and uncover diamond in the rough candidates. [...] ... "This isn't going to work everywhere. It's going to work in very specific areas," [said Brett Loyd, who runs The Bullfinch Group, the nonpartisan polling and data firm overseeing the polling and research at the Independent Center]. "If you live in a hyper-Republican or hyper-Democratic district, you should have a Democrat or Republican representing you." But with the help of AI, he identified 40 seats that don't fit that mold, where he said independents can make inroads with voters fed up with both parties. The Independent Center plans to have about 10 candidates in place by spring with the goal of winning at least half of the races. Brandon predicts those wins could prompt moderate partisans in the House to switch affiliations. Their proprietary AI tool created by an outside partner has been years in the making. While focus groups and polling have long driven understanding of American sentiments, AI can monitor what people are talking about in real time. ... They're using AI to understand core issues and concerns of voters and to hunt for districts ripe for an independent candidate to swoop in. From there, the next step is taking the data and finding what the dream candidate looks like. The Independent Center is recruiting candidates both from people who reach out to the organization directly and with the help of AI. They can even run their data through LinkedIn to identify potential candidates with certain interests and career and volunteer history. ... The AI also informs where a candidate is best placed to win.

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Canonical Now Offering Ubuntu Pro For WSL

Evidently Canonical has been pretty pleased with the uptake of Ubuntu on Microsoft's Windows Subsystem for Linux (WSL2) within enterprise/corporate environments as they are now offering Ubuntu Pro for WSL...
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SmartTube : un cheval de Troie involontaire sous Android

Vous êtes assez nombreux à utiliser SmartTube pour pouvoir regarder des vidéos Youtube sans souffrir de la publicité dispensée jusqu’à la nausée par la plateforme. C’est une application prisée des SmartTV et autres TVBox en grande partie parce que les publicités délivrées sont à la fois nombreuses et fort mal contrôlées. Il suffit d’avoir lancé des vidéos pour jeune public pour voir à quel point ils sont la proie de marques cherchant à leur vendre absolument n’importe quoi au travers de ce medium. SmartTube offre par ailleurs un module de réglage fin de la publicité, vous pourrez donc laisser des chaines vous diffuser de la pub pour les soutenir ou faire sauter les « promotions » dans les vidéos si vous le souhaiter.

SmartTube

L’application offre également des fonctions avancées comme le Picture in Picture, l’ajustement de la vitesse de lecture, la recherche vocale et autre. Elle permet de retrouver tout son univers avec un support d’authentification identique à Youtube sans avoir besoin des Services Google. SmartTube, donc, est massivement employé en lieu et place de l’application officielle. Elle est Open Source, portée par un développeur indépendant qui la propose totalement gratuitement. Problème, SmartTube a été infecté à l’insu de son créateur et a poussé chez les utilisateurs un élément malveillant susceptible d’être problématique.

Une infection de SmartTube à l’insu de son créateur

L’histoire est très classique. Le créateur de l’application, Yuriy Yuliskov, a d’abord été lui-même infecté. Son environnement de développement a subi une attaque visant à modifier sa signature et à intégrer des éléments non documentés. L’idée est de permettre ensuite d’utiliser cette clé modifiée pour envoyer des mises à jour vers Google sans alerter le développeur. Cela a permis de proposer au téléchargement une version altérée de SmartTube qui contenait des instructions non documentées. Et cela sans que l’alerte soit donnée puisque pour Google, ces nouvelles mises à jour étaient bel et bien poussées par Yuriy. Ce dernier a d’ailleurs reconnu que plusieurs versions de SmartTube ont été infectées. Depuis la version 30.43, toutes présentaient un risque.

SmartTube

Le système Play Protect de Google a bien émis des signalements quant à l’application, mais pour beaucoup de monde ces alertes ne sont pas prises au sérieux. En effet, SmartTube étant une alternative au client de Youtube qui met à mal son écosystème de financement par la publicité, il n’est pas rare que les internautes soient alertés de dangers potentiels ou imaginaires de la part de Play Protect concernant ce type d’applications.

Un internaute a voulu en avoir le cœur net et a donc lancé un examen approfondi du code de l’application suite à ce signalement. Il a découvert dans les entrailles de SmartTube la présence d’un bout de code non documenté par son créateur. Cet élément n’avait aucune utilité pour l’usage de l’application, on l’avait attachée au projet directement au moment de sa compilation.

SmartTube

Cette extension se lançait de manière cachée après le lancement de SmartTube, invisible pour l’utilisateur, et dressait un portrait complet de la machine qui exécutait le programme. Ces informations étaient ensuite envoyées vers un serveur distant comme une carte d’identité de la machine. Un premier pas classique de la part de groupes mafieux qui récupèrent ainsi des données nécessaires pour une opération de prise de contrôle ou d’infection de type Botnet. L’alerter a donc été donnée et Yuriy Yuliskov a décidé de couper court au problème en changeant de certificat de validation. Abandonnant son ancienne signature et empêchant son utilisation à l’avenir. De son côté, le système Play Protect de Google a tout simplement fait disparaitre à distance les versions infectées de SmartTube directement sur les machines l’ayant installée. Si ce n’est pas le cas sur votre TVBox ou votre SmartTV, ce sera à vous de le faire à la main si votre version est ultérieure à la version 30.43.

Les nouvelles versions disponibles, en beta ou en version stable, sont désormais nettoyées. Le créateur de l’application n’a pas fait dans la dentelle et a supprimé tout son environnement pour repartir de zéro. Il a également nettoyé sa page Github pour éviter que des versions altérées ne soient téléchargées. Vous pouvez donc réinstaller SmartTube sans soucis en allant sur le site dédié. En cas de doute, vous pouvez par ailleurs modifier votre mot de passe Google que vous utilisez pour accéder à Youtube.

Dans tous les cas, n’installez jamais SmartTube depuis une autre source que la page du créateur. Des dizaines de faux sites proposent des versions vérolées de l’application qui n’en est pas à sa première attaque.

Source : Bleepingcomputer

SmartTube : un cheval de Troie involontaire sous Android © MiniMachines.net. 2025

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The Witcher 4 : il va falloir être patient, mais ensuite le rythme devrait s'accélérer !

La bonne nouvelle du jour concerne celui que les fans nomment The Witcher 4, qui entre pleinement en phase de production ! Sur X, Sebastian Kalemba a posté un message sans équivoque : "I'm thrilled to announce that Project Polaris has entered the full-scale production phase! With new challenges just around the corner, it's the talented and hard-working people who make me believe we can together make the upcoming Witcher Saga a remarkable experience. No stopping now! Stay tuned for what's on the other side of the coin!et#9876;et#65039;" […]

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☕️ Le Sénat augmente la fiscalité des géants du numérique

Pendant l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2026, le Sénat a adopté le 29 novembre deux amendements ajoutant une nouvelle contribution à la taxe sur les services numériques et une nouvelle taxe exceptionnelle.


Déposé par le sénateur centriste Daniel Fargeot, le premier complète la taxe sur les services numériques en y intégrant les « revenus de la publicité ciblée diffusée en France » et les « recettes tirées de la valorisation des données des utilisateurs français, y compris lorsqu’elles ne relèvent pas directement de la publicité ». 


But affiché : s’assurer que la taxe sur les services numériques vise clairement les « entreprises exploitant un service de réseau social en ligne », et pas seulement les services d’intermédiation.

S’ils ont rejeté les amendements qui rehaussaient le taux et le seuil de cette taxe, les sénateurs ont en revanche adopté un amendement reprenant l’idée de « fair share », c’est-à-dire une contribution visant les acteurs qui prennent l’essentiel du trafic internet.

Auteur de la proposition, le sénateur Damien Michallet (LR) y souligne que 5 acteurs (Netflix, l’hébergeur Akamai, Google, Meta et Amazon) génèrent près de 47 % du trafic internet, « dont certains vendent leurs contenus en France en hors taxe ».

Le texte crée une taxe de 1 % du chiffre d’affaires national HT des « entreprises du secteur des services numériques (…) qui utilisent directement ou indirectement les infrastructures numériques situées sur le territoire national et qui réalisent un chiffre d’affaires mondial consolidé supérieur à 750 millions d’euros et un chiffre d’affaire en France supérieur à 50 millions d’euros au titre des services numériques ».

Ses recettes doivent contribuer au financement des infrastructures, une demande historique de l’industrie des télécoms. Le ministre de l’Économie Roland Lescure a souligné que ces sujets nécessitaient d’être travaillés au niveau européen.

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