En Corée, 120000 caméras sur IP piratées, et les images vendues.
Oui la majorité des caméras connectées sont des passoires au niveau de la sécurité et faciles à pirater. (Permalink)
Valerie Faudon@valeriefaudon.bsky.socialreplied: 2. On remarquera que le gaz fossile est tout simplement oublié dans le sommaire et réapparaît dans le chapitre sur les déchets sous forme de méthane bio. 🤪 ☘️😇
Valerie Faudon@valeriefaudon.bsky.socialposted: Dans le manuel Hachette sur « Les énergies » à l’attention des élèves du cycle 3 (CM1, CM2, 6eme), quand on parle de l’énergie nucléaire il n’est pas question de “bas carbone” mais de « bombe atomique”, de « terribles destructions » et de « déchets très dangereux » . 😭
Je me renote ici la tétrachiée de réglage à bidouille pour couper l'IA dans Firefox (ouais quand ce genre de chose suit l'installation d'un logiciel, c'est généralement très mauvais signe):
« Effondrement », « extinction de masse », « déclin »… Dès qu’il est question de biodiversité, ces mots reviennent en boucle. À force, on en viendrait presque à croire que la fin du monde vivant est pour demain. Mais faut-il vraiment céder au fatalisme, ou existe-t-il encore une place pour l’optimisme – et surtout, pour l’action ?
Contrairement à ce que pensaient les naturalistes avant Darwin, la biodiversité n’a jamais été figée. Elle évolue, s’adapte, se réinvente depuis plus de 3,5 milliards d’années. L’histoire du vivant, que les archives fossiles racontent patiemment, est celle d’un renouvellement permanent. Tandis que des espèces apparaissent, d’autres s’éteignent.
Mais le rythme de ces extinctions n’a pas toujours été homogène. À plusieurs reprises, la Terre a connu de véritables cataclysmes biologiques. Cinq grandes crises ont marqué son histoire, chacune effaçant une part colossale de la vie existante. La plus célèbre ? La crise du Crétacé-Tertiaire, il y a 66 millions d’années, qui a vu disparaître les dinosaures et près des trois quarts des espèces. La plus sévère ? Celle du Permien-Trias, où plus de 90 % des êtres vivants ont été rayés de la carte.
Mais alors que ces extinctions nous semblent appartenir à un passé lointain, la réalité du présent pourrait bien nous rattraper. Car aujourd’hui, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Sous la pression cumulée de nos activités, le rythme des disparitions s’emballe. Une question brûlante se pose alors : sommes-nous en train de traverser, par notre faute, la sixième extinction de masse ?
Peur sur la vie
Pour mesurer l’état réel de la biodiversité mondiale, le mieux est de s’en remettre à la source la plus fiable : le rapport de l’IPBES, qui évalue les pressions exercées sur les écosystèmes et les espèces. Cet organisme intergouvernemental, souvent surnommé le « GIEC de la biodiversité », synthétise des milliers d’études scientifiques sur le vivant. Et son dernier rapport livre un constat implacable. Les formidables progrès réalisés en matière de développement humain ces cinquante dernières années se sont accompagnés d’une perte massive de biodiversité et d’une dégradation accélérée des écosystèmes naturels. En clair, l’humanité a prospéré… mais au prix d’un affaiblissement de la nature qui la soutient.
Pire encore, l’IPBES prévoit la poursuite de cette tendance. La fragmentation et la disparition des habitats rendent les milieux naturels trop petits pour accueillir toutes les espèces qui y vivent. Cela ne provoque pas toujours d’extinction immédiate, mais crée ce que les scientifiques appellent une « dette d’extinction » : une perte différée, qui se réglera lentement, sur plusieurs siècles, jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit atteint.
Les chiffres de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) montrent une tendance analogue. Près d’un tiers des espèces évaluées sont aujourd’hui menacées, même si la situation varie fortement selon les groupes. Ce sont les oiseaux et les insectes qui s’en sortent le mieux, avec environ 15 % d’espèces en danger. En revanche, chez les coraux et les cycadales, c’est une véritable hécatombe : la moitié des premiers et les trois quarts des secondes courent un risque d’extinction.
Certes, nous sommes encore loin des taux observés lors des grandes crises biologiques du passé. Mais le facteur inédit, c’est la vitesse. Les extinctions massives se déroulaient autrefois sur des dizaines de milliers d’années. Aujourd’hui, le déclin se joue à l’échelle du temps humain. L’essentiel des pertes est survenu depuis la révolution industrielle, en à peine un siècle et demi.
Nous avons déjà évoqué au chapitre précédent un autre chiffre inquiétant, celui du Living Planet Index. Même si cet indicateur souffre, on l’a vu, de biais importants, il indique une baisse moyenne de 73 % en cinquante ans au sein des 35 000 populations animales suivies. Bref, les chiffres ne sont pas bons. Pas bons du tout.
Mais faut-il pour autant céder au désespoir ? Non, car derrière ces moyennes alarmantes se cachent des réalités contrastées, et même, ici et là, de vraies bonnes nouvelles.
–75 % de biomasse d’insectes en seulement 27 ans. Le chiffre, tiré d’une étude allemande publiée en 2017, a fait l’effet d’une bombe. Du Guardian au Monde, des ONG aux tribunes alarmistes, tout le monde y a vu le signe d’un effondrement biologique imminent. Certains annonçaient déjà qu’« à ce rythme, il n’y aura plus d’insectes en 2050 ». Vraiment ?
Huit ans plus tard, les mêmes chercheurs publient une mise à jour. Et là, surprise : la courbe remonte. Légèrement, certes, mais assez pour questionner le récit d’un déclin inéluctable. Une équipe indépendante s’est penchée sur ce rebond inattendu et a découvert qu’il coïncidait… avec une série d’années à météo favorable. Leur conclusion est que la biomasse d’insectes varie fortement selon les conditions climatiques, notamment les températures, les précipitations et les anomalies saisonnières.
Autrement dit, une partie du déclin initial pourrait s’expliquer, elle aussi, par les conditions météorologiques particulières des années 1990 et 2000. D’autant que les données provenaient d’un réseau limité de réserves naturelles, concentrées en Allemagne de l’Ouest, dont plus de la moitié n’ont été échantillonnées qu’une seule fois, et ne permettant pas une généralisation à l’ensemble des insectes européens. De quoi relativiser le scénario d’un effondrement linéaire. La réalité semble plus complexe, plus fluctuante… et donc, peut-être, moins désespérée qu’on l’a dit.
Et ce n’est pas tout. Lorsqu’on s’intéresse non plus à la biomasse, mais à l’abondance des espèces, d’autres travaux récents dressent un tableau bien plus nuancé. Une étude britannique publiée en août 2025 ne constate aucun déclin global depuis 1990, mais plutôt, pour les populations suivies (papillons, libellules, syrphes,…), une restructuration des communautés d’insectes. Certaines espèces spécialistes déclinent, remplacées par des espèces plus généralistes, mieux adaptées à des milieux modifiés. Là encore, le principal moteur reste la météo.
Dans le même temps, une autre étude portant sur les insectes aquatiques européens rapporte même une hausse de l’abondance et de la richesse spécifique, de l’ordre d’une dizaine de pourcents.
Soyons clairs : ces études « à contre-courant » — étrangement passées sous silence dans les médias — ne suffisent pas, à elles seules, à invalider la thèse d’un déclin des insectes que d’autres travaux documentent solidement. Mais elles rappellent une vérité souvent oubliée : la biodiversité est un système d’une complexité vertigineuse, et son étude produit inévitablement des signaux contradictoires. Autrement dit, tirer des conclusions définitives à partir d’une seule étude, aussi spectaculaire soit-elle, n’est jamais une bonne idée.
Si l’on en croit le Living Planet Index, les vertébrés terrestres semblent en première ligne de la crise de la biodiversité. Mais ces chiffres, trop globaux pour être vraiment parlants, pourraient bien masquer une réalité nettement plus nuancée.
C’est du moins ce que montre une étude de 2020. En réexaminant les données brutes utilisées dans le LPI, les chercheurs ont découvert que le déclin mondial des populations de vertébrés est en réalité porté par une infime minorité de populations en chute libre : moins de 3 % d’entre elles. Si on les met de côté, la tendance globale devient même… positive.
Les auteurs plaident donc pour une approche plus fine, centrée sur ces « clusters » de déclin extrême, afin d’identifier les zones ou les groupes d’espèces réellement en danger, et concentrer les efforts de conservation là où ils sont vraiment nécessaires.
Et cette étude, plutôt rassurante, ne fait pas cavalier seul. D’autres travaux récents vont dans le même sens. Une analyse publiée dans Nature Communications, portant sur près de 10 000 séries chronologiques d’abondance (1970–2014) issues de plus de 2 000 espèces de vertébrés, montre ainsi une hausse nette des populations d’oiseaux, de reptiles et de mammifères. Seuls les amphibiens affichent un recul notable.
Même constat du côté du rapport Wildlife Comeback in Europe, qui documente le retour spectaculaire de nombreuses espèces emblématiques : l’Oie cravant, le Gypaète barbu, l’Aigle royal, le Loup gris, le Lynx, l’Ours brun… et surtout le Castor d’Europe, dont la population a explosé de plus de 16 000 % depuis 1960 !
Ces signaux positifs ne nient évidemment pas les déclins bien réels observés ailleurs. Mais ils montrent qu’avec des politiques cohérentes et une volonté de long terme, les trajectoires peuvent s’inverser. Après tout, si l’on a su sauver le castor, pourquoi pas le reste ?
Tragédie en sol majeur
La vie des sols, essentielle au fonctionnement des écosystèmes et à la fertilité des terres agricoles, est elle aussi mise à mal par les activités humaines, en particulier par les pratiques agricoles qui couvrent plus d’un tiers des terres émergées. Les études convergent : intensification, labour profond, usage massif de pesticides… tout cela contribue à un appauvrissement progressif de la vie du sol. À cela s’ajoute la déforestation, qui transforme des sols forestiers naturellement riches en milieux agricoles beaucoup moins peuplés.
Mais là encore, le tableau n’est pas uniformément sombre.
D’abord, selon l’Évaluation des ressources forestières mondiales (2025), la déforestation mondiale ralentit. Ensuite, une part importante du déclin observé concerne surtout la dégradation des prairies, reconnues comme parmi les écosystèmes les plus riches en biodiversité du sol. Or, paradoxalement, ces prairies sont pour beaucoup d’origine humaine. Issues de l’élevage et du pastoralisme, elles ont, depuis des millénaires, contribué à accroître localement la biodiversité des sols. Des gains qui tendent aujourd’hui à s’éroder progressivement, mais qui rappellent que l’activité humaine n’est pas toujours synonyme de perte.
Enfin, certaines terres agricoles montrent des signes de renouveau biologique, grâce à des pratiques désormais bien documentées : couverts végétaux, réduction du travail du sol, agroforesterie, rotation des cultures… Autant d’approches qui prouvent qu’il est possible d’allier production et régénération du vivant. Des pistes concrètes, et surtout des raisons d’espérer.
Grand bleu, grands problèmes
Imaginez un monde sans poissons… Scénario improbable ? Pourtant, il a été sérieusement envisagé dans certains médias. À l’origine, une étude de 2006 qui prévoyait un effondrement total des stocks de poissons de pêche — et non de la biodiversité totale — d’ici le milieu du XXIème siècle. Exactement la même mécanique que pour les insectes. Un article dramatique attire l’attention, et tout le monde s’en empare, souvent sans recouper les données avec d’autres travaux bien plus nuancés.
Alors rassurons-nous : il y aura encore des poissons en 2048. Quant aux stocks exploitables, l’apocalypse annoncée par cette étude semble aujourd’hui bien improbable. D’abord, parce que l’étude elle-même a été critiquée et nuancée par une partie de la communauté scientifique entre 2007 et 2011. Ensuite, plusieurs travaux récents montrent que la gestion durable peut inverser localement la tendance, avec des populations de poissons qui se rétablissent là où des pratiques responsables ont été mises en place. D’autant que les pratiques de pêche tendent à se stabiliser, voire à régresser, en faveur du développement de l’aquaculture.
D’ailleurs, même Boris Worm, auteur principal de l’étude controversée, a co-signé en 2009 un article soulignant que certaines régions avaient déjà inversé la tendance grâce à ces mesures. Le scénario “tendance inchangée” initial n’est donc ni une fatalité ni une prophétie, mais juste… un avertissement au conditionnel.
Cela ne signifie pas pour autant que tout va bien dans nos océans. L’inquiétude pour les écosystèmes marins reste réelle et légitime, en particulier parce que de nombreux habitats dépendent d’espèces clés parfois en déclin : barrières de corail, herbiers marins, mangroves, forêts de kelp… Dans ces systèmes, la disparition d’un acteur central peut provoquer un effondrement en cascade. Les environnements récifaux en sont l’exemple le plus emblématique ; les coraux, symbiotes bâtisseurs de refuges pour les poissons, sont parmi les organismes les plus menacés.
Mais là encore, il y a des raisons d’espérer. Des programmes de restauration d’habitats récifaux sont expérimentés dans plusieurs régions du monde, et certains montrent des résultats encourageants. Preuve qu’avec de la volonté et des solutions adaptées, des jours meilleurs sont possibles.
Les leçons des succès
Océans, sols, vertébrés, insectes… quelles que soient les catégories étudiées, le constat reste le même : derrière les grands chiffres alarmants qui tournent en boucle dans l’espace médiatique, se cachent aussi des réussites, souvent passées sous silence.
Certes, les indicateurs globaux ont leur utilité, ils rappellent l’ampleur de la crise et nourrissent une nécessaire prise de conscience. Mais à force de ne regarder que le verre à moitié vide, on oublie que des voies existent pour enrayer le déclin, et que certaines fonctionnent déjà.
Car les exemples positifs ne tombent pas du ciel, mais découlent presque toujours de politiques de conservation ciblées, appuyées sur la science et sur la gestion durable. Autrement dit, quand on s’en donne les moyens, la nature répond. Ces réussites locales, qu’on devrait davantage mettre en avant, ne nient pas la gravité du problème. Mais elles montrent que l’action paie.
Encore faut-il savoir où et comment agir : identifier les groupes réellement menacés, comprendre les facteurs précis du déclin, et concentrer les efforts là où ils comptent le plus. C’est cette lucidité-là, plus que les slogans anxiogènes, qui permet de vraiment changer la donne.
Je suis réellement fatigué de ces grands projets européens, lancés en grande pompe à grand renfort de budgets absurdes.
Créer une distribution Linux européenne ? Basée sur le rejeton Libre (Fedora) qui est tenu par une boîte privée américaine (RedHat) ? On peut arrêter les conneries ?
Pourquoi ne pas plus simplement:
1) Choisir une distribution déjà existante réellement communautaire et Libre (à tout hasard... DEBIAN, BORDEL ???)
2) La financer à fond avec ce fric ?
Ça serait plus productif.
En fait, je ne vois pas tellement d'alternative pérenne à Debian, tellement toutes les autres - malgré les bonnes volontés - sont liées à des boîtes privées, souvent sous actionnariat (donc sujettes à la merdification (coucou CentOS)) et qui plus est souvent américaines.
Debian est l'une des rares distributions à avoir une ligne de conduite (Debian Social Contract) et une gestion démocratique.
Même Ubuntu, hein, je ne donne pas cher de sa peau si Canonial passe l'arme à gauche ou part en vrille (Et c'est d'ailleurs très probablement pour cela que Linux Mint maintient une version LMDE (Linux Mint Debian Edition) au cas où les choses tourneraient mal avec Ubuntu, j'imagine.) (Permalink)
État du fascisme en Inde : Les fabricants de téléphone ont l'obligation de les vendre pré-chargés avec une application de "sécurité" dictée par l'état et non dé-installable. C'est pour la sécurité de tous, dit le gouvernement. (Permalink)
La diabolisation du charbon et la sortie du nucléaire(www.dissident-media.org) on peut immŽdiatement arr�ter environ 70% du
nuclŽaire en France, c'est techniquement possible avec l'hydraulique et les
installations du thermique classique qui existent encore aujourd'hui. Pourquo...
Merdification en cours !
Ça y est, les investisseurs commencent à faire la gueule et veulent que l'argent commence un peu à rentrer ? Je suis certain que toutes les boîtes d'IA, malgré leurs grandes gueules, sont toutes en train de se chier dessus. (Permalink)
Thérapies CAR-T contre les maladies auto-immunes, batteries lithium-métal plus denses, moelle épinière « cultivée » en labo, betteraves armées par CRISPR et IA de codage : ce nouveau numéro d’Électroscope réunit 5 percées qui esquissent un autre futur !
Thérapies CAR-T : vers la fin des maladies auto-immunes ?
Et si certaines maladies auto-immunes, longtemps considérées comme « à vie », pouvaient bientôt être mises en pause durablement grâce à quelques cellules du sang reprogrammées en laboratoire ? C’est la promesse encore fragile, mais très suivie, des thérapies CAR-T.
À l’origine, ces traitements ont été conçus pour lutter contre des cancers du sang. Les médecins prélèvent des globules blancs particuliers, les lymphocytes T, les envoient au labo, où ils sont « reprogrammés » pour reconnaître une cible précise. Une fois réinjectés, ces soldats immunitaires traquent et épuisent les cellules visées.
Depuis peu, cette approche commence à être testée, avec succès, chez des patients atteints de lupus, de polyarthrite rhumatoïde, de spondylarthrite ankylosante ou encore de rectocolite hémorragique, des maladies attaquant le corps de l’intérieur. L’idée est ambitieuse. Elle consiste à éliminer les lymphocytes B déréglés qui fabriquent les auto-anticorps tournant leurs armes contre les tissus sains.
Les premiers résultats, obtenus sur de petits groupes de patients en impasse thérapeutique, font naître beaucoup d’espoir : disparition des poussées, traitements de fond arrêtés durant plusieurs mois. « Les personnes participant aux essais cliniques de thérapie CAR-T pour la polyarthrite rhumatoïde et le lupus semblent guéries », confie un spécialiste de l’hôpital de la Charité de Berlin. « Elles perdent les auto-anticorps responsables de la maladie et ne présentent plus aucun symptôme. C’est un phénomène totalement inédit. »
Certes, le nombre de patients reste limité, et il faudra un moment avant de pouvoir rendre ces thérapies accessibles au plus grand nombre au regard de leur prix colossal. Reste que pour la communauté médicale, une nouvelle page est en train de s’écrire : demain, même les formes sévères de maladies auto-immunes ne se résumeront plus à « apprendre à vivre avec » pour les patients.
Des véhicules électriques avec 70 % d’autonomie en plus avec Blue Solutions ?
Vers 1 000 km d’autonomie pour une voiture électrique, le tout sans grossir sa batterie d’un gramme ? C’est le futur que promet Blue Solutions, filiale du groupe Bolloré, avec sa nouvelle génération de batteries solides lithium-métal GEN4.
Lors d’un test réalisé début octobre dans son usine de Quimper, sous contrôle d’huissier, l’entreprise a remplacé la batterie d’origine d’un scooter électrique Easy-Watts par son tout dernier prototype GEN4. Résultat obtenu : 68,8 % d’autonomie en plus pour le véhicule (plus de 100 km parcourus avec la batterie de Blue Solutions, contre 63 km avec la batterie standard), tout en allégeant le poids de l’engin de 13 %.
Le secret tient dans une architecture tout-solide : une anode ultra-fine en lithium métal, de l’ordre de quelques dizaines de micromètres, associée à un électrolyte en polymère qui fonctionne à température ambiante. Cette chimie améliorée de la batterie permet de stocker beaucoup plus d’énergie dans le même volume, tout en améliorant la sécurité par rapport aux électrolytes liquides inflammables des batteries lithium-ion classiques.
L’entreprise, qui produit déjà des batteries solides à l’échelle industrielle en Bretagne et au Québec, prépare une nouvelle giga-usine en France prévue pour la fin de cette décennie. Si cette GEN4 tient ses promesses en conditions réelles et à très grande échelle, l’angoisse de la panne sèche électrique pourrait bien devenir un lointain souvenir…
Bientôt la première greffe de moelle épinière « cultivée » en labo !
Imaginez que l’on puisse réparer une moelle épinière abîmée avec un tissu fabriqué sur mesure à partir des propres cellules du patient ? C’est le pari de chercheurs de l’université de Tel-Aviv, qui s’apprêtent à lancer le tout premier essai humain en la matière.
Le principe consiste à prélever un petit échantillon de tissu, le reprogrammer en cellules souches, puis le faire maturer dans un hydrogel afin de produire un segment de moelle épinière en trois dimensions. Selon l’équipe, ce tissu serait en mesure d’imiter le développement normal de la moelle chez l’embryon, avec des neurones capables de transmettre des signaux.
Testée chez des souris rendues paraplégiques durant la phase préclinique, cette moelle épinière de laboratoire a permis à environ 80 % des animaux traités de retrouver la marche, alors que leurs lésions étaient chroniques et donc considérées comme irréversibles.
Forts de ces résultats, la start-up Matricelf (spin-off de l’université) et l’hôpital Sourasky, à Tel-Aviv, ont obtenu le feu vert du ministère israélien de la Santé pour traiter, dans le cadre d’un usage compassionnel, huit patients paralysés. Chaque implant sera personnalisé, conçu à partir des cellules du malade pour limiter les risques de rejet.
L’enjeu est évidemment immense. Il s’agit de la toute première tentative mondiale de réparer une moelle épinière humaine avec un tissu entièrement bio-ingénié. Les chercheurs restent prudents, car rien ne garantit que les bons résultats chez l’animal se retrouveront à nouveau chez l’humain, mais une nouvelle voie s’ouvre pour des millions de personnes vivant avec une paralysie considérée, jusqu’ici, comme définitive.
CRISPR au secours des betteraves : première résistance au virus de la jaunisse
Et si la betterave sucrière pouvait, elle aussi, apprendre à dire non aux virus de la jaunisse qui déciment ses cultures ? C’est ce que montrent des travaux récents, qui ont permis de créer des lignées capables de résister au BChV, l’un des principaux virus responsables de la jaunisse virale en Europe.
Or jusque-là, seul l’acétamipride, ce néonicotinoïde au cœur de la polémique sur la loi Duplomb, dont la réintroduction a été invalidée par le Conseil constitutionnel, avait la capacité d’éradiquer ce fléau.
Concrètement, des chercheurs de l’Institut de recherche sur la betterave sucrière de Göttingen, en association avec le semencier SESVanderHave, ont d’abord repéré dans la betterave un gène dont le virus a absolument besoin pour pouvoir se multiplier. On peut le voir comme une prise électrique : tant que ce gène est là, le BChV peut se brancher sur la machinerie de la cellule et l’utiliser pour se copier à grande échelle.
Grâce à l’édition génomique (la fameuse boîte à outils CRISPR), ce gène a pu être « débranché » dans certaines lignées expérimentales. Les plantes ainsi obtenues sont identiques aux betteraves classiques, à une différence près. Lorsqu’on les expose à des pucerons porteurs du virus, seules 30 % des plantes éditées sont infectées, contre 100 % des betteraves non modifiées. Et concernant les plantes éditées infectées malgré tout, celles-ci contiennent beaucoup moins de virus détectable dans leurs feuilles.
On parle ici d’une résistance dite « récessive ». La plante éditée n’attaque pas le virus : elle lui retire simplement un élément clé dont il a besoin. Pour les sélectionneurs, c’est une avancée majeure, car c’est l’une des premières fois que l’édition du génome permet de démontrer une résistance à un virus de la jaunisse virale chez la betterave sucrière.
Prochaine étape : confirmer ce résultat en plein champ et, si jamais la réglementation le permet, intégrer ce type de résistance dans les variétés destinées aux agriculteurs.
Claude Opus 4.5 : la première IA à dépasser 80 % sur SWE-Bench
Une IA capable de concevoir un site web complet, de la maquette au code, en passant par le contenu et les tests ? Voilà un proche futur que laisse entrevoir Claude Opus 4.5, le tout nouveau modèle d’Anthropic considéré comme la « nouvelle référence pour le codage et l’agentique », avec des performances record sur les tâches complexes.
Taillé d’abord pour les développeurs, Opus 4.5 dépasse les 80 % sur le benchmark SWE-Bench Verified, qui mesure la capacité d’une IA à corriger du code réel dans des projets open source, surpassant la performance de Gemini 3 Pro. Cela signifie que ce modèle ne se contente plus de suggérer quelques lignes de code, mais peut désormais gérer des modifications profondes dans des bases de code complexes.
Appliqué à la création de sites, un modèle de ce niveau peut déjà assister un développeur ou une agence sur plusieurs fronts : génération de squelettes HTML/CSS, propositions de structures de pages, aides au routage et à l’intégration, rédaction de contenus et même analyse d’un site web existant pour suggérer des refontes.
Tout n’est pas magique pour autant. La supervision humaine reste indispensable pour la cohérence graphique, l’expérience utilisateur et la conformité du site. Mais pour les studios web, freelances ou TPE, cette IA ressemble déjà à un collaborateur capable de prendre en charge une large partie de la chaîne de production d’un site.
Chaque lundi, Les électrons libres vous propose un tour d’horizon des nouvelles électrisantes qui secouent le monde de la tech et œuvrent en faveur d’un progrès à même de changer votre quotidien.
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Je ne peux pas le dire mieux que Le_M_Poireau :
« Après avoir refusé de taxer à 2% les gens à plus de 100 millions d'euros de fortune, le gouvernement annonce vouloir faire les poches aux salariés qui perdent leur emploi. »
La guerre aux pauvres. Toujours. (Permalink)
À 2 400 kilomètres de Kiev, quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, sommes-nous encore capables de réaliser ce qu’est la guerre ? De concevoir ce qu’a vécu cet homme, parti à pied en chaussures de ville en laissant derrière lui femme et enfants ? Passé sans transition du confort civil à l’attente interminable dans la boue, pour finir broyé par l’ennemi dans une déroute que personne n’avait anticipée ?
Le carnet de campagne du lieutenant Baldensperger (1939-1940)
Né à Strasbourg en 1900, Jean Baldensperger fait partie de ces Alsaciens qui, pendant la Première Guerre mondiale, ont choisi de gagner la France « de l’intérieur ». Il devient Français par jugement de réintégration après 1918. En 1937, il est officier de réserve.
Il est mobilisé en septembre 1939 comme sous-lieutenant de réserve à la 3ᵉ batterie du 45ᵉ Régiment d’Artillerie Divisionnaire. Les divisions de seconde réserve — autour de 40 ans de moyenne d’âge — ne sont pas prioritaires. On leur dit qu’elles n’ont pas vocation à combattre, protégées par la ligne Maginot.
Du jour au lendemain, à 39 ans, il doit quitter sa femme et ses deux enfants de 15 et 11 ans.
Dès le départ, la réalité matérielle tranche avec l’image d’une armée préparée. Les hommes sont mal équipés. Il raconte : « Les hommes ont été obligés de partir en pantalon civil et chaussures de ville, car d’importants prélèvements avaient été opérés pendant la guerre d’Espagne. »
Ce qui suit n’est pas une reconstruction. C’est la guerre telle qu’il l’a racontée au jour le jour dans son carnet de campagne et avec son Leica, puis dans des lettres ultérieures, la dernière en 1987. Il décrit la lenteur du voyage, la monotonie de la « drôle de guerre », puis l’effondrement final de juin 1940.
La mise en marche
Le 14 septembre 1939, la batterie quitte Orléans. Elle comprend quatre canons de 75, les caissons de munitions, deux forges roulantes, quatre voitures régimentaires et 125 chevaux pour tracter l’ensemble.
Après un long trajet en train, le convoi arrive à Récicourt (Meuse) le 15 septembre. C’est le point de départ d’un périple à pied et à cheval vers l’Argonne, jusqu’au cantonnement d’Haraucourt dans les Ardennes.
Le 18, le convoi se met en route. « Je monte à cheval pour la première fois depuis huit ans », écrit-il. Le terrain est difficile, la route glissante, la progression est lente, à peine cinq kilomètres par heure.
Le souci primordial n’est pas encore l’ennemi, mais l’intendance. Les étapes s’enchaînent. La logistique est lourde. Les chevaux « n’en peuvent plus », certains « tombent et se blessent ». Avant de penser aux hommes, Baldensperger doit en priorité nourrir, abreuver, installer les bêtes.
À 16 heures, ils arrivent à Éclisfontaine, un « petit patelin sans eau ». Pour une batterie hippomobile, dont les chevaux sont assoiffés, c’est un cauchemar. Le lieutenant découvre que la guerre est d’abord une affaire de gestion de la pénurie.
Tiens cette API système Linux est intéressante pour que les développeurs d'application restreignent d'eux-même leurs applications. Ce qui peut s'avérer salutaire en cas de faille de sécurité. Par exemple, une application - à son démarrage - peut déclarer au système:
- j'accède à /home/user en lecture seule.
- j'accès à /tmp en lecture/écriture.
- j'ouvre le port 2222
Le système lui donnera accès à ça, et uniquement à ça pour la durée de son fonctionnement. L'application ne peut alors plus étendre ses droits.
Tout processus forké depuis l'application aura les mêmes restrictions (ou des droits encore moindres), mais ne pourra pas les augmenter.
Ainsi si une faille de sécurité est exploitée dans le logiciel, il ne pourra aller faire trop de dommage. Par exemple si un logiciel se restreint à son répertoire de configuration, il ne pourra pas aller lire ~/.ssh ou aller modifier ~/.bashrc.
Par rapport à SELinux ou AppArmor, l'API est plus simple à utiliser et surtout elle ne nécessite pas d'intervention/activation de la part de l'administrateur.
L'API landlock est disponible depuis le noyau 5.13 et peut donc être naturellement intégrée à n'importe quelle application. (Permalink)
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/app.bsky.feed.getAuthorFeed?actor=did%3Aplc%3Atoudj53egawswz2ypw3zyn2u&filter=posts_and_author_threads&limit=30
Deux grandes méta-analyses confirment l’efficacité impressionnante des vaccins contre les papillomavirus (HPV). Ça tombe bien, la campagne pour appeler nos collégiens à recevoir gratuitement la petite piqûre vient de commencer.
La lettre de l’Éducation nationale est désormais dans toutes les boîtes. Elle invite chaque élève de collège à se faire vacciner contre les HPV. Et, contrairement aux idées reçues, les garçons doivent également être concernés, le virus étant loin de provoquer le seul cancer de l’utérus. Il est également responsable de nombreuses infections et traitements parfois lourds et mutilants, pouvant toucher les deux sexes.
Les HPV, des virus très banals… mais à l’origine de cancers
Les papillomavirus humains se transmettent lors des contacts intimes. On estime que 80 % des femmes et des hommes seront touchés au moins une fois dans leur vie. La plupart des infections disparaissent spontanément, mais certains types de HPV sont à « haut risque ». À force d’irriter les cellules, ils peuvent provoquer des lésions précancéreuses puis des cancers, parfois vingt ou trente ans plus tard. En France, ils sont responsables d’environ 6 400 de ces maladies chaque année. Du col de l’utérus bien sûr, mais aussi de l’anus, de la vulve, du pénis, de l’oropharynx (gorge, amygdales). Les hommes ne sont donc pas épargnés. Les HPV causent aussi des lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus (plus de 30 000 par an), qui obligent à pratiquer examens et actes médicaux, en plus d’être des sources d’inquiétude chez les patientes. Ils sont aussi à l’origine de plus de 100 000 verrues ano-génitales, tous sexes confondus, tous les ans.
Deux études éloquentes
Deux très grandes « études-synthèse », appelées méta-analyses, publiées fin 2025 par la Collaboration Cochrane, menées par la même équipe, témoignent de l’efficacité et de la pertinence du vaccin. Une méta-analyse ne reflète pas un unique travail, mais compile et étudie les résultats de dizaines d’essais. Cela donne une vision beaucoup plus solide de l’efficience et de la sécurité d’un vaccin.
La première d’entre elles rassemble 60 études et plus de 150 000 personnes, vaccinées ou non, suivies jusqu’à 10–11 ans. Chez les jeunes femmes, le vaccin réduit nettement les lésions précancéreuses importantes du col de l’utérus et diminue le nombre de gestes invasifs (conisations, destructions de lésions). Concernant les verrues génitales, la baisse est très nette également. Sur cette importante cohorte, on ne relève pas davantage d’effets indésirables graves chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. Les problèmes observés sont surtout des douleurs et rougeurs transitoires au point d’injection, comme avec les autres piqûres de ce type.
La deuxième revue (données de « vraie vie ») regarde ce qui se passe dans les pays ayant mis en place la vaccination à grande échelle. Elle compile 225 études et plus de 130 millions de personnes grâce aux registres de cancers et aux bases de données nationales. Les résultats sont impressionnants. Dans les pays où les filles sont bien vaccinées avant 16 ans, le risque de cancer du col diminue d’environ 60 %, et même jusqu’à 80 % chez celles qui ont reçu leur injection très tôt. Les lésions précancéreuses sévères reculent fortement, et les verrues génitales baissent de façon marquée dans toute la population, y compris chez les garçons, ce qui confirme l’intérêt de vacciner les deux sexes.
Australie : Le cancer du col de l’utérus en passe d’être vaincu
Ces revues sont donc vraiment complémentaires. La première montre, dans le cadre très contrôlé des essais, que le vaccin est efficace et sûr pour les dizaines de milliers de volontaires qui y ont participé. La seconde confirme, lors d’un déploiement à grande échelle, le résultat espéré, à savoir des milliers de lésions précancéreuses, de traitements invasifs et de cancers évités. Totalement probant, alors que rares sont les vaccins observés avec autant de données concordantes, à la fois dans des essais randomisés et en vie réelle.
La campagne en 5ᵉ : un rattrapage indispensable pour la France
En France, la vaccination HPV est recommandée dès 11 ans, pour les deux sexes. Mais, longtemps, la couverture est restée très insuffisante. En 2022, seulement 41,5 % des filles et 8,5 % des garçons avaient reçu au moins une dose. D’où l’effort inédit envisagé depuis la rentrée 2023, induisant une vaccination gratuite au collège pour tous les élèves de 5ᵉ, avec l’accord des parents.
Le bilan provisoire est encourageant. Entre septembre 2023 et juin 2024, la couverture par « au moins une dose » a bondi pour atteindre 62 % chez les filles et 48 % pour les garçons. La couverture avec « deux doses » – soit un schéma complet – est de 38 % pour les premières et de 30 % pour les seconds. Une progression spectaculaire justifiant la poursuite de cette stratégie… mais encore loin de l’objectif des 80 % fixé dans le plan décennal de lutte contre les cancers.
Des inégalités territoriales préoccupantes
Derrière les moyennes nationales se cachent de fortes disparités territoriales. Certaines régions approchent ou dépassent les 60 % de jeunes filles vaccinées à 15 ans, d’autres restent nettement en dessous de 50 %, en particulier pour les garçons. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, par exemple, 47 % des filles de 15 ans ont initié la vaccination HPV, contre seulement 19 % des garçons, malgré une forte progression en un an.
Les enquêtes menées auprès des parents montrent que les refus ne sont pas marginaux. Autour de 25 à 30 % d’entre eux déclarent s’opposer à cette vaccination ou la juger proposée « trop tôt ». Résultat : les adolescents des territoires les moins informés ou les plus défavorisés restent davantage exposés à des cancers pourtant évitables.
Il faut donc apporter trois réponses aux parents rétifs, particulièrement à ceux doutant de l’utilité du vaccin pour les garçons.
D’abord rappeler que le sexe masculin n’est pas épargné par les cancers liés aux HPV, ceux-ci pouvant toucher l’anus, le pénis ou la gorge. Ces pathologies sont certes moins fréquentes que le cancer du col, mais en augmentation et souvent diagnostiquées tard.
Ensuite, parce qu’un garçon vacciné protège aussi ses futurs partenaires. En vaccinant les garçons et les filles, on fait baisser la circulation du virus dans toute la population. C’est le même principe que pour la rougeole ou la coqueluche. Plus la couverture est élevée, moins le virus trouve de personnes à infecter. Enfin, parce que c’est au moment d’aborder le collège que le vaccin est le plus utile. Le but n’est pas de parler sexualité à 11 ans, mais de vacciner avant les premiers contacts intimes, quand l’organisme réagit le mieux. Une fois le virus attrapé, le vaccin protège beaucoup moins, voire plus du tout, contre ce type précis de HPV.
À noter qu’un refus de vaccination au collège n’est pas rédhibitoire. Elle reste possible chez le médecin ou en centre dédié et se voit généralement remboursée.
Un levier majeur de prévention
La vaccination HPV n’est pas « un petit vaccin en plus ». C’est un levier majeur de prévention des cancers chez les femmes et les hommes, avec un niveau de preuve aujourd’hui très solide et un recul de plus de quinze ans dans plusieurs pays.
Accepter de faire vacciner son enfant de 11 ans, c’est lui offrir, comme à ses futurs partenaires, quelques risques de cancers en moins à 40, 50 ou 60 ans. Un geste simple aujourd’hui, pour une protection valable durant des décennies.
Aucun lien ou conflit d’intérêts n’est à rapporter avec cet article.