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Pollution : les GAFAM étaient le 33e plus gros émetteur d’émissions de CO2 au monde en 2022

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The Guardian, dans une étude publiée le 15 septembre 2024 et menée sur la période 2020-2022, dévoile l'écart exorbitant entre les émissions de carbone annoncées par les GAFAM et la pollution réelle de leurs centres de données.

7,62 fois plus d'émissions de CO2 qu'annoncé par les GAFAM

L'étude publiée dans The Guardian, dévoile que les centres de données des GAFAM (Google, Amazon, Meta, Apple, Microsoft) émettent 7,62 fois plus de CO2 que les chiffres officiels avancés par ces entreprises. En effet, une analyse menée entre 2020 et 2022 montre que ces géants de la tech sous-estiment de 662 % leurs émissions réelles. Pour donner une échelle, The Guardian souligne que si les GAFAM étaient un pays, ils se classeraient au 33e rang mondial des plus gros pollueurs, juste après les Philippines.

Selon les chiffres de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), les centres de données consommeront à eux seuls 2,5 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2030, soit 4 fois plus que ce qu'a émis la France en 2022 (623 millions de tonnes de CO2). Cette hausse est principalement due à l'explosion de la demande en calcul informatique, notamment avec le développement des IA.

 

Le rôle des entreprises pour la neutralité carbone

Les GAFAM se targuent d’une transition énergétique en faveur du renouvelable, mais les faits montrent une réalité bien différente. Comme le démontre l'étude de The Guardian, ces entreprises n'hésitent pas à faire usage des certificats d'énergie renouvelable (CER). Ceux-ci permettent de compenser leurs émissions sans changer fondamentalement leur approvisionnement en énergie. Autrement dit,  de déclarer des énergies vertes, sans les utiliser pour autant. Par conséquent, même si elles affichent des objectifs ambitieux, la réalité est que la majorité de leurs centres de données continue de fonctionner avec des énergies fossiles.

On entend d'ailleurs déjà parler de datacenters, notamment en Irlande, qui consomment plus d'énergie que les habitants autour d'eux. Au vu de l'essor de l'intelligence artificielle, qui, rappelons-le, a des besoins énergétiques dix fois supérieurs à ceux des applications plus traditionnelles, cette problématique n'en est encore qu'à son état embryonnaire. La neutralité carbone se fera ou ne se fera pas ; ce qui est sûr, c'est qu'elle ne pourra en aucune façon être atteinte sans le concours des entreprises.

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L’agrivoltaïsme : un levier encore inexploré des énergies renouvelables

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L'agrivoltaïsme, concept encore jeune mais en plein essor, se présente aujourd'hui comme une solution prometteuse pour répondre aux défis énergétiques auxquels notre société est confrontée. En intégrant la production d'électricité solaire directement sur les terres agricoles, il permet de maximiser l'utilisation de ces espaces tout en offrant des avantages énergétiques indéniables.
Cette technologie hybride, à la croisée de l’agriculture et de l’énergie, trouve un écho de plus en plus large dans les stratégies énergétiques françaises et mondiales.

Maximisation de l’espace : une double fonction essentielle

Qu’est-ce que l’agrivoltaïsme ? L'une des premières forces de l'agrivoltaïsme réside dans son utilisation optimisée des surfaces agricoles. Traditionnellement, la production d'énergie solaire via les panneaux photovoltaïques nécessite d'importantes étendues de terrain, souvent en concurrence directe avec l'agriculture pour l'occupation de l'espace. Avec l'agrivoltaïsme, cette compétition disparaît. L'installation de panneaux solaires sur des cultures ou des prairies permet d’exploiter un même espace pour deux fonctions complémentaires : l’agriculture et la production d’énergie.

En France, où la surface agricole utile reste une ressource précieuse, l’agrivoltaïsme représente une réponse pragmatique. Il évite l'artificialisation des sols tout en participant à la production d'électricité verte, nécessaire pour la transition énergétique du pays. Avec un potentiel en hausse, notamment dans les régions fortement ensoleillées, cette approche permet de soutenir la production agricole tout en contribuant à la montée en puissance des énergies renouvelables.

Une production d’électricité verte en expansion

Sur le plan de la production d'énergie, les performances des installations agrivoltaïques se sont rapidement améliorées au fil des années, même si à ce jour moins performantes que les installations photovoltaïques classiques. Les solutions agrivoltaïques évoluent avec des innovations récentes comme les panneaux bifaciaux proposés par ombrea ou les persiennes solaires. Les panneaux bifaciaux, par exemple, captent la lumière des deux côtés, ce qui permet d'augmenter la production d’électricité même avec un espace limité. Ils sont particulièrement efficaces lorsqu'ils sont installés sur des cultures basses ou dans des configurations où la lumière est réfléchie par le sol.

De plus, grâce à ces avancées technologiques, les panneaux solaires agrivoltaïques sont capables de générer de l’électricité tout au long de l’année, même dans des conditions de faible luminosité. Ce développement contribue à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique en France, qui vise une neutralité carbone d’ici à 2050.

L’innovation au service de l’agrivoltaïsme

Les technologies derrière l’agrivoltaïsme ne cessent d’évoluer pour rendre cette approche toujours plus efficace et adaptée aux besoins des agriculteurs. Des systèmes d’ombrières solaires intelligentes permettent, par exemple, de moduler l’ensoleillement selon les besoins des cultures. En automatisant l’inclinaison ou l’ouverture des panneaux en fonction de la météo et des exigences des plantes, ces systèmes optimisent à la fois la production d’électricité et la productivité agricole.

Ce double bénéfice est particulièrement important dans des régions où le climat est instable, avec des épisodes de canicule ou de fortes pluies. Ces innovations proposent un modèle de création et de partage de la valeur, permettant aux agriculteurs d’adopter cette technologie sans avoir à supporter les coûts initiaux d'installation. En effet, de nombreuses entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables proposent des partenariats où elles prennent en charge l’investissement, la construction et la maintenance des installations solaires. Les agriculteurs bénéficient d’un versement d’un loyer/indemnités, amélioration du rendement agricole selon le partenariat mis en place.

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Énergies renouvelables : l’UE tape du poing sur la table (la France dans son viseur)

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La Commission européenne ne ménage pas ses critiques à l'égard de ses États membres concernant leur retard dans le développement des énergies renouvelables, en particulier pour la France. Cette dernière leur a une nouvelle fois lancé un appel, mercredi 11 septembre 2024, leur demandant de « combler leur retard ».

 

Le mauvais élève France de nouveau dans le viseur de l'UE

La Commission européenne, dans son rapport du 11 septembre 2024, met une nouvelle fois la France face à ses responsabilités. Malgré une production d'électricité largement dominée par le nucléaire, l'Hexagone est à la traîne en ce qui concerne les énergies renouvelables. Alors que l'Union européenne s'est fixé l'objectif ambitieux de 42,5 % de renouvelables dans son mix énergétique d'ici 2030, la France, elle, peine à atteindre les 23 % de part d'énergies renouvelables dans son mix énergétique, objectif qu'elle s'était fixé en 2009.

Bien loin de cet objectif, les énergies renouvelables représentent à 14 % du mix énergétique français - le pétrole 28%, le gaz 16%, et le charbon 2% -  tandis que le nucléaire en représente 40 % (et plus de 70% de sa production d'électricité). C'est d'ailleurs derrière le nucléaire que la France, sous la houlette d'Emmanuel Macron - après avoir mis à l'arrêt la filière nucléaire pendant cinq ans (2017-2022) - se défend aujourd'hui devant la Commission européenne, arguant que celle-ci est décarbonée. Et c'est sous ce même argument que la France a remis son plan énergie-climat au cours du mois d'août 2024, avec un objectif de 33 % d'énergies renouvelables pour 2030, contre les 44 %  prévus par la directive européenne de 2018. Rien n’y fait pour l'Union européenne qui persiste et signe dans son refus de considérer le nucléaire comme une source de production propre.

 

Des grandes disparités entre les pays membres

La France n'est en réalité pas le plus mauvais élève de l'Union européenne. D’autres pays peinent à intégrer une part suffisante d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique. C'est notamment le cas de la Belgique (13 %), de l'Irlande (12 %), du Luxembourg et de Malte (< 11 %). Mais la France, étant la deuxième économie de la zone euro, la Commission européenne considère que cette position l'oblige à montrer l'exemple.

L’UE a par ailleurs tenu à souligner les efforts de la Suède (66 % d'énergies renouvelables dans son mix énergétique) ou la Finlande (47,9 %). Bruxelles insiste sur l’urgence de la situation. Kadri Simson, commissaire à l’Énergie, a déclaré que « l’Europe a besoin d’une nouvelle impulsion » et que des efforts massifs doivent être déployés pour combler le déficit en énergies renouvelables.

 

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Renouvelables : un parc éolien alimentera 400 000 foyers

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Iberdrola, via sa filiale Avangrid, a remporté un projet colossal de parc éolien offshore aux États-Unis. Le projet New England Wind 1, avec une capacité de 791 MW, alimentera près de 400 000 foyers en énergie propre.

Parc éolien offshore : un projet colossal pour une énergie propre

Le parc éolien New England Wind 1, situé au large du Massachusetts, s'inscrit dans une dynamique mondiale de transition vers les énergies renouvelables. Iberdrola, acteur majeur du secteur, continue d'investir massivement dans l'énergie éolienne, cette fois avec un projet de 791 MW. Ce projet permettra d'alimenter environ 400 000 foyers en énergie propre, réduisant ainsi considérablement la dépendance aux énergies fossiles. Cette initiative s'ajoute à d'autres grands projets offshore de l'entreprise à travers le monde, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

Outre son impact environnemental, New England Wind 1 jouera aussi un rôle important dans l'économie locale. Il est prévu que ce parc éolien génère plus de 4 400 emplois équivalents temps pleins, avec une contribution financière de 3 milliards de dollars pour la région. Ce montant comprend le développement de nouvelles infrastructures, telles qu'un port de triage à Salem et une usine de fabrication à New Bedford.

Une réponse aux objectifs climatiques des États-Unis

Le projet s’inscrit dans les objectifs climatiques assez élevés des États-Unis, qui cherchent à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec New England Wind 1, les émissions équivalentes à celles de 300 000 voitures à combustion seront évitées chaque année. Cette réduction massive des émissions de CO₂ renforce la position du Massachusetts en tant que leader dans la lutte contre le changement climatique, et elle fait également écho à la stratégie d’Iberdrola qui vise la décarbonisation complète d’ici à 2050.

Avec des projets emblématiques comme New England Wind 1, Iberdrola consolide sa position de leader mondial dans le secteur de l’éolien offshore. En Europe, l'entreprise poursuit des projets d’envergure au Royaume-Uni et en France, à Saint-Brieuc, et envisage une capacité éolienne offshore de 4,8 GW d’ici à 2026. Cette expansion rapide et stratégique fait d’Iberdrola un acteur clé dans la transition énergétique mondiale.

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La Chine inaugure la plus grande ferme solaire du monde

ferme solaire

En repoussant les frontières de l'ingénierie, la Chine a récemment mis en service la plus grande ferme solaire du monde. Située dans l'immense étendue désertique du Xinjiang, cette installation est un véritable titan de l'énergie, avec des capacités qui rivalisent avec les besoins énergétiques de nations entières.

La Chine vient encore de repousser les limites dans le domaine des énergies renouvelables avec l'inauguration de ce qui est désormais la plus grande ferme solaire au monde. Étendue sur des centaines de kilomètres carrés dans la région désertique du Xinjiang, cette installation est non seulement un exploit technique mais aussi un projet clé pour l'indépendance énergétique du pays.

La Chine, le nouveau géant de l'énergie

Le 3 juin 2024, le complexe solaire du Xinjiang a été synchronisé avec le réseau électrique national chinois. Avec une capacité de production impressionnante, ce complexe solaire ne se contente pas de battre des records de superficie, il représente également une avancée de taille dans la stratégie énergétique globale de la Chine, consolidant sa position de leader incontesté dans la production d'énergie solaire à l'échelle mondiale.

Avec ses 800 kilomètres carrés de panneaux photovoltaïques, l'installation dépasse en superficie la ville de New York. Ce projet monumental permet à la Chine de conforter sa place de leader mondial de l'énergie solaire, avec une capacité de production de 5 gigawattheures, surpassant largement les performances des anciennes fermes solaires.

Diminuer l'empreinte carbone mondiale

Cette prouesse technologique n'est pas seulement un record en termes de taille. Elle illustre également l'engagement profond de la Chine envers les énergies renouvelables. Le président Xi Jinping a promis une réduction des émissions de CO2 du pays, avec un objectif de neutralité carbone d'ici 2060.

En générant plus de 6 milliards de kilowattheures par an, cette ferme solaire pourrait théoriquement couvrir les besoins électriques de petits pays tout en contribuant à la diminution de l'empreinte carbone globale. La progression rapide de la Chine dans ce domaine illustre un changement stratégique vers moins de dépendance aux énergies fossiles, tout en répondant à une demande électrique nationale qui ne cesse de croître.

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PowerHat : qu’est-ce que ce chapeau solaire ?

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EcoFlow frappe fort avec le PowerHat, un chapeau solaire conçu pour recharger vos appareils électroniques en plein air. Destiné aux amateurs de randonnée, de camping et de plage, ce produit combine simplicité d’utilisation et performance énergétique, le tout grâce à l’énergie solaire. Ce chapeau innovant pourrait bien devenir le prochain incontournable des baroudeurs qui cherchent à rester connectés en pleine nature sans craindre de tomber à court de batterie.

 

PowerHat : un chapeau léger high-tech

Le PowerHat de la marque chinoise EcoFlow intègre des panneaux solaires en silicium monocristallin, capables de fournir une puissance de 12 watts en plein soleil. Ces panneaux, habilement placés sur la bordure du chapeau, permettent de recharger deux appareils simultanément grâce à ses ports USB-A et USB-C. La capacité de charge est idéale pour un usage nomade, offrant la possibilité de recharger un smartphone en 3 à 4 heures selon l’ensoleillement.

Avec sa batterie interne de 4 000 mAh, le PowerHat vous assure de recharger votre téléphone et autres appareils électroniques tels qu'un GPS ou une lampe torche, même lorsque le soleil n'est plus au rendez-vous. Côté design, le chapeau affiche une robustesse pratique : il est en effet résistant à la poussière et à l’eau grâce à sa certification IP65. Autre atout du PowerHat : celui-ci ne pèse que 370 g.

 

EcoFlow : des innovations solaires à la chaîne

Le PowerHat n'est qu'une des nombreuses innovations qu'EcoFlow propose dans le domaine des solutions solaires. En plus de ce chapeau révolutionnaire, l’entreprise développe des produits de plus en plus sophistiqués, à l’image de la batterie Powerstream, un kit solaire pour balcon, qui permet aux citadins de générer leur propre électricité à partir de panneaux photovoltaïques. EcoFlow a également lancé le GLACIER, un compresseur portable capable de refroidir de 30°C à 0°C en seulement 15 à 20 minutes, parfait pour les baroudeurs qui souhaitent garder leurs aliments frais sans être dépendants d’une source d’électricité continue.

Autre innovation majeure, la PowerOcean, une batterie de 45 kWh, qui permet aux foyers de stocker leur propre énergie solaire, ou encore la batterie DELTA Pro Ultra, un générateur hybride intelligent conçu pour la maison, combinant énergie solaire et alimentation sur secteur pour une autonomie totale.

Vous l'aurez compris, la marque chinoise EcoFlow ne cesse d'innover et de réinventer l’usage de l’énergie solaire, en proposant des solutions pratiques et accessibles pour le quotidien. Qu’il s’agisse de recharger son téléphone en pleine randonnée ou d’alimenter sa maison en énergie renouvelable, la marque s’impose comme un acteur clé de la transition énergétique. Reste à voir si ces produits, en dehors de leurs promesses, sont durables dans le temps.

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Électricité : le Royaume-Uni veut décarboner sa production d’ici 2030

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Depuis quelques semaines, le gouvernement travailliste détient les clés du pouvoir au Royaume-Uni. Parmi ses priorités : la décarbonation de son électricité. L’objectif ambitieux est fixé à 2030.

Une électricité décarbonée dès 2030 au Royaume-Uni

Dès son entrée en fonction, le gouvernement britannique annonce des mesures décisives pour accélérer la transition énergétique. Parmi elles, la signature d’accords facilitant la mise en place de 131 projets d’énergies renouvelables. Ainsi, ces projets, totalisant 9,6 gigawatts, permettront de fournir de l’électricité à 11 millions de foyers. De fait, ce chiffre témoigne de l'ampleur de l'ambition britannique en matière de décarbonation. En effet, ces projets incluent principalement des installations d’éoliennes offshore et des fermes solaires, mais aussi des projets d'éolien terrestre.

Par ailleurs, l'accélération des investissements dans le nucléaire, notamment avec le soutien au projet EDF à Sizewell, souligne l’importance du nucléaire dans le mix énergétique britannique. Le gouvernement s’engage à cofinancer ce projet à hauteur de 5,5 milliards de livres (environ 6,5 milliards d’euros). Ainsi, cela renforce son engagement à garantir une transition durable et efficace.

Les défis du financement et des prix de l’énergie

Pour se donner les moyens de ses ambitions, le gouvernement veut créer un fonds spécial. Ainsi, les discussions débutent au Parlement britannique. Ce dernier, doté de 8,3 milliards de livres sterling, doit permettre d’atteindre un objectif ambitieux : une production d’énergie 100% décarbonnée dès 2030. Pour trouver les ressources financières, le gouvernement britannique compte puiser dans les taxes sur les profits des grands groupes pétroliers et gaziers. Le nom, lui, est déjà trouvé : ce sera la société publique Great British Energy.

Cependant, de nombreux experts estiment que le timing reste très difficile, voire carrément impossible à tenir. Et pourtant, il s’agit de l’une des cinq grandes priorités du nouvel exécutif britannique pour remettre, selon eux, le pays à flot après plusieurs années de gouvernement conservateur.

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La plus grande éolienne offshore installée en Chine

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En plein essor de l’énergie verte, la Chine franchit une étape majeure avec l’installation, le 28 août 2024, la plus grande éolienne offshore au monde à Hainan. Mingyang Smart Energy, une figure de proue dans le secteur, est à l’origine de cette avancée qui non seulement booste la capacité énergétique du pays, mais promet également une robustesse face aux défis climatiques les plus rigoureux.

Un colosse de l’énergie renouvelable

La récente installation de l’éolienne MySE 18.X-20 MW, avec sa capacité impressionnante de 20 mégawatts, constitue une avancée dans l’histoire des énergies renouvelables. Surpassant le modèle précédent de 18 MW, cette turbine nouvelle génération se distingue par sa conception légère et modulaire, capable d’alimenter environ 96 000 logements chaque année comme le rapporte le site Géo. L’ampleur de sa surface de balayage équivaut à plus de 12 terrains de football américain, permettant une production annuelle estimée à 80 millions de kWh.

Ce mastodonte technologique ne se contente pas de puissance, il est également bâti pour résister aux typhons de niveau 17, avec des vents atteignant près de 80 m/s. Son rotor colossal, mesurant entre 260 et 292 mètres, est un testament de l’engagement de la Chine vers des solutions énergétiques durables et résilientes.

Vers une augmentation de l’énergie propre

L’été 2023 a vu une série d’initiatives chinoises en matière d’éoliennes offshore de grande puissance. Outre Mingyang, d’autres acteurs clés tels que Dongfang Electric Corporation et CSSC Haizhuang ont également testé des turbines de capacités similaires. Ces projets illustrent l’ambition croissante de la Chine de dominer le secteur de l’énergie éolienne offshore, encore onéreuse comparée à d’autres formes d’énergie renouvelable comme le solaire ou l’hydroélectrique.

Selon un rapport récent de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’accélération de la transition vers des énergies renouvelables compétitives est essentielle pour contrecarrer les crises énergétiques et climatiques actuelles. La mise en place de tels géants éoliens n’est pas seulement un exploit technique, mais aussi un pas nécessaire vers un futur où l’énergie propre est à la portée de tous, marquant ainsi la voie vers un réchauffement planétaire limité à 1,5°C.

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Électricité en Australie : la part du charbon passe sous la barre des 50 %

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Pour la première fois de son histoire, l’Australie a produit moins de 50 % de son électricité à partir du charbon. Soutenu par des conditions météorologiques favorables aux énergies renouvelables, cela marque un changement historique pour l’un des plus grands exportateurs de charbon au monde.

 

La part du charbon dans l’électricité en Australie

Pour la première fois, la part du charbon dans la production d’électricité est tombée en dessous de 50 % en Australie. Selon les données d’Open-NEM, le charbon n’a généré que 49,1 % de l’électricité, tandis que les énergies renouvelables, principalement l’éolien, ont atteint 48,7 %. Ce basculement est en partie dû à des tempêtes violentes, avec des vents dépassant les 150 km/h dans le sud-est du pays, qui ont presque doublé la production d’énergie éolienne.

Les conditions climatiques chaotiques, accompagnées de températures élevées alors que le pays entrait dans le printemps, ont réduit la demande d’électricité jusqu’à 20 %. Cette chute soudaine de la demande, couplée à une production renouvelable en plein essor, a permis à l’Australie d’atteindre ce seuil inédit. Tim Buckley, expert de la finance du climat, souligne à l’AFP que cette conjoncture météorologique est à l’origine de cette performance, tout en précisant qu’il s’agit d’un aperçu de ce vers quoi le pays tend : « dans quelques années, la part du charbon sera pratiquement nulle ».

Les énergies renouvelables en pleine expansion

Le gouvernement australien n’a pas attendu cette réduction pour investir massivement dans les énergies renouvelables. Canberra a annoncé six projets de stockage énergétique capables de gérer 1 000 mégawatts d’électricité d’ici à 2027. Un effort nécessaire, car bien que la transition soit en marche, elle reste en retard par rapport à d’autres pays. Tim Buckley note que la Chine, par exemple, investit chaque année 1 000 milliards de dollars australiens, soit 606 milliards d’euros, dans les énergies propres. L’Australie peine à suivre ce rythme. Le ministre de l’Énergie, Chris Bowen, insiste sur l’urgence d’agir, affirmant que « le climat l’exige, et la réalité économique » le confirme.

Malgré cette avancée, l’Australie reste l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz au monde, et près de 91 % de la consommation nationale d’énergie entre 2022 et 2023 repose encore sur les combustibles fossiles. La fermeture des 16 centrales à charbon, bien que planifiée, avance lentement. En mai 2024, le gouvernement a même prolongé la vie de la centrale d’Eraring, la plus grande du pays, jusqu’en 2027, arguant qu’elle est encore nécessaire avant que les renouvelables puissent combler totalement le vide.

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Jusqu’à 3 000 euros pour un vélo : c’est le moment de se renseigner sur cette aide !

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Le gouvernement français a décidé de prolonger jusqu’en 2027 une aide financière conséquente permettant d’acquérir un vélo. Cette subvention, pouvant atteindre jusqu’à 3 000 euros, vise à encourager les citoyens à opter pour un mode de transport plus écologique et économique. Découvrez les conditions pour en bénéficier et les types de vélos éligibles.

Une aide prolongée pour encourager l’usage du vélo

L’achat d’un vélo, qu’il soit classique, électrique ou même adapté aux personnes en situation de handicap, est facilité par une aide gouvernementale prolongée jusqu’en 2027. Initialement prévue pour se terminer cette année, cette aide s’étend pour réduire les émissions de CO2 en France, tout en rendant les modes de transport plus verts accessibles au plus grand nombre. La prolongation de ce dispositif est une aubaine pour tous ceux qui souhaitent se tourner vers une mobilité douce, sans pour autant grever leur budget.

Pour toucher cette aide, certaines conditions doivent être remplies. Si votre revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 7 100 euros ou si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez obtenir jusqu’à 3 000 euros pour l’achat de votre vélo. Cette somme est particulièrement intéressante pour ceux qui souhaitent investir dans des vélos à assistance électrique, des vélos cargo ou encore des modèles adaptés. La prime peut également s’appliquer si vous vous débarrassez d’un véhicule ancien et polluant, grâce à la prime à la conversion.

Divers modèles éligibles pour tous les besoins

L’aide gouvernementale couvre une large gamme de vélos répondant à divers besoins. Les vélos à assistance électrique (VAE), qui sont particulièrement populaires en milieu urbain, font partie des modèles éligibles. Les familles et les professionnels peuvent, quant à eux, opter pour des vélos cargo, rallongés ou pliants. Même les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier de cette aide pour acquérir un vélo adapté à leurs besoins spécifiques. Le but est de démocratiser l’usage du vélo et de permettre à chacun de trouver le modèle qui lui convient le mieux.

Pour bénéficier de cette aide, il suffit de déposer une demande sur le site de votre région ou de votre mairie. Le processus est simple et rapide, avec une validation généralement rapide des dossiers éligibles. Si vous ne remplissez pas les conditions pour la prime maximale, d’autres aides existent, comme le bonus écologique VAE qui peut atteindre 400 euros pour l’achat d’un vélo électrique. Des subventions spécifiques sont également disponibles pour les résidents des Zones à Faibles Émissions (ZFE).

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Éolien Offshore : pourquoi Equinor quitte l’Espagne et le Portugal

Éolien Offshore : pourquoi Equinor quitte l'Espagne et le Portugal

Dans un mouvement stratégique majeur, Equinor, l’un des leaders mondiaux de l’énergie, a récemment annoncé son retrait des projets d’éoliennes offshore en Espagne et au Portugal. Ce revirement intervient dans un contexte de pressions économiques croissantes sur le secteur des énergies renouvelables, où l’inflation et les défis de la chaîne d’approvisionnement sont devenus des obstacles significatifs.

Les raisons économiques derrière le retrait d’Equinor

Le choix d’Equinor d’abandonner ses projets éoliens en Espagne et au Portugal est avant tout motivé par des considérations économiques. Selon Paal Eitrheim, vice-président exécutif des énergies renouvelables chez Equinor, « c’est de plus en plus coûteux, et nous pensons que les choses vont prendre plus de temps dans de nombreux marchés à travers le monde ». Cette déclaration met en lumière l’impact de l’inflation et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, qui ont considérablement augmenté les coûts des projets éoliens offshore.

Le projet Floating Offshore Wind Canarias (FOWCA), d’une capacité prévue de 200 MW, développé en partenariat avec Naturgy, est l’un des projets abandonnés par Equinor en Espagne. Ce projet devait participer à la première enchère éolienne offshore des îles Canaries, une étape clé dans l’objectif espagnol d’atteindre 3 GW d’énergie éolienne offshore installée d’ici 2030. Toutefois, la hausse des coûts a rendu ce projet moins viable, conduisant Equinor à reconsidérer sa stratégie.

Les répercussions du retrait d’Equinor sur les objectifs européens en matière d’énergie renouvelable

Le retrait d’Equinor de l’Espagne et du Portugal pourrait avoir des conséquences importantes pour le secteur de l’éolien offshore en Europe. Le marché portugais, qui prévoit d’attribuer 10 GW de capacité d’éolien offshore d’ici 2030, sera particulièrement affecté par cette décision. Le pays avait lancé la première phase de son appel d’offres pour l’éolien offshore fin octobre 2023, avec 50 développeurs ayant exprimé leur intérêt. L’abandon d’Equinor, un acteur clé, pourrait ralentir la dynamique de ce marché en plein essor.

Néanmoins, Equinor n’abandonne pas totalement ses ambitions dans le domaine des énergies renouvelables. L’entreprise continue de développer des projets majeurs, tels que le parc éolien de Dogger Bank au Royaume-Uni et le projet Empire Wind près de New York, tout en visant une capacité installée d’énergie renouvelable de 12-16 GW d’ici 2030 (Splash247). Ces projets témoignent de l’engagement d’Equinor à rester un acteur important dans le secteur, mais avec une approche plus ciblée et pragmatique.

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Transition énergétique en Chine : 26 % de l’énergie désormais renouvelable

Transition énergétique en Chine : 26 % de l'énergie désormais renouvelable

Ces dernières années, la Chine a amorcé une transition énergétique majeure, marquée par une augmentation significative de la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. En 2024, plus d’un quart de l’énergie consommée en Chine provient désormais de sources renouvelables, une évolution qui reflète les efforts du pays pour s’affranchir progressivement des énergies fossiles et s’orienter vers un avenir plus durable.

La montée en puissance du renouvelable en Chine

La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique chinoise a atteint 26,4 % en 2024, contre 15,5 % il y a dix ans. Cette progression s’inscrit dans une stratégie nationale visant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, tout en augmentant massivement les capacités de production d’énergie solaire et éolienne. Au cours de la dernière décennie, ces capacités ont été multipliées par dix, selon les données de Global Energy Monitor.

La Chine, forte de sa position de leader mondial dans la production d’énergies renouvelables, a également vu sa capacité de production d’énergie solaire croître de plus de 55 % en 2023. Ce développement rapide a été soutenu par des investissements massifs et une volonté politique de transformer l’infrastructure énergétique du pays.

Défis et perspectives

Malgré cette avancée notable, la transition énergétique de la Chine fait face à des défis majeurs. Le pays continue de dépendre du charbon pour répondre à une demande énergétique toujours croissante. De plus, l’acheminement de l’énergie produite dans les régions éloignées vers les centres économiques de l’est reste complexe et coûteux. Ce problème logistique pourrait ralentir le rythme de la transition énergétique, un point souligné par des experts tels que David Fishman du cabinet Lantau Group.

Par ailleurs, la croissance rapide de la production d’énergie solaire a mis en lumière des inefficacités dans le réseau de distribution, entraînant un gaspillage d’énergie significatif. Le taux de perte s’est élevé à 4 % au premier trimestre 2024, et pourrait encore augmenter si des améliorations ne sont pas apportées rapidement.

Une ambition : devenir le leader mondial

Malgré ces obstacles, la Chine poursuit son ambition de devenir un leader mondial des énergies renouvelables. Avec 180 gigawatts (GW) de nouvelles capacités solaires et 159 GW de capacités éoliennes en construction, le pays se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Ces chiffres représentent 64 % de l’énergie solaire et éolienne actuellement en construction dans le monde, ce qui démontre l’engagement de la Chine dans cette transition énergétique.

La motivation derrière cette transition n’est pas seulement environnementale, mais aussi stratégique. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, la Chine vise à renforcer sa sécurité énergétique et à atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris sur le climat, tout en consolidant son indépendance énergétique à long terme.

L’engagement de la Chine envers les énergies renouvelables marque un tournant décisif dans sa politique énergétique. Si le pays parvient à surmonter les défis logistiques et techniques auxquels il est confronté, il pourrait bien devenir un modèle pour d’autres nations en matière de transition énergétique durable.

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Électricité : Singapour tente par tous les moyens de décarboner sa production

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Singapour est un État riche, mais surtout très énergivore. Ainsi, pour tenter d’atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, il lorgne désormais sur les forêts de ses voisins ! Objectif : produire de l’électricité verte.

Singapour veut produire de l’électricité verte rapidement

Singapour ambitionne de produire deux gigawatts d’énergie solaire d’ici 2030. Cependant, l’espace disponible pour construire de vastes fermes solaires est insuffisant sur place. À titre de comparaison, cette énergie pourrait alimenter plusieurs centres de données de la cité-État, lesquels sont parmi les plus énergivores au monde. En effet, ils représentent déjà 7 % de la consommation nationale d’électricité, et même jusqu’à 12 % d’ici 2030. Ainsi, le contexte pousse Singapour à explorer des options au-delà de ses frontières.

L’Australie a récemment annoncé un projet ambitieux : construire la plus grande centrale solaire au monde dans le nord du pays, capable de produire assez d’énergie pour alimenter trois millions de foyers. Singapour, qui dépend fortement des importations de pétrole et de gaz, voit dans ce projet une opportunité. L’idée serait d’acheminer cette énergie propre à Singapour via un câble sous-marin de 4 300 kilomètres. Ce projet, bien que prometteur, est suspendu à l’approbation des autorités énergétiques de Singapour, du gouvernement indonésien et des communautés aborigènes australiennes.

Les forêts tropicales de Malaisie et d’Indonésie

Outre l’Australie, Singapour regarde également vers les forêts tropicales de la Malaisie et de l’Indonésie pour son approvisionnement en énergie. L’autorité singapourienne du marché de l’énergie vient d’accorder des autorisations pour importer un gigawatt du Cambodge, deux gigawatts d’Indonésie, et 1,2 gigawatt du Vietnam. Ces importations seraient un mélange d’énergie solaire, éolienne, mais aussi hydroélectrique.

Pour assurer sa sécurité énergétique, Singapour ne peut se permettre de dépendre d’une seule source d’énergie. Ainsi, le gouvernement cherche des solutions alternatives. Il mise sur des partenariats avec d’autres pays pour assurer ses besoins en électricité verte. Néanmoins, le chemin est encore long, car Singapour doit atteindre son pic d’émissions de carbone en 2030.

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Danemark : le pays investit 13 milliards d’euros dans l’éolien offshore

Danemark : le pays investit 13 milliards d'euros dans l'éolien offshore

Le Danemark, déjà reconnu comme un leader dans le domaine des énergies renouvelables, vient de franchir une nouvelle étape majeure en annonçant un investissement colossal de 13 milliards d’euros destiné à renforcer son infrastructure éolienne offshore. Ce projet, qui se déploiera principalement en mer du Nord ainsi que dans d’autres zones stratégiques comme le Kattegat et Kriegers Flak, vise à augmenter la capacité éolienne de 10 gigawatts d’ici à 2040.

Le Danemark propose une approche économique et industrielle innovante

Outre l’augmentation de la capacité de production énergétique, cet investissement massif est également une opportunité économique majeure pour le Danemark. Les projets éoliens offshore à venir devraient générer des milliers d’emplois, particulièrement durant les phases de construction et de maintenance des parcs. Selon les estimations, chaque gigawatt ajouté nécessitera un investissement d’environ 2,1 milliards d’euros, tout en créant environ 9 500 emplois directs et indirects. Bien que ces emplois ne soient pas tous localisés au Danemark, l’impact économique local, notamment dans les secteurs de l’ingénierie et de la logistique, sera significatif.

Le gouvernement danois a également introduit un nouveau mécanisme de financement, où les entreprises soumissionnaires devront verser un paiement annuel de concession à l’État pour l’utilisation des sites maritimes. De plus, l’État danois prendra une participation de 20 % dans chaque projet, assurant ainsi un retour sur investissement tout en attirant des capitaux privés. Cette approche innovante reflète la volonté du Danemark de maximiser les bénéfices économiques tout en soutenant la croissance de l’énergie renouvelable.

Un projet qui inclut d’autres formes de production d’énergie

Le projet ne se limite pas seulement à une expansion énergétique. Il s’inscrit dans une stratégie plus large visant à positionner le Danemark comme un acteur incontournable dans le domaine des énergies renouvelables en Europe. En renforçant sa sécurité énergétique et en augmentant ses capacités d’exportation, le Danemark consolide sa place de leader dans la transition énergétique, un rôle crucial pour l’avenir climatique du continent.

En parallèle, ce projet inclut la production d’hydrogène vert, une composante essentielle pour la transition énergétique européenne, en diversifiant les sources d’énergie et en renforçant l’autonomie énergétique du Danemark. Cet effort fait partie d’un plan plus vaste visant à répondre aux objectifs climatiques de l’Union européenne, contribuant ainsi de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle continentale.

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La Suisse et l’éolien : 6% de l’électricité nationale d’ici 2035

La Suisse et l'éolien : 6% de l'électricité nationale d'ici 2035

En Suisse, l’énergie éolienne est en passe de devenir un contributeur clé à la production nationale d’électricité. Selon les prévisions de Lionel Perret, directeur de Suisse Eole, d’ici 2035, l’énergie éolienne pourrait fournir jusqu’à 6 % de la consommation électrique nationale, soit environ 4 milliards de kilowattheures par an. Cette avancée serait rendue possible grâce à la loi sur l’accélération des procédures, qui facilite le développement de nouveaux projets éoliens à travers le pays.

Les défis et opportunités de l’éolien en Suisse

Le potentiel éolien de la Suisse est loin d’être pleinement exploité. Avec l’évolution technologique, le pays pourrait produire jusqu’à 8,9 térawattheures (TWh) d’électricité éolienne par an, dont 5,7 TWh en hiver, en exploitant seulement 30 % du potentiel disponible. Cela impliquerait l’installation de près de 900 éoliennes à travers le territoire national. Cette production hivernale est particulièrement précieuse car elle permettrait de réduire les besoins en stockage d’énergie et en importations, un atout crucial pour la sécurité énergétique du pays. Malgré ce potentiel, le développement de l’énergie éolienne en Suisse se heurte à des obstacles.

Les procédures administratives et légales restent complexes, retardant la mise en place de nouveaux parcs éoliens. Les projets tels que ceux de Montagne de Buttes (NE), Mollendruz (VD), Grenchenberg (SO), EolJorat Sud (VD), Sur Grati (VD), et Charrat (VS) illustrent bien ces défis. Ces initiatives, malgré leur importance stratégique, avancent à un rythme modéré en raison de la complexité des procédures. Selon Lionel Perret, ces retards soulignent le besoin urgent d’une simplification et d’une accélération des procédures en discussion au Parlement fédéral. Sur le plan technologique, l’Europe montre déjà la voie avec la nouvelle génération d’éoliennes, plus puissantes et plus productives.

Des machines avec une puissance de 5,5 à 7,2 mégawatts (MW) sont devenues la norme, offrant une production annuelle pouvant atteindre 13 millions de kilowattheures. En Suisse, l’adoption de telles technologies pourrait considérablement augmenter la productivité des parcs éoliens existants et futurs. Stefan Schindler, chef de projet chez Windenergie Schweiz, souligne que les éoliennes modernes sont 20 fois plus productives que celles d’il y a 30 ans, tout en occupant une surface au sol beaucoup plus réduite, ce qui minimise leur impact sur l’environnement et l’agriculture. Les efforts des partisans de l’éolien, organisés en associations cantonales telles que Pro Eole, témoignent de l’engagement pour développer cette source d’énergie renouvelable en Suisse. De nouvelles associations devraient bientôt voir le jour dans six autres cantons, renforçant ainsi le réseau de soutien à l’éolien à travers le pays.

Une stratégie pour l’avenir

L’avenir de l’énergie éolienne en Suisse dépendra largement de la capacité du pays à surmonter les obstacles réglementaires et à adopter les dernières innovations technologiques. La production éolienne pourrait jouer un rôle central dans la transition énergétique suisse, en particulier en fournissant de l’électricité pendant les mois d’hiver, où la demande est plus élevée et l’offre d’autres sources d’énergie renouvelable, comme le solaire, est plus limitée. En déployant près de 900 éoliennes et en adoptant des technologies de pointe, la Suisse pourrait non seulement atteindre, mais peut-être même dépasser ses objectifs énergétiques pour 2035.

Le soutien politique et public sera clé pour transformer ce potentiel en réalité. L’accélération des procédures et l’adoption de nouvelles technologies devront aller de pair avec une sensibilisation accrue aux avantages de l’éolien, tant sur le plan environnemental qu’économique. La Suisse est à un carrefour décisif : l’énergie éolienne pourrait bien devenir un pilier de son avenir énergétique, assurant une transition vers une production d’électricité plus durable et moins dépendante des énergies fossiles ou des importations.

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Énergie solaire : comment la France peut combler son retard européen

Énergie solaire : comment la France peut combler son retard européen

Dans le cadre de la transition énergétique, le développement de l’énergie solaire est une priorité incontournable. Cependant, malgré un ensoleillement favorable, la France accuse un retard notable dans l’adoption des panneaux photovoltaïques par rapport à ses voisins européens. Tandis que des pays comme les Pays-Bas ou l’Allemagne affichent des taux d’équipement impressionnants, la France pourrait bénéficier de l’analyse et de l’adaptation des meilleures pratiques européennes pour stimuler son marché.

Le photovoltaïque résidentiel en France : un potentiel sous-exploité

En dépit de ses ressources solaires, la France reste en retard avec seulement 1,6 % de logements équipés de panneaux solaires, contre 20 % aux Pays-Bas. Ce faible taux d’adoption s’explique en partie par le coût élevé des installations photovoltaïques en France, un obstacle majeur pour les ménages. De plus, la réduction de la prime à l’autoconsommation, qui a chuté de 40 % sur un an, complique encore davantage l’accès à l’énergie solaire pour les particuliers. À l’inverse, des pays comme l’Allemagne ont su mettre en place des politiques incitatives efficaces, favorisant ainsi le développement rapide du solaire résidentiel.

Les disparités en Europe : pourquoi la France est-elle à la traîne ?

Le développement du photovoltaïque en Europe montre des disparités marquées. Contrairement aux idées reçues, l’ensoleillement ne constitue pas le principal facteur de succès. Par exemple, des pays comme les Pays-Bas, où l’ensoleillement est modéré, affichent un taux d’équipement en solaire bien supérieur à celui de la France. Ce phénomène s’explique par d’autres facteurs déterminants, tels que le prix de l’électricité et les incitations financières mises en place.

En Allemagne, où le prix de l’électricité est élevé, le retour sur investissement pour les installations photovoltaïques est plus rapide, stimulant ainsi la demande. De même, des coûts d’installation réduits, comme c’est le cas aux Pays-Bas, encouragent les ménages à adopter cette technologie. En France, le marché reste entravé par des coûts élevés et un soutien public insuffisant.

Quelles solutions pour dynamiser le marché du solaire résidentiel en France ?

Pour rattraper son retard, la France pourrait s’inspirer des politiques de ses voisins européens. Des mesures incitatives, comme des réductions de TVA ou des subventions ciblées, pourraient rendre l’installation de panneaux solaires plus attractive. Par ailleurs, simplifier les démarches administratives, notamment pour obtenir des subventions ou raccorder les installations au réseau, pourrait lever les obstacles actuels.

L’énergie solaire résidentielle représente une opportunité cruciale pour la France dans sa transition énergétique. En s’inspirant des politiques efficaces mises en œuvre par d’autres pays européens, la France pourrait accélérer son adoption des panneaux photovoltaïques. Cela nécessitera cependant des réformes significatives des politiques publiques et des incitations financières pour rendre l’énergie solaire plus accessible aux ménages français.

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Solaire : la Banque des Territoires lance un projet ambitieux

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La Banque des Territoires développe un projet important sur le solaire. L’organisme d’État vient de s’associer avec Amarenco. Objectif : produire plusieurs centaines de gigawattheures par an d’ici 2028.

La Banque des Territoires investit dans le solaire

La Banque des Territoires s’associe avec Amarenco, un producteur indépendant d’énergie solaire. Ensemble, les deux entités lancent un projet ambitieux dans le domaine du solaire en France. Dans les faits, cet accord vise à financer des installations photovoltaïques, tant sur toiture qu’au sol. Par ailleurs, l’objectif est de produire 730 gigawattheures (GWh) par an d’ici 2028. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de transition énergétique. Depuis plusieurs années, la Banque des Territoires joue un rôle clé en soutenant des initiatives pour favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.

La Banque des Territoires, à travers ce partenariat, renforce son engagement dans la transition énergétique. Par exemple, dans le cadre de ce projet, les deux entités viennent de créer une plateforme commune. Baptisée Valorix Green, elle est détenue à 49 % par la Banque des Territoires et à 51 % par Amarenco. Cette dernière permet de soutenir financièrement Amarenco et de renforcer sa capacité d’investissement. Mais surtout, elle continue de déployer des projets solaires à grande échelle.

Les ambitions d’Amarenco

Pour Amarenco, ce partenariat représente un véritable coup d’accélérateur. En effet, la société a levé près de 500 millions d’euros depuis 2020. Récemment, elle a atteint le seuil des 500 mégawatts (MW) d’énergie solaire installés en Europe. Avec plus de 200 employés dans le monde, Amarenco voit dans ce projet une opportunité unique de croissance et d’expansion sur le marché européen.

Par ailleurs, grâce à ce projet, l’entreprise s’assure une pérennité économique à moyen terme. Le secteur du solaire étant en pleine croissance, les voyants sont donc tous au vert.

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Énergie renouvelable : l’Australie valide les plans de sa gigantesque centrale solaire

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L’Australie vient de franchir une étape majeure dans sa transition énergétique en validant les plans d’une centrale solaire de taille inédite. Baptisé Sun Cable, ce projet monumental, qui s’étendra sur 12 000 hectares dans le Territoire du Nord, marque une avancée significative pour le pays, qui confirme son objectif de devenir le leader mondial des énergies renouvelables.

 

Une centrale solaire chiffrée à 21 milliards d’euros 

 

Le 21 août 2024, Tanya Plibersek, ministre de l’Environnement, a annoncé l’approbation officielle des plans de construction de ce qui deviendra la plus grande centrale solaire au monde. Située dans le Territoire du Nord, cette centrale produira 6 gigawatts d’électricité par heure, dont 4 gigawatts seront destinés à alimenter trois millions de foyers australiens. Les 2 gigawatts restants seront exportés vers Singapour grâce à un câble sous-marin de 4 500 kilomètres, créant ainsi le premier réseau électrique intercontinental.

 

L’investissement pour ce projet est évalué à 21 milliards d’euros, soutenu notamment par Mike Cannon-Brookes, un milliardaire australien connu pour son engagement en faveur des énergies renouvelables. « Cette centrale fera de l’Australie le leader mondial de l’énergie verte » s’est ainsi réjoui la ministre de l’Environnement, Tanya Plibersek.

Réduire sa dépendance aux énergies fossiles

 

L’Australie est l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL), et l’île est également l’un des territoires les plus touchés par le changement climatique. En 2022, les énergies renouvelables représentaient 32 % de la production totale d’électricité, contre 47 % pour le charbon. À noter par ailleurs que l’Australie exporte 75 % de son électricité produite par le charbon et 90 % de son gaz liquéfié (GNL). Le projet Sun Cable s’inscrit dans la stratégie nationale qui vise à inverser cette tendance. L’Australie, en effet, s’est donnée pour objectif de réduire de 43 % ses émissions de carbone d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

Pour ce faire, en mai 2024, le gouvernement australien avait déjà annoncé un plan d’investissement de 13,9 milliards de dollars d’ici à 2025 pour renforcer sa capacité en énergies renouvelables. « Cette centrale solaire est une étape clé pour faire de l’Australie une puissance énergétique propre », s’est ainsi félicitée Amanda McKenzie, directrice générale de l’ONG Climate Council.

 

Bien que les plans de construction aient été validés, le projet Sun Cable doit encore obtenir les approbations nécessaires de la part des autorités singapouriennes, indonésiennes et des communautés autochtones australiennes avant que le feu vert pour la construction de la centrale solaire soit donné. Si tout se passe comme prévu, les travaux débuteront en 2027.

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Solaire : Energix signe un gros contrat avec Google

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L’entreprise Energix s’associe avec le géant du numérique Google. L’accord va permettre à la firme de Mountain View de bénéficier d’un approvisionnement électrique lié à l’activité solaire d’Energix.

Un accord entre Energix et Google pour le solaire

Pour sécuriser ses activités dans le futur, le géant Google négocie directement avec les fournisseurs d’énergie. Ainsi, la firme vient de signer un partenariat stratégique avec Energix. Ce dernier repose sur la fourniture initiale de 1,5 gigawatt-crête d’énergie solaire. De fait, cela devrait permettre d’alimenter les projets de Google jusqu’en 2030. Par ailleurs, cette capacité pourrait être étendue, selon les termes de l’accord, offrant une flexibilité pour l’adaptation à l’augmentation des besoins énergétiques de la firme, notamment avec l’essor de ses centres de données dédiés à l’intelligence artificielle. En effet, ces derniers sont de gros consommateurs d’électricité.

Ce contrat s’inscrit dans une tendance croissante parmi les géants de la technologie, comme Google, qui cherchent à sécuriser des sources d’énergie renouvelable pour réduire leur empreinte carbone. Ce besoin est d’autant plus pressant avec l’accélération de l’IA, qui nécessite des infrastructures énergétiques robustes et durables. De fait, l’apport du solaire d’Energix est une aubaine pour l’entreprise.

Impact de la loi sur la réduction de l’inflation

Un élément clé de cet accord est la participation fiscale offerte par Google à Energix. En effet, cette participation permet à Energix de bénéficier de crédits d’énergie renouvelable dans le cadre de la loi sur la réduction de l’inflation, signée par le président Joe Biden. Cette loi permet aux entreprises d’acquérir des crédits d’énergie renouvelable, favorisant ainsi le développement de projets de stockage d’énergie propre aux États-Unis.

L’accord est donc également gagnant pour Energix. Avec l’octroi de ces crédits, elle va pouvoir accélérer les projets de développement d’infrastructures solaires ou éoliennes. Ainsi, à terme, ce deal devrait lui permettre de développer de nouveaux marchés.

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