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☕️ Stockage, IA : le Français Kalray et l’Israélien Pliops veulent fusionner

Via un communiqué commun, les deux entreprises annoncent « être entrées en négociation exclusive en vue d’un rapprochement […] par voie d’apport des actions de Pliops à Kalray ».

Le partage donnerait aux actionnaires de Kalray 65 % du capital du nouvel ensemble et 35 % pour ceux de Pliops. Le contrat prévoit « une possibilité de monter à 40 % pour Pliops, contre 60 % pour Kalray, en cas de réalisation d’objectifs stratégiques prédéfinis ».

Pliops se définit comme une société « spécialisée dans le développement de technologies avancées et de solutions d’accélération pour les serveurs de stockage et l’IA dans les data centers ». Chez Kalray, il est question de « technologies matérielles et logicielles dédiées à la gestion et au traitement intensif des données du Cloud au Edge ».

But de l’opération : « devenir le leader mondial des solutions d’accélération de données pour le stockage et les GPU d’IA », selon Eric Baissus, président du directoire de Kalray. Ido Bukspan, CEO de Pliops, parle aussi de devenir « un leader mondial » et ajoute que cette fusion permettrait d’accélérer la mise sur le marché de sa solution, « avec un nouveau paradigme de stockage pour les solutions d’accélération de données d’IA ».

Cette fusion apporterait de nouvelles opportunités commerciales, avec une présence renforcée en Europe et en Chine, mais aussi aux États-Unis avec l’intégration des « hyperscalers » pour renforcer « la portée et l’influence du groupe ».

Rien n’est encore fait pour autant, il faut attendre les approbations des autorités compétentes, la consultation du comité social et économique de Kalray et l’approbation des assemblées générales des actionnaires des deux entreprises.

Les discussions sont dans une phase « avancée avec une période d’exclusivité conclue jusqu’à mi-juillet 2024 ».

Kalray a pour rappel récemment lancé sa carte Turbocard4 avec quatre DPU (Data Processing Unit) maison Coolidge 2. Elle est « conçue pour assurer aux clients la possibilité de fusionner des technologies de traitement classiques et de traitement basés sur l’IA, un enjeu majeur pour bâtir les applications IA les plus exigeantes ». La société mettait en avant son côté « made in France ».

AMD : Zen 5 à tous les étages (Ryzen AI, 9000, Epyc), roadmap des GPU Instinct jusqu’en 2026

Instinct de survie

Après NVIDIA, c’est au tour d’AMD de présenter ses nouveautés. Cette fois-ci, le mot d’ordre est Zen 5, avec les processeurs Ryzen 9000 et Epyc de 5ᵉ génération, ainsi que les Ryzen AI 300 pour des portables Copilot+. AMD dévoile aussi sa feuille de route jusqu’en 2026 sur les GPU Instinct pour entrainer les IA, à commencer par le MI325X cette année, avec 288 Go de HBM3e.

On attaque tout de suite avec les processeurs grand public. AMD a présenté deux nouvelles gammes de CPU Ryzen exploitant la nouvelle architecture : les AI 300 pour des PC portables « Copilot+ » ainsi que les Ryzen 9000 pour les ordinateurs de bureau.

Zen 5 : circulez, il n’y a (presque) rien à voir

Tous deux profitent de la nouvelle architecture Zen 5, avec « 50 % de mémoire cache L3 sur puce supplémentaire par rapport aux processeurs Zen 4 de la génération précédente pour les portables fins et légers ».

Si le Computex est l’occasion d’annoncer les premiers processeurs Zen 5, AMD ne donne pas vraiment de détail sur cette nouvelle architecture. Comme on peut le voir sur les captures ci-dessous, il est notamment question d’une meilleure prédiction de branche, d’une bande passante améliorée entre les différents niveaux de cache et de meilleures performances avec le jeu d’instructions AVX-512.

Dans sa présentation sur les ordinateurs de bureau (Ryzen 9000), AMD annonce que Zen 5 propose « des performances moyennes sur l’IPC [instructions par cycle d’horloge, ndlr] de 16 % supérieures à celles de la génération précédente Zen 4 ». On grimpe jusqu’à 35 % sur Geekbench 5.4 et on dépasse les 20 % sur League of Legends et Blender (toujours sur l’IPC seulement).

Ryzen AI 300 pour des ordinateurs portables Copilot+


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Ticketmaster : une fuite de données de 560 millions d’utilisateurs

Hacked out

La semaine dernière, le groupe de pirates ShinyHunters a revendiqué la récupération de données de 560 millions d’utilisateurs de Ticketmaster. Vendredi, le leader mondial de la vente de billets a confirmé auprès des autorités américaines avoir été victime d’une « activité non autorisée ».

Mardi 28 mai, le média Hackread a repéré l’annonce du piratage des données de Ticketmaster par le groupe ShinyHunters. Celui-ci revendiquait avoir récupéré les données de 560 millions d’utilisateurs de la plateforme de vente de billets (1, 3 Téraoctet de données) et proposait de les revendre pour 500 000 dollars.

Dans cette base de données volée se trouveraient, selon ShinyHunters, des données privées comme les noms, prénoms, adresses, emails, numéro de téléphone, les billets et le détail des concerts et autres événements des utilisateurs de Ticketmaster. Mais elle contiendrait aussi des informations partielles sur la carte de paiement utilisée dont les quatre derniers chiffres du numéro de la carte et la date d’expiration.

Confirmation à la SEC

Vendredi 31 mai, Live Nation, l’entreprise propriétaire de Ticketmaster, a signalé une fuite de données à la Securities and Exchange Commission (SEC), confirmant ainsi au moins partiellement la revendication de ShinyHunters, explique le Time.

L’entreprise y explique avoir identifié une « activité non autorisée dans un environnement de base de données tiers dans le cloud contenant des données de l’entreprise ». Elle affirme avoir lancé à ce moment-là une enquête avec des spécialistes de la sécurité.

Mais Live Nation ne va pas jusqu’à confirmer l’authenticité des données mises en ventes par ShinyHunters : « le 27 mai 2024, un acteur criminel a mis en vente sur le dark web ce qu’il prétendait être des données d’utilisateurs de l’entreprise. Nous nous efforçons de réduire les risques pour nos utilisateurs et pour l’entreprise, et nous avons informé les forces de l’ordre et coopérons avec elles », déclare-t-elle aux autorités américaines.

Live Nation ose même expliquer à la SEC qu’ « à la date du présent document, l’incident n’a pas eu, et nous ne pensons pas qu’il soit raisonnablement susceptible d’avoir, un impact significatif sur l’ensemble de nos activités, notre situation financière ou nos résultats d’exploitation. Nous continuons à évaluer les risques et nos efforts de remédiation sont en cours ».

Si la fuite est d’ampleur aussi importante que ce que revendique ShinyHunters, elle pourrait tout de même avoir des conséquences significatives pour Ticketmaster et Live Nation.

Ticketmaster en position de monopole

D’autant qu’elle arrive alors que le ministère de la Justice américain vient de les attaquer en justice mardi 23 mai dernier, les accusant d’avoir créé un monopole sur la vente de tickets en ligne.

« Du fait de leur comportement, les fans de musique aux États-Unis sont privés de l’innovation en matière de billetterie et contraints d’utiliser une technologie dépassée tout en payant leurs billets plus cher que les fans d’autres pays », explique le communiqué du ministère :

« Dans le même temps, Live Nation-Ticketmaster exerce son pouvoir sur les artistes, les salles et les promoteurs indépendants d’une manière qui nuit à la concurrence. Live Nation-Ticketmaster impose également des barrières à la concurrence qui limitent l’entrée et l’expansion de ses rivaux. »

La plainte du ministère affirme qu’aux États-Unis, « en 2022, Ticketmaster représentait au moins 70 % de la valeur faciale totale associée à tous les billets vendus dans les grandes arènes et amphithéâtres. Aucun autre concurrent n’a vendu plus de 14 % des billets ».

Enquête en cours en Australie

Concernant le piratage de Ticketmaster, une enquête a déjà été lancée en Australie dès le mercredi 29 mai, expliquait le site Cyberdaily. Elle rejoint les nombreuses enquêtes internationales sur le groupe ShinyHunters.

En août 2022, trois français avaient été accusés par le FBI de faire partie de ce groupe. L’un d’eux, Sébastien Raoult, extradé aux États-Unis depuis le Maroc, a été condamné en janvier dernier à trois ans de prison et à rembourser cinq millions de dollars (4,5 millions d’euros) aux sociétés victimes.

Européennes : les dons des Big Tech favorisent les candidats libéraux

Follow the money
Drapeaux de l’Union européenne

En amont des élections législatives européennes, les géants numériques financent les partis libéraux.

Les élections européennes commenceront le 6 juin aux Pays-Bas et se poursuivront jusqu’au 9 juin, mais les géants de la tech sont déjà sur les rangs pour se trouver des soutiens.

Selon les données de l’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes, Google, Apple et Microsoft ont tous versé des dons aux principaux think-tanks politiques, voire aux partis politiques européens eux-mêmes. Cumulées, ces dons font de la tech l’industrie qui a le plus contribué en amont des élections parlementaires, relève Politico.

L’alliance des libéraux et démocrates et son think tank, principaux bénéficiaires

Dans le détail, c’est l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE) et son think tank European Liberal Forum (ELF) qui ont attiré le plus de financement. Microsoft et Qualcomm (via sa branche française) ont respectivement versé 18 000 euros, soit le maximum légal, à l’ALDE. L’ELF a reçu 5 000 euros supplémentaires de Microsoft et 18 000 euros d’Apple et de la branche irlandaise de Google respectivement.

Autre bénéficiaire : le Wilfried Martens Centre du Parti populaire européen (PPE) a reçu 8 000 euros de la branche belge de Google ainsi que d’Intel et d’Apple.

Lobbying par financement

Si ces dons sont parfaitement légaux, ils restent une manière d’influencer le champ politique européen. Divers travaux, dont l’ouvrage The Misinformation Age de Cailin O’Connor et James Weatherall (Yale University, 2019), ont souligné à répétition la propension des grandes entreprises en général – et des géants du numérique en particulier – à influencer la recherche académique et les décisions politiques par la simple orientation de leurs moyens financiers.

Une autre manière de faire, toujours en s’aidant de fonds, consiste à utiliser des relais locaux. En mars, l’association Corporate Europe Observatory regrettait ainsi publiquement que des start-ups européennes comme Mistral AI ou Aleph Alpha aient, chacune, œuvré pour orienter la rédaction de l’AI Act en faveur des intérêts des géants états-uniens.

En amont des élections parlementaires européennes, Corporate Europe Observatory a d’ailleurs publié un guide à destination des candidats aux européennes pour les aider à identifier et manœuvrer le lobbying des grandes entreprises.

[Édito] IA : il nous faut un traitement plus nuancé

IA quoi ?

Alors que la machine médiatique participe à amplifier le buzz autour de l’intelligence artificielle, Next se demande comment traiter le sujet à sa juste mesure.

Comment parler correctement d’intelligence artificielle ? Il y a quelques semaines, auprès de la BBC, le professeur d’intelligence artificielle à la Liverpool Hope University David Reid déclarait : « je situerais la couverture médiatique de l’IA quelque part autour de 2 sur 10 ». Sa critique principale : le monde médiatique parle du champ comme d’une entité unique, alors qu’il ne l’est pas. Et d’appeler à une couverture plus nuancée.

La critique n’est ni neuve, ni cantonnée au monde britannique. À en croire Emily Bell, directrice du Tow Center for Digital Journalism de l’Université de Columbia, aux États-Unis, elle peut même s’expliquer par l’accélération du cycle de l’actualité, qui rend plus complexe, encore, la couverture de l’explosion de l’IA générative que ne l’a été celle de l’explosion d’internet en 2000 ou celle des smartphones en 2007.

Quoi qu’il en soit, les chiffres sont là : au Royaume-Uni, 60 % des articles relatifs à l’intelligence artificielle concernaient en 2018 des produits, des initiatives et des annonces de l’industrie technologiques. 33 % des sources identifiables venaient du secteur privé, soit deux fois plus que celles issues du monde académique. Pour certains chercheurs cités par le Reuters Institue, une partie du traitement du domaine s’apparente carrément à une « épidémie de mésinformation », dans laquelle les médias se contentent d’amplifier un buzz alimenté par les constructeurs.

La problématique se traduit, aussi, dans le type de sources relevées dans les articles de presse tech comme généralistes : dans l’ultra-majorité des cas, il s’agit d’une poignée d’informaticiens, d’entrepreneurs et de politiciens aux positions quasi unanimes, en faveur du développement et du déploiement de ces technologies.

Sauf qu’au Canada comme ailleurs, les liens entre intérêts universitaires, industriels et politiques, en matière d’IA, sont finement intriqués, les premiers cherchant financement chez les deux autres, qui interagissent par ailleurs pour la création d’un écosystème favorable à la promotion de l’IA. Ce qu’il manque, dans tout cela, ce sont les voix de ceux qui s’intéressent au reste, aux externalités sociales, environnementales, aux effets concrets et présents de l’expansion de cette industrie.

Côté francophone, on trouve des chiffres sur le succès médiatique du champ technologique : depuis 2022, selon la plateforme de veille Tagaday, le volume d’articles relatifs à l’IA a été multiplié par trois, sachant qu’au 1er trimestre 2023, un article sur 100 était consacré au sujet. Selon l’entreprise, une telle visibilité médiatique a quelque chose de comparable… « au conflit Israël – Hamas ». Si bien qu’entre 70 % et 80 % de la population interrogée par le Reuters Institute dans six pays (dont la France) a entendu parler de l‘IA générative… alors qu’à peine 15 % des Français utilisent un outil comme ChatGPT au moins une fois par mois.

Dans le détail, on trouve aussi un nombre croissant d’articles sur le casse-tête que l’intelligence artificielle, générative ou non, pose dans les rédactions (pour, contre, ou les deux ? Quels types de modèles ? Pour quels types d’usages ? De la modération ? De l’enquête ? Du bâtonnage de dépêche chiffrée ?). Difficile, en revanche, de trouver une estimation claire de la manière dont ce type de technologie et son déploiement sont couverts. Tout juste Tagaday rapporte-t-elle, sur les plus de 162 000 articles ou sujets audiovisuels analysés, une surreprésentation très nette de ChatGPT parmi les noms de modèles génératifs évoqués.

En 2023, nous revenions aussi sur le travail des sociologues Anne Bellon et Julia Velkovska, qui rapportait une évolution globale du traitement de l’IA en France (moins d’utilisation du terme « robot » à partir de 2016, plus d’occurrence de l’expression « IA » depuis). Comme d’autres, elles soulignent qu’une petite poignée de personnalités (Yann Le Cun, Ray Kurzweil ou, plus franco-français, Cédric Villani) est très largement citée, dont certains présentent une expertise débattue. Ainsi de Stephen Hawking, qui n’était pas expert de l’IA, et surtout de Laurent Alexandre, cinquième personnalité la plus présente dans leur corpus.

Les enjeux sont multiples, pourtant, et les seuls représentants de l’industrie numérique ne permettront pas de les décortiquer avec la nuance nécessaire. Il y a à peine six mois, ces leaders appelaient eux-mêmes à une pause dans le développement de l’IA. De pause, il n’y a pas eu. À la place, pointe la journaliste Julia Angwin, nous voilà aux prises avec des technologies génératives instables, qui inondent le web de contenus de faible qualité, mais peinent à prouver leur utilité.

Ça n’est pas la première fois que le monde médiatique se fait avoir par les promesses délirantes des industriels de la tech. Avons-nous seulement appris du passé ? De la bulle internet ? De celle des cryptos ? Du métavers ?

Il ne s’agit pas de tout jeter. Les technologies déployées par le champ de l’intelligence artificielle sont multiples, pour certaines anciennes, et sont là pour rester. Il s’agit de reconnaître, en revanche, que les questions auxquelles il nous faut chercher des réponses sont multiples.

Sur les modèles eux-mêmes, pour commencer : GPT-4 a-t-il réellement réussi haut la main l’examen du barreau, comme le clamait OpenAI en mars 2023 ? Un réexamen du chercheur Eric Martínez laisse penser qu’il s’est plutôt trompé pour une question sur deux. Quid de la capacité de ces modèles à répondre à des questions simples ? En contexte médical, une étude de Stanford montre que si un médecin sur dix utilise déjà ChatGPT au quotidien aux États-Unis, le grand modèle de langage produit trop d’erreurs pour être utilisable.

Les cadrages économiques aussi demandent de la nuance : quand Emmanuel Macron promeut l’intelligence artificielle en France, quelles mesures proposent-ils concernant les emplois qui seront touchés, forcés à muter ? Quelle évolution des cadres de travail, outre la réduction de l’assurance-chômage ?

Dans un autre domaine, la conférence Vivatech fait le plein de tables rondes sur les intérêts du nucléaire. Le président de la République joue, lui aussi, de cet argument pour attirer les géants numériques. Et c’est vrai, l’électricité française peut se targuer d’être peu carbonée.

Mais quid des autres effets du numérique sur l’environnement ? Sur quels terrains seront construits les data centers ? Avec quelle eau les refroidira-t-on ? En cas de canicule, comment l’arbitrage entre les usages des entreprises et ceux des citoyens sera-t-il organisé ?

Chez Next, on essaie d’aborder l’intelligence artificielle en gardant ce type de questions en tête. On s’interroge aussi sur l’utilité des technologies que l’on croise avant de s’y attarder. Notre problème, évidemment, est qu’il est matériellement impossible de traiter la totalité des applications concrètes de l’IA. Chaque jour, il nous faut donc faire des choix.

Et vous, comment voudriez-vous entendre parler d’intelligence artificielle ?

☕️ Investissements dans l’IA : l’Union européenne à la traîne, faute de suivi

Malgré d’importants travaux pour faciliter le développement de l’intelligence artificielle, l’Union européenne reste à la traîne sur la scène mondiale avec des investissements inférieurs à ceux des États-Unis et de la Chine, selon un rapport de la Cour des Comptes européenne.


Quand bien même des mesures ont été prises pour développer un écosystème d’IA au tournant des années 2020, l’entité souligne un manque d’outils de gouvernance et de suivi des objectifs d’investissements comme de leurs résultats.

Elle appelle à des actions mieux ciblées, pour que les dépenses réalisées par l’Union européenne donnent un réel coup d’accélérateur au milieu.

☕️ Hugging Face : la sécurité de certains « espaces » compromise

La semaine dernière, la plateforme d’hébergement spécialisée dans le machine learning a détecté des « accès non autorisés » à des « Spaces », nom donné aux espaces utilisateurs sur Hugging Face.

Dans un billet publié vendredi soir, la startup franco-américaine soupçonne que ces intrusions auraient été possibles grâce à la récupération d’un sous-ensemble de secrets. Hugging Face ne donne pas le nombre de secrets touchés. Elle explique avoir révoqué les jetons présents dans ces secrets et informé les utilisateurs concernés.

Hugging Face recommande d’actualiser toute clé ou jeton. Elle pousse aussi ses utilisateurs à envisager de remplacer les jetons Hugging Face par des jetons d’accès à granularité fine (« fine-grained tokens ») mis en place sur la plateforme depuis un mois. L’entreprise a mis en ligne un petit tuto vidéo pour montrer comment créer un « fine-grained tokens » :

Interrogée par TechCrunch, Hugging Face a répondu : « nous avons vu le nombre de cyberattaques augmenter considérablement au cours des derniers mois, probablement parce que l’utilisation de nos services a augmenté de manière significative et que l’IA devient de plus en plus courante. Il est techniquement difficile de savoir combien de secrets d’espaces ont été compromis ».

NVIDIA : IA, IA, GPU Rubin, IA, IA, SFF-Ready, IA, IA…

Huang et Macron sont-ils une seule et même personne ?

La conférence de NVIDIA au Computex était évidemment tournée vers l’IA : « nous sommes à l’aube d’un changement majeur dans l’informatique », déclare le patron de l’entreprise Jensen Huang. « L’intersection de l’IA et de l’informatique accélérée est sur le point de redéfinir l’avenir ».

L’IA est partout : dans les cartes graphiques, les datacenters, les portables, les jeux, les applications… Bref, partout et pour tous, exactement comme le veut Emmanuel Macron.

Mais NVIDIA n’oublie pas (complètement) la partie hardware. S’il n’y a pas de grosses annonces, le patron de l’entreprise donne des détails sur la feuille de route des prochaines années, avec la prochaine génération de GPU pour les datacenters et l’IA. Il en profite aussi pour venir jouer les arbitres dans le domaine des mini-PC et de la compatibilité entre cartes graphiques et boîtiers.

Blackwell : voici GB200 NVL2, avec 2 CPU et 2 GPU


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☕️ Ubuntu 24.04 a désormais son noyau temps réel

Fond d'écran par défaut d'Ubuntu 24.04

La dernière mouture LTS (Long Term Support) d’Ubuntu a reçu il y a quelques jours son noyau « temps réel », qui « réduit la latence par rapport à Linux principal et améliore la capacité du système à gérer efficacement les opérations urgentes ».

Comme Ubuntu 22.04 avant elle, ce nouveau noyau Linux est réservé aux personnes inscrites à Ubuntu Pro, gratuit pour une utilisation personnelle ou commerciale si limitée à cinq appareils.

Ce noyau particulier est basé sur la version 6.8 et y ajoute notamment les modifications PREEMPT_RT pour les architectures AMD64 et ARM64. Il contient également des optimisations pour le matériel Raspberry Pi.

« Avec des réponses limitées dans le temps pour les exigences de latence critiques, Real-time Ubuntu 24.04 LTS fournit un traitement déterministe aux charges de travail les plus exigeantes dans tous les secteurs, de la fabrication à l’automobile en passant par l’infrastructure critique des opérateurs télécoms », indique Canonical.

Si vous bénéficiez de l’abonnement Ubuntu Pro, il suffit d’exécuter une commande pour activer le nouveau noyau :

pro attach pro enable realtime-kernel

Si vous souhaitez l’activer sur un Raspberry Pi, il faudra ajouter « –variant=raspi » à cette même commande.

Notez que ce noyau est conçu pour des besoins spécifiques. Il n’est pas utile pour un usage standard.

☕️ Capsule Starliner de Boeing : décollage encore annulé, nouvelle tentative le 5 juin

On pourrait presque croire à un sketch tellement l’histoire se répète pour Boeing… Après des années de retard, la capsule s’arrime enfin à la Station spatiale internationale en mai 2022, non sans rencontrer quelques soucis sans gravité. La mission était quand même considérée comme un succès.

Après des retards pour des raisons diverses et variées, la capsule devait décoller avec deux humains à bord début mai. Cela n’a pas été le cas en « raison d’un problème de soupape sur l’étage supérieur du lanceur ».

Starliner de Boeing devrait (enfin) décoller ce soir, avec deux astronautes – Next

Mi-mai, une fuite d’hélium repoussait de nouveau la mission. Le lancement était ensuite prévu pour fin mai. Là encore, il n’a pas eu lieu. La cause ? « L’ordinateur au sol chargé de la séquence de lancement ne s’est pas chargé dans la bonne configuration opérationnelle après avoir procédé au décompte final ».

Dimanche, la machine responsable était retirée et démontée, puis « inspectée visuellement et remplacée par un châssis de rechange ». « Aucun signe de dommages physiques n’a été observé. Une analyse complète de la défaillance de l’unité de puissance sera effectuée pour mieux comprendre la cause profonde », ajoute Boeing.

Une nouvelle date est programmée : le 5 juin, avec une fenêtre également le 6 juin si besoin. La capsule Starliner doit pour rappel concurrencer Crew Dragon de SpaceX, qui est pour le moment la seule alternative au Soyouz russe.

#Flock : L’IA partout, pour tous

Tousse tousse

Salut ami lecteur !

J’ai fait des références aux dernières actualités PARTOUT dans cette BD et POUR TOUS

celle-ci forcément, celle-là, celle-là, celle-ci, celle-là, celle-ci, et j’en passe.

Désolé pour ce déluge de liens d’un air machinal, je ne voudrais pas qu’on me confonde avec une bécane, svp.

Bon weekend à tous !

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Pumpkin Eclipse ou la mise hors service de 600 000 modems par une attaque

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Vitrée brisée

Fin octobre 2023, 600 000 routeurs domestiques ont disparu du parc du fournisseur d’accès Windstream, aux États-Unis. L’évènement a été nommé Pumpkin Eclipse. Selon le compte-rendu d’une société de sécurité, il s’agissait bien d’une attaque coordonnée. Mais la méthode reste en partie mystérieuse.

À partir du 25 octobre dernier, les chercheurs en sécurité de chez Black Lotus Labs (Lumen Technologies) repèrent un nombre croissant de commentaires allant dans le même sens : le modem ne fonctionne plus. Alors que le nombre augmente, les chercheurs observent un premier phénomène mystérieux : la panne croissante ne semble affecter que trois modèles d’appareils, les T3200/T3260s d’ActionTec et le F5380 de Sagemcom.

Autre caractéristique du problème, les pannes ne surviennent que chez les clients du fournisseur d’accès Windstream. Sur le moteur de recherche Censys, les chercheurs observent une chute spectaculaire de 49 % des appareils connectés à internet chez ce FAI. Les témoignages font état d’appels au service client se solvant par l’obligation de remplacer l’appareil défectueux.

Mauvaise manipulation du fournisseur d’accès ? Déploiement d’une mise à jour défectueuse ? Il s’agissait en fait d’une attaque, déclare Black Lotus Labs.

Au moins 600 000 modems hors service


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L’Espagne bloque les fonctionnalités que Meta avait prévues pour les élections européennes

Cambridge analitiquoi ?
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

La CNIL espagnole vient de décider la suspension de l’implémentation sur son territoire des fonctionnalités prévues par Meta. L’entreprise voulait les ajouter à Instagram et Facebook à l’occasion des élections européennes pour « empêcher la collecte de données, le profilage des utilisateurs et le transfert d’informations à des tiers ».

L’Agencia Española de Protección de Datos (AEPD) annonce avoir décidé le blocage préventif de l’implémentation des fonctionnalités que Meta voulait intégrer à Facebook et Instagram pour les élections européennes.

L’entreprise de Mark Zuckerberg a prévu de lancer deux outils appelés « Election Day Information » (EDI) et Voter Information Unit (VIU). Et, selon l’autorité, Meta récupérerait et traiterait des données concernant l’utilisation de ces outils.

L’AEPD veut, par cette mesure, empêcher « la collecte de données, le profilage des utilisateurs et le transfert d’informations à des tiers, afin d’éviter que les données personnelles ne soient utilisées par des tiers inconnus et à des fins non explicites ». Cette interdiction aura une durée maximale de trois mois. Meta ne devrait donc pas pouvoir les mettre en place en Espagne lors du scrutin européen.

La CNIL espagnole considère que le traitement des données prévu par Meta implique une action contraire au RGPD. Au minimum, elle « violerait les principes de protection des données que sont la licéité, la minimisation, et la limitation du stockage ».

Selon l’agence, ces deux fonctionnalités traiteraient des données personnelles « telles que, entre autres, le nom de l’utilisateur, l’adresse IP, l’âge et le sexe ou des informations sur la manière dont l’utilisateur interagit avec ces fonctionnalités ».

Éviter un nouveau Cambridge Analytica

Pour l’autorité, cette récupération et ce stockage des données « mettraient gravement en péril les droits et libertés des utilisateurs d’Instagram et de Facebook, qui verraient augmenter le volume d’informations que Meta collecte à leur sujet, permettant un profilage plus complexe, détaillé et exhaustif, et générant un traitement plus intrusif ».

Elle ajoute que donner accès à ces informations à des acteurs tiers « entraînerait une ingérence disproportionnée dans les droits et libertés des personnes concernées ».

Si l’autorité ne le mentionne pas, cette peur qu’elle évoque rappelle l’utilisation des données de millions d’utilisateurs de Facebook lors du scandale de Cambridge Analytica.

Prévues dans toute l’Europe à l’exception de l’Italie

L’AEPD explique que Meta lui a indiqué vouloir lancer ces fonctionnalités pour tous les utilisateurs de ses services qui pourront voter aux élections européennes, « à l’exception de l’Italie, dont l’autorité de protection des données a déjà entamé une procédure à ce sujet ».

En effet, en septembre 2022, l’autorité italienne (GPDP) avait déjà mis en place une procédure contre Meta à propos des élections nationales. Elle y évoquait d’ailleurs plus explicitement le scandale Cambridge Analytica.

Interrogée par TechCrunch, Meta a répondu : « nos outils électoraux ont été expressément conçus pour respecter la vie privée des utilisateurs et se conformer au RGPD. Bien que nous ne soyons pas d’accord avec l’évaluation de l’AEPD, nous avons coopéré ».

☕️ Une version ChatGPT spéciale université

logo OpenAI dans l'obscurité

Dans un billet de blog, OpenAI annonce une offre de ChatGPT spéciale pour les universités, « ChatGPT Edu ».

Elle intègrera le modèle GPT-4o et son utilisation sera adaptée à ce que l’entreprise considère être les besoins des universitaires. OpenAI explique que ChatGPT Edu intègrera des « fonctionnalités avancées telles que l’analyse de données, la navigation sur le web et la synthèse de documents » et la possibilité de créer des versions adaptées du chatbot en les partageant au sein de l’université.

L’entreprise précise que les conversations et les données utilisées dans ChatGPT Edu ne seront pas utilisées pour entrainer les modèles d’OpenAI.

☕️ Twitch licencie tous les membres de son conseil consultatif de sécurité

Logo Twitch

Twitch a mis fin aux contrats de tous les membres de son Safety Advisory Council, selon des documents consultés par CNBC et confirmées par des sources bien informées.

Il a été créé en mai 2020 et était composé de neuf experts de l’industrie, de streamers et de modérateurs. Il était censé conseiller la plateforme sur les questions de confiance et de sécurité liées aux enfants sur Twitch, à la nudité, aux utilisateurs bannis, l’élaboration et les mises à jour des règlements, le développement de produits et de fonctionnalités pour améliorer la sécurité et la modération, la « valorisation des streams sains et de l’équilibre entre travail et vie privée », la « protection des intérêts des groupes marginalisés », ou encore « l’identification des nouvelles tendances qui peuvent affecter l’expérience Twitch ».

Le conseil n’était pas composé de personnes choisies en interne, souligne CNBC, mais de conseillers, dont Sameer Hinduja, codirecteur du Cyberbullying Research Center, Emma Llansó, directrice du Center for Democracy and Technology’s Free Expression Project, et T.L. Taylor, cofondateur et directeur d’AnyKey, qui milite en faveur de la diversité et de l’inclusion dans les jeux.

« À l’avenir, le conseil consultatif sur la sécurité sera principalement composé de personnes qui servent d’ambassadeurs Twitch », indique un e-mail, consulté par CNBC, qui a été adressé aux intéressés pour leur annoncer la résiliation de leurs contrats au 31 mai 2024.

Les ambassadeurs Twitch sont des utilisateurs de la plateforme de streaming « choisis spécifiquement pour l’impact positif qu’ils ont eu sur la communauté Twitch », selon le site web de l’entreprise.

La rémunération dépendait de la durée du contrat, mais les membres du conseil étaient jusque-là payés entre 10 000 et 20 000 dollars par an, selon une source.

La décision de Twitch de mettre fin à leurs contrats « intervient après plus d’un an de restrictions budgétaires et de licenciements dans l’industrie technologique, en particulier dans les équipes chargées de la sécurité et de l’éthique, que certaines entreprises considèrent comme des centres de coûts », note CNBC.

Il y a un an, Twitch avait ainsi déjà licencié une cinquantaine d’employés chargés de surveiller les comportements abusifs, illégaux ou nuisibles, déplorent des sources bien informées auprès de CNBC. L’équipe chargée de la confiance et de la sécurité a ainsi perdu environ 15 % de ses effectifs, « au moment même où la modération des contenus semblait plus importante que jamais » :

« Ces réductions interviennent à un moment où les cyberintimidations se multiplient, ce qui a été associé à des taux plus élevés d’automutilation chez les adolescents, et où la diffusion de fausses informations et de contenus violents se heurte à l’explosion de l’utilisation de l’intelligence artificielle. »

Un porte-parole de Twitch a déclaré que l’entreprise avait recruté « de nouveaux membres du conseil pour offrir des perspectives nouvelles et diversifiées », et précisé que l’entreprise comptait plus de 180 streamers dans son programme d’ambassadeurs : « avec ce nouveau format, nous serons en mesure d’attirer encore plus de voix et de points de vue ».

Twitch a par contre refusé de préciser si les ambassadeurs seraient rémunérés.

Stack Overflow vs ChatGPT : le chatbot se plante dans la moitié de ses réponses

AI overflow

Les entreprises d’IA ciblent notamment le développement logiciel avec la génération de réponses techniques aux problèmes des développeurs et concurrencent des sites comme Stack Overflow. Mais ces outils sont-ils pertinents ?

« Stack Overflow est-il obsolète ? ». C’est la question que s’est posée la chercheuse de l’université de Purdue aux États-Unis, Samia Kabir avec ses collègues.

Depuis l’arrivée des outils d’IA générative, les fréquentations du site diminuent et les développeurs posent de plus en plus leurs questions techniques à ChatGPT ou à un autre outil similaire. Au point que le site, dans ces conditions inconfortables, signe avec OpenAI un accord laissant l’entreprise de Sam Altman entrainer ses modèles sur les questions/réponses postées depuis des années par ses utilisateurs.

ChatGPT : erroné et bavard


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☕️ Threads lance son nouveau site web, calqué sur TweetDeck

Il y a quelques semaines, Threads annonçait commencer le test d’une nouvelle interface pour son site web. La capture alors révélée montrait clairement l’intention : proposer une interface façon TweetDeck, avec plusieurs colonnes.

Cette nouvelle version est en cours de déploiement dans tous les marchés où Threads est disponible, comme le confirme Adam Mosseri, le responsable d’Instagram.

La plus grosse fonction est bien sûr la possibilité d’épingler plusieurs colonnes, comme le permet TweetDeck (intégré dans les formules payantes de X) : on peut ainsi épingler des colonnes de mentions, de recherches, de recommandations et autres. Pour rappel, Threads n’intègre pas (encore ?) de messages directs, ces derniers étant reportés sur Instagram, dont Threads est une extension.

La nouvelle interface permet d’épingler jusqu’à 100 colonnes. Chacune peut être mise à jour manuellement ou automatiquement. Point intéressant – et pas nécessairement pensé ainsi par Instagram – la multiplication des colonnes permet d’expédier « Pour vous » sur la droite et de la remplacer par exemple par celle basée uniquement sur les comptes suivis. La colonne « Pour vous » ne peut pas être supprimée.

☕️ YouTube n’affiche plus son pénible économiseur d’écran sur Apple TV

Depuis plusieurs mois (voire un an aux États-Unis et d’autres pays), l’application YouTube pour Apple TV avait la fâcheuse habitude d’afficher ses propres économiseurs d’écran à la place de ceux fournis par Apple.

Là où l’Apple TV fournit de courtes séquences vidéo en 4k, YouTube affichait des images fixes, souvent tirées de la vidéo en cours ou des recommandations, basées sur l’activité. Problème, elles se substituaient à celles de l’Apple TV, empêchant l’appareil de passer en veille en cas d’inactivité.

Autre problème, aucune option ne permettait de désactiver cette fonction. La seule solution était d’abaisser le temps de déclenchement des économiseurs d’écran d’Apple à deux minutes, pour « court-circuiter » ceux de Google.

On ne sait pas exactement ce qui s’est passé, mais YouTube n’affiche plus ses images fixes. Comme le signale iGeneration, la disparition est notée par Joe Steel sur son blog. D’autres témoignages vont dans le même sens. Google ne s’est pas exprimée sur le sujet.

L’hafnium pour le stockage des données de demain ?

Non, rien à voir avec l’Hafnic

Depuis maintenant plus de 10 ans, les chercheurs travaillent sur les propriétés ferroélectriques de l’oxyde d’hafnium pour développer le stockage de données de demain. De telles solutions proposeraient une consommation d’énergie réduite, une endurance élevée et une bonne rapidité en lecture/écriture. Reste à passer de la théorie à la pratique, ce qui n’est jamais une mince affaire.

Commençons par des présentations. L’hafnium est un « métal rare, analogue au zirconium » explique le Larousse. Il porte le numéro atomique 72 et son symbole est Hf. Le site officiel MinéralInfo ajoute qu’il « est utilisé principalement dans les superalliages pour l’industrie aéronautique et sous forme d’anode dans les torches à plasma ».

Quelques informations ensuite sur ce métal. « Il n’y a pas de mine d’hafnium à proprement parler. La production primaire est métallurgique et obtenue à partir de résidus obtenus lors de la purification du zirconium sous forme de métal. Les principaux pays de production d’hafnium sont la France et les États-Unis », peut-on également lire. Il est classé comme ayant une « forte criticité » pour la France. Elle pourrait s’aggraver si l’hafnium devait être davantage utilisé.

Le comportement ferroélectrique de l’hafnium


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