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T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

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Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix)

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Mise à jour du 1/03/2024 : Asus US a communiqué sur les tarifs de ses nouveaux NUC 14 Pro. Deux modèles ont été détaillés et donnent un avant goût du prix de ces nouvelle machines nées de la reprise de la marque NUC à Intel. 

En entrée de gamme, on retrouve le NUC 14 Pro Core 3 100U, une puce 15 watts avec 6 cœurs et 8 Threads sous architecture Raptor Lake. Le MiniPC embarquera 2 slots SoDIMM de DDR5-5600, un stockage NVMe PCIe Gen4, deux sorties Thunderbolt 4, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Ticket d’entrée pour ce modèle : 394$ HT. Soit 364€HT environ et 436€ avec 20% de TVA avec une configuration mémoire et stockage pour le moment inconnue. Ces modèles sont prévus pour monter beaucoup plus haut en capacités de calcul avec des puce Intel Core Ultra 7 165H mais dans une limite de 40W de TDP.

Le Asus NUC 14 Pro+ débuteront leur carrière bien plus haut avec un prix de base de 869$ HT avec une puce Meteor Lake. Un Core 5 Ultra 125H qui pourra évoluer vers des Core Ultra7 155H ou Core Ultra 9 185H jusqu’en 65W de TDP. Cela donne 800€ environ HT et 960€ au total. 

Ces chiffres sont « bruts » et sont donc à prendre avec des pincettes quant à leur estimation « Euros ». Aucune date de distribution n’a filtré pour le moment mais la communication d’Asus France ne devrait plus tarder désormais.

Billet original du 10/01/2024 : Ces nouveaux NUC 14 Pro et NUC 14 Pro+ sont attendus au tournant. De très nombreuses entreprise ne savent aujourd’hui si elles doivent faire confiance à Asus pour les alimenter en nouveaux produits alors qu’elles achètent des NUC à Intel depuis de nombreuses années. Si la qualité des produits suit la production traditionnelle d’Intel, Asus peut réussir ici un pari intéressant pour son futur.

Asus NUC 14 Pro

Les nouveaux NUC 14 Pro  embarqueront des puces Intel Meteor Lake jusqu’au Core Ultra 7 165H dans un TDP maximal de 40 watts. On retrouvera ainsi les processeurs Intel Core Ultra 7 165H, Ultra 7 155H, Ultra 5 135H, Ultra 5 125H et l’entrée de gamme en Core 3 100U.

Asus NUC 14 Pro+

Une seconde série plus musclée sous le nom de NUC 14 Pro+ se déploiera, quant à elle, jusqu’au Core Ultra 9 185H pour un TDP de 65 Watts. Ici Asus embarquera également les Core Ultra 7 155H et Ultra 5 125H.

Ces engins permettront la même évolutivité que d’habitude chez Intel avec deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go à bord. Leur stockage sera légèrement différent puisque les modèles Asus NUC Pro proposeront pour certains un emplacement SATA3 au format 2.5″ tandis que les Pro+ se contenteront du double stockage commun constitué d’un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et d’un second port M.2 2242 PCIe X4.

On distingue les deux loquets qu’il faudra dégager pour ouvrir et un verrou qu’on fera tourner avec tournevis

Tous les modèles sont pensés par Asus pour être accessibles et pouvoir être mis à jour physiquement sans recourir à un outil. Un large panneau inférieur permettra d’avoir sous les yeux les différents ports et slots facilement. Il pourra s’enlever en libérant des loquets qui le maintiendront en place. Cette approche « Toolless » est intéressante pour des particuliers mais elle l’est peut être moins pour des professionnels. Surtout pour les machines ayant pour vocation à être exposées au public. Si l’engin est sécurisé par un câble antivol, il faudra sans doute trouver une parade pour empêcher l’accès aux composants afin de ne pas les voir disparaitre.

Asus NUC 14 Pro avec et sans baie 2.5″

Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium assez sobre, Asus dit adieu au plastique des formules Intel pour sa coque supérieure. On retrouve un format classique des MiniPC NUC avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et de 3.7 cm d’épaisseur à 5.4 cm au total suivant les modèles de NUC 14 Pro. Ceux disposant de la baie 2.5″ étant comme d’habitude plus hauts que les autres. Les modèles Asus NUC 14 Pro+ seront un petit peu plus larges avec 14.4 cm pour la même profondeur et une épaisseur intermédiaire de 4.1 cm. Cela est du à la dissipation nécessaire pour encaisser ces processeurs plus puissants et plus gourmands.

Toute les machines proposeront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211, la connectique sera identique sur les différents modèles. En façade, on retrouve un USB 3.2 Gen 2×2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Sur le coté ou sur l’arrière un port Antivol type Kensington Lock pour sécuriser les MiniPC.

A l’arrière, on note la présence de deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226V) et un jack d’alimentation. Les blocs d’alim fournis s’adapteront suivant les modèles de puces de 90 Watts à 150 Watts.

NUC 14 Pro

Derniers détails, les NUC 14 Pro et Pro+ seront proposés nus, sans système, mémoire ni stockage mais également prêts à l’emploi et préinstallés sous Windows 11 Home et Pro. Asus proposera même des versions sans son logo dessus, probablement pour de grosses commandes, afin qu’une entreprise puisse poser le sien à la place.

L’ensemble parait cohérent et assez travaillé de la part d’Asus qui a su proposer sa patte dans un design très attendu pour cette passation de pouvoir. On retrouve le savoir faire de la marque sur les châssis et une bonne approche technique en interne. Il ne reste plus qu’à piloter de manière fluide la commercialisation de l’ensemble.

  NUC 14 Pro NUC 14 Pro+
Processeur Intel Core Ultra 7 165H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 135H
Intel Core Ultra 5 125H
Intel Core 3 100U (TDP jusqu’à 40W)
Intel Core Ultra 9 185H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 125H
(TDP jusqu’à 65W)
Mémoire vive 2 emplacements SODIMM
Jusqu’à 96 Go au total
DDR5-5600
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
1 x support SATA 2,5 pouces (sur certains modèles)
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
Sans fil

Intel AX211
WiFi 6E
BT 5.3

Connectique 1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x Antivol type Kensington Lock
Alimentation 120W (Core Ultra 5/7)
90W (Core 3)
150W (Core Ultra 9)
120W (Core Ultra 5/7)
Dimensions 117 x 112 x 54mm (avec 2.5″)
117 x 112 x 37mm
114 x 112 x 41mm
Poids 750 grammes (avec 2.5″)
600 grammes
800 grammes
Prix de départ 394 $ 869 $

 

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix) © MiniMachines.net. 2024.

Une nouvelle ROG Ally pour 2024 ?

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Sortie en 2023, la ROG Ally est une console sous processeur AMD Ryzen Z1 et Z1 Extreme qui a pas mal fait parler d’elle comme un bon concurrent au Steam Deck de Valve. Cette solution ne change pas vraiment la donne d’un point de vue usage ou ergonomie mais se positionne effectivement comme une réponse à une demande de mobilité des joueurs.

Minimachines-02-2024

Arnold Su

Lors d’une présentation à la presse des nouveautés pour 2024, un représentant d’Asus Inde Arnold Su, en poste depuis 12 ans chez Asusn a indiqué que la marque travaillait à la création d’une version 2 de la ROG Ally. Ce qui, avouons le, n’est pas très étonnant. Je suppose que les ventes de la ROG Ally ont été largement suffisantes pour poursuivre le développement de cette gamme. Le fait que MSI et Lenovo s’intéressent également à ce marché poussera sans doute l’ensemble des protagonistes à poursuivre leur travail dans la durée. 

Il ne fait donc pas de doute que Asus, comme les autres, continue de réfléchir à ces machines particulières. Ne serait-ce que parce que c’est un nouveau terrain de jeu, et de compétition, pour AMD et Intel. Suivre le mouvement a donc du sens. Ce qui est plus intriguant est cette annonce d’une nouvelle version prévue pour cette année. Aucune information précise sur le contenu de cette console et son éventuelle évolution. Juste l’information d’un second modèle. 

Et cela peut se comprendre pour Asus Inde qui aurait vendu entre 70 et 80 000 unités localement. Un joli score pour un engin pas facile d’accès et hyper spécialisé. Les premiers produits de ce genre ont tous tendance a être pris pour ce qu’ils sont, à savoir des essais « grandeur nature ». Des tests pour comprendre ce que cherche le public et noter l’ensemble des problèmes qu’il rencontre. L’investissement en temps et en mise à jour de la part d’Asus sur la ROG Ally montre bien que la marque compte s’investir dans ce format assez emblématique.

Reste à savoir à quelle sauce va être préparé ce nouveau modèle et si la parole d’un responsable d’Asus Inde, ni confirmée ni infirmée par Asus Global, peut être prise avec le même sérieux qu’une annonce officielle. Pour le moment, tout ce que vous avez pu lire sur une nouvelle version de cette console n’est absolument pas sourcé. Le fait qu’un second modèle sorte cette année est juste un enchainement logique sur un marché où le constructeur a déjà investi pas mal d’argent et qui fonctionne. 

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Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

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Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Banana Pi BPI-M7 : une carte de développement très complète sous RK3588

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Mise à jour du 02/02/2024 : La carte Banana Pi BPI-M7 est désormais disponible en importation sur AliExpress. Proposée à 186.48€ en version 8/64 Go, elle coutera 53.51€supplémentaires en frais de port pour débarquer en France. On n’avait jusqu’ici aucune idée de tarif sur ce modèle et l’ensemble de ses compétences est assez impressionnant mais cela n’empêche pas de trouver la note et les frais de port assez salés… Surtout en direct depuis la boutique officielle du fabricant sur AliExpress.

Billet d’origine du 17/11/2023 : Sur 9.2 cm de large pour 6.2 cm de profondeur, la Banana Pi BPI-M7 réussit à embarquer un équipement important. Cette carte de développement annoncée comme compatible avec Android et Debian n’est pas encore produite en masse et nous ne connaissons pas son tarif. Mais les premiers samples sont arrivés pour test et la production devrait débuter sous peu.

On retrouve à bord de cette Banana Pi BPI-M7 un SoC ARM Rockchip RK3588 très bien entouré. La carte sera déployée dans des versions allant jusqu’à 32 Go de mémoire vive et elle pourra embarquer jusqu’à 128 Go de stockage eMMC. Une base techniquement assez solide pour de nombreux usages. Mais le constructeur a également décidé d’ajouter un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4 pour étendre le stockage avec une solution très performante. 

Le SoC proposera quatre cœurs Cortex-A76 cadencés à 2.4 GHz, quatre Cortex-A55 à 1.8 GHz et un circuit graphique Mali-G610 MC4. Un NPU pour des calculs d’IA développera 6 TOPS de performances. Des version en 8 et 16 Go de LPDDR4x seront également disponibles et il sera possible d’acheter la carte sans eMMC ou avec 64 Go embarqués seulement.

Mais ce sont les divers connecteurs choisis qui font de cette solution à peine plus grande qu’un Raspberry Pi classique un vrai couteau suisse technique. On découvre ainsi deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pour adresser deux réseaux différents de manière très rapide. Les sorties vidéos seront au nombre de trois avec un MIPI-DSI en 4K/60Hz mais également un HDMI 2.1 et un DisplayPort sous la forme d’une prise USB Type-C. Ces deux dernières solutions permettront d’afficher un signal 8K dans des fréquences respectives de 60 et de 30 Hz.

Le reste de la connectique comprend deux USB 3.0 Type-A, un lecteur de cartes MicroSDXC, un port USB Type-C prenant en charge l’alimentation de l’ensemble et deux MIPI-CSI pour brancher des capteurs photo/vidéo. La carte propose bien évidemment les 40 broches classiques au SBC. Pas de port jack embarqué, il faudra recourir aux sorties vidéo ou utiliser le connecteur présent sur la carte mère pour avoir du son. On notera que la Banana Pi BPI-M7 propose également un connecteur pour alimenter un ventilateur et une solution pour alimenter son horloge interne avec une batterie. Enfin, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera également intégré.

Difficile de se faire un avis sans plus d’éléments techniques comme l’efficacité de son support Linux et surtout le tarif des différentes versions. Mais la densité de l’offre est déjà assez impressionnante sur ce modèle.

Banana Pi BPI-M7 : une carte de développement très complète sous RK3588 © MiniMachines.net. 2024.

Geekworm X1004 : un HAT double M.2 2280 pour Raspberry Pi 5

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Avec le Geekworm X1004 nous avons désormais la possibilité de monter jusqu’à 2 stockages rapides supplémentaires sur une Raspberry Pi 5. Si cela n’est pas sans restriction, cette approche devrait intéresser certains utilisateurs.

Ceux à la recherche du plus gros stockage possible notamment pour enregistrer des données récoltées par la carte Raspberry Pi, mais également ceux qui seraient intéressés par une sauvegarde en double sur deux unités physiques différentes trouveront peut être le Geekworm X1004 à leur goût.

Le HAT se monte sur le brochage classique des Raspberry Pi 5 dont il se servira à la fois comme alimentation et comme support en plus de 4 entretoises classiques pour maintenir l’ensemble. Les 40 broches sont reprises au dessus de la carte d’extension de manière à ne pas les occulter et permettre l’installation de différents montages. Le PCB est percé au dessus de l’emplacement du ventilateur officiel Raspberry Pi afin de permettre une aspiration d’air frais efficace. La jonction entre le HAT et la carte se fait de manière classique avec la nappe souple habituelle. 

On retrouve deux emplacements M.2 2280 NVMe. Ici pas de possibilités de monter du M.2 d’un autre format, la carte ne laisse pas d’autres choix que le 2280. L’extension permet de monter deux SSD M.2 de 4 To pour un maximum de 8 To embarqués au total. La carte permettra une connexion PCIe 2.0 5Gbps ou PCIe 3.0 8Gbps et préfèrera l’emploi de SSD récents. Pas forcément les modèles les plus haut de gamme qui seraient sous exploités mais des composants de dernière génération. Il faudra également veiller aux besoins en énergie de ces SSD avec un HAT qui ne pourra pas déployer plus de deux fois 3.5A pour les alimenter. A noter que le HAT supporte la fonction de mise en veille automatique à l’extinction de la carte Raspberry Pi. Ce qui évite toute surchauffe ou consommation d’énergie inutile.

A noter, et c’est très important, dans l’état actuel de son firmware, le Geekworm X1004 ne permet pas de démarrer sur les SSD embarqués. Ils ne peut qu’y accéder après un démarrage sur un autre stockage MicroSDXC ou USB. C’est donc un HAT pour étendre le stockage mais pas pour embarquer le système pour le moment. Cela pourrait évoluer à l’avenir mais il est également possible que cela reste ainsi et il faut bien le prendre en compte. Des LEDs intégrées au dispositif permettent d’indiquer la mise en marche de la carte mais également l’état des SSD. Un guide d’installation et d’utilisation est disponible chez Geekworm. Le détail de l’utilisation logicielle du HAT est disponible à cette adresse.

L’extension est disponible à 48.59€ TTC sur AliExpress sans frais de port.

Antoine me signale que Geekworm a une boutique sur Amazon qui propose déjà plusieurs adaptateurs.

Vous aurez sans doute remarqué l’inscription SupTronics sur le PCB de la carte. Il s’agit de la maison mère qui fabrique le HAT et beaucoup d’autres choses. GeekWorm est une entité commerciale qui lui appartient et qui se charge de la distribution des produits. SupTronics étant un fabriquant OEM/ODM qui peut proposer ses designs pour d’autres marques. Son catalogue est déjà plein d’autres solutions de ce type.

Le X1003 v1.3 NVMe qui acceptera des M.2 2230 et M.2 2242 et qui a été pensé pour être compatible avec le boitier officiel de la fondation mais sans reprise du brochage. Il est proposé à 19.72€ sur AliExpress.

Le X1000 v1.5 NVMe qui propose une approche légèrement différente avec, cette fois-ci, une reprise des 40 broches de la carte. Ce modèle n’est pas encore disponible*.

Le X1001 v1.1 NVMe plus classique qui permet des intégrations du M.2 2230 au M.2 2280  en passant par les 2242 et 2260 au dessus de la carte Raspberry Pi. Pas disponible* non plus.

Et le X1002 v1.1 NVMe aux compétences identiques mais qui s’ajuste sous la carte pour laisser plus de champ au refroidissement du Raspberry Pi. Toujours pas disponible* non plus.

*Du moins pas sous la marque Geekworm.

Geekworm X1004 : un HAT double M.2 2280 pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

Un boitier de 286 imprimé en 3D pour votre Raspberry Pi 4

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Ce n’est pas le premier boitier de ce type à être proposé à l’impression 3D mais ce modèle de PC « 286 » est le symbole de toute une époque. Il propose un écrin parfait pour un Raspberry Pi autonome avec affichage et stockage accessible.

L’idée de ce projet de 286 porté par fantasticmrdavid sur Printables est de proposer un châssis de type Desktop qui abritera la carte Raspberry Pi 4 surmonté par un faux écran cathodique typique de l’époque. Cet écran pourra abriter un petit affichage LCD 3.5″pour rendre la machine totalement autonome.

Le  boitier permet d’ajouter deux microscopiques ventilateurs de 25 mm et un petit Pi-Speaker pour avoir les « bips bips » d’origine de ces machines est également intégré même si il reste tout à fait optionnel.

Comble du raffinement, l’auteur a déporté le lecteur de cartes MicroSDXC pour le positionner sur la face avant de la machine afin que l’on se serve du lecteur de disquettes 5.25″ de l’époque. Le résultat final est très propre et l’auteur livre même de toutes petites étiquettes de 286 à imprimer pour coller sur la face avant.

Le lecteur 52.5″ et son petit loquet mobile pour bloquer la carte MicroSDXC ❤

Parfait pour en faire une MiniPC d’émulation de jeux DOS mais également comme machine qui pilote un projet sédentaire, une support domotique ou un outil réseau. Cette mise à jour du projet que je vous avais présenté en novembre 2023 est vraiment réussie et ne demande qu’assez peu de ressources. La listes des composants et les fichiers à imprimer sont disponibles à cette adresse.

Un boitier de 286 imprimé en 3D pour votre Raspberry Pi 4 © MiniMachines.net. 2024.

Rasti Computer : une réinterprétation du GRiD Compass par Penk

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Le Rasti Computer est un montage type « Cyberdeck » conçu autour d’une carte mère de Framework 13. Il reprend en grande partie le design du GRiD Compass Computer, un ordinateur portable considéré comme un des ancêtres des portables actuels et construit pour la NASA afin d’équiper d’une informatique mobile les missions de la navette Shuttle.

Le GRiD Compass de première génération en 1982

Le Rasti Computer de 2024

Le Rasti Computer reprend le format de cette machine sous Intel 8086 et le remet d’actualité avec un matériel beaucoup plus récent. La carte mère embarquée emploie un processeur Intel Core de 11e génération, peut accueillir 64 Go de mémoire vive et propose deux slots M.2 de stockage. L’affichage est un 10.4″ OLED tactile en 1600 x 720 pixels de Waveshare, loin également de l’écran 320 x 240 pixels du GRiD Compass. Un affichage iconique avec une électroluminescence orange très caractéristique.

Penk Chen met en avant son travail au travers d’une publication sur Github qui permettra de construire soi-même l’engin avec une carte mère de Framework. Il y détaille les différentes étapes de construction de la machine, les divers éléments employés et quelques pièces récupérées à droite et à gauche comme les charnières d’un vieux MacBook Pro. Je ne suis pas  certain que tout le monde ait envie d’une machine de ce type mais cela peut donner des pistes pour construire son propre Cyberdexk. Il manque pour le moment le détail des étapes de construction mais elles devraient apparaitre à l’avenir.

La partie qui concernera le clavier, développé par Penk, sera intéressante à suivre. Il s’agit d’un montage sur un PCB maison dont les fichiers sont disponibles avec un châssis imprimé en 3D et des mécanismes mécaniques signés par la marque Kailh. Une solution qui dialogue avec un Raspberry Pi Pico et qui pourra servir de base de travail pour beaucoup d’autres projets de ce type ou pour intégrer des claviers dans divers montages. Si vous voulez voir le clavier en action, un petit tour sur le compte Twitter de Penk est possible.

Pour plus d’infos : https://github.com/penk/rasti.computer

L’astronaute John O. Creighton pose avec le GRiD Compass dans la navette Shuttle Discovery en 1985 – ©NASA via Wikipedia

En 1982, le design particulier du GRiD était novateur. C’est le premier ordinateur avec une approche dite « Clamshell » ou on retrouve une charnière arrière qui s’ouvre avec, sur la partie haute, l’affichage et sur la partie basse un clavier. Ce design particulier était auparavant impossible à obtenir du fait de l’emploi d’écrans cathodiques dans les machines portables. Il fallait garder l’espace nécessaire pour le tube de l’affichage. L’arrivée de cette dalle électroluminescente plate a permis de s’affranchir de cette problématique. Et si l’engin reste profond au delà de la charnière du fait de la faible miniaturisation des composants de l’époque, cela reste une véritable évolution.

GRiD signifie Graphical Retrieval Information Display et permet d’afficher 25 lignes de 128 charactères. C’est peu par apport aux technologies d’aujourd’hui mais c’est le compromis de l’époque pour répondre au  cahier des charges de la NASA alors. Le fait que cette technologie permette un affichage très net, très contrasté et lisible aussi bien dans un environnement très lumineux que très sombre mais également sous tous les angles est un point clé de cette technologie.

Le premier vrai « portable » de Compaq

La machine est également très légère pour l’époque, elle pèse un peu plus de 4.5 Kg, ce qui n’est pas vraiment un soucis dans l’espace mais reste un énorme pas en avant par rapport aux monstres que sont les ordinateurs portables alors. Les machines signée Osborne ou les Compaq à écrans cathodiques dépassent les 12 Kg et ont plus l’allure d’une valise de soute que d’un bagage à main. Ce changement de format sera apprécié à sa juste valeur par les autres constructeurs qui s’en inspireront largement pour concevoir toute l’informatique portable jusqu’à aujourd’hui.

Le GRiD évolue rapidement avec des écrans plus larges

A l’intérieur du GRiD, on retrouvait de 256 à 384 ko de mémoire non volatile sur un stockage magnétique particulier. Baptisé « bubble memory », ce système était un très loin ancêtre des mémoires flash actuelles. La NASA voulait éviter l’emploi de solutions mécaniques et de pièces mobiles pouvant amener à des pannes et diverses problématiques dans l’espace. La résistance de ce dispositif aux chocs et aux accélérations faisait également partie du cahier des charges de l’agence spatiale Américaine. Cette technologie a été rapidement abandonnée suite à l’invention de solutions moins problématiques et plus évolutives en quantité de mémoire.

Autre innovation de l’époque, le châssis du GRiD est construit en alliage aluminium / magnésium et sert de dissipation aux composants. Le processeur Intel 8086 16 Bits n’est pas un monstre en terme de consommation avec moins de 2 watts pour 5 MHz. C’est la fameuse « Bubble Memory » qui a tendance à chauffer et qui nécessite ce dispositif de refroidissement particulier. L’ordinateur proposait de 256 à 512 Ko de mémoire vive et pouvait accepter des disques durs comme des lecteurs de disquettes comme accessoires externes.

Vendu à partir de 8000$ de l’époque soit environ 24400$ aujourd’hui (Hors Taxes), Le GRiD Computer a été rapidement commercialisé comme un engin ultraportable et ultra résistant. Avec la petite publicité offerte par la NASA, il a trouvé une certaine place sur le marché informatique. L’engin était réservé aux entreprises et son système propriétaire GRiD-OS développé pour les besoins du gouvernement a été rapidement remplacé par un MS-DOS plus classique.

Dernière innovation intéressante du dispositif ? L’invention d’un magasin d’applications en ligne. L’engin proposait un modem 1200 bauds interne qui permettait de télécharger de nouvelles applications. Livré avec un éditeur de texte, un tableur, une base de données et un terminal, entre autres logiciels, il pouvait se connecter au siège de GRiD en Californie pour ajouter de nouveaux logiciels en téléchargement.

Rasti Computer : une réinterprétation du GRiD Compass par Penk © MiniMachines.net. 2024.

MSI Cubi N ADL S : le même en version fanless

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Intéressant de voir MSI faire évoluer son précédent produit, lui ajouter un gros dissipateur passif et proposer le gamme MSI Cubi N ADL S. Si les engins ressemblent énormément aux modèles de 2023, le confort apporté par le fanless pourrait créer la différence en 2024.

Les MSI Cubi N ADL sont parmi les premiers à avoir été annoncés en 2023 à la présentation des puces d’Intel. Avec des processeurs N100 et N200 ils proposaient un encombrement réduit, des possibilités d’évolution et des capacités de calcul suffisantes pour de très nombreux usages. Ils fonctionnaient de manière très classique avec un dissipateur coiffé par un ventilateur qui venait se positionner au dessus des puces choisies. Puces à très basse consommation puisque le TDP des Intel N100 et Intel N200 ne sont que de 6 watts.

En 2024, les MSI Cubi N ADL S reviennent avec exactement le même équipement, les mêmes puces mais sans leur ventilateur. Les ingénieurs de MSI s’étant probablement aperçus que les puces pouvaient fonctionner en disposant un dissipateur assez imposant, il était possible de fournir à leurs clients des engins sans nuisance sonore. 

On retrouve donc un engin de 12.4 cm de côté pour 5.4 cm d’épaisseur avec une coque supérieure percée de petits trous pour laisser circuler l’air par convection. Difficile de savoir si la coque supérieure est en métal ou en plastique, suivant les photos cela reste très troublant et la page produit ne propose pas le détail de ce poste. Il serait évidemment très avantageux d’avoir une coque en métal mais les 6 watts de TDP peuvent parfaitement se contenter d’une coque en plastique percée et ouverte sur les côtés comme l’arrière. 

Un port Antivol type Kensington Lock est visible sur le côté droit

Pour le reste , pas de changement, on retrouve un slot SODIMM pour l’unique barrette de mémoire vive embarquée. Barrette qui pourra officiellement monter jusqu’à 16 Go de DDR4-3200 et officieusement en supporter 32 Go. Un port M.2 2280 SATA3 / NVMe PCIe Gen3 X4 est également disponible ainsi qu’une baie de stockage 2.5″ pour un SSD supplémentaire. Il serait possible d’ajouter un disque mécanique mais cela gâcherait quelque peu l’expérience d’un produit silencieux. Les engins seront proposés sous forme de Barebone mais également en machines complètes, prêtes à l’emploi.

Le MSI Cubi N ADL S propose une connectique complète dans son format 0.66 litre : en face avant un port USB 3.2 Gen2 Type-C avec prise en charge vidéo DisplayPort, deux USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. On note également la présence d’une petite LED témoin d’activité du stockage en face avant. Indispensable pour les machines fanless. A l’arrière, deux ports USB 2.0n un HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4. Deux ports Ethernet Gigabit sont également présents. L’alimentation 65 watts du modèle d’origine ne change pas. MSI livrera un support VESA pour positionner l’engin au dos d’un écran facilement.

Bref, une belle évolution de la part de MSI qui a su regarder son produit avec du recul et non pas se contenter de la poursuite d’une commercialisation flemmarde d’une machine déjà toute faite. Il faudra, par contre, veiller à bien faire attention lors de chaque commande, la différence est mince entre les modèles, seul le « S » final les différencie.

MSI Cubi N ADL S : le même en version fanless © MiniMachines.net. 2024.

Orange Pi Neo : premier prototype de la console Ryzen 7 7840U

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On ne sait toujours pas son positionnement tarifaire ni sa date de sortie réelle mais la console Orange Pi Neo commencer à pointer le bout de ses joysticks. Ce Week End avait lieu le FOSDEM en Belgique et sur le  stand de Manjaro Linux, on pouvait apercevoir la console PC en action. 

Rien n’a bougé d’un point de vue technique : on est sur une solution de 7″ de diagonale avec un Ryzen 7 7840U.  Jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-7500 et un stockage sur un port M.2 2280 NVMe. La principale différence avec les autres consoles de ce type que sont les ROG Ally, Lenovo Legion Go ou MSI Claw vient du fait de la présence de deux pads tactiles plus proches du Steam Deck de Valve. Pour le reste, c’est un format matériel classique avec joysticks, boutons, gâchettes et croix directionnelle. La console propose deux ports USB4 Type-C, un lecteur de cartes MicroSDXC, un jack audio combo 3.5 mm et du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. 

Ce qu’il  y a d’intéressant ici, c’est cette approche Linux. Manjaro peut tout à fait prendre en charge la solution Proton employée par Valve pour son Steam Deck et la console pourra donc se comporter de manière très proche de ce qu’elle propose. Il sera également possible de basculer la console vers un Windows classique ou de profiter des différentes distributions qui reprennent le fonctionnement du système SteamOS comme HoloISO ou ChimeraOS.

On ne sait pas encore exactement comment l’objet sera distribué mais Manjaro fait la promotion d’un modèle sur son site. Il pourrait s’agir ici d’une bonne voie de distribution de ce type de console. Avec une bonne implication communautaire comme savent en porter les distributions Linux, l’assurance d’avoir un matériel suivi dans le temps peut être un bon argument.

Orange Pi se lance dans la console avec AMD et Rockchip

Source : Liliputing

Orange Pi Neo : premier prototype de la console Ryzen 7 7840U © MiniMachines.net. 2024.

Les composants NAND médiocres se généralisent sur les périphériques récents

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L’entreprise spécialisée de récupération de données Allemande CBL tire la sonnette d’alarme en faisant un état des lieux des composants NAND qui équipent les clés USB et cartes mémoire disponibles sur le marché. 

Tout l’art de CBL est de parvenir à lire des données sur  des matériels endommagés. Vous savez la carte mémoire devenue illisible ou la clé USB avec un port arraché suite à une mauvaise manoeuvre. Ils récupèrent les périphériques de ce type – et d’autres formats – les opèrent littéralement à cœur ouvert et extraient les données pour les sauvegarder sur un autre support. Pratique quand la clé contenant des données importantes et sans autres sauvegardes est abîmée ou quand son smartphone a pris l’eau et que la carte MicroSDXC embarquée s’avère illisible par les voies habituelles.

Problème pour CBL, les derniers produits exploitant de la mémoire NAND qui leurs sont parvenus, surtout les plus récents, sont devenus très bas de gamme pour ne pas dire médiocres. De plus en plus de composants mémoire de piètre qualité sont employés et beaucoup de ces composants sont maquillés de manière à ne pas pouvoir les identifier. Les fabricants les revendent sur un marché dégradé, de sous catégorie, en effaçant leur logo pour éviter d’associer leur marque à ces produits.

Une carte MiscoSDXC noname soudée sur un PCB de clé USB

En fin de chaine, un module de 8 Go de NAND pourra recevoir le logo de sa marque d’origine et être vendu au tarif classique si il est exempt de défaut. Un autre sera vendu un peu moins cher dans une sous catégorie de produit à une marque moins regardante sur la qualité globale de ses produits. Et enfin, si il est dégradé au maximum, il sera maquillé pour ne pas porter logo, et être revendu à des constructeurs qui ne cherchent que le prix le plus bas. Des clés USB vont même jusqu’à employer des composants de mémoire normalement prévus pour des cartes MicroSDXC soudés directement sur leur circuit imprimé. Le composant dialoguant alors avec un contrôleur USB classique et outrepassant le contrôleur MicroSDXC dédié intégré. Ces évolutions conduisent à de plus en plus de problèmes. Pour l’entreprise allemande, la qualité globale  des périphériques baisse drastiquement.

La marque SANDISK apparait ainsi sous le masquage d’une puce couvrant son logo.

Sur 2023, CBL a relevé un nombre alarmant de composants de qualité médiocre. Souvent des modules de capacités inférieures à ce qui était prévu à la base par le fabricant. Ainsi deux modules de 8 Go ne fournissant au final non pas 16 Go mais une capacité inférieure. Les NAND de base étant défaillants et ne pouvant pas passer le contrôle qualité des fabricants, ils sont mis de côté et redistribués sur un circuit parallèle au lieu d’être détruits.

Ici un composant NAND dont la surface a été frottée mécaniquement pour en faire disparaitre la marque.

Résultat de ces évolutions, une baisse globale de la qualité des clés USB et des cartes MicroSDXC. Surtout sur les produits les plus récents en noname. Beaucoup de clé USB promotionnelles, vendues à très bas prix à des professionnels pour distribuer des données, souffrent de ces défauts. Mais des clés de marques et de contrefaçons souffrent des mêmes problèmes. 

Autre souci relevé par l’entreprise spécialisée, l’emploi massif de composants NAND de type QLC. Au contraire des composants SLC qui ne pouvaient recueillir qu’un bit par cellule, les QLC peuvent en retenir 4. Ce qui permet une bien meilleure densité de données mais pose des soucis de fiabilité générale. Le problème étant que la gestion de ces modules NAND QLC est plus complexe qu’il n’y parait pour faire durer les composants dans le temps et comme les contrôleurs employés sont très entrée de gamme… La durabilité des stockages est très réduite dans le temps.

Acheter un stockage USB « noname » reste toujours la loterie sur l’entrée et le milieu de gamme. Entre les contrefaçons et les produits vérolés, entre les marques employant des composants entrée de gamme et les soucis de fiabilité. Il convient comme souvent de penser à ne pas sauvegarder sur des appareils de ce type sans avoir une copie des données importantes. Comme il convient de ne pas compter sur les prix les plus alléchants pour des données importantes.

De faux SSD externes au format M.2 en approche

Les composants NAND médiocres se généralisent sur les périphériques récents © MiniMachines.net. 2024.

Cirrus Logic présent dans les premiers portables Intel Lunar Lake

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C’est un trio de puces que Cirrus Logic va implanter dans ces futures machines qui seront largement disséquées et analysées par les autres constructeurs. Les portables de référence d’Intel sont des engins généralement produits et fournis avec des plans détaillés aux partenaires de la marque pour qu’ils puissent découvrir les « recettes » employées en interne.

Pour Cirrus Logic, c’est évidemment une bonne nouvelle car cela montre que leurs composants sont assez bons pour être choisis par Intel. Et si le recours à des composants audio est logique, la marque est présente sur ce secteur depuis très longtemps, l’ajout d’un convertisseur de courant est plus étonnant. Trois puces seront à bord de ces machines particulières. Un DAC CS42L43 destiné au décodage audio, un CS35L56 pour l’amplification du signal produit et surtout un CP9314 pour la conversion du courant. Ce dernier, tout neuf au contraire des deux autres, a été choisi pour  sa capacité à améliorer l’autonomie des machines dans lesquelles il est implanté.

Cirrus Logic le met en scène dans un communiqué de presse assez austère mais précise que c’est ce composant qui permettra aux portables Lunar Lake d’atteindre des nouveaux records en autonomie et en finesse en diminuant le nombre de composants à implanter sur la carte mère. Avec des puces très faciles à mettre en œuvre dans ces futurs designs Lunar Lake, la marque espère voir le choix d’Intel être repris par d’autres constructeurs. Pour rappel, Lunar Lake est censé débarquer cette année chez Intel, cette nouvelle architecture miserait en grande partie son succès sur sa gestion d’énergie en promettant 40% de consommation en moins que Meteor Lake.

Cette diversification est intéressante pour Cirrus Logic, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu ce type de composants chez Cirrus Logic par le passé. De nombreux produits audio sont sortis de ses laboratoires mais cette approche d’une gestion du courant est, me semble t-il1, nouvelle.

Cirrus Logic présent dans les premiers portables Intel Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

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Mise à jour du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible pour l’Europe depuis le site du fabricant. Le décalage de disponibilité entre la Chine et le reste du monde correspond au final au passage du nouvel an Chinois.
Le MiniPC en version Barebone y est proposé à 529.99$ / 513.10€ avec le code K8-0-PO.

La version 32 Go  / 1 To et à 689.99$ / 668€ avec le code K8-1T-PO

Ces tarifs prennent en compte les taxes et la livraison. Le paiement s’effectue via Paypal.


Billet original du 7/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. Aujourd’hui le NucBox K6 Barebone se négocie à 545.78€ avec un coupon de réduction de 138.76€ (-150$) récupérable sur la fiche produit. Ce qui le ramène à 407€ environ. Les autres versions bénéficient de réductions du même genre. Le modèle K8 n’est pas disponible pour le moment sur le site officiel de la marque gérant l’exportation TTC, il semble réservé au marché Chinois qui… est en pause du fait du nouvel an local.

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

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Un Youtubeur US a découvert dans son MiniPC la présence de logiciels espions. Des Spywares assez classiques directement préinstallés sous Windows. Certains de ces logiciels permettant de récupérer des données utilisateurs, il s’agit de failles assez critiques. 

Deux familles de logiciels espions ont été identifiées : Bladabindi et Redline. Ces fichiers permettent des choses inquiétantes comme récupérer des mots de passe directement issus de navigateurs en ligne. Mais ils ciblent également certaines applications et en particulier les gestionnaires de monnaies virtuelles. Certains peuvent enregistrer tout ce que vous pianotez sur votre clavier et vont permettre d’identifier des suites de chiffres correspondant à un numéro de carte bleue par exemple. Ce sont des logiciels très dangereux qui peuvent aussi bien servir à récupérer vos accès à un service de streaming que copier votre identité, voler un compte de réseau social ou… vider votre compte en banque.

Le fait qu’ils soient intégrés par défaut à Windows lorsque l’on reçoit la machine est donc très inquiétant. Ce genre de problématique n’est cependant pas nouvelle. Cela est déjà arrivé par le passé, et pas forcément uniquement sur des machines noname. De nombreux constructeurs ont eu a faire face à ces problématiques qui sont en général assez vite repérées. Dans le cas présent, le lot infecté serait déjà identifié et l’image système employée aurait été rapidement remplacée par une nouvelle, libre de toute « infection » de ce type.

Un fabricant spécialisé dans le MiniPC fanless

Pour comprendre comment cela est possible, comment des MiniPC peuvent être infectés ainsi, il faut comprendre comment ce marché fonctionne. Je vous le répète souvent mais les machines livrées en provenance de marques noname sont issues de fournisseurs uniques. Avec des designs identiques, des équipements copiés collés d’une marque à l’autre, il n’est pas difficile de deviner que les constructeurs de certains MiniPC sont les mêmes. Ici il s’agit d’un gros poisson : « Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. » qui fabrique – entre autres – pour les marques AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi, T-Bao et bien d’autres marques que je qualifie souvent de « Noname« . 

Ces différentes marques font appel à ce constructeur pour fabriquer leurs machines de A à Z. Elles ne sont en rien responsables de la fabrication du produit et se contentent souvent de n’envoyer qu’un logo à l’usine en charge du marquage des différents éléments. Logo qui sera collé sur la machine, ajouté à l’étiquette, imprimé sur la « documentation » et éventuellement sur le carton du MiniPC. Parfois ce logo sera poussé sur la carte mère pour apparaitre au démarrage de l’engin mais ce n’est pas forcément le cas. 

Une fois la machine produite, le constructeur la charge dans un camion mandaté par la marque qui l’expédie sur les marchés de son choix. Chez des exportateurs, par exemple, mais également sur des places de marché comme Amazon en France. Là, les MiniPC sont distribués aux clients. Pour certaines de ces marques, le travail consiste donc à choisir sur catalogue les machines à vendre, à envoyer le logo de sa marque, à attendre que la commande soit construite, à gérer le transport du produit vers le revendeur et à assumer le SAV sur les produits. Ils ne vont jamais sur le terrain, ne conçoivent pas les produits, ne gèrent pas la partie logicielle et ne voient jamais un client. L’essentiel de leur activité consiste à répondre à des mails et à passer des coups de fil. Ils sont donc dépendants des usines qui fabriquent leurs produits. 

La force de ce système vient du nombre de machines produites. Si l’ensemble de ces marques se font évidemment concurrence, elles permettent également à l’usine qui les assemble d’amortir plus facilement sa production. En proposant un design unique pour de nombreuses marques « noname », le moule du MiniPC est plus facilement remboursé. Le design et la fabrication des cartes mères le sont tout autant. Et la capacité d’achat du véritable fabricant, avec un nombre important de produits, permet d’obtenir de meilleurs tarifs auprès des constructeurs de composants comme auprès  des revendeurs de mémoire vive, stockage, module Wi-Fi et processeurs. Bien meilleur que si chaque marque devait acheter ses propres puces, concevoir ses carte mères et usiner ses propre moules. C’est donc une sorte de symbiose qui est établie entre tous ces acteurs. Avec parfois de petits dramas et quelques anecdotes rigolotes comme des marques X dans des boites Y…

Le défaut de ce système c’est que tout repose sur un unique constructeur, ici Shenzhen Shanminheng Technology donc. Et que si un truc arrive à ce gros poisson, toute la chaine est affectée. Une série de SSD défectueux ? Des centaines de machines et plusieurs marques peuvent en pâtir. Un problème avec l’alimentation ? idem. Et pour le cas qui nous préoccupe, un Windows vérolé  et ce sont plusieurs marques et modèles qui sont livrés avec des logiciels espions. Un jeu de domino très classique.

Un duplicateur de SSD M.2 industriel

Un détail intéressant nous apprend que ces spywares sont présents sur le Windows installé mais également sur la partition de récupération du système. De telle sorte que si vous faites une réinstallation d’usine de votre Windows, il aura exactement le même souci. Il réinstallera les mêmes logiciels espions. Cela nous montre une chose. Qu’il ne s’agit pas d’une infection due au hasard du système maitre mais bien d’une volonté de propager ces outils dangereux. Volonté à accorder au crédit plus que probable d’une mafia locale. A l’usine, les machines ne sont pas allumées une par une pour préinstaller le système d’exploitation. Les unités de stockage sont préparées en amont et une image du système comme des partitions de récupération sont clonées d’une source maitre vers plusieurs SSD à la fois via un matériel spécialisé. Ainsi lorsque le SSD est installé sur le MiniPC, il est déjà prêt à l’emploi. Il « suffit » donc de modifier l’image présente dans la machine de clonage pour infecter rapidement des centaines ou des milliers de SSD.

En général les engins qui assurent le clonage des systèmes sont surveillés, c’est un point crucial de la sécurité de l’installation. Mais avec une belle somme à la clé, une mafia locale peut motiver un employé à changer cette image de base pour une autre, contenant les logiciels espions. Avec une simple clé USB, il est possible d’effectuer cette opération simplement et rapidement. Et c’est probablement ce qu’il s’est passé ici. Une personne a modifié l’image de base et des machines sont ainsi sorties de l’usine avec les logiciels vérolés.

C’est en tout cas le scénario qui a été identifié à chaque fois lors des infections de ce genre dans le monde informatique. Qu’il s’agisse de portables de marque ou d’autres engins contenant un système, le maillon faible vient toujours de cette opération de clonage. Shenzhen Shanminheng Technology a annoncé avoir repéré les logiciels espions rapidement et remis de l’ordre dans son image Windows. Il faut dire que ces spywares ne sont pas  discrets puisqu’ils sont détectés par Windows Defender lui même, ce qui fait que la première analyse de Windows au démarrage de la machine signale le problème. Les remontées client ont donc du être assez rapides.

Aujourd’hui tout serait rentré dans l’ordre et les machines produites ne seraient plus infectées. Il faut bien comprendre que l’ensemble des marques comme le constructeur original n’ont rien à gagner à livrer des engins infectés. Ils ont plutôt tout à perdre en terme d’image sur ce secteur aussi concurrentiel.

 

J’ai un MiniPC d’une de ces marques, que faire ?

Il est plus que probable que votre système soit sain. Dans le doute vous pouvez toujours lancer une analyse complète de Windows Defender et passer les fichiers détectés à la moulinette de Virus Total pour analyse. C’est le plus simple pour être rassuré.

Il n’empêche que, ce n’est pas forcément très prudent d’utiliser une image de Windows livrée avec ce type de PC. On pourrait d’ailleurs généraliser ce commentaire à l’ensemble des PC commercialisés avec un système. Avec une nuance toutefois, les portables de grandes marques bénéficient d’un contrôle qualité logiciel plus poussé lié au fait que leurs engins sont en général plus complexes à mettre en œuvre à cause de leurs pilotes. Mais dans le cas des MiniPC noname, le système est en général brut de décoffrage, ce qui est une excellente nouvelle car cela veut dire qu’il seront plus simple a remplacer.

Pour éviter toute infection par des logiciels espions, le plus simple est donc de ne pas employer l’installation de base mais d’effectuer une installation propre. Vous pouvez partir sur un système Linux de votre choix en suivant les instructions fournies par les différentes distributions : Debian, Mint, Ubuntu ou autre. Si vous voulez rester sous Windows, il faudra partir d’une image Windows livrée directement par Microsoft. Cela ne demande que peu de compétences et vous assure un système sans virus ou même aucun logiciel publicitaire. Rares sont les MiniPC à nécessiter des outils logiciels spécifiques. Il y ‘en a quelques uns qui proposent des fonctions supplémentaires comme un écran intégré ou des réglages RGB. Mais on peut en général trouver et copier ces éléments logiciels facilement.

La licence de Windows nécessaire à la réinstallation du système est en règle générale « tatouée » sur le BIOS du système. Et lorsque vous installerez votre nouveau Windows ce dernier identifiera automatiquement votre machine comme détentrice d’une licence OEM. Mais si vous voulez récupérer votre clé Windows avant la réinstallation, la méthode est assez simple.

Lancez votre MiniPC sur le système reçu et appuyez sur la touche Windows de votre clavier. Pianotez ensuite les trois lettres CMD et la touche entrée pour lancer l’invite de commande. Vous obtiendrez l’interface très sobre de l’invite de commande.

Pianotez alors (ou copiez collez) la commande suivante : wmic path SoftwareLicensingService get OA3xOriginalProductKey

Cela vous indiquera l’ensemble de cinq groupes de cinq chiffres et lettres qui constituent la clé de votre machine. Notez la soigneusement ou prenez la en photo (Mais pensez à ne pas la partager ou à l’effacer ensuite…). C’est cette clé qui servira lors d’une éventuelle réinstallation.

Il ne vous reste plus qu’à préparer une clé USB avec l’image de Windows installée dessus. Pour Windows 10, il faut aller sur cette page et pour Windows 11 sur celle-ci. Vous choisirez « Création d’un support d’installation de Windows » et cliquerez sur « télécharger ».  Un outil de préparation de clé est alors téléchargé, il pèse moins de 10 Mo.

Il vous faut ensuite une clé USB vierge1 de 8 Go ou plus pour pouvoir commencer l’opération. Attention, il sera nécessaire d’avoir un PC connecté pour préparer la clé. Insérez la clé USB dans votre port USB et lancez l’utilitaire tout juste téléchargé. Il vous demandera au préalable d’accepter le contrat de licence.

Il vous demandera ensuite de choisir votre langue et votre édition. Pensez à décocher la case « utilisez les options recommandées pour ce PC » si vous n’effectuez pas la préparation de la clé depuis le MiniPC noname que vous suspectez d’être infecté. Ce qui n’est évidemment pas conseillé. Cliquez ensuite sur suivant.

Sélectionnez « Disque mémoire flash USB » pour utiliser votre clé USB. Cliquez sur Suivant.

Choisissez la clé USB sur votre machine (vérifiez bien d’avoir sélectionné le bon lecteur pour éviter tout accident, vous pouvez utiliser l’explorateur de fichier pour cela.). Cliquez sur Suivant.

L’opération débute et l’outil télécharge l’image du système sur votre clé tout en préparant celle-ci pour accepter un démarrage direct. Pendant ce temps là, vous pouvez chercher comment ouvrir le BIOS de la machine que vous voulez réinstaller. En général une recherche avec la référence de votre machine et les mots « bios key » donnent de bons résultats. Une fois cette touche identifiée (F1, F2, F10, F11, F12 ou Echap sont communément employés mais également encore parfois la touche « Suppr ») vous pouvez essayer celle-ci sur votre PC à réinstaller en la pressant frénétiquement au démarrage.

Une fois dans le BIOS – qui est parfois très touffu – rendez vous dans l’onglet « Boot » et cherchez « Device order » pour sélectionner comme premier élément de démarrage le périphérique USB. Si votre clé est insérée  depuis le démarrage de l’engin, son nom devrait apparaitre dans la liste. Sauvegardez vos réglages et redémarrez la machine avec la clé USB en place. Il ne reste plus qu’a suivre les instructions à l’écran pour installer Windows. Si cette installation réclame votre N° de série, vous, pourrez indiquer celui récupéré. Il y a cependant de grandes chances que celui-ci ne soit pas nécessaire.

A la fin de l’opération, vous aurez un système parfaitement « propre ». Cela peu paraitre long et fastidieux mais cela reste la solution la plus sure pour profiter d’un Windows sans logiciels espion, virus ou autre bloatwares…

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ? © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO Pocket S : une console Android sous Snapdragon G3x

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AYANEO est présent sur le marché de la consolePC avec une offre foisonnante. De nombreuses solutions sont pour la plupart proposées autour de puces AMD Ryzen. La Pocket S change de direction avec l’emploi d’une solution ARM signée Qualcomm. La nouvelle venue fonctionnera grâce à un Snapdragon G3x Gen 2.

La Pocket S est une solution compacte qui propose un écran de 6 pouces de diagonale dans une définition très élevée. Pas moins de 2560 x 1440 pixels pour un écran IPS tactile alimenté par une mémoire vive pouvant atteindre 16 Go et un stockage de 1 To au maximum. La puce embarquée propose 8 cœurs Qualcomm Kryo et un circuit graphique Adreno A32 à 1 GHz. Elle fonctionne dans un TDP de 15 watts et nécessite l’emploi d’une ventilation active au cœur de la console.

On note au passage l’emploi d’une dalle en verre qui recouvrira la totalité de la partie supérieure de la console. Un choix qui pose de nombreuses questions pour ma part. La lisibilité de l’affichage IPS devra être très contrasté avec une forte luminosité pour fonctionner. La résistance de la dalle en verre sera mise à l’épreuve sur une si grande diagonale et le traitement oléophobique sera d’une importance capitale autour des différents contrôles pour éviter de recouvrir la console de traces de doigts.

Un choix qui pousse AYANEO à intégrer un dispositif pour basculer la console d’un mode « performance » à un mode « équilibré » et jusqu’à un scénario privilégiant l’autonomie de l’engin. Un bouton physique permettra de jongler d’un mode à l’autre, à la volée. Cela n’est pas franchement rassurant  pour l’autonomie de la console et pose la question de l’intérêt de l’engin. La grande interrogation avec les solutions Android est la durée de mise à jour du système. Le constructeur devra déployer des correctifs réguliers et des mises à jour de sécurité dans la durée pour que la machine vaille la peine mais, comme d’habitude,  il s’agit ici d’un pari de la part de l’acheteur.

AYANEO n’a pas grand chose à gagner à dépenser de l’argent pour le salaire d’un ingénieur chargé de ces mises à jour. Son intérêt lui dicte au contraire d’arrêter de proposer des mise à jour le plus rapidement possible après la fin de la commercialisation des engins. C’est la problématique habituelle du duo Android/ARM. Il sera au mieux très difficile et au pire impossible de changer de système d’exploitation. Un détail qui rappelle encore et toujours la force de solutions comme le Steam Deck de Valve qui propose d’employer SteamOs mais n’interdit pas l’exploitation d’autres solutions Linux ni même de Windows.

Cette Pocket S vient en complément de la Pocket Air, également sous SoC ARM. Une solution Mediatek Dimensity 1200 pilotant un Android avec un matériel plus léger. Un écran de 5.5″ de diagonale en FullHD via une dalle AMOLED, 12 Go de mémoire vive et un stockage de 512 Go au maximum. Je n’ai pour le moment aucune idée du suivi logiciel de ce modèle. Sa campagne de financement a eu lieu en octobre 2023 et les consoles sont en cours d’expédition. La Pocket S, de son côté, débute bientôt sa phase de financement, comme toujours sur Indiegogo, pour des expéditions prévues en avril.

On retrouvera également sur la console un châssis en aluminium très fin au centre. 14 mm si on fait abstraction des épaisseurs qui abritent les gâchettes. On retrouvera l’attirail classique avec un double joystick RGB, une croix directionnelle, des boutons ABXY, des gâchettes, des moteurs de vibrations et un gyroscope 6 axes. La connectique semble minimaliste avec un port USB Type-C et un bouton de démarrage qui abritera un lecteur d’empreintes digitales. La Pocket S proposera également un lecteur de cartes MicroSDXC…

Beaucoup d’éléments haut de gamme. Entre l’affichage, l’énorme mémoire vive, la puce ARM et le stockage. Ces choix qui ne laissent pas franchement l’espoir d’un engin abordable. Ce qui est, selon moi, une erreur stratégique majeure sur ce marché. La Pocket S sera chère à n’en pas douter. Et c’est tout le problème. Car à quoi va servir cet engin sous Android ? A lancer les jeux présents pour le marché smartphone en retrouvant le confort d’une bête manette de jeu ou d’un accessoire pour enfermer l’écran du téléphone dans une solution proche de la console ? Le tour des titres disponibles sera rapide et le catalogue ne sera pas glorieux. Pour du streaming de jeux ? Pourquoi pas mais alors nul besoin de ces compétences techniques, une solution plus simple et moins chère aurait suffit.

C’est toujours le même problème. Android n’est pas une plateforme ouverte et son catalogue de jeu est essentiellement tourné vers des joueurs grand public. Pas des gens qui vont accepter d’investir dans une console très onéreuse. Le grand public préfèrera toujours une bonne Switch à un appareil de jeu sous Android autre que son téléphone. Les joueurs invétérés choisiront également la console de Nintendo ou se pencheront vers une Console PC pour sa souplesse d’usage et son catalogue de titres mille fois plus attractif.

AYANEO Pocket S : une console Android sous Snapdragon G3x © MiniMachines.net. 2024.

GMK Nucbox K5 : un autre MiniPC Ryzen 7 7735HS

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Le Nucbox K5 de GMK ressemble en effet beaucoup au Nucbox K2 lancé en avril 2023, il propose la même puce AMD Ryzen 7 7735HS dans un format très proche même si les engins sont physiquement différents. 

La grosse nuance entre le K2 et le K5 est surtout liée au contexte entourant les machines. Lorsqu’il y a 10 mois GMKtek lancait le MiniPC K2, le Ryzen 7 7735HS était en concurrence avec un processeur encore très présent et moins cher, le Ryzen 7 6800H. Deux puces quasiment identiques que la marque déployait alors dans des engins similaires. Entre le K1 (6800H) et le K2 (7735HS) une différence de tarif de 30$ HT pour 50MHz de plus pour le K2. Pas vraiment de quoi motiver l’utilisateur à payer plus cher. 

En 2024, si le K2 existe toujours, le modèle 6800H a, par contre, disparu des radars et le Nucbox K5 peut désormais être présenté comme une alternative plus intéressante. Sur le papier cependant, on découvre un engin dont le comportement sera quasiment identique mais avec toutefois quelques petites différences.

Avec 8 cœurs et 16 threads,  des fréquences de 3.2 à 4.75 GHz, 20 Mo de cache et un TDP de 35 à 45 watts le Ryzen 7 7735HS est une puce d’architecture Zen3+ qui embarque un circuit graphique Radeon 680M composé de 12 cœurs RDNA2 à 2,2 GHz de fréquence. Un excellent processeur au demeurant mais très proche du 6800H puisqu’il s’agit au mieux d’une « optimisation » de celui-ci. Dans le MiniPC, il est entouré de 2 slots de mémoire vive SODIMM DDR5-4800 pour un maximum de 64 Go et d’un double port M.2 2280 NVMe PCIe X4. C’est un des avantages du Nucbox K5 puisque le précédent modèle ne proposait qu’un port M.2 2280 seulement.

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La connectique est également un peu différente avec un changement de sorties vidéo. On découvre ici un une combinaison HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4 contre un modèle double HDMI auparavant. La partie réseau a évolué avec deux ports Ethernet 2.5 Gigabit contre un seul sur le K2. On retrouve un double port USB Type-A, un en USB 3.2 et l’autre en USB 2.0. Un Antivol type Kensington Lock est visible et l’alimentation est toujours du 19V/6.32 A. 

En face avant, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un jack audio combo 3.5 mm. C’est exactement la même disposition connectique que le NucBox K8 sous Ryzen 7 8845HS présenté hier. Les boitiers sont d’ailleurs identiques avec les mêmes aérations sur les côtés et un système de ventilation interne de même calibre associé à un ventilateur dédié à la mémoire et au stockage. Le module sans fil est un Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 piloté par un circuit AMD RZ616 soudé à la carte mère.

Je suppose qu’au final ce Nucbox K5 n’est pas une révolution pour la marque mais juste un moyen de rendre sa production moins couteuse en utilisant un seul châssis et une carte mère identique pour ses nouveaux modèles. Le K2 est à mon avis en fin de vie et devrait rapidement disparaitre au profit de ce nouveau boitier. Qui n’apportera pas grand chose de neuf niveau performances mais tout de même une possibilité d’évolution en stockage plus importante et probablement un meilleur système de ventilation.

Le Nucbox K2 est toujours disponible sur le site du constructeur à partir de 333.55€ en format Barebone et 545.33€ en 32Go/1To

Le nouveau Nucbox K5 n’est pas encore visible sur le site de la marque mais il est apparu sur AliExpress à 431.68€ en format barebone et 544.60€ pour le modèle 16/500Go. Des prix de base où il faudra ajouter 37.19€ de frais de port… Il vaut clairement mieux attendre le tarif officiel pour le moment.

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Piratage de numéro de sécu, parlez à vos anciens !

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Ce n’est pas le rôle de Minimachines de parler de cela mais le problème est tel que j’ai décidé de vous faire un petit rappel à ce sujet. Deux sociétés françaises, Viamedis et Almerys, gèrent pour les mutuelles et les complémentaires de santé toute la partie mécanique du transfert des données. C’est elles qui font le lien entre la prestation de santé et vos mutuelles. Elles stockent donc des informations sensibles et c’est elles qui ont été piratées.

Cela veut dire que ces sociétés ont laissé échappé dans la « nature » des données concernant 33 millions de personnes en France. Et dans le lot, il y a beaucoup, énormément, de personnes âgées. Et c’est assez logique puisque si on fait la part de ces 33 millions par rapport à la population française, le nombre d’assurés ayant un numéro de sécu est plus élevé chez les personnes majeures. Les mineurs étant en général rattachés à un de leurs parents. La CNIL fait le détail des éléments en fuite et on retrouve donc tout l’état civil (nom et prénom…) de l’assuré, sa date de naissance, son numéro de sécu, le nom de son assureur santé et l’ensemble des éléments du contrat chez cet assureur. 

Normalement, vous avez du recevoir un courriel de votre mutuelle expliquant le détail de cette fuite de données, ce qui ne veut pas forcément dire que vos données sont dans la nature mais il serait plus sage de faire comme si. Il est plus que probable que les éléments ci-dessus soient disponibles dans une énorme base de données un jour où l’autre sur le web. Qu’un des pirates qui a mis la main dessus la vende et qu’elle soit achetée par un margoulin ayant décidé d’en faire son beurre.

Et c’est là que ça commence à devenir embêtant. Parce que si vous qui me lisez avez, j’en suis sûr, une petite idée de ce que cela pourrait donner en terme de tentative de piratage, certains de nos aînés n’en ont aucune idée. Et pourtant il est très facile de les cibler avec le N° de sécurité sociale qui donne leur année de naissance. On peut imaginer facilement deux scénarios d’arnaque à partir de ces données.

 

Au téléphone : un appel d’un robot qui va composer les numéros des assurés sociaux à partir d’un croisement avec une autre base de données déjà disponible en ligne pour récupérer le numéro de téléphone à partir du nom. Puis, un message automatique demandant de rester en attente pour une communication importante de votre mutuelle ou de la sécurité sociale. Au bout du fil, si la personne décroche ou si elle pianote un chiffre à l’invite de la voix enregistrée, un opérateur pourra prendre le relais. Celui-ci disposera d’éléments forts comme le nom de la mutuelle employée, d’un numéro de sécurité sociale et même du détail de votre contrat avec le prestataire. De quoi pousser la personne appelée à communiquer un N° de CB au téléphone, par exemple.

Par email : un message semi générique du même type avec un recoupement d’emails issus d’une autre base de données et votre état civil pour générer un message avec le logo de votre prestataire en en-tête, un objet précisant le nom de votre assureur et dans le corps du texte vos noms et prénoms avec, en prime, votre numéro de sécurité sociale. Dans le corps du mail, un lien vers un site permettant de régler un « problème » poussera le destinataire à entrer d’autres données comme un N° de Carte Bleue complet par exemple.

Dans les deux cas, les informations récupérées par cette fuite de données serviront à crédibiliser cette approche semi générique. Et  cela sera sans doute diablement efficace. Alors je sais que vous, chers lecteurs, serez à priori détecter le vrai du faux, encore que cela puisse être très bien fait. Mais imaginez pour des personnes un peu âgées qui vont considérer que la possession du numéro de sécu est l »assurance que l’interlocuteur est légitime. C’est difficile de se dire qu’une personne au téléphone qui connait votre nom, votre prénom, votre mutuelle, votre numéro de sécu et même le contrat que vous avez souscrit puisse être un voleur en puissance qui opère depuis un centre d’appel pour vous soutirer votre retraite.

La meilleure chose à faire est donc de passer vous même un petit coup de fil ou de rendre une petite visite à vos anciens. De leur expliquer rapidement le problème et de leur dire que personne ne leur demandera d’argent immédiatement pour régler un souci de mutuelle ou de sécurité sociale. Que dans tous les cas le mieux est de transférer l’email ou de raccrocher pour vous appeler et vérifier avec vous que la situation est normale. Prendre le reflexe de ne pas réagir dans l’instant mais de temporiser en rappelant ultérieurement. De dialoguer avec vous. Et cela reste un bon conseil pour tout : les appels d’une pseudo banque, d’une soit disant agence d’étude de l’habitat, d’un opérateur internet… La prise de décision immédiate, le clic sur une page qu’on ne connait pas ou le simple accord verbal au téléphone, n’est jamais une bonne idée.

Piratage de numéro de sécu, parlez à vos anciens ! © MiniMachines.net. 2024.

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