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Microsoft teste un nouvel émulateur ARM pour améliorer les jeux

Les portables sous Snapdragon X seront prochainement mieux armés pour émuler les routines dont ont besoin les jeux utilisant le jeu d’instructions x86 classique.

C’est en tout cas la promesse de Microsoft qui teste en ce moment une grosse mise à jour de son émulateur Prism à destination des portables exploitant les puces Snapdragon X Elite et X Plus. Microsoft sait pertinemment qu’il faudra énormément de temps avant que les studios de développement ne proposent d’eux-mêmes des versions ARM de leurs jeux au public. Sans incitation financière de la part de Microsoft ou des fabricants de puces ARM, ils seront toujours réticents à faire cet effort. C’est toujours cette histoire d’œuf et de poule.

Pourquoi porter un jeu sur ARM si le parc installé est quasi inexistant d’un côté ? Pourquoi acheter un portable sous SoC ARM quand on est joueur si les sorties ne sont pas compatibles nativement avec ce jeu d’instruction ?

Pour palier à ce problème, Microsoft propose donc un émulateur et celui-ci doit s’étoffer en proposant de nouvelles capacités et des performances en hausse pour tenter de séduire un public de joueurs toujours plus exigeants. La mise à jour proposée devrait ainsi offrir une meilleure gestion des extensions existantes et le support de nouvelles. Rendant la possibilité de jouer correctement sur ces machines plus évidente. Même si certains écueils ne sont absolument pas réglés et ne semblent pas pouvoir l’être avant un long moment. Ainsi, les jeux « 32 bits » de l’énorme catalogue de titres du monde PC ne sont pas aussi bien pilotés par Prism pour le moment. Rendant l’exploitation de certains titres quasi impossible sous Windows porté par une puce ARM.

Le plus étrange dans cette histoire est que Microsoft lui-même ne semble pas avoir pris la peine de proposer des développements de ses propres jeux sur ARM. Des titres comme Forza Horizon 5 ou Sea of Thieves ne sont pas proposés nativement pour ARM alors qu’ils pourraient signaler aux autres studios la voie à suivre. À moins que ? À moins qu’un tel développement soit à la fois problématique et couteux et qu’il n’envoie pas le signal escompté. Pour le moment, les acheteurs qui m’ont fait part de leur investissement dans un portable sous le duo Qualcomm / Microsoft correspondent tous à un profil particulier d’utilisateurs. Et s’il y a des joueurs parmi eux, ils sont systématiquement sur une plateforme plus traditionnelle pour jouer et leur portable ARM ne leur sert qu’à des tâches simples sur de grandes amplitudes de temps. Si Microsoft proposait un de ses jeux sur ARM et que les ventes de celui-ci étaient fortement limitées faute d’un public intéressé, ce serait peut-être le pire message à envoyer aux autres éditeurs.

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Microsoft teste un nouvel émulateur ARM pour améliorer les jeux © MiniMachines.net. 2024.

UP 710S : une autre carte de développement sous Alder Lake-N

La carte AAEON UP 710S reprend le design global des solutions type Raspberry Pi, à quelques nuances près. On retrouve un encombrement minimal avec une distribution de ports sur un seul côté. Mais on perd les 40 broches classiques du format.

AAEON les a remplacées sur la UP 710S par un autre format de connecteurs. Une solution moins souple qui n’autorisera pas l’ajout de HAT sans une conversion de format, mais qui permet ainsi une intégration assez large de puces Intel. À bord, on pourra choisir entre des processeurs Intel N50, N97, N100 et même N200 de la gamme Alder Lake-N. Le tout accompagné par un maximum de 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et 128 Go de stockage eMMC.

On retrouve donc les GPIO classiques sous la forme de connecteurs ultraplats sur le côté de l’engin. Les diverses solutions habituelles sont présentes ainsi qu’un port série RS-232/422/485 pour piloter différentes interfaces industrielles classiques.

À noter que ce choix permet à la carte de ne mesurer que 2.51 cm d’épaisseur pour 8.5 cm de large et 5.6 cm de profondeur. Ce qui peut être très intéressant pour une intégration dans un tableau de bord. Il faudra, certes, déporter une éventuelle extension via une interface, mais elle pourra se situer à côté de la UP 710S et non plus au-dessus. 

On retrouve également une connectique classique avec pas moins de trois USB 3.0 Type-A, une sortie vidéo HDMI 1.4b et un port Ethernet Gigabit. La connexion sans fil se fera au travers d’un port M.2 2230 pour ajouter la carte de son choix. Des broches USB 2.0 sont par ailleurs disposées sur la carte ainsi qu’un connecteur pour une alimentation directe en 12V et 5A.

Munie d’une puce Intel très classique de la gamme Alder Lake-N, la carte sera aussi bien compatible avec les différentes versions de Windows qu’une extrêmement large gamme de distributions Linux. Malheureusement, comme d’habitude avec AAEON, cette branche industrielle d’Asus ne communique pas ses tarifs vers le grand public et ne cherche pas spécialement à proposer sa production à celui-ci. Réservant le produit à des professionnels.

Source : AAEON

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UP 710S : une autre carte de développement sous Alder Lake-N © MiniMachines.net. 2024.

Maxtang MAX-N100, un autre MiniPC avec alimentation intégrée

Le Maxtang MAX-N100 est annoncé sur un marché très encombré, des tonnes de MiniPC sous Intel Alder Lake-N existent et se livrent une grosse bataille concurrentielle. Pour attirer les projecteurs, il n’y a pas trente-six solutions.

On peut jouer sur les fonctionnalités ou la garantie par exemple. Ce qui va attirer une certaine catégorie d’acheteurs. Soit, on cherche le plus bas prix en rognant forcément un peu sur la qualité. Il est également possible de s’en tirer en proposant un design original ou une fonction que les autres n’ont pas comme un fonctionnement passif. Ici, il est question d’intégrer l’alimentation dans le châssis, à l’instar des récents modèles de Beelink. C’est une tendance intéressante puisque cela permet une intégration plus simple sur un bureau ou dans un salon.

On retrouve ici un boitier très classique de 12 cm de large et autant de profondeur avec juste 3.55 cm d’épaisseur. À l’intérieur, rien de vraiment surprenant. Un seul slot SODIMM de DDR4 qui accueille un module de 16 Go et deux ports M.2 2280 pour du stockage. Le premier proposera un format NVMe PCIe 3.0 x4 et le second un PCIe 3.0 x1. Un troisième port M.2 2230 accueillera une solution Wi-Fi5 et Bluetooth.

La face avant propose deux ports USB Type-A, un en USB 3.2, l’autre en USB 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, le bouton de démarrage et un bouton de reset qu’on activera à l’aide d’un trombone1.

À l’arrière, on retrouve deux USB 3.2 Type-A supplémentaires, deux ports Ethernet Gigabit et deux sorties vidéos HDMI 2.0. On découvre également la prise bipolaire qui servira à alimenter la machine.

Ces informations nous mènent rapidement à la fin de notre enquête. Il s’agit d’une variation du même clone de MiniPC que le Oumax découvert début octobre. Une minimachine fabriquée probablement par un tiers qui la commercialise ainsi pour de multiples clients en sous traitance.

Le MiniPC Oumax avec des ouïes d’aération très spécifiques

Il est même possible que ce soit Beelink qui propose son design avec alimentation intégrée à différentes marques pour amortir sa Recherche et Développement pour ses modèles EQ. Si on compare ce Maxtang MAX-N100 à un modèle EQi12 de Beelink par exemple, les ressemblances sont nombreuses. Le fait que les clones soient livrés avec un SSD de 500 Go me laisse penser que Beelink est derrière ces modèles. La marque propose en général des SSD en version 500 Go et non pas 512 Go comme les concurrents.

Le Maxtang MAX-N100 est proposé à 190€ en version 16/500 Go sur AliExpress et bénéficie du code BFFR12 qui fait baisser son prix à 178.39€, au final. Ce qui est un tarif très correct pour une machine de ce type.

Le Oumax, en version 16/500 Go, est quant à lui vendu 172€ ce qui est encore plus intéressant.

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Maxtang MAX-N100, un autre MiniPC avec alimentation intégrée © MiniMachines.net. 2024.

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