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JO Paris 2024 : comment la flamme olympique est-elle allumée ?

La flamme est allumée... grâce au soleil, à l'aide d'un miroir parabolique. La cérémonie est donc soumise à la météo.

© Aris MESSINIS / AFP

La directrice artistique et chorégraphe des cérémonies d'allumage et de remise de la flamme olympique Artemis Ignatiou, jouant le rôle d'une prêtresse lors de la répétition de la cérémonie d'allumage sur le site archéologique d'Olympie, le 15 avril 2024.

Hydrogène : Hysetco prends les devants avec 200 millions d’euros ?

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HysetCo, la start-up française spécialisée dans les transports urbains à hydrogène, vient de franchir une étape décisive pour le développement de ses activités grâce à une levée de fonds de 200 millions d’euros, menée par Hy24, son principal actionnaire.

Hy24 investi 200 millions d’euros sur HysetCo

HysetCo s’inscrit comme un acteur prépondérant dans le paysage de la mobilité durable urbaine (VTC, transport de personnes à mobilité réduite) parisienne, et son principal actionnaire, Hy24, compte bien l’aider à passer à la vitesse supérieure. Ce dernier vient de lui accorder un financement à hauteur de 200 millions d’euros. Cette initiative financière reflète une confiance marquée dans le potentiel de l’hydrogène à redéfinir les normes de la mobilité urbaine. « En seulement trois ans et demi d’existence opérationnelle, HysetCo s’est positionné en chef de file de la mobilité hydrogène, un secteur lui-même en hypercroissance », affirme Loïc Voisin, président de HysetCo.

« Avec l’entrée d’un actionnaire majoritaire partageant notre vision, nous sommes confortés dans notre ambition et obtenons les moyens de réussir notre développement », a tenu à souligner Loïc Voisin. L’investissement de Hy24 permettra ainsi à Hysetco de déployer 10 nouvelles stations d’hydrogène d’ici à 2025 en Île-de-France (4 existantes pour le moment) avant de s’étendre dans d’autres grandes villes françaises.

Produire et rendre l’hydrogène plus accessible

HysetCo s’engage également dans la production d’hydrogène renouvelable issu de biométhane. Pour ce faire, la start-up a annoncé l’installation d’électrolyseurs, notamment à la station de la Porte de Saint-Cloud. Cette orientation est stratégique pour l’entreprise, qui cherche à minimiser son impact environnemental tout en rendant sa technologie plus accessible. « Compte tenu des accompagnements de l’État, le kilo d’hydrogène coûte 18 euros, ce qui permet de parcourir une centaine de kilomètres. Nous visons un prix autour des 10 euros du kilogramme », explique Luc Voisin, PDG d’HysetCo.

À noter par ailleurs que la force d’Hysetco réside dans son modèle économique « vehicle as a service ». Celui-ci offre ainsi un service complet à ses clients, qui sont principalement des artisans taxis. Une approche innovante qui vise à réduire l’empreinte carbone de ce type de transport urbain et qui est « réplicable dans toutes les grandes agglomérations qui souhaitent basculer vers des modèles de transports propres et efficaces », comme a tenu à le souligner Pierre-Etienne Franc, co-fondateur et directeur général de Hy24. « Les convertir à l’hydrogène permettrait ainsi d’économiser entre 650.000 et 700.000 tonnes de CO2 par an en Île-de-France ».

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Énergies renouvelables : encore des obstacles en France

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Le développement des énergies renouvelables est l’un des axes majeurs pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Problème, selon un rapport, leur progression est entravée par de nombreux obstacles.

Encore des obstacles pour les énergies renouvelables

L’élan vers une transition énergétique plus verte se heurte à des défis considérables. Deux problèmes sont pointés du doigt par un nouveau rapport : le financement et l’infrastructure qui demeurent inadaptés. Les experts du réseau REN21 mettent en lumière la disparité frappante entre l’ambition affichée et la réalité du terrain. Bien que les émissions de CO2 liées à l’énergie continuent de grimper, atteignant des niveaux records en 2023, le monde brûle plus de combustibles fossiles que jamais.

Le financement insuffisant exacerbe la situation, particulièrement dans les pays en développement où le coût des projets renouvelables peut quadrupler par rapport aux nations riches. Cette inégalité financière entrave non seulement l’expansion nécessaire des énergies renouvelables mais accroît également la dépendance aux combustibles fossiles.

Des objectifs ambitieux face à des réalités dures

Malgré les records établis en 2023 avec l’ajout de 473 GW de nouvelles capacités de production d’électricité renouvelable, les experts avertissent : cela demeure insuffisant. Pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, il est nécessaire d’augmenter la production annuelle à 1.000 GW. Les retards dans l’octroi des autorisations et le raccordement aux réseaux électriques exacerbent le problème. Cette situation crée d’importants goulots d’étranglement, selon les experts.

Ces entraves administratives et techniques retardent considérablement la mise en œuvre de projets vitaux pour la transition énergétique. Malgré une prise de conscience croissante et des avancées technologiques, la route vers les énergies renouvelables est encore longue. Des progrès certes, mais ils ne suffisent pas pour le moment pour atteindre les objectifs climatiques. De nombreux obstacles entravent encore le développement des énergies renouvelables, expliquent les experts du REN21.

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Empreinte carbone : TotalEnergies perd devant Greenpeace

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Le tribunal de Paris a annulé, jeudi 28 mars 2024, l’assignation en justice de Greenpeace par TotalEnergies. Ironie du timing, le verdict tombe précisément le jour du centenaire de Total.

 

Une bataille sur fond de bilan carbone de TotalEnergies

TotalEnergies, confronté à un rapport de Greenpeace et du cabinet Factor-X, qui l’accusait de diviser son impact carbone par quatre, a vu sa demande d’assignation en justice rejetée par le tribunal de Paris le 28 mars 2024, coïncidant avec le centenaire du groupe. Cette décision marque un tournant, non seulement dans l’affaire spécifique qui lie TotalEnergies à Greenpeace, mais aussi dans le débat plus large sur la comptabilité carbone et la responsabilité des entreprises dans la crise climatique.

L’ONG, célèbre pour son activisme environnemental, avait publié un rapport en 2022, alléguant que les émissions annuelles de TotalEnergies s’élevaient à 1,6 milliard de tonnes de CO2, soit un chiffre quatre fois supérieur à celui déclaré par le groupe pétro-gazier (450 millions de tonnes). TotalEnergies avait ainsi répliqué en attaquant Greenpeace en justice pour « diffusion d’informations fausses et trompeuses », réclamant la dépublication du rapport controversé et 50.000 euros de frais de justice.

 

Un procès annulé pour défaut de précisions

Le tribunal a jugé l’assignation de TotalEnergies comme étant « trop imprécise », empêchant de fait Greenpeace de se défendre efficacement. Comme le souligne le verdict, « le défaut de précisions cause nécessairement grief aux défenderesses qui, ne disposant pas d’une liste précise et exhaustive des informations prétendument fausses ou trompeuses faisant l’objet de l’action en justice de TotalEnergies, ne peuvent se défendre utilement sur le fond ». Le groupe pétro-gazier a été condamné à payer une amende de 15 000 euros pour couvrir les frais de justice de Greenpeace et Factor-X. Le groupe pétro-gazier a pris acte de la décision du tribunal et dispose de 15 jours pour faire appel.

La question de la transparence et de l’intégrité dans le rapportage environnemental des entreprises prend de plus en plus de place. La critique formulée par Greenpeace à l’égard de TotalEnergies souligne un problème systémique dans le secteur énergétique, où la comptabilité carbone reste floue et sujette à interprétation. TotalEnergies pourra, du fait que sa procédure n’ait pas été jugée comme étant abusive par le tribunal, initier de nouvelles actions en justice, mais avec des données plus précises.

 

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