Cette semaine, dans notre newsletter consacrée à ce que la presse étrangère écrit de meilleur et de pire sur l’Hexagone : une course que seuls les Français pouvaient inventer.
L’attaque israélienne menée contre le chef du Hezbollah est “une mesure de justice”, a réagi samedi le président américain Joe Biden. En privé, les responsables de la Maison Blanche ne décolèrent pas contre Nétanyahou qui a pris cette décision sans consulter Washington, note la presse américaine.
La mission est partie samedi avec deux passagers à bord chargés de ramener sur Terre Butch Wilmore et Suni Williams, coincés depuis des mois dans l’ISS, à cause de défaillances sur un vaisseau de Boeing. Si l’équipe réussit, ce sera “un triomphe” pour la compagnie d’Elon Musk, note la presse américaine.
Chaque semaine, la chronique phénomène du “New York Times” sur l’amour vous est proposée en exclusivité, traduite en français par “Courrier international”. Ce dimanche, une femme fait le récit difficile d’un amour manqué avec son meilleur ami.
Pour son premier marathon, un journaliste britannique se retrouve dans une compétition bien particulière. Au fil des kilomètres, au lieu d’ingurgiter des barres énergisantes, les coureurs sont invités à se désaltérer au vin local, et à déguster fromage, foie gras et huîtres. Une épreuve résolument physique.
Et si l’IA générative, malgré les milliards engloutis pour développer ses grands modèles de langage, n’était qu’un “feu de paille” ? Alors que le cours des actions du secteur est en reflux, “The Economist” enquête pour déterminer si ce désamour correspond à une phase passagère du “cycle de la hype”, un concept né dans la Silicon Valley.
Le succès de l’offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk détourne l’attention de la situation dans le Donbass. Or les troupes de Kiev y sont à bout de souffle, mal équipées, et pourraient bientôt être submergées, raconte ce reporter du journal allemand “Süddeutsche Zeitung”.
Dénonçant un État hébreu prisonnier de la colonisation de la Cisjordanie, qui empêche tout accord politique avec les Palestiniens, cet ancien diplomate israélien proche de la gauche dénonce la “marche folle vers l’abîme” d’un “gouvernement extrémiste et nihiliste”. Un an après les attaques du 7 octobre, “Courrier International” revient toute cette semaine sur le conflit qui a déstabilisé le Moyen-Orient.
Tous les scénarios sont désormais sur la table, écrit Anthony Samrani dans “l’Orient-Le Jour” : celui d’une guerre totale, d’une défaite sans appel du Hezbollah – qui pourrait le faire payer cher aux Libanais – mais aussi, celui, plus fragile, d’une désescalade. Tout dépendra en fait de la réaction du régime iranien, d’abord obsédé par sa propre survie et qui ne semble pas en position de force face à Israël et aux États-Unis.
L’assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vendredi 27 septembre au soir à Beyrouth, est célébré par l’État hébreu comme “l’un des assassinats les plus importants” de son histoire. De son côté, Téhéran promet de continuer à soutenir le groupe militaire chiite libanais.
Aux États-Unis, c’est l’une des sensations de cette rentrée littéraire. Encore inédit en français, “Creation Lake” de Rachel Kushner a pour décor la Dordogne, et pour héroïne une espionne infiltrée dans un groupuscule écologiste. “The New York Times” applaudit un roman brillant. Présentation.
De plus en plus de Suédoises demandent à leur père de les accompagner jusqu’à l’autel le jour J. Mais dans le pays scandinave, certains veulent mettre fin à cette pratique, qu’ils jugent contraire aux valeurs d’égalité homme-femme et à la “tradition suédoise”.
La reine de l’hyperpop, décédée en 2021 à 34 ans, a laissé derrière elle un héritage musical important. “Sophie”, le dernier album de l’Écossaise, sort ce 27 septembre à titre posthume. Pour les médias britanniques, il révèle la diversité et l’ampleur de son talent, qui a repoussé les frontières de la pop et continuera d’inspirer des générations.
Âgé de 64 ans, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe sur Beyrouth vendredi 27 septembre au soir, dirigeait le Hezbollah depuis 1992 et l’assassinat par Israël d’Abbas el-Moussaoui. Avec le soutien de l’Iran, il avait fait de l’organisation chiite un acteur non étatique majeur de la région.
Terrifiées, des familles entières ont dû fuir en pleine nuit leur maison de la banlieue de la capitale libanaise, pilonnée par l’armée israélienne. Deux journalistes de “L’Orient-Le Jour” ont recueilli leurs témoignages. Toutes décrivent des bombardements d’une extrême violence, pires qu’en 2006. “Le prix de cette guerre est beaucoup trop cher”, dit l’une d’entre elles. “Nous ne retournerons plus là-bas.”
Après une nuit de bombardements massifs dans le sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, Tsahal, dans un communiqué publié ce samedi 28 septembre, affirmait avoir “éliminé Hassan Nasrallah”, leader de l’organisation armée chiite libanaise. Une information confirmée plus tard dans la journée par le Hezbollah.
Les récents succès électoraux de partis prorusses dans les Länder de l’ex-RDA montrent que ceux-ci restent marqués par l’expérience soviétique, explique ce journaliste de Dresde sur le site de “Die Tageszeitung”. Les Russes et les Allemands de l’Est sont unis par une histoire commune, qui a encore aujourd’hui des conséquences politiques et sociétales.
Le Vieux Continent serait à la traîne de l’innovation. Cette petite musique n’est pas tout à fait exacte. Certes, la Silicon Valley regorge de projets de technologies pour le futur, mais l’Europe peut aussi s’enorgueillir de quelques succès d’entreprises de pointe.
Déception après déception, la quête d’un partenaire devient parfois une injonction infernale. Un travail à temps plein, qui finit par empoisonner l’existence. Pour s’en libérer, certains décident de dire stop à cette recherche effrénée, relate une journaliste de “The Atlantic”. Une décision qui leur permet de se réapproprier les autres aspects de leur vie.