☕️ IA, identité, médias et souveraineté : l’Europe et le Canada renforcent leur partenariat
Dans la foulée du sommet du G7 sur l’industrie, le numérique et la technologie, l’Union européenne et le Canada ont « réaffirmé leurs intérêts communs pour stimuler la compétitivité, l’innovation et la résilience économique ». Il est aussi question de renforcer la souveraineté. Cela fait pour rappel plusieurs années déjà qu’un partenariat existe.
Les deux partenaires veulent « mettre au point des technologies d’intelligence artificielle (IA) fiables qui respectent les droits fondamentaux ». Ils ont ainsi signé « un protocole d’accord sur l’intelligence artificielle » et vont collaborer pour développer de « grandes infrastructures d’IA ». Cela concerne aussi bien la santé que l’énergie, en passant par la culture, les sciences et les services publics.
Un autre protocole d’accord est signé, « sur les justificatifs d’identité numériques et les services de confiance ». Sur les médias et plus particulièrement « les risques posés par l’IA au journalisme », l’Union européenne et le Canada « reconnaissent que l’accès à des médias indépendants, fiables et pluralistes, y compris sur les plateformes en ligne, est essentiel pour la démocratie ».

La souveraineté passe par aussi par des infrastructures de communication « sécurisées et fiables (notamment la 5G et les câbles sous-marins) ». Ces dernières constituant des épines dorsales du réseau Internet, elles sont parfois la cible de sabotages.
Les deux partenaires réaffirment aussi le besoin d’avoir des « chaînes d’approvisionnement de semi-conducteurs résilientes, des infrastructures cloud et datacenters sécurisés et souverains ». Il est aussi question de partager des connaissances sur la manière de « réduire l’impact environnemental des datacenters ».
« Aucune région ne peut affronter seule la transformation numérique », affirme Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive (souveraineté technologique, sécurité et démocratie) de la Commission européenne. Sans jamais qu’ils soient cités, on comprend bien que cette déclaration vise aussi les États-Unis et la Chine qui se livrent une guerre sur le numérique.














