Vue lecture

Agent Avenue

Un jeu en un quart d’heure chrono qui a eu un joli succès en octobre au Festival d’Essen, Mecque des Allemands eurogamistes barbus, pour qui un livret de règles de jeu avec moins de pages que le casier judiciaire des Balkany est « familial » ? Regardons ça.

7 indés à mettre sur votre radar pour 2025

Plusieurs fois par an, le festival de démos Steam est l’occasion d’essayer plein de jeux et de repartir avec notre besace remplie de studios à surveiller de près. Voici sept de ces indés (ou quasi indés) qui devraient émettre un « bip » sonore sur votre radar à chaque fois que vous le mettez en route.

ICBM Escalation

Tout le monde sera d'accord pour dire qu'une bonne guerre thermonucléaire globale réglerait bien des problèmes – notamment celui du prix de l'abonnement YouTube qui n'arrête pas d'augmenter. Mais il faut s'y résigner : vu le manque d'enthousiasme de nos dirigeants, il est probable que nous n'aurons jamais la chance de voir notre belle planète illuminée comme un sapin de Noël par des explosions de cinquante mégatonnes.

Wondrous Creatures

J’ai du mal avec les jeux « multi-solitaires », où l’on fait sa popote dans son coin, avant de relever la tête deux heures plus tard et de voir autour de la table un tas de gens, dont on avait oublié la présence. Sauf quand je joue avec ackboo, là j’aime bien.

Crimson Desert

Après son MMO Black Desert Online, le studio coréen Pearl Abyss change de coloris avec Crimson Desert, un jeu de rôle solo. Monde ouvert gigantesque, combats savamment chorégraphiés, paysages magnifiques : ce sera la figure de proue des gros RPG en 2025. Et pas une sculpture d’un lion mal taillé qui ressemble à un hippocampe attention, une vraie belle figure de proue.

Squadron 42

Le développement de Squadron 42 a démarré en 2010. Nicolas Sarkozy était président, Izual n'était probablement pas encore né (ou alors, il était tout bébé), Minecraft était un petit jeu indé dont le nom commençait à peine à circuler et Elon Musk semblait fréquentable. C'est vous dire si tout cela paraît loin.

Hell is Us

Hell is Us a beaucoup pour lui. Son nom, déjà. Désolé, mais dans un monde où tous les jeux s'appellent soit Battle of Warriors soit Warriors of Battle, Hell is Us dégage une bonne grosse gravitas, on sent qu’on n’est pas là pour déconner mais pour sonder les profondeurs de l’âme humaine. Et puis il y a son directeur créatif, Jonathan Jacques-Belletête, à qui l'on doit Deus Ex: Human Revolution et Mankind Divided. Et enfin, son pitch.

Path of Exile 2

Longtemps, le royaume de l’action-RPG a été divisé en deux. Le Diabloistan, où vivent des bourrins qui aiment le feedback violent et les gameplays modernes, et la haute région de PoE, exclusivement peuplée de minimaxeurs à demi autistes, où l’on compte trois licences Excel par habitant. Mais un nouveau venu va peut-être réconcilier cette nation qu’on croyait condamnée à une guerre éternelle.

Koira

Depuis le temps qu’on nous balance des animaux mignons en guise d’argument de vente, je suis désormais un mur de scepticisme. On m’a déjà fait le coup avec Planet of Lana, Star Wars Outlaws, Promenade, Jusant, c’est bon, je commence à connaître la chanson. Alors quand le développeur de Koira est venu me parler de son conte poétique dans lequel on se lie d’amitié avec un chiot au petit nez rouge et aux oreilles toujours suspendues en l’air, j’ai évidemment mis tous mes préjugés à la poubelle pour m’extasier sur cet adorable petit pépère.

Don’t Starve : The Board Game

Pour faire d’une licence de jeu vidéo un bon jeu de plateau, il y a deux conditions. La première : respecter l’original sans le copier. La seconde ? Être polonais. Alors, écoutez, ça tombe bien…

Looking for Fael

Il est presque 21 h quand je reçois un message de mon colocataire Fael. « Hey, ça va te sembler un peu bizarre, mais je crois que je me suis perdu dans l'appartement, tu penses que tu pourrais venir m'aider ? » Il parle avec un ton détaché, presque léger, comme si se perdre dans un T4 était la chose la plus naturelle du monde – ce qui donne plus l'impression qu'il s'est enfermé dans les toilettes qu'égaré dans les méandres de La Maison des feuilles. Pourtant, dans l'appartement, Fael demeure introuvable.

Mouse : P.I. for hire

Je ne vais pas vous mentir en vous disant que je n'attendais rien de Mouse. Oui, j'avais envie d'y jouer, j'étais persuadé que ce serait l'un de mes jeux de cette Gamescom. Mais, lucide sur mes défauts, je savais que c'était uniquement parce que je suis, comme dirait ackboo, « un gros iencli pour tous les boomer shooters de merde ». Mais Mouse, à ma grande surprise, est davantage qu'un énième boomer shooter. Et ne devrait pas plaire qu'aux ienclis.

RoadCraft

Qui a dit que les gens ne pouvaient pas changer ? Après des années passées à développer des jeux dans lesquels on patauge dans la gadoue aux commandes de gros engins (MudRunner, SnowRunner, Expeditions...), Saber Interactive a viré sa cuti. Dans RoadCraft, on conduit toujours de gros engins, mais cette fois-ci, notre mission consiste, tenez-vous bien, à déblayer la gadoue.

MIO : Memories in Orbit

Oh ! Comme l'âme humaine est une terre complexe et inconnue ! Après vingt minutes passées à jouer à MIO, j'étais incapable de dire ce que je ressentais, partagé entre l'émerveillement devant la beauté des images à l'écran et l'humiliation d'être incapable de passer la moitié des tableaux, à tel point que la démonstratrice, prise de pitié, a fini par me proposer de m'aider.

Cairn

C'est une expérience assez étrange de se lancer dans Cairn entre deux rendez-vous Gamescom, à côté d'un stand de mojitos assailli par des journalistes pressés de terminer leur journée, tant le jeu invite au calme et à la concentration.

Leviathan Wilds

Notre loisir préféré est plat. Inutile de nier, c’est comme ça, c’est tout. Oh, bien sûr, beaucoup de jeux cherchent à conquérir la troisième dimension, mais jamais aucun ne réussit vraiment à créer de la verticalité. Leviathan Wilds est plat, mais haut.
❌