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Carburant durable (SAF) : Airbus chef de file d’un fonds d’investissement pour en produire

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Dans un communiqué publié mercredi 23 juillet 2024, Airbus a annoncé une initiative majeure pour l’aviation : la création du fonds d’investissement SAFFA (Sustainable Aviation Fuel Financing Alliance). Créé avec sept autres partenaires, celui-ci vise à accélérer la production de carburant durable, plus connu sous le nom de SAF.

 

 

Airbus lance le fonds SAFFA

En tête de cette alliance, le constructeur européen Airbus a lancé le fonds Sustainable Aviation Fuel Financing Alliance (SAFFA) avec un capital de 200 millions de dollars américains (environs 184 millions d’euros). Ce fonds regroupe des acteurs influents tels que le groupe Air France-KLM, Associated Energy Group, LLC, BNP Paribas, Burnham Sterling, Mitsubishi HC Capital Inc., et Qantas Airways Limited.

Le SAFFA vise à investir dans des projets qui visent à produire du carburant durable, le SAF. L’objectif de ce fonds tel que précisé dans le communiqué d’Airbus, est de diversifier les filières de production et de couvrir différentes régions du globe. Chaque partenaire de ce fonds apporte une expertise unique, maximisant ainsi l’efficacité des investissements. Airbus, en tant qu’investisseur principal, joue un rôle central dans la coordination et la direction stratégique de ces initiatives. Le premier investissement du SAFFA s’est porté sur Chrysalis Biosciences, une entreprise américaine qui a récemment rénové l’usine Monarch à Sauget, Illinois, dédiée à la production de SAF à faible intensité carbone.

Accélérer la production de carburant durable (SAF)

Actuellement, les aéroports européens ont l’obligation depuis 2024, selon les exigences de l’Union européenne, d’utiliser au moins 1,5 % de carburant durable. Petit hic : la production de SAF est ridicule, voire inexistante en Europe, alors que le taux d’incorporation obligatoire du SAF doit passer  à 2 % en 2025, 6 % en 2030, 20 % en 2035, 34 % en 2040, 42 % en 2045 et 70 % en 2050. Cette législation s’inscrit dans le cadre du plan Fit for 55 de l’Union européenne. Ce dernier vise à réduire de plus de la moitié (55 %) les émissions de carbone du Vieux Continent d’ici à 2030 (par rapport au niveau de 1990).

Les compagnies aériennes ont appelé à maintes reprises l’UE à inciter les pays membres à produire davantage de SAF, condition sine qua non pour que les aéroports puissent respecter le calendrier imposé par l’UE. La création du SAFFA par Airbus et ses partenaires est une réponse proactive à ce défi. En investissant dans des projets de production de SAF conformes aux certifications RefuelEU Aviation et CORSIA, le fonds vise à accroître la disponibilité de ce carburant essentiel. Les partenaires du fonds peuvent ainsi conclure des contrats prioritaires pour sécuriser les prélèvements de SAF sur les différents projets, assurant une chaîne d’approvisionnement stable et fiable pour le carburant vert.

 

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Transport en commun : la Corée du Sud poursuit son chemin vers l’hydrogène

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La Corée du Sud avance pas à pas vers la décarbonation de ses transports en commun. Comme le relaient Automobile Propre et H2 Today, en juillet 2024, le pays a franchi le cap des 1 000 bus à hydrogène.

 

13 fois plus de bus hydrogène en quatre

Depuis 2019, la Corée du Sud se dirige vers l’adoption des bus à hydrogène. En 2020, le pays en comptait 77. Ils étaient 992 au début du mois de juillet 2024, et le cap des 1 000 bus à hydrogène aurait depuis été franchi, comme le rapportent nos confrères de l’Automobile Propre et H2 Today. Autrement dit, leur nombre a été multiplié par 13 en l’espace de quatre ans seulement.

Une telle progression a été possible grâce au soutien du gouvernement coréen, en particulier du ministère de l’Environnement sud-coréen, qui a lancé un programme de 300 millions de wons (198 545,69 euros) destiné au renouvellement de ses flottes de bus vers l’hydrogène.

 

Être plus autonome

L’acteur principal de la décarbonation des bus sud-coréens est Hyundai. Suite aux aides financières de l’État, le constructeur s’est donné pour objectif de produire au minimum 3 000 bus à hydrogène par an à compter de 2024, soit six fois plus qu’au début de 2023. À l’avenir, la Corée du Sud souhaite que ces bus représentent 70 % de sa flotte, et que les 30 % restants soient électriques.

La Corée du Sud dispose de 192 stations de recharge à hydrogène et le pays est capable de liquéfier 90 tonnes d’hydrogène par jour, précisaient Les Echos en mai 2024. À titre de comparaison, Solaris, le leader européen, a mis en circulation seulement 220 bus à hydrogène. La France, pour sa part, compte 58 bus en 2024 et espère dépasser les 720 bus d’ici 2033. Une différence qui s’explique surtout par le mix énergétique entre l’Europe et la Corée du Sud. Cette dernière dépend en effet très largement des importations de charbon ou de celles d’électricité d’origine nucléaire. Le développement de l’hydrogène serait donc une manière pour la Corée du Sud de devenir plus autonome.

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