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Pollution : la France a émis deux fois moins de CO2 en 2023

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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les premiers chiffres du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) concernant la baisse de CO2 de la France en 2023 lors d’un meeting en Mayenne le mercredi 22 mai 2024. Celle-ci s’est avérée meilleure que prévu. 

 

 

La France a réduit ses émissions de CO2 de 5,8 % en 2023

Selon les données du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), les émissions de CO2 de la France ont diminué de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, année qui enregistrait pour sa part une baisse de 2,7 %. Une bonne nouvelle donc, d’autant plus du fait que le Citepa tablait sur une réduction de 4,8 % en mars 2024.

Selon les déclarations du Premier ministre, cette diminution représente environ 23 millions de tonnes de CO2 en moins par rapport à 2022. Gabriel Attal n’a pas manqué de souligner les actions du gouvernement pour atteindre ses objectifs environnementaux en déclarant que la France n’a « de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale ». Si les ONG environnementales ne semblent pas partager l’enthousiasme du gouvernement, ce dernier semble assez confiant dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux, qui consistent à réduire de moitié les émissions de CO2 de la France d’ici à 2030, et à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les secteurs clés de la baisse des émissions de CO2

Plusieurs secteurs ont joué un rôle déterminant dans cette réduction des émissions de CO2 en France en 2023. Tout d’abord, la reprise de la production d’énergie nucléaire, notamment via la remise en service de plusieurs centrales nucléaires, qui a permis de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et de produire de l’électricité décarbonnée.

Ensuite, le développement des énergies renouvelables, notamment avec l’expansion des parcs éoliens et solaires, mais aussi les divers programmes de rénovation énergétique qui ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, le secteur des transports grâce au déploiement progressif des voitures électriques.

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Sureté nucléaire : la loi pour la fusion des autorités de contrôle promulguée

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La loi fusionnant l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en une nouvelle entité, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), a été promulguée. Cette réforme, visant à fluidifier les décisions pour répondre aux ambitions nucléaires de la France, entrera en vigueur en janvier 2025, malgré de nombreuses contestations et débats.

Une réforme vivement contestée

Promulguée après un rejet final du Conseil constitutionnel pour un ultime recours, la loi du 21 mai 2024 crée l’ASNR, issue de la fusion de l’ASN et de l’IRSN. Ce rapprochement, initié en février 2023, vise à améliorer la gouvernance de la sûreté nucléaire pour soutenir la relance de la filière nucléaire française. Cependant, cette réforme a été vivement contestée par des parlementaires de gauche et indépendants, ainsi que par de nombreux experts et associations. Ils redoutent une perte d’indépendance des experts et une opacité dans les décisions, critiquant la remise en cause du système dual actuel qui sépare l’expertise de la décision.

Le gouvernement a expliqué que cette réforme vise à adapter la gouvernance nucléaire aux nouvelles ambitions de la France. Il s’agit notamment de la construction de nouveaux réacteurs, dont six EPR de deuxième génération. Pour ce faire, il est nécessaire de “fluidifier” les décisions et d’optimiser les processus de gouvernance. La loi prévoit que le futur règlement intérieur de l’ASNR organise précisément le rapprochement des deux organismes, fixant les modalités de distinction entre les agents chargés d’expertiser les dossiers et ceux prenant les décisions finales.

Nucléaire : un organigramme va devoir être dessiné

La fusion de l’ASN et de l’IRSN soulève des questions quant aux moyens prévisionnels humains, techniques et financiers nécessaires pour la nouvelle entité. Avant le 1ᵉʳ juillet 2024, le gouvernement doit remettre un rapport au Parlement, élaboré avec les acteurs concernés, pour évaluer ces besoins. En termes d’effectifs, l’ASN emploie actuellement environ 530 agents et l’IRSN 1 740 agents, dont une partie sera transférée à la Défense et au CEA. La loi prévoit également la nomination d’un “préfigurateur” pour anticiper l’organigramme de la future organisation et arbitrer les désaccords existants entre l’IRSN et l’ASN.

La mise en œuvre de cette réforme doit faire face à un calendrier serré et à des défis importants. Les syndicats, notamment l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE CGC de l’IRSN, ont exprimé leur détermination à relever ce défi pour assurer la continuité des activités dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Ils demandent la nomination rapide d’un préfigurateur neutre pour faciliter la réorganisation. Le rapport gouvernemental devra évaluer la faisabilité de cette nomination et des moyens nécessaires pour que l’ASNR puisse fonctionner efficacement et répondre aux exigences de la sûreté nucléaire.

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Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Le Vietnam a demandé, mardi 21 mai 2024, à plusieurs industriels, dont Foxconn, de réduire leur consommation d’électricité pour alléger le réseau national et éviter les coupures pendant les mois de fortes chaleurs.

Le Vietnam veut alléger son réseau électrique

Le Vietnam compte bien profiter du contexte international défavorable à la Chine pour garder, mais aussi attirer un maximum de nouveaux investisseurs sur son sol. Néanmoins, son réseau électrique a essuyé plusieurs coupures au cours de l’année 2023, entraînant des pertes de 1,4 milliard de dollars, ce qui correspond à environ 0,3 % du PIB du Vietnam.

De ce fait, et pour prévenir de prochaines pannes avec l’arrivée des fortes chaleurs, les autorités vietnamiennes ont demandé à plusieurs grands industriels de réduire leur consommation d’électricité. Aucune liste n’a été publiée, mais selon nos confrères de Zonebourse, Foxconn y figure. Le gouvernement vietnamien a demandé, sans obligation, au premier producteur mondial de produits électroniques en sous-traitance de réduire de 30 % sa consommation d’énergie pour ses six usines situées dans le nord du pays.

 

Maintenir son attractivité pour les investisseurs

Le Vietnam attire de plus en plus d’entreprises qui cherchent à diversifier leur production hors de Chine, notamment en raison des tensions commerciales avec les États-Unis. En ce sens, le Premier ministre Pham Minh Chinh a assuré en mars 2024 que les pénuries d’électricité ne se reproduiraient plus. Dans cette optique, il a reporté les travaux de maintenance prévus dans les centrales à charbon et électriques afin d’assurer que le réseau électrique puisse suivre la demande pendant les mois de fortes chaleurs.

Cependant, les chambres de commerce étrangères, notamment la KoCham de Corée du Sud, ont déjà exprimé des inquiétudes quant à la fiabilité de l’approvisionnement en électricité du Vietnam, et signalé des retards dans les investissements en semi-conducteurs. Les autorités vietnamiennes, telles que la Bac Giang Power Company, collaborent avec les industriels pour mettre en œuvre des économies d’énergie et éviter de futures pénuries. Pour répondre à ces défis, le gouvernement mise en grande partie sur une augmentation des importations de charbon pour stabiliser la situation, maintenir l’attractivité du Vietnam pour les investisseurs étrangers, et assurer un réseau électrique stable.

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Hydrogène vert : le gouvernement est hors sol pour l’Académie des sciences

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Le rapport du 9 avril 2024 de l’Académie des sciences s’apparente à une véritable douche froide pour les ambitions du gouvernement pour l’hydrogène vert.

 

Des ambitions démesurées pour l’hydrogène vert

Le gouvernement français avait un plan bien ambitieux pour développer l’hydrogène vert. Emmanuel Macron avait annoncé dès 2021 une enveloppe de 2 milliards d’euros pour accélérer le développement de la filière hydrogène, enveloppe qui a par la suite été augmentée de 9 milliards d’euros dans le cadre du Plan France 2030. 

Cependant, l’Académie des sciences a sévèrement critiqué ce plan. Selon Marc Fontecave, professeur au Collège de France et co-auteur du rapport, celui-ci est tout simplement « irréalistes » déclare-t-il dans un entretien accordé au Point, notamment du fait que la production d’hydrogène propre nécessite une quantité colossale d’électricité. Comme le rappelle l’institution scientifique française : pour produire un million de tonnes d’hydrogène vert, il faut environ 55 TWh d’électricité, soit l’équivalent de 5 réacteurs nucléaires EPR de 1 600 MW chacun. Partant de ce constat, atteindre l’objectif de 4 millions de tonnes d’hydrogène vert en 2035 tel que fixé par le Plan France 2030 nécessiterait 20 réacteurs supplémentaires. Si la production d’hydrogène vert s’appuyant sur l’éolien offshore, celle-ci exigerait la création de 36 à 40 nouveaux parcs d’ici 2035 pour répondre à l’objectif du gouvernement. Sans objectifs crédibles, et qui de fait, risquent de ne pas être atteints, le citoyen pourrait être amené à « considérer que les gens à la tête des affaires sont soit des incompétents, soit des menteurs », avertit Marc Fontecave.

 

Des défis qui nécessitent pragmatisme et priorisation

Outre les défis techniques, le rapport souligne les contraintes économiques que pose la fabrication d’hydrogène décarboné. Aujourd’hui, l’hydrogène est majoritairement produit à partir de méthane, un procédé polluant mais économiquement viable avec un coût qui avoisine 1 à 2 euros par kilogramme. A contrario, l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau, coûte entre 4 et 8 euros par kilogramme, ce qui constitue, de fait, le principal frein pour les investisseurs.

L’Académie des sciences recommande donc de recentrer les efforts sur des objectifs réalistes et prioritaires. Les milliards alloués au plan hydrogène manquent d’arbitrage, déplorent les scientifiques. Marc Fontecave va même plus loin. Pour reprendre ses propos tenus dans les colonnes du Point, selon lui, « aujourd’hui, les milliards du plan France Relance se dispersent sur des dizaines de projets sans avenir, dont l’impact climatique sera ridicule ». Pour un développement crédible et cohérent de la filière hydrogène, l‘Académie des sciences préconise au gouvernement de prioriser ses actions vers la décarbonation de l’hydrogène gris actuel et de cibler les secteurs où l’hydrogène est indispensable, comme la production d’acier et de ciment, ainsi que certains transports lourds. Le conseil des scientifiques enjoint par ailleurs l’exécutif à soutenir les projets d’exploration d’hydrogène naturel, à augmenter les capacités de production d’électricité bas carbone et à continuer à investir dans la recherche pour améliorer les technologies existantes.

 

 

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Alerte : l’AIEA craint des vols de matières nucléaires

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L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a lancé, lundi 20 mai 2024, une alerte sur les risques de vols de matières nucléaires qui pourraient être utilisées à des fins malveillantes, telles que des bombes sales.

 

Un risque de recrudescence de vols de matières nucléaires

 

Depuis 1993, 145 États ont signalé 4 243 incidents impliquant des matières nucléaires à l’AIEA. Parmi ces incidents, 350 sont suspectés d’être liés à des activités malveillantes telles que la contrebande, la détention illégale et la mise en vente sur le marché noir. L’alerte de l’AIEA provient du fait qu’en seule année 2023, ce ne sont pas moins de 168 signalements qui ont été faits. Elena Buglova, responsable de la division de sécurité nucléaire de l’AIEA, indique que ces vols se produisent, pour près de la moitié d’entre eux, lors du transport des matériaux.

Au vu du contexte géopolitique actuel, l’AIEA alerte la communauté internationale et leur incombe de renforcer leurs mesures de sécurité pour prévenir tous incidents. Comme le souligne Elena Buglova : « la récurrence de ces incidents confirme la nécessité de faire preuve de vigilance et d’améliorer la surveillance pour contrôler, sécuriser et éliminer correctement les matières radioactives ».

 

Renforcer la sécurité nucléaire à l’échelle internationale

La crainte de l’organisation onusienne est que des terroristes utilisent ces matériaux nucléaires pour fabriquer des « bombes sales ». Son alerte intervient quelques semaines avant sa 4ᵉ conférence internationale sur la sécurité nucléaire (ICONS) qui se tiendra à Vienne (Autriche), du 1ᵉʳ au 5 juillet 2024. La conférence ICONS réunit les États de la communauté internationale et a pour objet de discuter des stratégies de protection et de partager les meilleures pratiques liées à la sécurité nucléaire.

L’AIEA n’a pas manqué de souligner que les matières nucléaires deviendront de plus en plus répandues dans les années à venir. Les États doivent collaborer pour renforcer les contrôles et mettre en œuvre des mesures de sécurité efficaces, assurant ainsi une utilisation sûre et responsable de l’énergie nucléaire dans un monde de plus en plus complexe et interconnecté. Et comme le rappelle l’AIEA, il est impératif pour les États de sécuriser non seulement les installations de production d’électricité, mais aussi les hôpitaux, les laboratoires et les industries où ces matériaux peuvent être présents

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Une douche cyclique et écologique primée au concours Lépine

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À Paris, lors du célèbre Concours Lépine 2024, une petite révolution a vu le jour grâce à Ilya, une start-up originaire de Toulouse. Leur invention, la douche cyclique, a su séduire jurés et public en promettant d’énormes économies d’eau et d’énergie. Ce succès intervient peu après leur passage remarqué dans l’émission « Qui veut être mon associé ? »  sur M6, où ils avaient déjà commencé à faire parler d’eux.

 

Lors de nos douches quotidiennes, une quantité importante d’eau potable est souvent perdue. Antoine Escande et Simon Buoro, deux ingénieurs diplômés de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, ont fait de la conservation de l’eau leur mission principale. Leur invention, une douche cyclique, permet de recycler l’eau utilisée en direct. Ce système avancé conserve l’eau utilisée, la nettoie et la réchauffe pour une réutilisation immédiate, réalisant ainsi des économies considérables d’eau, avec seulement 5 litres nécessaires par douche.

La douche cyclique, une innovation récompensée

Ilya n’est pas repartie les mains vides du concours. Avec leur douche cyclique, les fondateurs Antoine Escande et Simon Buoro ont non seulement remporté le deuxième prix, mais aussi une médaille d’or, signe de leur impact potentiel sur notre consommation quotidienne d’eau et d’énergie. Cette technologie fonctionne en deux modes : le circuit ouvert pour l’hygiène quotidienne et le circuit fermé, où l’eau est recyclée, filtrée, et réchauffée pour une réutilisation quasi instantanée.

« On s’est demandé ce que l’on pouvait proposer pour avoir un mode de vie plus écologique. Assez vite, la douche est arrivée comme un geste à réinventer parce que c’est le premier consommateur d’eau dans le foyer, mais aussi le second consommateur d’énergie », a ainsi expliqué Antoine Escande, interviewée par France 3 Régions. Installer un système Ilya coûte environ 3 000 euros. Les concepteurs estiment que cette dépense pourrait être récupérée en moins de cinq ans. De plus, étant donné les augmentations récentes et prévues du prix de l’eau, ce retour sur investissement pourrait être encore plus rapide.

Capteur ILO, le compagnon écologique

En complément de la douche cyclique, la start-up a développé le Capteur ILO, un dispositif connecté qui surveille la consommation d’eau en temps réel. Ce petit appareil, fixé directement sur le pommeau de douche, aide les utilisateurs à prendre conscience de leur consommation d’eau et à identifier des moyens pour la réduire. En affichant en temps réel la quantité d’eau utilisée, le Capteur ILO joue un rôle clé dans l’éducation des consommateurs sur les enjeux de l’eau.

Pour Antoine Escande et Simon Buoro, les ingénieurs originaires de Toulouse, remporter ces médailles et ce trophée au Concours Lépine représente un grand honneur et couronne quatre années de dévouement. « C’est une fierté personnelle de se dire que notre nom est à jamais gravé dans ce concours des inventeurs. On sent déjà un engouement sur notre site, nos réseaux sociaux et même nos commandes et on espère que ça va perdurer », a confié Antoine. Ils observent déjà une augmentation de l’intérêt pour leurs produits sur leur site internet, les réseaux sociaux et dans les commandes, un phénomène qu’ils espèrent voir se poursuivre. Actuellement, la douche cyclique peut être précommandée, avec une livraison prévue pour la première série en octobre. Quant au capteur Ilo, il est sur le marché depuis un an et est vendu au prix de 99 euros.

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Consommation énergétique : L’énergie solaire peut-elle répondre à tous nos besoins ?

Consommation énergétique : L’énergie solaire peut-elle répondre à tous nos besoins ?

Dans notre société actuelle de grande consommation et avec les différentes avancées technologiques dans tous les secteurs d’activités, l’énergie se trouve être un facteur de développement incontournable pour ce monde de demain auquel tous les humains aspirent. Le monde du tout connecté a besoin d’une quantité colossale d’énergie pour alimenter tous les Data Centers, les équipements électroniques des foyers, même les voitures et autres moyens de déplacement connectés. Mais, l’utilisation des ressources traditionnelles pour produire de l’énergie comme les énergies fossiles ont montré leurs limites. L’énergie solaire, plus propre et plus durable, semble être une alternative viable. Mais, cette énergie saura-t-elle répondre à tous nos besoins sur la planète ? Quelles sont les perspectives en ce qui concerne l’énergie solaire ?

Solaire : un potentiel immense pour produire de l’énergie

Le potentiel énergétique du soleil est immense. Cette source d’énergie inépuisable ou presque constitue un réel avantage pour les humains. La quantité d’énergie reçue par la terre est colossale. Chaque année, c’est plus d’un milliard de pétawatts-heure (PWh) que reçoit notre planète. Cette quantité d’énergie représente plus de 8000 fois la quantité annuelle d’énergie consommée à l’échelle mondiale. Arriver à exploiter ne serait-ce que 1 % de cette énergie gratuite suffirait à couvrir tous les besoins en énergie de notre société actuelle.

Aussi, la technologie pour capter cette énergie existe déjà et ne fait que s’améliorer jour après jour. Le secteur de la production d’énergie solaire est de plus en plus compétitif et grâce à l’innovation, les panneaux photovoltaïques ont une meilleure efficacité énergétique. Toutefois, les panneaux solaires, au-delà de leur principale application qu’est la production d’énergie électrique, ils sont également utilisés pour le chauffage de l’eau et des bâtiments, l’agriculture, le dessalement de l’eau ou encore l’alimentation des procédés industriels. Et si vous avez besoin de faire l’installation d’un parc de panneaux solaires pour satisfaire vos besoins en énergie, faites appel à des professionnels comme Colibri Solar pour un service de qualité.

Quels sont les avantages et limites de l’énergie solaire ?

Le premier avantage de l’énergie solaire est sans nul doute son caractère propre. Contrairement aux autres sources d’énergie, elle est une énergie verte, respectueuse de l’environnement et sa production n’affecte pas la qualité de l’air. Cette source d’énergie améliore les conditions de vie des populations isolées, car elle leur permet d’avoir accès à l’électricité. C’est également une industrie en plein essor, donc qui crée de nombreux emplois. Mais, l’énergie solaire n’a pas que de bons côtés.

Malgré ses nombreux avantages, l’énergie solaire ne peut pas être considérée comme une solution miracle. Le principal défi reste la production de l’énergie proprement dite, car elle ne dépend que de la présence du soleil. Autrement dit, les zones géographiques faiblement balayées par les rayons du soleil ne pourront pas profiter de cette solution pour produire leur énergie. Aussi, l’installation des panneaux solaires peut avoir un impact sur l’utilisation des terres, voire la biodiversité. Il est donc crucial de privilégier des installations de panneaux solaires responsables, intelligentes et durables.

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Le projet éolien en baie de Roses mis en pause

éolienne flottante

Dans la pittoresque baie de Roses en Catalogne, un projet d’envergure prévoyant l’installation de 80 éoliennes flottantes, connu sous le nom de « Parc Tramuntana », est désormais en pause. Ce vendredi, les médias locaux révèlent que le manque de financements et les récents bouleversements politiques ont contraint ce projet à un arrêt temporaire.

Une interruption financière et politique

Initialement prévu pour dynamiser la production d’énergie renouvelable dans la région, le parc éolien marin est actuellement en suspens « jusqu’à nouvel ordre » comme le rapporte L’Indépendant. Une résolution de fin mars 2024 citée par les médias catalans indique que le projet n’avancera pas sans les financements nécessaires.

L’arrêt temporaire survient après que la Generalitat de Catalogne ait échoué à approuver les budgets requis, mettant ainsi en péril un financement de 16 millions d’euros destiné à une plateforme d’essais importante pour le projet. Ces complications financières sont exacerbées par un climat politique instable qui a conduit à des élections anticipées le 12 mai.

Un projet d’envergure pour réduire les émissions de CO2

Le « Parc Tramuntana » envisage l’installation de 80 éoliennes flottantes au large de la baie de Roses. Cette initiative dépasse largement le cadre expérimental d’autres projets, comme celui du Barcarès où seulement trois éoliennes sont prévues pour des essais. Les responsables du projet, s’exprimant à France Bleu Roussillon, ont mis en avant cette ambition comme un véritable tournant pour la production d’énergie durable dans la région.

Choisie pour son engagement envers la durabilité, la Catalogne s’est fixée des objectifs environnementaux rigoureux avec l’aspiration de couvrir 50% de ses besoins en électricité par les énergies renouvelables d’ici 2030, et de parvenir à une autonomie totale en 2050. Le projet « Parc Tramuntana » ambitionne de générer jusqu’à 1000 MW, suffisamment pour subvenir aux besoins de 90% des habitants de la Province de Gérone, tout en anticipant une réduction significative des émissions de CO2, évaluée à 21 millions de tonnes. Cette initiative pourrait donc jouer un rôle clé dans la transition énergétique de la région, soutenant à la fois son développement industriel et la protection de son environnement.

La pression communautaire

Au-delà des enjeux politiques et financiers, le « Parc Tramuntana », initialement prévu pour 2026, fait face à une résistance croissante de la part des communautés locales et des associations environnementales. Ces dernières demandent un moratoire sur le projet, soucieuses de l’impact potentiel sur l’écosystème marin et le paysage côtier de la Costa Brava nord. Ils sont également inquiets de l’impact visuel de ce projet alors les bâtiments touristiques ont déjà abîmé le lieu.

Ce projet ambitieux, qui promettait d’améliorer l’approvisionnement en énergie renouvelable de la région, se trouve maintenant à un carrefour critique, entre les aspirations environnementales et les réalités économiques et politiques.

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L’eau salée comme nouvelle source d’énergie

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En marge des technologies traditionnelles, une start-up française, Sweetch Energy, s’illustre par une avancée de taille dans le domaine de l’énergie renouvelable. Fondée par l’ingénieur Bruno Mottet et le physicien Lydéric Bocquet, la société ambitionne d’exploiter l’énergie osmotique, aussi appelée « énergie bleue », un potentiel énergétique colossal mais encore inexploité à ce jour.

L’énergie osmotique se libère lorsque de l’eau douce rencontre de l’eau salée, typiquement dans les estuaires. Les chercheurs ont développé une technologie qui exploite l’énergie générée par la variation de concentration saline entre les courants d’eau douce et d’eau de mer. Cette énergie devient alors de l’électricité grâce à des membranes spéciales développées par Sweetch Energy. Le processus, non seulement renouvelable mais aussi non carboné, pourrait répondre à une partie croissante des besoins énergétiques mondiaux, offrant une alternative propre aux énergies fossiles.

L’eau salée, un potentiel immense sur le plan industriel

Le potentiel industriel de cette technologie est énorme. Les fondateurs de Sweetch Energy ne se contentent pas de prototypes, ils envisagent déjà des installations à grande échelle. Aujourd’hui, la start-up développe des membranes de plus en plus grandes, certaines atteignant les dimensions de véritables rouleaux de papier, et prévoit la mise en service d’un premier démonstrateur à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

Ce premier site démonstratif, prévu pour démarrer à la fin de l’année, représentera un jalon essentiel. Il doit non seulement valider la technologie en conditions réelles mais également prouver l’efficacité et la fiabilité de la production d’énergie osmotique. Avec des prévisions de production ambitieuses, Sweetch Energy pourrait bien rivaliser avec les centrales nucléaires en termes de capacité dans les décennies à venir. « C’est comme si nous fabriquions les premiers panneaux solaires », a déclaré Bruno Mottet interrogé par Le Point.

Développer une filière industrielle

Au-delà de l’innovation technique, le chemin vers une industrialisation complète de l’énergie osmotique est jonché de défis. Le plus pressant reste le développement d’une filière industrielle capable de soutenir la production de ces membranes à grande échelle. La start-up a déjà initié un travail de lobbying pour intégrer l’énergie osmotique au réseau électrique européen. Toutefois, Bruno Mottet est confiant. « D’ici à 2050, on pense qu’elle pourrait représenter plus de 15 % du mix énergétique total ! », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire.

La reconnaissance de cette énergie comme viable et intégrable au réseau électrique constitue une avancée majeure. Néanmoins, la mise en place d’une chaîne de production durable, impliquant des partenariats avec des industriels, reste capitale pour le déploiement à grande échelle de cette technologie prometteuse. Et il va falloir aller vite car avec l’essor des véhicules électriques, on prévoit une forte hausse de la consommation mondiale d’électricité. Cette dernière pourrait frôler les 30 000 térawattheures d’ici 2025, d’après les estimations de l’Agence internationale de l’énergie. Explorer des alternatives énergétiques renouvelables autres que l’éolien et le solaire est donc capital.

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Électricité : vos factures périment au bout de 14 mois

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Les factures de régularisation d’électricité ont une durée de prescription de 14 mois. Si vous recevez une facture pour une consommation datant de plus de 14 mois, il est possible de la contester.

Factures d’électricité de régularisation : au-dessus de 14 mois, c’est terminé

La loi française autorise les fournisseurs d’électricité à émettre des factures de régularisation jusqu’à 14 mois en arrière. Cette régularisation concerne les clients mensualisés et ceux sans compteur Linky, les fameux compteurs intelligents. Si vous n’avez pas reçu de facture de régularisation dans ce délai, vous n’êtes pas obligé de payer pour des consommations remontant à plus d’un an et deux mois. Cependant, cette prescription ne s’applique pas aux factures impayées ou en cas de fraude ou d’accès impossible au compteur.

Vous avez reçu une facture de régularisation pour une période excédant 14 mois ? Contactez immédiatement le service client de votre fournisseur. Faites référence à l’article L224-11 du Code de la consommation qui stipule clairement la limite de 14 mois pour la facturation des consommations passées. En cas de réponse insatisfaisante, saisissez le Médiateur national de l’énergie, un service gratuit qui propose une solution amiable aux litiges.

Comment changer de fournisseur d’électricité ?

Si vous êtes mécontent du service client de votre fournisseur actuel, sachez que vous pouvez changer de fournisseur sans frais ni pénalités à tout moment. Cependant, en cas de dette, votre fournisseur actuel pourrait refuser de résilier votre abonnement. Négociez alors un échéancier pour solder votre dette avant de souscrire un contrat avec un nouveau fournisseur.

Pour contester une facture hors délai, adressez une réclamation par courrier recommandé avec accusé de réception à votre fournisseur. Si aucune réponse n’est reçue dans les deux mois, saisissez le Médiateur national de l’énergie via la plateforme Sollen. Ce processus doit être entamé dans un délai maximum de dix mois après réception de la facture contestée. En cas de refus de paiement, votre fournisseur dispose de deux ans pour engager des poursuites à partir de la date d’émission de la facture.

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Électricité : les heures creuses pourraient se déplacer de la nuit à la journée

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Enedis serait en train de préparer une réforme du système des heures creuses à la demande de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), afin d’alléger le réseau électrique public et de l’adapter à la production d’électricité produite à partir de panneaux solaires.

 

Une réforme pour utiliser l’électricité produite à partir du solaire

Historiquement, le système des heures creuses reposait sur une forte production nucléaire pendant la nuit, lorsque la demande industrielle était faible. Cela permettait aux consommateurs de bénéficier de tarifs réduits en décalant leur consommation vers ces heures creuses. Mais avec l’essor de l’énergie solaire, le réseau électrique public se retrouve en surplus pendant l’après-midi. Comme l’indique Yannick Jacquemart de RTE dans Les Echos : « le photovoltaïque arrive en masse en Europe et modifie totalement le rythme du système électrique ». « On a tous appris que l’électricité était moins chère la nuit mais le photovoltaïque, qui arrive de façon très abondante en Europe, crée un changement de rythme dans le système électrique tout entier. » ajoute-t-il.

Derrière la refonte du système des heures creuses, Enedis et la Commission de régulation de l’énergie visent donc aussi à simplifier la grille tarifaire de ce type de contrat. Actuellement, le distributeur propose une dizaine de contrats différents pour les heures creuses, ce qui complique la compréhension et l’efficacité du système. Cette complexité nuit finalement à l’objectif principal des heures creuses : inciter les consommateurs à décaler leur consommation d’électricité aux moments où la production est la plus abondante pour éviter de surcharger le réseau public. Avec le système actuel, les économies réalisées ne sont souvent pas suffisantes pour justifier un changement de comportement. Pour tirer pleinement parti des tarifs réduits proposés par les heures creuses, les consommateurs doivent parfois concentrer jusqu’à 60 % de leur consommation pendant ces périodes. Ce seuil est maintenant redescendu à 30 %, mais reste instable. Enedis et la Commission de régulation de l’énergie (CRE) estiment qu’une réforme est nécessaire pour rendre ces tarifs plus simples et plus attractifs.

 

Déplacer les heures creuses en journée

Pour s’adapter à l’évolution de la production d’électricité, Enedis propose de déplacer les heures creuses vers les périodes de forte production solaire, notamment en début d’après-midi pendant les mois d’été. Cette mesure permettrait de mieux utiliser l’abondance d’énergie solaire et de réduire la pression sur le réseau électrique. En revanche, les tarifs réduits offerts en hiver, particulièrement à l’heure du déjeuner et en fin de journée, seraient supprimés pour éviter les pics de consommation durant ces périodes de forte demande, et par conséquent, une flambée des prix.

Si cette réforme devait être mise en place, elle aurait de quoi franchement chambouler les habitudes de consommation de plus de 15 millions de Français ayant souscrit à un contrat heures pleines / heures creuses. Reste à voir comment aboutiront les discussions sur cette réforme entre Enedis et la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui pourrait être mise en place dès 2025.

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L’EPR de Flamanville bientôt mis en marche

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Après des années de retard et une explosion du budget, l’EPR nouvelle génération de Flamanville commence son chemin vers la production d’électricité. Le processus qui doit amener à la combustion nucléaire vient de débuter.

Premières étapes du démarrage de l’EPR de Flamanville

Le chargement du combustible dans l’EPR de Flamanville est terminé. Cette étape marque une avancée majeure pour ce réacteur nucléaire situé dans la Manche. Débutée le 8 mai 2024, la manœuvre s’est achevée cette semaine. Cette opération consiste à insérer environ 60 000 crayons, des tubes de cinq mètres contenant des pastilles d’uranium, dans la cuve du réacteur. L’Autorité de sûreté du nucléaire vient de donner son feu vert après un très long chantier. Ainsi, elle valide la fiabilité et la sécurité de l’EPR de Flamanville.

Ensuite, la cuve est scellée pour effectuer des tests essentiels. Ces essais vérifient la résistance et la sécurité des dispositifs sous haute pression et température. L’objectif est de s’assurer que le réacteur fonctionne parfaitement avant son démarrage. EDF confirme que ces opérations se déroulent conformément au planning prévu.

Encore des étapes avant le début de la production d’électricité

Le réacteur doit encore passer plusieurs étapes avant de produire de l’électricité. Une montée en pression et en température, atteignant 110 degrés, est nécessaire. Cette étape teste les systèmes sans nécessiter l’approbation formelle de l’ASN. Néanmoins, cette dernière peut intervenir en cas de problème ou d’incidents.

La prochaine étape cruciale est la divergence, la première réaction de fission nucléaire. En revanche, l’ASN doit donner son accord pour cette phase. Une fois cette réaction contrôlée, le réacteur atteindra progressivement 25 % de sa capacité et pourra être raccordé au réseau électrique. EDF prévoit que l’EPR de Flamanville produira de l’électricité à pleine puissance d’ici la fin de l’année 2024, contribuant ainsi de manière significative à l’approvisionnement énergétique français.

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Voiture électrique : l’État est-il entrain de faire capoter le leasing social ?

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Le gouvernement a doublé le nombre de dossiers retenus pour le dispositif de leasing social. Si la promesse était belle pour les consommateurs et les concessionnaires, celle-ci s’avère en réalité pesante pour ces derniers. L’Agence de services de paiement (ASP) accumule les retards de paiement pour rembourser les avances des concessionnaires sur les aides publiques de l’État, ce qui pourrait avoir un impact non négligeable sur le marché des voitures électriques.

 100 millions d’euros d’avances non remboursés

Les concessionnaires automobiles français sont en proie à une crise financière sévère due aux retards de paiement de l’État. Impliqués dans le dispositif de leasing social, et le bonus écologique, ils avancent les aides publiques promises pour l’achat d’une voiture électrique, mais l’Agence de services et de paiement (ASP) peine à rembourser leurs avances en temps et en heure. À tel point que la dette cumulée de l’État envers les distributeurs automobiles dépasse désormais les 100 millions d’euros, mettant en péril la survie des professionnels de ce secteur.

« Tant que je n’ai pas rentré la trésorerie, je ne livre plus une seule voiture », déclare un professionnel du secteur exaspéré auprès de nos confrères d’AutoInfo. Le blocage persiste, malgré la promesse d’ouverture de la plateforme de saisie des contrats le 30 mai 2024, laissant les concessionnaires dans l’incertitude. Les distributeurs automobiles critiquent vivement l’Agence de services et de paiement (ASP), pointant du doigt son manque d’efficacité dans le traitement des dossiers : « À quoi sert de signer un contrat stratégique de filière automobile si l’intendance administrative est incapable de suivre ? », vilipende Xavier Horent, délégué général de Mobilians (ex-Chambre syndicale du commerce de l’automobile).

Un mauvais signal pour le marché des voitures électriques

Le marché des véhicules électriques en France dépend fortement des aides publiques. L’exemple de l’Allemagne en témoigne : cette dernière a arrêté ses aides publiques, ce qui a fait chuter de près de 30 % les ventes de voitures électriques au mois de mars 2024. La dette de l’État envers les concessionnaires, qui avait pourtant promis de prendre en charge 13 000 euros par voiture électrique dans le cadre du leasing social, s’annonce de fait comme un très mauvais signal pour celui-ci. La promesse d’obtenir une voiture électrique à environ 100 euros par mois via le leasing social a suscité un grand engouement, ce qui avait amené le gouvernement à doubler son budget du leasing social, passant ainsi celui-ci de 300 millions à 600 millions d’euros pour 50 000 dossiers retenus au total. Malgré les retards de paiement, le gouvernement envisage la reconduction du leasing social pour 2025 ainsi que d’augmenter à 100 000 le nombre de dossiers.

Les concessionnaires ont de quoi être inquiets. Et ce d’autant plus du fait que ces derniers sont aussi préoccupés par la gestion des stocks et la valeur future des véhicules électriques. Avec les rapides avancées technologiques, notamment en matière d’autonomie, les véhicules actuels pourraient devenir obsolètes après seulement trois ans de leasing. « Nous allons vite nous retrouver en difficulté et dans l’impossibilité de pouvoir encore livrer les clients. Ce n’est pas la peine de faire un nouveau système de leasing si on n’est pas capable de l’assumer derrière », déplore un distributeur.

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Pétrole : l’AIE revoit ses prévisions à la baisse pour 2024

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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a ajusté à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, citant une série de facteurs économiques et environnementaux.

Pétrole : un ralentissement de la demande en Europe

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, principalement due à un ralentissement observé dans les pays de l’OCDE, particulièrement en Europe. En effet, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024. Soit 140 000 barils par jour de moins que prévu dans le précédent rapport de l’AIE. Ce repli s’explique par une baisse de la consommation de gazole, en raison du déclin des voitures diesel et de la faiblesse de l’activité industrielle.

Un autre facteur clé dans la révision des prévisions de l’AIE est lié aux conditions climatiques et aux gains en efficacité énergétique. Un hiver doux a réduit la demande de chauffage, diminuant ainsi la consommation de gazole. De plus, les progrès continus en matière d’efficacité énergétique ont contribué à une utilisation plus rationnelle du pétrole. L’AIE souligne que ces éléments combinés ont suffi à inverser la tendance de la demande de pétrole au premier trimestre de 2024.

Une croissance de l’offre hors membres de l’OPEP+

Parallèlement, l’offre mondiale de pétrole devrait augmenter de 580 000 barils par jour. Grâce notamment à la production des pays non membres de l’OPEP+Les États-Unis, la Guyane, le Canada et le Brésil figurent parmi les principaux contributeurs à cette hausse, bien que la croissance de l’offre américaine ait ralenti. En revanche, l’OPEP+ prévoit une réduction de 840 000 barils par jour de son offre pour 2024.

Pour 2025, l’AIE prévoit une croissance de la demande de pétrole de 1,2 mb/j, légèrement supérieure à celle de 2024. Cependant, l’écart entre les prévisions de l’AIE et celles de l’OPEP se creuse. Alors que l’AIE anticipe une augmentation modérée, l’OPEP maintient une prévision de croissance de la demande mondiale de 2,25 mb/j pour 2024. Cette divergence s’explique en partie par des perspectives différentes concernant la transition énergétique mondiale. L’AIE, basée à Paris, note que la transition vers des carburants plus propres et les politiques de réduction des émissions influencent fortement la demande de pétrole.

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Éolien : le premier parc commercial au monde implanté en Bretagne

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L’éolien représente l’une des énergies renouvelables d’avenir. La France compte dessus pour réduire sa dépense aux énergies fossiles. Première étape : la création d’un parc éolien commercial en Bretagne. Une première au monde.

Un parc éolien commercial en Bretagne, une première

Le gouvernement vient de donner son feu vert pour la construction du premier parc éolien flottant commercial au monde. Situé à l’ouest de Belle-Île-en-Mer, en Bretagne, ce parc d’une capacité de 250 mégawatts (MW) devrait être opérationnel d’ici 2031. Le consortium Elicio et BayWa r.e. remporte l’appel d’offres pour ce projet d’avenir. Contrairement aux éoliennes posées dont le mât est fixé au sol marin, les éoliennes flottantes sont ancrées par des câbles. Ainsi, elles sont fixées dans des zones plus profondes.

De fait, ce projet ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation des vents en haute mer, où les courants sont plus forts et constants. Ce parc fournira assez d’électricité pour alimenter environ 450 000 habitants. De fait, ce projet aura un impact significatif sur la transition énergétique de la région. En plus de répondre aux besoins en énergie renouvelable, ce parc contribuera à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un tarif compétitif et une avancée technologique

Le tarif de l’électricité produite par ce parc est fixé à 86,45 euros/MWh, un prix jugé très compétitif. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, affirme que ce tarif démontre la compétitivité de la filière éolienne en mer. Ce prix avantageux positionne la France comme un leader mondial dans le développement de l’éolien flottant. Actuellement, la France construit trois fermes pilotes en Méditerranée, avec des capacités comprises entre 25 et 30 MW chacune. Date de mise en service : fin 2024, début 2025.

Ce développement s’inscrit dans une tendance mondiale où l’Europe joue un rôle de pionnier avec des sites en Écosse, en Norvège et au Portugal. Par ailleurs, en Grande-Bretagne, des enchères pour 4 500 MW d’éolien flottant sont en cours. De fait, le potentiel de cette technologie est énorme.

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Pétrole : l’Antarctique cacherait des milliards de barils

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La Russie, par le biais de son organisme public RosGeo, vient de découvrir une méga-réserve de pétrole en Antarctique après plusieurs années de recherches scientifiques.

 

Une réserve de 551 milliards de barils de pétrole en Antarctique

La Russie a récemment découvert des réserves de pétrole et de gaz en Antarctique estimées à environ 511 milliards de barils. Cette découverte, effectuée par RosGeo, l’organisme public russe chargé des études géologiques, pourrait bouleverser les équilibres énergétiques mondiaux. Pour mettre cette découverte en perspective, ce volume représente dix fois la production pétrolière de la mer du Nord au cours des cinquante dernières années et le double de la production de pétrole de l’Arabie saoudite.

Cependant, cette trouvaille ne manque pas de susciter des préoccupations. Le Traité de l’Antarctique de 1959, signé par la Russie, interdit toute exploitation pétrolière et minière pour préserver l’environnement unique de cette région reconnue comme« bien commun de l’humanité ».

Une découverte qui suscite les craintes de la communauté internationale

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a profondément modifié le paysage énergétique en Europe. Les pays occidentaux cherchent activement à réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, alors que cette dernière a réduit drastiquement ses approvisionnements en gaz vers l’Europe, provoquant des pénuries et une hausse des prix de l’énergie. Le rapport de la commission de la Chambre des communes du Parlement britannique de janvier 2023 indique qu’en 2021, « un peu moins d’un cinquième du diesel britannique provenait de Russie ». Cette situation a poussé le Royaume-Uni et d’autres pays européens à réévaluer leurs stratégies de sécurité énergétique.

La découverte en Antarctique intervient donc à un moment critique où les prix du pétrole et du gaz en Europe restent élevés à cause des tensions géopolitiques. La Russie étant en guerre contre l’Ukraine, elle pourrait être tentée de violer le Traité de l’Antarctique afin d’exploiter cette réserve de pétrole et de relancer son économie. Une telle découverte pourrait également influencer le comportement des autres pays à l’égard de ces territoires. La Chine a d’ailleurs annoncé avoir ouvert sa cinquième base scientifique sur le Continent Blanc. Néanmoins, et comme l’a rappelé David Rutley, sous-secrétaire d’État parlementaire pour les Amériques et les Caraïbes, la Russie a « récemment réaffirmé son engagement envers les points clés du traité ». Claire Christian, directrice exécutive de la Coalition pour l’Antarctique et l’océan Austral (ASOC), n’a pas hésité à exprimer cette crainte quant à une telle éventuelle violation dudit traité : « Il serait extrêmement regrettable de mettre en danger l’Antarctique à un moment où les conflits géopolitiques sont si nombreux ».

 

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Énergies renouvelables : l’Australie investira 13,9 milliards d’euros d’ici 2025

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L’Australie vise à prendre la tête dans le domaine des énergies renouvelables. Mardi 14 mai 2024, le ministre des Finances, Jim Chalmers, a dévoilé le budget prévu par le pays pour développer les énergies propres sur son territoire pour l’exercice 2024-2025.

 

L’Australie prend le virage des énergies renouvelables

Les États-Unis, l’Union européenne, le Canada, le Japon et la Chine ont tous lancé des programmes pour attirer les investissements étrangers dans le secteur des énergies renouvelables. Partant de ce constat, « l’Australie ne peut pas se permettre de rester sur la touche », a tenu à insister le Premier ministre Anthony Albanese. Jim Chalmers, ministre des Finances, a annoncé un budget de 13,9 milliards d’euros qui sera « investi dans (nos) ambitions de superpuissance en matière d’énergie renouvelable ». Cette enveloppe sera principalement dédiée aux panneaux solaires, aux carburants bas carbone et aux technologies de réduction des émissions.

 

Ces investissements se traduisent au travers du programme Future Made in Australia Act. Celui-ci, inspiré du Inflaction Reduction Act américain, comprend des réductions fiscales qui visent à encourager l’exploitation des minerais essentiels et d’autres domaines stratégiques pour le développement des technologies vertes. Selon Jim Chalmers, la transformation énergétique mondiale représente une « occasion en or » pour l’Australie. Ces investissements visent de fait à saisir la demande mondiale croissante pour une énergie propre et à renforcer la compétitivité de l’industrie australienne.

 

Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050

 

Avec des émissions de 15,3 tonnes de CO2 par habitant, l’Australie figure parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde, derrière l’Arabie Saoudite et le Qatar, et devant les États-Unis. « Nous devons agir maintenant pour garantir un avenir durable », a ainsi tenu à affirmer Jim Chalmers. Le pays s’est engagé à réduire ses émissions de 43 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

 

Actuellement, le charbon et le gaz représentent encore 60 % de la consommation en électricité australienne. À noter néanmoins qu’en l’espace de dix ans, la part du solaire et de l’éolien a doublé, et représente près de 40 % de la consommation électrique. Le gouvernement australien doit néanmoins trouver un équilibre entre ces avancées et sa dépendance économique aux combustibles fossiles : 75 % de sa production de charbon est exportée, et 90 % de son gaz naturel liquéfié (GNL).

 

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Rénovation énergétique : le gouvernement rétropédale sur MaPrimeRénov’

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Le secteur de la rénovation énergétique est en perpétuel mouvement. À compter de ce mercredi 15 mai, de nouveaux changements concernent MaPrimeRénov’. Le gouvernement fait marche arrière.

La rénovation énergétique évolue encore

Depuis le début de l’année, l’intérêt pour les aides à la rénovation énergétique a chuté drastiquement. Conséquence directe de la décision du gouvernement de limiter les subventions aux rénovations d’envergure. Cette approche a dissuadé de nombreux propriétaires, causant une baisse de 65 % des demandes auprès de l’Anah, l’agence distribuant ces aides. Ainsi, face à la nécessité de maintenir le chantier de la rénovation énergétique, le gouvernement revoit sa copie. Dès le 15 mai 2024, MaPrimeRénov’ redevient accessible pour des travaux de moindre ampleur. Par exemple, isoler une pièce ou changer un système de chauffage peut désormais être subventionné.

Les effets de ce changement sont non négligeables. Par exemple, pour un propriétaire souhaitant isoler les murs de sa maison de 100 m², il peut désormais prétendre à des aides. Jusqu’à 7 500 euros d’économisés depuis le 15 mai 2024. Avant cette date, il ne pouvait prétendre qu’aux Certificats d’Économie d’Énergie, laissant une charge considérable de sa poche.

Attention aux délais

Cependant, il est crucial d’agir rapidement. La politique de financement pour des gestes simples n’est confirmée que jusqu’à la fin de l’année 2024. De plus, les règles changent régulièrement. Autrement dit, retarder vos travaux pourrait vous coûter cher. De plus, une attention particulière est accordée aux propriétaires de « passoires thermiques », les logements classés F ou G. Bien que précédemment exclus du financement pour des gestes simples, ces propriétés sont désormais éligibles à nouveau.

Selon Imodirect, pour améliorer significativement l’efficacité énergétique de ces logements, il est souvent nécessaire d’effectuer plusieurs améliorations. Cependant, pour près d’un quart des cas, un seul changement, comme l’installation de robinets thermostatiques, peut induire une réduction de la consommation d’énergie de 3 à 5 %.

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Factures d’énergie : le prix du gaz va encore augmenter

Factures d’énergie : le prix du gaz va encore augmenter

En juin 2024, les utilisateurs de gaz naturel en France subiront une augmentation de leurs factures. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une hausse du prix repère, après une période de baisse. Cet ajustement impacte directement les ménages, particulièrement ceux qui utilisent le gaz pour le chauffage et la cuisson.

Gaz : pourquoi une nouvelle hausse pour les consommateurs ?

En juin 2024, le prix repère moyen TTC du gaz naturel, essentiel pour les consommateurs, connaît une hausse significative de 1,8 % par rapport à mai 2024. Il s’établit à 0,089 €/kWh pour le chauffage et à 0,091 €/kWh pour la cuisson et l’eau chaude. Cette augmentation découle d’une légère remontée des prix du marché de gros du gaz naturel, qui avait pourtant connu une baisse depuis la fin de 2023.

Cette hausse, bien que modeste, a des implications directes pour les 11 millions de Français qui dépendent du gaz pour leur quotidien. La part variable TTC, qui comprend le coût de l’énergie hors taxes et les taxes elles-mêmes, augmente de 2,00 €/MWh pour tous les types de consommation. Pour les ménages, cela signifie une augmentation directe sur les factures de juin.

Choisir le bon fournisseur 

Pour les consommateurs, cette hausse est une mauvaise nouvelle, surtout après une série de baisses en début d’année 2024. Pour comprendre l’impact, prenons l’exemple d’un couple avec enfants. Le prix pour un abonnement type « chauffage » reste stable à 257,18 € par an, mais la consommation variable augmente. La CRE a annoncé que la part variable hors taxes augmente de 1,66 €/MWh. Cela signifie que le coût moyen par MWh consommé passe à 113,19 €, contre 111,19 € le mois précédent.

Face à cette hausse, les consommateurs ont plusieurs options. Premièrement, vérifiez si votre contrat est indexé sur le prix repère ou si vous avez un tarif fixe. Les abonnements à prix fixe peuvent vous protéger contre de telles augmentations pendant leur durée. Ensuite, comparez les offres. Selon les données de la CRE, les offres les moins chères pour un couple avec enfants varient de 25 € à 46 € par mois, en fonction du fournisseur. Il est aussi judicieux de considérer le service client et le taux de litiges d’un fournisseur avant de faire un choix. Une offre moins chère peut sembler attrayante, mais un bon support client et une faible propension aux problèmes sont essentiels pour éviter les mauvaises surprises.

 

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