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Malheureusement, Histera, le free-to-play avec des anomalies temporelles, sortira le 16 mai en accès anticipé

On n’a vraiment pas de chance en ce moment. On vient d’apprendre, avec un certain désappointement, qu’Histera, un free-to-play multijoueur tout pourri avec des anomalies temporelles, sortira en accès anticipé le 16 mai. On vous en parlait en fin d’année dernière, et on n’était déjà pas très emballés. Par contre, on ne peut que féliciter les développeurs, qui ont fait très fort : ils semblent avoir appliqué la diégèse de leur titre aux méthodes de développement. En effet, on peut observer, dans la vidéo d’annonce, un gameplay et des animations d’un autre temps. Chapeau.

Bon, pour être tout à fait franc, on a regardé plusieurs fois la vidéo et creusé un peu pour s’assurer que le titre n’était pas une exclusivité Switch, mais malheureusement, la phrase « Wishlist now on Steam » ne laisse que peu de place au doute.

En attendant le 16 mai 2004 2024, si Histera vous intéresse – mais on ne voit pas trop pour quelle raison –, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Préparez-vous à vomir des arcs-en-ciel avec le rogue-lite AFTERBLAST

Si vous venez d’avaler votre petit-déjeuner, on vous conseille de ne pas regarde la vidéo d’annonce d’AFTERBLAST, un rogue-lite solo ou coopératif avec de grosses boules de couleur et des ennemis mous du gland. En plus, on nous promet des donjons générés procéduralement, l’assurance d’un gameplay aussi profond et intéressant qu’un dé à coudre.

Mis à part les explosions, il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce trailer de gameplay. Il paraît qu’AFTERBLAST est prévu pour la fin de l’année 2024, mais on ne préférerait pas. Une page Steam est disponible, si jamais l’idée saugrenue de suivre le projet vous prend comme une envie de chier.

Le développement de Beautiful Light avance tranquillement

On vous en parlait en février dernierBeautiful Light est un projet d’extraction shooter en PvPvE avec des escouades, mais aussi des monstres que des joueurs pourront incarner. Le jeu est développé par Deep Worlds, un studio francophone établi en Suisse et dirigé par Eric « Aherys » Rajot, ancien pro gamer sur Rainbow Six: Siege. Il y a une semaine, ils ont présenté leurs progrès via la vidéo d’un influenceur, Altis Teen.

On peut y voir une partie sur la customisation de son personnage, ce qui ne nous semble pas franchement être la priorité pour l’instant, vu l’avancée du développement, mais au moins, on sait que c’est prévu. Plus intéressant, on nous fait également une démonstration de quelques mouvements et du maniement d’une arme, très réaliste, qui fait beaucoup penser à ce que propose Escape From Tarkov – l’une des références en la matière. Ensuite, on rentre un peu plus dans la technique avec l’animation d’une créature monstrueuse et le système de météo. La direction artistique semble plutôt pas mal, comme on pouvait déjà le voir dans cette récente vidéo de gameplay. Ce n’est pas exceptionnellement joli, mais les effets visuels et le traitement de la lumière donnent un certain charme aux environnements.

Si vous souhaitez en apprendre un peu plus, vous pouvez suivre Aherys sur Twitch, il stream très souvent ses sessions de développement. Un serveur Discord est également disponible, et il semble que des playtests sont régulièrement organisés.

En attendant plus d’informations sur les prochaines étapes de Beautiful Light, comme une bêta ouverte ou un hypothétique accès anticipé, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Mais quel enfer ! Annonce d’Arena Breakout: Infinite, le portage PC d’un rip off mobile d’Escape From Tarkov

À la rédac’ de NoFrag, tout le monde est d’accord pour dire que seul le PC est digne d’accueillir un FPS. Et si on sait bien qu’il existe des titres en vue subjective sur Android et iOS, comme Call Of Duty Mobile ou les rip off de Gameloft, on ne s’était jamais trop renseignés dessus. C’est donc avec une certaine candeur que nous avons découvert l’existence d’une copie d’Escape From Tarkov, dédiée aux smartphones, nommée Arena Breakout. Mais la vraie surprise, c’est IGN qui nous l’a apportée, en relayant l’effroyable annonce d’un portage PC de ce pompage en règle : Arena Breakout: Infinite.

Pour l’instant, aucun gameplay n’a été montré, mais il faudra s’attendre à du Tarkov, le côté F2P chinois en plus. La seule chose que l’on peut apercevoir du jeu, ce sont des screenshots probablement fakes, visibles sur sa page Steam.

L’initiative de Tencent est assez maligne, puisqu’Escape From Tarkov n’est pas présent sur la plateforme de Gaben. D’autre part, l’aspect « gratuit » attirera sans doute une sacrée foule, surtout quand on voit la bonne réception de titres très moyens – voire complètement dégueulasses – comme Exfil ou Incursion Red River.

Comme l’annonce la vidéo, une phase de bêta ouverte sera proposée en mai, ce qui nous donnera l’opportunité de constater si c’est aussi à chier que ça en a l’air. En attendant, si vous voulez suivre le projet, vous pouvez ajouter Arena Breakout: Infinite à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Survivez à l’effondrement de la civilisation dans Jawbreaker, sorti ce 23 avril

Découvert en 2023, Jawbreaker est un FPS d’horreur et de survie développé en solo par Vincent Lade, qui n’en est pas à son premier jeu. Hier, il est enfin sorti sur Steam, comme l’indique le billet de blog. Vous incarnerez un survivant de la fin du monde, missionné pour récupérer diverses ressources dans un commissariat abandonné. Mais vous vous doutez bien que les choses ne se passeront comme prévues. Entre gangs de psychopathes et mutants géants, il vous faudra faire preuve d’autant de discrétion que de violence, en fonction des situations qui se présenteront à vous. Ainsi, vous devrez explorer chaque recoin d’un commissariat pour trouver des armes avec des munitions limitées, et résoudre de multiples puzzles pour vous échapper de cet endroit. Comme si cela ne suffisait pas, dès que le soleil se couche, une nouvelle menace pointera le bout de son nez.

Sur Steam, l’avis global des joueurs est moyen, en soulignant que les graphismes sont plutôt beaux, mais que le système d’infiltration semble parfois très punitif. Le dev étant à l’écoute de sa communauté et très réactif, un patch a été déployé pour corriger certains de ces aspects. À la rédac’, c’est pas trop notre came, on préfère se faire souffrir sur des rétro-FPS pas terminés tels que Phantom Fury, dont le test est disponible ici.

Si vous souhaitez tester votre instinct de survie dans un monde rempli de détraqués et de monstruosités, Jawbreaker est disponible sur Steam à moins de -10 % jusqu’au 29 avril, soit moins de 14 €.

Merci à Azultain pour l’info

Operation Clean Sweep continue d’améliorer Squad 44, mais tout le monde s’en fout

Cinq mois après la reprise de Squad 44 (ex Post-Scriptum) par Mercury Arts, studio appartenant à Offworld Industries (Squad, Starship Troopers: Extermination), le jeu reçoit déjà sa deuxième mise à jour majeure, Operation Clean Sweep. Comme pour la première, celle-ci s’attache à améliorer visuellement le titre vieillissant. Cette fois-ci, ce sont les cartes du premier chapitre qui bénéficient d’un petit coup de pinceau. De nouvelles textures, des modifications de l’éclairage, et surtout, l’ajout de putains de meubles dans les bâtiments, qui manquaient cruellement à l’origine, afin d’apporter un peu de vie et d’immersion. Un gros travail sur les effets spéciaux a également été fait, et on peut voir, dans le billet de blog Steam, que les explosions sont maintenant plutôt sympa. Si vous voulez voir ce que ça donne en action, on a trouvé une vidéo récap du YouTuber boogie5 :

Les développeurs ont profité de cette refonte graphique pour modifier le level design, mais surtout pour ajouter 16 nouvelles armes. Enfin, de nombreux ajustements et corrections de bugs sont aussi de la partie. Vous pouvez retrouver la liste complète dans le patch note.

Malgré d’indéniables efforts de la part d’Offworld Industries, il semble que cela ne suffise pas à retenir les joueurs. Après le pic engendré par le changement de main, la courbe n’a fait que descendre doucement, et la tendance ne paraît pas franchement s’inverser depuis le début de la semaine dernière, date de la mise en ligne de cette mise à jour.

Néanmoins, si Squad 44 vous tente, vous pouvez profiter d’une promotion de –54 % chez notre partenaire Gamesplanet, ce qui le fait à 13 €.

[TEST] Phantom Fury, un medley du pire de 3D REALMS

Lors du Realms Deep 2022, l’éditeur 3D REALMS, qui n’est plus à un échec commercial près, avait dévoilé un nouveau rétro-FPS, Phantom Fury. Suite directe d’Ion Fury, ce nouvel opus nous narre l’histoire de l’héroïne Shelly Harrison alias Bombshell, traversant les États-Unis pour sauver une fois de plus l’humanité. Initialement prévu courant 2023, le jeu est finalement reporté dû aux retours sur la démo sortie en septembre, qui annonçait déjà la couleur avec un gunplay à chier et des animations pas terminées. D’autant plus que la réputation peu flatteuse du couple 3D REALMS et Splipgate Ironworks n’a pas dû jouer en leur faveur. Finalement, en mars 2024 et probablement afin d’arrêter les frais, il est annoncé en grande pompe que le jeu sortira le 23 avril. À la rédac, nous avons eu la chance de mettre la main sur ce « chef d’œuvre » et autant vous dire de suite que le roadtrip vendu n’a pas été des plus agréables.

Genre : Rétro-FPS buggé et mal optimisé | Développeur : Slipgate Ironworks | Éditeur : 3D Realms | Plateforme : Steam | Prix : 24,99| Configuration recommandée : Intel Core i5-10600K, 16GB, NVIDIA GTX 1660 | Langues : interface et sous-titres en français | Date de sortie : 23/04/2024 | Durée de vie :  entre 10 et 15 heures en difficulté normale (plus court, si vous bourrinez)

Test réalisé sur la version Steam fournie par l’éditeur

Une histoire sans saveur avec plus d’interactivité

Dans Phantom Fury, il faut croire que l’on a pas le temps de tergiverser. À peine sortie de son coma, Shelly Harrison, équipée d’un bras robotique, sera missionnée par son général et une mystérieuse scientifique pour récupérer un mystérieux artefact nommé le Demon Core, tout en affrontant sur sa route une horde de mutants et de soldats. Comme d’habitude, l’intrigue proposée n’est pas des plus originales et je peux vous assurer que les retournements de situation que vous verrez venir à des kilomètres le seront encore moins. Si malgré tout, vous vous sentez un tant soit peu concerné, vous pourrez en apprendre davantage au travers d’échanges avec vos différents interlocuteurs, des textes à consulter sur des ordinateurs et du peu de cinématiques présentes dans le jeu. Ne comptez pas non plus sur un développement très poussé du personnage, même si un flashback lui est dédié.

phantom fury pave
phantom fury coin interactivite
phantom fury code acces
phantom fury pas reflet

Dès les premières minutes, qui feront office de tutoriel, vous apprendrez à consulter des ordinateurs et à appréhender votre environnement avec cette fameuse interactivité survendue par les devs. Ne vous inquiétez pas, il faudra bien tuer tuer tuer, mais ces PC vous permettront de déclencher des mécanismes, récupérer des codes d’accès et lire des pavés de textes inutiles. C’est tellement réaliste qu’il vous faudra cliquer sur sur le bouton « retour », apparaissant sur l’écran de l’appareil, pour revenir à la page précédente. Et si on se penche sur les autres éléments interactifs, on ne peut que constater que c’est très mal fichu et totalement inutile. Quel est l’intérêt de jouer avec les lumières de bureau, les tasses, les bloc-notes, le régulateur de la ventilation, les bornes d’arcades et autres ? Je n’ai pas franchement trouvé, sachant qu’il est possible à Shelly de ramasser automatiquement les munitions, les packs de soins ou de l’armure, sans avoir besoin d’interagir – paye ta cohérence. Et je vous explique pas la galère que c’est, dès qu’il faut ouvrir un casier pour récupérer des munitions en hauteur et que le curseur de la souris ne détecte pas l’élément. Mais en même temps, ce sera le cadet de vos soucis, vu ce qui vous attendra par la suite, car nous allons bientôt débuter notre voyage dans le monde merveilleux des incohérences et des bugs.

Un mauvais départ pour sauver le monde

Après un bug bloquant dans la première mission m’ayant fait redémarrer le jeu, j’ai pu constater que Shelly ne faisait pas preuve d’une rapidité et d’une agilité hors du commun, que ce soit dans ses déplacements ou le rechargement des armes. Par exemple, elle ne pourra grimper que sur les rebords prévus à cet effet, et vous trouverez parfois la situation bien stupide lorsque le personnage restera bloqué comme une conne devant un muret volontairement ignoré par les devs. J’ai également pu observer que Shelly pouvait échapper aux trois lois de Newton, notamment quand des ennemis la projetaient comme un frisbee de l’autre côté de la pièce, ou que son véhicule s’envolait suite à une prise en sandwich par des blindés adverses.

phantom fury route armes
Beaucoup d’armes, mais peu en valent la peine.

Pour les combats, Shelly dispose d’un arsenal plutôt varié, qu’il vous sera possible d’améliorer via un magasin. Pour la première amélioration, j’ai choisi le taser pour le pistolet, mais manque de bol, celui-ci est buggé. En effet, dès le niveau suivant, le taser pourtant bien présent sur l’arme ne fonctionnait pas, et j’ai du l’enlever et le remettre pour enfin le faire marcher. Mais en soi, le gameplay est plutôt pas mal. Le feeling est bon, à l’exemple du fusil à pompe ou du revolver, qui donnent une bonne sensation de puissance. Dommage que les armes ne se valent vraiment pas. Au final, vous n’en privilégierez que deux ou trois. Certaines ne servent franchement à rien, comme la scie à métaux. Par ailleurs, toutes ne sont pas améliorables, donnant l’impression que les devs ne sont pas allés jusqu’au bout de leurs idées. Les arbres de compétences du bras robotique et de la combinaison sont faussement généreux, avec des aptitudes dont on ne voit pas l’utilité. D’autre part, le fameux bras robotique est finalement très limité, car il ne fera pas de dégâts si votre adversaire est trop près, ni trop loin. Enfin, deux ou trois armes sont récupérées de l’ancien opus, pour marquer le clin d’œil et gonfler le nombre de vos pétoires.

Une difficulté en scie

Deux types d’adversaires vous mèneront la vie dure, les mutants et les soldats. Les premiers ne brilleront pas par leur intelligence, mais plutôt par leur nombre. Il ne feront que vous foncer dessus ou vous balancer tout ce qui leur tombe sous la main. De plus, la variété de mutants est très limitée et peu inspirée. Les deuxièmes se composeront de soldats de base et spéciaux : lourds et équipés de matériel tel que le camouflage optique, le minigun ou le lance-mousse. Tous deux ont un point commun, leur comportement complètement incohérent. Parfois les mutants réagissent à votre présence, parfois non, tandis que les humains semblent tous être hyperactifs et courent dans tous les sens. Certains auront tendance à vous contourner pour vous foncer sur le coin de la gueule, alors que d’autres iront se perdre à Pétaouchnok, au point de devoir aller les chercher vous-même. Mais ils font de sacrés dégâts, et vu que Shelly encaisse très mal, le game over ne tardera pas à pointer le bout de son nez.

phantom fury bug
phantom fury helicoptere
phantom fury tourrelle
phantom fury action machine gun

En effet, la difficulté paraît mal équilibrée, ce qui, d’une part, rallonge artificiellement la durée du jeu, et d’autre part, rend certains passages très frustrants. Les tourelles sont un exemple parfait avec l’auto-lock, ou les vagues d’ennemis en continu vers les derniers niveaux. De plus, il faut souligner le manque variété dans les ennemis – sans doute le symptôme d’une sortie précipitée – avec le recyclage d’une sorte de boss intermédiaire dans les derniers niveaux. Pareil pour les deux premiers boss, tous deux des hélicoptères. Heureusement, vous affronterez également des robots et un mutant géant, pour varier un peu les plaisirs.

Accrochez vos ceintures pour un roadtrip très buggé…

Pour profiter de ce magnifique pays qu’est les États-Unis, vous aurez la chance de visiter des bases militaires, des laboratoires, une forêt, les fonds marins et une ville partiellement détruite, mais durant la nuit, de préférence. Les niveaux se composent essentiellement de couloirs et d’arènes ouvertes. Dans l’ensemble, la direction artistique est plutôt réussie en s’inspirant des productions des années 2000, mais n’est pas pour autant exemptée de défauts. Vous apprécierez une balade en 4×4 dans la forêt avec du clipping pour les arbres, ou les textures dans un laboratoire qui prennent tellement de temps à charger que je suis resté bloqué dedans. Et je n’ose évoquer le brouillard dans le niveau à Chicago, tellement épais qu’on y voit comme à travers une pelle, ou les fonds marins d’une obscurité complètement absurde.

phantom fury avion
phantom fury foret
phantom fury sous marin

Une liste de bugs non-exhaustive :

On  entend des soldats crier ou tirer après avoir été complétement vaporisés, des portes peuvent rester fermées jusqu’au rechargement d’une sauvegarde, vous pouvez avoir une chance de perdre toutes vos améliorations en relançant un niveau, des ennemis peuvent se retrouver bloqués dans les textures tout en vous mitraillant, des ennemis paralysés continuent d’avancer vers vous…

Durant votre expédition, vous progresserez de manière identique dans l’ensemble des niveaux, à savoir récupérer des cartes et des codes d’accès, poser du C4 et utiliser votre matraque électrique pour recharger un interrupteur. Il n’y a aucun indicateur d’objectif et de carte, il vous arrivera parfois de vous perdre car vous ne comprendrez pas où aller pour récupérer tel objet ou remplir telle tâche. Vous aurez la possibilité d’utiliser des véhicules aériens, sous-marins et terrestres. Ces passages sont très anecdotiques, tout en sachant que vous ne piloterez pas l’avion, ce qui est une sage décision de la part des devs, vu les commandes horribles des autres engins. Par contre, si vous rêviez d’être conducteur d’engin de travaux, vous pourrez, à deux reprises, soulever des rochers ou des véhicules pour vous ouvrir la voie.

Un jeu totalement gâché

Bien que tout ne soit pas à jeter, Phantom Fury fait partie des nombreux titres de 3D REALMS qui n’est pas passé par la case « contrôle qualité ». Au lieu de proposer de l’interactivité qui n’apporte rien de plus, il aurait été préférable de mettre l’accent sur la correction des trop nombreux bugs. Faute à une difficulté mal équilibrée et une IA inconstante, certains passages deviennent frustrants et bien que le gunplay soit correct, ça ne suffit pas à combler toutes les lacunes. Peut-être qu’un miraculeux patch viendra sauver les meubles, mais on n’y croit pas, et on ne vous conseille franchement pas de vous pencher sur ce jeu pour l’instant. Phantom Fury aurait pu être une bonne surprise sans pour autant être excellent, mais encore une fois, le duo 3D REALMS et Splipgate Ironworks ne semble pas avoir appris de ses erreurs.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

On se fait chier dans Gray Zone Warfare, d’après les influenceurs intègres

Peut-être l’avez-vous vue passer dans vos fils d’actualité, une première phase de playtests s’est ouverte jeudi dernier pour Gray Zone Warfare. Elle n’était accessible qu’aux VIP, c’est-à-dire aux influenceurs, principal canal de communication du studio MADFINGER Games. Fidèles à leur réputation et galvanisés par l’incroyable sentiment d’importance que leur ont accordé les développeurs, la plupart d’entre eux ont commencé par des titres bourrés de « Amazing », « Tarkov killer » et autres « Insane », pour finalement revenir progressivement vers des propos un peu plus nuancés (mais pas tous). En effet, ils insistent maintenant sur le potentiel, et se perdent en conjectures sur comment les développeurs pourraient améliorer tel ou tel point. Après avoir regardé quelques vidéos de spécialistes des FPS reconnus pour être plutôt modérés (notamment MoiDawg et BigFryTV), plusieurs éléments semblent assez clairs. Il y a évidemment d’autres critiques (positives et négatives), mais voici celles que l’on a retenu :

  • C’est très beau.
  • La mécanique de soins est très poussée et semble réussie.
  • Le feeling des combats se rapproche beaucoup de Ground Branch ou Arma 3, c’est-à-dire, pas beaucoup de sensations.
  • Le jeu est principalement orienté PvE.
  • l’IA est à chier et en plus, les ennemis sont des éponges à balles.
  • La phase de loot est inintéressante.
  • Les quêtes sont tellement chiantes qu’au bout de la deuxième, les gens vont chercher à faire du PvP.
  • Entre les points d’intérêt, le jeu est très vide (et chiant).
  • La méthode de déplacement par hélicoptère encourage les comportements toxiques en campant les zones d’atterrissage (fixes pour tout le monde).
  • Les affrontements PvP n’apportent pas vraiment de tension, car en 5 minutes, on peut revenir à son point de décès.
  • Tous les joueurs de toutes les factions ont le même équipement, ce qui fait qu’on a aucun intérêt à le récupérer sur un adversaire tué.
  • L’ensemble de la boucle de gameplay devient chiante en moins de 10 h.

Certaines choses vont pouvoir être facilement améliorées, comme la résistance des ennemis, l’ajout de loot et d’équipement. Mais d’autres, comme l’amélioration de l’intelligence artificielle sans détruire les performances serveur, ou créer des quêtes immersives et intéressantes, vont demander un sacré travail. C’est d’ailleurs la principale information que l’on peut retenir de ces vidéos : ce n’est pas prêt, et heureusement que le jeu n’est pas ouvert à n’importe quel débile. Selon ces influenceurs, il faudrait encore quelques années avant de voir les ambitions du studio réalisées. Malgré tout, l’expérience, pourtant frustrante et parfois pénible, a laissé entrevoir des possibilités incroyables, qui ont marqué ceux qui ont pu parcourir la version pré-alpha de Gray Zone Warfare.

Ne soyez donc pas trop pressés de tester Gray Zone Warfare, ce serait sans doute une mauvaise chose de voir arriver un accès anticipé dans les prochaines semaines. En attendant, vous pouvez tout de même l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

FEROCIOUS : un devlog à propos des armes dans le jeu

En développement depuis maintenant quelques années, le FPS solo sous Unity de Leo, le développeur de FEROCIOUS, sort de sa grotte pour nous parler des différentes armes que le joueur aura entre les mains. Celles-ci sont principalement basées sur des armes réelles avec quelques petites variantes et aussi des armes de science-fiction, puisque l’aventure se déroulera dans un futur proche. Il nous informe que les modèles seront détaillés, avec des textures de très haute résolution et que les animations et mouvements seront à la hauteur des jeux standards modernes.

Durant la partie, il sera possible de mettre la main sur tout un arsenal. Armes de mêlée, SMG, grenades, fusils d’assaut, fusils de sniper. Il sera possible de les customiser, de les peindre, et même de les nettoyer. En effet, pendant l’exploration, la boue, le sang et la saleté peuvent s’accumuler. Il sera important de bien réparer et surtout de lustrer son beau canon, pour ne pas voir vos armes se dégrader, voire même ne plus fonctionner du tout. Il y aura également des modificateurs d’arme déblocables uniquement en explorant le jeu.

FEROCIOUSDu côté des munitions, le joueur devra tout de même faire attention à ne pas trop les gaspiller puisqu’il sera difficile de s’en procurer en pleine jungle infestée de dinosaures. Par contre, lors des combats contre des humains, il vous suffira simplement de ramasser les chargeurs aux pieds des cadavres que vous aurez laissé derrière vous.

Pour finir, il nous indique que les sons des armes ont été enregistrés par une équipe de professionnels et qu’il était présent pour les tester presque toutes. Mais pas sur des dinosaures, puisque vous le savez, ils n’ont jamais existé.

Pour plus de détail, vous pouvez consulter le devlog sur Steam.

FEROCIOUS n’a toujours pas de date de sortie prévue, mais si comme notre bon vieux Fcp, il vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.

Warhorse Studios révèle Kingdom Come: Delivrance II

Après un court teasing sur les réseaux sociaux, Warhorse Studios, les développeurs de Kingdom Come: Delivrance, ont révélé la suite de leur RPG médiéval, Kingdom Come: Delivrance II. Le premier opus, sorti après six ans de travail et une campagne de financement participatif de plus d’un million d’euros, avait eu un sacré succès, malgré une optimisation à la ramasse, des bugs dans tous les sens et des combats vraiment à chier – au moins lors de sa sortie. Heureusement, de nombreux mods étaient rapidement venus les corriger. La particularité du jeu venait de son ambition à proposer un monde ouvert sur le thème des chevaliers, mais avec un point de vue réaliste, que ce soit au niveau de la représentation des environnements ou des combats, avec plus ou moins de succès. Six ans plus tard, le studio est entre temps passé chez THQ Nordic, puis Deep Silver, filiales de nos copains d’Embracer Group, dont nous vous parlons régulièrement depuis quelques mois. Mais a priori, cela ne les a pas empêché de grossir jusqu’à 250 personnes, afin de réaliser leur vraie vision : un titre encore plus grand, plus long et plus gros. Ils annoncent cinq heures de cinématiques, un monde deux fois plus grand, et une histoire plus longue et plus épique…

L’un des points qui nous intéresse particulièrement est le combat. Dans la vidéo détaillant le jeu, difficile de savoir si les développeurs ont retenu la leçon. Ils décrivent les affrontements comme « historically accurate », mais pas pour des raisons de réalisme, pour des raisons d’immersion. Ils veulent faire ressentir la puissance des coups portés, la crainte des coups de l’adversaire, etc. D’autre part, ils ont ajouté des arbalètes et des proto-armes à feu. L’aspect RPG prendra toujours une place prépondérante, puisqu’on devrait pouvoir orienter le gameplay selon son envie en développant certaines compétences. Outre ses capacités au combat, on devrait pouvoir améliorer son charisme ou sa discrétion, par exemple. Enfin, on pourra se balader dans des environnements beaucoup plus urbains, puisqu’une partie de l’aventure se déroulera dans la cité de Kutná Hora.

Clairement, on ne demande qu’à être ramené au moyen-âge, car cette présentation nous donne furieusement envie. On espère juste que le démarrage pour le moins poussif du premier opus ne sera pas réitéré, et que le combat, bien « qu’historiquement exact » soit un minimum fun.

Prévu pour la fin de l’année 2024, Kingdom Come: Delivrance II dispose d’une page Steam, ainsi qu’une page Epic Games Store, depuis lesquelles vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits, s’il vous intéresse.

[PREVIEW] Soulslinger: Envoy of Death, un rogue-lite indé finalement pas si mal

Découvert à l’automne dernier, le rogue-lite Soulslinger: Envoy of Death s’était montré au travers d’une démo qui ne nous avait pas franchement convaincu, la faute à un gunfeel absolument dégueulasse et une aide à la visée obligatoire. Néanmoins, la petite équipe de développement, très à l’écoute des retours pour tenter d’améliorer la chose, nous donnait l’espoir d’une transformation avant la sortie en accès anticipé, fin 2023. De plus, la mécanique de rogue-lite et la direction artistique, toutes deux plutôt bien réalisées, donnait tout de même envie de suivre le projet. Finalement, ce n’est que cinq mois plus tard que nous mettons la main sur le titre. Alors qu’on y allait un peu à reculons, il faut avouer qu’on est assez surpris : le travail effectué sur le gunfeel est colossal, et maintenant, on s’y amuse bien !

Genre : Rogue-lite Fast-FPS | Développeur : Elder Games | Éditeur : Headup Publishing | Plateforme : Steam | Prix : 17,99 € | Configuration recommandée : Core i7 8700K / Ryzen 5 3600, 16 Go de RAM, RTX 2060 Super / Radeon RX 5700 XT | Langues : Anglais, sous-titres en français | Date de sortie en accès anticipé : 14/12/2023 | Durée de vie : une dizaine d’heures pour une première run complète, beaucoup plus pour les difficultés plus élevées.

Test effectué sur une version commerciale.

Déjà-vu

Nos adversaires ont globalement deux comportements : nous courir dessus ou nous tirer dessus. Il sera bien difficile d’y déceler la moindre intelligence. Néanmoins, il ne faut pas se tromper de combat : dans un fast-FPS comme celui-ci, on n’a pas besoin de plus.

Souslinger: Envoy of Death est un pur rogue-lite. On enchaîne les arènes, dans lesquelles il faut anéantir tous les ennemis, et on récupère des avantages à choisir parmi trois entre chaque niveau. Les adversaires sont de plus en plus forts et nombreux, jusqu’à ce qu’on atteigne le boss final. Évidemment, il est quasiment impossible d’y parvenir lors de la première tentative, et on sera amené à mourir très régulièrement. Avant chaque nouvel essai, on a la possibilité de débloquer de nouvelles compétences, ou d’améliorer son équipement, afin d’avancer encore un peu plus. Rien de bien original, mais ça fonctionne parfaitement. Si, pendant la démo, l’expérience n’était pas terrible, à cause d’un gunfeel catastrophique, en quelques mois, les développeurs ont réussi à complètement inverser la tendance. Les armes ont maintenant une sacrée patate, du recul, et le sound design est exagérément violent. Associées à des mouvements rapides, cela en fait un jeu qui embrasse complètement sa tendance fast-FPS, d’autant plus qu’il y a un dash. Il est possible de le remplacer par un double saut dans certaines conditions, mais je le trouve beaucoup moins utile. Dans tous les cas, on est vite amené à faire du crowd control, et tourner autour des ennemis pour éviter les coups au corps-à-corps et à distance. J’ai trouvé le feeling général très réussi, à la fois viscéral et exaltant, mais pas épuisant pour autant, grâce aux nombreuses pauses entre chaque combat. Cependant, si certaines cartes sont assez ouvertes, et permettent de se déplacer sereinement, un certain nombre sont un peu trop étriquées. Elles nécessitent beaucoup plus d’attention, surtout lorsqu’elles présentent des crevasses, faisant facilement perdre de précieux points de santé. On pourra alors être un peu frustré si on tombe sur une « mauvaise » carte alors qu’on est bien avancé dans notre progression jusqu’au boss.

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Des armes, des chouettes, des brillantes

Dans Soulslinger: Envoy of Death, on récupère des sortes d’artefacts, nécessaires à la construction d’améliorations pour les trois armes proposées – pour l’instant –, et aussi à l’évolution de son personnage. Contrairement à la plupart des autres jeux, on n’aura accès qu’à une seule pétoire pendant tout un run, qu’il faudra sélectionner avant de partir. On devra donc composer avec les phases de rechargement, pendant lesquelles on est forcément plus vulnérable. On dispose d’un six coup de base – accessible dès le début –, d’un fusil à canon scié, ou d’un pistolet à neuf coups. Les deux dernières armes peuvent être améliorées pour bénéficier d’avantages substantiels, qui seront a priori amenés à être modifiés, au vu des échanges que l’on a pu voir sur le serveur Discord des développeurs. Du côté du personnage, certaines capacités et statistiques peuvent également être augmentées, en dépensant des larmes du destin, sorte de monnaie que l’on conserve à sa mort. À l’inverse, l’or récupéré au décès des ennemis, n’est utilisable que pendant une boucle, dans des magasins qui apparaissent dans les choix de prochaine carte. Suivant le montant amassé depuis le début du run, on pourra y acheter un ou plusieurs bonus.

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Le savoir, c’est le pouvoir

En plus des armes, le joueur accède à des pouvoirs, qui jouent également un rôle très important. Ils permettent de monter en puissance tout au long d’un run. Il faudra faire le bon choix pour sélectionner les meilleures synergies, et ainsi construire son build ultime. Certaines combinaisons sont assez jouissives. On retrouvera des modificateurs autour du feu, du poison, de l’augmentation des dégâts, de l’augmentation de la santé ou de sa résistance, etc. Évidemment, il faut composer avec ce qui nous est proposé, ce qui peut parfois nous faire faire des runs pas forcément optimales. Parce que comme dans tout bon rogue-lite qui se respecte, la mort est sanctionnée par la perte des pouvoirs temporaires. Mais malgré tout, on se prend à expérimenter toutes sortes de choses, qui nous permettent parfois de découvrir des associations bien sympathiques.

Beau comme un camion

La direction artistique est plutôt réussie, mêlant une ambiance western et quelque chose d’un peu mythologique, avec des graphismes mis avantageusement en valeur par l’Unreal Engine 5. Contrairement à pas mal de merdes qui apparaissent ici et là, on n’a pas l’impression que les textures, modèles et animations proviennent d’un magasin d’assets. A priori, tout est fait maison. Les effets visuels, très extravagants, sont plutôt cohérents avec l’univers installé, et ont le bon goût de ne pas ressembler à l’insipide Immortals of Aveum. Du côté des performances, c’est globalement très correct. Cependant, dans certaines conditions, il peut y avoir de sacrés drops. Par exemple, les balles électriques font perdre une cinquantaine de FPS à chaque coup, ce qui déstabilise un peu. D’autre part, les environnements étant relativement restreints et l’IA très basique, on pouvait s’attendre à un peu mieux. Mais rappelons que le titre n’est qu’en accès anticipé, et que les développeurs ont encore le temps de travailler sur l’optimisation.

Pour l’instant, seul un environnement et demi est proposé, la Terre des Souvenirs et le Cimetière oublié, qui est arrivé dans un récent patch. Mais au moins un autre environnement est en cours de préparation, comme le précise la roadmap présentée en janvier dernier.

Une belle reprise en main

Soulslinger: Envoy of Death partait avec deux handicaps : un nom oubliable une demie seconde après l’avoir lu, et une ancienne démo proposant un gameplay atroce. Heureusement, les développeurs ont travaillé d’arrache-pied sur ce qui fait tout le sel d’un FPS : le gunfeel. Et ils ont vraiment bien réussi : les mouvements sont nerveux, le feeling déboîte, et on en a plein les yeux et les oreilles. L’aspect rogue-lite, avec les pouvoirs et l’amélioration de son personnage, fonctionne également très bien, ce qui fait qu’on a toujours envie de relancer un run pour aller un peu plus loin, ou tenter une plus grande difficulté. On regrettera juste des niveaux parfois un peu trop étriqués, rendant alors l’expérience frustrante. Mais l’équipe est très à l’écoute des retours sur leur serveur Discord, et semble bien prendre en compte les remarques qui y sont faites. Si vous aimez un tant soit peu les rogue-lite, n’hésitez pas, il est déjà très bon. D’après la roadmap, la version finale pourrait sortir vers la fin de l’année.

Si vous voulez vous aussi vous lancer dans Soulslinger: Envoy of Death, vous pouvez profiter d’une promo chez notre partenaire Gamesplanet de –25 %, ce qui le fait à un peu moins de 14 € jusqu’au 29 avril.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Prenez garde à la nouvelle mise à jour toxique de The Outlast Trials

Mardi dernier, les devs du studio Red Barrels ont publié un billet de blog Steam pour annoncer la sortie de la nouvelle mise à jour de The Outlast Trials. Dans cette dernière, vous pourrez participer à un événement temporaire nommé TOXIC SHOCK. Si les psychopathes n’étaient pas une menace suffisante pour vous, peut-être apprécieriez-vous de respirer un gaz toxique qui vous inflige des dégâts permanents ? Pour cette nouvelle expérimentation, votre objectif sera de collecter des rats drogués, qui vous permettront d’obtenir des tokens et des cosmétiques. Également, deux MK-Challenges (Tilt The Scales of Justice et Sabotage the Factory) inédits s’ajouteront tout au long de l’événement.

Les devs ont constaté qu’une partie des joueurs n’étaient pas de très bons sujets de tests, ce qui empêchaient ces derniers d’expérimenter certains programmes de Murkoff. Pour palier à cela, les conditions d’accès aux Program X et  Program Ultra ont été modifiées, comme ça ils pourront souffrir comme les autres. Si vous souhaitez en apprendre davantage et découvrir la longue liste de correctifs, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.

Si vos amis et vous-même êtes prêts à contribuer contre votre gré pour la science, The Outlast Trials est disponible sur Steam à moins de 39 €.

Les bons plans NoFrag du week-end retournent au chaud

Alors que le soleil était apparu, et que les jours se réchauffaient, une vague de froid s’est abattue sur les bons plans NoFrag du week-end. C’est donc avec un certain empressement qu’ils sont rentrés au chaud. Le grand air attendra. On commence avec une simple, mais jolie couverture, qui accompagnera vos activités les plus productives. Optez pour un modèle électrique si vous avez un doute. Vous pouvez aussi prendre ces petits manchons pour doigts si vous êtes frileux des extrémités, et même vous équiper de chaufferettes lorsque vous faites des pauses. Calez une petite bouillotte dans un coin pour assurer le coup. Évidemment, vous ne pourrez pas passer votre vie dans le canapé, alors il est peut-être temps de penser à changer de chaise gaming. Malheureusement, votre sol est sans doute un peu froid. Mais ne vous inquiétez pas, il y a la solution ultime. Et pour les sous-vêtements, vous ne vous imaginez pas tous les progrès qui ont été faits. On enchaîne avec un sweat bien chaud, un bonnet, et une écharpe. Pour finir, autant jouer dans les meilleures conditions avec ce tapis de bureau chauffant, cette souris chauffante, ces mitaines chauffantes, ou encore cette sorte de portique chauffant pour main.

Les bons plans Amazon

Notre expert Gothax, lui aussi sensible aux températures, sait ce qu’il faut pour votre PC. Loin de nécessiter des chaussettes, il lui faut plutôt un moyen de se rafraîchir :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet spring sale 2024

Les bons plans Gamesplanet

C’est le printemps chez notre partenaire Gamesplanet ! Il viennent de lancer leur grande opération « Spring sale », et ça va chier. Ils nous annoncent plus de 3900 titres en réduction, et contrairement aux précédentes semaines spéciales, pas de période de promos flash, le prix est direct au plus bas, d’aujourd’hui jusqu’au 29 avril, 10 h. On vous laisse farfouiller par vous-même, mais on va évidemment tenter de vous guider un peu. Voici notre petite sélection :

Si vous aimez la guerre, la vraie :

Et sinon :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Sker Ritual, le COD Zombie-like de l’univers de Maid of Sker, est sorti en version 1.0

Sorti en accès anticipé depuis octobre 2022, Sker Ritual, un jeu d’horreur coopératif à la sauce COD Zombie, est désormais disponible en version 1.0 depuis hier. Le studio Wales Interactive, en charge du développement, a publié pour l’occasion un billet de blog Steam accompagné d’une bande-annonce de lancement. Ainsi, vous pourrez profiter de nouvelles histoires incluant des cutsccenes et des dialogues, quatre armes supplémentaires et des cosmétiques aussi bien gratuits que payants. Si vous souhaitez en apprendre davantage, vous pouvez consulter le patch notes en anglais.

Sympa sans plus, Sker Ritual ne réinvente pas la roue et se distingue par l’originalité de son bestiaire issu du folklore britannique. Le gunplay a l’air pas mal avec son arsenal améliorable, et l’IA ennemie comme à son habitude semble très limitée.

Si vous souhaitez passer le temps à dézinguer une horde de monstres avec vos amis, Sker Ritual est en version 1.0 sur Steam, avec une promotion de -20 % jusqu’au 26 avril, soit moins de 20 €.

SoLA, le second DLC de Dead Island 2, est sorti

Comme prévu, SoLA, le second DLC de Dead Island 2 est sorti hier sur l’Epic Games Store. Alors que le précédent nous faisait visiter une sorte de secte, majoritairement dans des intérieurs, celui-ci se déroulera principalement sous le soleil, puisqu’il prend place dans un festival de musique, évidemment envahi de zombies. Les environnements semblent très jolis, avec une nouvelle fois une très bonne direction artistique, et un degré de gore toujours aussi comiquement exagéré. On nous promet de nouvelles armes, qui permettront de faire joujou avec de nouveaux ennemis.

Vu la qualité du jeu de base, et surtout du précédent DLC, on est vraiment emballés par cette nouvelle proposition. On essayera d’en faire le tour d’ici quelques semaines.

En attendant, si le DLC SoLA pour Dead Island 2 vous tente, il est actuellement en promo à –10 % jusqu’au 24 avril, soit un peu moins de 14 €, sur l’Epic Games Store uniquement. À noter que le jeu de base et sans doute ses DLC, seront disponibles sur Steam dès le 22 avril prochain.

Survival: Fountain of Youth, le jeu de survie au XVIe siècle, sortira en 1.0 le 21 mai

On ne vous a pas beaucoup parlé de Survival: Fountain of Youth, principalement parce que c’est un énième jeu de survie et qu’on s’en branle un peu. Cependant, celui-ci semble plutôt satisfaire ses joueurs. Il ne promet pas monts et merveilles, mais propose de se pencher un peu plus sur l’exploration que ses concurrents, avec une quinzaine d’îles à découvrir, afin de tenter de trouver la Fontaine de Jouvence. Sa particularité vient de la présence d’énigmes, chose assez rare dans ce type de jeux. Si on vous en reparle aujourd’hui, c’est que le studio indépendant Odinsoft a annoncé, il y a quelques jours, la sortie de leur titre en 1.0 pour le 21 mai prochain.

On n’aura sans doute pas le courage de le tester, mais comme ce n’est a priori pas le pire du genre, si c’est votre truc, pourquoi pas. D’ailleurs, si Survival: Fountain of Youth vous intéresse, sachez qu’une augmentation du prix est prévue avec la sortie en version finale, comme il est indiqué dans le billet de blog Steam. Actuellement encore en accès anticipé sur Steam, il vous en coûtera 23 €.

Un nouveau teaser pour Into The Radius 2, le S.T.A.L.K.E.R. en VR

Vendredi dernier, les développeurs d’Into The Radius 2 ont publié un nouveau teaser pour la suite de leur S.T.A.L.K.E.R. en VR. Pour rappel, Into The Radius proposait déjà une expérience relativement rude, très inspirée par le travail de GSC Game World : exploration, loot, entretien des armes, anomalies, insultes en russe… On pouvait néanmoins regretter que les ennemis fussent des sortes de formes éthérées, et pas des soldats de chair et d’os. A priori, cette critique a été entendue, puisqu’on peut en apercevoir dans cette vidéo teaser pour l’accès anticipé du second opus. Artistiquement, c’est tout à fait correct – pour de la VR –, et les mécaniques un peu « réalistes » avec du gunporn font furieusement envie.

L’une des principales nouveautés sera l’ajout d’un mode coop, afin de tirer par erreur sur son compagnon d’infortune. On espère que les débuts seront moins poussifs que pour le premier, qui avait mis quelques mois avant d’atteindre une qualité de finition correcte.

En attendant d’en savoir plus sur la date de sortie, vous pouvez ajouter Into The Radius 2 dans votre liste de souhaits depuis sa page Steam, et consulter le site officiel pour en apprendre davantage.

Père Spector, raconte-nous une histoire

Alors qu’il ne donne plus de nouvelles de System Shock 3, Warren Spector a dévoilé, lors d’une conversation à la conférence Game Developers 2024, quelques informations sur un autre jeu sur lequel lui et OtherSide Entertainement travaillent : Thick as Thieves. L’idée est assez simple, c’est Thief: The Dark Project, mais en multijoueur. C’est-à-dire que les joueurs seront en compétition les uns avec les autres pour dérober des objets de valeur sur une carte ouverte.

Monsieur Spector voit en ce projet, l’évolution logique du genre de l’immersive sim. En effet, pour lui, cela permettrait à ces jeux de se rapprocher encore un peu plus de son inspiration initiale pour Deus Ex : le jeu de rôle sur table. L’objectif étant de fournir l’expérience la plus interactive possible, dans un monde peuplé de PNJ scriptés que l’on pourrait soudoyer et observer pour collecter des informations, et ainsi ramasser plus de loot que nos adversaires.

Warren Spector
S’il prend de l’âge, ce cher Warren est toujours aussi fort pour nous vendre des concepts de jeux.

Si les intentions sont louables, et que le concept est intéressant, on reste prudent quant à nos attentes. Pour commencer, on ne sait pas si Thick as Thieves sera un FPS ; et ensuite, les mots « live ops » ont été prononcés. Ainsi, le CEO d’OtherSide, Paul Nerath, a expliqué que du contenu serait régulièrement ajouté au jeu : nouvelles zones, nouveaux voleurs, nouveaux gadgets… Une partie sera « gratuite », comprenez inclue dans le jeu de base que vous aurez acheté, et pas l’autre. Si ce modèle économique de jeu à service n’a rien de nouveau, certaines pratiques sont pour le moins questionnables. On verra bien, si Thick as Thieves sort un jour.

Merci à Azultain pour l’info.

Mullet Mad Jack sortira le 15 mai

Le rétro-FPS à speedrun Mullet Mad Jack sortira le 15 mai prochain. On vous rappelle le concept : éclater des androïdes à coup de pétoires et de mandales, et ce le plus vite possible, pour glaner des secondes de vie supplémentaires à chaque meurtre. Tout ça au pays des animés des années 90.

Pour peu qu’on adhère à l’esthétique, ça semble très promoteur, et la démo qu’on a pu essayer lors du Steam Néo Fest était engageante. Cette dernière est d’ailleurs toujours disponible sur Steam.

Si vous n’avez pas peur des lumières stroboscopiques, et des coupes de cheveux douteuses, vous pouvez ajouter Mullet Mad Jack à votre liste de souhaits Steam.

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