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NexT-SBC : une carte mère ultracompacte sous Ryzen 7 7840HS

Présentée en vidéo il y a quelques jours par le vidéaste ETA Prime, la carte NexT-SBC devrait être mise en financement participatif sur Indiegogo dans les jours qui viennent. Avec un excellent processeur AMD, des bonnes capacités d’évolution et un prix attractif, elle a tout pour plaire. Et pourtant.

La NexT-SBC, c’est avant tout un processeur. Un AMD Ryzen 7 7840HS, une excellente puce construite sous l’architecture Zen 4 d’AMD comprenant 8 cœurs, le double de threads sur des fréquences de 3.8 à 5.1 GHz pour une consommation située entre 35 et 54 watts. La puce embarque 16 Mo de mémoire cache L3 et surtout un excellent circuit graphique Radeon 780M exploitant 12 cœurs RDNA3 à 2.7 GHz.

Livrée avec de la mémoire vive intégrée, soudée en LPDDR5x-6400 jusqu’en 32 Go et pas moins de trois slots M.2 2280 NVMe PCIe 4.0, la carte promet un niveau de performances élevé dans un encombrement minimaliste. Si on considère en plus son excellente connectique comprenant de l’USB4, du HDMI 2.1 et même deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, on a là un outil exceptionnel pour piloter tout type d’usages.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelques années, j’encourageais les marques à proposer des cartes mères de ce type sur le marché. Les cartes de leurs MiniPC directement sans le boitier, moins chères évidemment, pour que des utilisateurs puissent s’en emparer et les intégrer dans leurs projets. Mon idée alors était de proposer des solutions d’intégration autour d’un format NUC d’Intel pour que les fabricants de boitiers se prennent au jeu et développent des châssis adaptés. Ou que, comme dans l’industrie des cartes de développement, chacun puisse intégrer sa carte dans son projet facilement. Cette idée n’a pas eu d’échos.

Le Aoostar GEM10

Aujourd’hui cependant, cette NexT-SBC semble bien être une carte issue du grand bouillon de culture qu’est le marché MiniPC. Elle correspond en tout cas aux éléments que présente le MiniPC Aoostar GEM10. Même processeur, même mémoire vive et même nombre de slots M.2 2280 très particulier sur le dessous. La connectique est également identique avec une seule petite nuance.

La carte NexT-SBC

Sur la face avant, on retrouve un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A et un USB4. Sur le GEM10, le positionnement de façade est le même, mais avec un port OCuLink en plus. Il est donc tout à fait possible que cette option n’ait simplement pas été conservée ici. Le bouton Reset de bios à gauche est visible tout comme le support physique du poussoir d’un bouton de façade. 

Le Aoostar GEM10

Comme si quelqu’un avait retiré la coque d’une autre solution pour la vendre « nue ». Un constructeur de carte type SBC classique aurait proposé des broches à connecter à un dispositif externe ou un bouton complet et non pas la moitié d’un bouton sans la partie poussoir. C’est extrêmement étrange de ne proposer que ce support de bouton de démarrage. 

La carte NexT-SBC

Sur la face arrière, on retrouve bien deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.1 et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaires. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est par ailleurs intégré pour la gestion sans fil, là encore, il s’agit du même type de puce que le GEM10.

Cette découverte, relevée sur Reddit par Old_Crows_Associate, semble par ailleurs se confirmer à la vue du système de refroidissement de la carte. Entre celui présenté par Aoostar et celui de cette NexT-SBC, il y a effectivement fort peu de nuances. Un gros dissipateur en aluminium anodisé noir et un ventilateur intégré au centre. En dessous, on retrouve la mémoire vive soudée et le processeur AMD.

Sur le principe, je n’ai rien contre le fait que quelqu’un vende des cartes mères de MiniPC, bien au contraire. Ce qui me pose un petit souci, c’est de proposer en financement participatif un produit commercial classique comme s’il s’agissait d’une révolution technique à financer. Il n’y a là rien qui mérite financement. Si la NexT-SBC n’est que la sortie de route d’une carte mère avant son intégration dans un boitier dans une quelconque usine, il ne s’agit pas d’un produit méritant l’argent d’internautes voulant aider à son financement.

J’irai même un peu plus loin. Qui me dit qu’il ne s’agit tout simplement pas d’un petit malandrin qui a acheté des produits commerciaux, les GEM10 d’Aoostar, et qui les a décortiqués pour les envoyer en test avant de proposer ce financement sur Indiegogo. Une fois la campagne lancée, puisque le principe de ces campagnes est de risquer l’argent des investisseurs, de partir avec la caisse en oubliant la partie « livraison » du produit. Je peux tout à fait imaginer un type assez tordu3 pour essayer cette aventure. La mise de départ n’est pas bien grande, quelques MiniPC à acheter sur le marché, quelques timbres à coller pour les envoyer à des testeurs et vogue la galère. L’argent des internautes-investisseurs partira ensuite dans les limbes d’un calendrier de livraison sans cesse repoussé et le commanditaire du financement disparaîtra derrière une fausse identité bidon.

Je ne dis pas que c’est le cas ici, mais je reste plutôt prudent sur ce type de détournement du concept de financement participatif.

Source : Liliputing

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NexT-SBC : une carte mère ultracompacte sous Ryzen 7 7840HS © MiniMachines.net. 2024.

AEROFARA Tank58 : un Ryzen 7 5800U 16/512 Go à 239.99€

Sorti en 2021, le Ryzen 7 5800U qui équipe ce MiniPC AEROFARA Tank58 a pendant un moment été le plus puissant processeur ultramobile chez AMD, ave un TDP de 15 petits watts seulement, il proposait une nervosité sans égale.

Destiné aux ultrabooks, le 5800U embarque 8 cœurs Zen3 et 16 Threads dans des fréquences allant de 1.9 à 4.4 GHz et un circuit AMD 8 cœurs tournant à 2 GHz. Une solution qui offre de belles performances globales en calcul et en possibilités graphiques. Ici, il est accompagné de deux barrettes SODEIMM de DDR4 pour un total de 16 Go de mémoire vive et d’un stockage sur port M.2 2280 NVMe PCIe de 512 Go. De quoi piloter tout usage web, multimédia et bureautique sans soucis mais également des capacités suffisantes pour lancer des jeux très correctement en 720p ou 1080p suivant les titres.

Pour refroidir les composants, cet AEROFARA Tank58 emploie une solution classique mais implantée de manière originale. Une aspiration d’air frais est effectuée sur le côté et le dessous de l’appareil. Le châssis est formé par une sorte de tube en métal ouvert sur l’avant et l’arrière par une plaque en ABS qui laisse apparaitre la connectique de la machine. A gauche du châssis, l’air frais est aspiré pour être recraché sur la droite4.  L’air est ensuite repoussé au travers d’un système construit autour de caloducs qui relient le processeur et des ailettes en cuivre. La chaleur est ainsi évacuée hors de la machine en continu. 

Pour acceder aux entrailles de l’engin, il faut retirer 4 patins antidérapants sous le châssis, dévisser les 4 vis qui y sont cachées et faire glisser l’intérieur du tube vers l’arrière. On peut ainsi ajouter un SSD au format 2.5″ SATA, modifier la mémoire vive ou changer le module M.2 2280. Le boitier mesure 12.6 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Il est donc facile à glisser n’importe où.

La connectique est standard avec en face avant un bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C avec sortie DisplayPort, deux USB 3.0 Type-A et un bouton de reset du BIOS. A droite, un lecteur de cartes MicroSDXC est également visible.

Sur la partie arrière, on découvre un jack d’alimentation en 19V et 3A, deux sorties HDMI, deux USB 3.0 Type-A supplémentaires et un Ethernet Gigabit. Rien de vraiment original mais une solution assez complète pour la majorité des usages. La partie réseau pourra être complétée par le module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 embarqué. Le MiniPC est vendu avec un câble HDMI et un support VESA pour pouvoir être accroché facilement au dos d’un écran et se faire ainsi oublier. 

A 239.99€, c’est une solution intéressante pour de nombreux usages et en particulier celui d’une solution de lecture UltraHD. La puce graphique intégrée sait prendre en charge de nombreux formats de décodage matériellement, aussi bien d’un point de vue image qu’au niveau sonore.La gestion des formats Dolby Cinema, Dolby Atmos, Dolby vision, DTS:x ainsi que des formules 5.1 et 7.1 est parfaitement prise en compte depuis un de ports HDMI. Le signal vidéo en provenance des contenus UltraHD est également bien maitrisé avec la prise en charge du AV1 (en software) et des codecs inférieurs (en hardware) ainsi que la gestion du HDR. Enfin, le HDCP est pris en charge pour  des usages de streaming avec DRM.

Le Ryzen 7 5800U sous CyberPunk 2077

Le processeur propose également de bonnes capacités de calcul en jeu, même récent, pour peu que l’on ne soit pas trop attaché aux ultra hautes définitions ni aux détails les plus avancés. Pour tout le reste, retouche photo, montage vidéo FullHD, bureautique, web et autres, la puce s’en sort de manière trés honorable.

Je n’ai aucune idée du bruit généré par la machine mais le système de refroidissement semble correct et la puce ne dégage que peu de chaleur. Cela devrait donner un engin discret et efficace au quotidien. Pour 239.99€ du moins, c’est un MiniPC intéressant à envisager. Je n’aurais pas été aussi clair en importation puisque je ne connais pas la marque Aerofara qui ne doit d’ailleurs pas le produire elle même. Mais comme il est distribué via Amazon en France, il bénéficie de ses garanties.

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Merci à bzels123 pour l’info.

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AEROFARA Tank58 : un Ryzen 7 5800U 16/512 Go à 239.99€ © MiniMachines.net. 2024.

RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€ / 12/512Go à 135€

Mise à jour : une version 12/512 Go du RUPA HSI-N100 est désormais disponible à 134.99€, voir en fin de billet.

Le RUPA HSI-N100 est un MiniPC d’aspect très classique avec un équipement entrée de gamme. On est sur une solution Intel N100 accompagnée de 8 Go de mémoire vive DDR4 et 256 Go de stockage SSD. Rien de furieusement nouveau mais un engin qui a quand même son petit intérêt.

Le RUPA HSI-N100 est vendu 119.99€, un prix au raz des pâquerettes pour une minimachine qui saura tout de même rendre de grands services. Pour parvenir à ce tarif, la recette n’est pas compliquée. On prend un processeur très accessible, l’Intel N100, et on l’entoure du minimum syndical. On manque d’infos  sur cette référence avec bien peu de détails sur la configuration. On sait qu’il est épaulé par 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage, sans plus de précision. Je suppose qu’il s’agit de DDR4 au vu du prix de l’engin et il est fort possible qu’elle soit soudée directement à la carte mère. Pour le SSD, c’est probablement une solution SATA 3.0 puisque c’est actuellement sur ces références que les prix sont les moins élevés. Difficile de savoir si il s’agit d’un 2280 ou d’un 2242, par contre.

Rien de bien original donc mais l’engin cache tout de même des surprises dans sa connectique. On retrouve en effet un assemblage original. En façade rien si ce n’est un bouton de démarrage illuminé d’une LED. Sur la partie arrière, on retrouve un double port Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation en 12 volts. A gauche du châssis pas moins de trois USB 3.0 Type-A et à droite un triple port HDMI pour piloter trois écrans. 

Le T8 Pro

C’est pour cela que je dis que le design n’est pas étranger à ce que l’on a connu. Si vous oubliez la coque de ce modèle, on retrouve l’équipement d’un MiniPC que l’on a déjà rencontré, le T8 Pro. Une machine qui était vendue également à des prix très bas en 8/256 Go en mai de l’année dernière. Je ne serais pas surpris de voir ici une mise à jour de ce design.

L’ensemble de l’équipement de cette machine entre dans un boitier de 9 cm de large pour autant de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. Le T8 Pro mesurait quand à lui 8.94 cm de large et 4.35 cm d’épaisseur. Là encore, on est assez proche. Sur ce nouveau modèle, le châssis est en plastique, décoré de manière… enfin décoré quoi. Et équipé d’une antenne interne pour laisser passer les signaux d’un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le RUPA HSI-N100 est livré avec un câble HDMI, une alimentation et un support VESA. Un détail important car comme vous pouvez vous en rendre compte, l’engin aura un effet « pieuvre » avec des câbles sur trois côtés sur quatre. Posé sur un bureau il encombrera forcément un peu celui -ci d’une manière ou d’une autre à moins de placer des dongles sans fil sur ses ports USB. L’idéal est donc, peut être, d’installer ce genre d’engin derrière un écran où il n’aura pas cet impact. Le câble HDMI ira se brancher derrière l’écran, le câble Ethernet pendouillera de manière classique comme le câble du casque audio. Les USB seront sur le côté droit et le bouton de démarrage facilement accessible au dessus.

Le RUPA HSI-N100 pour quoi faire ?

C’est le type de question que je reçois en général après la présentation de ce type d’engin. Le prix alléchant est tel que cela donne des envies. Je vais être très clair, cette machine est parfaitement exploitable pour un usage classique. C’est suffisant pour de la bureautique, pour du web léger et même pour de la lecture multimédia. Les usages plus lourds de traitement d’image, la collection d’onglets de navigateurs et autres seront prix en charge mais il y aura sans doute un rappel assez rapide de la part de votre système que l’engin n’est équipé que de 8 Go de mémoire vive. Si vous cherchez un engin vraiment souple à l’usage, je vous conseille tout de même de choisir une version N100 avec 16 Go de mémoire vive. Ou un modèle qui peut évoluer sur ce poste.

Mais, si le MiniPC est limité par sa mémoire pour un usage classique, il saura tout de même faire des choses originales et intéressantes à ce niveau de prix. Le double port Ethernet Gigabit est par exemple tout à fait exploitable et la machine pourra tout à fait piloter une solution réseau Linux. La triple sortie HDMI permet également d’envisager une utilisation de type kiosque. Cette puce est par ailleurs apte à prendre en charge des outils comme une ou plusieurs imprimantes 3D, une graveuse laser ou autre.

Récemment, j’ai conseillé une association qui a déployé douze MiniPC Intel N100 de ce genre sur douze écrans 24″ basiques. Tous accrochés au dos de ceux-ci avec autant de claviers et de souris. C’est une association d’alphabétisation et d’aide à l’apprentissage des outils numériques. Le budget était très serré et au final en comptant sur le monde Linux pour la partie logicielle, le devis n’a pas été bien lourd. Leurs engins ne feront pas de miracles mais l’ensemble est supervisé sans soucis et les machines répondent suffisamment bien pour piloter aussi bien un navigateur qu’une suite office. 

Voilà donc, ne comptez pas sur le RUPA HSI-N100 pour devenir la machine haut de gamme en remplacement d’un PC classique, cela peut largement suffire à un maigre utilisateur mais guère plus. Si vous voulez plus de confort, privilégiez plutôt un N100 avec 16 Go de mémoire vive au moins comme le BMax B4 Plus à moins de 130€ en ce moment ou, si vous voulez une meilleure garantie, un Beelink Mini S12 Pro en 16Go/500Go avec 2 ans de garantie chez Amazon à 189€.

Mais si vous cherchez avant tout le meilleur prix possible pour un usage basique/secondaire, ce nouveau modèle est à 119€ avec le code NNNFRRN100 depuis un stock Chinois  de Geekbuying.

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Mise à jour : Suite à vos demandes, Geekbuying a ajouté un modèle 12 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage à son catalogue. Ils ne savent pas si un modèle 16/512 Go sera disponible.

Cette version est proposée à à 134.99€ avec le code NNNFRHN12 est également en stock en Chine chez Geekbuying.

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RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€ / 12/512Go à 135€ © MiniMachines.net. 2024.

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